Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] « Cette Terre Est Ta Terre. »

Flore
[Rappel temporel : cette rencontre se situe le mardi 2 février. Les loyalistes tiennent toujours le château et les armées provençales ont avancé sur Brignoles]


Flore s’assied à la grande table, légèrement plus sure d’elle au fur et à mesure des paroles de Son Eminence. Oui, ils se sont battus contre la félonie sans garantie de nulle part. Ils ont tout risqué, et subissent encore aujourd’hui les insultes et menaces à peine voilées des anciens dirigeants de Provence. Oui, le combat sera long, comme prévu. Ils s’y sont tous préparés, eux en Provence, les nobles légitimes dans leurs comtés respectifs. Aujourd’hui, leurs actions convergeaient dans un but commun : l’éradication du marquisat et l’émergence d’une Provence légitime et forte.
 
Je vous remercie pour votre accueil. Veuillez excuser nos mines fatiguées. Nous nous relayons sur les remparts du château d'Aix, conscients que notre contrôle est temporaire.
En d'autre temps, cette rencontre se serait déroulée dans une ambiance moins tendue.
Puisque vous parlez de repos … Ce sera une occasion pour moi de le prendre lorsque cette guerre sera terminée.

Malgré l'instabilité de la situation, je suis ravie que le domaine de Carpentras rentre sous la tutelle de sa suzeraine légitime.
Les bouffonneries marquisales m’indisposent au plus haut point. Combien sont-ils ? Une dizaine de personnes qui s’octroient des titres pompeux, sans reconnaissance au-delà des frontières ?
Il était temps d’agir. Cette mauvaise pièce de théâtre devenait intolérable.
J’ai même assisté à la scandaleuse cérémonie du sacre de la Marquise. Une escroquerie publique à l’encontre de l’Eglise Aristotélicienne.


Mine de dégoût

D'ailleurs ... Que j'y pense ... Jusqu'ici, je n’ai rien exigé en retour de nos actions, ma foi en la justesse de notre cause suffisait, mais je me demande si je ne devrais pas introduire auprès des autorités impériales une requête d’indemnité pour dommage moral.

Sourit, puis rentre dans le vif du sujet.

En ce jour, nous tenons le château.
Je sais, ce n'était pas prévu aussi tôt et j’ai bien reçu vos missives nous disant d’attendre.
La réalité du terrain ne se plie que très rarement à la volonté humaine.
Nous avons dû agir pour frapper où ça faisait mal dès que nous avons eu une opportunité.
La position du maire Daemon était fragilisée suite à un courrier très clair sur la guerre envoyé aux aixois et résidents.
Je veux dire par là … un courrier qui expliquait en quoi le marquisat était la cause de l’arrivée des troupes françaises en Provence, et pourquoi l’Empire suivrait. Daemon insistait pour que les provençaux ne se laissent pas manipuler, et ne participent pas à ce conflit.
Etrangement, les dirigeants félons n’ont pas apprécié.


Rit

A vrai dire, cette révolte était une folie. Mais nous avons rencontré plus insensé que nous. Les marquisaux avaient laissé leur château presque sans défense. Un véritable moulin.
Depuis lors, nous tenons le gouvernail tant bien que mal car les caisses sont vides. Nous avons les preuves que des anciens conseillers ont reçu des mandats avec de l'argent public.
Une gestion économique saine est une utopie.
Nous avons décidé de nous concentrer sur la défense. Chaque soir, entre vingt et trente défenseurs parcourent les remparts.
Ce matin, les armées assiégeantes ont quitté la capitale, d'où notre présence ici. Nous prévoyons aussi de rencontrer la délégation impériale, dont le campement est proche.

Comme vous le souhaitiez, l'information de la population a été lancée.
Soupire
Je crois que ce combat là est bien plus éreintant que de lutter sur un champs de bataille.
Il y a énormément de mensonges répétés aux provençaux. Un véritable endoctrinement. Effrayant.
Je ne doute pas de ces personnes. Ils posent d'ailleurs des questions très pertinentes mais à vrai dire, cette campagne là sera la plus longue.
Ceci, c'est pour les villageois.

