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[Rp] Parce que la famille n'attend pas!

Princesseyoyo
Un grand événement.
Une charrette en provenance de la Bourgogne arrive en Berry. Une modeste charrette, mais pleine de nobles. Pourquoi si modeste alors? vous demanderez-vous. Et bien simplement parce que le but de ce cortège est un pèlerinage vers le mont Saint-Michel; une quête de spiritualité, un demande spéciale au Très-Haut...

Mais pour l'instant, la première étape était Châteauroux. Ce matin, le village était calme encore, comme à son habitude. Les boulangers s'affairaient depuis déjà plusieurs heures, les femmes se couvraient pour affronter le froid jusqu'au lavoir, le rire des enfants résonnait alors à quelques endroits... Pourtant, dans une villa un peu à l'écart, l'agitation était bien plus grande qu'à l'habitude!

La villa de June. Une petite boule de nerfs traversait la maison de long en large, accompagnée d'une petite bonne femme qui la suivait de près en tentant de la rassurer:

"Mais non demoichelle, le lit pour votre choeur est prêt depuis 3 chours déjà! Oui tout à coté de votre propre chambre!... Mais oui la chambre de la dame de Chaint-Quentin est au rez-de-chauchée!... Mais bien chûr que nous avons achez de nourriture! Bien plus que pour une chimple chemaine! Nous chommes allées en courches plus de chinq fois ches derniers chours!"

La jeune fille s'arrêta en plein milieu d'un long couloir au risque de se faire percuter par la servante. Elle resta quelques minutes à observer les grands tableaux des maîtres de maison...
Après tout, sire Alleaume de Niraco n'avait qu'à pas lui avoir demandé de venir en « vacances » chez lui, en lui laissant toutes les libertés qu'elle voulait, dans la limite du raisonnable. Elle s'était déjà bien appliquée à ne rien casser dans la grande demeure - sauf peut-être la patience de la petite servante - et pour ce faire elle devait chaque jour partir en forêt évacuer son stress ou sa colère.
Aujourd'hui elle n'était pas sortie. C'était le grand jour où la charrette devait passer les portes du village. Interdiction de rater ce moment. Ce qui augmentait d'autant plus la tension nerveuse coulant dans les veines de la jeune Yohanna.
Et pour cause, elle allait retrouver sa sœur, Jade-Valentine, qu'elle avait quitté des années plus tôt, ne lui laissant sans autre adieu qu'un mot de réconfort... Ce moment serait sans doute plus heureux qu'un jour de liesse; un cadeau du Seigneur bien plus doux qu'une robe toute de soie et de dentelles.

Elle allait aussi découvrir quelques membres de sa si grande famille. La plus attendue: Dame de Sait-Quentin des Anges. Jade-Valentine lui en avait tant parlé dans ses lettres que la jeune fille se languissait d'enfin la découvrir. Le pèlerinage était pour elle, pour demander au Très-Haut de lui rendre ses jambes. Et la famille avait décidé de l'accompagner lors de son voyage, mais aussi lors de ses prières. Yohanna voulait pour sa cousine le plus grand confort qu'une telle dame puisse recevoir, et le cordial Alleaume, en hôte d'exception, avait accepté de soumettre à tous les caprices de son amie pour offrir une réception grandiose à tout ce beau monde...

La demoiselle reprit brusquement sa course, mais cette fois en direction des cuisines.

"Je suis persuadée qu'il nous manque encore quelque chose! Il me faut savoir quoi..."
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Eriadan


Une sale journée.
Ce n'est pas en charette mais à cheval que voyageait Eriadan accompagnant la charette de pélerinage de sa famille. Il était noble oui et alors? Hors de question pour lui de se faire tirer dans une charette et de laisser à Gevrey Avalone, même s'il savait que Hermès s'en serait bien occupé.
Le voyage entre Bourges et Châteauroux avait été fatigant, ennuyeux, boueux, pluvieux, tout ce qu'Eriadan haïssait dans un voyage.
C'est donc à cheval et de très mauvaise humeur que, ayant pris un peu d'avance sur la charette, il arriva aux portes de la ville de Châteauroux.
Comme à son habitude devant chaque nouvelle ville, des maréchaux ou autres miliciens leur demandèrent de décliner leur identité.
Eriadan n'avait pas quitté le domaine de la Prévôté et c'est donc lui qui s'exprima.

"Mon nom est Eriadan Wolback de Chambertin, voyageur avec ma famille en pélerinage officialisée par Monseigneur Aranwae. Nous nous rendons au Mont Saint Michel et nous avons été invité en cette cité par Yohanna de Chambertin, une de nos cousines."



