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[RP] Une ogresque aventure

Rochefort
Une Ogresque aventure !



Chapitre 1 : Errance nocturne (le meurtre)

"Pourquoi tuer? - Pour survivre. - Et pourquoi survivre? Pour tuer?"


Ambiance


On peut dire que ce fut la goutte de vin qui fit déborder le tonneau... Rochefort marchait dans la rue, ruminant sur ces derniers évènements...

Première surprise, il n'avait pas pris la route, alors qu'il avait encore une fois merdé, oui le terme était approprié... Sa belle allait gonfler, et risquer sa vie pour un miard qu'il ne voulait pas... Pas le premier, ni le dernier s'amusait-il à dire en taverne... Mais bizarrement, il ne s'en foutait pas comme avant... Bon, il est vrai qu'il n'avait jamais eu de régulière...

Qu'il aille se faire rotir dans les limbes de l'enfer, ce soit disant dieu, qui prenait plaisir à lui pourrir la vie depuis sa tendre enfance... enfin tendre...

Un attroupement près d'une tapineuse... Haussement de ton d'un homme, barbeau sans doute... Le Géant s'approche... Une histoire de grisbi, l'homme finit par s'énerver, et attraper le cou de la jeune radasse, serrant de ses grosses mains pour lui couper le souffle, et l'envoyer rejoindre ses frangines six pieds sous terre...

Mal de crâne, l'ogre remue la tête... De vieux souvenirs... Des pensées qui s'entremêlent...

Un petit, mais pourtant si grand... qui revient du champ... Un homme est là, agonisant, une lame plantée dans le gras du bide... Une femme, assise à côté, un sourire aux lèvres... Une putain de femme à l'origine de tout...

Vision cauchemardesque... Deux énormes paluches autour du cou de la femme... Il l'étouffe... Il serre... Il serre de toutes ses forces... Elle ne mérite que ça, la mort...

Mal de crâne...



Tu vas crever, pétasse !

Le maquereau serre plus fort, tant pis, il retrouverait une autre fille bien assez vite...

Rochefort secoue la tête... Non... non...

NON !

Il se jette sur l'homme et l'envoie valdinguer à plusieurs mètres... Malheureusement, rien à voir avec les caves de d'habitude qui traînent en taverne... Celui-ci en redemande... Il en sort même une longue dague, histoire de se fendre la tronche un peu plus...

Range ton cure-dent... Tu vas te blesser!

Les badauds se sont déjà dispersés... Seule l'écrèmeuse est encore là, gisant au sol, à demi consciente... L'homme s'approche et donne un coup d'estoc, venant planter sa lame dans le bras du Géant...

Grognement, suivi d'un cri bestial...

Rochefort s'empart de sa hache, et d'un geste circulaire vient lui raccourcir la tête de quelques centimètres... Le Sang gicle...

Mal de crâne...
Le petit arrête de serrer... La femme est morte... Sa mère est morte... Elle le méritait bien... Des hénissements... Des hommes en armes...

Le grand petit prend la fuite...

Mal de crâne...

L'homme gît sur le sol... Le silence est pesant... La tapineuse s'est relevée, elle le regarde avec peur... Tue la! Tue la! Et tu ne risqueras rien !


Et m*rde ! (le mot défection n'étant pas possible, pfff je te jure... ^^ )

L'Ogre prend la fuite...
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Rochefort en musique
Ladyphoenix
Lady déambulait dans les rues de Sémur à la recherche de son ogre de compagnon... Où avait-il bien pu passer ? Elle avait une nouvelle importante à lui confier ; elle devait le lui dire au plus vite. Elle n'était pas grosse, elle sortait de chez le médicastre, et elle voulait le lui annoncer au plus vite. Il avait fait une de ces têtes en taverne quand elle lui avait dit que c'était peut-être le cas, et elle pensait qu'il serait préférable de le soulager au plus vite.

Elle fit le tour des tavernes et des caves... pas de trace de son homme.

Tisane de tisane ! où est-il, mon grand chauve d'homme fort ?

