[RP] Chasse du groupe 4: ichi on chache le changlier

Aldec

Citation:

Ahem.... et bien tu lui sauteras dessus et tu lui mordras le groin. Gnap. D'un coup sec.

Aldec se tourne vers sa comtesse au coeur de miel propriétaire de canard et la regarde

Pas de contestation de l'ordre alors ... Il faut y aller

ALLEZ CHUCHE AU CHANGLIER

CHOPPE LES CHIENS CHOPPE !!!

Pas de mouvemnt des canins non plus, qui restent bien sagement en dehors de la mare de boue à aboyer ...

Pff il ne savent que gueuler ceux là et quand il faut y aller pas un pour rattrapper l'autre

Soudain, le canard est déséquilibré et tombe le premier dans la mare de boue ...

QUE ... QUE ... QUI ... QUI M'A POUSSE ???

Aldec se retourne et sens soudain l'haleine de cochon des bois dans son cou

AHHHH !!! AU CHECOURS !!!

A peine le temps de se retourner qu'il voit en face de lui deux petits yeux jaunatres le fixer méchament. Comme s'il avait osé entrer avec lui dans la boue ...

GNAACCCCCC !!!!

Pas le temps de dire ouf et Aldec mord le sanglier au museau.

GRUIIIKKKKKKKKKK !!!!!!

La bestiole rugit et se débat mais le bec tiend bon !!!

PFOUUUU !!! Aldec ouvre la bouche et recrache les poils qu'il a tiré du groin

ALLEZ Y ACHEVEZ LE CHE LE TIENS !!!!

GNACCCC le bec se referme sur le museau du pourceau ...
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Aymeric_de_saunhac

- (Russo) : A l'eau !!! A l'eau !!! Sus au Changlier !!!

Si Aymeric avait su qu’il risquait de prendre un bain en pleine nature, il n’est pas sûr qu’il ait accepté de prendre part à cette chasse. Observant Russo, puis les chiens et Aldec faire mine de traverser, il resta interdit incapable de faire avancer son poney. Un bain, c’est ennuyant mais un bain froid mieux vaut ne pas y penser, puis un ourson n'a rien à faire avec les poissons. D’ailleurs, comme pour lui donner raison, le sanglier s’arrêta probablement découragé par ce bain inutile.

Une cible immobile, un arc dans le dos prêt à faire usage, Aymeric avait bien appris ses leçons. D’ailleurs, la recommandation de Russo il n’en avait guère besoin. Rien au monde ou presque ne l’aurait forcé à mettre pied à terre et s’approcher de l’animal en risquant de se mouiller. Non, ça les bains il connaissait trop bien, à coup sûr, on le forcera en plus à en prendre un lorsque la chasse prendra fin. Ajustant sa flèche, tendant au mieux son arc, il prit le temps de viser. Celle-ci, il ne fallait pas la rater.

Pendant ce temps, Aldec avait décidé de se battre au corps à corps. Un combat entre un canard et un sanglier ce peut être très dangereux. Mordant le groin de sa proie, il lui fit échapper un gémissement strident qui surprit Aymeric. Déjà mal assuré de peur de louper sa flèche devant tant de témoin, le cri du sanglier le fit tirer plus vite que prévu et surtout… au mauvaise endroit. La flèche traça droit sur le canard qui dans l’action s’était heureusement décalé (ouf).

Ne restait plus qu'à adresser un petit sourire d'excuse à qui le regardait les sourcils froncés... En plus du bain, il n'échappera pas à un sermon de ses maistres et très certainement à quelques entrainements supplémentaires.
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Russocarine

Face à face entre les chasseurs et l'animal. Tension. Attente. Chacun affermit ses positions. Les chiens tiennent le sanglier au ferme. Grondant, n'approchant pas tant qu'ils n'en ont pas l'ordre.
Et puis d'un coup les choses se précipitent. Aldec est poussé en avant, le sanglier charge, Aldec le mord violemment au groin. 1 point pour les chasseurs.
Aymeric poursuit les hostilités, mais la flèche ... la flèche, elle, se montre assez peu coopérative et impliquée, et se plante dans le sol. Un coup pour rien ? Que nenni. Le sanglier n'apprécie visiblement pas la situation, et encore moins de se faire flécher. L'animal se ramasse, et du Grouikkkk féroce, encombré par le canard (ou l'homme-buisson, c'est selon) qui ne le lache pas, il se jette sur les chiens.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaawwwww !!! Kaï Kaï Kaï !!! Un chien se trouve jeté en l'air au dessus de la masse grouillante, et atterrit en faisant un splotch un peu sanguinolent. Rouge de fureur, Russo voit que son chien Gribouille, le moins malin de la meute, git avec une énorme plaie sur la pate arrière gauche. 1 point pour le sanglier.

AAAAAAAAAAaaaaaaaaaargggggg !!! Mon chien !!!!!! Sus au Sanglier !!! Aux épieux !! Aux épées !!!
Et de dégainer son épée, de sauter à terre, espérant que son cheval bien dressé attendra sagement la fin de la chasse sans s'enfuir, et de s'approcher du groupe sanglier-chiens-canard. Il faut maintenant occire le repas du soir sans blesser plus de personnes ni de chiens que nécessaires, même si, sans tourner la tête, Russo sait que les médicastres qui les ont suivis se frottent les mains. Ce qui leur arrive là est bien mieux qu'une banal morsure de castor, fut il garou jusqu'aux yeux.
Un regard derrière son épaule, histoire de vérifier qu'Aymeric a rechargé son arc et couvre maintenant son avancée, et que la crevette vient elle aussi prêter main-forte.
Et hop, en quelques coups bien ajustés, un peu du plat de l'épée pour assommer le sanglier, et un peu de la pointe pour toucher la veine de l'épaule, le sanglier est au sol.
Pfiou... quelle bête imposante... Et d'essuyer d'un revers de la manche les gouttes de sueur qui ont apparu sur son front. Léger mouvement du pied vers les babines de la bête, histoire de lui relever les lèvres et de bien voir ses énormes canines.
Puis de faire un grand signe de la main aux médicastres
Hola, venez donc, le chien Gribouille est blessé et requiert assistance.
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Aymeric_de_saunhac

En couverture, il était toujours en couverture de toute façon. Russo et Vanyel avaient refusé catégoriquement qu’il saute sur le dos du sanglier pour faire un peu de voltige. Enfin, au moins resterait-il propre et échapperait peut être au bain… De son point de vu de spectateur au moins pouvait-il observer avec attention l’attaque conjointe de Russo, Vanyel et Aldec. Deux trois coups d’épée par si pas là, un chien volant blessé avant même d’avoir eu le temps de refermer sa mâchoire sur sa proie puis un sanglier à terre.

L’arc toujours bandé quelque fois que le castor s’aventurerait par là, Aymeric décida qu’il était temps d’apporter sa touche personnelle. Une flèche plantée dans le trophée, même mort était sans doute une bonne idée. Au moins notera t-on qu’il était également présent. Puis… Sait-on jamais si le sanglier faisait semblant d’être mort, on le remercierait même. Le temps que le beau monde s’éloigne un peu pour ne blesser personne puis laisser la flèche filée et se planter bien en vue.

- (Russo) : Aymeric tu peux récupérer les oreilles maintenant.
- (Aymeric) : Je crois qu’il est préférable de le laisser en entier. Ça fera meilleur impression lorsqu’on le rapportera au camp, je les couperai ensuite.

Inutile de se salir maintenant alors que la chasse était terminée. Maintenant, restait à trouver le castor et donc le chien qui le suivait ou l’inverse, le chien et le castor qu’il suivait. Trompeter un grand coup et attendre la réponse lointaine d’un toutou encore bien occupé.

- (Aymeric) : TUTUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU TUTUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU!!!!!!

Un silence puis enfin, un wafwaf lointain. S’orienter puis partir en galopant dans la direction. Laisser les autres se charger du sanglier. De toute façon, il serait trop lourd pour lui (…)
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--Casse_tord

KASTOR s'est réfugié sous une souche mais la bête qui ouaf le cherche

et puis il y a le GGGP qui est sur le caribou sans cornes qui le cherche aussi ... lui il a l'air dangereux, un peu comme le

CANARD

féroce qui mange les changliers ...

KASTOR regarde autour de lui car il n'a pas trop d'issue mais sait qu'il a une arme secrète redoutable si on vient l'attaquer ...

Alors pas la peine de se faire remarquer pour le moment

Aymeric_de_saunhac

- (Aymeric) : Où es-tu petit castor ? Viens ici, viens ici… Je ne te ferai pas de mal promis ! J’ai juste besoin de tes oreilles. Allez viens ici petit castor !

Le chien était là à aboyer contre des arbres morts, le castor ne devait pas se cacher bien loin. Trouver un castor parmi tout ce bois n’était pas une mince affaire, presque autant que trouver une crevette dans le sable. Aymeric n’avait pas encore appris à chasser le castor. Il lui fallait alors improviser une astuce pour faire sortir l’animal de sa cachette. Tout autour de grosses branches et troncs castorisés juchaient le sol. Seul un petit tas de bois visiblement fraichement amassé restait intact.

Pour chasser l’ours, il avait fallu tartiner Lakhdar d’une mixture sucrée à base de myrtille et de miel. Pour les flamands roses, on avait éparpillé de fausses crevettes sur le sol. À priori, s’attaquer à ce qu’aime l’animal chassé est le meilleur moyen pour le faire sortir de sa cachette. Aymeric regarda un instant le tas de bois, soupira puis s’installa par terre. Prenant la branche la plus propre, il commença à grignoter le bois en arrachant les écorces. Déjà que la chose laissait un goût étranger dans la bouche en même temps que de râper la langue, mieux valait ne pas avaler de morceaux…

- (Aymeric entre deux croquages de bois) : Petit castor si tu veux récupérer ton bois il faudra que tu sortes…
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Nennya

La Duchesse suivait les événements bien malgré elle, embarquée dans une chasse, où ses bottes étaient définitivement couvertes de boue, et de l'eau allait bientôt s'en échapper. La dame au pouet pouet lui expliqua sa vision du garou, elle avait été appelé pour un cas de blessure et non un cas de folie. Bien qu'elle s'y connaisse en matière de fous furieux, elle se demandait comment elle allait soigner celle-ci, sacrément atteinte se dit-elle. Apparemment, la dame se jeta à l'eau...Alors là, elle avait décidé d'exciter ses nerfs, avec une blessure à la main, sanguinolente, elle allait se mouiller...dans cette eau si impure. Nennya était à pied, devait-elle aussi traverser l'eau qui semblait glacée?La rectrice resta sur ses positions, spectatrice attentive de cette chasse sur la pauvre bête susdit:sanglier.

La Duchesse riait en voyant cela, décidément ce groupe avait été contaminé à l'unanimité, faudrait plus qu'un médecin pour tous les soigner. Finalement, elle ne sait trop ni comment ni même par quel miracle, la bestiole fut à terre, la pouet pouet girl appelant la duchesse pour soigner son chien. Depuis quand Nennya était devenue soigneuse de bestiole, la plupart du temps c'était mort qu'elle les voyait pour faire des dissections à ses élèves. Sans détours, la Blackney dit avec une pointe d'ironie:

-Il n'y a pas que Gribouille qui a besoin de soins à mon sens

Dans sa grande bonté, Nennya se dirigea donc vers Gribouille, l'autre malade, le pied à terre, tant mieux, elle allait bientôt l'assommer pour la soigner. Analyse rapide de la situation:Nennya était en train de siroter un vin de canelle lorsqu'elle fut appelée à la rescousse, la dîtes pouet pouet, ne voulut pas se faire soigner, lui disant que c'était le garou qui prenait le contrôle de son esprit, dans l'histoire, il y avait aussi un canard, et à présent, la rectrice de l'Ostel Dieu, l'une des meilleures des médecins de ce Royaume était face à une grosse bestiole poilue qui avait une pate qui saignait.

Nennya avait vécu des aventures plutôt drôle notamment son accouchement sur les flots de la baie du Mont Saint Michel, mais celle là, assurément, qu'elle la compterait à ses deux fils comme histoire du soir, intitulée:Nennya à la chasse au malade. Avec douceur, elle caressa le chien, la peur de se faire mordre lui était égal, elle l'avait déjà été mordu par son feu Vulcain, paix à son âme...Elle fouilla dans sa sacoche, elle disposait de bandages et du baume du chevalier Saint Victor, mais c'était un animal qui était en face d'elle, pas un être humain...Elle caressait la tête de l'animal, s'adressant à Dame Russo, elle dit:

-Voilà ce que je vous propose, si je soigne votre Gribouille, vous vous laissez soigner également?

La Duchesse de Mortain était très sérieuse dans ses propos, elle laissa décider Russo de son sort.
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Russocarine

(Russo, invitant généreusement les médicastres à montrer leurs talents) Hola, venez donc, le chien Gribouille est blessé et requiert assistance.
(Nennya, dicte "L'hotel Dieu pour vous estourbir") -Il n'y a pas que Gribouille qui a besoin de soins à mon sens

Et Russo de regarder la rectrice,puis son assistante, puis son chien, puis le sanglier, visiblement mort, et de lui soulever les paupières. Oeil vitreux, langue pendante, assommé et transpercé.
Malgré l'étendue de vos talents médicaux, je crains qu'il ne soit trop tard pour sauver le sanglier. Il est selon toutes les apparences, en train de gambader dans les prairies d'Aristote.

N'écoutant que son courage, la rectrice traversa le ruisseau, puis commença à examiner le chien Gribouille. Russo, quand à elle, fit ce qu'elle avait à faire. Elle prit du pain, et le rompit (et le premier qui demande à quoi ressemble le rompi finira en castor-garou), sortit son couteau, ouvrit le ventre du sanglier de sa main droite, en sortit la tripaille encore fumante de sa main gauche, tout en empêchant les chiens valides d'approcher. Puis elle ajouta le pain sec, et laissa les chiens festoyer. De toute façon, elle n'aimait pas particulièrement le tripou, et il fallait récompenser les chiens de leur travail pendant la chasse... Et puis le sanglier serait moins lourd à porter.
Attrapant entre deux doigts un bout d'intestin, elle le lança au pauvre Gribouille, futur convalescent, qui le happa d'un coup sec. Toute occupée à ses sanguinolentes affaires, elle ne vit pas Aymeric s'éloigner.

La Duchesse de Mortain (on apprend des choses quand même pendant la chasse) avait terminé son examen préliminaire
(Nennya)-Voilà ce que je vous propose, si je soigne votre Gribouille, vous vous laissez soigner également?

Foutu chien. Si elle avait su, elle ne lui aurait pas jeté de morceau d'intestin de sanglier. Et de froncer le sourcil, et d'examiner l'objet du chantage en lui lançant un regard noir. Le chien Gribouille venait de passer du rôle de chien de meute à celui de porte-pantoufle pour les 3 mois à venir. De toute façon, c'était ça, où la soupe de bulot d'Aldec. Aldec, résident à Foix, Pyrénnées, donc loin de tout bulot frais. Et puis, avec son accent, difficile de savoir si la soupe était au "bulot" ou au "mulot", l'odeur en faisait une arme de guerre, bref... entre une mort certaine et un risque tout autant certain, Russo se résigna et ronchonna.

Grmbllll.... bon, vraiment, puisque vous insistez, mais je ne voudrai pas abuser de votre temps. Non, vraiment, vous aviez surement prévu autre chose pour la journée, et puis hoooo... vous n'avez rien entendu ? J'ai cru entendre un cor sonner. Ou le vent.

