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[RP] Musique et enlèvement : Etape imprévue

Hosta
-Snif...Snif...Haaann, ça sent bon...Gligli, gligli, où est-tu ? Turlututu...

Hosta avançait dans les ruelles de Saumur, les paupières closes, le nez en l’air, en train de renifler la bonne senteur de sanglier grillé. Il avait dit qu’il y aurait du gibier pendant le spectacle, alors, suffisait de laissé parler ses narines...Aaaah, mais c’est que ça donne faim tout ça !

-Snif...snif...sssnnniiiiiif...*BOUM* Aieuuuhhh !

Et v’la, elle était au rendez-vous pour le spectacle, et venait de se frapper le front contre l’estrade vachement haute placée près de la façade. Mais voyons le bon côté des choses...Elle se retrouvait au premier rang des spectateurs. La classe !
Donc, objectif n°1 :trouver le lieu du spectacle, terminé ! Bon, et maintenant, objectif n°2 : localiser la bouffe. Quoi de plus facile que de demander ?


-Siooou plaît, où qu’il est le saannngliiie...

*Tintintin...tintintintintintintin... ! Tintintin...tintintintin ! Tintintin...Tintintintintintin !*

Objectif n°2 : échec. V’la que la musique venait d’être lancée, et Hosta fût tout de suite emballée et commença donc à se tortiller sur place, plus ou moins en rythme...Jusqu’au moment où elle sursauta et se boucha les oreilles. Aimbaud venait de prendre la parole et...Boudiou, c’est qu’il porte vachement haut la voix, le porte-voix (logique). M’enfin bref, conclusion, à ce retrouver au premier rang, elle allait finir avec une otite d’la mort qui tue...
_________________
Imprévisible.
Erwelyn
L’Anjou, rebelotte et dix de der.
C’est pas qu’elle y allait avec le plus grand des plaisirs dans le Duché voisin du sien. Tout le monde savait que les mainois et les angevins étaient pas franchement faits pour s’entendre.
Mais, d’une part elle se devait de venir applaudir, que dis-je acclamer, les poneys roses durant leur représentation, et d’autre part, elle avait été invitée par le jeune Aimbaud. Autant dire qu’elle n’avait pas vraiment eu le choix…
Lynette y allait tout de même à reculons. Mais bon, marcher à reculons, c’est pas facile, donc elle s’était décidé à faire la route dans le bon sens, se demandant quand même combien de fois on aurait envie de la lyncher sur le passage, si on allait lui jeter des cailloux, roses de préférences, ou si elle allait passer inaperçue.

Et finalement, elle s’était dit qu’y aller incognito, c’était pas plus mal. Elle avait donc rangé son déguisement de Chambellan, s’était collé un chapeau noir sur la tête, et avait même enfilé une houppelande. Ouais m’sieurs, dames, même qu’elle réussissait à marcher avec sans se casser la figure. Ben oui, fallait bien que la diplomatie serve à quelque chose. Elle avait donc appris à faire de superbes révérences et à marcher avec une robe plein de fanfreluches en souriant de toutes ses dents. Bon de toute façon, c’était pas dit qu’on la reconnaisse par ici.

Elle s’était donc présentée aux portes de la ville alors que le jour déclinait, espérant qu’elle n’aurait quand même pas manqué le début du pestacle. C’est qu’elle avait un cadeau à donner aux poneys avant qu’ils rentrent en scène. Scène qui n’était d’ailleurs pas dure à trouver, fallait juste suivre le mouvement de la foule. Et c’est ce qu’elle fit, pas folle la guêpe, elle n’allait pas partir dans l’autre sens non plus.
Enfin, elle arriva au lieu dit, poussant un cri d’émerveillement. C’est qu’ils n’avaient pas fait les choses à moitié. On voyait aussi de ci, de là, la patte rose des poneys qui s’était abattue sur la déco. Heureusement, la joyeuse troupe n’était toujours pas entrée sur scène. Subrepticement – oui, une mainoise ça sait se faire discrète – elle se glissa derrière la scène à la recherche de la troupe, qui sans nul doute allait faire un tabac, cela va sans dire.