Très vite, au détour d'une rue, elle vit sortir trois hommes d'une ruelle. Affolés et en pleine course, elle dut s'accrocher de tout son poids pour en arrêter un au passage :

- Ola, ola, messire ! Lieutenant Ladyphoenix, y a-t-il un problème ? hé, hé, doucement !

- S'cuzez moi, m'dame Lieutenant ! C'est que dans c'teu r'elle ya comme qui dirait que'que bonhomme sans tête !

- Pardon?! Y a comme qui dirait quoi ?

- Un gars qu'a pas d'tête, m'dame ! Pour sûr qui 'est mort' c'lui là ! Y a comme qui dirait du sang partout ! On dirait queul' Sans Nom y a coupé comme qui dirait la tête !

Un homme décapité, quelle horreur !! Qui pouvait donc être responsable ? Sans se poser plus de questions, Lady ne rendit au fond de la ruelle et fit la macabre découverte. Elle dut retenir une nausée devant ce spectable effroyable et dut se forcer à regarder la blessure... Un coup de hâche d'une puissante folle ne pouvait être que le seul responsable. Qui pouvait donc avoir tant de force et posséder une hâche ? Grand Dieu ! Roche, où était Roche ? Se pouvait-il que...

Sans le remarquer, Lady dit à haute voix : 'Roche, par pitié, j'espère que tu n'as rien à voir là dedans ! Roche ! mon chéri ! Réapparaîs au plus vite, serre-moi dans tes bras ! J'ai tant besoin de toi en ce moment...'

Elle était si triste pour le bébé, elle qui croyait être enceinte était si effondrée...Et Roche qui n'était pas là, et ce crime atroce, et ce doute qui l'éssaillait. Elle devait agor au plus vite... Elle fit prévenir quelqu'un pour ramasser le corps, et se rendit sans plus attendre au bureau de police.
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Rochefort
Rochefort, tapi dans l'ombre, observait sa belle... Elle n'avait pas le ventre si rond finalement... Bah peu importe... Il n'essaya même pas de s'approcher, de se montrer... Aujourd'hui, il avait tué un homme, pas le premier, pas le dernier, amusante comparaison avec ce qu'il pensait des miards... Finalement, l'Ogre équilibrait les choses... Ainsi était le monde...

Oui mais...

Sa belle était de la rousse... Comment pourrait-il lui expliquer cela... Ce crime, même si légitime, devrait être puni... Devoir lui imposer telle humiliation, il ne voulait...

Que faire... Le géant se retira dans une ruelle, et s'essuya le visage, le bulbe en pleine réflexion...

Se rendre... Lady en pâtirait... Et il risquait la mort...
Rester cacher... Cela serait invivable... Si difficile déjà de ne pas entrer dans un tripot...
Fuir... Sa belle lui manquerait... Oui mais peut être qu'avec le temps, on l'oublierait... On oublierait ce crime... Un barbeau, hé, pas comme si il avait tué un noble... Mais si sa belle l'oubliait aussi...

Ô rage ! ô désespoir ! comme disait l'autre...

Trouver un endroit pour se cacher, et décider...

L'Ogre se souvint alors d'une bicoque vide, depuis peu, une noble toujours en voyage... Il se décida à y faire un tour...
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Rochefort en musique
Ladyphoenix
Au poste de police

Lady, folle de colère, hurlait sur l'homme qui devait ramener le corps :

- Je me contrefous de vos supersticions ! Ramenez-moi ce corps immédiatement, nous devons l'étudier !

- Mais, dame Lieut'nant, c'est c'qu'c'est louche c't'histoire... Les aut' disent qu'c'seul le Sans Nom a pû faire ça...

- Espèce de sot, de fat ! Le Sans Nom n'est pas responsable de ça, bougre d'âne ! C'est un humain, bel et bien vivant, qui a fait ça !! Qui ? je ne sais encore, mais notre enquête doit avancer ! et sans corps, je ne peux rien ! Ramenez-moi ce cadavre immédiatement, ou je vous certifie que le Sans Nom vous fera moins peur que moi après que je me sois occupée personnellement de votre cas !!

