Beeky
La Champagne a tousjours estée la digne fille de l'Eglise pour autant qu'il m'en souvienne. Le grand Caedes estoit versé en religion et à son espoque, nul traicté ne manquoit de faire paraistre une allusion à Dieu*. Je vous mets icy, la copie d'un parchemin que j'aye retrouvé dans les papiers de mon espoux, Ricoh d'Apperault quy cognut cest espoque et m'en parla souvent foys...
Un traité dArmistice a écrit:
Au nom de la sainte et indivisible Trinité,
Nous, Lévan Roi de France, Caedes Duc de Champagne et Luzifer Comte dArtois,
à tous présents et à venir, faisons savoir, que nous sommes rassemblés sous le regard bienveillant de notre souverain, Lévan, Roi de France, pour clore les hostilités entre nos deux provinces. Nos armées respectives se sont battues avec honneur pour défendre les droits qui étaient les leurs. Larmistice de Compiègne rend de plein droit applicable les articles suivants :
Art. I - Le village de Compiègne et les terres attenantes rejoignent le domaine du Duc de Champagne.
Art. II - La mine dOr au nord de Compiègne demeure possession du Comté dArtois.
Art. III - Toutes les poursuites judiciaires liées au Conflit de Compiègne concernant des Champenois et des Artésiens doivent être suspendues.
Art. IV - Le déplacement de la minorité « pro-artésienne » de Compiègne et des colons artésiens envoyés depuis le mardi de la veille des nones de septembre de l'an de Pâques MCDLIII sera à la charge du Comté dArtois et dun fond Royal spécial.
La Garnison de Compiègne évacuera la ville dans lhonneur et se rendra à Péronne sous la protection dun sauf conduit du Duc de Champagne.
Cette armistice implique un cessez-le-feu immédiat et durable. La paix doit être déclarée au plus vite entre lArtois et la Champagne.
Et afin que ce soit ferme chose et stable pour toujours, nous avons fait mettre nos sceaux à ce présent traité. Date en ce dimanche IX des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII.
Au nom de Dieu, heureusement. Amen.
Sceau de Lévan, Roi de France
Sceau de Caedes, Duc de Champagne
Sceau de Luzifer, Comte d'Artois
Nous, Lévan Roi de France, Caedes Duc de Champagne et Luzifer Comte dArtois,
à tous présents et à venir, faisons savoir, que nous sommes rassemblés sous le regard bienveillant de notre souverain, Lévan, Roi de France, pour clore les hostilités entre nos deux provinces. Nos armées respectives se sont battues avec honneur pour défendre les droits qui étaient les leurs. Larmistice de Compiègne rend de plein droit applicable les articles suivants :
Art. I - Le village de Compiègne et les terres attenantes rejoignent le domaine du Duc de Champagne.
Art. II - La mine dOr au nord de Compiègne demeure possession du Comté dArtois.
Art. III - Toutes les poursuites judiciaires liées au Conflit de Compiègne concernant des Champenois et des Artésiens doivent être suspendues.
Art. IV - Le déplacement de la minorité « pro-artésienne » de Compiègne et des colons artésiens envoyés depuis le mardi de la veille des nones de septembre de l'an de Pâques MCDLIII sera à la charge du Comté dArtois et dun fond Royal spécial.
La Garnison de Compiègne évacuera la ville dans lhonneur et se rendra à Péronne sous la protection dun sauf conduit du Duc de Champagne.
Cette armistice implique un cessez-le-feu immédiat et durable. La paix doit être déclarée au plus vite entre lArtois et la Champagne.
Et afin que ce soit ferme chose et stable pour toujours, nous avons fait mettre nos sceaux à ce présent traité. Date en ce dimanche IX des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII.
Au nom de Dieu, heureusement. Amen.
Sceau de Lévan, Roi de France
Sceau de Caedes, Duc de Champagne
Sceau de Luzifer, Comte d'Artois
Ainsy doncques la Champagne fut de longue date la fille de l'Eglise. Plus recemment, maintes ducs fort croyants se sont succedés. Sa grasce Guidonius estoit clerc, j'aye tousjours esté une fervente aristotélicienne et sous mon mandat j'aye accedé à des accords dont la baronne Siva, elle-mesme clerc ce jour, s'estoit chargée de clarifier sous le mandat du Duc de Joigny. La pensée de sa grasce Francis, tournée vers Aristote, n'est poinct à démontrer. Ainsy doncques, la chose n'est poinct nouvelle.
Au conseil, il est vray que sont presents des clercs en quantité non négligeable et que deux autres sont presents comme candidats sur des listes ducales. L'Eglise est plus presente aux EGC aussy. L'ideal seroit un retour de la Foy quy parviendroit à faire reculer le Sans-Nom quy jouit à prendre apparence aimable afin de mieulx pervertir l'homme.
Alors pour ma part, sy l'homme devient fervent pour recevoir le baptesme et s'en montre digne, je plussois. Le retour à la rigueur et au message d'Aristote s'amorce peut-estre mais le chemin sera rude car l'homme est plus prompt à la facilité pour atteindre ses objectifs plutost qu'à courber l'echine pour s'imposer de luy-mesme le devoir d'obeïssance.
Il appartient aux clercs de luy montrer la voie, avec ses pauvres moyens, iceluy de la persuasion et de la raison. Mais en aulcun cas, il ne doict estre faict l'amalgame entre religion et politique. C'est là, je pense que le bast blesse.
*edit
_________________
Defuncti voluntas mihi antiquior jure est.