Et elle les vit. Courant vers eux, elle s’étala au passage, se prenant le pied dans sa houppelande – ben oui, elle n’avait pas encore appris à courir avec ce machin sur le dos – et les yeux brillants, attrapa la main de tous ceux qu’elle pouvait et les serra contre son cœur.


Oooooh, vous êtes magnifiques ! Sublimes ! Géniaux ! Ma qué Mahaut, ce stïïïle te va à merveille !
Et Orka ! Ca y’est, tu es enceinte ?
Et Gourryyyy ! Ils ont enfin réussi à te faire pousser des cheveux ! Ah non, c’est une perruque… mais l’effet est bluffant, vrai de vrai !
Mon Dieu Isaaaaa, que tu es grandeeee ! C’est fou ce qu’ils fabriquent comme hauteur de talons maintenant !


Elle les serra une dernière fois, puis sortit un tas de laine cousue de sa besace.

Tenez, c’est un poney rose tricoté exprès pour vous porter chance.
Iou areuh ouanderfoul !
Ils vont vous adorer !!!

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Viktoriya
Elle avait juré qu'elle resterait sur place jusqu'au concert. Qu'importe le temps, qu'importe la durée d'attente, ranafout', elle voulait attendre. Malheureusement pour elle le concert n'avait apparemment lieu que le lendemain. La loose. Pourtant la rouquine ne voulait toujours pas bouger. Tête de mule un jour, tête de mule toujours. Néanmoins, Gisèle manœuvrait toujours pour que la gamine accepte de rentrer. Rien ne semblait arrêter la jeune fille. Rien ou presque. Si la nuit avait fait son apparition elle n'était pas venue toute seule. Le froid était aussi présent Viktoriya bien que née dans un pays froid commençait à grelotter. Après une bonne heure dans le froid elle se résolu donc à rentrer chez elle, la mort dans l'âme.

Viktoriya avait passé une bonne partie du lendemain dans son lit, oubliant totalement de se réveiller pour le concert. Il faut dire aussi que Gisèle n'avait rien fait pour qu'elle se lève, ne voulant pas subir une fois de plus les caprices de la rouquine. Mauvaise idée. Lorsque Vik eut la bonne idée de se réveiller et de voir qu'une partie de la journée s'était écoulée, Gisèle eu la malchance d'en faire les frais. Et hop hop ! S'habillant rapidement, ne mangeant rien, et courant très vite, toutes deux arrivèrent à temps pour le début des hostilités...euh du concert.

Il y avait déjà pas mal de monde. Même beaucoup de monde. Tout le monde avait été attiré par les odeurs de sanglier grillé si bien qu'il était impossible d'aller au plus près de la scène. La nourrice entendit donc parler du pays mais surtout de son incapacité à faire son boulot correctement. Résignée Vik retourna sur le bout de trottoir qu'elle avait squatté la veille se disant que même si elle ne verrait pas grand chose, au moins elle entendrait (enfin peut être).

Comme la veille Gisèle vint s'assoir à auprès de la rousse, sa couture dans les mains. Autant dire que Viktoriya était plus que dépitée et n'avait qu'une hâte, que le concert commence. Et il commença. Enfin, façon de parler. Au loin elle entendit la voix du garçon qu'elle avait vu la veille, le chef de la petite bande d'après ses déductions. Intérieurement elle s'amusa aux questions/réponses, espérant que le discours passe plus vite. Damoiselle ? Ouep', c'était une damoiselle. Plus grand concert du XV ème siècle ? Euh...fallait peut être pas pousser mémé dans les orties non plus...Les Poneys Roses ? On avait vu plus classieux n'empêche...Des refrains de paix et d'amour ? Ouep' !
C'était donc partiiiiiii ! ...Quoi que. Gisèle faisait encore sa couture. Sans un mot la gamine chopa la couture et la rangea dans son petit sac histoire que la nourrice se concentre sur la musique.


