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[RP]L'arrivée du cortèze royal *

Zalina
Cortège qui avance dans le calme de la rue.
Calme juste coupé par quelques vomissements, des crachats et des insultes murmurées.
Calme pensant. Oserais-je dire autant que lors des premiers jours en Poitou ? Oui, c’est çà. Ce jour l’Anjou ressemblait au Poitou.
Les deux frères ennemis étaient parfois aussi semblables que deux jumeaux. Mais aucun ne voudra jamais l’admettre. C’était là, pour un camp comme pour l’autre, la pire insulte que l’on puisse formuler. Et pourtant. Regards en coin, chuchotements et fenêtres qui se ferment… tout comme les premiers jours en Poitou.
L’Anjou avait bien changé depuis ses séjours chez Tonton Tof. Les Angevins savaient profiter de la vie alors. Rires et chants hantaient les tavernes et les rues là où aujourd’hui il n’y avait plus que haine et rancœur. Pour une fois que sa Majesté faisait un passage dans leur Duché…

Mais bon, comme en Poitou où elle n’était pas la bienvenue non plus, la Peste ne faisait que passer. Dans quelques jours, heures même, elle sera dans une autre province. Ils pourront bien continuer à tirer une gueule de trois lieues de long, quelle importance. S’ils préfèrent çà aux rires, çà les regarde.
Elle jeta un regard rapide à son cousin et continua son chemin, le visage fermé.
Ouais… juste quelques heures encore…
Un pas, puis encore un autre, et ils seront bientôt loin.
Sauf que la Reyne des Chieuses a décidé de prolonger le plaisir… Entendant Nebisa interpeler les Angevins, Zalina arrête sa monture et revient près de la Grand Chambellan, toujours la main sur la garde de son épée.


Ma Dame… Si je puis me permettre, vous devriez… remonter en voiture.
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Finam
[Anjou, dé-confiture à la vanille.]

"Il n'est pas moins déloyal de s'approprier les morts que de les laisser tomber. Il n'est pas moins désinvolte d'oublier leur transcendance que d'oublier leur existence."
L'œil morne, mais fat, notre angevin scrute attentivement cette femme qui non sans risque, pose le pied en le bourbeux sol de ce début d'année. Il y a des bravoures opiniâtres qui se défendent pied à pied dans l'ombre contre l'envahissement fatal des nécessités et des turpitudes. Il y a également des bravoures opiniâtres engendrant bien malgré elles des tribulations fatidiques.
La foule se fait de plus en plus pressante, des badauds sortent de leur chaumière, beaucoup d'hommes.
La foule se fait compacte, placide et inaltérable, orgueilleuse. Quelques soudards invétérés s'immiscent dans le lot, une gueule à vous faire pâlir même le plus rustre de nos convives ci-présent.
Rien de bien positif, pour la personne qui s'amuserait à présager le tournant de cette confrontation.
Et au Finam de prendre la parole le premier, le répondant agressif et turbulent, à notre Dame des hautes sphères:


-T'es qui toi, pour nous faire la morale, à nous autres? Ton Roy n'est pas le notre, il n'est que la fantoche représentation d'un suzerain s'évertuant à nous dominer, à nous assujettir, dans le sang et le mépris.
T'es qui toi, pour nous faire la morale, à nous autres? C'est ici, à Angers, que tes Grands Officiers et autres ramassis d'bas étage de parisiens s'adonnaient au marquage au fer rouge de quelques-uns de nos dirigeants, comme à d'simples bovins, voilà deux ans. Était-ce là montre du fonctionnement ô combien supérieur de vos petits et pétillants bulbes aux notres?
T'es qui toi, pour nous faire la morale, à nous autres? Tu parles du Poitou, mais qui a désiré cette guerre? Qui en est à l'origine? J'ne parle pas des rancœurs ancestrales, je parle des tenants ayant déclenché le dernier conflit, voilà un an. C'est cette pouliche au cul doré qui t'sert de Grand Maitre, qui nous a amené cette crasse, ces morts, et cette pauvreté. On récolte ce que l'on sème.
T'es qui toi, pour nous faire la morale, à nous autres...