Comprenant qu'elle ne s'en sortirait pas comme ça, Russo s'approcha de Vanyel, et lui chuchota: si tu vois que les médicastres tentent de m'estourbir, de me percer le crâne ou de me couper le bras, sauve moi.
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Nennya

Elle consentit, et puis toute façon, si elle ne le faisait pas Nennya avait bien des tours dans son sac. La ruse semblait marcher, elle feignait d'entendre quelques bruits par ci par là, alors que son toutou était à boiteux à côté d'elle. La Duchesse se demandait quand quel guêpier elle s'était fourrée. La rectrice dit avec le sourire:

-Mais je suis exclusivement là pour vous, Naluria l'a demandé, bien le pacte passé, je vais soigner vostre bestiole, et dès que j'aurais fini, se sera à vostre tour!

Le médecin mettait un petit peu la pression à la pouet pouet girl mais bon, elle allait vite rentrer dans le rang, la Duchesse n'était pas femme à se laisser entourlouper. Son caractère de casse pied l'a précédé. Elle regardait la bestiole susdite Gribouille, et avec délicatesse, sans gestes brusques, elle sortit de sa sacoche des bandages de lin, et son baume, avec un linge elle appuya sur la plaie, la bête grogna Grrrrrrrrrrrrrrr, Nennya savait également grogner...Elle aurait aimé avoir un baquet d'eau chaude et du savon pour nettoyer le tout, mais elle n'avait rien de cela, elle appuya, examina la plaie au plus près, et vit qu'il y avait une petite écharde de bois coincée.

Aïe aïe, pour lui enlever ça au chien, Nennya allait en baver. Elle sortit de sa fameuse trousse verte, une pince pour la retirer, la bestiole était épuisée, pas besoin de le maintenir, elle retira rapidement l'écharde, du sang s'en échappant. Le médecin essuya, compressa, appliqua le baume et banda la plaie avec soins. Elle se tourna alors vers Russo et dit:

-Vostre Gribouille aura besoin qu'on lui change ses bandages régulièrement, soignez le bien, je ne suis pas spécialiste des soins de chien

Elle se frotta les mains, accroupit, elle se releva doucement, et s'adressant à la récalcitrante:

-Gribouille ne peut pas poser la patte à mon avis, est-ce possible de le ramener?
De même, je ne peux soigner correctement vostre plaie à la main sur place, alors vous devez m'accompagner jusqu'à nostre tente. Montez moi vostre plaie je vous prie, dit-elle en approchant sa main vers Russo.
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Vanyel

pffff il allait falloir nettoyer Salamandra, mais bon après tout ce n'était pas si pire, étant donné que la chasse se soldait par un KO mortel pour le sanglier. L'eau de la rivière n'était pas vraiment propice à l'opération, pis l'eau ca fait rouiller les épées en plus mais n'ayant rien d'autre sous le main... trempage express et en retournant au camp, il faudrait qu'elle prenne le temps de chouchouter sa lame comme il se doit.

Occupée à ses pensées, elle faillit sursauter à l'approche furtive de Russo. Léger hochement de tête à ses paroles

(Russo): si tu vois que les médicastres tentent de m'estourbir, de me percer le crâne ou de me couper le bras, sauve moi.

M'enfin suffisait de coller une bière dans la main valide de Russo et de lui parler de la prochaine chasse prévue, savoir si c'était le lynx dans les Pyrénées ou l'ours, ou l'olifant était secondaire, ce qui comptait c'était de parler de la future bestiole qui viendrait compléter la collection de manteau de la gardienne de tonneaux. Faudra peut-être qu'elle le dise à la dame médecin, peut-être qu'elle pourra s'occuper de la diversion et comme ça Russo ne remarquera même pas qu'on la soigne.

Enfin pour l'instant les chiens étaient tout pas propre de leur festin, maintenant fallait attacher le sanglier pour le ramener. Après avoir fait un bisou sur le front de Canard pour saluer son courage, voire sa témérité au combat, elle partit en quête d'une branche suffisamment épaisse mais pas trop pour éviter au maximum l'encombrement. Elle était là, parfaite, n'attendant que de leur servir de support pour ramener leur trophée, comme la hampe de la lance qui avait servi jadis dans les égouts de Nîmes pour remonter le croco.
Le seul hic c'est qu'elle était toujours attachée à son arbre, ce qui était quand même plutôt fâcheux. Elle voulut se saisir de sa hache.. sauf que.

Russoooooooooo, tu peux me prêter Délicatesse ? j'ai laissé Douceur au camp je crois...
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Russocarine

Alea jacta est. Le sort en était jeté. Russo observa d'un oeil inquiet l'examen du chien blessé. Puis elle vit la rectrice de l'Hotel-Dieu fouiller dans la trousse verte qui devait contenir ses instruments, et en sortir une tenaille. Oui. Au moins. Quoi qu'en y regardant de plus près, c'était peut être une simple pince, mais comme Russo ne regardait pas de près les expériences vétérinaires, elle imaginait le pire. En plus à quoi pouvait bien servir une tenaille, sinon à arracher les dents du pauvre Gribouille, malheureux déjà blessé à la patte.
L'intervention fut rapide, le chien enrubanné de blanc.

(Nennya) -Gribouille ne peut pas poser la patte à mon avis, est-ce possible de le ramener?

Froncement de sourcils....
Le ramener sur un brancard ? Il faut aussi qu'on ramène le sanglier. Evitons de mettre le chien sur le sanglier, sinon nous n'aurons rien pour festoyer ce soir et serons grosjean comme devant. (et pas grosjean comme la vache, merci.)

(Vanyel) Russoooooooooo, tu peux me prêter Délicatesse ? j'ai laissé Douceur au camp je crois...
Mais, mais, tu ne vas pas couper un arbre toute seule ....
Puis se rappelant qu'avant d'être une crevette, Vanyel avait été une bucheronne mendoise et chaurienne, et qu'elle se servait des haches, elle, pour autre chose que casser les portes des mairies, Russo s'approcha de son cheval, et tira la hache qui pendait à la selle.
Tiens, Délicatesse.
Et oui, la hache avait un nom... comment ouvrir une porte "avec Délicatesse"...

La diversion, une de plus, avait été de courte durée.
Russo attrapa le chien Gribouille, fit signe à Zak de s'approcher, et le chien fut hissé derrière la selle du Vicomte.
Le moment fatidique approchait.
(Nennya)De même, je ne peux soigner correctement vostre plaie à la main sur place, alors vous devez m'accompagner jusqu'à nostre tente. Montez moi vostre plaie je vous prie...

Grand regard suppliant vers toute l'assistance, les prenant tous à témoin. Puis de tendre sa main gauche ensanglantée, entre autre parce qu'elle avait fouillé les entrailles de la grillade du soir, donc de tendre la main dans un geste lent, récalcitrant et plein d'appréhension vers la Duchesse.

Aieuhhhh !!!! N'appuyez donc pas si fort !!! Comment ça vous ne m'avez pas encore touchée ? Mais j'ai senti, je vous l'assure.
Et si je fais une donation aux pauvres de l'Hotel-Dieu, vous dispenserez vous de me couper le bras ?
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Vanyel

(Russo): Mais, mais, tu ne vas pas couper un arbre toute seule ....

Petite moue de Vanyel.

M'enfin je veux pas couper l'arbre, je veux cette branche-là et de montrer du doigt la dite branche. Pis d'abord c'est pas dur de couper un arbre, faut juste commencer par lui tourner autour, et chercher les points faibles et en quelques coups de haches il est à tes pieds.

(Russo)Tiens, Délicatesse.

M'ci!

Et d'observer un instant la jointure de la branche à son arbre, qui devrait s'en passer parce qu'une noble mission l'attendait, soutenir le butin de leur chasse n'était pas donné à n'importe quelle brindille non plus.
Elle s'attaqua à la branche avec un minimum d'effort, le tout c'était d'être efficace, comme ça en plus on se fatiguait moins à la tache.

Chtonk Chtonk

Delicatesse qui mort en douceur le bois

Chtonk Chtonk... cracccccccc

Et voilà, branche coupée. Pendant que Russo jouait à la malade martyre, elle enrôla leurs hommes avec une tête d'ange au moins digne d'une auréole portable.

Vous vous rappelez le croco... vous le porterez pareil le sanglier hein... siouplééééé... on est des faibles femmes et en plus on a une blessée.
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Felian

Et Fel, de loin en loin, suivait comme il pouvait la troupe qui s'éloignait de plus en plus. Après une pause, cependant, Felian avait réussi à les rejoindre. À peine était-il à quelques pieds du groupe que ce dernier se remit en branle direction ... la forêt impénétrable ! Et Felian de tenter de suivre tant bien que mal, à travers les ronces, les fossés, les bourbiers, le groupe de chasseurs criant Tayaut à tue tête. Et cela dura bien ... cinq minutes. Peu après, essoufflé à en recracher ses trippes, le regard hagard, les jambes courrant n'importe comment, son pied entra dans un trou et se tordit. Dans un magnifique plongeon, Felian alla frapper, tête la première, un chêne centenaire qui ne frémit même pas. Un instant après, il était étallé par terre, inanimé, les cheveux commençant à rougeoyer là où sa tête s'était écrasée contre l'arbre.
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Nennya

Fallait être sacrément timbré pour nommer ses haches, se dit la collectionneuse de haches elle même, réputée pour son lancé puissant et son surnom "La Duchesse à la hache". Le dict Gribouille fut hissé sur le destrier, pas très en forme à vrai dire, et la dit rectrice, fit les gros yeux à sa patiente récalcitrante. A peine avait-elle posé sa griffe de chat sur le bandage que la pouet pouet se mis à hurler comme une vierge effarouchée.

Et si elle l'assommait justement avec le revers de la hache pour qu'elle ne gémisse pas?Idée à creuser se dit la Blackney. Elle respira lentement pour ne point lui arracher la main justement.

-Dame je suis médecin pas vendeuse de tapis, mais toutefois, un don à l'Ostel Dieu serait bénéfique pour vostre âme dans l'au delà

Que diable, que fallait il faire pour qu'elle arrête de hurler à la mort alors que la Duchesse n'avait pas retiré son bandage, utiliser une ruse, d'un air tout à fait innocent, la main bien tenue dans la sienne, Nennya s'exclama:

-Ohhhhhhhhhhh une Buteo albicaudatus!C'est magniiiiiiiiiiiifique!

Pendant que la Duchesse s'époumonait de rien du tout, elle retira le bandage de la main de Russo, qui était sanguinolent, vilaine plaie, peut être fallait-il recoudre au final, mais Nennya devait avant tout respecter certains principes édictés par les plus grands médecins du Royaume.

La Duchesse replaça le bandage en faisant un nœud solide mais pas trop serré comme le disait Henri de Mondeville.

-Bien, rentrons au campement, que je soigne cela, et non, je ne vais pas vous amputer du bras, allons vite, hâtons nous avant que la garou prenne le dessus sur vous!dit-elle avec le sourire.

La rectrice se demandait si ses apprentis avaient eu des cas, peut être même une amputation, elle était excitée d'avoir des nouvelles d'eux. Elle surveillait la patiente pouet pouet d'un oeil au cas où elle s'échappe furtivement.
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--Cracotte

Grrrrrr Baouh Baouh

Grouiiiiiiiiiiiik

Aaaaaaaaaaaaaaaaaawwwww !!! Kaï Kaï Kaï !!!

Grrrr Grrrrr
Gnaacccc!!!!!!!!!!

Grouiiiiiiiiiiikkkkkkkkkkk

Tsaaaaaac. Chtomp.

Chomp chhomp chomp. Sllluuuurp. Chomp chomp chomp

Chtonk Chtonk Chtonk Chtonk... cracccccccc

Floc floc floc

Grrrr..... Ouah ouah ouah !!!!

Il convient maintenant, chers lecteurs, d'obtenir preste et habile traduction de ce superbe récit de chasse tel que narré par le chien Cracotte en l'an de grasce quatorze cent cinquante huit, le quinzième du mois de janvier.

Grrrrrr Baouh Baouh
Là c'est moi, Cracotte. Finalement le cochon poilu a compris que fuir était inutile, et il s'est arrêté. Je le défie. "Hé, le gros, viens par ici si tu l'oses !!"

Grouiiiiiiiiiiiik
Tremblez, minables, qu'il dit, le cochon à poil dur. Même pas peur. Je suis un chien de chasse, moâ. Je retrousse les babines, je montre les dents. Le sanglier charge, je l'évite. Pas Gribouille. Quel idiot.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaawwwww !!! Kaï Kaï Kaï !!!
ça c'est Gribouille qui piaule quand le sanglier l'a chopé
Grrrr Grrrrr
Moi je suis fort. Je continue à grogner en regardant le sanglier dans le blanc des yeux
Gnaacccc!!!!!!!!!!

Grouiiiiiiiiiiikkkkkkkkkkk
Les humains s'en mêlent. Vla un qui mord le nez du sanglier. Et deux autres qui le lardent d'épée. Couic, ça y est, le sanglier a arrêté de gigoter. Je l'ai vaincu. Moi, le Grand Cracotte.

Tsaaaaaac. Chtomp.
Oui !!!! Celle qui a une peau de bête a ouvert le ventre du sanglier. Moi d'abbord, moi d'abbord, je suis le chef de la meute.

Chomp chhomp chomp. Sllluuuurp. Chomp chomp chomp
Hummm c'est bon, oh oui, encore, j'en veux encore. Pousse toi Gingembre, je mange avant toi, t'avais qu'à pas te perdre. Slluuurp. C'est mieux que la soupe de la Frénégonde.

Chtonk Chtonk Chtonk Chtonk... cracccccccc

Hoho !!! Le sanglier est chargé maintenant. Et Gribouille est sur le cheval. Si je faisais semblant de boiter, moi aussi je pourrais monter sur le cheval. De toute façon j'ai eu plus à manger. J'ai vu. Gribouille n'a eu qu'un petit bout de tripaille.

Floc floc floc
J'aime pas me mouiller les pates, mais je dois ramener le groupe au campement. Si je ne leur montre pas la route, ils vont se perdre. D'ailleurs, ils sont moins nombreux qu'à l'aller.

Grrrr..... Ouah ouah ouah !!!!
Hé Gribouilleuh !!!! Tu vois rien d'en haut, j'ai senti un truc !!!

edit corrigé un nom de chien...

Chasse du groupe 4: ichi on chache le changlier

Russocarine

Citation:

Groupe 4: Dame Russocarine (Cracotte), Messire Zaknafien, Dame Vanyel, Messire Varden, Sieur Aldec, Messire Aymeric_de_Saunhac, Dame Majda_Eulalie, Messire Quirin, Sieur Felian

Une fois hors de la tente, Russo, toujours accompagnée d'Aymeric, se dirigea vers l'enclos où étaient tenus les chiens, et enjamba la palissade qui délimitait le chenil. Les chiens sautaient dans tous les sens d'impatience d'aller courir le sanglier. Elle siffla dans ses doigts, caressa la tête de Cracotte, le meneur de la meute, un alan vautre gris, de cette race des chiens massifs des pyrénées qui courent si bien l'ours, et ont une légère tendance à baver partout.

Elle lui passa un collier à clous et une laisse de cuir, et fit de même pour les quatre autres chiens. Cela fait tenant tous les chiens en laisse, elle eut à peine le temps de faire signe au jeune écuyer d'ouvrir la porte, qu'elle fut tractée hors de l'enclos.

Tu vois Aymeric, le gros, là, c'est Cracotte. C'est le chef. Quand il te mord, tes os font Craaaaaaaaaaac.
On va aller retrouver les autres aux chevaux. Je suis sûre que Mestre Zak est déjà en selle et nous attend.

Et de se diriger vers les chevaux, moitié tirée, moitié tractée, glissant parfois à travers les flaques de boue en faisant des figures digne du patinage sur glace. Si personne ne fut victime de leur passage, c'est que tous s'écartèrent prestement et prudemment.

Une fois près des montures, comme prévu, Zak était là.