Samuel vous parlera mieux que moi de la noblesse. Enfin, si on peut dire. Il n'y a pas vraiment de noblesse provençale, à l'exception de ceux qui, comme vous, ont prêté serment à l'Empereur. La majorité est donc illégitime.
Je préconise de le leur rappeler.

Quant au clergé de Provence ... il constitue un grave problème. Rome doit en être informée.


Se sert un verre d'eau.

La campagne de Provence sera longue et éprouvante. Nerveusement. Nous avons bien fait de nous préparer à cette éventualité.
Votre présence, et votre soutien, renforcent notre détermination.
Pour ce que cela vaut, croyez que notre groupe s'efforcera de vous rendre la pareille, que ce soit lors de débats face aux félons ou par une escorte lors de vos déplacements.

Du haut de leur suffisance, nos ennemis ignorent l'ampleur des forces convergentes vers eux et sous-estiment nos ressources.
Les six mois de préparations pour cet affrontement ont bien été mis à profit pour produire de quoi ravitailler nos armées.
J'adore entendre leur analyse de la mouvance "loyalistes". Cette dénomination s'est finalement imposée à nous mais à des moments, entraine des confusions amusantes.
Je me suis laissée dire que vous l'appréciez d'ailleurs peu.

Vous vous demandez ce qu'il adviendra de nous tous, au terme de cette entreprise ô combien imprévisible et risquée.
Je vais vous répondre.
Rien.
Nous aurons quoi qu'il arrive la satisfaction d'avoir fait ce qui était juste. Le reste ... je ne m'en soucie pas.


Sourire en coin

En même temps, je ne refuserai aucune opportunité. Rien que pour le plaisir totalement puéril de voir la tête de certains dirigeants félons.
_________________
Ingeburge
[HRP]Toujours la même journée[/HRP]


La vie avait appris à Ingeburge de ne faire confiance à personne. Elle avait donc pris soin de ne pas être trop crédule, de faire attention à ses paroles et à qui elle pourrait s'associer. Ainsi, elle n'avait que peu d'amis, et ce, par choix et son apparence dénuée d'aménité — d'aucuns diraient d'humanité — l'aidait dans cette parfois peu aisée entreprise. Car à vrai dire, elle occupait des charges l'amenant à voyager, à recevoir en audience et à tenir conseil à de très nombreuses reprises qu'elle était contrainte d'être de nombreuses personnes. Elle ne pouvait donc fuir le monde comme elle l'aurait voulu. Aussi, dans sa vie privée était-elle fort aise de n'être entourée que d'un cercle restreint et seuls ses intimes pouvaient se targuer d'être reçus sans aucune méfiance de sa part. Parfois, elle se montrait d'une naïveté déconcertante, donnant sa foi sous le coup d'une impulsion. Elle ne se flattait pas d'être clairvoyante, non, mais à de maintes reprises son mouvement premier avait été validé par les développements futurs; la vie bourguignonne d'ailleurs faisait à nouveau affleuré sa native spontanéité. Elle n'avait pas toujours eu l'air de se défier de tout et de tout le monde, seuls les événements ayant émaillé son existence l'avait poussée à se faire montre de plus de réserve.