Et à quelques-uns de ces fameux soudards de tirer le dague, le surin, l'œil ensanglanté.
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Damisella
Damisella restait impassible en dépit d'une foule houleuse.
Décidement, L'Anjou était un curieux duché, on se serait presque cru en Poitou.
Le carosse avançait lentement, elle admirait le calme de ses passagers qui restaient impassibles.



Juste derrière, la voiture de Dame Nebisa s'était arrêtée.
Elle se retourne, surveillant les évènements.

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Armoria
Lent balancement de la voiture qui suivait sa route. Plus loin, derrière, une voix connue venait de s'élever. La Malemort. Un coup sur le plafond du coche suffit à le faire stopper. Forrest courut disposer le marche-pied : trop tard, elle avait déjà sauté au sol, non sans avoir conseillé au Roy de rester à l'abri.

Un murmure à Forrest : en cas de grabuge, évacuer le Roy et Philippe-Lévan. Un regard vers les gardes : le protéger à tout prix.

Elle remonta la file des voitures jusqu'à se retrouver auprès de Nebisa. Pas question pour elle d'abandonner ses hommes. Même quand ses hommes étaient des femmes. Tiens donc, une figure connue. Amusant.


Or ça, la voici, la pouliche au cul doré. Chose curieuse que parler en ces termes devant la foule, alors que quand je suis venue seule dans votre... "école" vous n'avez dit nul mot plus haut que l'autre. Auriez-vous par hasard besoin de spectateurs ? Allez, monsieur le bel esprit, je vous en prie.

Geste ample désignant la population amassée.

Allez-y, vous l'avez, votre audience ! Faites en sorte de donner raison aux ennemis de l'Anjou qui persistent à dire, quand nous la défendons, qu'elle est juste pendable ! Faites donc la joie des Poitevins, qui viendront puiser en vos dires la pleine justification de leurs actes par tous condamnés... Ruinez ce que des Angevins plus sages s'échinent à construire. Allez-y, je vous écoute !

Menton levé, petit bout de femme, dressée de toute sa petite taille. Attentive et furieuse, de ce genre de fureur qui ne se voit que dans les éclairs des yeux vert-tempête.
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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Nebisa
Délaissant sa contemplation de la foule, la Malemort se tourne vers la jeune Zalina, enfin elle est chevalier à présent, ce n'est plus tout a fait une enfant, mais il lui est parfois impossible d'admettre certaines vérités...

Je ne crois pas le devoir, mais soyez rassurée, je ne crains rien. Sagesse, raison, prudence... autant de poisons qui corrompent. Après tout, il faut bien un peu d'audace et de franchise en ce monde. Je préfère m'adresser en face à ceux qui se trouvent le cœur trop inquiet pour parler. Qu'ils sachent pouvoir parler librement du moment qu'ils me laissent le droit de répondre et, qui sait, peut être trouveront nous le chemin de l'échange et de la compréhension mutuelle...

Plus bas elle ajoute

Au pire, je serais quitte pour prendre un bain en rentrant voilà tout !


D'ailleurs voilà une première voix qui s'élève... éclair de satisfaction dans l'œil de la Malemort qui fait signe à la Licorneuse de retourner au convoi, la protection du Roy et des siens demeurant la priorité quand une simple Chieuse trouvera toujours le moyen de faire face au sort...

Qui je suis ?

Quoi ? C'est pas connu dans tout le Royaume ça ? Oups ! Leçon d'humilité pour la Chieuse, habituée aux ragots et rumeurs du Louvre, la faisant le lundi bourreau d'enfant, le mardi amante royal, le mercredi tyran implacable, le jeudi ...


Je suis, comme vous, un des sujet du Roy. Je suis une de celle qui Le sert, , L'admire, Le respecte et Le craint. Ce Roy, nostre Roy, qui n'est qu'un homme sur lequel repose le poid de tout un Royaume et la destinée de tant de ses sujets. Ce Roy qui doit faire face aux forfaitures de tant de ses vassaux, ce Roy que l'on critique, que l'on trahi, que l'on raille... Ce Roy qui aime et qui désire tant le bien de son peuple... Ce Roy qui toujours à pardonné et reçu en son sein les sujets égarés, ce Roy qui ne se résoud à châtier que lorsqu'il n'en a pas le choix...