Aymeric, en selle. Et n'oublie pas de détacher ton poney si tu ne veux pas emporter la barrière avec toi.
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Aymeric_de_saunhac

Depuis que Russo lui avait remis une sorte de médaille à l’effigie de sanglier, Aymeric ne cessait de la tripoter, de la faire tourner sur son pourpoint ou de la changer de coté. Tout à son affaire, il suivait distraitement Russo qui lui donnait nombreux détails concernant la chasse au sanglier. S’approchant d’une petite meute de chiens fort bruyante, Aymeric lâcha des yeux son trésor pour découvrir les précieux alliés qui allaient à n’en pas douter leur faire gagner cette chasse. L’un plus gros que les autres l’intéressait tout particulièrement si bien qu’il ouvrit la barrière avant que Russo ne lui demande pour s’approcher du fameux molosse. La suite lui fit comprendre qu’il valait mieux ne pas rester devant la petite troupe de quadrupèdes qui failli le renverser et le piétiner s’il n’avait pas bondie en arrière assez tôt. Suite à cela, Russo lui présenta le grand chef canin qui l’intéressait tant. Ce dernier se nommait Cracotte en hommage à une ragoutante histoire d’os brisé semblait-il.

La troupe au complète, il était plus que temps de prendre le départ. S’activant auprès de son poney, Aymeric entendit Russo lui rappeler de ne pas oublier de détacher son poney. Parlant pour lui-même mais suffisamment fort pour qu’on l’entendre, il fit comprendre qu’il n’était pas en ses habitudes d’oublier une chose si importante. D’ailleurs pour preuve, il s’aperçu qu’il avait malencontreusement laissé son arc à coté du sanglier empaillé. Moins ennuyé par l’oublie que par le commentaire qu’il venait de faire sur ses capacités de mémoire et de concentration, il s’élança en courant vers la tente pour récupérer son arme de prédilection. Ni vu ni connu, il revint aussi vite qu’il était parti l’arc dans le dos prêt à flécher le premier sanglier qui oserait se moquer de lui.

S'apprêtant à grimper sur son beau poney, il fit savoir suffisamment fort qu’il était prêt. Une fois en selle il rejoindrait son Senher pour chevaucher à ses cotés: « Il serait temps d’y aller sinon il n’y aura plus un sanglier ici. Ce serait fâcheux, je ne pourrais pas faire mon joli collier d’oreilles… »
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Majda_eulalie

Majda avait bien suivi les explications de Russo, ou du moins le croyait-elle. Une cape grisatre sur les épaules, passée par l'aide de son promis, elle lui sourit, et murmure :

Merce meù aimairitz.

Eh oui, ils ont détourné le sens du mot entre eux, refusant d'utiliser le mot occitan pour "Amour" pour se parler entre eux, les languedociens comprendront pourquoi...

La jeune maure glisse aussi discrètement que possible sa main dans celle de Quirin, seul contact autorisé par le paternel baron d'Exat et de Portes avant les fiançailles, et comme ils n'ont pas envie ni elle de se retrouver au couvent pour être mariée de force à un vieux noble qui pue, ni lui de se retrouver pendu par les gonades comme l'explicite le coutumier d'Exat, ils ont décidés d'être sage. Pas facile tous les jours, surtout quand on a un tempérament de feu et de la lave dans les veines comme tout bon languedocien. Le regard de jade plonge dans les yeux noisette du promis, et elle l'interroge, en françois, pour éviter de déranger les personnes présentes qui ne parlent pas toutes l'occitan.

Nous y allons ? Il m'a semblé voir Russo s'éloigner, et je voudrais saluer Aymeric, cela fait longtemps que je ne l'ai vu.

Un sourire à sa filleule et à son père, clin d'œil complice de la maure à la jeune baronne, elles partagent toutes deux quelque chose : un père... irascible, pas le même, cela se voit, mais des caractères entiers pour l'un comme pour l'autre.

Arrivée près des chevaux, elle regarde sa dernière acquisition, et se promet que plus JAMAIS, elle n'enverra son valet Aristide lui chercher un cheval sur le marché de Troyes. Inefficace au possible lui, il faudra qu'elle en parle à son futur, pour qu'ils décident s'ils le gardent ou pas.

Bonjorn Aymeric ! Cossi va ?

Elle va lui ébouriffer les cheveux, il lui fait penser au petit frère qu'elle aurait aimé avoir.

Vous savez tenir en selle maintenant ?

Une lueur espiègle dans le regard, le taquinant sciemment pour qu'il se redresse.

Un sourire à Russo et Zak, et elle se met en selle elle-même, tenant ferme les rênes, puis elle se penche sur l'encolure et indique à un des serviteurs placé là qui regarde la couleur du ciel :

Hey toi, détache la longe.

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Russocarine

(Aymeric) Il serait temps d’y aller sinon il n’y aura plus un sanglier ici. Ce serait fâcheux, je ne pourrais pas faire mon joli collier d’oreilles…
Hochement de tête approbateur. Aymeric retenait fort bien les leçons qui lui étaient enseignées. En tout cas certaines. Parce qu'il avait quand même "donné" un des tonneaux de Mestre Zak à des "pauvres" qui suivaient la charrette en croyant que c'était de l'eau sale. Certes, il avait montré son repentir sincère, et n'avait plus jamais fait une bourde pareille. Et puis il n'avait toujours pas retrouvé le chat Cannelle, ou il avait oublié de le dire. Bref, il ne retenait pas toutes les leçons, en fait.

Russo confia les laisses de la meute à un valet, se hissa en selle, prit les rênes du cheval d'une main, les laisses des chiens de l'autre, et , heu... il lui fallait encore lire la carte pour trouver les meilleurs coins à sanglier, mais pour ça il lui aurait fallu une troisième main. Au moins.
Une idée, une idée, vite il lui fallait une idée.

Et c'est là que Majda et Quirin arrivèrent, pile poil.

Elève Quirin, interrogation suivie d'un exercice pratique.
Petit Un: Exercice Théorique noté sur 5 points, dont 2 pour la présentation: Où peut on trouver des traces de sanglier
Petit Deux: Application Pratique notée sur 150 points: Nous mener là où il faut en suivant la carte.

Grand sourire, option auréole portable, de ceux qui ne souffrent aucune discussion
Regard vers les autres "élèves"
On ne souffle pas, on ne copie pas sur le voisin. Zou, c'est parti. Tayaut !!!!!!!
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Quirin

Quirin pour une fois ne baillait pas au corneilles, non cela c'était réservé à quelques réunions d'état-major ou de la noblesse, enfin bref quand on parlait souvent pour rien. Non pas du tout, et si ses yeux ne quittaient pas trop sa promise, non pas qu'il l'espionne, mais elle était pour lui comme le miel pour un ours. ses oreilles quand à elles étaient grandes ouvertes aux paroles de la chef tueuse d'ours, de flamands,de castors, enfin de toutes bestioles pouvant faire manteaux, descente de lit, ou simplement ragout délectable.

[Russo] Elève Quirin, interrogation suivie d'un exercice pratique.
Petit Un: Exercice Théorique noté sur 5 points, dont 2 pour la présentation: Où peut on trouver des traces de sanglier
Petit Deux: Application Pratique notée sur 150 points: Nous mener là où il faut en suivant la cart.

Heu ... M'dame, si j'ai bon j'aurais une jolie image avec des enluminures ?

Bon faisons travailler la tête, qu'est-ce qu'elle a dit la capitaine... regard rapide, non, non, pas un regard de panique, sur les membres du groupe

Bon alors si j'ai bien compris, la bête, elle est gourmande comme nous et veux pas trop se prendre la tête à chercher, comme nous quoi... Alors elle cherche d'abord ou c'est cultivé. Alors nous on cherche d'abord dans les cultures... on regarde avant si il n'y a pas le paysan avec sa fourche ? Oh non, après tout si il râle on le fait prisonnier et on le ramène pour les galères.
Après la bête elle aime se rouler dans la bauge, ça c'est pas comme nous, on s'y traine à la caserne, mais c'est pas que l'on aime trop ça...

Pour le côté pratique, si vous voulez me suivre ... je suggère que nous partions vers l'ouest jusqu'au chemin, et qu'ensuite nous longions celui-ci vers le nord par la lisière en remontant vers la rivière, parce qu'il faut bien qu'à un moment il aille boire le bestiaux..
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Aymeric_de_saunhac

: Petite modification de mon précédent poste pour aller dans le sens des interventions qui ont suivi.

Alors qu’Aymeric était prêt à se mettre en selle, il attendait le signal le nez en l’air contemplant tout ce qui bougeait au-dessus de lui. La vue d’un petit oiseau éveilla le souvenir de sa première chasse lors de laquelle il était persuadé avoir fait son baptême de l’air. Bien sur, personne ne l’avait cru, mais les faits étaient ce qu’ils étaient. Il s’était retrouvé suspendu à une branche d’arbre alors que quelques secondes plus tôt il creusait encore le piège à ours. Depuis ce jour, il n’avait jamais réussit à renouveler cet exploit. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir tout essayé.
Depuis cette première chasse le temps avait passé, il était alors à l’époque le tout jeune page du Senher Zak. Aujourd’hui, bien que ce ne soit pas officiel, il était devenu écuyer.
Rêvassant, Aymeric n’avait pas entendu la jeune femme qui s’était avancée derrière lui si bien qu’il sursauta à en faire peur à son poney lorsque celle-ci s’adressa à lui et lui ébouriffa les cheveux.

- Majda : Bonjorn Aymeric ! Cossi va ?
- Aymeric : Majda ! Je ne vous avez pas vu ! On ne m’avait pas même prévenu que vous participeriez à la chasse. Je suis heureux de vous revoir, cela fait… (renonçant à se souvenir de la dernière fois qu’il l’avait revue, il se contenta d’une conclusion fort originale) … si longtemps…

Réfléchissant à ce qu’il voulait lui raconter et dans quel ordre il le devait, Aymeric fut pris de court par la petite pique que lui envoya Majda.

- Majda : Vous savez tenir en selle maintenant ?
- Aymeric : Je… enfin… m… (puis prenant un air faussement sérieux) Bien sur ! Je sais très bien chevaucher maintenant ! Puis je suis devenu un très grand chasseur ! Enfin… Je ne suis pas aussi doué que Russo et Zak mais… je me débrouille plutôt bien ! J’essaye de faire de mon mieux pour être leur digne écuyer ! (Ravi de sa réponse, il s’autorisa un petit sourire d’ange comme ceux que lui avait appris Russo lorsqu’il fallait cacher quelque chose à sa tante)
(…)

Comme Majda, Aymeric se mit en scelle en prenant plus de précautions que nécessaire afin d’éviter tout problèmes majeurs pouvant aller à l’encontre du discourt qu’il avait tenu à la jeune femme. Une fois bien calé, il se tourna vers elle un large sourire aux lèvres l’air de la mettre au défit « On fait la course ? ».
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Aldec

Aldec se rend au point de rendez vous et se place a coté de sa prorpié ... euh de sa comtesse au coeur de miel qui lui a proposé de le prendre en selle pour ne pas le laisser seul ...

Toisant le cheval sur lequel elle a fière allure

- Comtesse !! je crois que je vais aller à pied. Je ne voudrais pas écorner si belle image que vous faites sur votre fier alezan et préfère vous ouvrir la route et vous protéger des

CASTORS

s'ils surgissent d'ont ne sait où

Je m'occuperai des chiens si vous le voulez bien !! Vous bveerez je vais les mener droit sur les Changliers

Prenant la laisse du gros cracotte il le regarda et lui cria pour l'exciter

TAYAUT CRACOTTE !!

CHERCHE

CHERCHE LES TRACES DE

CACHTOR

...

non

...

CHERCHE LE CHANGLIER CHERCHE

A pein eut il lancé le mot magique que le mastodonte se mit à courir ventre à terre, un peu dans tous les sens. Aldec s'envola derrière Cracotte.

En fait la meute allait où bon lui semblait et le meneur suivait ...
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Russocarine

(Quirin) Heu ... M'dame, si j'ai bon j'aurais une jolie image avec des enluminures ?

Oui oui, et au bout de 10 images, tu auras une oreille de sanglier. Il parait que c'est bon à manger en salade. Il parait même que confite avec du foie gras c'est meilleur.

Regard amusé vers Aymeric qui viendra sans doute défendre ce qu'il considère comme son du.
Puis écoute attentive de la proposition de Quirin, en hochant la tête. Très bonne option que de mettre le paysan mécontent de voir saccager son champ aux galères. Après tout, si l'ingrat ne voulait même pas les remercier de le débarrasser des sangliers qui ravageaient ses cultures...

Fort bien élève Quirin, fort bien. Cela vous fait 5 points aquis sur les 155 de la question.
Et bien, en route, allons voir la mise en pratique de tout ça.

Fort heureusement, Aldec proposa de s'occuper des chiens, ce qui était pratique vu qu'il était à pied. En tout cas, c'est ce que pensa Russo au début, c'est à dire juste au moment où il posa la question. Par contre, dès qu'Aldec tenta de lancer Cracotte sur la piste d'un castor, Russo se demanda où cela aller les mener. Pas que la chasse au castor soit indigne, le grand roy Charlemagne lui même avait créé une brigade de chasseurs de castors, mais que ce n'était pas la proie choisie, et que ramener un castor serait aussi infamant que de ramener un simple cochon maraudé dans un enclos.
Heureusement, Cracotte faisait honneur à son dressag, et de bougea ni poil, ni pate, ni oreille tant que les mots magiques ne furent pas prononcés

(Aldec) CHERCHE LE CHANGLIER CHERCHE

Le chien filait ventre à terre vers l'ouest, Aldec solidement accroché à la laisse. Il ne fallait pas les laisser seuls. D'un coup d'éperon, Russo lança son cheval à la poursuite des chiens. Assez rapidement, ils s'éloignèrent du campement, et commencèrent à piétinner un champ de maïs.

Holà !!!!! Ralentissons, ou nous ne pourrons pas chercher de traces.

Et de vérifier que tout le monde était là.
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Zaknafien

Dans une petite masure aux abords du champs

Aaaah...ça fait du bien un peu de tranquillité quand même...

Posant ses pieds sur une table basse près de la fenêtre, le vieux paysan observait son vaste champ reposant en paix, recouvert de vieilles tiges non retiré et de maïs semi-enterré, des ptits moineaux virevoltaient dans les airs, le soleil commençant à réchauffer sa peau...

Jeanne tu peux m'apporter de la soupe, c'est pas un hiver pour mes vieux os...

Attendant que sa petite fille arrive avec un bol de soupe, le paysan observait avec fierté ses champs. Cela faisait des années qu'il avait chéri comme un enfant chaque centimètre de ce terrain, il en était fière et il faisait très souvent savoir à ses amis et sa famille. Il connaissait chaque centimètres de terres, chaque pouces, chaque...Brrrrrr....chaque?.....brrrrrr...chevaux?

Le paysan se leva rapidement en sentant le sol bouger sous ses pieds et fixa l'horizon....Sa pire crainte apparut alors à la laurée de la forêt....

Oh non...oh non...oh non...oh non..nonnononon...des nonooo..des nooonooo....des noooooobliauuuuuuuuxxxx!!!!!!

Au loin un groupe de cavalier déboula dans le champ de maïs créant de long sillon sur les terres. A leur tête, un chien s'excitait en reniflant avec acharnement le sol, tirant derrière lui un canard à moitié déplumé par la rapidité de l'animal. Ils étaient suivis de près par une bande de cavaliers, leurs capes, manteaux et drapeaux ébouriffant l'air derrière eux. L'un d'eux, qui transportait deux petits tonnelets sur son destrier, s'écria :

Sus au sanglier!!!!!!!!!

Dans la chaumière, le paysan sortit sa fourche et commença à courser la troupe.