- Pour une fois qu'on peut écouter de la musique, ECOUTE ! Tu as rarement l'occasion de te cultiver et, excuse moi de te dire ça; mais ça ne te ferait pas que du mal ! Donc hop hop, ouvre grand tes oreilles !

Silence. Concert !
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Gourry
Dans les coulisses,Gourry commencait a avoir le trac.C´est la première fois qu´il montait sur scène pour un concert et pas n´importe quel concert,ZE concert avec un grand H..Ouais bon,allez savoir pourquoi avec un grand H hein..

Gourry était plein de trac donc,ca n´était pas la première fois qu´il se retrouvait sur scène,il s´était présenté a la mairie de Castillon avec succès voui,mais avec autant de monde qui criaient en attendant que le pestacle commence,ca non.

Et puis,y avait quelques tits vieux perdus sur la place a cette époque..Donc pas de quoi s´extasier,mais LA,siiii!!!!

Les donzelles étaient prêtes a jeter leurs dessous,a s´évanouir et a monter sur le podium y toucher leurs plus grandes idoles....enfin c´est comme ca qu´elles vont nous percevoir hein...

Mais revenons a nos coulisses,voulez-vous?Bien,car Gourry a toujours le trac et puis,y a d´autres paramètres a visualiser.Et voui,il va jouer aux cotés de son idole,son idole faureveur!!!
Mais il tenta de vaincre son trac durant les répétes,l´échauffement de voix ou du crâne,c´est selon,chacun devant sa spécialité et cela commencait a venir.


-Allez,perruque sur la tête,ca me va dites?dites?dites?
-Et Gourryyyy ! Ils ont enfin réussi à te faire pousser des cheveux ! Ah non, c’est une perruque… mais l’effet est bluffant, vrai de vrai !
-Ah voui?coule ca!
-Gourry?
-Voui?C´est moi!
-Tu joues le crâne a l´air!!!
-Ah...J´enlèves alors?
-...
-Hum..ca veut dire oui je suppose...bon d´accoooooord aloooors!^Flûte alors..


Et sur la place,on pouvait entendre la foule crier d´impatience.
Edwald
C'est non sans crainte qu'il avait accepté de suivre les instructions. Se rendre à un concert, horreur angoisse.. heureusement la suite devait être plus sympathique et moins ennuyeuse.

Pour se confondre dans la foule et cacher les nombreuses grimaces sur son visage, il avait enfilé les vêtements adéquates. Ed était habillé d'une longue robe orange avec un voile sur le visage masquant jusqu'à ses yeux, un genre de danseuse orientale avec des épaules de bucheron. Des morceaux de tissu en guise de poitrine, bien haute et relevée comme il les aime. Le bas du ventre tout juste visible, style de robe oblige, alors il avait du raser les poils de son ventre en ronchonnant, allant jusqu'à placer un caillou qui brille mais qui vaut rien dans son nombril. Sous cet accoutrement digne de miss greluche, il espérait ne pas se faire draguer.. histoire de pas causer et casser toute la supercherie.

Alors qu'il écoute, oreilles tendues, il assista à l'entrée en scène du Naimbaud et soupira discrètement sous son voile de poufinette..


CE SOIR, mes amis ! Vous allez bouger au rythme des plus grandes ballades ! Et répéter avec nous j'espère, les refrains de PAIX et d'AMOUR !

YYAAAAAAAHHH !


Oh puting dans quel merdier je me suis mis.
murmura t il à lui même..

De grandes ballades, des refrains d'amour, mais apportez donc une corde et un tabouret que je mette fin à ce supplice qui n'a pas encore débuté ! Une activté aussi niaise était assurément encore plus redouté qu'une armée de Tourrangeaux. Faut dire qu'ils étaient un peu mou du slip aussi les tourrangeaux.

