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[RP] Cérémonie d'allégeance à la Duchesse (24 janvier 1458)

Esyllt_catarina
Bis repetitae !
C'était la phrase de circonstance en ce jour nouveau, où la noblesse se masserait pour reconnaitre et acclamer, du moins en façade, un nouveau régnant pour la Bourgogne.

La dernière fois, Ellesya et Grimoald était encore là, ce qui enlevait un peu de mordant cette fois. La rouquine ne verrait pas sa soeur perturber la Duchesse par la surprise. Non, mais une surprise extérieure pouvait être envisagée.

Pour l'heure, sourire et faire bonne impression étaient attitudes de rigueur pour Miguael et elle.

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Erikdejosseliniere
Un message bien improbable venant de Corbigny :

Citation:
Ne se rendra aux allegeances qu'en compagnie de son vassal - Stop - Devrait pouvoir le voir prochainement - Stop - Rien contre la Duchesse, au contraire - Stop - Malheureux tout de même pour sa Filleule - Stop - Plus de Couches pour dormir - Stop - N'a pas voulu s'en mêler - Stop - Veux voir comme celle de coeur se débrouille - Stop- Ce message ne s'auto-détruira pas - Stop - Bien ce qu'on risque de lui reprocher - Stop - Mémé est dans son sac - Stop - Je répète : Mémé est dans son sac - Stop - Fallait pas créer de ports - Stop - Les angloys vont bien finir par débarquer - Stop - Corbigny arrive à son rythme - Stop - Salutations à qui de droit -Stop et re-stop -


Un drôle de personnage, une sorte de chapeau avec une anse devant, le présentant à Bourgogne, sur de lui. Une étrange demande suivant :

M'sire... Si vous pouviez signer là

Montre l'endroit de son index.

Ca m'arrangerait... S'vous saviez... La consigne, c'est la consigne...

Le même index soulevant légèrement le chapeau plus qu'inaccoutumé. Une lubie tri-machine sans nul doute. De toute évidence, une sorte de salut... Quelque chose entre habitude et... habitude.
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Duc Consort d'Anjou, s'il y va. Duc de Corbigny, de Chateau-Gonthier,etc. Pair de France, à l'occasion.
Sorane
Sa Grâce Béatrice était conviée. Elle approcha sans montrer son mal mais son teint pale la trahissait. Elle se lança d'un voix claire qui s'érailla assez vite au fil des mots.

Sorane décida d'abréger au maximum l'échange afin que la Duchesse puisse vite aller prendre du repos et soin d'elle.


"Ma chère Duchesse, je vais essayer de faire court afin de ménager vos forces et vous permettre d'aller prendre du repos au plus vite. Un grand merci en tout cas, d'avoir fait le déplacement, j'apprécie votre dévouement.
Moi, Sorane, 24ème Duchesse de Bourgogne, sous le regard du Très-Haut et de Saint Bynarr, vous accorde en retour, pour la durée de mon mandat, protection, justice et aide.
Acceptez également en remerciement ce cadeau."


Hector était déjà là, à ses côté avec le cadeau en question : une cape en hermine blanche, toute simple, assez courte qui recouvrait jusqu'au haut des jambes une fois portée.
Sorane l'attrapa et la tendit à Béatrice avec un sourire franc.


"Elle devrait vous tenir chaud pour le reste de cet hiver."
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Theudbald
Que Virgile d’Herbamtour, Vicomte de Chamilly, s'approche du Trône afin de renouveler son serment !
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[Absent jusqu'au 3 mai.]
Verbam
Le vicomte se leva a l’appel du héraut et s’avança, s’inclina devant la duchesse et renouvela son allégeance.

Nous, Vicomte de Chamilly noble de Bourgogne, viens ce jour renouveler allégeance a la Bourgogne et promet a sa légitime représentante vous Soranne, fidélité, aide et conseils sous le regard du très haut, qu’il me foudroie si je trahis.

Puisse votre règne être béni ma suzeraine.

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Beatritz
La Duchesse malade, reconnaissante, saisit de ses mains gantées le luxueux symbole de ses nombreux fiefs, inclina la tête vers sa suzeraine, et fit quelques pas en arrière.