Sus aux nobles!!!!!
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Ex-Capitaine de l'équipe de soule de Foix : Les Ours Mal Léchés
Ex-joueur des Soul'Hards de Béziers

Vanyel

Elle arrivait au point de rendez-vous pour prendre le départ de la chasse, juchée sur un Félicien qui semblait d'humeur conciliante. Elle souriait à Varden quand ils aperçurent Aldec, à patte. Avant que son mari ne puisse à nouveau le réclamer à Russo...

Oh mon Canard. Comment vas-tu ? Tu veux monter avec moi pour la chasse ? je ne vois pas ton cheval..

Réponse négative de son canard, tant pis, le voilà bien occupé avec Cracotte.

Pendant ce temps, Quirin faisait ses devoirs en "tactique&stratégie de base" version hiver 1458, travaux pratiques "la chasse au changlier". Le petit groupe se mit en route.
Tandis que sa monture mettait un sabot l'un devant l'autre, elle regardait à droite à gauche par terre, essayant de voir s'il y avait quelques traces... quand elle en vit. Ca tombait bien, Zak tentait de motiver les troupes avec un cri de guerre approprié, et elle annonça un

Là y'a des traces de quelque chose.

Qui fut complètement noyé par le hurlement d'un pépé fourchette. Passablement agacée qu'on lui gâche sa découverte elle fit volte face et répliqua.

Non mais est-ce qu'on vient vous hurler "Sus au paysan nous" !?
Pis elle est tordue votre fourche. Ça vous arrive souvent de sortir juste en chemise de chez vous pour courser les nobles ? Z'allez prendre froid par cette saison. Allez vous plaindre au Roy si z'êtes pas content, c'est une chasse royale qui est organisée là, pas du braconnage non plus.
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Russocarine

Impossible de chasser en paix. Jamais. Même ici, à Vincennes. Voilà qu'un des paysans qui avait pour seule et unique charge d'entretenir un lopin de terre en bordure de forêt, au lieu de se réjouir de la croisade lancée contre le cochon à poil dur, se mit en tête de protéger ses cultures un peu labourées au passage par le passage du petit groupe.

Vanyel venait de se lancer dans des parlementations diplomatiques, que Russo appuya. Au passage, elle se dit qu'il lui faudrait un insigne de fonction pour les prochains cas du même type.
Je suis Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait, mon brave. Rangez donc votre fourche avant de vous blesser, et si d'aventure je remarque des collets ou des pièges pendant la chasse, je reviendrai ici même vous faire donner la bastonnade.

Puis son cerveau enregistra que juste un peu avant Vanyel avait repéré une trace. Elle fit avancer son cheval au pas, et de haut examina la trace. Un sanglier, seul, un jeune. Pas besoin de le faire mariner très longtemps pour attendrir la viande. Un peu petit pour faire un trophée, par contre. Il serait préférable qu'ils trouvent ensuite un meilleur gibier.

Se tournant vers le jeune écuyer
Aymeric, vois tu les traces que ta tante a trouvé ? Que peux tu nous dire sur l'animal qui les a laissées ?
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Felian

La chasse allait commencer, il convenait de vérifier que tout était prêt et rien oublié. Alors voyons : mantel, ok ; écharpe, ok ; chapeau, ok ; hesses, ok ; épée, ... pas ok. Felian se tourna, se retourna, tâta ses côtés : point de rapière. Et déjà, à l'orée du bois, les groupes se mettaient en place. Misère de misère, c'était bien sa veine ! Il se précipita vers Simon, son chevaucheur d'armes.

T'as pas vu mon épée ? Je sais pas où je l'ai mise. Vite ! passe moi la tienne !

Tandis que le fidèle serviteur déceignait de mauvaise grâce ce qui l'eût protégé des brigands éventuels, les groupes se mettaient en branle. Felian arracha des mains de Simon l'épée et la ceint à toute vitesse, prit un petit huchet dans sa sacoche et courut ventre à terre jusqu'à son groupe qui s'était déjà mis en marche.

Eh oh ! attendez-moi ! Oh ! attendez-moi !
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Aldec

AU SECOOOUUURRRRSS !!!!!

LE CHIEN ?? COMMENT ON L'ARRETE ???

Cracotte cours dans tous les sens emportant le canard dans son sillage et la meute suit en aboyant ...

Soudain un paysan fourchu

AHHHH LE DIABLE !!!!

Non ce n'est pas le Diable !! Mais il s'en est fallu de peu que le canard finisse à la broche.

Heureusement que la comtesse au coeur de miel réussit à le calmer. Que deviendrait il sans elle.

Les chiens marquent une halte toisant le fourchu puis repartent lorsque Russo dit : une trace ici !!!

Il n'en faut pas moins pour que les chiens foncent à couvert à la recherche de la bête !!!

AHHHHH !!! VITE C'EST PAR LA !!!

LE CHANGLIER !! ON LE SENT IL EST TOUT PRET

Soudain Aldec reçoit une pomme de pin !! puis deux ...

Les écureuils !! Des écureuils froces avec de grandes dents commme des

CASTORS

qui l'agressent ...

Les chiens s'arrêtent et regardent l'arbre d'où proviennent les projectiles et aboient de plus belle tentant d'attrapper maintenant les bestioles qui les narguent d'en haut de leur branches

AU SECOURS !!

JE SUIS ATTAQUE !!

LES ECUREUILS

VENEZ VITEEEEEEE !!!!
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Aymeric_de_saunhac

Aymeric avait espérer passer en travers des mailles pour les exercices que Russo distribuait à chacun. Ses espérances furent réduites à néant lorsqu’ils arrivèrent en terrain dégagé et que Russo lui demanda expressément de retrouver des traces que tante Vanyel avait aperçue puis perdu suite à l’altercation d’un bonhomme aussi rouge que les tomates de son potager, s’il en avait un. Alors que tante Vanyel et Donà Russo tentaient de ramener à la raison le gros bonhomme muni d’une fourche, Aymeric scrutait le sol à la recherche d’indices utiles. Autant dire que la tache n’était pas rendue aisée par la multitude de sabots et de souliers qui avaient piétiné les alentours en l’espace de quelques minutes.
Sans se formaliser du dialogue qui faisait rage entre le paysan et les deux Donà, Aymeric circulait entre les protagonistes dans un sens puis dans l’autre lorsqu’il aperçue ce qu’il cherchait au pied du paysan. S’accroupissant sur le champ, il commençait à analyser les traces lorsque le gros homme toujours aussi énervé fit mine de s’approcher sans doute pour menacer d’avantage ses deux interlocutrices. Ne voulant pas perdre ce qu’il venait de trouver, Aymeric hurla aussi fort et avec autant d’autorité qu’il le pu.

- On ne bouge plus!

Repoussant violemment le pied du paysan, il informa Russo qu’il venait de retrouver les traces.

- Russo! Il a des traces ici! Je dirais qu’il s’agit d’une bête pesant environ 100 kilos, un petit mal ou une femelle imposante. Les traces semblent fraîches.

Le paysan incrédule baissa les yeux en direction d’Aymeric. D’abord il ne remarqua pas la différence. Le blanc de ses cheveux aurait pu passer pour une perruque quelconque de nobliaux. Puis, lorsqu’Aymeric leva la tête, il découvrit des yeux couleur feu. Croyant sans doute à une hallucination, le pauvre homme se frotta les yeux à plusieurs reprises.
Aymeric, comprenant la déstabilisation de l’homme, lui adressa son sourire le plus agréable. Celui que Russo lui avait appris puis lui offrit la plus belle représentation de son cri d’ourson.

- GRAOUUUUUUUUUUUUUUUU

En un rien de temps, le paysan passa du rouge tomate au blanc pâquerette, lâcha sa fourche et s’enfuit en courant en hurlant au diable.
Aymeric fier de lui resta plié en quatre au sol.
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Russocarine

(Felian) Eh oh ! attendez-moi ! Oh ! attendez-moi !

A peine le temps de se retourner pour voir Félian les rejoindre que les évènements se précipitaient. Merdasse, oublier un membre du groupe comme ça, faudra être attentifs à pas le perdre en forêt. Pourvu qu'il ait sa corne et son briquet.
Russo lui fit signe des bras, au cas où il ne les aurait pas vu, ce qui, vu la situation, était largement improbable.

Puis d'écouter l'exposé d'Aymeric. Brillant. De la graine de chasseur. D'ailleurs, il venait de chasser le paysan inopportun d'un beau Graou digne d'un ourson. Russo riait tellement qu'elle en pleurait. Elle d'essuya les yeux du revers de la manche, et félicita le page-quasi-écuyer

Excellent Aymeric, Excellent. Ce pauvre homme racontera partout qu'il a vu le diable.
Bien, nous avons donc ici un jeune sanglier. Voyons plus loin ce que nous trouvons comme traces.

Plus loin, c'était l'arbre au bord du champ où Aldec, trainé par Cracotte, était en train de se faire attaquer par des écureuils. Les chiens criaient après les rongeurs, Aldec criait comme si un Castor Garou lui avait volé sa soupe de bulot, tous les animaux des environs devaient avoir déserté la forêt croyant à l'apocalypse.
Russo s'approcha de Cracotte, étrangement immobile, mais baveux, au milieu du chaos. Et de se pencher de son cheval pour tapoter la tête du chien. C'est l'avantage d'avoir un gros chien. Avec un basset, elle serait tombée de cheval.

Bon chien, Cracotte, bon chien. Fais voir ce que tu as trouvé.
Le chien japa, et gratta le sol juste devant une énoooooorme trace de sanglier.

Hé bien, Aldec, tu nous as trouvé les traces d'un vieux mâle. Cela fera un superbe trophée dans le salon.

Russo imaginait la tête de sanglier accrochée au mur, et ses défenses servant à Zak pour y accrocher sa cape. Ahhh, vivre dans le luxe....

Remontons la lisière, et voyons si nous trouvons mieux.

Cracotte !!! Changlier, cherche, cherche
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Majda_eulalie

Suspendue aux paroles qui sortent de la bouche de son promis, la jeune maure en oublie de talonner sa jument. La tête dans les nuages, elle a fermé les yeux un instant et lorsqu'elle les ouvre, heu... ben y'a plus personne ?

Regardant les traces des chevaux elle les suit. Pas dur, le terrain boueux aide bien.

Mais qu'est-ce qui lui a pris d'envoyer son servant acheter une jument à Troyes ? Elle se le demande bien. Cette rosse n'avance pas. La cravachant pour la faire se mettre au trot, elle parvient tant bien que mal à rejoindre la petite troupe sur une scène des plus cocasses.

Entre Aymeric qui miaule ? Ah non... Il rugit comme un ours pour faire peur à un pécore, et l'attaque en règle par des écureuils lançant des pommes de pin, on se demande bien comment ils font en cette saison, ce n'est pas encore le nettoyage de printemps ! Bref, elle rejoint le groupe, non sans mal. Les rires et les aboiements des chiens rendait cette chasse des plus attrayantes.

Remontons la lisière, et voyons si nous trouvons mieux.

Cracotte !!! Changlier, cherche, cherche

Se mettant alors à devancer le groupe après un salut à Vanyel, Zac et au Messire qu'elle ne connait pas, Majda, ne voulant pas rester encore une fois derrière, talonne sa jument tout en la cravachant.

Non de non ! Quelle carne ! Tout juste bonne à mangeeeeeeeeerrrrrrrrr !!!!

Ladite carne vient de se mettre au galop sans crier gare. Pestant et rageant, Majda parvient à se maintenir en selle, sans trop savoir comment, tire sur les rênes, à tel point que la jument s'arrête net et qu'elle choit sur le sol, le fondement dans la boue. Furieuse, elle se relève et maudit le canasson.

Sale bête ! Suppôt du Sans-Nom ! Tu finiras dans le pot dès ce soir si nous n'avons pas de sanglier !

Préférant tenir la bestiole teigneuse par le licol, elle fait quelques pas et soudain...

Venez ! Je crois que nous avons des traces ici !

Elle s'accroupit pour regarder puis se relève et sourit.

Une laie et des marcassins on dirait... Si j'ai bien retenu la leçon.

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Aldec

Aldec regarde médusé Russocarine qui caresse son chien et le félicite d'avoir trouvé un changlier ... !!

Un Changlier !! Il avait trouvé lui un changlier qui se cachait derrière les écrureuils ...

Pas le clébard

Pas étonnants que ceux ci se servent de lui comme cible ...

Vite !! défendez moi les écrureuils !!! ils sont enragés c'est sur !!!

Soudain la voix de Russocarine

Cracotte !!! Changlier, cherche, cherche

...

NOOOOOONNNNNNN !!!! ARRETEZ LE !!!!!!!
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Aymeric_de_saunhac

Aymeric parlait chasse avec Russo alors qu’Aldec repartait en courant dans le sillage de cracotte tout en hurlant à plein poumon.

- (Aldec) : NOOOOOONNNNNNN !!!! ARRETEZ LE !!!!!!!

- (Aymeric) : Il n’y a pas un sanglier dans le coin… à ce compte là, je n’aurai pas un poil d’oreille pour faire mon collier.

- (Russo) : Bon! Il faut que l’on camoufle Aldec, c'est lui qui nous fait repérer. Aymeric, vas nous ramasser des branches, on va lui coller dessus.

- (Aymeric) : Il faudrait quelque chose pour la bouche aussi.

- (Russo) : Un bâillon fera bien l’affaire.

Aymeric s’assura de la taille des branches que désiraient Russo, hocha la tête, puis s’écarta de la piste pour ramasser ce qu’il pouvait. Trouver des branches assez feuillues pour camoufler Aldec, c’était dans ses cordes en attendant le moment d’affronter les marcassins… Après avoir réuni suffisamment de matériel, il en fit un fagot qu’il accrocha soigneusement à l’arrière de son poney puis rejoignit la petite troupe pour reprendre sa place à coté de Russo. Lui adressant un sourire, il talonna son poney afin de rejoindre Aldec au devant puis attendit que Russo le rattrape.
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Russocarine

Observation des dernières traces, vérifications, c'était bien une pleine portée de marcassins. Excellents rotis au miel avec une pomme dans la bouche.

Félicitations Elève Majda, vous aurez une image. Ce sont bien la des traces d'une mère et de se nombreuse portée de marcassins ravageurs. D'ailleurs, ils sont sans doute meilleurs à manger ce soir que votre jument. La viande de cheval donne des brulures d'estomac, et son crin sert à décorer les plumets des casques.

et patati, et patata. On se serait cru dans un salon de thé. Encore dix minutes, et ça serait broderie, tisane dans des tasses en porcelaine le doigt en l'air et concours de révérences.

Russo continuait cependant à chevaucher tranquillement entre Majda et Aymeric.
Tu vois Aymeric, pour la prochaine chasse, je prendrai mon étendard. ça sera plus facile pour éviter qu'on se perde. Et comme tu es écuyer, tu le porteras. Les écureuils et les moineaux viendront se percher dessus.

Et patati, et patata. Il faudrait aussi penser à choisir quel changlier chacher. Alors d'abord le gros, pour faire un trophée porte-manteau et un bon civet, ensuite les marcassins pour qu'Aymeric s'entraine, et ensuite, hum, un autre marcassin, pour le collier d'oreilles.

- (Aldec) : NOOOOOONNNNNNN !!!! ARRETEZ LE !!!!!!!

Oui mais non. Il fallait faire quelque chose. Parce que le sanglier ne se chasse pas comme le castor. Il faut crier pour l'effrayer, certes, mais uniquement après l'avoir débusqué. Bref conseil de guerre. Aymeric partit en mission tandis que tout le petit groupe retournait vers Aldec. Après tout, il gardait les écureuils qui gardaient les traces du gros sanglier. Comme ça, la piste n'était pas perdue.

