[RP] Blain de bonheur

Marrant comme d'un coup la peau peut devenir rose.
Marrant comme le Fraiboise est tendance.
Il est là, elle aussi. All you need is... A key !

Mon cher a... (mour ? ange ? adorable roudoudou sucré ?) ...mi.
Comment vous portez vous aujourd'hui ?
Oh, tu as un peu grossi, on dirait. Oh, ces poignées d'amour... Oh, je rougis. Oh, des pensées perverses !
OoooOooOooh...

Madeline ? Elle toque. Madgnificence ?
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- Hermine cachée dans un couvent pour échapper au Loup ! -

[ Sur le chemin en route pour le Chateau de Blain ]

Pardon ma chérie, je suis désolé! C'est moi, je m'y perds avec tout ce que je dois faire et je ne sais plus où donner de la tête, pourtant Madeline me l'avait rappeler cet anniversaire! Et en plus Blanche, je la croise souvent aux Plumieux! Je t'aide à t'habiller ma chérie, et on y va....

Laceter aida sa compagne à enfiler une tenue des plus merveilleuses et magnifiques. Il lui sourit et se chargeant des derniéres retouches, il la fit tourner sur elle-même. Il lui déposa quelques gouttes de parfum derriére chaque lobe et enfin il la porta dans ses bras jusqu'à leur roulotte:

En route mon Amour, une jeune fille compte sur nous et notre présence pour son anniversaire! On a rien oublié!!!

Et les voilà partis direction le Chateau de Blain, conscients que la route ne serait pas trop longue mais il fallait la faire! Solen la louve prenait bien au sérieux son rôle prtecteur et restait aux côtés de Fleure dans la roulotte pour que le voyage ne lui soit pas trop éprouvant. Les chemins empruntés étaient plutôt accessibles et pas trop chaotiques et bien au loin, des lumiéres venaient déjà leur éclairer l'entrée du Chateau en question.

Il ralentit la cadence à l'entrée même du chateau et décida donc de laisser la roulotte un peu à l'écart pour continuer le peu de chemin à pied. Il ouvrit la porte de la roulotte puis intima à la louve Solen de rester à ses pieds et bien prés de lui. Elle s'éxécuta.

Laceter prit Fleure dans ses bras pour lui éviter de descendre le peu de marche et il la déposa sur le sol. A quelques pas d'eux, il semblait qu'on veillait à l'arrivée des invités. Il prit la main de Fleure et garda Solen bien contre sa jambe. Ils se présentérent avecun grand sourire et Laceter donna leurs noms:

Voilà Laceter De Bellefort et Petite_Fleure...

On les laissa passer et enfin ils accédérent au Chateau lui-même où au loin l'entrée semblait toute désignée par deux personnes encore trop lointaines pour les reconnaitre, cependant, il décida de faire aller leurs pas dans cette direction! Il espéra seulement que la présence de Solen la louve ne posera pas de soucis car c'est la protection de Fleure partout où elle va!
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Ephygénie ! Ephygéniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie ! Et elle crie, et elle râle, et elle tape du pied.

Mademoiselle ? Vous m’avez demandée ?

Oui, tu as pris ton temps ! Je suis invitée à l’anniversaire de ma coupine Blanche que même j'ai du mal à me rappeler de toutes nos aventures, j’ai besoin d’une robe adéquate aux circonstances. De plus, la fête se déroule chez la Marquise Madeline, à Blain, j’dois avoir un minimum de classe quand même ! Et elle continue de rouspéter la Peste, parce que rouspéter, elle le fait cro bien…

Ephygénie ou une gouvernante maudite. Ca, elle le médite encore. Elle sourit, sourire pour cacher son envie détriper la Bleizhmorgan. Fichtre ! Elle est pas foutue de se choisir une robe toute seule, celle-là ?

-Et que pensez-vous de la bleue ?
-Nan, couleur réservée pour une seule et unique personne : la Duchesse ! Bah voui, l’est cro tendance Azi comme Duduche.
- Bon bon, et la noire ?
- Non mais ma pauvre vieille ! J’vais faire peur à tout le monde !
- Tssss la rose alors ?
- j’savais po que la fête se passait au pays des bisounours…
- Mademoiselle ! Faites pas votre difficile, ce n’est qu’une fête !
- Qu’une fête ? Qu’une fête ? Pauvre innocente ! C’est la teuuuuuuuuf du siècle !
- Vous n’avez qu’à y aller à poil, pour être grossière !
- Ah voui c’est po une mauvaise idée ça, j’ferais de l’effet…En intense réflexion.
-Ma doué Mademoiselle ! Le ciel vous est-il tombé sur la tête ?
- Mmmmh t’as raison ça le ferait po trop quand même, j’vais mettre la verte.
- Sage décision…

Et à la gouvernante d’aller chercher la fameuse robe, ravie que la Damoiselle ait entendu raison, c’est qu’en plus d’être Peste, elle deviendrait folle…

Un instant plus tard, Azenora aidée d’Ephygénie passa la belle toilette verte. Elle serra tellement fort le rebord de son lit, qu’elle s’en fit mal à ses douces mains frêles. C’est qu’elle manqua bientôt de souffle ! Mais qui qui a eu l’idée d’inventer le corset ?

