Menion
Toujours préciser le lieu, la date en en tête des postes pour plus de clarté.
Ce récit relate la guerre d'Acolhuahcan, il en existe un assez similaire en gargote d'Acolhuahcan, mais les blessés expédiés à Tulancingo n'ayant pas accès à cette gargote, mieux vaut poster ici.
Ce récit relate la guerre d'Acolhuahcan, il en existe un assez similaire en gargote d'Acolhuahcan, mais les blessés expédiés à Tulancingo n'ayant pas accès à cette gargote, mieux vaut poster ici.
[Tulancingo, le lendemain du retour du clan en Occident]
Des dizaines d'hommes, de femmes, d'enfants, fêtaient dans l'allégresse la plus totale le retour du clan en Occident. Une page s'était tournée depuis l'affaire Angedudestin qui avait totalement séparé le clan de sa province de toujours, sur un bas coup de traitrise. Nombres de guerriers s'étaient en ce moment même lancés à sa poursuite. L'autre moitié des guerriers Occidentaux se tournerait vers l'Ouest et les montagnes d'Acolhuahcan. La grande chasse aux traîtres venait tout juste de débuter.
L'armée des Fils de Quetzalcoatl sortait sous les rires et les cris dencouragements de toute une population. Le clan renaîtrait, heureux d'appartenir à la plus grande province que le monde ait connu jusque là.
Le Grand Prêtre Alexius Aztlàn, reconnaissable parmi 1000 avec sa coiffe de plumes imposante, avait revêtu son armure de cuir. Il avait pris la tête de la longue colonne, et, tourné vers les hautes montagnes Acolhuahcanes, il guidait larmée droit vers l'avenir de l'Amecamecan. A ses côtés se trouvaient Tona le brave, guerrier des Serpents de Tulan, Cihuacoatl de lOccident mais surtout conseiller militaire de larmée, de lautre côté se tenait Menion Aztlàn, logisticien de larmée, cousin dAlexius mais aussi second guerrier des Aigles de Cuamantzingo, le plus plumé dOccident escompté Philboy et ses 16 plumes jaunes facilement gagnées à combattre Azia. Suivaient des dizaines et des dizaines de guerriers venus des quatre coins de lOccident et dailleurs, il y avait au moins la moitié des guerriers de la province. Tous suivaient leur chef de section respectif : Zumo le chef des Aigles, Stonelink, Aceth, Titi.laet, Vinou et enfin la belle Lauratacc. Ainsi formée, personne ne pouvait douter de leur victoire certaine et cest le cur joyeux quils marchèrent en ce jour vers leur destin.
[Entre Tulancingo et Tizatepec, deux jours après, le jour des négociations]
Et cest ainsi que les courageux guerriers marchèrent, traversant les montagnes, bravant le froid et la pluie pour arriver deux jours plus tard de lautre côté, en Acolhuahcan. A mi chemin entre lOccident et le royaume de Texcoco, les deux redoutables protagonistes, à savoir le Grand prêtre de Quetzalcóatl, Alexius et la tlatoani de la province Aztèque tant critiquée mais bel et bien présente, Calli. Les heures passèrent, larmée établie son campement à quelques lieux du point de rencontre, le ravitaillement fut distribué, les denrées ayant été apportées par nombre desclaves qui venaient de Tepeyacac ou de Cuauhtochco sous le regard attentionné de Menion. Ce nest que tard dans la nuit que le Grand Prêtre revint enfin. Fatigué de tant de palabres inutiles, il leur confirma que Calli ne reviendrait pas sur sa décision, elle senfonçait délibérément dans sa folie, le sang coulerait dès le lendemain.
[Tizatepec, le jour du premier assaut]
Comme bien souvent, les négociations avaient laissé place à la guerre et e nétait pas pour en déplaire à Menion, guerrier avant tout. Ce matin là il se réveilla tôt, la nuit avait été courte, très courte, dailleurs il faisait encore noir. Et pourtant il se sentait frais et disponible, il avait attendu ce moment depuis tant de temps. Il caressa sa massue tout en lui murmurant : « Bientôt, bientôt tu jailliras telle la foudre sur le crâne de nos ennemis. ». Après une petite collation, le camp fut levé, ou du moins les guerriers se tenaient prêts au combat, les esclaves se chargeraient de nettoyer le campement. Et larmée sébranla à nouveau.
