_ninon
Transe ... Délires éthyliques ou diaboliques, nul ne pourrait le dire à les voir se trémousser de la sorte, elles-même le savent-elles ?
Elle ne sait plus trop bien où elle en est, la charbonneuse, elle n'a même plus froid. Elle tourne autour du minable feu de buissons en hurlant des incantations dont elle ne connaît même pas l'origine, des mots sans suite, mêlant sa voix à celles de ses compagnes dans le même état qu'elle, portant régulièrement le goulot à la bouche à chaque fois que sa main rencontre la fiole, avant de la repasser. Combien de fois déjà ? Quelle importance ? Elle danse...
Caresse sur la joue, apportée par le vent... Une plume ... Qui sitôt posée s'envole à nouveau pour rejoindre l'épaule de la dernière des danseuses ... Caresse éphémère... Si douce, si légère...
Brûlures... Brûlure des entrailles alors que le magma lui parcourt le corps... Brûlure des pensées qui l'assaillent, incendiant tout sur leurs passages... Brûlure d'yeux avides posés sur elle...
Pensées qui se faufilent à travers la brume de la semi inconscience... Pensées à la fois proches et étrangères, mais pas les siennes... Pensées lubriques et obscènes... Pensées amies aussi, étrangement entremêlées. Regards qui la transpercent... Malveillants... Concupiscents.
Et la conscience livre bataille à l'autre, celle qui ne veut pas céder sa place, pour remonter, se faire entendre, elle craint, elle a perçu quelque chose.... Danger ! Danger ! La bataille est rude... Réveille toi Ninon...
Le rythme de la danse ralenti alors que la réalité redevient palpable, lui livrant peu à peu les bruits environnants... Chuchotis de la mer et des vagues venant mourir sur le sable en clapotis légers... Brindilles crépitantes... Murmures du vent...
Héééé hooooo les filles....c'est moi azouuuu....
heuuuuuu...
Azou ? Retour sur terre. Brutal. Elle s'arrête net et se tourne dans la
direction de la voix. Mais c'est le moment que Sofio choisit pour s'écrier
A nos chers disparus, détournant ainsi son attention. Disparus ? Nafout des disparus ! A plus urgent là ! L'or de ses prunelles fouille dans l'encre de la nuit, pas une ombre, rien... Et pourtant...
Son instinct lui crie que quelque chose ne va pas, il hurle même. D'un geste brusque elle bloque ses deux compagnes en plein délires, les secoue un peu, sans ménagements.
N'avez vous donc donc rien senti, rien entendu ? Écoutez !
j'ai aussi trois bonnes couvertures bien épaisses !!!!
hooo hooooo....ça vous dit???
Edit suite au zappage de la plume ^^
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Elle ne sait plus trop bien où elle en est, la charbonneuse, elle n'a même plus froid. Elle tourne autour du minable feu de buissons en hurlant des incantations dont elle ne connaît même pas l'origine, des mots sans suite, mêlant sa voix à celles de ses compagnes dans le même état qu'elle, portant régulièrement le goulot à la bouche à chaque fois que sa main rencontre la fiole, avant de la repasser. Combien de fois déjà ? Quelle importance ? Elle danse...
Caresse sur la joue, apportée par le vent... Une plume ... Qui sitôt posée s'envole à nouveau pour rejoindre l'épaule de la dernière des danseuses ... Caresse éphémère... Si douce, si légère...
Brûlures... Brûlure des entrailles alors que le magma lui parcourt le corps... Brûlure des pensées qui l'assaillent, incendiant tout sur leurs passages... Brûlure d'yeux avides posés sur elle...
Pensées qui se faufilent à travers la brume de la semi inconscience... Pensées à la fois proches et étrangères, mais pas les siennes... Pensées lubriques et obscènes... Pensées amies aussi, étrangement entremêlées. Regards qui la transpercent... Malveillants... Concupiscents.
Et la conscience livre bataille à l'autre, celle qui ne veut pas céder sa place, pour remonter, se faire entendre, elle craint, elle a perçu quelque chose.... Danger ! Danger ! La bataille est rude... Réveille toi Ninon...
Le rythme de la danse ralenti alors que la réalité redevient palpable, lui livrant peu à peu les bruits environnants... Chuchotis de la mer et des vagues venant mourir sur le sable en clapotis légers... Brindilles crépitantes... Murmures du vent...
Héééé hooooo les filles....c'est moi azouuuu....
heuuuuuu...
Azou ? Retour sur terre. Brutal. Elle s'arrête net et se tourne dans la
direction de la voix. Mais c'est le moment que Sofio choisit pour s'écrier
A nos chers disparus, détournant ainsi son attention. Disparus ? Nafout des disparus ! A plus urgent là ! L'or de ses prunelles fouille dans l'encre de la nuit, pas une ombre, rien... Et pourtant...
Son instinct lui crie que quelque chose ne va pas, il hurle même. D'un geste brusque elle bloque ses deux compagnes en plein délires, les secoue un peu, sans ménagements.
N'avez vous donc donc rien senti, rien entendu ? Écoutez !
j'ai aussi trois bonnes couvertures bien épaisses !!!!
hooo hooooo....ça vous dit???
Edit suite au zappage de la plume ^^
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