Eriadan détestait en dire trop. Mais pour une fois, le voyage était officiel et Luna tenait à ce qu'on ne nous voit pas comme des voyageurs mystérieux ou pire, des impénitents.
Luna était de plus en plus axée sur la religion. Ca ne plaisait que moyennement à Eriadan, mais il ne disait rien. Ce pélerinage visait à mettre fin à la pénitence de Luna après sa confession... intime. Et qui sait pourquoi pas un miracle du Très Haut qui en faisait souvent ces derniers temps...
Tout ça pour dire, puisqu'ils étaient des pélerins, autant dire qu'ils en étaient.

Les portes s'ouvrirent alors et le cortège pélerin pénétra alors dans l'enceinte de la cité berrichone.
Qu'allait donner la suite?
Le Loup du Lac n'en savait rien.
Tout ce qu'il savait, c'est qu'ils devaient retrouver Yohanna, une cousine dont il ignorait tout d'elle. Soeur de Jade-Valentine de Chambertin, c'est elle qui savait désormais où ils devaient aller.
Il fit alors ralentir la marche de sa jument au pelage noir et attendit la suite des évènements avec un air impassible saupoudré d'ennui.

Vive le retour en Bourgogne...

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Echec et Mat
Javaxd
Elle avait passé une nuit interminable. Une journée qui plus est encore plus terrible. Elle n'avait pas fermé l'œil depuis qu'ils étaient partis. Toujours repensant aux retrouvailles et nouvelles rencontres.
Aussi, une journée sans marcher, à se laisser guider au rythme si interminable et régulier du cheval et du bruit des roues tournant sur les cailloux et flaques boueuses. Le flipoti de l'eau... La pluie.
La pluie qui n'arrangeait rien au paysage si monotone et régulier qui défilait. La forêt, les vallées, la forêt, les vallées... Cette pluie qui n'arrangeait rien, rendant le trajet encore plus long, et le temps de plus en plus interminable.
Ce manque de sommeil, ce temps sinistre, ce manque de rires... On aurait pu croire qu'elle avait passé une mauvaise journée. Pourtant, elle saurait dire pourquoi, elle était heureuse et souriante. Elle avait si hâte de retrouver sa sœur. Elle n'attendait qu'une seule chose, la retrouver dans le centre de cette ville qui approchait, espérant qu'elle ait reçu sa lettre, qu'elle l'attende à l'endroit voulu...
Le temps passait, lentement, guidés aux rythmes réguliers, la charrette toujours avançant, le cheval dirigé tantôt par Aelith, tantôt par Luna. Sire Eriadan chevauchant toujours droit devant, sombre et silencieux.
Mais voilà que la ville approchait. On pouvait apercevoir le clocher, les tours, l'entrée...
Finalement le temps passait vite.
Les voilà arrivés! Enfin!
Le clocher, les nombreux toits, la muraille. Sans aucun doute, cette ville était minimum deux plus grande que Cosne.
La charrette continuant, Eriadan était déjà aux portes, discutant avec les gardes, se présentant, lui et la compagnie qui suivait. Le cortège s'arrêta un instant. La porte s'ouvrit, puis ils reprirent route.
Jade-Valentine observait, sans relâche, les environs. Cela paraissait si grand!
Elle sortit de sa rêverie lorsque Eriadan ralentit sa jument pour se mettre à la hauteur de la charrette.
Sachant ce qu'il attendait, elle prit la parole. En effet, elle était la seule au courant de ce à quoi ressemblait Yohanna et du lieu de rendez-vous fixé. Aussi montra-t-elle la place qui se voyait au loin puis annonça :

C'est par là! Le rendez-vous est fixé au centre de la place public. Bon c'est un peu voyant mais au moins on est sûr de se retrouver! Et puis... venant de l'ouest...

Elle était sûre que Yohanna l'attendait, les yeux déjà fixés sur l'allée d'où ils arrivaient. Ou alors courait-elle encore, pensant avoir oublié quelque chose...
La route continua. Chaque minute paraissant de plus en plus longue. Le temps, devenu ralenti.
L'avenue défilait. Elle aurait certes très bien pu descendre de la charrette et courir à l'encontre de sa sœur, délaissant complètement le cortège familial. Mais la prestance de ces gens, le fait qu'elle avait un lien avec eux, que c'était une famille de haut rang... Non elle ne pouvait se permettre cet acte. C'était trop... puéril, enfantin.
Aussi, attendit-t-elle, le temps toujours plus long, dans la charrette.
Attente.
Longue.
Ennuyeuse.
Si elle avait été silencieuse pendant tout le voyage, on aurait pu dire à cet instant qu'elle était muette.
Le souffle court, elle attendit encore. Toujours. Hésitante, muette, respectueuse. Les yeux rivés sur le centre de la place. Les mains tenant fermement la boite de sa mère qu'elle avait sorti quelque temps plus tôt. Priant pour que le temps passe plus vite. Espérant que Yohanna est reçu sa lettre. Espérant qu'elle l'attendait. Espérant qu'elle ne se fâche pas si elle avait oublié de lui parler d'Eriadan...