Aldec
Grand sourire.
C'est trop aimable à toi d'avoir gardé le départ de la piste. Nous allons suivre cette piste. C'est un gros sanglier, méchant, à la viande un peu dure, mais c'est un beau trophée de chasse.
Alors que Russo regardait la trace du sanglier qui partait dans les herbes en direction de la lisière de la forêt, Cracotte tirait de plus en plus fort sur sa laisse. La piste semblait fraiche. Il ne fallait pas perdre de temps.
Regard vers Aymeric. Faire avancer les chevaux à la hauteur d'Aldec. Défaire les étriers. Sortir un chiffon improbable d'une sacoche accrochée à la selle. Comptage sur les doigts. Pouce, un. Index, deux. Majeur, trois.

Et de se jeter sur Aldec, comme à la soule, rien moins, et de le bailloner illico avant qu'il ait eu le temps de réagir. Même pas une morsure.
Petite explication a posteriori.
Il faut qu'on soit silencieux maintenant, juste le temps de remonter la piste du sanglier. Aymeric va te camoufler aussi, pour éviter que les écureuils te prennent pour cible. Dès qu'on aura aperçu le sanglier, et qu'il faudra faire beaucoup de bruit, tu pourras te rattraper.

Et de lacher les chiens juste avant de remonter à cheval.
Cracotte !!! Changlier, cherche, cherche
Le chien avait retrouvé la piste, et se lançait au trot vers la forêt.
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Aldec

Aldec fulmine sous son tas de fagots ...

MMMMPFFFFRRR !!!!

Rien a faire il ne peut même plus appeler au secours.

D'ailleurs qui viendrait l'aider ? ils sont tous a courir le Sanglier

Aldec décide donc de prendre son mal en patience quand soudain

SCRICCCHHH SCRICCCHHHH ....

LE

CASTOR

!!

ALdec se remue, essaye de se débattre mais reste impuissant. La bestiole a commencé à ronger le tas de Bois

MMMMPFFFFRRR !!!! MMMMPFFFFRRR !!!!
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--Casse_tord

SCRICCHHH SCRICCHHHH

Kastor a trouvé un bon tas de bois à ramener pour construire son barrage ...

Oui mais voila !! il y a un

CANARD

attaché et il va bien falloir s'en débarraser ...

KASTOR regarde où sont passé les GPGG et les voit au loin sur leur grandes vaches sans cornes.

c'est moche une vache sans corne car ça n'a que des poils à la queue, même pas plate. Et puis ça a des grosses pattes qui font mal qui font mal quand ils marchent sur la sienne...

Enfin il est tranquille pour un moment et va pouvoir ronger tout son saoul

SCRICCCHHH SCCRIIICCCHHHH

Aymeric_de_saunhac

Notre petit groupe s’éloignait en papotant (…)

- (Aymeric) : Il ne bouge plus.
- (Russo) : Il faudra que je t’apprenne la différence entre camouflage en buisson et tas de bois.
- (Aymeric) : Il est plutôt bien mon camouflage, même les castors s’y trompent !
- (Russo) : Tu devrais aller le libérer. Tu en profiteras pour rapporter le castor, on pourra s’en servir pour faire un chapeau contre la pluie.

Ronchonnant, Aymeric fit faire un demi-tour à son poney puis se dirigea vers Aldec, ou plutôt le tas de bois avec Aldec en dessous. De loin, on pouvait apercevoir une petite bête poilue s’afférant à récupérer le bois de camouflage. À la chasse, quelque soit la proie, le plus important est de s’en approcher silencieusement. Pour ça, Aymeric avait bien retenu sa leçon. Mettant pied à terre à bonne distance du rongeur, il s’approcha à pas feutré tout en dégainant son épée. Arrivant derrière le castor, il leva l’épée bien haute au-dessus de sa tête puis abattît le plat de la lame sur la caboche du rongeur qui se brisa une dent sur le bois.

- (Aymeric) : À parfait ! Une première pièce pour mon collier ! (Puis s’adressant à Aldec) Je suis désolé Aldec, je vais te libérer mais tu ne hurles pas d’accord ? Puis… Russo pense qu’il faudrait que tu gardes des branchages tout autour de toi. Il faut que tu ais l’air d’un buisson je crois. Les sangliers ils aiment bien les buissons.

Se baissant, Aymeric commença à débarrasser Aldec d’une partie du bois puis détacha ses liens et retira son bâillon.

- (Aymeric) : Voilà un bien beau buisson ! Le mieux serait de faire un chapeau de feuilles. Tu passeras inaperçu comme ça ! Pour le castor, on va le rapporter à Russo, elle veut se faire un chapeau avec !

Portant tant bien que mal le gros castor jusqu’à son poney, Aymeric le hissa sur sa scelle avant de grimper à son tour(…)
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Vanyel

Paysan écarté avec brio par Aymeric, vrai qu'ils avaient l'habitude de son apparence particulière mais pour le quidam du coin, ça devait faire bizarre.
Reprendre où ils en étaient, à savoir pister, traquer, chasser en somme. Cracotte se montrait doué, et entrainait Aldec sur ses traces... et forcément...
En tant que Canard, Aldec devait avoir un don pour attirer les bestioles et les ennuis afférant. Et un vol de pomme de pin un... voilà les écureuils qui rappliquent, manque plus que les castors, les nains et les taupes et le tableau serait complet.

Chouette ! Majda avait trouvé d'autres traces elle aussi. Le coin était vraiment sympa pour chacher, d'un autre côté, vu qu'il avait sans doute été choisi de la sorte, elle n'aurait pas dû s'étonner outre mesure.

Suivre les traces.. en silence. Gne? Silence ? l'est où canard ?

Regardant à droite à gauche et non plus les yeux fixés sur le terrain elle se rendit compte qu'il était en arrière avec Aymeric. Elle allait demander à Russo ce qu'ils faisaient s'ils préparaient un piège ou autre chose.. mais déjà Aymeric revenait en portant une bête à poil. Haussement de sourcil.. ah bin voilà, là où il y a Aldec, il y a des castors, c'est juste logique et défiant toute logique mathématique de probabilité.

Non mais tu es sûre que je peux pas prendre Aldec avec moi comme j'avais proposé ?
Il va tomber avec ses bouts de bois, et on va le perdre en forêt sinon... on joue à la chache au changlier, pas à cherche-canard?
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Russocarine

Petite discussion avec Aymeric. Trop de camouflage tue le camouflage. Comment Aldec allait il pouvoir vaincre le sanglier en lui mordant le groin s'il était enterré sous un tas de branches, et qui plus est, ligoté, bailloné et aux prises avec des animaux sauvages comme les fourmis, les taupes et les castors. Castors ? Allons, allons ch'est une chache au changlier ichi, un peu de chérieux.

Et de profiter du silence pour avancer sur les traces du vieux sanglier. Voilà qu'il leur faisait traverser la forêt, avec branches basses, broussailles, troupeaux de cailloux et tout et tout, quoique, ce n'était pas encore la forêt impénétrable, mais il fallait parfois ralentir l'allure et siffler les chiens pour qu'ils attendent le groupe. Bah oui, attendre.. au moins attendre Aymeric qui était parti libérer Aldec. Et en attendant, pas de sanglier en vue. Pourtant, la piste était la bonne. Cracotte avait les oreilles bien droites, et les traces étaient largement visibles sur le sol humide. Ce n'était qu'une question de temps.

(Vanyel) Non mais tu es sûre que je peux pas prendre Aldec avec moi comme j'avais proposé ?
Il va tomber avec ses bouts de bois, et on va le perdre en forêt sinon... on joue à la chache au changlier, pas à cherche-canard?

Regard vers Aldec, puis vers Aymeric et son chargement

Je trouve que le camouflage d'Aldec est assez au point. Il approchera mieux le sanglier déguisé en buisson, mais si tu veux le prendre avec toi, hum... ne te trompe pas de buisson en le cueuillant.
Et d'imaginer la scène en tentant de garder son sérieux.

Puis d'examiner de plus près la proie ramenée par Aymeric dès que celui ci arriva à sa hauteur.
Ho, le beau castor que voilà.
Et de tater sa fourrure, rapport à la toque en castor pour les jours où il pleut

AIE !!!!!!!!!
Saloperie de bestiau !!! Il m'a mordu la main !!
Et d'asséner un monstrueux coup de poing sur le crane du castor pour qu'il se rendorme, puis de regarder la blessure.

Ouch, ça saigne un peu et on voit bien la trace des dents. Bon, heu, inutile d'appeler les médicastres, je ne veux ni être trépanée, ni être amputée du bras.
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--Casse_tord

La GPGG femelle tenait KASTOR par les pattes et en plus ils étaient sur la vache sans corne ...

KASTOR ne se rappelait plus trop à part un drôle de tas de bois avec un

CANARD

dedans ...

Puis du noir

Là il se réveillait tenu par la GPGG qui le regardait drôlement. Vite agir !!

SCRIIIIICCCHHHH !! sur sa grosse patte avant sans poil

Elle crie comme BOB le putois et lui met un coup

SCRIIIICCCCHHHH !!

KASTOR fait le Mort sinon elle va te couiquer la grande gigue ...

Il attend qu'elle le lache pour regarder sa main en criant encore ....

Vite il saute comme un écureuil et s'enfuit a toutes papattes dans les sous bois ...

Enfin Sauvé !! OUUUFFFF !!

KASTOR regarde autour de lui :

La pleine lune brille dans le cienl, au moins il y verra clair cette nuit ...

Aldec

ATTENDEZ MOI !!! AT...

...

Oui moins fort je sais

Attendez moi !!

Aldec courait après le groupe à cheval et ses branchages le ralentissait plus qu'aure chose.

Russo s'était arrêté

AIE !!!!!!!!!
Saloperie de bestiau !!! Il m'a mordu la main !!

et il vit le

CASTOR

choir du cheval et filer dans la forêt ...

Russo ne le laisse pas partir !! Il est à moi celui là

Trop Tard la bête était partie après avoir mordu la Baronne.

AH LA LA LA LA !!!

Une partie du tableau de chasse qui s'en va.

...

Mais ? Tu saignes !!

Vite il faut la soigner, appeler un médicastre pour qu'il lui fasse une saignée ...
Aldec regardait autour de lui pour trouver quelqu'un apte à aller chercher le médicastre, quand soudain ...

LA LUNE !! LA !!!

ELLE EST PLEINE !!

CA SE TROUVE C'ETAIT UN

CASTOR GAROU

IL T'A CONTAMINE !!!

AYMERIC VA VOIR LE PEQUE.. euh non LE PAYSAN ET DEMANDE LUI OU EST LE MEDICASTRE ...

.
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Quirin

Aldec le

duck

s'écria :
LA LUNE !! LA !!!

ELLE EST PLEINE !!

CA SE TROUVE C'ETAIT UN

CASTOR GAROU

IL T'A CONTAMINE !!!

AYMERIC VA VOIR LE PEQUE.. euh non LE PAYSAN ET DEMANDE LUI OU EST LE MEDICASTRE ...

Quirin se retourna, et vit la grande chacheuse la main ensanglantée

Ouh la ! qué bec il a ce

GAROU

! Tu vas avoir la main endolorie...

Faut pas prendre la peau du castor avant de l'avoir tué Russo, et pas comme gant, surtout quand tu n'as pas retiré les dents avant. Fait gaffe la prochaine fois que tu mets un manteau en peau d'ours que l'occupant soit bien refroidi...

Bon les amis, que fait-on pour Russo, on coupe la main ? on la plonge dans la boue ? dans la bière, ce sera peut-être mieux ?
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Russocarine

Le truc quand on se blesse, même si c'est insignifiant, c'est qu'il y en a toujours qui veulent vous sauver. Délicate attention, hein. Là où ça coince, c'est dès qu'on touche aux détails techniques.

(Aldec) Vite il faut la soigner, appeler un médicastre pour qu'il lui fasse une saignée ...
Une saignée pour soigner un saignement. Je vous l'avais dit. Soigner le mal par le mal.

Naaaaaaan, jveux pas de médicastreuhhhhhhh

(Aldec) C'ETAIT UN CASTOR GAROU

Et puis quoi encore. C'est des histoires de bonne femme ça, les garous. Et puis tout le monde le sait, ça ne contamine qu'à la pleine lune.
Regard vers le ciel. Merdasse. Ya un p*** de morceau de lune là, et comme qui dirait, elle à l'air pleine. C'est moins drôle d'un coup là. D'ailleurs, Russo a du mal à avaler. Grimace. C'est pas tout de se moquer des croyances des gens simples, mais ya pas de fumée sans feu, comme qui dirait. C'est comme de faire bénir les chiens avant la chasse. Ya rien qui dise que ça les aide à bien chasser, mais ya rien non plus qui prouve que ça désavantage, alors dans le doute, deux précautions valent mieux qu'une.

(Aldec) AYMERIC VA VOIR LE PEQUE.. euh non LE PAYSAN ET DEMANDE LUI OU EST LE MEDICASTRE ...

Nan. C'est pas sérieux ça. Le paysan a quasi fait dans ses braies en voyant Aymeric, jamais, jamais il ne lui ouvrira la porte, et on va encore perdre du temps, et pendant ce temps, le sanglier, lui, il en profite pour s'infiltrer dans le bois et camoufler sa piste par des ruses sangliesques. Surement lui qui a envoyé le castor les distraire d'ailleurs. Un complot, oui.

(Quirin) Bon les amis, que fait-on pour Russo, on coupe la main ? on la plonge dans la boue ? dans la bière, ce sera peut-être mieux ?

On continue la chasse. Je vais appeler les médicastres de l'Hotel Dieu à la rescousse, ils nous trouveront. Ou pas. Enfin, vu les traces qu'on laisse, ils nous trouveront.
Et de prendre sa corne, et de lancer le signal convenu.
Poouuuuuhhhh Poouuuuuhhhh Poouuuuuhhhh Pouh Pouh Pouh Poouuuuuhhhh Poouuuuuhhhh Poouuuuuhhhh

Puis de se verser un peu de bière sur la main et de se l''entortiller dans le chiffon qui avait servi à baillonner Aldec, de lancer un regard mauvais, genre qui tue sur place, vers les bois où était parti le castor, et de relancer les chiens sur la piste.

Zou Cracotte, Trouve le Changlier !!! Trouve !!!

Nan parce que un chien qui cherche c'est bien, mais un chien qui trouve, c'est mieux.
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Nennya

[Tente de l'Ostel Dieu]

Nennya buvait tranquillement son vin de cannelle apporté, avec gentillesse par Jake, lorsqu’un son abrupt parvint à ses oreilles, manquant de lui faire avaler de travers.

Pouhhhhhhhhhhhhhh pouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Le son était lointain, mais tout à fait audible par tous, flûte de zut, elle s’amusait bien à déguster du vin, on ne pouvait jamais être serein à une chasse, il y en avait toujours un pour se casser les cervicales, mourir au combat face à un sanglier, ou encore avoir une écharde coincée dans le bout du doigt. Posant son godet de bois, à contre cœur, elle dit d’une voix haute :

-On nous sonne il me semble !Qui m’aime me suive…enfin non, Achilée, venez avec moi, emportez le nécessaire, nous partons en chasse au malade

Quelle idée réjouissante, la rectrice aimait tout particulièrement poursuivre les plus récalcitrants en les menaçant d’une bonne saignée, ca marchait à tous les coups…Elle s’agitait un peu dans tous les sens, et dit avec sérieux à ses élèves :

-Bon, on va au Nord

Hum pas certaine que ce fut le bon endroit, enfin, l’important c’est de ne pas perdre le Nord, mouhaha.

[Dans les broussailles]

Sa trousse verte sous le bras, le médecin partit avec Achilée sur les pistes du blessé. Il fallait flairer le sang, regarder les pistes, le malade avait une odeur particulière.