Pour se donner un peu plus dans son personnage, fallait bien, il frétilla à l'annoncée du début et sautilla comme un débile faisant remuer ses gros faux seins, genre " oh oui choueetteuuuu". Fallait bien donner de la consistance à sa mise en scène, et avec toutes les nunuches qui trainent dans Saumur depuis des semaines c'était pas bien difficile de s'inspirer. Une nausée monte, mauvais acteur ce Ed..

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Edwald,
Père d'Elowan.
Frère de Feue Rixende
Spartan31
Dans les coulisses….En arrière salle….Derrière la scène…..Dans les loges….. Au fond à droite…. Oui là…..

Poussez-vous voyons vous ne voyez pas que je veux passer !!!!! Pfffffff

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
*ceci est un cri de peur mélangé à de l’horreur semblable à un cri de blonde un peu nunuche très peu vêtue aimant restée seule le soir de pleine lune poussant des cris stridents quand c’est pas son petit ami derrière la porte alors que ça ne pouvait être que lui mais non c’est pas lui Zut !!!! alors c’est un très très méchant avec un masque blanc capé d’un drap noir qui fait Bouh !!!!!!..... ça va la description là ? parce que si vous voulez on la refait non ? ça ira…bon d’accord…. Donc on en était où ? Ah oui à :*

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Mais c’est toi mon Gourrynet !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je ne t’avais pas reconnu avec cette perruque. Oh je vois tu chauffes ton crâne avant de monter sur scène ? Tu as bien raison, faut pas attraper froid, c’est fragile ces petites bêtes là.

Oh Mahaut……........Mais que tu es…........... mais que tu es……....... Belleuuuuu........... et …......….. et..... ……grosseuuhh....

Orka !!!! va falloir revoir ta taille de bonnet, on va t’inscrire dans le livre des records de Guy Naisse.


Puta d’el Almodovar !!!!

Spartan venait d’entendre une insulte réputée hispanique, cela ne pouvait venir que du Poney nommée Isa. Elle la cherchait du regard sans la voir. Commença alors à soulever les différents accoutrements qui traînaient un peu partout. Tout en soulevant houppelandes, étoffes, coiffes…..

Isa ? Isa ? où te caches tu Isa ?

Elle cessa ses recherches lorsqu’elle vit entrer Lynette qui était venue tout comme elle encourager les Poneys pour le concert du siècle.

Le concert venait de commencer. Rambo chauffait la salle.

Les Poneys tremblaient d’excitation, de peur, de champignons.

La mascotte rose allait veiller sur eux et leur porter chance.

Il était temps pour Spartan de rejoindre Optat.

Avant de partir, elle voulu les encourager pour une dernière fois.


Allez les Poneys à vous maintenant !!!!!!!! Feuquue !!!!!
Ozane
ozane arriva a la bourre a peine coiffée car elle sétait attarder sur son repas , et oui depuis quelques temps elle mange pour deux quoique ca elle le faisait deja avant..

Elle écarquilla de grands yeux devant le foule impressionnante qui été deja la , heureusement quelle avait des talons a ses bottes , elle se sentait moins petite tout dans le fond .

[b]Elle sautillait pour apercevoir mieux la scene et rechigner a la dame devant qui été venue avec sa coiffe.
Soudain elle apercue une ouverture et se dit[/b]

allons -y frayons nous un chemin vers le devant de la scene ,

Elle sengouffra parmi les gens apréciant le son entrainant qui se faisait de plus en plus precis . Apres plusieurs minutes descapade elle se retrouva ma foi a une bonne place presque au devant de la scene et elle pouvait enfin aprécier le spectacle qui était particulierement a son gout , ca fait du bien un peu danimation hors de sa taverne....
Ziggystardust
Ziggy, il s'appelle Ziggy
Elles sont folles de lui
C'est un garçon pas comme les autres
Et elles l'aiment, c'est pas d'leur faute
Même si elles savent
Qu'il n'les aimera jamais

