Aldaric
Voilà bien des années quil nétait pas revenu en Bourgogne. Pourquoi faire après tout ? Cette terre maudite lui valu les pires moments de sa jeune vie et il ne comptait pas y faire escale très longtemps. Non, il voulait juste des réponses à ses questions qui le tourmentent depuis son départ
Deux ans pour être exact. Pauvre ado quil était, parti de sa ville natale pour fuir sa vie et en recommencer une. Et il avait réussi, tout renier. Famille, amis, amour
Tout ! Mais finalement, les conséquences furent les mêmes que sil navait pas cherché à faire cela, car cest impossible doublier ces piliers avec lesquels on a grandi et qui ont forgé notre force.
Cest dailleurs pour cette raison quil est là, le grand brun. Retrouver son seul et unique pilier. Il avait eu des nouvelles de sa mère il y a peu. Elle était connu à Paris en fait, même si cétait par de la « mauvaise gens ». Mais en tout cas, apparemment elle avait déménagé pour le Poitou pour suivre un groupe de mercenaire. Et Aldaric en avait rit. Ca ne létonnait pas du tout Après tout elle partait toujours de Joinville pendant plusieurs mois, il était même temps quelle parte définitivement. Comme ce quil avait fait, lui Et quest-ce quil la comprenait à présent !
Pendant toutes ces années il lui en avait voulu, presque à mort, de les avoir laissé tout seul si souvent. Mais il était jeune Et à 10 ou 15 ans on ne comprend pas les sentiments de ses parents, et comprendre ceux de Rodrielle était encore pire. Pourquoi partait-elle aussi souvent ? Pourquoi revenait-elle couverte de sang ?
Il se souvient encore de son regard, à chaque fois quelle revenait à la maison. Il avait 8 ans. Azurine et lui attendaient chaque matin à la fenêtre quelle revienne. Leur père adoptif, Matayus, les laissait attendre une bonne heure jusquà ce que, sans espoir, ils partent tous trois au travail ou à lécole. Mais ce jour là, un matin dété, elle était revenue. Aldaric entend encore le galop de sa jument ralentir jusquà ce quelle sarrête devant la maison Et les jumeaux courraient dans les jupons de leur mère, heureux quelle revienne. Sauf que ce matin là, elle était différente Plus distante, plus froide, et ses yeux dhabitude dun vert émeraude éblouissant, ils étaient devenus noirs, comme si un bout de son âme sétait envolé. Et depuis ce jour là, tout à changer, jusquà ce jour fatidique...
Aujourdhui, Aldaric ne pleure plus le décès de sa sur jumelle. Il a finit par se faire une raison. Tout ce quil souhaite, cest retrouver sa mère, sa famille, et pouvoir enfin se poser quelque part, serein. Pouvoir vivre pleinement sa jeunesse, faire ses propres folies, avoir de belles histoires ou moins belles- et être heureux.
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DIJON, FEVRIER
Deux mois de recherches intensives et toujours rien. Aldaric tournait en rond à sen mordre les doigts. Il était allé en Poitou et on lui avait dit quelle était partit en Bourgogne Il avait même réussit aussi habile soit-il- à trouver sa maison et à entrer à lintérieur. Cest dailleurs là quil vit le carton dinvitation à un mariage à Autun Mais là bas, pas de Rodrielle non plus Diantre ! Il était donc allér à Dijon, espérant quelle sy trouve aussi. Mais pour linstant, il comptait prendre un peu de repos.
Il entra donc dans une taverne, dun pas lent et las, puis sassit à une table. La serveuse arriva rapidement en le voyant aussi triste.
Bonjour, je suis Alicia, serveuse au « bons vivants ». Que puis-je pour vous ?
Aldaric dEälven, enchanté. Un verre de vin sil vous plait, et le menu
La jeune femme parti préparer la commande dAldaric et celui-ci attendit, perdu dans ses sombres pensées, mais prêt à être dérangé par nimporte qui
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Cest dailleurs pour cette raison quil est là, le grand brun. Retrouver son seul et unique pilier. Il avait eu des nouvelles de sa mère il y a peu. Elle était connu à Paris en fait, même si cétait par de la « mauvaise gens ». Mais en tout cas, apparemment elle avait déménagé pour le Poitou pour suivre un groupe de mercenaire. Et Aldaric en avait rit. Ca ne létonnait pas du tout Après tout elle partait toujours de Joinville pendant plusieurs mois, il était même temps quelle parte définitivement. Comme ce quil avait fait, lui Et quest-ce quil la comprenait à présent !
Pendant toutes ces années il lui en avait voulu, presque à mort, de les avoir laissé tout seul si souvent. Mais il était jeune Et à 10 ou 15 ans on ne comprend pas les sentiments de ses parents, et comprendre ceux de Rodrielle était encore pire. Pourquoi partait-elle aussi souvent ? Pourquoi revenait-elle couverte de sang ?
Il se souvient encore de son regard, à chaque fois quelle revenait à la maison. Il avait 8 ans. Azurine et lui attendaient chaque matin à la fenêtre quelle revienne. Leur père adoptif, Matayus, les laissait attendre une bonne heure jusquà ce que, sans espoir, ils partent tous trois au travail ou à lécole. Mais ce jour là, un matin dété, elle était revenue. Aldaric entend encore le galop de sa jument ralentir jusquà ce quelle sarrête devant la maison Et les jumeaux courraient dans les jupons de leur mère, heureux quelle revienne. Sauf que ce matin là, elle était différente Plus distante, plus froide, et ses yeux dhabitude dun vert émeraude éblouissant, ils étaient devenus noirs, comme si un bout de son âme sétait envolé. Et depuis ce jour là, tout à changer, jusquà ce jour fatidique...
Aujourdhui, Aldaric ne pleure plus le décès de sa sur jumelle. Il a finit par se faire une raison. Tout ce quil souhaite, cest retrouver sa mère, sa famille, et pouvoir enfin se poser quelque part, serein. Pouvoir vivre pleinement sa jeunesse, faire ses propres folies, avoir de belles histoires ou moins belles- et être heureux.
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DIJON, FEVRIER
Deux mois de recherches intensives et toujours rien. Aldaric tournait en rond à sen mordre les doigts. Il était allé en Poitou et on lui avait dit quelle était partit en Bourgogne Il avait même réussit aussi habile soit-il- à trouver sa maison et à entrer à lintérieur. Cest dailleurs là quil vit le carton dinvitation à un mariage à Autun Mais là bas, pas de Rodrielle non plus Diantre ! Il était donc allér à Dijon, espérant quelle sy trouve aussi. Mais pour linstant, il comptait prendre un peu de repos.
Il entra donc dans une taverne, dun pas lent et las, puis sassit à une table. La serveuse arriva rapidement en le voyant aussi triste.
Bonjour, je suis Alicia, serveuse au « bons vivants ». Que puis-je pour vous ?
Aldaric dEälven, enchanté. Un verre de vin sil vous plait, et le menu
La jeune femme parti préparer la commande dAldaric et celui-ci attendit, perdu dans ses sombres pensées, mais prêt à être dérangé par nimporte qui
Ouvert à qui veut ! Plus on est de fou plus on rit comme on dit !
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