- mais...mais... m'dame Lieut'nant, criez pas com' ça ! A quoi qu'ça sert d'gueuler ainsi, hé ! Pour sûr, que je char'g'rai pas c't'animal là su ma carriole ! Pas d'affaire du Malin su' ma ch'rrette.

- Assez ! Partez immédiatement, avant que je vous rosse, crétin ! Obéissez ! et plus vite que ça ! Déguerpissez, et ne revenez pas sans ce fichu cadavre !

Lady ponctua sa phrase par un regard noir et posa la main sur le pommeau de son épée. De peur, le paysan s'écria :

- Ola, ola, j'y vais, dame Lieut'nant, vous fâchez pas ! Je me sauve, et reviens avec votre machin sans tête, là...

Avant qu'il ne passe la porte, Lady l'interpella, lui sourit et dit très aimablement :

- Oh, mon brave, surtout... Ne revenez pas sans la tête, vous serez bien aimable.

Le paysan ouvrit de grands yeux effarés et s'enfuit à toutes jambes, spectable qui fit éclater de rire Lady.

Maintenant qu'elle était seule, Lady ressentit que sa colère laissait place à une profonde inquiétude. Par regrets, elle posa la main sur son ventre, et pensa aux rêves de sa vie qui semblaient bien lointains maintenant. Elle murmura :

'Roche, mon aimé, j'ai un très mauvais pressentiment...Fais-moi savoir que ce n'est pas toi, par pitié, dis-moi que ce n'est pas toi... Et si ce n'est pas toi, où es-tu donc passé ? As-tu rejoint quelque écrémeuse qui a eu la chance, elle, de porter un bout de toi et l'a nourri en son sein ?

Soudain, elle frappa du poing sur la table, serrant si fort sa plume qu'elle la coupa. Insensible à la douleur, Lady siffla entre ses dents :

Etre la femme d'un meurtrier, quel comble ! Grand Dieu, je suis femme de loi, et gradée en plus !

Elle chassa ces idées de son esprit :

Non, Non, NOOOON ! Cela ne se peut ; Roche est bourru, mais il ne tuerait pas gratuitement.

Un doute l'assaillit et grandit en elle. Oui, oui...quand bien même serait-il responsable de cette mort, Roche aurait sûrement une bonne raison pour l'avoir fait...

Soudain, Lady fut prise de panique : Roche viendrait-il à elle pour lui confier son crime ou aurait-il peur de sa réaction ? Se cacherait-il, s'enfuirait-il ? Mon dieu, non, pas ça. Lady était folle de lui, et elle n'envisageait pas sa vie sans son ogre à ses côtés... Qui lui offrirait des tiges de fleurs et lui jetterait les pétales sur la table ? Qui l'appellerait 'sa régulière' ?

Elle laissa filer un soupir entre ses dents, sentit une larme couler sur sa joue et murmura : Roche, je t'en supplie, fais-moi confiance. Je suis lieutenant, il est vrai, mais ta femme avant tout... J'abandonnerais tout pour toi...Reviens-moi...
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Arianrod


[Quand une moule se placarde contre une Roche !! ]


Soir du départ, voila il était l’heure, soirée en taverne qui avait été comme d’habitude dans un grand délire entre la crevette, la moule et la bernique qui était en compagnie de sa meilleure amie Lady. Des au revoir qui s’éternisent, Stephandra dite la bernique, collée enfin ventousée à sa chaise qui fait avoir des fous rires à toute la taverne sauf peut être à Kiss qui doute de la qualité de sa bière au départ, puis qui nous prend pour des fous.

Quelques baisers échangés entre Julien dit la crevette et Arianrod dite la moule, un claquement de fessier comme elle aime faire à celui qu’elle aime pour lui donner le départ, mais voila elle est retenue encore par quelques paroles de Lady pendant que son beau brun part en direction des chevaux. Puis quelques minutes après c’est Stephandra qui le rejoint et elle qui reste encore pour rassurer la meilleure amie de sa camériste, lui faire la promesse qu’elle prendra soin d’elle.