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Guerrière du royaume de Fenhrir.

L'amour est enfant de bohème...
Lilo-akao
D’humeur maussade, les yeux ambrés observent distraitement la pluie clapoter sur les malles empilées en face d’elle. Les grosses gouttes s’écrasent sur le bois en projetant une myriade d’éclaboussures, qui se perdent dans les airs. La capuche, rabattue sur le visage aux traits fins, ne protège plus la jeune femme de l’humidité depuis un moment déjà. Ah, qu’ils ont fière allure, trempés jusqu’aux os! Cheveux pendouillant lamentablement et vêtements imbibés d’eau, belle brochette de loques humaines qu’ils font là! Vivement qu’ils arrivent à Châteauroux pour qu’ils puissent se mettre au chaud devant une bonne flambée! La jeune noble donnerait tout pour un bain bouillant et des vêtements secs! Quelle idée de prendre la route par un temps pareil!

Le corps dodelinant doucement au rythme des cahotements de la charrette, Luna garde le silence, ne se sentant pas le courage d’entretenir une conversation. Il faut dire que la petite troupe est peu loquasse depuis que la grisaille s’est mise à déverser ses flots sur eux. Comment démoraliser un groupe de voyageurs? Rien de plus simple! Prenez un gros nuage bien menaçant, percer le d’un coup de vent et vous aurez réussi! Un jeu d’enfant!

Heureusement, les remparts de la ville se dessinent enfin, ce qui lui fait redresser la tête de l’épaule sur laquelle elle a pris appui, retrouvant ses vieilles habitudes avec Verso, son inlassable compagnon de route. Tous deux se connaissent depuis des lustres et ont parcourues ensemble les routes en long, en large et de travers - Ô joie de l’alcool! - à de nombreuses reprises. Ils auront connus voyages plus agréables et bien moins sérieux que ce pèlerinage sous la pluie, mais cela s’arrangerait peut-être dans les jours à venir, ou tout du moins, elle l’espérait…

La charrette s’arrête quelques instants devant les portes de la ville, tandis que son frère discute avec les miliciens. Seul le timbre de sa voix parvient de temps à autre aux oreilles de Luna. Les paroles prononcées sont étouffées par les clapotis de la pluie. Le petit convoi fini par franchir les remparts en reprenant la route à une allure plus modérée.
Les yeux quittent enfin les malles sur lesquelles ils s’étaient fixés, pour observer avec curiosité les bâtisses qui défilent. La jeune femme n’a jamais mis les pieds ici, préférant passer par St-Aignan quand elle devait traverser le Berry. Ceux sont donc des rues boueuses qu’elle découvre pour la première fois. Il y a mieux pour faire bonne impression, mais elle devra s’en contenter! Elle n’a pas vraiment le choix de toute façon…

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Aelith
Nulle parole. Nul mot prononcé. Les guides de l'attelage entre les mains, les yeux posés sur l'imposante encolure de l'immense trait breton gris pommelé qui tirait la charrette, Aelith fredonnait de temps à autres une comptine de son enfance. Une de celles qu'elle avait si souvent chanté avec Stepan qui, désormais assis à ses côtés, ne cessait de grommeler. Il détestait la pluie, il détestait cette embarcation plus que douteuse pour son rang de jeune noble, il détestait les cheveux mouillés d'Aelith qui viraient au brun et n'avaient plus cette jolie couleur orangée, et il détestait cet air sombre sur le visage de Luna. Le voyage commençait mal..

Arrête de te plaindre. Je t'entends grommeler depuis une demi-heure et tu commence à me taper sur les nerfs.

La langue tirée du jeune homme servit de seule réponse à Aelith. Elle aussi aurait aimé grommeler. Eriadan était aussi joyeux et bavard qu'une porte de geôles, la pluie avait enlevé à Luna toute sa gaieté, et l'excitation de Jade-Valentine se traduisait par une respiration saccadée, mais nulle logorrhée verbale comme Aelith l'aurait presque espéré. Sale temps pour les rousses, je vous le dis, moi...

La jeune femme jeta un coup d'œil à la canne au pommeau d'argent qui trônait non loin d'elle. Un sourire amusé parcourut ses lèvres en pensant aux trois types de personnes voyageant dans le convoi. Les biens portant comme Jade-Valentine ou Stephan, l'handicapée comme Luna, et la semi-éclopée: elle-même. Depuis son malencontreux "accident" à Cosne, elle ne se séparait plus de la canne finement ciselée. Elle boitait à peine, mais cela donnait un certain style, pour ne pas dire un style certain. Et puis, c'était assez efficace lorsqu'il s'agissait de taper sur les doigts de Stephan...
Princesseyoyo
"Sur la place, sur la place! Pff!! Bien une idée de Java ça! Elle est jamais sortie en plein hiver dans le coin elle! Et pas le moindre rayon de soleil pour nous y faire croire à ce jour de joie! Nan! de la pluie! de la flotte! de l'eau!.."