-T’as pas trop serré Ephygénie ? Tu veux te débarrasser de moi heiiiiiiiiiin, c’est ça ?
-Non Mademoiselle, ça se porte ainsi…

[Dehors]

Dites on y va oui ou naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ? Demi touuuuur gauche ! Et la Mam’zelle qui souffle comme un bœuf, trop serrée dans son corset, elle attend se bougre de majordome, bougre peut-être, mais elle l’aime quand même…

Par Aristote ! Que fabriques-tu Cyprien ? Je vais finir par être en retaaaaaaaaaaaaaaaard !

L’âne…Ben voui, c’est toujours la faute des ânes, z’avez po remarqué ? Donc, ce fameux truc qui sert à avancer la charrette, refusait justement d’avancer. Et ce n’est pas faute de lui demander, de le supplier, de se mettre à genoux ! Nan, il ne voulait rien entendre.

On y va oui ou naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ? La carotte nan de diou ! Où qu’elle est ta carotte Cyprien ? Je vais finir par venir la chercher moi-même, et ça va faire mal, j’te l’dis !

Et elle posa son popotin sur ce siège dur, à bout de souffle. C’est que crier avec un corset, c’est pas une mince affaire…J’dirais même plus, c’est carrément un défi !

Finalement, il la trouva la carotte. Accrochée au bout d’une canne, et le tour est joué ! L’âne avança, claquant des mâchoires à chaques centibinious, comme si il allait l’avoir, c’te légume, mouhahahahaha…

Un looooooooooong moment plus tard (l’âne est un âne…Pfff !) le château de Blain leur fit face. Magnifique architecture, Azenora avait bien hâte de découvrir l’intérieur.

Stop Cyprien ! Je vais continuer à pied, ce n’est plus très loin.

Petons sur le sol, bises qui claques à son héros, et la Bleizhmorgan qui s’élança avec au bout, l’entrée. Fière est droite, elle fit quelque pas, bossue qu’elle continua à avancer, la langue pendante et presque à quatre pattes qu’elle fut presque arrivée. A court de souffle, elle se redressa, et serra les dents. Bientôt, elle aperçut les premiers invités. Elle en connaissait quelques-uns, et pis sa coupine bien sûr : La ravissante et Blondissime Blanche, tout près de la porte. Elle donna son nom au garde et passa ensuite devant tout le monde hop hop hop ! Grand sourire à Anthoyne et elle se retrouva devant son amie. Mmmmh que doit-elle faire ? Elle n’est plus une enfant. Finalement, elle prit simplement Blanche dans ses bras, à défaut de lui sauter dessus.

Ravie de te retrouver, j'espère que nous pourrons ainsi remettre un nom sur notre amité.
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[Chateau de Wened]

Nolwenn, tu es une fée.
Elle contemple le chignon bas cette fois réalisé à la perfection
Ca parait simple comme ça, mais ce petit chef d'oeuvre est le produit de maintes heures d'entraînement pendant lesquelles elle a docilement servi de tête à coiffer à sa suivante. Il faut souffrir pour être belle qu'ils disaient. Elle avait juste eu à être patiente, et pouvait remercier la jeune femme qui lui avait épargné d'indélicats plantages d'aiguilles dans le cou.
Alors qu'elle l'aide à fixer son manteau, Chimera lui donne les dernières nouvelles.

Tu sais, une jeune fille m'a demandé hier de l'accepter comme dame de compagnie.
Ah bon?
J'ai dit que nous verrions ça, elle ignore tout de nous, et nous ignorons tout d'elle, c'est beaucoup trop précipité. Mais nous aurons peut-être à nouveau besoin de bras supplémentaires...
Peut-être oui... Beilhal va-t-il partir pour Bubry?
Je ne sais pas... Il est nostalgique de St Leger et semble se plaire à Vannes. Je ne veux pas lui imposer ça, pas tout de suite du moins. Il ira s'il le souhaite. Fort heureusement, la route pour Bubry est vraiment vite faite, et cela nous épargnera bien des complications.
La jeune baronne pose les yeux sur la couronne tout récemment confiée qui repose devant elle. Malaise encore, comme à chaque fois depuis la veille et sûrement encore pour un bon moment. C'est le poids de la culpabilité qu'elle sent sur ses épaules en la portant. Cela changera... elle l'espère.
Elle ferme les yeux alors que Nolwenn la dépose sur sa tête.