Fort heureusement, la Blackney avait dans sa sacoche de lin, son cor légendaire, au cas où qu’elles se perdent en route. Un autre Pouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, la fit réagir :

-Tout droit !

Les bottes dans la boue, la Duchesse se dépatouillait au mieux, jetant un œil de temps en temps sur Achilée. Nennya se demandait bien à quoi elles auraient à faire, du sang, plein de sang partout, l’excitation de la chasse, la rendait folle furieuse. Après de longs instants de poursuite, les deux jeunes femmes tombèrent sur un troupeau, enfin pas un troupeau, un groupe d’humains, avec un pouce préhenseur et un cervelet.

Elle tourna son minois sur Achilée, et dit :

-On les a trouvé, on a un flair hautement développé

Forte de ce constat, avec un air très sérieux, la Duchesse demanda :

-Ostel Dieu pour vous servir, il est où le malade ?
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Russocarine

Il en faudrait bien plus qu'une coupure à la main, même vilaine comme celle là, pour empêcher Russo de terminer la chasse. Tous les dix pas, elle s'arrêtait et cassait une petite branche pour marquer son chemin, histoire ensuite de pouvoir revenir et reprendre la piste du castor. Il lui faudrait aussi convaincre Naluria de créer une brigade de chasse spéciale anti-castors, comme celle qu'avait le Grand Charlemagne.
Les chiens allaient bon train, le nez collé à la piste. Ils étaient là, à l'orée de la forêt impénétrable où la main de l'homme n'a jamais mis le pied quand une voix les fit se retourner.

(la belle dame avec les bottes boueuses) Ostel Dieu pour vous servir, il est où le malade ?

Et Russo de cacher sa main gauche ensanglantée dans son dos, de faire sa tête d'ange des grands jours - celle avec auréole pliante portable que Vanyel associe aux pires ennuis - et déclarer d'un ton très sérieux.

Un malade ? Ici ? Ahem... vous devez faire erreur, c'est fort regrettable. Et en plus vous avez sali vos bottes.
Là, en fait, de voir les médicastres en chair et en os devant elle, avec leurs sacoches pleines d'instruments de torture, Russo se disait que le castor n'était peut être pas vraiment garou, et que les désagréments certains associés à un lavement en pleine forêt, bien pesés contre le risque hypothétique mais effrayant du garoutisme, bref, qu'en fait, elle n'était plus très sure d'avoir bien fait d'appeler au secours. Ah si... Quirin voulait lui couper la main, et maintenant il n'y pensait plus, et c'était bien mieux ainsi.

Et de tendre innocement la main droite vers Aldec camouflé en buisson, sur ses conseils, mais cela, les dames de l'Hotel Dieu ne le savaient pas...
Mais puisque vous vous êtes dérangées jusqu'ici, peut être pourriez vous expliquer à notre ami Aldec qu'il n'est pas vraiment un buisson.

Et de prier intérieurement Aristote et tous les saints du paradis solaire que personne n'ait l'idée de dire qu'elle était blessée.
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Nennya

[Sur la piste d'un malade]

Comment ça la rectrice de l’Ostel Dieu faisait erreur ?Il est vrai que parfois, elle commettait de petites bourdes, mais ses oreilles étaient jeunes et en excellente santé, il n’y avait pas de doute possible, elle avait bien entendu le Pouet significatif, même timbre que lorsque le départ fut sonné, tiens, tiens, même son…

Et la Duchesse s’y connaissait en timbre de cor, le sien était plus grave. Ses bottes étaient salies, mais il était hors de question qu’elles le soient pour rien, l’excitation de la chasse au malade était trop forte, celui-ci, ou celle-ci se révélait en plus farouche, et malin, c’était d’autant plus entraînant.

Elle dit avec un minois enjolivé :

-J’ai bien entendu le son distinctif du cor pourtant, et je ne partirais pas tant que le malade ne désignera pas de lui-même.

La Duchesse croisa les bras, attendant que le coupable s’avance. D’ailleurs pourquoi le dict Sire Aldec se prenait pour un buisson, une ruse ?Si il y en avait pas un qui avait du sang partout, assurément que le sire avait perdu la tête, un cas de folie, génial!Se dit la Blackney, cela faisait si longtemps.

Un à un, la Duchesse lorgnait la troupe d’humains, avec leur pouce préhenseur, et se demandait qui était le malade, point de cou tordu, point de cheville en vrac, point de saignement…Les saignements justement, parlons en, elle observait les têtes, les cous, les mains…Les mains !Chouette, chouette, un doigt arraché !Difficile, les mimines étaient soit dans le mantel, soit sortis dans un buisson !

Sortie dans un buisson, bingo !Sherlock, enfin, Nennya Blackney Desbois, se rapprocha des participants, ca sentait le sang, à ne pas en douter.

-On ne dupe pas une Blackney !fit-elle en brandissant sa trousse verte contenant de nombreux instruments de torture. D’un œil suspicieux, elle se rapprocha de la Dame Russo au pouet pouet si significatif et dit d’une voix mielleuse :

-Vous savez, si vous saignez et que la plaie s’infecte, vous serez cuite de chez cuite !Le sort de ce pauvre sanglier ne sera que douce chimère en comparaison. Votre main va gonflé, de la pourriture en sortira...Ce n'est vraiment pas folichon, croyez moi
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Vanyel

M'enfin "ostel Dieu" .. elle faillit dire que certes y'avait une blessée mais on en était pas à devoir organiser des funérailles pour présenter Russo à Dieu - malgré les 7 fontaines de bière, qu'elle commence déjà par épuiser ses caves avant. Mais ce qui la retint c'est....

tête reconnaissable dans le noir les yeux fermés par la crevette, Russo devait émettre des ondes quand elle prenait sa tête d'ange, pas possible autrement, bref. Typique tactique de diversion digne d'un cours militaire de base.. "non c'est pas moi c'est lui"..

Et ça papote, et ça... mais qu'est-ce qu'il a Cracotte à tirer comme ça sur sa laisse mais que Russo était trop occupée à jouer l'innocente pour y prêter autant d'attention que nécessaire...

Lever les yeux

Un SANGLIER... ah zut faut pas trop crier.. oui mais non mais on s'en fiche il s'en va faut le suivre.

Canard tu discutes pas, tu viens avec moi. et de prendre la main d'un Aldec qui obéit avant de réfléchir et atterrit devant elle.

Gnaieuh une branche-camouflage venait de lui griffer la joue.
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Russocarine

(l'ostel dieu pour vous estourbir) J’ai bien entendu le son distinctif du cor pourtant, et je ne partirais pas tant que le malade ne désignera pas de lui-même.
"Gnagnagna, toute façon chuis pas malade, chuis blessée. C'est pas pareil. Donc, elle ne parle pas de moi, donc je n'ai pas à me dénoncer. " Logique limpide.

Et de garder un air impassible tandis que la patronne de l'Hotel Dieu inspectait les rangs avec un air de douanier qui flaire la contrebande, ou d'agent de la maréchaussée qui traque le laisser-passer frelaté. Ne pas bouger, ne pas respirer, ne pas crier "GRAOUUUUU", se fondre dans le décor pendant que la redoutable médicastre inspecte les rangs à la recherche d'une proie. Désagréable impression d'un coup de devenir la proie. Très désagréable.
Et de faire reculer son cheval d'un pas quand la trousse verte s'agite sous son nez.

(l'ostel dieu pour vous estourbir) Vous savez, si vous saignez et que la plaie s’infecte, vous serez cuite de chez cuite !Le sort de ce pauvre sanglier ne sera que douce chimère en comparaison. Votre main va gonflé, de la pourriture en sortira...Ce n'est vraiment pas folichon, croyez moi

La description valait les malédictions de l'enfer lunaire.
Grimace. "Je me vengerai, oui, je me vengerai. J'exterminerai les castors un à un et j'en ferai des chapeaux anti-pluie"
Pas le trépan. Non, le trépan c'est pour Aldec qui se prend pour un buisson. Pas la hache à couper les mains non plus. Ha non, ça c'est le bourreau, et la sacoche verte est trop petite, ou alors c'est une hache pliante.
Sous le regard insistant de la Duchesse Blackney, Russo commença lentement à sortir sa main de son dos

Nan, mais, c'est pas très profond, en fait. C'est juste que.... si le castor qui m'a mordu est un garou .....

(Vanyel) Un SANGLIER

Et de tourner la tête en direction de la crevette-procureur, et d'entr'apercevoir l'arrière train du sanglier qui s'enfuit.

Tayaut !!! Tayaut !!! Lachez les chiens !!!
Cracotte !!! Chope le Changlier !!!

Puis de reprendre sa main avant qu'il ne soit trop tard, et de commenter l'actualité aux visiteuses
Ahem, je crains que le sanglier ne nous contraigne à interrompre momentanément cette si agréable causerie. Mais venez donc avec nous, s'il faut pratiquer la chirurgie vous serez aux premières loges.
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Aldec

La comtesse au coeur de miel alerte Aldec de la présence phacochérienne dans la clairière ...

Ni une ni deux, il doit l'attrapper pour elle

TAYAUUTTTT !!! TAYYYYAAAUUUTTTT !!

SUS AU CHANGLIER GAROU !!!

...

Si si il a des grandes dents je les ai vues en m'approchant de lui avec mon camouflage !!!

Avisant l'Ours femelle ou la femme Ours il ne savait plus :

RUSSO RESTE EN ARRIERE !! TA MAIN !! IL NE FAUT PAS QUE CA REMONTE AU COEUR SINON TU VA TE TRANSFORMEREN

CASTOR GAROU

!!!

Le médicastres pourra te faire une saignée au poignet et au coude aussi des fois que ...

Le temps de sasser le changlier et je reviens vite préparer ma soupe de bulot pour te guérir complètement
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Nennya

[Face à face avec le malade farouche]

Le médecin sondait la jeune femme avec attention, jusqu’à que celle-ci sorte enfin sa main de derrière son dos, marmonnant une histoire avec un garou et un castor. Que font un castor et un garou dans un bois ?C’est l’énigme du jour, Nennya se demandait bien ce qu’un garou était dans ce langage tribale du chasseur.

Elle allait diagnostiquer une bonne plaie vilaine qu’il fallait vite nettoyer jusqu’à que quelqu’un ne hurle qu’il y avait un sanglier dan les parages. Bon sang, et en plus, le dict malade allait prendre la poudre d’escampette, Nennya, hissée sur ses bottes, accompagnée d’Achilée, était prête à la poursuivre jusqu’au fin fond du bois de Vincennes, l’Ostel Dieu ne s’était pas déplacé juste pour le plaisir de salir ses bottes, foi de Blackney !

D’un air dubitatif, elle regardait le sire qui hurlait au garou, mais c’est QUOI le garou ? Elle se tourna vers sa collègue, se demandant si elle avait compris le sens du mot. Elle fit avec élan :

-On va vous suivre, soyez certaine gente dame qu’il n’est pas question que vous vous en sortiez sans que j’ai pu examiner votre main. En attendant serrez bien vostre bandage sommaire

La rectrice était prête à poursuivre la dame, dommage pour elle, Nennya était une coriace.
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Aymeric_de_saunhac

Aymeric n’u pas le temps de comprendre ce qui se passait sous ses yeux. À peine avait-il déposé le castor à l’arrière de Russo qu’il en avait disparu et que Russo hurlait sa douleur. Des ordres venaient de partout à la fois « Aymeric fait cela… Non ne fait pas cela… », si bien qu’il ne savait plus où donner de la tête.

On sonnait l’appel au médicastre, on tentait de soigner une Russo récalcitrante et pendant ce temps, Aymeric se plaignait d’avoir perdu la bête à poils. Bien qu’il n’était pas particulièrement emballé par l’idée d’un chapeau imperméable, le castor représentait au moins un trophée en attendant de débusquer les sangliers.

Enfin, après moult rebondissements, Vanyel annonçait qu’elle avait repéré un sanglier. Bien sur, un écho ne tardât pas à se faire entendre du coté du buisson Aldec. Sautant dur l’occasion, Russo bien décidée à ne pas subir des soins pourtant utiles se lança dans la direction signalée sans omettre de glisser à Aymeric que la prochaine fois il devrait faire attention à mieux assommer sa proie. Jurant qu’il avait accompli sa tâche avec brio et que le réveil du castor n’était dû qu’aux papouilles que Russo lui avait fait, il suivit la cantonade en ronchonnant.
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Achilee

Elle avait bien pensé rester aux aguets…toujours prête, mais le temps passant, Achilée avait laissé divaguer son esprit au point de perdre pied avec la réalité et d’être entrée dans un état de somnolence proche du sommeil. Elle ne serait certes pas à féliciter quand les doyens rentreraient à Paris.
Le son de la trompe ne la tira même pas de cet endormissement et l’on aurait pu croire qu’elle attendait le baiser de son promis pour se réveiller.

La rectrice l’attrapa par la manche et lui demanda de la suivre.
Réveillée, donc, mais peinant à rassembler ses esprits, c’est dans un état second qu’elle jeta quelques ustensiles et onguents pour une urgence dans sa besace et suivit la rectrice.

Elle traversa les bois derrière la duchesse de Mortain. Les branches basses souples qui fouettaient au visage, les racine apparentes, les pièges de la forêt, rien ne la sortit de sa léthargie.

C’est l’agitation sur les lieux qui la réveilla totalement. Les morsures d’animaux étaient toujours à soigner méticuleusement, elles s’infectaient si vite. Elle allait fouiller le sac à malice qu’elle portait, mais la blessée refusait catégoriquement de se laisser soigner !! Qui plus est, elle leur annonça avec ironie que le moment était mal choisi pour ...pour une causerie de salon quoi.
Enfin ce n'était pas les termes exacts mais c'est ce que la Flamande avait plus ou moins compris.

La Rectrice avec une ténacité qui fit l’admiration de la tournaisienne expliqua qu’en quelque sorte elle aussi chassait…le blessé… et que comme les chasseurs elle était acharnée.
Un sourire s'afficha sur les lèvres de la doyenne de l'Hôtel Dieu : elle était fière de sa supérieure. Elle commençait à la connaitre un otut petit peu et savait qu'à présent peu de choses lui feraient lâcher prise.
Tout sourire peut être mais redoutable à n'en pas douter. Voila comment elle l'aurait décrite.
Elle se risqua à murmurer

Vous auriez dû accepter tout de suite

Achilée, amusée, en profita pour renouer un lacet de sa botte et ajuster sa besace. La course folle allait se poursuivre...
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Russocarine

Ya pas à dire, depuis qu'Aldec était camouflé en buisson, la poursuite du sanglier était grandement facilitée. C'était un point à noter pour les prochaines chasses. Peut être qu'il faudrait aussi camoufler les chiens en buissons. Et cacher quelques chasseurs dans des arbres creux. Ou bien faire comme à la caserne de Castelnau, choisir un jeune innocent, le déguiser en laie affriolante, et l'envoyer battre des cils pour servir d'appat.
Le sanglier, gros, noir, avec quelques poils gris sur le dos - signe qu'il faudra laisser la viande mariner un peu plus longtemps avec des cailloux dessus- traversa un bout de forêt impénétrable, avec des branches sauvages qui se jettent sur le visage des chasseurs, traversa le chemin, et vint se jeter dans la boue. Ha ha, comme si la boue allait les faire reculer. L'eau peut être, c'est dangereux ça mouille, mais pas la boue. C'est qu'ils étaient coriaces, tous en file indienne, le sanglier devant, puis les chiens poursuivant le sanglier, puis les chasseurs suivant les chiens, puis les médicastres suivant les chasseurs qui suivaient les chiens qui poursuivaient le sanglier. Là on voit bien que la file faisait au moins 10 mètres.