Puis elle part en courant tentant de rattraper les deux zouaves partis de quelques minutes avant elle. Détour de ruelles semuroises en direction de l’entrée de la ville quand elle fut stopper net dans sa course par de la Roche. Mal de tête automatique, et insultes qui fusent sans qu’elle puisse les retenir.




HRP/ Post posté aussi sur le forum secondaire dans Le coin des aRPenteurs [RP]Moule, Crevette, Bernique, joli plateau de fruits de mer
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Rochefort
Rochefort s'avançait, le regard tourné vers l'arrière, aux aguets, lorsqu'il sentit une légère secousse dans le bas du ventre... Hola, c'est pas le moment d'avoir la courante...

Petit regard tout de même pour vérifier...

Une petite dame les sourcils froncés, en train de l'insulter, de le rouer de coups dans le gras du bide... avait-elle perdu la boule... Bon, il s'agirait de pas aggraver ton cas, mon bonhomme... Si tu tues à nouveau, tu vas avoir tout le duché sur le dos... Hé faudrait pas que ça devienne une série...

Allez, hop, pas le temps de gamberger...

L'ogre prend la petite dame, qu'il n'a point reconnu, la posant sur son épaule... Direction la bicoque abandonnée...
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Rochefort en musique
Arianrod


[Quand une moule se transforme en bernique sur la Roche ]


Arianrod surprise par le choc encore tapa de toutes ses forces dans le ventre de la chose sans réellement se rendre compte qu’elle hurlait de plus en plus fort enfin à se moment précis elle l’insultait de tous les noms d’oiseaux qu’elle connaissait et parfois elle était même étonnée d’en connaitre certains.

Sans qu’il dise mot, sans même une réaction de sa part, enfin certains hommes auraient certainement giflé la furie pour la calmer mais non, pas lui, qui était il, elle ne comprenait plus rien prise par sa folie coléreuse. L’homme, ben oui oui ca ne pouvait être qu’un homme vu cette odeur qui dégageait de lui, préféra la décoller du sol pour la poser sur ses épaules comme un sac de farine.

Grand Dieu pas possible !!!! Non elle venait de frapper et d’insulter lui ??!! Ah ben pour être aussi haut du sol ca ne pouvait être que lui. Mais devenait-il fou ?! Encore sur son épaule ?! Elle se calma automatiquement, elle savait qu’elle ne risquait rien avec lui, mais ou allaient ils ??

Ahummm On va ou là ??!! Je peux marcher hein ?! Tu veux pas me reposer ???!!

Et voila elle avait enclenché le moulin à parole enfin le moulin à milliers de questions, surement qu’il finirait même par la bâillonner tellement elle parlait de trop là.

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Rochefort
Rochefort avançait surement, s'arrêtant au moindre bruit, la rousse sans doute déjà à ses trousses... Le problème, c'était cette femme, il aurait bien pris cinq minutes pour la ligoter...

Remarque, elle semblait avoir pris son mal en patience...

Bon, elle avait essayé à deux reprises de lui arracher de la bouche l'une de ses cages à miel, mais mis à part ça, point d'incident regrettable...

Enfin, la planque ! Rapide coup d'oeil, avant de s'en rapprocher... Tout était calme...

Ni une, ni deux, le Géant salua la porte de l'épaule, puis s'engouffra dans le patio... Des torches encore allumées... ça sent pas bon...

Il posa la femme, au sol, puis fit le tour du propriétaire...

Hmm, personne, on sera tranquille ma jolie !

Haut le coeur... C'était la baronne... Justement, la propriétaire qui se dressait devant lui.

Heu, vous, ici? Je vous ai pas vu arriver... hmm z'auriez pas vu une autre dame... qui trainait par là? On cherchait un coin tranquille, si vous voyez ce que je veux dire...