La jeune fille ne cessait de bougonner. Non vraiment à cause de la pluie à vrai dire, mais plutôt à cause de la tension accumulée depuis ses derniers jours. Et puis le dernier courrier de sa sœur lui enjoignait de les retrouver sur la place du village. Lieu fort agréable et vivant... En plein été...
Mais en ce début d'après midi, pas le moindre chat dans la rue. Malgré le temps Yohanna ne voulait en aucun cas perdre la moindre seconde avant de retrouver se famille, quoi qu'elle serait bien allée devant la porte du village pour les attendre. Attendre dans ce lieu sans voir au loin n'était pas dans les habitudes de la demoiselle! mais il fallait avouer qu'ici, on pouvait trouver un abri.. Même de fortune..

La jeune fille était abritée sous quelques planches dépassant du toit d'une maison aux abords de la place lorsque des bruits de sabots frappés sur les dalles centrales résonnèrent à ses oreilles. Elle se tourna vivement vers ces bruits quand elle aperçut un cavalier suivit d'une charrette.
C'était eux.
Enfin.. Sa sœur! Sa cousine! Et d'autres surement bien à l'abri des intempéries.

La pluie commençait doucement à se calmer et Yohanna en profita pour accourir vers eux et se faire connaitre. Elle lança en se postant devant le cavalier:


"Bienvenue! Je suis Yohanna de Cham..."

La stupeur lui fit perdre ses mots. Le cavalier. Elle le connaissait. Ses cheveux sombres, même plaqués sur son visage humide. Cet air bougon et ténébreux. Sa posture fière et altière malgré sa taille quelque peu fine pour un jeune homme de son âge...
Les souvenirs affluèrent comme une gifle dans l'esprit de la jeune fille. Souvenirs de guerre, souvenirs de peine, souvenirs de douleurs. Souvenirs aussi de rencontres, d'amitié, et d'émotions fortes.
Quand elle put enfin poser un nom sur ce visage: Eriadan.

Soudain, des dizaines de questions se bousculèrent dans sa tête.
Pourquoi lui ici? Pourquoi maintenant? Visiblement, il accompagne la charrette. Serait-il de la famille? Où les guidait-il juste? Il était tôt encore, Alleaume devait encore travailler. Peut-être sire Eriadan est-il attendu par le maire, ou plutôt le frère... Solution fort peu probable. Alors pourquoi? Peu-être même qu'il ne reconnaitrait pas la jeune fille. Tant de temps s'était écoulé, et à l'époque il n'avait pas le temps de prêter attention à une simple paysanne, même s'étant battue dans ses rangs..

La pluie mouillant le visage de la jeune fille toujours immobile devant le cavalier quand elle revint à la raison et finit:


"De chambertin.."

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Eriadan


La jeune femme il ne la connaissait pas. Ou plutôt il ne la reconnut pas. Depuis l'été dernier, il s'était empressé d'oublier tout ce qui avait trait au Béarn et à cette période maudite de Vae Victis. D'autant plus que Yoyo n'avait pas été une personnalité décisive de cette période, il l'avait donc naturellement oublié.
C'est donc Yohanna de Chambertin qu'il découvrit. Heureusement pour elle qu'il ne se souvenait pas qu'elle avait été d'un faible soutien en cette période, et heureusement qu'il ne savait pas encore qu'elle était un ami d'Alleaume, sans quoi il ne lui aurait pas adressé la parole.
Mais de toutes ces choses, il n'en savait encore aucune.
Les vêtements trempés, il espérait juste à cet instant pouvoir prendre un bain brûlant et changer de vêtements, et qu'elle pourrait le lui permettre.

Il ne descendit pas de sa monture et répondit:

Je suis Eriadan Wolback de Chambertin, héritier de la famille de Chambertin. Ravi de vous rencontrer...

Il dit cela pour la forme naturellement, il doutait qu'elle puisse être un membre de la famille efficace et performant... La voyant, il ne ressentait aucune émotion de découvrir une cousine. Il décida d'y réfléchir plus tard...

La route a été longue. Serait-il possible de nous trouver à tous un abri?

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Echec et Mat
Princesseyoyo
Le cavalier se présenta à son tour. Visiblement il ne la reconnut pas..
C'était donc lui "l'hôte surprise". Luna l'avait-elle caché volontairement? Non, personne ne se doutait que Yohanna logeait chez sire de Niraco.
Un sourire narquois se dessina sur le visage de la jeune fille. Le séjour prévoyait d'être mouvementé! Et moins elle en dirait, plus le spectacle serait magnifique.. Bon, elle décida quand même de cacher toute arme blanche ou contondante qui pourrait se trouver sur le chemin des deux hommes quand ils se verraient..


