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[RP] Cérémonie d'allégeance à la Duchesse (24 janvier 1458)

Della
Si jusque là, cette cérémonie des allégeances ne m'avait guère attirée, il en était différent, cette fois.
La raison en était que je siégeais au Conseil ducal. Je l'avoue bien volontiers, ce détail attisait mon ego. J'étais fière, oui. Pas de fierté mal placée qui rend imbu de soi. Non, simplement fière de pouvoir oeuvrer pour la Bourgogne autrement qu'en l'abreuvant de bon vin. Dorénavant, je l'abreuvais aussi de bonnes paroles.
Et donc, il me semblait normal d'assister, ce dimanche, à cette cérémonie.

De bon matin, après un passage par la chapelle saint Hubert de Beaumont dont nous attendions toujours la reconnaissance bloquée par la non-présence de l'Evêque de Autun, je me rendis en la salle du Trône.
Fichtre, j'avais du me lever aux aurores...

Là, allaient défiler pour le plaisir des uns et des autres, la Noblesse bourguignonne tantôt dans des froufrous étourdissants, tantôt dans des habits pimpants.

Quelle ne fut pas ma surprise en voyant que ma Duchesse, celle de Nevers - héhé, le héros - était parmi les premières arrivées.
Vite, je me glissai jusqu'à elle pour la saluer, mêlant respect et amitié à ma révérence.

Votre Grâce, le bonjour.
Vous paraissez souffrante...rien de grave, j'espère.


Je tendis le cou, espérant apercevoir ma nièce à sa suite.

Pas le temps d'insister que la cérémonie débuta par la passation de pouvoirs symbolisés dans la Toison d'Or entre deux Duchesses.
L'une était libérée et l'autre enchaînée...

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Vaxilart
Un mâtin. Un noble en char. Vaxilart en char, qui en fait est surtout un coche. Un coche... avec un toit, rien de moins!

Le Duc avait fort soif, et la fatigue le titillait encore. Un café n'aurait pas été de refus, mais le cahotement de la route bien mal pavée aurait tôt fait de gâcher ses apparats aux couleurs de ses fiefs - Bleu et blanc, entrelacé de quelques fils et bordures noires. Au coup, pendait une toison d'or, point par vantardise, mais bien par respect envers la Bourgogne qui avait cru bon la lui remettre - en même temps, vu l'obstination dont quelques uns avaient fait part, il aimait bien leur remettre dans la tronche... Ça, c'était sa manière d'être et de créer des relations assez peu amicale qui, malheureusement, l'amusait plus souvent qu'autrement.

M'enfin, à heure respectable, il se présenta au Château, dans la même salle qu'à toutes les fois, et comme à toutes les fois, las et ennuyé - heureusement que Sorane méritait tout son respect! Une fois descendu du coche, il se rendit jusqu'à la salle, où il déposa sa main à l'épaule de ce qui semblait être un garçon d'écurie.


Oh, Garçon! Mon coche attend... Verbam? Vicomte? Ciel, je vous ai...

Le Duc se fondit ainsi en excuse de crocodiles, après avoir "malencontreusement" pris l'absent Vicomte pour quelques nettoyeur de sabot.

-C'est que vous devez être un vrai fan d'Allégeance! C'est bien la seule place où nous pouvons espérer vous trouver tous les deux mois... Que faites-vous donc dans votre palace tout ce temps? Ne serait-il pas temps de venir montrer votre doux visage aux effluves de la noblesse qui se rencontre régulièrement au sein de notre collège? Au pire, venez à un bal, à une partie de chasse... Mais là, à vous voir, l'on vous croirait mort s'agrippant à une gloire passée - quoi que dans votre cas ce genre d'impression de cause pas trop de problème...

M'enfin, secouez-vous un peu.

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Sir_sett
Rien de bien bon a acheter sur ce marché,
Sett ce tourna vers un autre enfants ...


Dit tu me vends ton bâton ?
J'ai pas assé pour en pentalon, mais avec ton bâton, si j'arrive a volé un jeune nobles je t'offrirai sa toque !


Il lança quelqu'écus au jeune homme, et partit en direction du château ... Il avait faim ... Faim ... Il traversa son Lac gelée, bien presser d'arriver, et en courant il fait moins froid ...

Devant le Château tous le beau gratin était rassemblé,
A en donner l'envi de prendre a boire dans l'abrevoir a chevaux ...

Il salua les gardes, bien trop occuper par la bouteille qu'il ce disputait gentillement ...