Il était donc rassurant pour Ingeburge de constater que ce qu'elle avait cru percevoir dans les écrits de Flore de Lendelin — droiture, honnêteté, franchise — se voyait confirmé de vive voix. C'est donc doublement intéressée qu'elle suivit le discours de la jeune femme : intéressée car elle apprenait par l'une des actrices du bordel aixois les dernières nouvelles et intéressée car elle pouvait enfin voir celle qui un jour, d'une simple lettre s'était introduite dans sa vie. Elle prenait donc bonne note des derniers faits, les enregistrant scrupuleusement dans son esprit et elle observait avec attention son interlocutrice, notant les expressions qu'elle employait, remarquant sa vivacité et faisant attention à l'inflexion que prenait sa voix. Ses prunelles mortes de temps à autre frôlaient les compagnons de Flore et c'était la même conviction inébranlable qu'elle pouvait lire sur leurs visages. Faire confiance était donc diablement tentant et dans les faits, c'était en partie le cas, la correspondance et cette entrevue n'auraient été sans un minimum d'ouverture. Et pouvoir sentir que l'on pouvait parler en toute liberté, en toute franchise était rafraîchissant mais aussi porteur d'un espoir mâtiné de nostalgie. Elle avait tenté de pouvoir parler, librement et maintenant, c'était l'exil. Elle en eut un coup au cœur comme à chaque fois qu'elle pensait à son départ et fort heureusement, d'avoir pu se réfugier en Bourgogne avait été salvateur. Les regrets avaient disparu.

La voix de Flore se tut et quittant sa silencieuse observation, elle déclara :

— Je me tiens éloignée des affaires romaines depuis des mois.
Elle réprima le dégoût qui lui montait aux lèvres et poursuivit :
— Cela ne m'étonnerait donc pas que Rome soit allègrement manipulée, quelle meilleure stratégie que de se poser en victime et d'aller jouer les pleureuses? J'ai eu, hélas, connaissance du torchon de traité conclu entre le clergé local et le gouvernement félon. C'est en de pareilles occasions que je regrette de m'être retirée de la vue active en la cité pontificale. Qui sait, peut-être y reviendrais et croyez bien que je ne manquerai pas, grâce à tous les documents amassés, de livrer le fond de ma pensée.
Sa main effleura le bois de la table, comme pour balayer ce point qui au final lui était douloureux — Rome où elle s'était sentie chez elle, Rome où elle avait pu panser ses blessures — et elle passa donc à autre chose :
— Sur l'endoctrinement, là encore, pas d'étonnement. Endormir la confiance et la conscience des gens est un travail de sape nécessaire et là où ils croient avoir une force, ils sont en fait bien faibles. L'opinion, est, versatile, et si les assaillants évitent de tomber dans le piège de l'invasion, des améliorations seront notables. Mais c'est un siège au long cours, plus long encore que celui des armées, et c'est, vous avez raison de le souligner, une bataille des plus ardues. Et c'est pourquoi vous dévoiler plus tôt n'était guère facile, la masse est abusée et l'arsenal juridique provençal est des plus coercitif. Je me souviens avoir rédigé un décret sur l'interdiction de penser en dehors de la ligne officielle.
Elle se permit un sourire et expliqua :
— Vous tenez là un argument pour réfuter les thèses de ceux qui vous disent tenants de la méthode forte, les indépendantistes, les indépendantistes historiques, pas ceux qui récupèrent un événement où ils n'ont été que passifs ou absents, n'ont pas mieux agi. Il n'y a pas eu de sang mais il y a eu de terribles blessures et de véritables atteintes au libre-arbitre.

Ses doigts tâtonnèrent jusqu'au hanap et au carafon, elle se servit à nouveau cette merveille de Beaumes du Comtat... il y avait si longtemps! Et cela, elle se garderait bien de le dire car ses vassaux bourguignons en prendraient certainement ombrage tant l'Auxerrois était pourvu en crus de qualité.
Revenant à la Provence, elle souligna :

— Toutes mes félicitations pour cette prise du château et sans armée qui plus est. Là encore, nos ennemis ont dû en faire une jaunisse eux qui se complaisent dans le rôle de la vierge violentée et outragée. Je dois dire que je suis tout de même positivement étonnée de ce que le castel ait été aussi mal gardé. Mais quand vous me dites que les caisses étaient vides... ceci l'explique peut-être. Et là, en la matière, nul étonnement. La loi sur les coffre-forts date de fort longtemps, les Provençaux ont toujours su se comporter en parfaits couards. Il me semble d'ailleurs que c'est une idée de l'usurpatrice Hersende mais je crains que ma mémoire me fasse défaut. Enfin, ils auront su saborder leur économie durablement et la sous-population sera un frein à un redressement rapide, et ce, quel que soit le pouvoir en place.

