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[RP] Boutique de Lance

--Lance


Enfin, il rentre dans sa boutique. Son invitée qui patiente tranquillement à l'intérieur.
Nous pouvons enfin discuter, ce me semble. Lance... Enchanté..
Avec souplesse, il s'assied à nouveau à son bureau, faisant réchauffer de l'eau pour une énième infusion.

Vous avez l'air mal en point... Vous y avez gagné une bière, j'espère ?
Un rire sec achevant la question, il la jauge, goguenard. Visage d'un homme blasé qui n'attend plus grand-chose, si ce n'est un mince instant de distraction.
La demoiselle semble blessée, et son corps malingre dénonce une certaine lassitude. Quoique... qui sait, peut-être qu'elle.. rien.

Vous avez remarqué l'homme qui est sorti ? Il diffère légèrement de mes clients habituels. De manière générale, ce sont des âmes fatiguées qui cherchent dans les rêves que je leur fabrique un repos qu'ils estiment dû. Lui semble sûr de lui, et plutôt motivé. Au fait, la robe de bure.. sera certainement un présent pour vous, si toutefois vous l'acceptez. En souvenir d'une connaissance commune...
Du regard, il scrute son interlocutrice, tentant d'apercevoir de l'attention, un agacement, ou au contraire, un désintérêt croissant.

Mieux vaut qu'il enchaîne. Ce qu'il fait d'une voix suave.

Ils se leurrent, tous. Fuyant, tous. Cherchant des échappatoires et des explications à quelque chose qui leur échappe, tentant de donner un sens à ce qui n'en a pas.
A-t-il réussi à l'interpeller ?

Je n'ai pas raison ?
Cymoril
Elle suit la sortie du prélat et de l’apprenti sans grand intérêt. Pur réflexe professionnel… Rassurée qu’il n’ait pas pris la décision de consommer et consumer la chose sur place.

Par contre le tenancier capte son attention dès les premières phrases. Un sourire neutre se dessine alors.


Cymoril… ou la Fourmi… comme bon vous semblera… Et j’ai raté la bière de peu. Pourtant ils étaient nombreux à vouloir m’y coller… dedans…

L’homme ne semble guère pressé de savoir ce qui avait amené ses pas jusqu’à la boutique. Il la teste, elle le sait. Elle a été à bonne école pour sentir ce genre de chose. Il est de ces hommes qui lancent appâts et pièges sans en avoir l’air histoire de voir si le vis-à-vis mord à l’hameçon. Ou pas.

Elle écoute et répond, la discussion prend forme, curieuse, inattendue, provoquant un éclat neuf dans son regard. Et puisqu’il évoque la connaissance en question, elle tend une main qu’elle voudrait plus ferme, la manche dévoilant un poignet amaigri, et dépose le paquet qu’il lui avait fait porter.



Je vous rends ceci… Bon sang que la tentation est grande pourtant de le garder et de trouver l’oubli, pour elle aussi… Ce n’est pas ce que je recherche… Mais je vous remercie d’y avoir pensé.

Elle accompagne ses paroles d’un sourire un peu moins froid, sincère.
Quant à la demoiselle… Elle préfère conserver l’anonymat d’un nouveau départ, d’une vie sans doute meilleure… Je l’espère… Et la bure, rien ne saurait me ravir plus que ce déguisement.


Il y a tant de choses insensées en ce bas monde… que l’humanité entière devrait passer son temps à courir pour leur échapper… Et quoi que l’on fuie… Cela finit toujours par nous rattraper.
Elle garde pour elle que ça revient en pleine gueule même, que ce soit une armée ou un polichinelle dans le tiroir… Suffit de voir le nombre d’échelles que j’ai pris sur la trogne le matin au réveil…

Nouveau sourire, amusé celui là. Avant de prendre place en face de lui en posant son séant sur une chaise apparemment prévue pour les consultations. En douceur. Chaque mouvement étant un rappel piquant à la raison première qui l’avait poussée à venir. Un rictus de douleur, furtif.

Mais je vais, je pense, avoir besoin de vos compétences… Pour endormir certains maux…
--Lance


Vous êtes contradictoire, le savez-vous ?
Vous dédaignez mon présent, pour ensuite réclamer de quoi calmer votre douleur. Cela aurait pourtant fait l'affaire.
Je ne suis pas barbier, ni même couturier. Je ne peux qu'endormir, ou vous nourrir d'illusions.. de par cet aspect de mon métier..

