Arghun
Arghun venait d'arriver avec le détachement de la garde épiscopale.
Ce jour était funeste pour tous. Arghun se souvenait que Monseigneur Mayella avait commencé sa formation pour la pastorale et lui avait ainsi ouvert les yeux sur les vrais valeurs et le bonheur de faire partie de l'église Aristotélicienne. C'est aussi pour lui qu'Arghun avait effectué sa première mission pour la garde épiscopale.
Arghun aurait toujours en mémoire l'image d'une femme juste et bonne qui avait sans aucun doute rejoint le paradis solaire qui lui était promis comme à tout les justes dont Monseigneur Mayella faisait partie.
Arghun rejoint les bancs de l'église pour se joindre à leurs prières.
Il joignit les mains et se receuilli
Ecaterina
C'est en vêtements de deuil que l'Evêque de Toul, Monseigneur Ecaterina de Sevillano de Réaumont, arriva à la cathédrale.
Emplie de tristesse pour son amie, elle se dirigea silencieusement vers la cathédrale.
Elle salua de la tête Uriel et Uter puis alla s'asseoir sur un banc prés du pilier central.
Tout en priant, des larmes coulaient le long de ses joues.
Frederic*guillaume
Frédéric arriva à la cathédrale de la peine dans le coeur. Son ami Uriel l'avait tenu au courant par courrier des derniers moments de l'évêque Mayella. Il avait été très proche d'elle et s'était rendu à son chevet.
Il monta les marches du parvis inspectant au passage la tenue des gardes, rattachant un bouton ou remettant un col plié.
Puis il pénétra dans la cathédrale alors qu'il découvrait son oncle, approchant à grands pas des portes. Il avait disparu avec sa soeur au baptême et n'avait plus eu de nouvelles.
Il le salua chaleureusement lui demandant comment il se portait. Les années passaient mais n'avaient pas prise sur lui.
Puis il plongea ses doigts dans le bénitier et mettant un genou à terre dans l'allée, il se signa.
Se relevant, il avança vers l'autel et découvrit Uriel et Arghun assis et recueillis. Et il aperçut..... mais oui, il la reconnaissait..... Monseigneur Ecaterina !
Un sourire lui barra le visage.
Avec toutes ses missions, il n'avait pas encore eu le temps d'aller la saluer.
Des souvenirs remontèrent quand tout jeune élève garde, il l'avait escorté en Lorraine et qu'ils étaient allés tous les deux préter mains fortes pour le sauvetage de mineurs alors qu'une mine s'était effondrée.
La voyant si triste, il se dit qu'il irait la saluer à l'issue de la cérémonie.
Il s'installa pas loin d'Uriel et Arghun sur l'un des bancs de devant.
Croisant ses mains, il baissa la tête et se recueillit priant pour l'âme de la défunte.
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Signature supprimée par {Antinea}
Niconoss
Niconoss arriva tranquillement de Nancy, un long voyage pour un moment si douloureux, lorsqu'il arriva devant la cathedrale, il fut surpris de voir le nombre de garde, mais n'en fit rien parraitre, il salua d'un signe de tete les gens qu'il reconnaissait et parti s'assoir dans les premiers rangs reservé a la famille, il avait pleurer la mort de sa tres cher cousine, et avait du mal a s'en remettre ...
Domi2309
Comme tous garde, c'est humblement et avec le plus grand respect pour l'évêque que Domi se présenta pour ses obsèques.
Vétu de ses atours de cérémonie, il entra dans la cathédrale qu'il ne connaissait pas, triste jours pour découvrir un si beau lieu! se dit-il.
Passés l'huis, c'est un genoux au sol, qu'il se signa.
Il se dirigea sans bruit, jusqu'à un siège vacant et recita son credo Aristotélicien.
pnj
tequila entra dans la cathédrale, se signa puis rejoignit son époux au premier rang. Elle s'assit sans bruit et lui prit la main, en signe de réconfort.
Elle le savait très proche de sa cousine, et bien triste de sa disparition...
Elle aussi était peinée de la mort de Mayella, devenue une amie depuis un certain temps...
Elia_von_strass
La brunette arriva. Elle avait revêtu une robe sobre noire. Elle était en deuil. Son cur pleurait la mort de sa mère même si son visage ne le laissait pas voir. Il était impassible. Sans aucune expression. Complètement neutre. Pour une jeune fille, cela n'était pas normal. A 14 ans, cela n'était pas chose normal. Surtout pour elle qui était si enjouée, si taquine, si rieuse... Le changement était visible pour les personnes qui la connaissaient.
Elle était accompagnée de sa jeune sur. Elle avait décidé de la garder à ses cotés. Elle espérait être une bonne tutrice. De toute façon, ce n'allait pas être le père de la petite qui allait s'occuper d'elle. Il savait qu'il avait une batarde, mais il ne s'était pas manifesté pour au moins lui donner un petit peu de son temps. C'était la seule chose que feue sa mère aurait souhaité qu'il lui apporte. Car pour le reste, elle était capable de s'en occuper. Aussi bien subvenir à ses dépenses qu'à son éducation. Enfin bon, là n'était pas le problème actuellement ni la raison de la présence de la jeune fille.