Êtes vous avili ? Vous le Duché d'Avant Garde ? Vous qui avez connu les affres de la guerre ? Vous que fûtes jadis considérer comme les rebus du Royaume et qu'à présent l'on contemple rêveusement, se demandant d'ou vous tirez vostre force de conviction ? Vous endurance et vostre unité qui transcende les clivages dés lors qu'il s'agit de lutter face à l'adversité ?

Qui je suis moi ? Je suis une de celles qui vint pour vous combattre, qui dut admettre l'inutilité d'une guerre face à un peuple aussi déterminé à demeurer libre. Je suis une de celle qui préféra vos geôles à la fuite et qui pour préserver la vie d'hommes admirables refusa de rendre mandat en sa possession... D'ailleurs, je veux récupérer mon caillou... Vous savez ou Messire Gerfried l'a caché ? J'offre bonne récompense !

Je suis Nebisa de Malemort, présentement Grand Chambellan de France, à une époque Porte Parole d'Anjou sourire amusé Et je me souviens de la condamnation ... du marquage au fer... de même que je n'ai pas oublié l'envie de certains des vostres d'exhiber la tête de nos Pairs du haut de vos remparts... Une envie qui vous est passée j'espère. Remarquez, au passage, je ne suis pas Pair et ma tête trône si joliment sur mon cou que vous conviendrez qu'elle doive demeurer en place... Ou en étais-je ? Ah oui, je n'ai pas oublié donc... Mais, pour autant, est-ce la seule image à garder de l'Anjou ? "Ils ont voulu trucider des Pairs", au demeurant, une envie compréhensible que beaucoup peuvent avoir, de même que de renverser la Duchesse, étrangler son mari ou noyer son fils... On est humains que diable !

Ceci dit, oui vous avez été attaqué par vostre voisin. Oui c'était mal, oui ils vous l'ont mis profond... euh... je m'égare pardon... Mais au final, qui s'en est reparti la queue entre les jambes avec l'opprobre du Royaume tout entier ? Ceux qui croyez devenir des conquérants plein de gloires ! Vous accusez le Grand Maistre de France... Commande-t-elle aux Poitevins ? Même le Roy n'a de prise sur la folie d'un homme ! Vous savez, et vous avez toujours su, comment et pourquoi la "guerre du nœud" en était arrivée à cette infâme boucherie ! Le passé ne se peut changer, ce qui devait être un traité de Paix n'a jamais vu le jour, faire le compte de "qui qui a eut le plus tort" ne servirait à rien. Penchez vous plutôt sur la question de "comment empêcher cela de se reproduire ?" . Et de grasce, pas en suivant la loi du talion ! Vous parlez de pauvreté ? J'ai vu en arrivant ici un prestige flamboyant ! J'ai vu des promesses d'avenir et avec elles la moisson d'un avenir heureux ! La menace pèse toujours sur vous, bien sur, mais qui peut la repousser ? Le Roy peut vous assurer Justice et Protection, ce n'est pas pour autant que vous recevez une armure magique et un bon cadeau en prime ! C'est de vous que viendra la réponse, Sa Majesté n'est pas un enchanteur qui agira sa baguette pour changer les poitevins en fleurs des champs ! C'est à vous qu'il appartient de changer l'élan de compassion et d'admiration né chez vos voisins et dans tout le Royaume et assurance et respect, en certitude que l'Anjou , quoi qu'il advienne, reste digne de confiance et se bat avec Honneur... contrairement à d'autres.

Vous pouvez pester, prendre vos airs lugubres, la vérité est dérangeant, elle n'en est pas moins là. Croyez vous m'effrayer ? Allons, reprenez vous !

S'apercevant alors que la pouliche au cul doré... non pardon... la Princesse GMF, l'a rejointe, la Malemort hausse un sourcil... Elle peut pas rester à l'abri non celle là ? Quelle idée d'être aussi imprudente !


Altesse, vous feriez mieux de retourner en voiture...


Tiens, ça sonne déjà entendu ça... Faites ce que je dis et pas ce que je fais... Mais en même temps, une Malemort ça se replace, une GMF c'est pas dit !
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Rowenda
Allongé sur son toit il regarde le ciel, incertain quand a l'avenir et la décision a prendre, l'arbalète a ses cotés pourrait rappeler aux royalistes que l'Anjou n'est pas pour eux terre conquise. Le cœur de l'Anjou se trouvant dans son peuple et ce peuple refusant de plier devant une gloire et des privilèges fantoches pour des contraintes et souffrances bien réelles...