Elle laissa échapper un léger soupir puis demanda :
— Au-delà des projets qui pourraient être faits, comment voyez-vous les prochains jours? Je gage que personne ne croit en vos chances de tenir le château plus de deux jours.
Cela me permettrait d esavoir comment nos efforts pourraient être conjugués.

_________________
Dahut
Samuel était confortablement adossé le temps de parole de sa cousine.Un simple geste de la tête pour acquiescer lorsqu’elle suggéra qu’il parle pour les problèmes de noblesse qui pouvaient être. Samuel observa sans jamais la fixer plus d’une seconde Ingeburge. D’humeur bien plus sérieuse a présent, il l’écouta. Les nouvelles au sujet de Rome et de ce qu’il en était vraiment n’étaient pas pour le rassurer... il voyait dans ces realité un support certain et pourtant si legitime s’effacer. Toujours était-il que Samuel sourit lorsque la délégation fut félicitée pour la prise de château… Bien qu’au final, il se doutait que la princesse y trouvait des désavantages. Cela était diplomatiquement nécessaire et important que les autres membres présents l’entendent…

Alors après avoir laisser un court instant… il répondit…


Je me permets de vous répondre sur trois point.
Le premier est d’ordre d’influence… Car on ne peut le renier. Cette guerre a lieu militairement parlant u fait d’un rabattage d’informations mensongères de la part des dirigeants indépendantistes. Ce qui revient a avoir des forces militaires d’une part, par exemple les francois, et de l’autre des civils. Voyez la en entendant votre réalisme sur la situation au sein de la très sainte Église… J’ai l’impression qu’ils ne voient pas comment agit réellement le MAO.Vous pouvez à présent m’en savoir personnellement affecté. Donc ne comptant que sur nous-même.Je rejoins l’idée de Flore qui est l’importance d’une présence diplomatique et aussi publique. Il faut que nous communiquions jusque dans les granges, jusqu’au lavoir, notre vérité… Nous avons commencé par cette prise de château. Nous avons montré que des provençaux se battent aussi pour libérer la Provence de l’autarcie et de la médiocrité…

Alors comme je le disais nous sommes au château… Pour combien de temps ? J’ai bien peur que le Mao nous attaque et nous défasse dès lors que leurs infirmeries deviennent un peu moins surchargées. Nous n’avons pas la prétention de pouvoir retenir une armée de crédule.

… Samuel sourit et réfléchit un cours instant…

Flore mentionnait la noblesse de Provence. Voici quatre mois que je travaille en tant que conseiller délégué a la noblesse. Vous me direz… qu’est ce que cela… et bien c’est ce qu’ils ont trouvé pour mettre l’opposition de côté sans la froissé de trop… Malin mais pas tant.
J’ai proposé quelque projet. Un code moral, une évolution de la justice pour la noblesse sous forme de duel, ou autre statut. Débattant sur la vassalité et autre question importante.
Le premier constat… un noble sur dix est présent… On entend plus parler d’un boucher que d’un noble en Provence.


Samuel s'amusait de cet etat de fait qui l'avait profondément déçu les mois passés. Avant que son visage ne redevienne sombre, il poursuivit.


Deuxième constat. Aucune nécessité hormis plaire à la marquise pour être anobli… L’inverse étant valable le retrait de vos titres en une simple volonté… Le concept d’une assemblée des nobles a été complètement oublié et je crois que c’est un consensus icelieu…Le tribunal héraldique dépend du marquisat mais seul le comte à pouvoir sur l’anoblissement ou le retrait de titre ou fiefs… Bref

Tout ça pour vous dire que rien ne s’y fait, que personne ne semble agir différemment noble ou non et donc je pense que nul noble anoblis sous le marquisat ne peu demander a être traité en tant que tel… Nous espérons donc un retour de la noblesse légitime de Provence et le retrait des titres a tous les nobles anoblis sous le marquisat. Je suppose même qu’il serait de bon aloi de demander a l’hérauderie impériale de considérer très attentivement ceux qui prêteraient allégeance a l’empire à leur de la défaite des félons…

Pour ce qui est de ce que nous attendons… Simplement de ne pas être oublié a l’heure des comptes, mais cela passera par notre dévouement complet et inconditionnel a la cause impériale et au retour de la noblesse légitime sur ses terres… Car nous avons moult projets que nous l’esperons, vous trouverez alléchants pour redorer le blason de la Provence a l’issue de ce conflit. Nous restons des lors a votre service.