Avec un soupir, il se lève, se sert dans la tisanière, et entreprend de faire une décoction.

La préparation se fait dans un grand silence, et, enfin, il va servir sa cliente.

Saule. Bien pratique contre les douleurs.
Songeur, il regarde l'éclairage filtrant par la porte, laissant deviner un temps maussade.
Vie meilleure.. je ne sais pas.. Elle me fait penser à une vieille légende, Cúchulainn... avoir la renommée et la vie courte, ou une longue vie sans heurt d'aucune sorte pour en troubler la platitude. Des contes de bonnes femmes... Las, j'ai l'impression que ce choix nous est imposé à tous...

Ses autres pensées restent nébuleuses, pour les autres comme pour lui. Laissant la jeune femme terminer, il se permet un petit aparté, ne laissant rien filtrer de son regard glauque.
Cymoril
Et voilà...

D'ordinaire assez peu douée pour la communication, faut dire qu'elle n'a pas spécialement suivi de cours de cette branche sur les bancs de l'université, elle a apparemment encore fait ou dit un truc de traviole.


Excusez-moi si je vous ai froissé... Il ne s'agit en aucun cas de dédain. Simplement je sais le caractère illusoire de la chose... Et ses dangers. Aussi je préfère en rester à la froide réalité, agrémentée de temps à autre de quelques pintes de houblon finement brassé.

Omettant de préciser qu'elle a promis il y a longtemps de ne succomber aux attraits des paradis articifiels. Elle continue de tenter de se faire comprendre, puisqu'apparement il réagit plus promptement qu'un pouilleux mordu par un rat.

Ce dont j'ai besoin, c'est d'un calmant à appliquer... en externe...

Décidant qu'il vaut peut-être mieux qu'il voit par lui-même afin de juger, la demoiselle se lève, avec lenteur, défait le noeud de sa cape puis, alors que celle-ci atterrit sur le dossier de la chaise, se tourne, offrant à son regard son dos et la chemise collée aux plaies dessinées en tous sens, et dont la couleur ne laisse planer aucun doute

Comme vous pouvez le constater... il va me falloir quelque chose... Parce que je dois l'enlever, et que rien que cet exercice va m'occasionner quelques moments qui seront assurément fort peu plaisants au demeurant. Après...
Si vous aviez l'adresse d'un médicaste dans le coin, peu questionneux, j'envisagerai alors de vous rendre à la quiétude de votre établissement. Même si j'ai une confiance moindre dans le travail de ces charlatans...


Ca c'est fait...
Pas bien certaine d'avoir rattrapé le coup comme il fallait, mais bon, les pieds dans le plat c'est ce qu'elle fait de mieux la demoiselle. Pas gagné pour les soins...
--Lance
Le saule n'est pas une drogue, si c'est cela que vous craignez. Aussi addictif que ces tisanes qu'on a coutume de servir en taverne.
Buvez, le temps que je revienne. Je vais chercher de quoi me charger du reste.


La laissant plantée là sans autre explication, il s'engouffre dans son atelier.
Direction une boîte qui est la plupart du temps ouverte pour les gaffes de Célestin, qui a tendance à être... un peu rêveur.
Il profite du temps que lui procure la préparation du cataplasme pour réfléchir un peu.. Si Célestin va lui revenir avec le prix.. pourvu qu'il ne fasse pas d'âneries... S'il s'est trompé en croyant avoir cerné la Fourmi.. il n'a pas réagi lorsqu'elle a évoqué l'écervelée. Ni fait d'allusion au mot laissé à la place de sa cinquedea. Il faudra qu'il éclaircisse deux trois petites choses avec la tête de linotte.

Le cataplasme préparé, il retourne dans la pièce.

Il va falloir que je vous déshabille, vous applique le cataplasme, de quoi le plaquer, et des bandages pour tenir l'ensemble.
Un sourire narquois accompagne sa question.
Vous n'avez rien à y redire ?
Cymoril
Une grimace en esquisse, va pour la tisane alors...
Elle se rassied, encercle la tasse de ses mains froides avant de souffler sur le liquide fumant.
Pas plus mal après tout. Ca réchauffe, ce qui n'est pas du luxe en cette saison qui va refroidissant chaque jour un peu plus.
Gorgée après gorgée, elle tente néanmoins de deviner ce qu'il peut bien fabriquer dans l'arrière boutique. S'en remettant aux bruits qu'elle entend ou croit entendre.
Avant de le revoir paraitre pilon en main.