Soudain des éclats de voix lui parviennent, un esclandre ? Une émeute ? Le Roy attaquer et par quelqu'un d'autres que lui ? Il se relève et l'arbalète en main se penche au faîte du toit pour mieux y voir. Une brune qui pousse une gueulante, un petit sourire sur les lèvres du blond breton en songeant qu'on dirait lui dans ses mauvais jours.
Il regarde la scène, écoutant les répliques qui fusent, la GMF s'approche, une cible parfaite pour un tireur émérite... Ce qu'il n'est pas, bien qu'il se débrouille a l'arc, l'arbalète n'est pas son arme de prédilection au contraire...

Il soupire, ne pas se faire remarquer, alors que pourtant il y aurait là matière à se gausser de royalistes, leur courage légendaire d'en voir deux se mettre face a un Angevin. La GMF qui joue le théâtre comme une vulgaire saltimbanque pour essayer d'effrayer la population Angevine, hérissée comme une chatte en furie. Il sourit, elle semble vouloir se faire plus grande qu'elle n'est, sans doute a t'elle pris des leçon a la pairie, en tout cas a l'entendre les François restent en majeure partie de bons toutous soumis a Levan...

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"L'ancien forum ou rien !"
Verso
Interpeler par toute cette agitation il tant l oreille...il me dirait vous, oui lui angevins de cœur qui a pour sa terre une affection, pour son duché un amour profond, lui simple angevins.
Il écouta et vu tous ce qui se passer, ces poing se serré, pourquoi invité si c est pour mal accueillir, es ce sa l hospitalité angevin. Quelle honte pour lui, que les plus hautes instances salisse a ceux point le peuple sans sont accord, peu encore, et les élections aidant, il parlait d unions, de dialogue, de communications. Es ce sa la communication donner une image de l Anjou sans l accord du peuple. Lui qui venait du peuple, lui qui était du peuple, ne reconnu pas en ces quelle acte d insulte, le ressentiment des Angevins, certain haut d Anjou devrait parler avec les plus humble avant de salir ainsi leur honneur. Il ressenti une douleur, la honte ? Non tous simplement ces poing c était serré si fort qu’il s en était ouvert la main. Ne pouvant plus le supporté, et n en déplaise a certain, il s avance au milieu


Ne garder pas en mémoire, que cette parti de l Anjou, que ces gens. Il ne parle pas au nom de tous, je vous pris de n en tenir aucun compte. Je vous jure sur mon honneur, que certain se vertu a salir, que une Anjou nouvelle va naitre de ces cendre, et que ces personne savent qu’elles font parti d un temps révolu et sont voué a tombé dans l oubli. Ne leur accord pas plus de crédit, bientôt une jeune génération balaiera tout ces gens trop bien installer depuis trop longtemps qu’il en oubli d écouter le peuple avant de parler en sont nom.

Puis se tournant vers les accusateurs Angevins et ne leur dit mot. Ne dit ton pas le silence punit l insolence, cette phrase na jamais eu autant de sens que se jour la.
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mieux vaut mourir avec honneur , plutot que vivre sans
Damisella
C'est parti pour une rougnasse supplémentaire.

*Sacrée Princesse, comme d'habitude hein? Oublieuse des règles de sécurité, faudrait l'attacher parfois? grrmmmmblll! *

Elle lui jette un regard noir au passage, regard superbement ignoré par la blonde qui fonce vers dame Nebisa.


Un mouvement sur un toit, elle cligne des yeux, une silhouette se dresse arbalète à la main...
Elle pousse son cheval le mettant en écran entre le Roy et l'éventuel tireur. Sa vie ne vaut pas plus que celle des badauds, celle du Roy est infiniment précieuse.

Son pouls s'est accéléré, tout peut déraper en une seconde, à voix basse elle alerte ses compagnons, montrant la silhouette dressée.

Tireur en vue, resserrez la garde, que l'on protège la princesse et la comtesse


Espérer que l'arme du tireur sera faussée par l'humidité, coup d'oeil à Forrest qui est sur le qui-vive, mouvements des soldats de l'escorte qui se rapprochent, faussement nonchalants.


édité pour correction d'une faute

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Seleina
A quelques pas de la Malemort quelques soudards de tirer le dague, le surin, l'œil torve prêts à sauter en gorge sans autre forme de procès...