Ziggy, il s'appelle Ziggy
Elles sont folles de lui
La première fois qu'vous l'avez vu
Vous êtes restés sur le cul
Vous vous êtes seulement dit
Qu'vous aviez envie de lui

Il était quatre heures du matin
Vous étiez seule et vous aviez besoin
De parler à quelqu'un
Il vous a dit: viens prendre café
Et vous vous êtes racontés vos vies
Vous avez ri, avez pleuré

Ziggy, il s'appelle Ziggy
C'est votre seul ami
Dans sa tête y'a que d'la musique
Il vend des slips dans une boutique
On dirait qu'il vit dans une autre galaxie...


C'est rapidement qu'il se rendit au concert où il avait été convié par le fils de Corbigny; rencontré en taverne une heure plus tôt. Il s'était habillé du mieux qu'il pu -il fallait dire qu'il n'avait pas un sou en poche !- avait pris sa guitare -parce que "Ziggy played guitar" [David Bowie]- éspèrant pouvoir en jouer un morceau quand le concert serait fini.

Une fois au concert il passa sa main dans ses cheveux aussi dégulasse que les poils d'un chien malade; cherchant de son oeil le plus valide une tête familière... Mais personne. Il s'installa alors au milieu de la foule, guitare à la main attendant de voir ceux qu'on attendait tous: les Choristes...

L'attente était longue, si bien que le pauvre Ziggy entendit une "voix sur son chemin" venant d'une jeune femme qu'il avait croisé en taverne à Saumur. Il salua la dame nommée Ozane d'un signe de tête, accompagné d'un poli :
Madame.
Fitzounette
[Beautiful, dirty, rich…]

Et celle qu’on n’attendait plus ne se fit pas attendre davantage. Il faut savoir se faire désirer suffisamment, mais pas trop, on risquerait de vous oublier… Tout est question de dosage. Et oui, la bourrine Penthièvre recelait de bien des mystères, comme celui d’user de délicatesse parfois… Bon d’accord, rarement… Disons qu’elle faisait des efforts en ce sens, la maturité, toussa toussa. A vingt ans, pourtant, on danse, on chante, on prend la vie comme un jeu. Et à l’évidence, on ne veut pas vivre vieux. Devenir princesse ? Mais pour quoi faire, elle qui depuis toujours veut devenir Reyne…

Bref, avec beaucoup de grâce, en accord avec son rang, elle commence à se faufiler à l’aide de son tour de taille XXL et de son ventre en avant dans l’assemblée, à grand coup de popotin. Pas né celui qui arrivera à stopper la décadente énervée. Et qui l’empêchera d’obtenir ce qu’elle veut.

Poussez vous, excusez moi. Pardon… Dégage, tu pues ! Han, mais casse toi !

Ce disant, elle éjecte presque une greluche en orange (quel mauvais goût…), se hissant au devant de l’estrade qui se voulait une scène. Levant le museau, elle claque des doigts, à l’attention d’Ernesto, qui tel un cabot bien dressé, accoure pour s’éviter les foudres de la tyrannique, et de se faire rosser.

Il faut prendre contact avec ces ménestrels, que je sache au plus vite leur nom. Pour peu qu’ils soient bons…

Les prunelles bleues électriques viennent soudainement se fixer sur le grand enfant – jeune homme- qui vient de s’avancer au devant et qui s’égosille. Il a de beaux poumons, le coquin. Il lui rappelle quelqu’un… Le front se plisse et une moue dubitative vient habiller les lèvres vermeilles. Et instinctivement, la main maternelle qui caressait le ventre rebondi se déploie. Doigt accusateur qui se pointe en direction du petit brun. Et à Ernesto, impérieuse :

Surtout le gosse là, parce qu’en plus, il est beau, ce nain.
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Aimbaud
[Le rythme et nous.]