-« Merci, Votre Grâce. Qu'Aristote et Saint-Bynarr bénissent votre règne. »

Et elle se retira, après avoir salué sa vassale, qui resterait sans doute jusqu'à la fin. C'était bien, en fin de compte : s'il se passait quelque chose d'inhabituellement surprenant, elle le lui raconterait !
La très féminine et très discrète suite de la Duchesse l'accompagna alors vers la sortie, sans détour par le buffet, car la maladie coupait l'appétit d'ordinaire vigoureux de la jeune fille.

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Lorelei.d.ylfan
Elle se fit annoncer puis entra dans la salle, les yeux modestement baissés comme il convenait à une jeune pucelle promise. De temps à autre cependant - bon sang ne saurait mentir - son audace se révoltait sous le carcan de son éducation, et les longs cils se relevaient pour laisser passer un brillant regard de jade. Diantre, Vaxilart était là ! Il serait vraiment très incorrect de le dévisager sous ce nouvel angle que lui confinait la promesse qu'il avait faite à sa mère. Très incorrect. Elle rougit soudain en se rendant compte que c'était très exactement ce qu'elle était en train de faire. Baissant de nouveau les yeux tandis qu'avant de prendre place, elle saluait la duchesse, elle fit ensuite signe à un valet pour lui remettre la vanillée lettre d'allégeances.

Citation:


Par la présente, moi, Armoria de Mortain, pour mes terres de Saulieu, je réitère mes indéfectibles liens avec la Bourgogne, que le temps n'a fait que renforcer, et où tendresse et devoir se mêlent en une parfaite harmonie.

Au Duché de Bourgogne, à ses terres, sa Couronne, à sa Duchesse Sorane, je forme de nouveau voeu lige de fidélité, conseil et soutien. Qu'elle fasse rayonner, comme le fit la majorité de ses prédécesseurs - donc, pas verbam, ni coluche, par exemple - notre belle et chère Bourgogne, et que Dieu la garde.

Armoria de Mortain, signe et scelle le 23 de Janvier 1458



[i]Une fois le courrier remis, elle fit un rapide salut, et se rertira en toute discrétion. Elle sortait si rarement des terres maternelles qu'elle avait l'impression d'être regardée comme une bête curieuse le peu de fois où elle montrait son minois.[]
Theudbald
Bourgogne s'empara de la lettre et remercia la demoiselle d'un sourire et d'une révérence discrète.
La demande d'allégeance de Son Altesse Armoria serait validée dans la soirée, après la cérémonie.

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[Absent jusqu'au 3 mai.]
Sorane
La Duchesse du Nivernais s'en retournait à peine et déjà "Bourgogne", toujours sur le qui-vive, appelait le suivant.
En entendant le nom du vassal appelé, la Duchesse tressaillit de curiosité : Mais qui était donc Virgile d'Herbamtour dont elle n'avait jamais entendu parlé jusqu'à ce jour. Ses yeux emplis de curiosité guettait la salle de réception.

La déception s'afficha sur le visage de la Duchesse, quand elle vit Verbam se lever et approcher... De dépit, les épaules ducales s'abaissèrent. La cérémonie devint subitement bien moins plaisante et se transforma en corvée... La fatigue lui tomba dessus comme si on venait de lui passer autour du cou une écharpe de plomb et ses jambes lui rappelèrent combien un long stationnement debout lui était pénible.

Elle fit signe à Hector, sans sourire cette fois, en lui désignant un objet.

Stoïque, réussissant finalement à dissimuler sa souffrance tant physique que morale pour le coup, elle écouta Virgile d'Herbamtour faire son discours.


"Vicomte, il faut que je sois Duchesse pour apprendre votre prénom et votre nom, tant vous vous faites rare. Notez que votre absence ne me déplait pas tant que cela, je garde de mauvais souvenir de certains de vos chantages."

Elle marque un léger silence.

"Bien, puisque mon devoir de suzeraine l'exige, nous, Sorane, 24ème Duchesse de Bourgogne, sous le regard du Très-Haut et de Saint Bynarr, vous accorde en retour, pour la durée de notre mandat, protection, justice et aide."

Nouveau silence, pour une légère hésitation, juste le temps de vaincre une répulsion spontanée... Et elle s'avance et l'enlace brièvement, effleure à peine le Vicomte malgré son ventre bien rebondi, pointé du coté exprès, pour reculer aussitôt à sa place, à bonne distance.