Sa gorge se serre, l'anxiété la gagne.
Royaliste elle ne l'est pas et son coeur tiraillé entre deux mondes ne sait prendre partie.
Ce qu'elle sait en revanche c'est que le bon sens doit primer... Les paroles de la brune l'ont du reste ébranlée... Le roy représente l'unité d'un peuple. Sans lui, adieu la paix relative qui règne en ces royaumes... Tout ne serait que déchirement et luttes intestines, course au pouvoir, conflits d'intérêt...


Se rallier à cette idée pour l'heure et prêter main forte le cas échéant... L'on ne frappe pas une femme inpunément. Sa main se porte sur sa rapière. Elle jeauge d'un regard inquiet la mer des corps qui se tient prête à déferler.
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Troubadour à la confrérie. Vivre des mots et pour les mots.
Mariealice
Marie tourna la tête en reconnaissant la voix de Nebisa puis celle de la GMF.

Regard au ciel levé, long soupir, discours encore même si elle savait parfaitement que comme d'habitude, ils ne seraient vu que comme cela justement. Des mots. Point alignés sur un parchemin mais jetés au vent. Parce que quoi qu'il se passait, quelles que soient les décisions prises, elle savait depuis longtemps que c'était toujours mal, pas assez, trop lent, ou trop aussi d'ailleurs. Amusant comme on pouvait passer d'interventionniste à lâche suivant ce qui arrangeait les uns ou les autres.

Trop loin des deux femmes et près du coche royal, elle fit avancer sa jument et se plaça de l'autre côté. Une fois pas là, pas deux, ça non hors de question.

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Snell
Snell avait tout prédit. Les Angevins étaient des êtres gonflés et fourbes, prenant plaisir à lancer des insultes sans substance, et voici qu'ils le prouvaient. Le Borgne n'était pas du tout surpris.

Que faire? Rien, tout simplement. Les têtes dirigeantes ont voulu passer ici malgré tout, ils en subiraient les conséquences. Des insultes et des entrailles lancées, il ne s'était arrangé que pour éviter d'être touché. Tant qu'il n'y aurait pas de menace physique, il ne bougerait pas un doigt pour empêcher les Angevins de montrer leur vrai nature.

C'est donc calmement qu'il chevauchait en ignorant la foule. Il scrutait les fenêtres et les toits, y cherchant un archer assez fou pour s'y présenter. La distance était impressionnante et presqu'impossible, mais ne savait-on jamais.

En voyant la tête surmonter la toiture, il cru d'abord que c'était un animal. Puis il se demanda qui était l'imbécile qui se juchait sur un toit pour voir la parade quand l'atelier sur lequel il était avait de très bonne fenêtre. Finalement, l'improbable danger s'enregistra dans sa tête.


Ah, fichtre...

Tournant son cheval, il s'engagea dans une ruelle rapidement.
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Rowenda
Le blond sifflote, son arbalète a nouveau posée sur le toit, pas d'intérêt à se faire remarquer trop tôt, le carrosse ferait une bonne cible, mais les ordres sont les ordres, pas de grabuge... Il ne remarque pas l'agitation a l'avant du cortège, son regard se portant plutôt sur l'arrière ou le débat semble lancer, soudain le bruit d'un cheval qui passe au trot, il tourne la tête, un cavalier venant dans sa direction...

Il se laisse glisser plus bas sur le toit afin de se rapprocher de ses affaires et de surveiller le seul passage menant a sa position, il enfile tranquillement son armure légère en cuir. Puis il tire son épée du fourreau de quelques centimètres avant de la rentrer, vérifiant simplement qu'elle est bien graissée.

A l'abri de l'autre coté du toit il n'est plus visible du cortège, pourvu que l'alerte n'ai pas été donné, il regarde le toit face a lui grimace, il se fait trop vieux pour ce genre de saut...
Il n’aurais pas du se redresser autant, il avait oublié que la prudence était la première règle…

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"L'ancien forum ou rien !"
Snell
Snell arriva à proximité de l'atelier. Ne voulant pas gaspiller de temps, il avait préféré rester à cheval que de marcher, quitte à ce que le tireur sache qu'il approche. Au moins, si son attention était sur lui, il n'était pas sur le cortège.

