Sofio
Petit chemin menant au port, sous le regard de la lune bienveillante, sont parties comme des comparses avec seule idée en tête, ce bain de minuit qui symbolise la fin de la nuit de leurs folies passagères, un bain de fraîcheur moment d'égarement au milieu d'une guerre.
La dernière à l'eau dansera la première !
Nafout, l'eau doit être gelée puis toute façon sont la pour cela, alors autant profiter de ce moment qui ne durera pas, pouvoir perdre pied quelques instants dans l'immensité, l'eau, lui a toujours apporté des sensations fortes et troubles, mais elle n'a jamais pu se baigner a la mer,et se trouver ce jour la, face a la grande bleue lui file la nausée, c'est ici qu'elle aurait du balancer son cailloux, c'est ici qu'il devait finir, pas dans les poches d'une catin.
Je t'emmènerais voir la mer, lui avait t'il dit, il l'a emmené en enfer, sans jamais toucher l'eau, il venait de ces terres, il a crevé dans le nord,doucement elle ouvre son chemisier, bouton après bouton, afin de sentir sur sa peau, la fraîcheur de la nuit, le fait glisser sur ses épaules, pour le laisser tomber au sol, défait la cordelette de ses braies qui finisse sur ses pieds,entrer un bout de pieds, dans cette eaux gelé la fait frémir, comment isa a pu entrer d'un seul coup.
Elle trempe son pied le ressort assez vite, misère mais quelle idée, qui a eu cette idée la encore!elle grimace, se dégonfler cela fera le tour du camp en un rien de temps, ses poils s'hérissent sur ses avant bras, elle serre les dents qui commencent déjà a s'entrechoquer, se répète malgré elle courage courage.
Un pas en avant, pas un bien grand pas, mais l'eau monte déjà aux chevilles, les vagues viennent a grands rouleaux fouetter ses jambes rougies, elle y est a la mer et hésite tant encore,entrer pour la première fois dans cette eau glacée en compagnie de isa et ninon, c'etait pas le plan prévu, rage et colère, et d'un pas déterminée elle entre enfin dans ces eaux noire, le souffle saisit quand l'eau vient caresser sa poitrine, comme pour l'envelopper d'une main protectrice.
Légère fierté, pour ce combat gagné, une pointe d'ironie dans la voix elle se tourne vers Ninon, alors tu te dégonfles ou tu sais pas nager?
Quelques brasses pour leur tourner le dos et ne pas montrer sa froideur montante, hé les filles c'est pas tous ca mais après faut danser a la lune, et on a pas pris de quoi sacrifier!
La mer est si douce, ce soir la, elle se sent bien dans ces eaux gelées, toutes ces illusions se sont égarées, se baigner comme pour nettoyer toutes ces pensées morbides, s'égarer quelques instants encore, les gestes réchauffent ses muscles, le vent apporte son souffle, comme si l'eau ne suffisait pas.
Je n'oublie pas tu vois...
La brise, ne suffirait pas pour laisser penser qu'elle puisse souffler mots en son creux de l'oreille,la brise ne sera pas l'excuse, il existe encore comme un vieux démons dont elle ne peut se défaire, elle ne veut pas de ce passé de traverse,sans prendre garde sent déjà le néant sous ses pas, l'obscurité est pénétrante, elle revient prés du bord, sentant enfin sous ses pieds, les galets , tous ces cailloux qui revêtent le sol.
Sortir de l'eau, après avoir fait sa fière, sortir nue, et trempée, elle grelotte a présent, manquerait plus qu'elle se choppe la crève, elle grogne entre ses dents.
Vous z'etes barges, on se pèle! et on a rien a boire pour réchauffer!ha bravo!
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La dernière à l'eau dansera la première !
Nafout, l'eau doit être gelée puis toute façon sont la pour cela, alors autant profiter de ce moment qui ne durera pas, pouvoir perdre pied quelques instants dans l'immensité, l'eau, lui a toujours apporté des sensations fortes et troubles, mais elle n'a jamais pu se baigner a la mer,et se trouver ce jour la, face a la grande bleue lui file la nausée, c'est ici qu'elle aurait du balancer son cailloux, c'est ici qu'il devait finir, pas dans les poches d'une catin.
Je t'emmènerais voir la mer, lui avait t'il dit, il l'a emmené en enfer, sans jamais toucher l'eau, il venait de ces terres, il a crevé dans le nord,doucement elle ouvre son chemisier, bouton après bouton, afin de sentir sur sa peau, la fraîcheur de la nuit, le fait glisser sur ses épaules, pour le laisser tomber au sol, défait la cordelette de ses braies qui finisse sur ses pieds,entrer un bout de pieds, dans cette eaux gelé la fait frémir, comment isa a pu entrer d'un seul coup.
Elle trempe son pied le ressort assez vite, misère mais quelle idée, qui a eu cette idée la encore!elle grimace, se dégonfler cela fera le tour du camp en un rien de temps, ses poils s'hérissent sur ses avant bras, elle serre les dents qui commencent déjà a s'entrechoquer, se répète malgré elle courage courage.
Un pas en avant, pas un bien grand pas, mais l'eau monte déjà aux chevilles, les vagues viennent a grands rouleaux fouetter ses jambes rougies, elle y est a la mer et hésite tant encore,entrer pour la première fois dans cette eau glacée en compagnie de isa et ninon, c'etait pas le plan prévu, rage et colère, et d'un pas déterminée elle entre enfin dans ces eaux noire, le souffle saisit quand l'eau vient caresser sa poitrine, comme pour l'envelopper d'une main protectrice.
Légère fierté, pour ce combat gagné, une pointe d'ironie dans la voix elle se tourne vers Ninon, alors tu te dégonfles ou tu sais pas nager?
Quelques brasses pour leur tourner le dos et ne pas montrer sa froideur montante, hé les filles c'est pas tous ca mais après faut danser a la lune, et on a pas pris de quoi sacrifier!
La mer est si douce, ce soir la, elle se sent bien dans ces eaux gelées, toutes ces illusions se sont égarées, se baigner comme pour nettoyer toutes ces pensées morbides, s'égarer quelques instants encore, les gestes réchauffent ses muscles, le vent apporte son souffle, comme si l'eau ne suffisait pas.
Je n'oublie pas tu vois...
La brise, ne suffirait pas pour laisser penser qu'elle puisse souffler mots en son creux de l'oreille,la brise ne sera pas l'excuse, il existe encore comme un vieux démons dont elle ne peut se défaire, elle ne veut pas de ce passé de traverse,sans prendre garde sent déjà le néant sous ses pas, l'obscurité est pénétrante, elle revient prés du bord, sentant enfin sous ses pieds, les galets , tous ces cailloux qui revêtent le sol.
Sortir de l'eau, après avoir fait sa fière, sortir nue, et trempée, elle grelotte a présent, manquerait plus qu'elle se choppe la crève, elle grogne entre ses dents.
Vous z'etes barges, on se pèle! et on a rien a boire pour réchauffer!ha bravo!
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