Elle déglutit en l'entendant parler de la déshabiller. Evidemment que cela va de soi... Mais il est difficile d'aller contre une nature plus que pudique.

Elle subit à contrecoeur l'esquisse moqueuse lui répondant :

Hum...

Là, tout de suite, maintenant ?


Rougissant malgré elle. Gênée. Et elle sent sa nervosité croître un peu plus chaque seconde qu'elle laisse passer sans répondre.

Heu...

Pourriez fermer la porte peut-être... J'apprécierais fort peu que quelqu'un entre... D'jà que bon...


Elle en perd ses mots, ses tournures, sa grammaire. Et vlan. Retour en force d'une gamine en complète contradiction avec un statut de femme pseudo fatale. Ou chassez le naturel il revient au triple galop.
Finalement, elle aurait peut-être du s'anesthésier avec le chanvre. Enfin, quand faut y aller...


Que j'ai quelque chose à redire ou pas... On peut difficilement dire que j'ai le choix...

Essayez de ne pas m'arracher ce qu'il me reste de peau... J'vous en saurai gré...
--Lance


L'homme lève rapidement les yeux au ciel, et ferme néanmoins la porte.
L'on peut très bien attendre, seulement je doute que les blessures veuillent bien guérir d'elles-mêmes avec des vêtements dans cet état.

Retournant à son bureau - un jour il faudra qu'il range un peu mieux le fatras s'installant confortablement dans ses tiroirs-, il revient à sa .. "patiente", ciseaux en main.
Puis sans un mot, découpe le vêtement, et tire d'un coup sec dessus, la demande de la demoiselle totalement ignorée... il est bien connu que quand on quelque chose qui colle sur la peau, mieux vaut tirer d'un coup plutôt que d'y aller doucement et faire souffrir la personne... cire dépilatoire et lambeaux de tissus collants à des plaies purulentes, c'est du pareil au même.. si ce n'est qu'à la place des poils, l'on récolte du pus et des croûtes.*
Et aussi une certaine image fantasmée d'une Fourmi glamour et sexy totalement piétinée pour quiconque aurait pu la reluquer à ce moment-là. Du moins.. pour ceux qui auraient tendance, dans un élan lyrique et passionné, à oublier que finalement, nos congénères ne sont que d'immenses sacs à excréments de toutes sortes. Lance n'est pas homme à oublier ce genre de vérités.

Il ne sourcille même pas en voyant les blessures, et commence à appliquer le cataplasme.

Dites-moi, cela fait un moment que vous vous traînez dans cet état ?

*Amis de la poésie et du bon goût, bonsoir!
Cymoril
Pourquoi j'ai pas pris le chanvre ?... Pourquoi j'ai pas pris le chanvre ?... Pourquoi j'ai pas pris le chanvre ?... Pourquoi j'ai pas pris le chanvre ?... Pourquoi j'ai pas pris le chanvre ?... Pourquoi j'ai pas pris le chanvre ?... Pourquoi j'ai pas pris le chanvre ?.....

Unique question qui tourne en boucle dans la pauvre cervelle de la Fourmi pendant que Lance va fermer la porte. Remplacée par un "Ca va faire mal..." qui se met à résonner aussi clairement que le cliquetis des ciseaux s'affairant sur sa chemise. Jusqu'au moment fatidique...


Se présente alors durant cette fraction de seconde plusieurs options :

- tourner de l'oeil sous l'effet de la douleur, ce qui soit dit en passant ne serait pas signe de faiblesse mais simplement une réaction relativement cohérente avec l'action, l'état de la donzelle, le carré de l'hypoténuse...

- hurler, à dégoupiller les esgourdes du bonhomme, à faire trembler les murs de Notre Dame, à s'en faire péter les cordes vocales aussi...

- avoir une réaction violente du genre géant vert irradié qui enverrait la table voler à travers la pièce, la devanture de la boutique, choperait le responsable de la douleur par le col et le ferait se fondre dans un mur, enfin tout un panel de drôleries cocasses et absolument pas crédibles...