Le Borgne reconnut immédiatement un seul moyen de monter au toit. Le tireur n'aurait pas de moyen de fuir, mais s'il attendait de la visite, il saurait exactement d'où attendre sa venue. Le risque d'embuscade était élevé, surtout en sachant que l'homme avait une arbalète.

Il arrêta son cheval, se leva sur sa selle et sauta pour s'accrocher au toit de l'arrière-boutique, qui n'avait qu'un étage. Il se dépêcha ensuite jusqu'à la cheminée où il pouvait grimper jusqu'au toit. Étant quand même doué pour escalader les demeures, plusieurs femmes en témoigneraient, Snell trouva des appuis entre la cheminée et une fenêtre pour se rendre assez rapidement à son but.

Jusqu'ici, aucune signe de l'autre. Le Borgne s'arrêta avant d'arriver au rebord du toit où il devrait se révéler. C'était à ce moment qu'il serait acceuilli s'il était attendu.

Il prit une inspiration. Valait mieux que la flèche file sur lui que sur la princesse. Il n'avait pas de choix.


Alea jacta est!

Dans un mouvement fluide, il sauta jusqu'au rebord et se souleva jusque sur le toit.
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Rowenda
Une escalade ne se fait pas sans bruit, et ayant déjà commis lui même quelques grimpettes il écouta la progression de son poursuivant, comprenant rapidement qu'il n'y en avait qu'un. Il écoutait attentivement, prenant son arbalète en silence, le raclement du fer, une épée... un craquement, il avait eu lui aussi du mal avec cette vieille poutre.

Soudain une main qui apparait, il sourit et ajuste l'arbalète contre son épaule visant la zone ou devais arriver la personne attendant pour tirer, il laissa l'homme monter.
Il sourit a ce blond qui lui faisait face, restant serein, il avais l'avantage de la position la plus élevé, son épée a portée de main, et une arbalète pointée sur le ventre de son vis a vis.


Demat messire, on cherche une jolie vue sur la parade ? Vous n'auriez pas du prendre votre épée pour l'escalade voyons... un peu trop lourd, si vous vous en débarrassiez gentiment ?

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"L'ancien forum ou rien !"
Erikdejosseliniere
Le Pair tranquille ne l'etait plus guere depuis que le cortege avait enfin pénétré en la ville -pourtant fort accorte, comme les poitrines locales, à ce qui avait pu lui en paraitre malgré la tension palpable et les chevaux rendus nerveux-. Des mots plus acides les uns que les autres étaient envoyés de droite et de gauche, des poings levés, des regards sombres, une malsaine agitation tout alentour et qui rendait difficile la tache de l'escorte de Sa Majesté.

Quoi que fort discret jusque-là -elle etait loin la superbe de l'ancien Duc de Bourgogne parcourant avec fierté et grandeur les routes de son duché à la tête d'une petite mais puissante armée ducale s'etant adjugée la noble mission de vider les routes de tous les mauraudages intempestifs-, quoi que fort discret, donc, pour ne pas dire totallement effacé, Erik maintenait son fidele cavale aussi pret que possible des portieres du carosse du Roy. Il était invraissemblable qu'un attentat contre Levan puisse advenir et, si cela devait être, Erik s'etait juré que cette fois, il serait dans le feu de l'action, non à 50 pas devant comme lors de cet affreuse nuit en les marais poitevins.

Or, malgré la tension de l'instant, le bourguignon ne peut réprimer un sourire en observant -la devinant plus que ne la voyant pleinement, en réalité- la progression de son ami et bientot vassal, lequel grimpait avec autant de promptitude qu'un ouistiti les murs et les toitures de la ville de tous les dangers.


Note pour plus tard, marmonna-t-il pour lui seul, Snell mon ami, tu seras donc Snell le terrible, Seigneur de Moulins-Engilbert, dict "le Ouistiti sans peur d'Angers"...

Or donc, oubliant quelques secondes le brouhaha, sur le visage du futur suzerain du grimpeur s'esquiça un bien étrange sourire d'innocente satisfaction.

Il va me detester... Ce qu'on va rire !!!

L'instant fut toutefois fort bref et la réalité se rappelait plus que jamais à l'attention de Corbigny, laquelle n'etait point des mieux engagée pour la petite troupe...
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Duc de Corbigny
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