Gnia
A présent que les choses étaient en passe de se régler, il était temps d'en informer la population béarnaise.
Traits tirés, minée par les nuits de veille, les discussions sans fin avec Genève, aux feudataires, avec l'Amiral, suivre le quotidien au conseil, c'est une comtesse diaphane aux cernes marquées qui s'avance sur l'estrade aux annonces pour s'adresser aux béarnais.
Béarnaises, Béarnais,
Vous vous demandez peut-être ce qu'il s'est passé depuis la fin de la régence jusqu'à maintenant et ce qu'il advient des discussions en cours tant avec nos ennemis présents en Béarn qu'avec Genève ? Ca ne serait que justifié.
Vous le savez aussi bien que moi, le Béarn est en état d'alerte et de guerre depuis longtemps déjà, trop en vérité. Chacun le sent et le ressent chaque jour un peu plus.
Aussi puisque dans ce conflit, il n'y a pas d'unique adversaire mais bien plusieurs facettes à considérer, des discussions diplomatiques ont été menées à Genève et en parallèle, accord avec les belligérants présents en Béarn a été trouvé.
A Genève, l'on s'avance aujourd'hui vers la signature d'un traité de paix entre nos deux provinces.
La déclaration annonçant Yohann65 persona non grata en Béarn et la Loi d'interdiction du Lion de Juda à Genève en ont été les préalables. Aujourd'hui avec laide de notre chancelière Eugnénie de Varenne nous discutons encore des termes et détails du texte qui sera présenté au vote du Conseil.
Ici en Béarn, Compagnie de Reitres Suisses, affranchie de Genève, Lions de Juda et affiliés se sont désignés un représentant avec lequel un accord tacite a été trouvé.
Contre la même déclaration demandée par Genève, demande à lorigine de leur venue en Béarn, et avec l'assurance de pouvoir quitter les terres béarnaises sains et saufs, ils se sont rendus aux soldats de notre Ost et sous bonne escorte sont actuellement reconduits hors des frontières du Béarn et de l'Entente Pyrénéenne.
L'ensemble de ceux qui ont attaqué le Béarn et ses armées, pillé le Comté, tenté de se révolter contre mairie et château sont donc déclarés persona non grata en Béarn.
Annonce est faite en ce sens à l'instant où je vous parle.
Afin de garantir la sécurité de l'Armagnac et de Toulouse, contrées sans le soutien et lautorisation desquelles cette opération ne serait pas possible, l'ancien chancelier de Genève, Izaac du Salève s'est constitué prisonnier jusqu'à la fin de l'opération. Il est au fait que si quelque chose venait à mal se passer au cours de cette reconduite, il serait immédiatement exécuté.
Il quittera donc le dernier le Béarn et l'EP seulement si l'opération s'est déroulée sans accroc.
Certains de nos ennemis blessés ou introuvables ne pourront être de ce départ, toutefois, étant déclarés indésirables, ils seront au plus tôt raccompagnés à nos frontières de la même façon que leurs compagnons ou bien mis en procès.
Je crois donc pouvoir vous dire avec espoir que bientôt le Béarn verra disparaitre ses ennemis et pourra enfin panser ses blessures.
Toutefois, même si nous acceptons volontiers cette augure il ne faut point relâcher notre vigilance.
Une traîtrise n'est jamais à exclure, le Sud du royaume est en proie à une grande agitation et la sécurité de nos routes et de nos bonnes-villes n'est pas une chose dont l'on peut pour linstant se passer.
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Traits tirés, minée par les nuits de veille, les discussions sans fin avec Genève, aux feudataires, avec l'Amiral, suivre le quotidien au conseil, c'est une comtesse diaphane aux cernes marquées qui s'avance sur l'estrade aux annonces pour s'adresser aux béarnais.
Béarnaises, Béarnais,
Vous vous demandez peut-être ce qu'il s'est passé depuis la fin de la régence jusqu'à maintenant et ce qu'il advient des discussions en cours tant avec nos ennemis présents en Béarn qu'avec Genève ? Ca ne serait que justifié.
Vous le savez aussi bien que moi, le Béarn est en état d'alerte et de guerre depuis longtemps déjà, trop en vérité. Chacun le sent et le ressent chaque jour un peu plus.
Aussi puisque dans ce conflit, il n'y a pas d'unique adversaire mais bien plusieurs facettes à considérer, des discussions diplomatiques ont été menées à Genève et en parallèle, accord avec les belligérants présents en Béarn a été trouvé.
A Genève, l'on s'avance aujourd'hui vers la signature d'un traité de paix entre nos deux provinces.
La déclaration annonçant Yohann65 persona non grata en Béarn et la Loi d'interdiction du Lion de Juda à Genève en ont été les préalables. Aujourd'hui avec laide de notre chancelière Eugnénie de Varenne nous discutons encore des termes et détails du texte qui sera présenté au vote du Conseil.
Ici en Béarn, Compagnie de Reitres Suisses, affranchie de Genève, Lions de Juda et affiliés se sont désignés un représentant avec lequel un accord tacite a été trouvé.
Contre la même déclaration demandée par Genève, demande à lorigine de leur venue en Béarn, et avec l'assurance de pouvoir quitter les terres béarnaises sains et saufs, ils se sont rendus aux soldats de notre Ost et sous bonne escorte sont actuellement reconduits hors des frontières du Béarn et de l'Entente Pyrénéenne.
L'ensemble de ceux qui ont attaqué le Béarn et ses armées, pillé le Comté, tenté de se révolter contre mairie et château sont donc déclarés persona non grata en Béarn.
Annonce est faite en ce sens à l'instant où je vous parle.
Afin de garantir la sécurité de l'Armagnac et de Toulouse, contrées sans le soutien et lautorisation desquelles cette opération ne serait pas possible, l'ancien chancelier de Genève, Izaac du Salève s'est constitué prisonnier jusqu'à la fin de l'opération. Il est au fait que si quelque chose venait à mal se passer au cours de cette reconduite, il serait immédiatement exécuté.
Il quittera donc le dernier le Béarn et l'EP seulement si l'opération s'est déroulée sans accroc.
Certains de nos ennemis blessés ou introuvables ne pourront être de ce départ, toutefois, étant déclarés indésirables, ils seront au plus tôt raccompagnés à nos frontières de la même façon que leurs compagnons ou bien mis en procès.
Je crois donc pouvoir vous dire avec espoir que bientôt le Béarn verra disparaitre ses ennemis et pourra enfin panser ses blessures.
Toutefois, même si nous acceptons volontiers cette augure il ne faut point relâcher notre vigilance.
Une traîtrise n'est jamais à exclure, le Sud du royaume est en proie à une grande agitation et la sécurité de nos routes et de nos bonnes-villes n'est pas une chose dont l'on peut pour linstant se passer.
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