Zalina
Cortège qui avance dans le calme de la rue.
Calme juste coupé par quelques vomissements, des crachats et des insultes murmurées.
Calme pensant. Oserais-je dire autant que lors des premiers jours en Poitou ? Oui, cest çà. Ce jour lAnjou ressemblait au Poitou.
Les deux frères ennemis étaient parfois aussi semblables que deux jumeaux. Mais aucun ne voudra jamais ladmettre. Cétait là, pour un camp comme pour lautre, la pire insulte que lon puisse formuler. Et pourtant. Regards en coin, chuchotements et fenêtres qui se ferment tout comme les premiers jours en Poitou.
LAnjou avait bien changé depuis ses séjours chez Tonton Tof. Les Angevins savaient profiter de la vie alors. Rires et chants hantaient les tavernes et les rues là où aujourdhui il ny avait plus que haine et rancur. Pour une fois que sa Majesté faisait un passage dans leur Duché
Mais bon, comme en Poitou où elle nétait pas la bienvenue non plus, la Peste ne faisait que passer. Dans quelques jours, heures même, elle sera dans une autre province. Ils pourront bien continuer à tirer une gueule de trois lieues de long, quelle importance. Sils préfèrent çà aux rires, çà les regarde.
Elle jeta un regard rapide à son cousin et continua son chemin, le visage fermé.
Ouais juste quelques heures encore
Un pas, puis encore un autre, et ils seront bientôt loin.
Sauf que la Reyne des Chieuses a décidé de prolonger le plaisir Entendant Nebisa interpeler les Angevins, Zalina arrête sa monture et revient près de la Grand Chambellan, toujours la main sur la garde de son épée.
Ma Dame Si je puis me permettre, vous devriez remonter en voiture.
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Calme juste coupé par quelques vomissements, des crachats et des insultes murmurées.
Calme pensant. Oserais-je dire autant que lors des premiers jours en Poitou ? Oui, cest çà. Ce jour lAnjou ressemblait au Poitou.
Les deux frères ennemis étaient parfois aussi semblables que deux jumeaux. Mais aucun ne voudra jamais ladmettre. Cétait là, pour un camp comme pour lautre, la pire insulte que lon puisse formuler. Et pourtant. Regards en coin, chuchotements et fenêtres qui se ferment tout comme les premiers jours en Poitou.
LAnjou avait bien changé depuis ses séjours chez Tonton Tof. Les Angevins savaient profiter de la vie alors. Rires et chants hantaient les tavernes et les rues là où aujourdhui il ny avait plus que haine et rancur. Pour une fois que sa Majesté faisait un passage dans leur Duché
Mais bon, comme en Poitou où elle nétait pas la bienvenue non plus, la Peste ne faisait que passer. Dans quelques jours, heures même, elle sera dans une autre province. Ils pourront bien continuer à tirer une gueule de trois lieues de long, quelle importance. Sils préfèrent çà aux rires, çà les regarde.
Elle jeta un regard rapide à son cousin et continua son chemin, le visage fermé.
Ouais juste quelques heures encore
Un pas, puis encore un autre, et ils seront bientôt loin.
Sauf que la Reyne des Chieuses a décidé de prolonger le plaisir Entendant Nebisa interpeler les Angevins, Zalina arrête sa monture et revient près de la Grand Chambellan, toujours la main sur la garde de son épée.
Ma Dame Si je puis me permettre, vous devriez remonter en voiture.
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