Sourire amusé, et gêné... Rochefort grogna enfin puis se décida à prendre la tangente...

Bah laissez tomber !

L'Ogre, sur le point de franchir le pas de la porte, s'arrêta soudain, et tourna lentement sa tête... A nouveau un grognement, suivit d'un regard sur la baronne... Il se gratta le bulbe, et enfin comprit...



Putain de journée de m*rde..
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Rochefort en musique
Arianrod, incarné par Rochefort
[img=http://forum.lesroyaumes.com/images/avatars/5452843444b6885eeb891a.jpg[/img]



[Quand une Roche salue la porte de la Moule]



Tourne, tourne, petit moulin à questions….
Frappent, frappent, petites mains sur la roche…

La Brune étaient tellement perturbée par le comportement de son ami, qu’elle ne se rendit même pas compte qu’il prenait route vers sa demeure jusqu’au moment où elle se mit à vibrer sur son épaule. Il avait défoncé la porte... la porte, avec elle, sur la deuxième épaule !

Il posa la femme, au sol, puis fit le tour du propriétaire... Elle essaya de prendre appui à un mur quand elle reconnu sa maison… Elle regarda la porte au sol, non mais elle venait juste d’arriver en ville, tout juste propriétaire que déjà il lui arrivait des aventures, ca promettait tient !

Ah ben voila que maintenant il la prend pour une buse, quoi c’est mimi une buse non ?! Et puis mieux être buse que conne hein…

MAIS TU DEVIENS FOUUUUUUUUUUUU !!!!!!!!!!!!!!

Et en plus il partait là ?! La laissant en plan sans même une explication à son geste ?! s’il était pas si grand elle lui aurait bien mit une bonne claquasse sur sa grosse joue, mais humm l’effet de surprise ne serait plus le même en prenant une chaise et tout le trin trin….

" - Putain de journée de m*rde.."

Ah ben voila qu’elle préférait bien que non en fait, la Roche qui trouvait cette journée de m*rde. Bon ben voila, elle chope une chaise et la tire jusqu’à lui, hop là, la voila dessus, plantant ses émeraudes dans son regard sévèrement, enfin elle essayait de l’impressionner mais une fourmi impressionne t elle un éléphant ?

Bon il se passe quoi là ?! Pff mais pas possible tu viens d’où encore, tu as du sang sur ton crane !!!! Toutes les fois que je te croise ca se passe toujours pareil…. Tu t’en es pris à un de mes gardes encore ?!

Joignant le geste à la parole elle sorti un mouchoir de son bustier, cracha dans celui-ci et lui essuya le sang.


--Sonia


La rousse était de la rousse. D'aucuns s'en moquaient parfois... Bah qu'ils s'amusent, ces crétins, ils finiraient pas la supplier ! TOus, oui, tous finiraient par reconnaître son talent !

Sonia entendit la lieutenant envoyer un paysan chercher le corps... Bah, mais où avait-elle apprise son métier, la bougresse. Et les preuves... Toujours observer le lieu du crime...

Ni une, ni deux, elle prit ses affaires et devança le pécore, qui traînait des pieds.

Quelques minutes plus tard, la voila près du cadavre. Elle le connait. Un putain de mac qui mérite bien ce sort... Le type n'a plus toute sa tête, mais l'avait-il déjà avant ? Rapide coup d'oeil à l'entaille, c 'est du bel ouvrage. Le tueur doit être quelqu'un doté d'une grande force pour avoir tranché aussi net...

Dommage que le corps eut été découvert, ça n'en valait pas la peine... Mais bon, un défi s'offrait à elle. Trouver le meurtrier, et le mettre en taule, ou à défaut, le tuer...

C'était son petit plaisir ça... Pour ça qu'elle avait rejoint le guet, elle s'y retrouvait finalement.

Sonia s'accroupit et se mit à réfléchir... Bon, j'en apprendrai pas plus ici. Mais y a peut-être des témoins. C'est un coin à gagneuse, doit bien en avoir une qui a vu quelque chose...