Voilà, il l'a fait... Il a arraché...Tissu, croûtes, lambeaux de peau... Tout est venu d'un coup, et elle, sous le coup de la douleur en est restée bouche bée. Enfin, pas tout à fait. C'est une espèce de longue aspiration d'air, un sifflement sinistre, comme si c'était la dernière goulée d'oxygène qui devait amplir ses poumons. Pas la classe quoi... Elle reste figée, quoi qu'un léger tremblement semble la saisir, alors que revient la question du départ en même temps que perlent quelques larmes. "Mais pourquoi j'ai pas pris ce foutu chanvre ?!!" Bien loin de toute considération esthétique...

Cym entend de loin la question, la tête un peu dans du coton sur l'instant. Combien de temps ? Elle ne savait pas vraiment...


Trois jours.... quatre peut-être... Je ne me rappelle pas... J'ai pas mal dormi je crois les premiers jours.

Elle essaye de se concentrer sur autre chose. Ne pas penser à la douleur...Bah ça, ça allait encore face à une vieille maquerelle armée d'un stylet, mais là, plus facile à dire qu'à faire tandis que l'homme lui tartine le dos. Mais le pire semble derrière elle. Allez hop, le souffle, c'est bien ça... Inspiration, expiration... Inspiration, expiration...

Sinon ça fait longtemps que vous connaissez... la demoiselle ?

Voilà...Un dérivatif... Au pire il répond n'importe quoi, la prend pour une tête en l'air, une bavarde...Elle s'en fiche. Ca fait mal... "Mais Foutredieu... Pourquoi j'ai pas pris ce satané chanvre..."
--Lance


Il n'aime pas faire étalage de sa vie. Cependant, il doit bien reconnaître que ce serait plus.. honnête d'en révéler un peu.
On était plus ou moins associés. Elle faisait quelques courses pour moi, en échange, je lui rendais quelques services. Un silence quelque peu gêné suit, anticipant son aveu..
C'est.. moi, notamment, qui lui ai appris à lire et à écrire. Le résultat fut... étrange... J'ai tenté de lui faire travailler sa concentration, aussi.

Se dépêtrant avec les bandages, il enchaîne, un léger ton nostalgique dans la voix.

Au départ, je ne m'y mettais pas vraiment sérieusement.. puis il y eut cette affaire.
Je l'avais envoyée faire une visite, chez une soi-disant "voyante", décédée il y avait peu. Je lui avais bien dit qu'on pourrait trouver son enseigne facilement, "Georgettes", et je lui avais dit, désirant faire un peu d'humour, qu'elle était spécialiste en lecture d'entrailles, mais aussi en tord-boyaux.
Lorsqu'elle est revenue.. je n'ai pas eu le temps de la renvoyer remettre ce qu'elle avait pris à sa place, tout le village était déjà en émoi à propos du cambriolage de Josette, bouchère de son état... Un simple d'esprit, assurément, il n'avait pris que les abats.


Masquant son dépit renaissant à ce souvenir, il se met au travail avec un peu plus d'application.
La concentration, je n'ai rien pu faire. En revanche elle a, étrangement, su lire très rapidement, et de manière plus que correcte. Pour l'écriture.. Lance soupire en se remémorant les paroles de la jeune fille. Elle estimait qu'elle n'avait pas besoin de se compliquer la vie, et que l'orthographe comme la grammaire n'étaient pas utiles, du moment qu'on pouvait la comprendre.

Elle peut se montrer têtue, vous le savez.
Je vais vous prêter une de mes chemises, en attendant des habits plus appropriés. Et évitez de bouger.
Cymoril
Heureusement qu'il ne peut voir son visage...

Si elle se mord les lèvres et a quelques larmes qui perlent, la douleur n'en est plus vraiment responsable. Bon, un peu quand même, mais pas que... L'aveu qu'il venait de faire... lui avait valu de devoir réprimer avec violence un terrible fou rire. Les menues secousses qui agitent son corps dès lors passeront pour des réactions épidermiques au contact du cataplasme. Bon sang... Alors c'est lui qui lui a appris à écrire... La vache... C'est violent comme nouvelle ça ! Ne pas rire, surtout ne pas rire...

Exercice de double concentration, comme quoi, un esprit fourmiesque est capable de compartimenter à l'infini, comme autant de possibilités face à ce qui se présente en toute occasion. Ne pas penser à la douleur et ne pas rire. Dommage, parce que rire en l'occurence aurait bien contribué à faire passer l'idée de la douleur.