Quand une dame escorter par de nombreux Soldats passa devant lui et l'observa étonné ...
Ingeburge
V'la que Bourgogne donnait dans le lyrisme et l'éloquence maintenant... elle aurait eu consistance vivante qu'elle en aurait rougi mais c'est bien connu, les macchabées, ça ne s'émeut pas, donc acte... ou plutôt absence de. Néanmoins, son regard pâle prit brièvement un éclat amusé tandis qu'elle écoutait Theudbald faire présentation de ce fief qu'elle avait choisi et qu'on avait accepté de lui octroyer; elle ne le savait pas aussi sentimental.

Bourgogne ferma la bouche et elle allait ouvrir la sienne quand elle perçut la voix bien connue du seul et unique Vaxilart de la Mirandole. Elle se mordilla donc la lèvre, tâchant de se concentrer et de s'exprimer quand à nouveau, cette voix. Elle écouta donc, intriguée...

Ce n'était pas l'envie qui lui démangeait de se retourner afin de voir... mais pas pour dire à Vaxilart de se taire mais d'apporter de l'au au moulin de celui-ci... N'avait-elle déjà pas fait remarquer à Verbam qu'il n'avait jamais daigné se présenter au Collège de la Noblesse et ce, mois plus tôt, lors d'une cérémonie d'allégeances? Le sieur n'avait engagé aucune démarche en ce sens...
Et, elle qui était sur le point de prêter serment, serait-elle à la hauteur?

Quelques secondes de flottement puis, d'une voix ferme et résolue, elle déclara :

— Moi, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, prête allégeance à l'aristotélicienne Couronne de Bourgogne et vous jure fidélité à vous, Sorane, duchesse régnante par la grâce du Très-Haut. Je vous promets conséquemment aide, service armé et conseil. Que félonne je sois déclarée si je ne devais tenir ce serment.

Elle se tut, l'air tranquille mais les prunelles convaincues.
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Beatritz
-« Votre Grâce, le bonjour.
Vous paraissez souffrante...rien de grave, j'espère. »


La Duchesse de Nevers répondit à la révérence de sa vassale par un salut de tête.

-« Bon matin, ma Dame... Le mal nous prend, comme il nous prenait toujours, étant petite, à l'hiver. Mais il ne nous a jamais tuée, alors... Sans doute n'est-ce pas de cela que nous sommes destinée à mourir. Il encombre notre corps, mais n'a que faire de lui arracher notre âme. Il suffit de rester au chaud, et d'attendre que cela passe... »

Elle se tut, car l'octroi du Duché d'Ausserre commençait. Assurément une belle terre, presque aussi belle que l'était le Nivernais.
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Sorane
Son amie Ingeburge, en femme d'action, avait compris son appel et avait agit.

- Point d'attente supplémentaire, Votre Grâce, n'ayez crainte, me voici... Nous avons paraît-il fort à faire toutes les deux.

Sorane lui adressa un sourire reconnaissant et se leva à son approche.


"Oui, il me tarde de vous voir récompensée pour tout ce que vous avez fait pour la Bourgogne."


Ingeburge lui déposa la toison d'or sur les épaules, Sorane n'avait exceptionnellement pas mis la sienne sachant que désormais elle porterait celle attribuée au Duc régnant.
Les mots que prononcèrent Ingeburge trouvèrent le chemin de son coeur et l'émotion suscitée marqua son visage de pourpre et rendirent ses yeux plus brillants. Sorane n'avait jamais été douée pour dissimuler ses pensées et ses émotions, mais là, au moins elle pourrait toujours prétexter l'émotivité exacerbée des femmes enceintes. Elle ne tenta donc même pas de réprimer son envie d'effusions. Quand Ingeburge recula, les mains dans son dos, Sorane s'avança et la prit dans ses bras.


"L'honneur et la joie sont miens, pour votre confiance et votre amitié. J'ai eu une excellente formatrice et guide, ces six derniers mois, dont l'engagement et le dévouement ont contribué à rendre ce Duché plaisant à vivre et encore plus prestigieux aux yeux de tous."

Et les paroles de Bourgogne retentirent pour tous, rajoutant de la solennité à la déclaration quasi-privée de Sorane qui accepta alors de libérer Ingeburge.
L'arrivée tonitruante de Vaxilart et du Vicomte de Chamilly capta toute l'attention durant quelques minutes.

