Kernos
Kernos regarda la jeune fille aux cheveux d'or et au regard pétillant, tout comme sa mère, s'avancer vers lui et prendre la main rugueuse qui lui tendait. Il referma ses doigts avec délicatesse autour de la main gracile et douce de Léane, comme il était bon de la voir et de la toucher après une si longue absence.
Comme je suis heureuse de vous retrouvez, mère et vous. On va pouvoir reformer une famille comme avant. J'ai hâte que Léandre nous rejoigne et qu'on soit tous les quatre réunis comme avant.
Si elle ne s'était pas blottit dans ses bras à ce moment, le sire de Glandage aurait sans aucun doute versé des larmes... Comment dire à ses enfants, à cette jeune fille pleine d'espoirs, comment dire la vérité? Kernos en avait en tout cas pas le coeur, pas maintenant alors qu'il venait de la retrouver... ne pas briser cette innocence, cette joie sincère... pas maintenant, pas comme ça. Mais il se refusait de lui mentir, d'entretenir leurs illusions à tous les deux car oui... malgré cette demande de dissolution, malgré le fait qu'elle ne l'aimait plus, malgré ses résolutions... il rêvait encore de pouvoir vivre aux côtés d'Axel et de leurs enfants. Même s'il savait que c'était désormais impossible, une part de lui-même espérait encore... mais lui était adulte, il pouvait vivre avec cette déception et ses rêves inassouvis , mais en tant que père, il se refusait à ce que la chair de sa chair souffre de cela.
Pas maintenant... quand ils seront ensembles, leur annoncer quand ils seront ensemble. Pour l'heure, il voulait oublier. Oublier la fin de son mariage, la distance qui s'était établie entre la femme qu'il aimait et lui-même, la douleur de perdre leur enfant, sa souffrance... Ses bras enlacèrent avec tendresse Léane. Pour l'heure, il ne voulait penser qu'à ces retrouvailles et au bonheur de pouvoir enfin serrer contre lui sa petite princesse. Aussi, il ne lui répondit pas directement et se contenta de lui souffler.
Tu m'as manqué mon enfant... beaucoup manqué.
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Comme je suis heureuse de vous retrouvez, mère et vous. On va pouvoir reformer une famille comme avant. J'ai hâte que Léandre nous rejoigne et qu'on soit tous les quatre réunis comme avant.
Si elle ne s'était pas blottit dans ses bras à ce moment, le sire de Glandage aurait sans aucun doute versé des larmes... Comment dire à ses enfants, à cette jeune fille pleine d'espoirs, comment dire la vérité? Kernos en avait en tout cas pas le coeur, pas maintenant alors qu'il venait de la retrouver... ne pas briser cette innocence, cette joie sincère... pas maintenant, pas comme ça. Mais il se refusait de lui mentir, d'entretenir leurs illusions à tous les deux car oui... malgré cette demande de dissolution, malgré le fait qu'elle ne l'aimait plus, malgré ses résolutions... il rêvait encore de pouvoir vivre aux côtés d'Axel et de leurs enfants. Même s'il savait que c'était désormais impossible, une part de lui-même espérait encore... mais lui était adulte, il pouvait vivre avec cette déception et ses rêves inassouvis , mais en tant que père, il se refusait à ce que la chair de sa chair souffre de cela.
Pas maintenant... quand ils seront ensembles, leur annoncer quand ils seront ensemble. Pour l'heure, il voulait oublier. Oublier la fin de son mariage, la distance qui s'était établie entre la femme qu'il aimait et lui-même, la douleur de perdre leur enfant, sa souffrance... Ses bras enlacèrent avec tendresse Léane. Pour l'heure, il ne voulait penser qu'à ces retrouvailles et au bonheur de pouvoir enfin serrer contre lui sa petite princesse. Aussi, il ne lui répondit pas directement et se contenta de lui souffler.
Tu m'as manqué mon enfant... beaucoup manqué.
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