Inspiration, expiration... Longues, les deux... c'est bon pour le kharma et la restauration du calme. Enfin, tout relatif le calme quand même. Suffirait d'un pas grand chose... Inspiration... Expiration...


Ah... C'est vous qui...

Elle s'interrompt...

Mais on la comprend, hein... C'est l'essentiel !

Un soupir de soulagement. Gaffe évitée, de justesse... Mais elle ne prendrait le risque de le vexer. Surtout pas maintenant.

Et puis, vous savez... Elle a une logique bien à elle... Pas toujours évidente pour tout le monde j'en conviens... Mais pas pire que d'autres soi-disant grands penseurs de notre temps...


Finalement faire la conversation ça aide à faire passer les soins plus vite et oublier une demi nudité des plus gênante, le contact, et tout le tintouin.
Voilà donc une demoiselle Fourmi en mode momie qui récupère la chemise proposée et l'enfile tant bien que mal. Pour ce qui est de ne pas bouger c'est déjà mal parti.
Chose faite. L'avantage c'est qu'étant petite cela fut plus aisé que de coutume.


Hum...
Merci...
Mais quand vous dites de ne pas bouger... vous entendez quoi par là ?



Oui nan parce que bon...
Faut être précis tout de même.

Bon, revenons-en à nos moutons...


Vous savez, je l'ai toujours trouvée très appliquée et consciencieuse dans ce qu'elle entreprend...

Songeant que le fait d'insister sur la jouvencelle en question pouvait devenir gênant, elle fait comme à son habitude, changement de sujet total.

Dites...
Vous pensez qu'on peut être grosse en étant aussi maigre ?


Ca c'est fait.
Après tout, puisqu'on a à faire à un spécialiste, autant en profiter... Maintenant allez savoir si il aura compris de qui elle parlait... Surtout éviter de révéler que c'était la Miss qui tenait le registre menstruel des filles de la troupe à la belle époque, ce qui remonte à.. pfiou...
Cymoril
Finalement, à bien y réfléchir... Quelques fractions de secondes... en temps levanesque évidemment... Elle se dit que vraiment là, ça devient gênant...

Bon Sang de buse...Ca doit être un effet post traumatique, combiné à la tisane et à l'extrême malaise qu'elle ressent d'avoir du se dépoiler à moitié.

Elle se redresse, dans un mouvement qu'elle aimerait plus prompt, mais c'est l'intention qui compte hein, attrape sa cape, et, affichant un sourire grimaçant :



Bon...

J'vais y aller... Besoin de repos... Et puis j'vous ai fait perdre assez de temps comme ça.

Envoyez moi vos honoraires.... Et encore merci...


Sa dernière phrase se perd alors qu'elle sort de la boutique, cherchant déjà de l'oreille le brouhaha significatif des étals d'un marché plein de vie.
Harlem...s
Et c'est le brouhaha d'une charette menée à la pietonne par une Harlem qui s'impose sur le seuil d'une boutique. Comme quoi le Hazard fait bien les choses!!

Oh Cymoril ! B'soir...

Que voilà une marchande autant piteuse que ruisselante. Possible que la fourmi ne la reconnaisse même pas. Surtout vu le visage qu'elle lui présente dans l'écrin d'une capuche gorgée d'eau...A l'évidence fatiguée.

Je te cherchais...J'ai de la chance finalement.

Gelée qui tient la bride d'une Trombe sous des trombes.

C'est fermé ?

Le menton pointant sur la porte la boutique.

_________________
Cymoril
Et voilà.

Dès qu'on se perd deux secondes en pensées ou en recherche auditive... Ben on trouve quelque chose. Pas forcément ce à quoi on s'attendait, d'ailleurs s'attendait-elle vraiment à quelque chose alors qu'elle allait emboiter le pas vers le marché ?

Toujours est-il que la voix surgie de sous la capuche la fait sursauter, juste avant de percevoir entre le bruit prenant des trombes de flotte résonnant sur les pavés irréguliers celui de roues grinçantes clinquetant elles aussi sur les pavés. Cette rue est un véritable bordel pour les oreilles finalement.

Concentration,la voix l'a interpellée par son nom, ce qui déjà est assez inhabituel. Suffisamment pour qu'elle y prête une attention accrue. S'attardant sur le visage présenté, enfin ce qu'elle en voit du moins. Qui lui parle, et sur lequel elle essaye de remettre un nom, un lieu... Bon, faisons comme si... Saisir un détail au pifomètre et s'en servir... La trace écarlate sur la joue par exemple.