La nouvelle Duchesse d'Auxerre déclara son allégeance pour la première fois à la Bourgogne.
Sorane énonça donc les paroles de circonstances avec un grand sourire et pour la première fois aussi :


"Moi, Sorane, 24ème Duchesse de Bourgogne, sous le regard du Très-Haut et de Saint Bynarr, vous accorde en retour, Duchesse d'Auxerre, pour la durée de mon mandat, protection, justice et aide. La couronne de Bourgogne peut désormais s'enorgueillir d'accueillir une vassale de votre qualité, qui lui offre ses compétences, son dévouement et sa prestance."


Sorane refit un pas en direction de son amie, cette fois pour lui donner l'accolade rituelle.
Un pas en arrière, un geste de la main vers Hector et celui-ci lui tendit deux objets emballés dans des étoffes soyeuses.


"Ma chère amie, il est de coutume d'offrir un cadeau à son vassal. Je ne vais pas déroger à cette coutume puisqu'elle m'offre le plaisir de te faire plaisir.
Mon premier cadeau est une tapisserie représentant ton nouveau blason. Nul doute qu'il saura orner ta nouvelle demeure bourguignonne."


Sorane lui tend alors un long cylindre emballé. Une légère hésitation, puis elle reprend avec un doux sourire :


"Le second n'est qu'un clin d'oeil amical. Il est si rare qu'un sourire vienne parer ta beauté. Je t'offre donc ce livre, Poétique tome II, de notre vénéré prophète Aristote, consacré à la comédie. Peut-être réussira-t-il l'exploit de te voler des sourires ! "

Sorane lui tend alors le livre également protégé par une étoffe, puis retourne prendre place, histoire de reposer un peu ses jambes.
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Ingeburge, incarné par Theudbald



Respiration coupée... Donc déglutir, lentement. Puis reprendre son souffle, profondément.

Ça n'allait pas du tout, du tout là. Elle qui croyait qu'elle serait dispensé de l'accolade rituelle après avoir déjà été étreinte par une Sorane visiblement émue, ne voilà-t-il pas qu'une nouvelle fois, elle se retrouvait dans les bras de la nouvelle duchesse. Fort heureusement, c'était de Sorane dont il s'agissait et non pas d'une parfaite inconnue qu'elle ne pouvait souffrir, c'était la gentille et généreuse Sorane, la présente et fidèle Sorane et l'épreuve ne fut donc pas si terrible au final même si du coup, par deux fois elle fut vécue par la si chaleureuse Duchesse d'Auxerre, ce qui n'était donc pas du tout prévu.
Auxerre... C'est à cela qu'elle pensait, à cette terre dont elle pourrait désormais les armes même si la patente avait déjà été publiée. Maintenant, l'Etrangère était — à ses propres yeux certainement — pleinement suzeraine de cette noble terre du nord de la Bourgogne. Et elle pensait surtout aux si touchants compliments de son amie qui avaient accompagné les promesses ducales et qui mettaient du baume sur son cœur endolori.

L'accolade, finalement, fut brisée.

Attendant docilement d'être invitée à se retirer par la Duchesse de Bourgogne, elle eut à nouveau une surprise. Non pas un mais deux cadeaux de la part de l'Autunoise qu'elle recueillit avec précautions. Le premier, une tapisserie... " D'azur, semé de billettes d'argent, au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout ". Ses doigts blancs caressèrent les détails de l'œuvre, religieusement, s'arrêtant sur le fier et superbe lion blanc. Puis, elle sourit franchement au commentaire accompagnant le second présent. Et fort heureusement, personne hormis Sorane et Theudbald ne pouvaient la voir!
Amusée, elle rétorqua :

— Ah mais Votre Grâce, vous voulez donc détruite ma si aimable réputation? Allons donc!
Puis, elle ajouta :
— Merci pour ces cadeaux, ils trouveront bonne place à Auxerre où vous trouverez bien évidemment toujours portes ouvertes. Que le Très-Haut vous garde.