Elle se releva aussi sec, et se mit en direction du bordel le plus proche.
Rochefort
Le moment était propice à la confidence. Rochefort repoussa donc le bras de la baronne, prit une chaise et s'asseya face à elle... Ainsi, ils seraient à même hauteur.

Je crois que j'ai fais une connerie, Baronne... Mais je voudrais pas vous mettre dans l'embarras. Vu votre charge tout ça...

Il baissa le regard, un court instant, et pour la première fois depuis des années, il se sentit vulnérable... Il ne regrettait pas son geste. Après tout, une vie en valait bien une autre, et il avait sauvé l'écrèmeuse...

Oui mais la justice était souvent bancale, et il n'aimait pas devoir y jouer, tel un jeu de hasard, sa vie...

... J'ai tué un pégreleu, ce soir ... SHLACK L'Ogre mima le geste. Comme ça... Je sais pas ce qui m'a pris...

Il regardait à nouveau la baronne, la dévisageait. Pouvait-il lui faire confiance?

Non je sais pas... J'aime pas qu'on touche aux frangines, et encore moins avec les deux mains autour du cou. Trop de mauvais souvenirs...

Un bruit dans la rue... Rochefort se précipite contre le mur, près de la fenêtre. Rapide regard, fausse alerte...

Je pensais finir ma nuit ici... Mais je croyais la bicoque vide, je me s'rai pas permis sinon.

Je vais pas vous déranger plus longtemps. Demain, je prend la route, j'ai pas le choix. Ils... Ils comprendraient pas... Elle non plus... Putain!

Le géant s'avançait, en grognant, vers la porte...
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Rochefort en musique
Arianrod, incarné par Rochefort




[Quand une Moule réalise combien elle tient à cette Roche !]



Confidences pour confidences.... Voila la Baronne avait écouté celui qu’elle connaissait si peu et pourtant, à chaque aveu qu’il lui faisait, le cœur de la Baronne se crispait... Avait-il vécu cela jeune ?? Ce n’était pas le moment de lui demander, un jour peut être.... Pourquoi fallait-il que cela tombe sur lui ?! Elle ne pouvait pas être là à ce moment là aussi ? Elle resta un moment silencieuse jusqu’à ce qu’il se lève brutalement.

Roche !!! Reste là !!!

Où comptes-tu aller comme ca ?! Tu ne vas tout de même pas fuir ?! Écoute la mort de cette vermine on s'en tape !! Personne ne le recherchera ! Et puis tu as bien fait ! Je l’aurais certainement saigné comme un porc, on ne tape pas une femme, qu’importe qui elle est !

Elle se leva, se dirigea vers la porte de la demeure qui était toujours au sol, et le retint par le bras. Elle vérifia que personne n’ait pu les voir ou les entendre, c'est que les gens sont curieux des fois ! * Personne… parfait ! *

On va se calmer un peu, calme toi !!! Tu dois avoir une bouteille de calva sur la table, bois un peu, ça te fera du bien ! On va commencer par euh… remettre cette porte en place.

Enfin seule elle aurait du mal quand même, vite réfléchir, agir…. Elle souffla sur toutes les bougies qui étaient restées allumées dans la maison, sauf une qu’elle plaça prés de la cheminée, loin de la fenêtre.

Elle s’approcha un peu plus de lui, et d’une voix plus basse elle s’adressa à son ami.

Ne te fais pas voir pour le moment, sors de l’entrée s’il te plait. Écoute-moi… on va trouver une solution, je te promets qu’on en trouvera une, tu ne penses tout de même pas que je vais te laisser dans cette m*rde !! ?

Sur la pointe de ses pieds elle se hissa, petite caresse très amicale sur la joue de la Roche, doux sourire.

Roche... je dois partir cette nuit je n’ai pas le choix, si tu veux fuir alors viens avec moi !! Je ne serais pas de retour avant un temps.... Suffisant pour que l’on oublie cette histoire.