Tizatepec se trouvait être un clan très bien situé puisquil se trouvait sur un petit plateau surélevé de telle façon quils pouvaient voir lennemi venir, et ce de tous les côtés. Lattaquer ne serait pas aisé. Fort heureusement, les éclaireurs leur rapportèrent que le clan était quelque chose comme encerclé par larmée Aztèque. Du moins elle gardait non pas les murs, mais les portes du clan et ce de lextérieur. Etrange fait que cela, mais rien nétonnait les Occidentaux de la part de Calli et de ses sbires, ici Lord-Angel le dirigeant de larmée.
Les fils de Quetzalcóatl sarrêtèrent à cinq cents mètres du clan. Un conseil de guerre fut improvisé alors que le jour pointait son nez. Menion se trouverait au centre de la bataille aux côtés de son cousin Alexius, et de son autre cousin Deadparrot, mais surtout de son cousin Rawn. Et lassaut fut lancé au moment même où les premiers rayons du soleil jaillirent de par-dessus les montagnes Acolhuahcanes. Des dizaines de guerriers sélancèrent, dabord dans une marche déterminée et peu à peu le rythme sintensifia. Tous criaient.
Menion quant à lui navait pas hésité une seconde. Il sétait placé en première ligne, juste à côté de Rawn. Pas question que ce dernier soit le premier arrivé. Le guerrier des Aigles de Cuaman sorti sa massue, ajusta son bouclier, remit sa coiffe en place alors quil marchait sur lennemi. Il sétait vite retrouvé en seconde ligne tant certains étaient pressés de combattre. Mais il ne se laissa pas démonter, et fut le premier à courir à 300 mètres des ennemis, surprenant tout le monde. Très vite, larmée entière se mit au pas de course mais il était devant, brandissant sa massue. Face à lui les silhouettes des ennemis se dessinaient de plus en plus nettement. Ces derniers sétaient mis aussi à courir. Limpact était imminent. Et soudain ce fut le choc.
Et pourtant il continua sa course dépassant des guerriers Aztèques. Il devait donner des coups dans tous les sens, se baissait instinctivement pour en esquiver dautres. Sa massue tournoyait en lair frappant des boucliers, parfois même touchant des ennemis. Très vite un petit cercle se fit autour de lui. Ses adversaires avaient compris quil leur fallait mieux éviter dêtre trop proche de lui. Et la bataille se poursuivit en une multiplicité infinie de petits combats individuels. Le temps ne comptait plus et pourtant lastre solaire continuait sans cesses de monter. Il faisait froid, mais Menion ne le ressentait pas. Son corps transpirait, son serape lui collait à la peau, mais inlassablement il continuait de frapper. Soudain il se retourna. Une femme vêtue dun seul pagne mais armée dune massue et dun bouclier fissuré tenta de lavoir par derrière. LAigle se baissa de justesse évitant le coup mortel et lui asséna un coup puissant de bouclier en se relevant. Malheureusement, son propre bouclier glissa dans cette manuvre. Il navait désormais plus que sa massue. Il la prit à deux mains et dans un geste ample et puissant lécrasa sur la tête de cette dernière. Elle eu tout juste le temps de lamortir avec sa propre massue mais le mal était fait. Alors quil allait lachever, un cri retentit proche de lui. Laissant la femme agoniser dans son sang, son crâne ouvert, il ramassa son bouclier et se tourna vers lorigine du cri. Rawn était à terre, son bouclier était explosé à côté de lui mais il était conscient. Son agresseur allait lachever mais Menion fut plus rapide et contra le coup.
LAztèque fut vite prit à parti par un autre guerrier Tlaxcatèque. Menion lança un sourire à Rawn et se rendit à lévidence. Ils devraient en rester là pour la journée. Les guerriers des deux camps étaient à bout de souffle, les combats nétaient plus aussi intenses que ce matin tôt. Les guerriers se regroupaient déjà chacun dans son clan. Soccupant de son cousin, ils rentrèrent au camp que les esclaves sétaient empressés de monter. La promesse dun lendemain tout aussi meurtrier remplissait déjà le cur de Menion dune folle joie.
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