Ingeburge inclina la tête, prenant congé, et se retira ensuite afin de laisser la place au vassal suivant. Avant d'aller rejoindre sa place, elle s'approcha du pertinent Duc de Saint-Fargeau et déclara d'une voix qu'elle ne chercha pas à dissimuler :
— Voyez-vous mon ami, vous ne savez pas tout. Non content de ne point se présenter au Collège de la Noblesse, le sieur Verbam a par contre eu l'audace d'exiger de moi que je lui ouvre les portes du conseil ducal. Cela, je lui ai fait remarquer, lors de mon deuxième mandat et croyez-vous qu'il aurait demandé ses clés à Sa Grâce Béatrice? Que nenni. Cet homme n'a définitivement pas de respect pour son rang, pour ses pairs et pour la Bourgogne.
Regard froid, elle toisa celui avait eu la chance de gouverner un jour le duché et retint un haussement d'épaules.
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Theudbald
Que Ligny le Chastel s'avance et renouvelle son serment ! Maseigneuresse Saxaltesse et Monseigneur Saxotenor de la Clairière-Chantante.
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[Absent jusqu'au 3 mai.]
Saxaltesse
Après avoir entendu l'allégeance de la DUchesse Ingeburge, son visage se crispa en entant la réplique que la Duchesse d'Auxere faisait au sujet de Verbam. Elle se souvenait de l'odieux chantage que celui ci avait fait concernant la remise des fiefs de deux nobles.

Que Ligny le Chastel s'avance et renouvelle son serment ! Maseigneuresse Saxaltesse et Monseigneur Saxotenor de la Clairière-Chantante.

La vicomtesse Saxaltesse mis sa main sur le bras de son époux , et ils s'avancèrent vers Sorane, la nouvelle Duchesse. Elle était heureuse de voir son amie Sorane assise là et prendre la relevé de la Duchesse Ingeburge. La Bourgogne etait toujours entre de bonnes mains et elle savait au fond d'elle-même que ce serait une continuité sans faille.

Elle regarda Sorane dans les yeux afin qu'elle se puisse y voir la joie qu'elle avait a la reconnaitre Duchesse.Elle aurait voulu tutoyer son amie, mais cela aurait fait désordre.


Nous, Vicomtesse du Chatel de Ligny en notre qualité de noble bourguignonne vous vous prêtons hommage et allégeance au duché que vous représentez, la Bourgogne.

Nous vous reconnaissons comme Duchesse de Bourgogne, notre Duchesse Sorane.

Nous vous jurons et promettons par ce serment , soutien, aide, fidélité et conseil.
Puisse le Très-Haut guider vos pas et conserver la Bourgogne maîtresse de son destin et triomphante sur ses ennemis.

Vous pourrez toujours compter sur nous quoi qu'il arrive.

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Saxotenor
Le Vicomte avait galamment laissé sa Dame engager la parole de sa maison de Ligny.
Cependant qu’icelle reprenait son souffle (pas la Maison, la Vicomtesse, suivez un peu) il s’avança d’un pas :

Duchesse Sorane, en vertu de l’autonomie de vassalité à nous conférée, permettez moi de redoubler ici le serment d’allégeance prononcée par la Vicomtesse mon épouse.
Recevez donc de mon âme et mon épée serment obsequium, auxilium id consilium tel qu’il vous est dû. Soyez toujours et en toute assurance en claire certitude de la loyauté de la maison de Ligny envers la couronne de Bourgogne…


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Sorane
Finalement cette cérémonie n'était pour l'instant pas aussi pénible qu'elle l'avait imaginée, surement parce qu'après la magnifique nouvelle Duchesse d'Auxerre, deux nouveaux amis venaient d'être appelés.

Une émotion chaleureuse, amicale et réconfortante s'exprimait donc dans les regards et dans les paroles prononcées, ôtant au rituel protocolaire toute sa froideur et son obséquiosité, invitant au contraire la sincérité à participer.

Sorane accueillit donc avec un plaisir non dissimulé les déclarations de ces deux personnes pour le moins extraordinaires, dont le dévouement était sans limite et admirable depuis... toujours, deux personnalités incontournables et surtout le couple le plus heureux qu'elle ait jamais connu.
Elle put lire dans le regard de Saxaltesse que cette joie était partagée.

Encore peu aguerrie dans l'exercice, elle débuta donc par les formules adéquates et nécessaires :


"Moi, Sorane, 24ème Duchesse de Bourgogne, sous le regard du Très-Haut et de Saint Bynarr, vous accorde en retour, à tout deux, pour la durée de mon mandat, protection, justice et aide."

Mais elle s'empressa d'ajouter :

"Recevoir vos allégeance est un honneur et un privilège, être digne de votre amitié et de votre confiance l'est encore bien plus. Votre dévouement et votre loyauté ont toujours été exemplaires ; je sais pouvoir toujours me reposer sur vous, vous qui êtes des piliers de la Bourgogne, parmi les plus solides. Jamais vous ne faillirez à votre serment qui pour vous n'est assurément pas de vains mots prononcés juste pour satisfaire au protocole. Merci à vous deux."