Ou alors reste chez moi, n’en sors pas, jamais même ! J’ai des gens à moi qui sont restés là pour prendre soin de la maison pendant mon absence, je lui laisserais une missive pour lui expliquer "au chef". Ils sont loyaux, ils ne parleront jamais, tu n’auras pas besoin de sortir, tu as tout ce qu’il faut dans cette maison, et si besoin demande leurs !

Et puis... je serais ton alibi si ca peut sauver ta vie, ne fait pas de bêtises.... Ou même mieux je serais ton témoin... une bagarre entre deux hommes qui a mal fini... pour sauver la dame, ou même pour me sauver tiens ! ca passera sûrement mieux... Enfin j’en sais rien, mais on va trouver !!

Elle laissa un petit silence, puis calmement.

Il te faut te changer... mettre des vêtements sans sang, on va bruler ceux là.

Elle plongea à nouveau son regard dans le sien, comme pour le supplier de lui faire confiance.




--Sonia


La rousse écoutait la tapineuse raconter les faits. Une petite mocheté qui devait pas souvent rentrer de l'argent... Sans doute pour ça... L'homme, à qui il manquait un morceau, avait voulu l'étrangler d'après elle.

Continue...

Un grand type, barbu... chauve... Hmm déjà de quoi le reconnaître, ça court pas les rues ce genre d'énergumène...

Et?

Quoi? Il lui a sauvé la vie... Il a dégagé le maquereau, puis s'est juste défendu... Hmm, pas bon, cette affaire... On va oublier ce genre de détails...

Résumons...

Donc une altercation entre votre patron, et un grand barbu et chauve ? Ce dernier, fou furieux, a sorti sa hache, et a tranché net la tête de ce c... bonhomme là-bas?

C'est bien ça?

La gagneuse eut le souffle coupé, elle voulut rajouter quelque chose...

Euh... Non... Il...

Sonia ne lui en laissa pas l'occasion, et d'un geste, la repoussa, regagnant le lieu du crime.

Bon, et bien merci...

La Rousse n'en voulait d'avantage... Faire un rapport à son lieutenant, mais avant aller voir un vieil ami pour qu'il se charge de placarder dès le petit matin un avis de recherche...

Il fuirait sans doute, mais pas assez vite ! Je t'aurai, raclure !
Rochefort
Le départ

Rochefort fixa la baronne, surpris par sa réaction. Elle lui offrait son aide, elle offrait de l'aide à un meurtrier... Avait-elle seulement compris ?


Bon... Je vais profiter de ton offre... Dormir un peu... Mais pas plus ! Hors de question de te faire prendre un risque, demain, j'aurai quitté ta bicoque !

Quant à mes vêtements... C'est gentillement proposé mais je n'ai que ceux-là. Pas le temps de voir un tailleur si tu vois ce que je veux dire.

Il se rapprocha d'elle et approcha sa main doucement de son visage... Puis ses gros doigts attrapèrent l'encolure de sa cape et la caressèrent.

Je me contenterai de ta jolie cape, sur mes épaules, ça devrait couvrir le tout.


Il lui lança un sourire puis regarda à nouveau par la fenêtre. Tout semblait calme pour l'heure. Il s'installa alors près du feu, et sortit une bouteille de rouquin, pour oublier cette maudite soirée, s'enfonçant dans un profond mutisme...



Lorsqu'il ouvrit à nouveau les yeux, un brin éméché, elle était partie. Un mot sur la table... A côté sa cape...

Rochefort n'avait pas le temps de déchiffrer, le soleil se levait. Il fourra le bout de papier dans sa poche, se recouvrit de l'étoffe et sortit discrètement.

Quitter Sémur... Sans se retourner...


Il avançait, les sens aux aguets. La main prête à sortir son arme à la première alerte... Non Il ne se rendrait pas !

Un instant, il pensa aller réveiller sa belle... Tout lui expliquer, après tout faute avouée... Ouais, c'est ce qu'avaient sans doute pensé les pendus du quartier de la prison... Il aurait aussi pu l'emmener avec lui, mais avait-il le droit de lui imposer une vie de fugitive... Sa belle se plaisait à son poste du guet, et elle y faisait du bon travail !