Bien, me voilà parée. Va faire quérir Maeve et le duc je te prie, il est plus que temps de partir.
La jeune femme hoche la tête et s'éclipse pour aller accomplir sa mission.

[Wened - Blain, à peine un saut]

Descendant de la voiture aux armes du duché, elle lève le nez vers l'imposante architecture.
Elle se rappelle avoir rendu visite à son cousin ici, autrefois... Souvenir également du seigneur de Héric, son unique vassal, feu Tantar. Avec la permission de la marquise, elle se rendra sur les terres du briochin disparu. Tout cela semble bien loin.
Enfin... la vie anime à nouveau le domaine, et c'est une bonne chose.

Les inimitiés désormais... Il faut les accepter -faute de parvenir à les résoudre- et apprendre passer outre... Dur, mais Blanche en vaut la peine... Il faut toujours trouver quelque chose qui en vaut la peine, et il en existe...
Sera-t-elle bienvenue icilieu? Elle le saura très vite.
Regard a Maeve qui trépigne à ses côtés, impatiente de pouvoir mettre ses leçons de princesse en application, léger sourire. L'anniversaire de son idole, ce doit être l'événement de l'année.
La cour est pleine de voitures et montures et Blanche accueille ses invités, radieuse comme toujours. Chimera patiente calmement, l'arrivée d'un trio de roux ne manquera pas d'être remarquée. Pourra-t-elle retenir sa fille? Ca, c'est une autre histoire...
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On lui avait dit que la patience est toujours récompensée. Elle pensait, en écoutant ce vieil adage, que l'on cherchait surtout à calmer ses ardeurs impromptues, et son caractère impulsif. Elle avait eu tord.
Car en levant les yeux sitôt qu'Anthoyne était arrivé, d'autres couches de poussières s'étaient élevées, rejoignant la première. On arrivait à Blain ; la fête, cette fois-ci, allait enfin commencer.
Sa fête. L'avènement de dix-huit années de drôleries et de jeux, d'éducation et de valeurs. Elle avait su profiter de son jeune âge pour se laisser aller à quelques écarts de conduite ; passé ce jour, il lui faudrait affirmer son nouveau statut d'adulte.

Oppressée autant par le câlin inattendu de son amie Azenora, que par le poids de son absence ces derniers mois, la blonde faillit se mettre à pleurer. Mais on ne pouvait décemment pas sacrifier plusieurs heures de maquillage à une simple cascade salée ; d'autant que le rire, une fois encore, supplantait aisément les larmes.
Elle se laissa aller entière à sa joie, yeux brillants d'excitation et de réconfort. Ils étaient venus... Et pour elle. Le constat avait de quoi plaire.

Azenora... Sois remerciée, mon amie, pour le bonheur que tu m'offres aujourd'hui. Et pour notre amitié...
Elle lui fit un large sourire.
Jamais le nom n'en avait été ôté.

La petite famille de Dénéré Dongenan s'avança en second vers le petit groupe. Il serait temps que la porte de la Marquise s'ouvre, mais elle ne doutait pas une seconde que la vision fraiboise qui s'offrirait à eux alors serait à couper le souffle, et était d'avis de maintenir le public dans un suspens grandissant, pour qu'il admire dans sa splendeur la Plumieuse Matriarche.
Pas lent qui s'avance vers le trio roux. Des flammes dans leurs cheveux, qui se reflètent au soleil, tandis que la frimousse blonde s'incline, blanche presque sous les rayons astraux.
Vôtre Grâce... Regard vers le père de famille, le Dug, qu'elle commence tout juste à connaître. Merci d'être venus...
Baronne... Oui, je suis obéissante. L'Âge de Raison, Chimera... Elle sourit, amusée autant que la baronne sans doute par sa brusque obtempérance.
Et ma chère Maeve ! D'une main pleine d'affection, elle caresse la joue douce, et finit par effleurer le menton candide. Fraicheur de l'enfance... Princesse innocente et sincère.

Je suis ravie, Mademoiselle, de vous voir icelieu.

Puis elle se décale, et laisse les vannetais s'avancer sur l'allée fleurie, en direction de la porte, du château, et de la fête.

Passage vers Laceter, son Joseph, son écrivain, qui l'amuse autant par ses écrits que par son affection débordante pour une Muse qu'elle ne connait point encore.
Elle sourit à la nouvelle arrivante, Fleur de son ami, et lui adresse un hochement de tête en guise de remerciement.
Ainsi donc, Madame, vous êtes celle qui a gagné le cœur de mon partenaire de scène ?
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- Hermine cachée dans un couvent pour échapper au Loup ! -