Samuel se tut enfin… il pourrait en dire tant. L’intérêt pour lui en ce jour n’étant pas de refaire le monde en parole mais de convaincre la comtesse de Carpentras de l’implication sérieuse des loyalistes provençaux dans le conflit.

_________________
Isabeau
Isabeau qui avait gardé son silence tout le long de cet échange entre Flore, Samuel et la Comtesse de Carpentras. Les derniers propos du Seigneur de Vitrolles la fit réagir il n'en fallait pas plus pour que la dame de choc en rajoute.

Mes hommages chère Comtesse et ravie de vous rencontrer en ces lieux peu commun. Je m'appelle Isabeau de Paré et je fais parti des loyalistes.

Faisant une pause, elle ajouta.

Permettez-moi d'en rajouter concernant les propos du Seigneur de Vitrolles.

Elle fit signe de sa main le démontrant.


Moi-même faisant parti du Conseil Comtal, j'ai eu l'occasion de travailler à ses côtés et même de dame Flore qui a un talent remarquable soit dit en passant.

Elle acquiesça un sourire à Flore.

J'ai vu effectivement ce nouveau poste imposé au Seigneur Dahut qui le mettait en retrait du Conseil et cela sans le moindre effort. Cette façon de faire m'a semblé très injuste car il y a eu aussi les insultes envers lui. Comment vous expliquez qu'il y a eu pire car dès que je voulais participer ou imposer mes idées, je me faisais tasser pour ne pas dire insulter soit en avouant ne pas comprendre ce que je dis, c'était de l'intimidation face à ma personne. Pas besoin de savoir qu'il était évident qu'étant une bonne amie du Seigneur de Vitrolles tout de suite il était facile pour les félons de me mettre de côté ou même de m'insulter au passage. Cela va de soit que quoi de mieux que de rabaisser les menaçants pour avoir plus de pouvoir. Ce n'est qu'une partie d'injustice et il y en a eu d'autres concernant dame Flore. Une nouvelle façon de faire je suis pose pour ne pas avoir le droit de dire tout haut ce que nous pensons tout bas si vous voyez ce que je veux dire. Alors si nous pouvions remettre de l'ordre dans tout cela du fait qu'il n'y ait plus lieu d'être reconnu comme étant soit une personne à part entière je me demande bien où nous allons. Il me semble que plus nous avons de l'ambition pour un monde meilleur mieux c'est. Il était en mon devoir d'appuyer ces dires du Seigneur Dahut qui sont digne d'une noblesse respectable mais bon aussi pour une simple personne qui veut le bien de sa Provence et j'en fais parti.

Isabeau fit un sourire à Samuel.

[edit pour orthographe]
_________________
Flore
Rome ... Comment cette cité, censée défendre les valeurs aristotéliciennes, est-elle tombée si bas, allant jusqu'à apporter du crédit aux paroles d'un clergé provençal irrespectueux de la volonté du Pape ?
Nous avons des élements graves à l'encontre de l'Archevêque Richelieu. Le dossier vous sera transmis.
Je ne dispose d'aucune crédibilité là-bas et les mensonges des félons crachés à la figure de tout qui intervient dans un sens qui ne leur convient pas m'indisposent au plus haut point.
Je suis de nature emportée. La bêtise et la mauvaise foi me sont insupportables. J'ai déjà à mon actif la prise d'un château. Autant éviter d'ajouter un massacre collectif.