Il se refusait de tout gâcher... Tant pis pour leur histoire, et puis peut-être que le mioche à venir la consolerait.

Maudit... Maudit, je suis !

Les portes de la ville... Seulement deux gardes, habituels. L'Ogre s'arrêta un instant pour faire pleurer le colosse, et observer les hommes armés. Rien d'étrange...

Il rangea son matériel et reprit ses affaires, puis passa les portes. Un rapide salut de la tête, l'air de rien puis il s'éloigna dans la cambrousse bourguignonne, direction la ville la plus proche pour trouver de quoi se changer.
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Rochefort en musique
Arianrod, incarné par Rochefort


[Quand une Moule perd sa coquille pour la donner à sa Roche]


La Baronne lui offrait son aide, elle offrait de l'aide à un meurtrier... Avait-elle seulement compris ? Décidément pourquoi la fixait il comme ca, douterait il d’elle ? Croyait il qu’elle ne savait pas ce qu’elle faisait ? Il l’a prenait pour une buse ? Bien sur qu’elle savait ce qu’elle faisait la Baronne, et puis, il lui dévoilant son meurtre elle était déjà complice donc un peu plus ou un peu moins.

Quelle tête de lard celui là je vous jure ! Voila qu’il acceptait la proposition mais simplement pour une nuit ? Ah... l’ambiance... venait de changer, il avait jeté le vouvoiement pour un tu, elle souriait intérieurement, prenant ca comme marque de confiance entre eux, enfin surtout de lui pour elle, car pour la Brune, allez savoir pourquoi... mais à la première seconde ou elle l’avait croisé, elle c’était prise d’une amitié profonde pour ce Géant de Bourgogne comme elle s’aimait à l’appeler au lieu de l’Ogre de Sémur.

Voila que son cœur s’accéléra, une crainte en voyant arriver sa grosse main vers son visage, quelle rapport entre ses vêtements et son visage ? Avait-elle trop demandé là ? Non mais il ne pouvait pas rester comme ca, pas dans cette tenue, pas avec du sang, et puis... s’il voulait rester qu’une nuit, demain en plein jour on ne verrait que ca, car coté discrétion, l’ogre ne e fondait pas dans la paysage.

Long soupir quand il lui demanda sa cape, soulée... elle se mit à rire en l’imaginant enveloppé de celle-ci.

Bien comme tu voudras, tenter de te dissuader est peine perdu j’imagine, me battre avec toi à quoi bon je risque de finir en cure dent.

Sourire en échange du sien, elle le regarda s’installer près de la cheminée... boire... et s’endormir, en paix ? Non surement pas. Elle le laissa seul, rejoignit dans la maisonnette à coté de la sienne ses gens de maison. Elle les réveillerait c’était urgent. Discussions avec eux pour expliquer les raisons de la porte à terre, ordres donnés pour prendre soin de l’homme se trouvant dans la maison cette nuit et par la suite. Elle ordonna à un de ses hommes de le surveiller et de lui écrire régulièrement pour lui donner des nouvelles. Tout cela en règle, elle repartit chez elle... Il dormait paisiblement puisqu’il ne l’entendit pas entrer.

Elle alla prendre une autre cape de couleur noire cette fois, une fois dans le salon, elle posa sa cape verte sur la table, une petite bourse cuire avec des piécettes qui l’aideront en cas de coup dur, puis elle lui écrivit un petit mot qu’elle déposa à coté de la cape.

Dernier regard inquiet sur son ami, elle lui déposa un baiser sur le front, c’était facile là, il était assis.

Que le Tout Puissant veille sur toi... fais attention à toi Roche...

Sur ses mots elle partit en courant à l’entrée de la ville rejoindre Julien et Steph, ils devaient surement s’inquiéter, elle avait disparu depuis si longtemps à en croire la nuit qui s’éclaircissait.

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