Hum...

C'est la mule qui te maltraite ?


Très très fin... En même temps, l'est certainement encore moins fraîche que le vis à vis...

C'est une belle escalope qu'il faut te coller là-dessus, sinon demain...

Sinon demain la tronche de Quasimodo...^^

J'allais tenter de trouver une belle pièce de boeuf, on peut rajouter une petite tranche pour ta joue si tu veux...

Puis désignant la porte de la boutique dans son dos :

Fermé... Non... Mais je l'ai trouvé fatigué sur la fin le spécialiste es plantes..

Inutile d'en rajouter, pour l'instant le auvent la protège mais plus haut dans la rue des gargouilles vomissent des jets de plus en plus puissants sur les passants qui commencent à frétiller, pressant leurs pas vers leurs pénates ou les tavernes qui commencent à allumer leurs lampions.
Harlem...s
Harlem hausse les épaules sur un baillement étouffé. L'important c'est que la fourmi l'a reconnu et ne va pas la laisser dehors. Evidement Harlem débrouillarde aurait bien trouvé un endroit sec. Pas les chapelles, eglise et même cathédrale qui manquent pour y dormir tranquille.

Non. Suis allée au Théatre. Assomant.....

Comme si ceci expliquait cela. Pour sûr elle va pas se vanter de ses exploits ! Lorgnant sur la devanture de la boutique.

En même temps il est assez tard pour être fatigué. Une escalope ? Demain j'ouvre une taverne en plus! Quelle soirée pfiou...

Elle remarque que la Fourmi semble tout de même plus amochée qu'elle.

Et toi ? T'as croisé un cirque ?

Après tout pourquoi pas. Harlem s'empresse d'accepter l'invitation pensez!

D'accord! Justement je te savais sur Paris et je cherchais un endroit sec pour moi et Trombe.

Trombe c'est ma mule.


Laquelle regarde d'un air desespéré les deux demoiselles. Sans doute se demande t 'elle si l'abri promis arrivera avant qu'elle ne frise.

Je suis trempée et décoiffée en plus pfff.......

Et Harlem deteste ça. Ca fait toujours un point commun. Avec la mule.

C'est par où ? J'aurai bien echeté un baume quand même...L'escalope ça se mange bien...

Gargouillement.

_________________
--Lance


Plongé dans ses pensées, Lance l'écoute blablater.
Il n'a pas répondu à la question sur la grossesse... pourquoi sa patiente poserait-elle une question pareille, sinon qu'elle se doute de la réponse ?

Il susurre, avant qu'elle ne referme la porte.

Cymoril.. La bure est un cadeau, le chanvre l'était tout autant, mais pas les soins... Un fin sourire étire ses lèvres lorsqu'il enchaîne. Je laisse le soin au commun de mes clients de me payer en pièces sonnantes et trébuchantes... j'estime que vous me devrez une faveur... à moins que vous ne préfériez payer en nature...
L'homme ne rajoute rien, s'amusant des conclusions que l'on pourrait tirer suite à ses propos. Bien entendu qu'il n'a pas dans l'idée de coucher avec, plutôt de la faire travailler à l'œil... Mais il n'a pas envie de le préciser, ce serait moins distrayant. Surtout qu'il a dit ça le temps qu'elle s'en aille.. il considère donc son payement comme acquis, à moins qu'elle ne revienne, ce qui l'étonnerait fort.

De plus... le bref froncement de sourcils à l'arrivée de la seconde ombre sous la porte en dit long, même si rapidement balayé pour laisser place à une expression neutre. Étrange, ce pressentiment... qui semble lui dire qu'il devrait se reconvertir pour faire médicastre, par les temps qui courent, cela semble assez lucratif.
De la porte fermée, il entend le bruit de la conversation, sans pour autant arriver à deviner ce qu'il se disait. Bah, qu'importe, si quelqu'un doit venir, il viendra, autrement, il pourra repartir dans ses songes.

S'étirant, le marchand a oublié le godet tout proche. Trop proche. Bruit de terre cuite brisée, et liquide qui se répand à terre.
Il soupire, et refait chauffer de l'eau. Peut-être que lui aussi souffre de problèmes de concentration, dans un registre autre que celui de son associée.
Ah, il ne lui a pas dit... Lance regarde le trou causé par l'absence de la cinquedea.
Et bien, tant pis..
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