Dans un furieux effet rotatif de projecteurs (à huile), Aimbaud disparu à travers les rideaux des coulisses. Les violes et les tambours cessèrent brusquement. On entendit plus que l'écho des voix du public, qui réverbéraient confusément sur les façades de la place publique.

Attente ?

Non.

Un son mat et profond retentit soudain. Comme le frappement d'une masse pesante sur un gong. Le son fit trésaillir la frange des rideaux sur la scène, des paillettes se décrochèrent accidentellement et tombèrent en pluie sur le premier rang.

Un deuxième choc retentit. Puis un autre. Et encore.
Un autre son apparu, plus plat. Plus creux. Le rythme s'installa, tandis que d'autres sons s'ajoutaient dans la chaîne. La musique tribale s'emplifiait, prenait gorge. Toute la scène tremblait maintenant sous les assauts rythmiques virtuoses.

Alors apparurent les musiciens.

Et ils n'avaient pas d'instruments.

Seuls leurs mains, pieds, ventre, fesses et poitrines frappaient et produisaient des vibrations !

Aimbaud s'élança hors des rideaux.
Une seconde de silence. Les mains restèrent en suspent.


Mes dames et messires : Les PERcusSIONS CORPOrelles des POneys roSES !

La musique reprit soudainement de plus belle. Et l'enfant y joignit des frappements de torses tout en dansant d'un pied sur l'autre.

La voix de la divine Orka perça alors les aigus, la chanson commença.

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Syriane
On lui avait dit qu'il y aurait concert. On lui avait même distribué un tract. Curieuse comme à son habitude, Syriane était donc aller voir par elle même. C'est toujours mieux que de se contenter de ce que disent les autres quand même !

Elle y était voilà. Pas de têtes connues dans les parages. Que des inconnus. Enfin si des connus, mais que de tête. Ou plutôt de nom. 'Fin bref.

Pourri n'empêche, à qui elle allait faire ses commentaires hein ? Tiens, au vent ! Très bonne idée ça.
C'est donc au vent qu'elle fit son premier commentaire quand enfin le marmot qui avait mis un peu d'ambiance à Lf, leur annonça la couleur.

Ah ça commence !

Syriane sourit et ouvrit ses oreilles et ses yeux. Dans la mesure où des oreilles ça peut s'ouvrir.

Original.

Elle ne put s'empêcher de taper le rythme de son pied.
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Orkaange7876
[Rose c'est Rose.. ]

Bon ayétait.. Quand faut yaller faut yaller.. La blonde, juchée sur Sid, son poney à la crinière fièrement tressée, fit une entrée discrète sur la place. Les répétitions avaient été un succès, tout le monde s'arrachait des autographes des poneys. C'est donc debout sur Sid qu'Anatole menait par la bride, les bras levés en signe de victoire, jetant des poignées de fleur et de champignons magiques, la poitrine en avant que la blonde débarqua au concert, allant directement dans sa loge.




Coco ou est ma logeeeuh.. HAAAAN j'avais demandé du rose.. Et c'est pas d'la mirabelle ça c'est du Chouchen.. Vous voulez m'empoisonner avant c'est ça.. Pour que Mahaut me vole la vedette.. Si c'est comme ça pas question que j'monte sur scène, vous trouverez votre vedette ailleurs..

Si vous croyez que j'vais vous supplier vous vous fourrez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude hein?? Zetes nulle de toute façons...

Anatole décidément vous êtes bien un plouc de limousin.. Vous comprenez rien à l'art.. Pour la peine j'vais chanter tiens, ça vous ferait trop plaisir que j'ai pas le succès que je mérite


Ha tiens votre copine aussi barrée que vous là.. La chambellan .; Elle arrive en courant

HAN LYNETTEEEUHHHH CAALIIIIINNN.. Comment?? Euh nan .. enceinte.. nananana.. c'est cette houppelande qui me grossit hein c'est ça c'est ça?? J'savais que les rayures vertes dans ce sens là sur le rose ça allait pas le faire.. HAAANA JE VAIS PAAAS POUVOIR CHANTEEEERRR.. NAAAN J'IRAI PAAAAS



Mes dames et messires : Les PERcusSIONS CORPOrelles des POneys roSES !