Et de hurler Tayaut !!!! pour exciter les chiens, et de sonner du cor pour agacer le sanglier et les autres chasseurs. Pouuuuh!!!!! Pouhhhh !!!!

(l'apprentie tortionnaire) Vous auriez dû accepter tout de suite
Froncement de sourcils, et de resserrer un peu le bandage sur sa main gauche. Ca ne saignait presque plus, d'ailleurs, au moins, tant qu'elle ne bougeait pas les doigts.
Et laisser échapper le sanglier ? Vous n'y pensez pas ....

Et puis, se rassurant petit à petit que la rectrice de l'Hotel Dieu ne l'ait pas sauvagement jetée à bas de son cheval pour lui couper le bras au niveau de l'épaule, de faire ralentir son cheval et de lui dire à voix basse, les paroles étant parfois hachées par un obstacle sur le chemin, un écart du cheval, ou plus prosaïquement un cri pour encourager les chiens
Vous savez, la douleur est très suppportable, mais si le castor est garou... Pleine lune .... Tayaut !!!! En avant Cracotte !!! Ronger du bois ..... Dos plein de poils....
Soupe de bulots.... Vous auriez un remède pour m'éviter ça ?
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Majda_eulalie

Cette fois-ci, pas question de se laisser distance ! Souriant en voyant Russo faire l'effarouchée, elle fait non de la tête.

Pfffff, petite nature, vous avez peur de vous faire soigner ?

Un clin d'oeil à la soignante, elle dirige son cheval juste derrière celui de Quirin, faisant en sorte qu'il l'entende mais pas Russo.

Dites, mon ange, il va falloir attacher Russo pour qu'elle se fasse soigner. Pas question de la laisser se vider de son sang où attraper une gangrène pour une blessure mal soignée non ?

Comme à son habitude, la jeune maure va chercher des idées abracadabrantes pour trouve un moyen de faire soigner la Comtessa. Ce ne serait pas malin de ne pas la soigner, après qu'elle ait fait venir les personnes adéquates. Le dos de son promis en ligne de mire, elle talonne le truc à quatre pattes qui finira ce soir dans une marmite.

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Nennya

La pouet pouet n’était pas facile à soigner se dit la Blackney, mais pas question de se laisser faire, elle en avait maté des plus coriaces !Elle faisait crier le cor à en faire détonner ses oreilles, en lui parlant d’un certain Garou, mais c’est qui ce Garou non d’un escargot pas frais. A la dame au tayaut et au cracotte, la rectrice répondit :

-C’est quoi ce garou ?Mon seul remède, c’est que je vais devoir user de la force si vous n’obtempérez pas et je suis certaine que c’est bien pire que ce garou

Bien pire, non c’est plus que ça, la Duchesse de Mortain était une véritable tornade, capable de tout pour soigner ses patients, elle avait en elle, la force !Pire que la garou, il y avait la terrible Blackney, au cor puissant, à la poigne inflexible et à la hache féroce. Pataugeant dans la bouillasse à poursuivre la dame, Nennya commençait à élaborer une technique d’approche de la bête furieuse, qui n’était pas le sanglier…Achilée était toujours avec elle dans cette épreuve, assurément qu’elle l’aiderait à maintenir la réfractaire à terre. Quelques branchages dans sa belle chevelure, la trousse à instruments de torture sous le bras, Nennya était prête à recevoir le sanglier, enfin la malade.
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Aymeric_de_saunhac

- (Aymeric) : Il court il court le sanglier… et les chacheurs aussi… Il court il cours le castor… Ho oui le castor! On l’a laissé partir celui là! Quel dommage ses oreilles auraient été parfaites pour mon collier…

Tout en parlant pour lui-même, Aymeric suivait la course folle derrière le sanglier lorsqu’un des chiens qui s’était sans doute arrêté pour renifler une autre piste passa à coté de lui. Un sanglier, plusieurs chiens, un castor, aucun chien! Mais bien sur! Il faut envoyer un chien à la recherche du castor!

- (Aymeric) : Heee pstttt le chien!!!! Pssttttttttt ici! Rahhh!!! GRAOUUUUU!!!! Bliblibli!!!! Grouikgrouik!!! Il est sourd décidément ce toutou! Psssst heeee il y a un saucisson ici! HAAAA voila! (…) Ha bah non je n’ai pas de saucisson sur moi… Non non part pas!!! Tu vas en avoir un! Ha voila! Alors… tu vas cherché le castor et quand tu le rapportes on te fait un saucisson avec d’accord? (montrant une branche que le castor avait rongé) Tiens sent ça et va chercher! Va chercher! HA et ne lui manges pas les oreilles! J’en ai besoin moi…

Ravi de son initiative, Aymeric rejoint le groupe de chasseurs attroupés au bord de la rivière. Russo interroge ses disciples, suivra t-on la rivière ou tentera t-on de la traverser… Pendant ce temps, on récompense les chiens qui ont jusque là bien travaillé. Bien sûr, il ne faut guère longtemps pour que l’on s’aperçoive qu’un chien manque à l’appelle et d’entendre Russo hurler.

- (Russo) : On a perdu un chien!!!!

Le moment de dire «oups », de sortir sa petite auréole lustrée, d’afficher son plus beau sourire et de s’approche de Russo semblant de rien.
- (Aymeric) : Russo… Le chien il… enfin… c’est de ma faute s’il n’est pas là…
- (Russo) : Pourquoi, tu lui as tiré la queue?
- (Aymeric) : Je l’ai envoyé chercher le castor. Les petites oreilles elles feront bien pour mon collier… Par contre… Je lui ai promis un saucisson.
- (Russo) : Un saucisson? De castor?? Et qui le fera?
Inutile de se concerter, Vanyel n’était pas loin d’eux. Affichant leurs plus beaux sourires, ils se tournent de concert vers elle…
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Aldec

Lààà il est dans la boue !!!

Je l'ai vu !! il essaye de se cacher

Sus au GAROU

Pas de quartier !! Que des jambons

Aldec saute dans la mare de boue entrainant avec lui les chiens qui en ont assez d'attendre au bord ...

...

Mais il manque un chien là !!! Comment on va faire pour l'encercler si le chien n'est pas là ???
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Russocarine

Pouya... mais pourquoi tout le monde voulait absolument qu'elle se fasse soigner là tout de suite maintenant ? Tant qu'elle ne tombait pas dans les pommes, et que du poil de castor ne lui poussait pas sur le dos, cela pouvait bien attendre encore un peu. A croire que certains avaient oublié le véritable but de cette journée à Vincennes: capturer un sanglier, et en faire un festin le soir venu.

(l'hostel dieu pour vous estourbir) -C’est quoi ce garou ?Mon seul remède, c’est que je vais devoir user de la force si vous n’obtempérez pas et je suis certaine que c’est bien pire que ce garou
Et pire... la rectrice de l'Hotel Dieu ne s'y connaissait pas en garou. Mortecouille, comment allait elle pouvoir la soigner dans ce cas ?
Et de continuer la discussion d'un ton presque badin, tout en longeant la rivière à la poursuite du sanglier.
Hoooo...... un poisson, vous l'avez vu ?
Vaine tentative de détourner la conversation...
Allons, ne me dites pas que vous ignorez ce qu'est un garou. Vous savez, un garou...
Et de faire une affreuse grimace en plissant le nez et montrant les dents, tout en agitant ses doigts comme des griffes à la hauteur de ses yeux.
Quand un humain se transforme en animal à la pleine lune...

Au grand désespoir de Russo (...), la discussion fut hélas interrompue quand le sanglier ralentit un peu l'allure, et qu'elle se rendit compte qu'un chien manquait. Gingembre, le roux. D'ailleurs, il lui semblait que Félian manquait aussi, ou alors il avait du faire une halte impromptue dans un fourré, ou s'était tordu la cheville et avait été achevé et enterré par les médicastres sanguinaires. Hum.. autant prendre un peu de distance, par précaution...
S'ensuivit une brève discussion avec Aymeric, qui confessa avoir détourné un des chiens à son profit, ou plutôt, au profit de son hypothétique collier d'oreilles. Et en plus, il avait promis au chien Gingembre du saucisson de castor....
Et de se tourner vers Vanyel, qui était et de un patissière option tourte aux oiseaux vivants, et de deux tante du turbulent écuyer perdeur de chiens et de sortir elle aussi son auréole portable, et son plus graaaaaand sourire.
Dis, tu saurais faire du saucisson de castor ? Et une tourte au sanglier vivant ?

Et de demander à la cantonnade
Hein, ça vous dirait pas une tourte au sanglier vivant ce soir ?

Le sanglier, lui continuait à suivre la rivière, poursuivi par Aldec qui n'avait pas du tout l'intention de se faire distancer

(Aldec) Mais il manque un chien là !!! Comment on va faire pour l'encercler si le chien n'est pas là ???

Ahem.... et bien tu lui sauteras dessus et tu lui mordras le groin. Gnap. D'un coup sec.
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Vanyel

Tout allait bien, ou presque. Enfin ça n'allait pas trop mal. Les chiens suivaient le sanglier, Aldec suivait les chiens ou était tiré par eux selon le point de vue, eux suivaient les chiens et Aldec et donc le sanglier, les médicastres suivaient Russo et donc de facto le sanglier aussi.

Puis le grain de sable qui fait qu'en fait la machine bien huilée commence à grincer...

Manque un chien, ca aurait pu être anodin, il avait peu avoir vu une copine d'une autre meute et avoir voulu lui dire bonjour, tout simplement, mais non ce n'était pas si simple.

Aymeric l'avait envoyé après le castor qui leur valait une escorte supplémentaire. Jusqu'ici rien de si pire encore. Mais, parce qu'il y avait forcément un mais, il lui avait promis un saucisson du dit castor. Et c'est là qu'elle avait pris une double attaque auréolée saupoudrée de sourires d'ange - ou qui se voulaient angéliques.

(Russo)Dis, tu saurais faire du saucisson de castor ? Et une tourte au sanglier vivant ?

Et elle en rajoutait une couche avec la tourte en prime. Regard arbalète avant qu'il n'y ait de réponse pour la tourte au sanglier et de répondre tout en continuant à avancer.

Non je ne sais pas faire de saucisson de castor... et d'ajouter devant leurs airs de chien battu mais je dois pouvoir trouver une recette après tout de castor ou non, ca reste du saucisson.

Maintenant pour la tourte au sanglier vivant et son expression se fit autoritaire parce qu'elle ne souffrirait pas de protestations c'est h-o-r-s d-e q-u-e-s-t-i-o-n, est-ce clair? Un sanglier vivant on a déjà vu ce que ça donne dans la caserne de Castel, je refuse de recommencer. Et un sanglier ce n'est pas comme un oiseau. À supposer qu'il rentre dans la tourte sans la mettre en miette, de dont je doute fortement, une fois la tourte ouverte, il ne va pas s'envoler, il va semer la pagaille autour de la table, si ce n'est foncer sur les gens tranquillement en train de manger, donc c'est non, ce n'est pas négociable.
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Russocarine

(Vanyel) Maintenant pour la tourte au sanglier vivant, c'est h-o-r-s d-e q-u-e-s-t-i-o-n, est-ce clair?

Et Russo de soupirer en haussant les épaules. C'est injuste, trop injuste, elle n'aura pas sa tourte au sanglier vivant. Frénégonde ne cuisine pas aussi bien que Vanyel, et il faudrait qu'elle lui explique comment faire, et hum, bon, par analogie avec la tourte aux oiseaux vivants, elle suppose qu'il ne faudra pas jeter le sanglier dans le baquet de pate, mais au delà, c'est un peu confus, donc, pour cette fois, c'est rapé.

Et de continuer la poursuite de l'infatigable sanglier, qui décida pour la forme de traverser la rivière. Heureusement, l'eau était basse, il n'y avait des glaçons qu'au bord, et Russo talonna son cheval en espérant qu'Aymeric ne ferait aucune expérience aquatique pour savoir s'il était un poisson.
A l'eau !!! A l'eau !!! Sus au Changlier !!!

Le contact avec l'eau glacée devait avoir eu raison des dernières forces de la bête, car il s'arrêta, et leur fit face, prêt à charger, les babines retroussées, des défenses longues comme une main et affilées comme des rasoirs, le poil du dos hérissé. Bref, l'air meuchant.
Et Russo de penser tout haut
Hou.... quelle bête terrible. C'est peut être mieux de ne pas l'entourter. Il faudra le faire mariner avant de le rotir à la broche. Et de prévenir de suite les questionnements technico-culinaires de Vanyel. On le mettra dans un tonneau de bière, avec des épices, et des rochers dessus pour attendrir la viande. Et on mettra un gros poids sur le couvercle pour éviter qu'il s'échappe une fois enfermé dans le tonneau.

Puis de regarder le petit groupe et d'annoncer la suite des évènements
Aymeric, reste bien sur ton poney et ne t'approche pas du sanglier. Je suis sûre qu'il a envie de faire de la charpie d'écuyer.
Alors, qui veut faire honneur au sanglier et nous garantir le banquet de ce soir ?

Un regard vers les médicastres. Les instruments risquaient de servir...
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Aldec

Citation:

Ahem.... et bien tu lui sauteras dessus et tu lui mordras le groin. Gnap. D'un coup sec.

Aymeric_de_saunhac

Russocarine

Aymeric_de_saunhac

--Casse_tord

KASTOR s'est réfugié sous une souche mais la bête qui ouaf le cherche

et puis il y a le GGGP qui est sur le caribou sans cornes qui le cherche aussi ... lui il a l'air dangereux, un peu comme le

CANARD

Aymeric_de_saunhac

Nennya

Russocarine

Nennya

Vanyel

Russocarine

Vanyel

Felian

Nennya

--Cracotte

--Gribouille_le_chien

Aaaaaaaaaaaaaaaaaawwwww !!! Kaï Kaï Kaï !!!

Ça restera les mots les plus marquants de cette chasse et les plus cuisant aussi pour moi. Pourtant tout avait bien commencé. On suivait la trace du sanglier, bon forcément on était ralenti par les zoms. Même avec des chevaux sont capables d'être pas rapide, ou alors c'est qu'au lieu de nous faire confiance il fallait toujours qu'ils discutent. Enfin bref, on avait fini par les mener au sanglier.

Une grosse bête comme on les aime nous. Un défi pour la race canine. Seulement un canard s'en était mêlé, et moi ça m'avait déconcentré et forcément, y'avait fallu que ça soit LE moment que la foutue proie choisit pour m'envoyer apprendre à faire l'oiseau. Sauf que moi j'ai des pattes, 4 même que, et pas des ailes, donc forcément la leçon de vol plané finit par un lamentable atterrissage qui m'arracha moult cris.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaawwwww !!! Kaï Kaï Kaï !!!*
[*Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie! bobo ! bobo! bobo!]

Bah oui forcément, en plus ça saignait, et je pouvais plus bouger ma patte arrière gauche comme je voulais. Donc j'allais en prime rater la curée, misère de malheur.
Heureusement une des chasseuses pensa à moi. Je mâchouillais ma part avec béatitude. La fichue bête avait eu que ce qu'elle méritait et moi je me vengeais en la mangeant, enfin pas en entier, mais j'en avais eu un bout.

A peine fini de gober ce qu'on m'a donné, et pas le temps d'en redemander v'là ti pas qu'il y en a une qui vient me voir. Quoi, non je suis pas impotent, spa vrai, j'peux encore marcher.. quoique non, en fait vu que j'arrive pas à me tenir droit. Enfin ça va, elle me gronde pas, j'ai même droit à quelque caresse. Je prends note. Quand on est blessé on a des caresses, c'est chouette. Mais ça implique d'être blessé, c'est quand même un inconvénient.. après un rapide calcul canin, le résultat est accablant: vaut mieux avoir des caresses dans être blessé, y'a pas.