"Je suis tout autant ravie de.. rencontrer mon cousin. Mais vous avez raison, ne restons pas là. Je vais vous guider jusqu'à la villa ou vous pourrez vous réchauffer, vous changer et vous restaurer à votre aise.
J'espère que vous serez satisfait et reconnaissant de l'accueil que vôtre hôte a mis des jours à préparé."


Elle se détourna de l'homme au visage toujours aussi aimable pour jeter un œil à la charrette.
Son cœur s'emballa un peu lorsqu'elle se dit que sa sœur était à l'intérieur, mais elle fit demi tour et se dirigea prestement vers la villa de June. A vrai dire, la brunette commençait aussi à en avoir assez de ses cheveux humides se planquant sur son visage et dégoulinant sous sa cape.. Et ce n'était vraiment pas le moment de ronchonner..

Sur le chemin, La jeune fille n'osait se retourner, mais elle entendait les pas du cheval et les roues de la charrette, Puis la villa apparut devant eux. Bizarrement, Yoyo espérait de tout son être qu'Alleaume travaillait encore dans le village, et non dans son bureau privé. Elle ne savait pas comment se dernier réagirait, pourtant elle savait qu'elle le défendrait même contre sa propre famille. Finalement, la journée allait-elle être aussi joyeuse qu'elle se l'imaginait en se disant qu'elle allait retrouver sa sœur et découvrir sa famille?

C'est en soupirant qu'elle poussa la porte et demanda au valet d'aller accueillir comme il se doit la famille qui suivait.

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--Conchita_de_la_luna
Branle bas de combat aujourd'hui, les domestiques de la Villa de June n'afférait depuis des jours à mettre la grande maison aux "normes" d'une réception d'une grande famille qui allait y loger quelques jours. Si le Maitre n'avait pas eu plusieurs chambres, certains auraient certainement dû dormir dans les étables avec les cochons, cela n'aurait sans doute pas changé de leurs caractères !

La petite femme, elle travaillait de tout son corps en cuisine afin de préparer un repas des plus délicieux, elle avait toujours été une fine gourmette ( ), et Alleaume ne s'était jamais plaint de la nourriture qu'elle lui faisait, bien au contraire même !

C'était la petite fille rigolote qui ramenait du monde, ça faisait un moment qu'elle avait élu résidence à Châteauroux cette petite, et Conchita la trouvait des plus sympathique, à dire vrai elle était tellement pleine de vie et de mouvement qu'il était très difficile de la détester !

Alors qu'elle préparait le dîner, des coups se firent ressentir contre la grande porte en bois, la madame déposa son tablier et se mit à courir à petit foulée, autant que son poids pouvait le lui permettre - cela dit -, puis elle ouvrit la porte en voyant la petit rigolote.


Bonchour bonchour ! Vous chetes revenu demoichelle !

Mais chetes fois chi, ché tout préparer à l'avanche hi hi !
Les domechtiques vont choccuper de prendre les bagaches de vos chinvités. Faites les donc entrer pour le moment.

Mechire de Niraco ne va pas tarder à arriver, il m'a dit qu'il ne rentrerait pas tard.
Allez chi, entrez.


Elle se poussa alors de l'entrée afin de laisser tout le monde entrer dans la Villa, ils étaient fort nombreux, c'était rare qu'une famille soit aussi "unis" se dit elle tout en observant chacun des membres de la famille Wolback de Chambertin...
Alleaume
* Journée maussade pour le jeune homme, s'il avait pu commencer par ne pas lever son séant de son lit, il s'en serait bien abstenue, il s'était couché bien trop tard la veille, et l'idée d'aller fourrer son nez dans des papelards ne lui disaient rien de bon, cela lui donnait même déjà un gros mal de crane.

D'autant plus que se soir, Yoyo, ou pardon, Yohanna de Chambertin allait lui ramener du monde, du beau monde ? Il n'en savait rien et à vrai dire, à l'heure actuel il ne voulait même pas le savoir, disons que la perspective d'accueillir des personnes qu'il n'aurait pas réussit à se caler dans le coin du nez lui aurait laissé un goût amère à travers la gorge.

Il était fin prêt à se rendre à la mairie, il n'avait rien avalé ce matin, il mangerait mieux à midi, comme sa mère ne cessait de lui répéter lorsqu'il ne voulait pas manger.

Arrivé à l'Hôtel de Ville il salua les fonctionnaires de l'administration et s'engouffra directement dans son bureau. Une bonne rangée de courriers l'attendaient déjà, il les remettraient à plus tard, en fin de compte il avait décidé de se faire une petite sieste, il referma le loquet de la porte et se laissa tomber sur son siège...