On lui colla alors un poney tricoté dans les bras, et Anatole la poussa sur scène.. Un instant étourdie par les projecteurs, elle resta quelques secondes sans voix, puis le naturel baleinesque reprenant le dessus, elle balança le poney dans la foule, avala une poignée de chamipgnons et se lança..

MES AMIS VOUS ETES PRETS A ENTENDRE DU SON.. DU VRAI DU PUURR?? J'VOUS ENTEND PAAAS... LETTE ZE CHO GO ONNE


Et elle commença à chanter, se percutant la poitrine qu'elle gardait bien en avant
_________________
.mahaut.
*SNIIIIIIFFFRRRLLL*

Oui, je sais, c'est très distingué. Mais Aristote que c'était bon... L'ambiance était chaude, chaque membre de la troupe était à fond dans son rôle, et ce, malgré le peu de répétitions et d'indications scéniques "ma tou vois, tout té mets là et qué après, tou bouyes ! tou improvises, coco !".
Dans le public, ça commençait à swinguer grave. En tous cas c'est l'impression que Mahaut avait mais entre les champignons et la fumée du sanglier en train de cuire, elle ne distinguait pas bien. En tous cas, le bruit était assourdissant et produisait les conditions idéales de tout discours tenu pendant un concert :


- VOUS DITES QUOI ?
- Je dis : "y'a quand même du monde hein !"
- HEIN ?
- JE DIS QU'IL Y A DU MONDE !
- OUAIS, MOI AUSSI J'AIMERAI FAIRE LE TOUR DU MONDE !
- Nan mais laissez tomber, on s'entend pas.
- HEIN ?
- NAN RIEN !
- OK VOUS ME RAMENEZ UN VERRE ALORS !


La chanson arrivait à sa fin et c'était au tour de Mahaut de lancer la suite. D'un signe du doigt, elle fit monter les Village Peuple sur scène, et les plaça en face d'Aimbaud, Gourry et d'un Anatole cramoisi de honte.

- OOOOOH OUAIIIIIIIS, BEBEEEE ! En rythme !

Le rythme en question s'éleva et chacun reprit le refrain en coeur. Magie de l'instant, émotion de la symphonie. Avec un peu de chance, des enfants seraient conçus grâce à toute cette vague d'amour dans le public angevin. On les appelerait les "enfants de la musique". Ou les "dégénérés", au choix.
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Aimbaud
Les vocalises d'Orkaange - dans une langue que seuls ceux qui connaissaient déjà la langue, pouvaient comprendre - ressurent les applaudissements qui leurs étaient dûs. Aimbaud lui, avait rudement maltraité son tambour, et n'était pas malheureux de faire une petite pause, tandis que Mahaut allumait le public masculin, de sa voix de gorge.
Ah qu'elle était épatanstouflante, ainsi couronnée de sa perruque en mouton décolorée !


Ah tchiki boum, tchiki boum
Ah tchiki boum, tchiki boum !


Le gamin scanda le refrain tout en exécutant la chorégraphie, avec ses comparses. A savoir des pas de danse médiévale, en roulant des épaules, comme les matelots du port de Saumur.

La chanson s'acheva sur un salut général. Les lampes à huile s'atténuèrent, au son des mains qui frappent contre les mains. Les troubadours filèrent en coulisses, tous sauf un.
Aimbaud resta debout dans la semi-obscurité. Une cythare se mit à égrainer des notes légères et mélancoliques, aux accents hispaniques. Isabel jouait derrière la scène...

