Anastriana
Voyez, ce qu'il y a de bien, quand on a une filleule insouciante, jeune, libre dans sa tête, un peu orgueilleuse mais terriblement sympathique, c'est qu'on vit un peu une seconde jeunesse.
Du haut de ses dix sept printemps, Blanche, c'est l'ingénuosité et le génie (tout petit encore mais il cherche à sortir) mélangés. C'est la fraicheur d'une jeune fille qui est à l'aube de son âge de femme couplée à un cerveau en ébullition qui ne demande qu'à exploser.
Et voici qu'elle l'entraine, au milieu de la foule, et Ana oublie tout, la mairie, son état, ses soucis, ses angoisses... Elle s'envole derrière une tornade de bonne humeur, celle qui, toujours, arrive à lui redonner le sourire en toute circonstance.
Dans cette course folle elle salue au passage toutes les connaissances qu'elle croise, et ça donne un peu une sorte de brune qui hoche frénétiquement la tête. Oui-oui lui même ne ferait pas mieux. On lui collerait un bonnet surmonté d'un grelot et hop, l'imitation serait parfaite.
Et puis ça permettrait de facilement la retrouver au milieu des grandes foules...
"Tiens j'entends comme une cloche!
_Ha ben c'est la Dame de Coëtlogon pour sûr!"
... Mouais en fait nan oubliez l'idée!
Tiens, une Mad.
"Votre Madgnificence."
Elle regarde Blanche, regarde Mad, puis Blanche, puis Mad, puis... Enfin vous avez compris. Aujourd'hui Ana a une tête montée sur ressorts.
Sauf que ça fait tourner le ciboulot un peu. Et c'est la vision floue, le regard tournoyant, qu'Ana LA voit, ELLE. Et la brune se souvient parfaitement des mots prononcés : "Quand elle y passe, ce jour-là, j't'épouse pour fêter ça!"
Soit la mort de l'une, faisant le bonheur de l'autre.
Mais un assassinat en public ça le fait moyen, et Ana sait avoir un peu de retenue. Encore raté. Dommage. Mais un jour, peut-être...
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Du haut de ses dix sept printemps, Blanche, c'est l'ingénuosité et le génie (tout petit encore mais il cherche à sortir) mélangés. C'est la fraicheur d'une jeune fille qui est à l'aube de son âge de femme couplée à un cerveau en ébullition qui ne demande qu'à exploser.
Et voici qu'elle l'entraine, au milieu de la foule, et Ana oublie tout, la mairie, son état, ses soucis, ses angoisses... Elle s'envole derrière une tornade de bonne humeur, celle qui, toujours, arrive à lui redonner le sourire en toute circonstance.
Dans cette course folle elle salue au passage toutes les connaissances qu'elle croise, et ça donne un peu une sorte de brune qui hoche frénétiquement la tête. Oui-oui lui même ne ferait pas mieux. On lui collerait un bonnet surmonté d'un grelot et hop, l'imitation serait parfaite.
Et puis ça permettrait de facilement la retrouver au milieu des grandes foules...
"Tiens j'entends comme une cloche!
_Ha ben c'est la Dame de Coëtlogon pour sûr!"
... Mouais en fait nan oubliez l'idée!
Tiens, une Mad.
"Votre Madgnificence."
Elle regarde Blanche, regarde Mad, puis Blanche, puis Mad, puis... Enfin vous avez compris. Aujourd'hui Ana a une tête montée sur ressorts.
Sauf que ça fait tourner le ciboulot un peu. Et c'est la vision floue, le regard tournoyant, qu'Ana LA voit, ELLE. Et la brune se souvient parfaitement des mots prononcés : "Quand elle y passe, ce jour-là, j't'épouse pour fêter ça!"
Soit la mort de l'une, faisant le bonheur de l'autre.
Mais un assassinat en public ça le fait moyen, et Ana sait avoir un peu de retenue. Encore raté. Dommage. Mais un jour, peut-être...
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