Ce n'est que quelques heures plus tard qu'il se réveilla, il se rappela alors de Yoyo, les Chambertain et qu'optionnellement il avait passé sa journée à dormir.
Il rangea au plus vite ses dossiers et referma son bureau à clé, il avait prévenu tout le monde qu'il ne resterait pas tard aujourd'hui pour des raisons de familles. Il se dirigea vers la secrétaire et lui dit quelques mots avant de franchir la porte. *


Bon, je m'en vais rentrer chez moi. Si des personnes désirent me voir, dites leurs que je ne serais disponible qu'à partir de demain matin, et que si c'est urgent ils m'envoient une missive et je verrais ce que je peux faire.

Bonne fin de journée !


* Il leva la main en l'air afin de la salua, puis s'engouffra dans la sortie, il lui fallait maintenant rejoindre son domicile, en espérant qu'ils ne soient pas déjà arrivés.. Après tout ce n'était pas grave, il avait du travail lui, et Conchita serait là pour les accueillir à leurs arrivées.

Arrivé à June il vit des chevaux que les palefreniers étaient en train d'emporter aux écuries, son regard se porta notamment sur l'un d'entre eux, qui avait le pelage aussi noir que les cheveux d'une personne qui ne lui rappelait aucun bon souvenirs... Enfin, ce n'était qu'un cheval après tout !

Il entra alors dans la Villa, et son regard se posa sur les convives qui étaient déjà présents, il les regarda un à un, il ne les connaissaient pas le moins du monde, hormis deux d'entre eux, Luna et Eriadan, cela lui aurait fait certainement plaisir en d'autres circonstances, dans un tribunal, par exemple ? *

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Aelith
On a pour habitude de dire que les sens de l'homme sont bien moins affutés, bien moins performants que ceux des animaux. La plupart du temps, c'est en effet le cas. Leur odorat surpasse de loin le notre, et lorsque ce n'est pas le cas, leur vue est si perçante que pas même un insecte ne pourrait leur échapper. Dans ce genre de situation cependant, les sens d'Aelith étaient comme... décuplés. Ses yeux n'avaient pas manqué de remarquer le regard aigu de l'homme qui venait d'arriver, plutôt beau garçon d'ailleurs, et qui s'était posé sur Eriadan avec une affection toute... particulière. Son ouïe avait décelé un silence pesant.. Jamais elle n'avait connu un tel silence, et pourtant, elle était la reine en ce qui concernait l'art de ne pas parler. Alors les animaux, ils pouvaient faire les malins, mais en une telle situation, ils seraient tous partis la queue entre les jambes...

Décidant d'affronter la tempête qui se préparait tel un roc insensible à l'érosion, au climat, aux vagues et aux algues qui auraient eu l'impudence de s'accrocher à elle, Aelith esquissa un sourire à l'intention de celui qui semblait être leur hôte, qu'elle accompagna d'une brève révérence. Eriadan allait sans doute lui lancer un de ses savants regards glacés pour avoir parlé en premier. Ce privilège était sans doute réservé au chef de famille... Mais au diable les convenances. Il semblait que leur séjour ne les respecterait pas beaucoup.


Bonjour, Sire. Je suis Aelith-Anna de Chambertin, et voici mon cousin, Stephan de Carène, dit-elle en désignant le grand brun au sourire on ne peut plus amusé de la situation. C'était d'une savante originalité, il n'y avait pas à dire. Elle allait se lancer dans une présentation de toute la famille lorsqu'elle se rendit compte que, malgré le fait que Luna ait quelques difficultés à maîtriser ses jambes, ils étaient tous, et elle compris, en capacité de le faire. Aussi se décala-t-elle légèrement, laissant sa place à qui voudrait...

Si le pommeau de la canne dont elle se servait depuis quelques jours pour se déplacer avait eu le don de la parole, sans doute aurait-il hurlé sa douleur. Ses phalanges étaient blanches tant elles serraient le fin appui. Elle se retint de jeter un regard de reproche à Luna. Un pèlerinage, d'accord! Mais avec du soleil, et des gens souriants au moins..
Eriadan