Perdu dans mes pensées soudain je redécolle !

Aaaawww étranglé qui fini par un Wouu? des plus dubitatifs.

Du haut de la croupe du ch'val, je regardais le monde de haut, au moins. Enfin toujours moins à ras du sol que quand j étais sur mes pattes à moi et pas celles d'un autre.
N'empêche ça tangue un peu quand tout le monde se met en route, direction le campement parait, si j'ai pas traduit l'humain de travers.

Wouhou, vouf vou. oua ouah wouf... grrrr waf*
[*Attend, ça bouge. Là-bas, vers l'arbre à glands... grrr le sang]

Ça c'était moi qui faisais causette avec mon copain Cracotte. Il était d'accord avec moi.. y'avait du sang quelque part, pas celui de la bête, un autre. On avait le nez pour le repérer.

--Cracotte

Wouhou, vouf vou. oua ouah wouf... grrrr waf
Gribouille aussi a senti un truc. Je vais vers l'arbre à glands, le nez au ras du sol. J'y vois rien, mais les humains aiment ça, ça fait limier, pro, quoi.

OUAH !!! OUAH !!!
Ramenez vous, eh, oh, vite.

J'ai retrouvé un chasseur perdu. Il est couché, on dirait qu'il dort. Il devait être fatigué de courir derrière les chevaux. J'aurai surement une récompense ce soir pour ça. Un os à moelle de sanglier, rien que pour moi. Je suis pas chef de meute pour rien. J'ai les plus grandes dents, et j'aboie le plus fort.

Ahouuuuuu !!!!!
Mais il a du sang sur la tête, le chasseur perdu. Je dois le sauver. J'aurai peut être un saucisson en récompense.

Sluuurp. Slurp.
Je lui lèche le visage. ça va marcher, c'est sur. J'aurai ma récompense.

Russocarine

Gribouille royalement installé sur Mandoline, le cheval de Zak, le sanglier ligoté par les hommes et prêt pour être ramené au camp, Russo cherchait encore le Buteo albicaudatus.

Un Butéo quoi ? C'est comment ? ça se mange, on peut en faire un manteau ?
Et de regarder à droite, à gauche, en haut
Ahhhhhhhhh, c'est une buse. Pas de manteau donc.

Pendant ce temps, la rectrice lui avait déballé la main, grimacé, et remballé en faisant un joli noeud avec les oreilles du lapinou qui passe derrière l'arbre alors que la rivière fait dessus-dessous. Et sans lui couper le bras, ni lui faire de lavements, s'il vous plait.

Et de se remettre prestement en selle, de siffler Cracotte qui était en train de se gaver d'intestins de sanglier, et de faire demi-tour en direction du campement.
Oui, ne trainons pas en route, il faut encore mettre le sanglier à mariner et ensuite à rotir, et avant le coucher du soleil, en plus.
Le coucher du soleil, c'était à cause du garou...

Le ruisseau fut donc retraversé, et le groupe revint sur ses pas, traversant les bourbiers au bord de l'eau. Russo se demandait parfois où étaient Aymeric, et Cannelle, et Félian. Surement à musarder. Puis les chiens se mirent à aboyer, Cracotte se précipita vers un arbre, Gribouille jappant comme si il voulait retourner au sol. En tout cas, Cracotte faisait un sacré raffut, puis d'un coup poussa un cri déchirant, comme s'il hurlait à la mort.
Russo éperonna son cheval, et se dirigea vers le chêne, pour découvrir Félian assomé, léchouillé par un Cracotte aux pattes boueuses qui était tellement plein de sang de tripe de sanglier qu'il salissait Félian plus qu'autre chose.

Duchesse Blackney !! Venez, je vous prie. Nous avons un homme à terre. Un héraut, de surcroit.
Et de gratter nerveusement sa main gauche.
Vu son état, je crois qu'il a plus besoin de vos soins que moi même. Je m'en voudrais tellement s'il trépassait ou perdait la mémoire, vous imaginez, un héraut généalogiste amnésique, hein, tout ça pendant que vous me recousez la main avec du fil de pêche trempé dans de la graisse d'oie.
Posant généreusement sa main sur le coeur
Ma main attendra.
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Nennya

Nennya avait envie de se pincer pour vérifier que ce n'était pas un rêve, alors le coup du garou pour eux c'était vrai, ils y croyaient dur comme fer. Quoique il y avait bien une pieuvre géante dans la baie du Mont Saint Michel. Aux propos de la dame pouet pouet, la Duchesse rajouta:

-Et aussi vous soignez Dame Russo, je suis plus mordante et tenace qu'un garou

Et le chemin inverse fut pris...avec ses ronces, ses orties, et autres choses désagréables. La Duchesse se demandait si elle allait pouvoir récupérer ses bottes dans un bon état, et enfin soigner la dame, comme promis, elle aurait la moutarde au nez si le contraire se produisait. Les chiens ne cessaient d'aboyer, bon sang, que le silence est bienfaiteur parfois se dit-elle, juste le bruissement des feuilles. Essouflée la Blackney, continuait à suivre le rythme de la troupe. Jusqu'à que des hurlements, en plus des chiens, viennent lui agresser un peu plus l'oreille. Un homme à terre disait Russo, un héraut...Pouahhhh, se dit Nennya, les hérauts fallaient les éviter. Mais elle avait prêté serment soigner tout le monde, sans distinction. Elle se demandait bien ce qu'il fichait là au milieu avec une plaie bien prononcée à la tête, un arbre l'avait-il attaqué?

Enfin, elle réfléchirait à cela à un autre moment, la rectrice se précipita vers l'homme inanimé. La plaie était vilaine, et le sang coulait, elle attrapa le plus de bandages possibles, le peu qu'il lui restait dans sa sacoche, et compressa au mieux la plaie. Il fallait recoudre, lui aussi...heureusement, elle avait prévu large. Elle positionna ses mains autour de son cou pour examiner la plaie, il y aurait certainement des échardes de bois, vu que l'arbre l'avait attaqué sauvagement.

Bien, elle était débordée par les événements, elle devait demander de l'aide, elle sortit le cor de sa sacoche, que Saint Michel soit remercié d'avoir pensé à l'emporter. Elle pris une grande respiration et souffla dedans, espérant que ses apprentis reconnaitraient ce son si caractéristique:

BrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

En attendant que l'aide vienne, la rectrice, fit une compresse avec les bandages, et avec soins,elle entoura le tout d'une épaisse bande de lin, il n'avait pas l'air fin, mais le stratagème maintiendrait la plaie compressée.

-Il faut le ramener au camp, j'ai sonné le cor pour qu'on vienne nous aider

Elle espérait que Jake, ou d'autres viennent l'aider.
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Russocarine

La Rectrice de l'Hotel Dieu avait enfin trouvé une proie à sa mesure. Elle sautillait et gambadait partout autour de ce pauvre Félian, lui emballant la tête dans tellement de chiffons et bandages qu'on aurait dit un épouvantail, comme ceux qu'on met dans les champs pour faire peur aux corbeaux. En plus, Félian ne protestait pas, lui... Pour célébrer la fin de l'emballage, le cor sonna.

(Nennya) Il faut le ramener au camp, j'ai sonné le cor pour qu'on vienne nous aider

Ha. C'était donc sérieux quand même. Un conciliabule commença.
Psshhhhh... Pshhh.... attacher comme le sanglier à une perche.... pshhh.... pshhh... en tas sur un cheval... pshhh.. pshh.... couvert par la peau d'ours ....

Toutes les solutions étaient écartées, l'une après l'autre, mais ils n'avaient pas de quoi faire un brancard. Quoique.... au fil de la conversation, une idée germa

Et en mettant des branches d'arbres dans les manches de mon manteau, et en emballant Félian dans la peau d'ours ?

L'idée n'était pas géniale, mais il fallait rentrer au camp avant la nuit. La nuit, la pleine lune, les garous..... oui, il fallait rentrer.
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jake

Il venait de soigner la Dame Atalante et déjà qu’il devait repartir vers d’autres horizons forestières. Il marchait entre les broussailles et les arbres. Ses pas remuèrent à chaque fois les tas de feuilles qui formait un tapis orangé sur le sol.

Il se fia aux appels du cor et plus il s’approcha, plus il entendait les chiens aboyer. Il tenta de vaincre cette peur qui le reprenait à nouveau. Il se conditionnait disant qu’il n’avait pas du tout la tête d’un sanglier. Il esquissa un sourire à cette pensée.

Un quart d’heure plus tard, il arriva sur les lieux où la Rectrice, et le groupe de chasse l’attendaient avec impatience.

« Bonjour Nennya, bonjour Achillée, bonjour Mesdames et Messieurs. Vous m’avez appelé ? »

Il avait le visage le teint livide et la peur au ventre à cause de la présence des chiens.
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--Cracotte

Wouf !!! Wouf !! Sluuuurp !!
Finalement les deux-pattes viennent m'aider. La dame qui a emballé la patte de de ce niaiseux de Gribouille vient emballer la tête du chasseur avec des chiffons blancs. Je voudrais bien rester sur son ventre à le surveiller, mais elle a sonné un grand coup de pouet-pouet, et j'ai du fuir pour protéger mes oreilles. Ces humains, qu'ils sont bruyants....

Wouf !!! Wouf !!!
Regardez-moi, je suis là! Hep ! J'veux mon saucisson, mon os à moelle !!
Sont trop occupés à faire un machin pour transporter leur blessé, on croirait qu'ils m'ont oublié. Pourtant, je n'arrête pas de leur tourner autour des jambes en jappant pour leur rappeler que je suis là, moi Cracotte, le sauveur de chasseurs blessés. Des ingrats... Si ce soir j'ai pas mon os à moelle, j'irai leur chiper du cuissot de sanglier.

Wouf !! Wouf !! Grrrrrrrr...
Tiens ya un nouveau. Je dois le saluer. C'est surement le livreur de saucissons. Je renifle. Je renifle encore. Il ne sent pas le saucisson. Tant pis. Hi hi, il se tient tout raide, je crois que je lui fais peur. Je grogne en montrant les dents, hi hi. Il a peur.

Cracotte, au pied, on rentre. Cherche le campement, cherche !
Fini de s'amuser. Faut que je ramène les chasseurs au campement, il parait. Je vous le dis, sans moi, ils seraient incapables de faire quoi que ce soit.

Russocarine

Faire le brancard ne fut pas une chose facile, avec Cracotte qui n'arrêtait pas de leur passer entre les jambes, alors que Gribouille faisait la sieste sur la croupe du cheval Mandoline. Heureusement, l'arrivée d'un nouveau médicastre les débarrassa momentanément du chien, dont les grognements semblaient inquiéter leur hôte. Et inquiéter un médicastre, ce n'est jamais bon, surtout quand ils doivent vous recoudre la main. Ils peuvent décider de faire tout ça au point de croix, et vous finissez avec une cicatrice digne des pires bas-fonds.

(le 3eme médicatre) « Bonjour Nennya, bonjour Achillée, bonjour Mesdames et Messieurs. Vous m’avez appelé ? »

Et de saluer le 3ème médicastre, en se disant qu'ils commencent à être nombreux dans le coin, et que la rectrice l'a surement appelé en renfort pour la ligoter, elle, pendant qu'elle lui coupe le bras pour pouvoir lui recoudre la main plus tranquillement. Le plus sage est de rentrer darre-darre au campement, avant qu'il ne soit trop tard.

Le Bon soir, Sire. Vous ne vous offenserez pas si nous regagnons le camp dès maintenant ? Je dois inspecter les trophées de chasse. Et maintenant que ma peau d'ours sert de brancard, je suis glacifiée, et je ne voudrais pas attraper un de ces maux hivernaux qui vous brûlent la poitrine et vous font tousser nuit et jour.

Hop, une excuse de servie, une. Quoi que, à la vérité, il ne faisait pas chaud. Et de siffler un Cracotte encombrant

Cracotte, au pied, on rentre. Cherche le campement, cherche !

Regard rapide, tout le monde est là, oui, presque. Manque Aymeric, qu'on aperçoit tapi dans les buissons avec un baton à la main.
Cracotte !!! Va Chercher Aymeric !!

Et de se remettre en selle, et de prendre la direction du campement.
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Nennya

Les solutions étaient minces, et Nennya espérait que son assistant arrive rapidement sur les lieux, en attendant Russo commençait à penser à un brancard, si la rectrice avait su, elle aurait prévu plus large encore. Elle dit à pouet pouet girl :

-C’est une bonne idée, nous allons essayer

Jake était arrivé, saluant l’assemblée, Nennya vit qu’il était bien blanc, ah un médecin qui avait peur du sang ?Pourtant, il n’avait pas montré faiblardise lors de l’amputation de ce malade qu’il avait eu à l’Ostel Dieu. Elle fit avec soins un brancard des plus simples, et Nennya s’adressant à Jake et Achilée, elle demanda :

-Portez le avec moi Jake, Achilée

L’homme allait être lourd à prendre, et en plus il était inconscient, le chemin et la rudesse de celui-ci serait dur pour les trois médecins, elle ordonna :

-Levons le à trois, un, deux, trois

Elle hissa le brancard, l’homme gisant inerte dessus en compagnie de ses collègues. Dieu qu’elle se souviendrait de cette journée, et en plus, Russo croyait certainement qu’elle l’oublierait, or Nennya, avait une mémoire terrifiante pour ce type de choses.
La Duchesse était prête à déployer toutes ses forces, avec l’aide de Saint Michel.
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Aymeric_de_saunhac

Aymeric grignotait toujours son bout de bois en espérant faire sortir le castor. Visiblement, l’animal n’avait aucunement l’intention de pointer son museau au dehors. Aymeric se grattait la tête en cherchant la raison de son échec. Ce castor n’aimait peut être pas tant que cela le bois? Ou alors juste un certain type de bois, un peu comme certaines personnes qui raffolaient de la bière mais ne s’aventureraient jamais à boire une gorgée d’eau. En somme, le castor ressemblait probablement au Senher Zak.

Résigné, Aymeric s’apprêtait à se relever lorsqu’il se retrouva projeté en arrière par une grosse boule de poils qui lui écrasait le torse. Un ourson ? Non… juste cracotte qui bavait un peu partout sur son pourpoint et laissait ses empruntes maculées de boue un peu partout sur Aymeric. Voila, il était cuit, le bain serait pour lui à coup sûr. Roupillant l’animal il se relevait tant bien que mal. Des injures, Cracotte en avait cure, il était déjà reparti en courant en direction du groupe qu’Aymeric devinait au loin.

En scelle, Aymeric talonnait son poney afin de rattraper sa tante et ses maistres. Il voulait être là lorsque le changlier serait préparé pour le festin. Après tout il devait encore récupérer son dû, les oreilles.
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jake

A peine arrivé sur le lieu du groupe qu’un chien vient renifler ses pieds et ses braies. Le cabot aboie et puis grogne. Jake reste figé sur place le teint blême. Heureusement, une dame l’appela et celui-ci obéit à sa maîtresse. Jake poussa un soupire de soulagement.

Il avait salué le groupe, oubliant de se présenter. Ce n'était plus vraiment le moment. La dame proposa de retourner au camp avec le blessé inconscient et de le porter sur un brancard. Ce n’était pas une mauvaise idée. La rectrice donna directement les indications à ses apprentis.

« Oui Nennya, A la une, à la deux, à la trois ! »

Ils déposèrent le corps sur la civière et le portèrent prêt à suivre toute la troupe au campement. Cette journée était bien éprouvante pour Jake, il était temps qu’elle se finisse. Ce n’était pas la fatigue que le gênait mais la vue et les aboiements intempestifs des chiens qui le rendait pale comme l’un des patients de l’Hôtel-Dieu.
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[RP] Chasse du groupe 4: ichi on chache le changlier