Sourit, bien qu'elle ne plaisante pas tant que ça. Elle a déjà eu des visions d'un grand banquet de victoire, au milieu de torches humaines maoïstes pour éclairer la table. L'idée lui plaît mais l'embêtant, ce sont les odeurs et les cris. Préfère ne pas l'évoquer, surtout face à un cardinal.

Le souci principal de l'infâme charte du MAO avec le clergé local, car elle n'engage nul autre, c'est qu'elle ne tient que sur deux ou trois parchemins il me semble.
Insuffisant pour fournir en papier les latrines.


Laisse la parole à Samuel, pour la noblesse, et Isabeau, qui affirme clairement sa détermination. Réagit à l'endoctrinement.

C'est cela l'amusant de la situation. Les provençaux défendent un marquisat garant de leur liberté, alors qu'il les enchaîne pour le profit d'une poignée.
Parmi eux, des sorciers. Je l'ai vu lorsque j'étais au conseil mais sans preuves, pas de sanctions.
Mes informateurs à l'étranger m'ont fait part d'un soutien affiché des félons par le lion de Juda et les brigands de la célèbre grotte.
Ce n'est pas étonnant.
Les provençaus ne le savent pas. L'information est bien entendu filtrée en gargote.
Nous avons pour cela monté un panneau d'affichage des loyalistes. Ce que ça les énerve cette tribune.


Rit

J'insiste pour qu'à la fin de cette guerre, les soldats provençaux ne soient pas inquiétés. Certainement pas par la justice, comme la Comtesse illustre déchue avait osé le faire, et encore moins dans leurs possibilités d'évolution personnelle.
Nous leur montrerons que la liberté, c'est l'Empire.


Ingeburge a écrit:

Au-delà des projets qui pourraient être faits, comment voyez-vous les prochains jours? Je gage que personne ne croit en vos chances de tenir le château plus de deux jours.
Cela me permettrait d esavoir comment nos efforts pourraient être conjugués.


Nous avons déjà honoré le contrat. Les maoïstes sont incapables de reprendre le château depuis bien plus de deux jours.
Ils ont toutefois appelés les génois à l'aide, en la personne du général Margab et son armée.
Je sais aussi que leur infirmerie se vide. La gestion du comté est de toutes façons impossible avec le refus de collaborer des mairies. C'est pourquoi nous avons déjà pris nos dispositions pour nous retirer en un lieu sûr le jour où les assaillants seront trop nombreux.
L'idéal serait évidemment de tenir jusqu'à l'arrivée du Capitaine Namaycush.
Quoiqu'il arrive, vous pouvez l'assurer de notre soutien.
Des vivres et des écus sont mis de côté là où les félons ne pourront accéder.
Notre groupe est prêt à combattre.

Sur base du comportement des armées félonnes, couardes au possible, nous pouvons prévoir qu'elles vont stationner à Aix dans toutes les hypothèses.
L'option démembrement est donc la plus efficace.
Que nos armées rendent toutes leurs villes franches et il ne leur restera que leurs yeux pour pleurer, retranchés dans leur belle capitale fortifiée. Isolée. Surpeuplée. Debout en apparence, mais perdue en réalité.


Termine en présentant les derniers loyalistes.

Oh, j'ai oublié de préciser. Vous venez de faire connaissance avec Samuel, mon cousin, chef de la famille, et Isabeau, ancienne maire de Draguignan.
Je vous présente aussi Enored, faut pas dire "Dame" elle n'aime pas, alliée inconditionnelle, enfin pas tout à fait, des fois elle râle, de la famille, irlandaise d'origine et capitaine du premier navire issu des chantiers navals des Trévière.
Istanga, ma soeur aînée, qui a passé de longues années en Orient et y a appris d'étonnantes techniques en médecine principalement. Baignée de cette culture étrangère, elle bénéficie d'un recul sur notre société politique que nous n'avons sans doute pas toujours.
Caline nous a rejoint en compagnie d'Enored. Elle est infirmière de formation. Comme Reinemab, venue avec son ami Patrice14, actuel comte de Provence, pour proposer en outre leurs services militaires à Samuel.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)