Lorsqu'Eriadan accepta de faire sa toilette et de se changer dans cette demeure, il était loin de penser qu'il se trouvait dans l'antre de son traître de frère.
Aussi lorsque son regard se posa sur son hôte qui n'était autre qu'Alleaume, son corps se glaça. Les douloureux souvenirs lui revinrent aussi frappants et distincts que s'ils avaient eu lieu hier. L'Etat Major de Vae Victis avec Alleaume et Madg. Les pourparlers avec Faster. Cette nuit terrible à craindre le pire. Puis le rapt et le retour apprennant que son "frère d'arme" avait décampé.
Un fuyard et un traître, c'est ainsi qu'Eriadan avait dès lors considéré Alleaume, reprenant chacun des étrangers qui lui disaient savoir être le frère de cet indigne.
Il n'avait jamais souhaité le revoir, et aujourd'hui, le voilà dans sa maison à Châteauroux. Il le savait Maire, mais n'avait jamais pensé tomber au coeur de son nid.
Maudite soit sa chance.
Il eut alors un pic de reproche envers Luna, à moins que ce ne fusse la faute de Jade ou de Yohanna.
Mais peu importe.
Le mal était fait.
Eriadan se trouvait dans le dernier endroit où il aurait aimé se trouver dans le Royaume de France. Si ce n'est dans les appartements de la Vicomtesse Eugénie de Varenne ou encore dans le Domaine du Baron d'Arquian.

C'est alors qu'Aelith prit la parole. En temps normal, il l'aurait eu mauvaise. Mais au vu des circonstances, son insulte à l'égard des convenances passait pour une simple bêtise d'enfant sans grand intérêt.
Son regard était posé sur Alleaume et le Loup du Lac sentait bien que chacun attendait qu'il parle.
Mais parler aurait été lui accorder un trop grand honneur qu'il n'était pas en mesure de lui accorder.
C'est alors dans le silence qu'il se mua, le regard toujours posé sur l'homme avec qui il avait grandi et sur lequel il pensait s'être lourdement trompé, cet homme avec qui il avait parlé de projets et d'honneur et dont il avait entendu les pires rumeurs, comme si le voir détaller tel un lâche n'avait pas suffit...

Sur une petite table à côté de lui étaient posés quelques coupes remplies de vin rouge.
Eriadan se saisit de l'une d'elle et leva son verre en direction d'Alleaume d'un regard impassible.
Son expression ne trahissait aucune émotion. Il était hors de question de le laisser le sonder.
D'un geste lent, son poignet pivota et la coupe penchée fit déverser le liquide rouge sur le sol.
Eclaboussant le parterre de l'ensemble du contenu de la coupe, il reposa le verre sur la table d'un coup sec.
Son regard vide en sa direction, il inclina alors légèrement la tête, sans ciller.
Il fit alors trois pas en arrière, se retourna détachant son regard de lui et quitta alors la pièce, avec la ferme intention de quitter cette maison et de rejoindre la première auberge.

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Echec et Mat
Alleaume
* A quoi bon penser sur un vaurien ? Pas grand chose à dire vrai, mais il y a des choses bien importante, le sens du mot courage doit certainement être multiple pour certains, pour le Wolback le premier. Lui le grand et preux chevalier, celui qui avait fuit les combats sous le prétexte soit disant qu'il avait été enlevé comme par hasard !

Et puis ce n'était pas comme si lors de son procès pour Haute Trahison il avait chargé Madg et Alleaume d'être les seuls responsables, lui la pauvre brebis qui avait été manipulé, alors qu'il était certainement le plus machiavélique des trois réunis, celui qui avait l'esprit le plus tordu et le plus dérangé de tous.

Il se souvenait encore de leur retrouvailles, le jour ou il lui avait offert la cape de Jean, son père, un objet auquel il tenait énormément, il le lui avait donné par confiance, il pensait pouvoir lui confier cela, mais il c'était bel et bien trompé, il ne méritait pas de portait sur son dos la cape d'un homme courageux qui était mort pour sauver sa famille, il faisait tout simplement honte au courage de cet homme.

Alleaume le regarda un léger sourire au lèvre, il avait toujours cette mine de crispé et de retenue qu'il affichait toujours, ce n'était pas quelqu'un d'une grande franchise à dire vrai, il le remarquait bien plus à présent..
Lorsqu'il leva la coupe de vin et la renversa sur le sol, il ne pu s'empêcher de sourire de plus belle, cela montrait à quel point il était hautain et méprisant. Après son geste, le jeune Maire applaudit lentement histoire de marquer le coup et prit la parole pour l'interpeller alors qu'il allait quitter la pièce. *


Oh ! Celui qui se fait appeler le Loup, alors qu'il n'en porte que le nom, sans aucune de ses caractéristiques, le fait de te découvrir le sang bleu t'as donc fait perdre tes bonnes manières ?

* Réplique cinglante et certainement très agaçante, mais il n'en avait cure, il était ici chez lui et si le Wolback avait un soucis il n'avait qu'à le dire, la lice était ouverte et prête s'il le fallait.
Il reprit alors la parole histoire de continuer sa critique du personne. *


... Ou peut être le fait que tu es bien léché le fondement de l'Harlegnan t'es fait perdre les valeurs que tu combattais ? La droiture, l'honneur et le courage c'est bien cela ?