Le convoi, assez léger mais avec quelques gardes quand même, aux couleurs de la famille d'Acoma, arriva à Aachen. A son entrée, il ralentit. Ils avaient été obligés de prendre un rythme soutenu pour venir de Guyenne où les deux gamines vivaient maintenant depuis le décès de leur mère. L'ainée avait rejoint sa marraine. Celle-ci lui apportait un certain réconfort, même s'il n'était pas aussi important que celui de sa mère. Personne ne pourrait jamais remplacer sa défunte mère.
Les deux jeunes filles sortirent du carrosse. Elia la première. Ensuite Elvire aidée par sa sur car le carrosse était assez haut pour la cadette. Les gardes de Trèves étaient là. Son cur se serra un peu plus. Elle en avait vu quelques-uns à Coussey dans le passé. Elle souvenait surtout de leur arrivée à Coussey alors que les derniers jours de sa mère venaient. C'étaient eux qui l'avaient amené au château. Elle reconnu quelques visages, mais tout cela restait assez flou pour elle. Pour être honnête, sa préoccupation n'avait pas été la garde mais la santé de sa mère.
Les deux jeunes filles entrèrent dans la cathédrale. Certaines personnes étaient déjà là. Des visages qu'elle connaissait plus ou moins. L'actuel évêque de Toul était là. C'était elle qui avait fait entrer dans les ordres sa mère. Qui avait réussi à lui donner un nouveau souffle... Mais cela était loin maintenant. Elle reconnu aussi Uriel. Uriel qui était devenu le père chapelain de Coussey. Lui qui avait amené Mayella alors qu'elle était au plus mal à ce moment... Son oncle aussi était là. Puis elle vit Monseigneur Aymé sortir de la sacristie. Une autre des personnes qui avaient beaucoup compté dans la vie spirituel de sa mère. Mais pas que spirituelle...
La brunette prit un peu d'eau et se signa avant d'entrer réellement dans la cathédrale. Sa sur la suivait. Les deux d'Acoma remontèrent l'allée. L'aînée saluait les personnes qu'elle connaissait, mais aussi les autres qui étaient présentes. Car toutes avaient connues Mayella, sinon elles n'auraient pas été présentes en ce jour.
Lorsqu'elle arriva au premier rang, elle salua son oncle. Elle expliqua à Elvire qu'elle devait rester un instant seule, mais que Niconoss n'était pas loin. Ni sa sur. Elle voulait juste aller voir Aymé avant le début de la cérémonie. Elle déposa un baiser affectueux à sa sur et la laissa sur le banc.
La jeune fille continua à avancer jusqu'à approcher d'Aymé.
Monseigneur.
Elle fit une révérence.
J'aimerais vous dire que je suis heureuse de vous revoir. Mais je dois bien avouer que j'aurais aimé que nous nous revoyions dans d'autres circonstances. Je pleure ma mère, comme vous, comme beaucoup ici présents.
Je souhaitais juste vous remercier d'avoir fait en sorte que ses dernières volontés soient respectées...
La voix d'Elia se brisa. Elle faisait tout pour retenir ses larmes. Mais la chose n'était pas aisée. Pourtant, jusqu'à ce jour, elles ne s'étaient exprimées qu'en privé, loin du monde et de ceux qui pourraient utiliser ceci contre elle ou contre sa famille.
Ingeburge
Agenouillée sur l'un des prie-dieu du premier rang, une femme, tout de noir vêtue et tête voilée, s'abimait dans la prière, ses mains gantées jointes laissant pendre un chapelet.
Elle avait joint sa place par l'une des entrées dérobées de la Cathédrale d'Aachen, ne tenant pas à croiser qui que ce soit en ce jour de funérailles.
Non loin d'elle, deux gardes impassibles et imposants avaient pris place, leur regard couvant jalousement la silhouette de leur maîtresse.
Attendant le début de la cérémonie rendant hommage à l'un de ses anciens évêques, le Primat du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ se recueillait.
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Liiiiiiiiiiiiiiiiiiibre! Enfin, va essayer
[Armes en chantier]
pnj
Elvire arriva avec sa soeur. Elle avait mit une robe noire. Sa soeur lui avait expliquer, quand elle lui avait demandé où était leur mère, qu'elle était aller rejoindre le trés haut...
Elvire avait beaucoup pleurée. Elle avait du mal a comprendre qu'elle ne reverrais pas sa maman.
Puis Elia lui avait dit qu'elle allait devoir assister a un cérémonie, pour dire adieu à leur mère.
Elle étaient montées dans le carrosse, et était arrivé à la cathédrale. Elia l'avait aidé a descendre, puis elle avait commencer à rentrer à l'interieur. Elvire était un peu perdue. Il y avait beaucoup de monde, la plupart qu'elle ne connaissait pas. Puis sa soeur lui expliqua qu'elle devait parler a quelqu'un, un grand dont elle ne compris pas qui c'était.
Elle resta assise sur le banc, pas trés loin de Niconoss. Elle regarda sa soeur s'éloigner. Puis elle regarda tout ce monde, des grands, et se sentie perdue. Elle voulait sa maman. Elle lui manquait...
Elvire baissa la tête, des larmes coulant sur son visage... Tandis que l'homme commencait la cérémonie...