Puis elle fait signe à Hector de tendre au Vicomte un objet assez long et à priori pesant, emballé dans une étoffe.


"Nous avons un présent à votre intention. Acceptez donc ce fléau de belle facture, serti au manche de trois rubis."

Et à peine les paroles prononcées, elle se détourne pour rejoindre le trône et y prend place, afin de ménager ses jambes et de se reposer un peu. Elle appelle d'ailleurs un valet et lui demande de lui apporter au plus vite une coupelle de fruits rouges.
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Theudbald
Que le Duc de Saint Fargeau et Baron d'Auxonne s'avance. Votre Grâce Vaxilart de la Mirandole, venez, je vous prie, renouveler votre serment.
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[Absent jusqu'au 3 mai.]
Vaxilart
Ah! On m’appelle!

Le Duc qui en était à son premier verre s’empressa de l’engouffrer avant de s’avancer sur le tapis rouge menant au trône de la Grande Duchesse d’Occident.

-Duchesse! Vous êtes de nature bonne et trop généreuse. Une motte de purin aurait déjà été généreux de votre part, mais ciel, un fléau orné de rubis... C’est tendre le bâton pour se faire battre…

M’enfin, m’enfin, passons les reproches! Vous êtes superbe, franchement. Et c’est pour moi un honneur de voir l’une de mes vassales accéder au plus beau trône de France et par ce fait, devenir à son tour ma juste suzeraine en l’état. Je ne saurais mieux servir autre que vous!

En un mot : félicitation votre Grasce.

Vous êtes aujourd’hui, à votre tour, confronté aux plaines de batailles de la politique extérieur et vous constatez également les enjeux qui trament notre existence. Il faut être grand et fort pour regarder ce monde sans revenir se morfonde sur quelques décrets de politique interne… En cela, sachez que je suis fier d’avoir, encore une fois suivant Ingeburge, une Duchesse digne de ses hautes responsabilités et du poids lui incombant les épaules.

Rien n’est facile dans votre tâche, mais sachez que vous pourrez compter sur moi. Puissiez-vous réclamer mes conseils ou mon aide. Sachez également que mon éternelle fidélité vous est acquise.

C’est en ces termes que je vous prête serment, que le rat m’enfonce bien profond si jamais à ce serment je faillis.

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Sorane
L'appel suivant résonna comme une douce musique aux oreilles de la Duchesse, et cette cérémonie redevint moins ennuyeuse.
D'autant plus que le valet venait de revenir avec une coupelle de fraises et de framboises et une autre de crème fouettée. Attrapant de ses doigts une fraise, elle la fit glisser dans le pot de crème avant de la porter à ses lèvres.

Elle se releva du mieux possible, son ventre semblait peser de plus en plus lourd et ne lui rendait pas la tâche aisée.
Une fois sur ses jambes, elle s'avança alors que le Duc venait à sa rencontre.
Elle sourit, un petit sourire énigmatique... Son regard se porta sur le Duc, dont la prestance était indéniable et au-delà du Duc vers un souvenir agréable qui à chaque fois réussissait à lui faire monter le rose aux joues. Que de souvenirs, il lui avait laissé en si peu de temps, l'un qui habitait ses rêves éveillés ou non, et l'autre un peu plus tangible, qui résidait non loin de son nombril. Le désir la tenaillait de raviver pour un fugace instant ce souvenir en profitant de l'occasion offerte...

C'est donc une Duchesse, aux joues roses et aux lèvres rendues encore plus pourpres par un reste de suc de fraise, qui écouta son habituel suzerain lui faire allégeance.
Comme à son habitude, le style lui plut, même si elle ne put réprimer un froncement de sourcils en entendant la conclusion portant sur un certain rat. Décidément les hommes, leur amour-propre et leurs rivalités incessantes... oublient trop souvent de faire appel à la raison.

Néanmoins, elle répondit d'un ton léger :


"Cher ami, nos rôles sont quelque peu inversés, cette fois-ci, et recevoir votre allégeance me semble presque incongru.
Rassurez-vous, je ne tends aucun bâton pour me faire battre et comme je vous l'ai promis, désormais, je ne reçois plus de coups sans le rendre.
Tout est affaire de symbolique, il ne faut jamais se fier aux apparences, tout ce qui brille n'est pas or !