* Il éclata alors de rire, puis détourna son regard de lui, il n'avait rien d'autre à lui dire, il n'allait pas perdre plus de temps avec ce personnage, il avait décidé de l'ignorer après lui avoir fait remarquer qu'il était mal élevé.
Il s'approcha de la jeune dame qui venait de se présenter et s'abaissa un peu, suivit d'un baise main en guise de politesse. *


Je vous souhaite la bienvenue dans mon humble demeure. Je suis Alleaume de Niraco, votre hôte. Je puis vous garantir que vous ne manquerez de rien durant votre séjour à Châteauroux.

* Il se recula de quelques pas, se tenant à côté de Conchita qui n'avait pas perdue un œil de la scène et qui commençait à bouillir, cela ne se voyait que trop bien. *
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--Conchita_de_la_luna
Voila enfin que tous les invités avaient prit place dans le Halle d'entrée, et que le Maitre venait d'entrer à son tour, à peine quelques minutes après tout le monde, lors de son entrée, Conchita sentit que l'ambience était palpable, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi..

Hormis la petite marrante elle ne connaissait aucune des autres personnes qui se trouvait ici, mais elle n'allait pas tarder à le comprendre, lorsque l'un des hôtes, le plus étranges prit une coupe et la renversa par terre elle ne put s'empêcher de lâcher un gros " OOOOOOOHHHHH !", les mains sur sa bouche devant cet outrage qui venait de se produire devant ses yeux...

Comment pouvait on être aussi impolie alors qu'on était invité, elle n'avait qu'une envie lui dire ce qu'elle pensait de son attitude, mais elle observait Alleaume du coin de l'œil, elle se demandait de qu'elle manière il allait réagir, mais contre toute attente, il ne s'énerva pas le moins du monde, il parlait avec un ton détaché et ironique...

Elle s'approcha alors à grand pas de la flaque et commença à la nettoyer, puis porta un regard sur l'impolie


Espèche de mécréant !! On ne vous cha pas apprit à vous tenir convenablement chez des invités !!!???
Vous faites honte à votre famille, che me permets de vous le dire, oui oui !!!


De sa petite taille elle se trouvait limite nez à nez avec lui, si elle avait pu lui sauter à la gorge elle n'aurait sans doute pas hésité, mais cela aurait été très mal vue par son Maitre, et étant donné qu'elle avait été bien éduqué, elle ne se permettrait pas un tel écart.
Javaxd
Ils venaient enfin de mettre les pieds au sec.
Quoi que! Peut-être pas pour longtemps! Si Eriadan commençait déjà à inonder le hall de vin!
Java, elle, n'y comprenait rien. Visiblement ces deux-là se connaissaient plus que trop bien et se détestaient. Pourquoi? Elle se promis d'en demander des explications plus tard à sa sœur qui elle aussi apparemment connaissait Eriadan... Ils se connaissaient tous ou bien? Cela commençait à devenir énervant!
Elle qui était de bonne humeur, attendant impatiemment de retrouver sa sœur et de faire la connaissance de son hôte, Alleaume grand ami de cette dernière.
De plus voir la servante aux pieds d'Eriadan nettoyer son impolitesse...
C'est alors qu'il se redirigea vers la porte de sortie... Java, impatiente et plus que tout frustrée par son comportement le suivi et le héla avant qu'il ne ressorte.

Eriadan.

Une brève pause de celui-ci avec un retournement de tête au trois-quart...
(Si un regard pouvait tuer, il n'en ferait aucun doute qu'ils se seraient entretués!)
l'effet escompté de Jade-Valentine, qui en profita pour.... non elle se ravisa au dernier moment. Lui mettre une giffle serait indigne de sa lignée. Tout du moins si Yohanna ne réagissait pas alors qu'elle était censée le connaître (du moins c'est ce qu'il paraissait), pourquoi réagirait-elle, elle? Non, après tout, il n'en valait pas la peine de mettre un membre de la famille à dos...
Sur ce, elle s'en retourna et alla se présenter à son nouvel hôte. Qui venait de saluer Aelith
.

Bonjour sire, je suis Jade-Valentine ....de .... Chambertin...


Elle prit une pause dans son élan. Tournant la tête vers le pas de la porte d'un air rageur. Son attitude commençait vraiment à l'agacer! Ne souriait-il jamais joyeusement? Elle reprit sa présentation et se retourna vers Alleaume croisant le regard de Yohanna. Dans un de ses plus grands sourires elle continua, l'air de rien.

...la sœur de Yohanna! Ravie de vous rencontrer. Elle m'a beaucoup parlé de vous!

D'ailleurs avec toute cette mascarade elle n'avait pas encore prit le temps de la saluer. Juste des regards et des sourires... Mais quand donc s'embrasseraient-elles enfin?

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Guerrière du royaume de Fenhrir.

L'amour est enfant de bohème...
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