L'enfant laissa monter sa voix.
Un chant d'amour retentit.

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Spartan31
NANNNNNNNNNN !!!!!
Je veux pas !!!!!!!!!!!!!!!
C’était pas prévu !!!!!!!!!!
NANNNNNNN !!!!!!!!!!!!!
Mais lâchez moi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Au moment de partir, elle fut retenue par les Poneys qui la tinrent par ses haillons pour ne pas qu’elle s’échapasse.

Depuis l’élaboration du concert, Spartan étant d’une timidité extrême - enfin juste le temps de rentrer dans une taverne et d’ouvrir la bouche - elle avait décidé de ne pas y participer mais plutôt d’encourager ses compagnons.

Mais au moment de partir pour rejoindre Optat devant de la scène, elle sentit qu’elle ne pouvait plus faire un pas en avant, ses pieds patinaient sur place, prise au piège par les mains des Poneys qui la retenaient malgré elle dans la loge.

Puis tout ça c’était la faute de Rambo…. Il avait une fâcheuse tendance à aimer les Poneys, un vice caché, une addiction à la crinière rose, il s’accrochait à la bête tel un morbac, j’aurais pu dire sangsue mais le masculin l’emporte sur le féminin hélas….

Les Poneys assouvissaient ses moindres caprices d’ailleurs à se demander si Orka était toujours la cheffee.

Enfin, faut dire que Rambo avait la trempe d’un petit soldat, il savait persuader.
Il avait de sacrés arguments, lorsqu’il armait son petit doigt bien potelé qu’il dressait en l’air, cela suffisait pour faire obtempérer tous les Poneys.
Je veux un concert de paix et d’amour, proclama t’il !!!
Amen ! dire les Poneys.

Mais lâchez moiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!
MON PIEDDDDDDDDDDD !!!!!!!!!!!!
AIIEUUUUUUUUUUU MON ORTEIL !!!!!!!!!!!
Touchez pas à mes piedddddddddddd !!!!!!
D’ACCORD !!!!! D’ACCORD !!!!!!!! Je monte sur scène !!!!!!!!!!!!!!!!


Spartan céda…..
Cependant elle ne pouvait monter sur scène tout seule.
Il lui fallait un accessoire de scène, une âme laiteuse aux généreuses pies….
Orka ??? Nan, trop tard, elle venait de faire son numéro….

Le temps que Mahaut fasse son show, elle alla chercher sa partenaire Margueuritheeuuu.

Après un déluge d’applaudissements au ballet classique de Mahaut et à l’interprétation majestueuse du baryton.


Spartan fit une prière, regarda sa partenaire yeux dans les yeux, prit un peu de Popeuh pour lui donner du courage « Scrumph Scrumph » enfin non beaucoup « Scrumph Scrumph » très abondamment « Scrumph Scrumph » vachement quoi « Scrumph Scrumph », elle aussi elle avait la traque, enfin la chrouille, les chochottes quoi !!!!!

Puis elle tira la bête réfractaire sur l’estrade.


Ohhhhhhhh Hisse Ohhhhhhhh Hissssseeee
Margueritheuuuuuuuuu
Allez MONTE !!!!!!!!!!!

Meuhhhhhhhhhh
Chale Bête
Monteeeeeeeeee !!!!!!!!!!


Face à la vache rebelle, Spartan mit tous ses atouts de son côté afin d’en arriver à bout.
Elle se prépara à combattre la Normande d’une prise de Con Fou dont elle seule connaissait le secret.
En son temps un petit scarabée bridé lui avait enseigné cet art qui fut fort utile lors de son élevage de cochons à Chinon.

Arrivant à bout de la vache folle, elle s’assit sur ses flancs, victorieuse, et commença son chant en espérant que la foule en délire chantasse avec elle .

Alleche !!!! Touch Enchamble !!!!!!!!!

Alleche on se chope par le chou et on se chalanche !!!!!
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