Je sais bien que vous ne faillirez pas et que je pourrai toujours vous trouver prêt à répondre à toute demande. Jamais je n'aurai le moindre doute sur votre loyauté ou fidélité envers votre patrie, la Bourgogne, ni sur l'amitié et la confiance dont vous m'honorez depuis si longtemps."


Elle ajouta d'une voix encore plus émue :


"Vos compliments me vont droit au coeur et j'espère toujours les mériter."

Un court silence et :


"Duc de Saint Fargeau et Baron d'Auxonne, mon ami, moi, Sorane, 24ème Duchesse de Bourgogne, sous le regard du Très-Haut et de Saint Bynarr, vous accorde, avec une grande joie, en retour de votre loyauté et fidélité indéfectibles, pour la durée de mon mandat, protection, justice et aide."

Et cette fois-ci, la Duchesse se plia de très bonne grâce au rituel, réduisant l'espace qui la séparait de son vassal et avec un sourire amusé, elle déposa un léger baiser et un reste de fraise sur les lèvres du Duc... Juste un effleurement, une caresse à peine déposée et déjà passée.

Elle reprit sa place avec calme, l'air de rien, invitant Hector à s'approcher avec un présent, soigneusement empaqueté. Elle attrapa le paquet et reprit la parole :


"Je connais votre attrait pour le vaste monde, sur le plan diplomatique, mais pas seulement. Voici donc un cadeau qui, je l'espère, saura vous prouver la valeur de votre amitié à mes yeux. Il s'agit d'une copie, soigneusement réalisée et fidèle, d'une partie de l'ouvrage "l'Imago Mundi" du cardinal Pierre d'Ailly, son traité de cosmographie accompagnée d'une carte du monde."


Elle remit l'ouvrage toujours emballé puis recula pour prendre place et un peu de repos avant la poursuite de la cérémonie. Une nouvelle fraise suivit le même chemin que la précédente.

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Theudbald
Je prie Sa Grâce Asdrubaelvect de la Louveterie, Duc d'Amboise et de Luynes, Vicomte de Sombernon, d'Avallon et de Montbazon, Baron de Vouvray, de s'avancer et de renouveler serment.
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[Absent jusqu'au 3 mai.]
Breiz24
Diable, elle avait connu des cérémonies longues, mais celle ci battait tous les records!
Encore que, vu le peu de présent, elle risquait de s'achever plus vite que prévu. L'immonde traitre avait déjà allégé - très allégé d'ailleurs le serment, des deux cotés, amusant de voir cet homme haï jurer fidélité à des gens qu'il haïssait aussi. Quelques autres et... Ah! C'était à Vaxou multi-tâches de prêter serment. Elle se concentra bien sur son texte, croisant les doigts pour avoir quelque remarque amusée à lui faire lorsqu'elle irait rendre son prochain devoir au séminaire, qui prenait du retard d'aill...

Un rat? qu'il fasse quoi le rat?! Ah, ça, elle l'avait sa remarque truculente à ressortir.
Elle observa la duduche, voir si l'histoire de rat la faisait sourire. Elle souriait, certes. Pis elle avait un drôle de regard aussi. Et bah, elle l'aimais bien, son Seigneur-vassalisé!

La rouquine se tortilla sur sa chaise, à la recherche d'une position plus confortable. Marre, de cette jambe, mais alors, marre de chez marre!
Un léger soupir, et elle reporta son attention sur la duduche et la cérémonie, réprimant un baillement.

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Vaxilart
Il n'aurait su dire où, ni pourquoi, mais ce baiser ne lui était pas inconnu...

M'enfin, le héraut appelait déjà le suivant - le temps pressait. Le Duc fit un pas en arrière, cadeau en main (il se demandait bien où il allait mettre toutes ces cartes si on lui en offrait à chaque allégeance!), avant de faire digne révérence à sa suzeraine vice-versa. Ce faisant, il se trouva pour la première fois face à ce ventre arrondi. Il ne s'en était jamais formalisé par avant... Mais au fond il se demandait bien qui était le père... Là encore, il eut une drôle d'impression... Il y avait définitivement quelque chose qui clochait dans cette histoire.

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