Elle fit un geste en direction du fidèle Hector, lui désignant ce qu'il devait lui apporter. Il lui ramena alors 3 paquets.

"Et d'ailleurs, daignez recevoir ces quelques cadeaux en gage de ma gratitude.
Pour vous, Vicomtesse de Ligny le Chastel, une pièce de soie dans les tons que vous préférez (et à Saxaltesse d'en décider !), vous lui trouverez surement un bon usage.
Ainsi que cette petite broderie décorative, citant le passage du Livre des Vertus qui définit la tempérance, et reprenant une illustration de l'archange Gabriel."


Évidemment Sorane accompagna son deuxième cadeau d'un grand sourire affectueux. Toujours souriante, elle se tourna alors vers Saxotenor et lui remit son cadeau.

"A votre tour, Vicomte et éminent recteur de Bourgogne. Il n'est pas aisé de dénicher un cadeau qui peut convenir à un tel érudit. J'espère pourtant avoir trouvé de quoi vous occupez pour quelques prochaines soirées. Après avoir déjà exploré tant de domaines de connaissances, il me semble que votre intérêt se porte vers l'astronomie actuellement. Recevez donc cet ouvrage "De concordia astronomice veritatis et narrationis historice" rédigé par le Cardinal Pierre d'Ailly, que des diacres copistes ont pris soin d'enluminer avec talent."
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Saxaltesse
La vicomtesse après que l'echanga des allégeances reçu le coupon de soie et la magnifique broderie.

Merci Duchesse Sorane, cette étoffe est d'un tissu précieux et j'ai ma petite idée sur son devenir. Je crois qu'il y a assez pour faire faire une belle chemise de soie pour mon époux et s'il en reste assez, ce qui me semble fort probable, je crois que vous pourriez recevoir une jolie petite chemise, il devrait rester dans les chutes pour en faire une petite ombrelle pour moi.

Ce cadeau me touche énormément car il fait parti de ces cadeaux que l'on peut ensuite partager avec les gens que l'on estime et porte chèrement dans notre cœur


Puis se reculant un peu

Duchesse Sorane, mon amie, je suis très heureuse de vous voir à la tête de notre Bourgogne adorée et en plus de mon allégeance, je vous promets d'essayer d'être plus diplomate .

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Theudbald
Que Sa Grâce Béatrice de Castelmaure, Duchesse de Nivernais, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et de Laignes, s'avance pour renouveler son serment.
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[Absent jusqu'au 3 mai.]
Beatritz
Et la grâce - et, d'ici quelques ans, grasse - Duchesse de s'avancer, dans sa robe à tassel bleue, rehaussée d'ors et de perles. Ses longs cheveux sont tressés en arrières, en une lourde natte qui tombe au creux de ses jeunes reins.

Bon, et maintenant... Comment tourner la chose ? Bien droite, avec un sourire noble et altier, elle clama - du moins le tenta, car sa voix s'érailla vite, avec son mal de gorge atroce :


-« Nous, Béatrice de Castelmaure, fille de Bourgogne, descendante de deux illustres Pairs du Royaume, Duchesse, Vicomtesse et Baronne en Bourgogne, réengageons ce jour notre allégeance à l'égard de la Bourgogne, et à l'égard de sa digne représentante, Sorane de Voiturienvenir, à laquelle nous devons dès à présent conseil, fidélité, et aide. Ces choses, nous les lui promettons devant le Très Haut et les Hommes, notre chapelet en main, qui nous fut offert par Sa Grâce Ingeburge von Alhefeldt, lors de notre précédente allégeance. Que ce lien entre la précédente et la présente allégeance marque notre profonde et sincère volonté. »

Pour un peu, elle aurait suffoqué à la fin. Sa gorge la faisait souffrir, mais elle serrait ses poings gantés sur le chapelet.
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Asdrubaelvect
Le Duc d'Amboise entra avec ses deux enfants dans la salle du trône de Bourgogne. Cela le lassait de finalement ne sortir presque exclusivement que pour prêter allégeance, non pas qu'il n'appréciait pas la nouvelle Duchesse car son opinion envers elle était bel et bien l'inverse. Mais il avait l'impression que la dernière cérémonie s'était achevée la veille et qu'il devait revenir arpenter les dalles froides de cette salle une fois de plus.

Il demanda discrètement à la nourrice de ses enfants de vérifier leur mise une dernière fois avant d'aller s'asseoir au sein de la noblesse de Bourgogne.

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