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[RP] La clairière de la Foi

Matalena
Bon. Les écureuils, le vent dans les branches, la mousse, et tout le tralala, à la rigueur passe encore. Mais la présence d'une inconnue option beauté ravageuse en mode princesse ingénue qui se ballade la fleur aux lèvres en plein milieu d'un lieu de culte, là, ça devenait problématique. Les mouvements raidis par la dignité outrée dans laquelle elle venait se s'engoncer, la réformée s'avança vers la belle brune, l'air affable d'une hyène à qui l'on vient de piquer sa charogne imprimé sur le visage.

Pardonnez damisela, mais vous vous trouvez actuellement sur un lieu de culte. A moins que vous ne soyez là pour prier ou à la recherche d'un enseignement religieux, vous seriez bien aimable de mener vos pas dans une autre direction.

Tout du moins, malgré l'incroyable froideur du ton, la forme était-elle irréprochable. En ce qui la concernait, le gros bouquin en cuir usé jusqu'à la corne qu'elle tenait sous le bras pouvait donner un aperçu de ce qu'elle était venue faire ici. Mater des dessins cochons ? Prier, on a dit.
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« Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur; le sombre accepte l'idée de grandeur. »
Victor Hugo

Luz
Une voix, d'une colère à peine contenue, l'interpella, la faisant tourner sur elle même, et écouta la jeune femme.

"Oh un lieu de culte...intéressant, en pleine clairière jamais vu cela auparavant, pouvez vous m'éclairer sur vos moeurs, on ne peut plus originales, je suis de nature curieuse, et une clairière reste une clairière propriété seule de la nature non ?

Enfin je dis cela, mais peut être avez vous apposé vos marques, que je n'aurais vu, et auxquels cas veuillez m'en excusez..."


L'espiègle aimait déranger habituellement, mais là la chose n'était pas voulue, et pourtant, elle avait réveillé les foudres de l'apprentie "pretresse", non sans un certain amusement, après tout les distractions étaient si rares...

Attendant dans un modèle de vertu, à la limite de l'insolence, une réponse, elle songea pour elle que finalement, c'était les personnes dites "convenables", les religieux de tous ordres confondus et compagnie, qui était le moins charitable, et le moins tolérant, m'enfin, elle avait été polie assurément, et cela changeait un peu, peut être que les réponses à ces questions seraient après tout enrichissantes, car clairière et lieu de culte cela risquait de lui plaire...

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Matalena
Quant à savoir si c'est la rigueur des mœurs de la religion qui fait que certains, trop zélés dans sa pratique, finissent aigris, ou si au contraire le fait d'être acide de base qui pousse à se montrer vertueux... C'est un peu le débat de l'œuf et la poule, hein. Dans tous les cas, force était de constater qu'il n'en fallait pas beaucoup pour déclencher les foudres de la jeune femme. Une ballade peinarde dans les bois, par exemple. Agacée, la donzelle désigna du doigt les bans alignés dans les herbes, l'autel, bricolé à la va-vite certes mais néanmoins présent, puis l'ingénue qui lui faisait face :

Sachez que vous êtes sur les terres d'élevage de Sancte Iohannes, donc une propriété privée. Vous auriez préféré un écriteau "Attention Prieurs Méchants" ?

Ce qui aurait eut le mérite d'être tout à fait approprié à sa personne. Cependant, la belle semblait d'humeur curieuse et ouverte à la conversation. S'avançant dans la place, la réformée nettoya un coin de banc de la main pour l'inviter à s'asseoir une minute, prenant elle-même place sur une souche qui trainait dans le coin comme de par hasard... La nature est bien faite.

Pardonnez ma méfiance... A force de se faire cacher dessus pour ses croyances, on devient complètement délirant. Par où commencer... Vous n'avez jamais rencontré de réformés ? Vous avez une petite idée de ce qu'on en dit ?
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« Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur; le sombre accepte l'idée de grandeur. »
Victor Hugo

Luz
Citation:
Vous auriez préféré un écriteau "Attention Prieurs Méchants" ?


La brune réprima son envie de rire, car oui cela aurait été bien vu en effet, lorsqu'elle regardait cette femme en colère, mais par respect, elle n'osa pas, étrange comme elle devenait sage...
Sage oui mais fallait il y répondre honnêtement ? Oui sans hésitations, mais comment ne pas la vexer ? Car les réformés... improvisation donc, priant... non point de prière, l'hispanique n'avait foi qu'en sa personne.

Prenant place, si gentiment proposée, par la "radoucie", elle tenta de lui expliquer:

"Hé bien en toute sincérité, je n'en ai jamais entendu du bien, et les quelques réformés croisés à Genève il y a de cela une année...m'ont fortement agacé avec leur esprit si loin de la réalité, leur attitude si hautaine, comme si le seul fait de mentionner la réforme, les plaçaient au dessus de tout, et leur soif de répandre à qui voudra l'entendra la seule parole valable selon eux... qu'au final, je ne n'y suis même pas attardé, peut être aurais je du, mais voyez je ne sais qui, peut être juste mon audace, me laisse une chance d'y voir plus clair, enfin seulement si m'en contez les grandes lignes, en tachant d'éveiller mon intérêt"


Son sourire mutin, son regard ambré ne la défiait pas en cet instant, non, Luz avait juste énoncé des faits vécut, sachant par expérience, qu'il ne fallait pas placer tous le monde dans le même panier.
Elle s'effraya seule de tant de sagesse, qu'allait elle devenir ?

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Matalena
La gueule relativement inexpressive de la donzelle se fendit d'un large sourire narquois, qui dévoila en un instant des canines carnassières. Elle en avait la petiote, elle allait droit au but rien à redire là dessus, à voir si cette qualité était utilisée intelligemment.

Je suis toute disposée à répondre à un intérêt déjà existant et apporter un éclairage à tout aspect de nos croyances susceptibles de vous faire question. En revanche, chercher à vous intéresser par quelque récit enjolivé me parait inapproprié : on est pas sur un étal de poisson ici, et la foi est un sujet qui n'est pas ravissant à l'oreille.

Ben ouais, ça se saurait si les grandes histoires de droiture, de tempérance, d'amitié universelle et toutes ces conneries avaient quelque chose de trop fun. Les églises -ou les clairières, c'est selon- seraient pleines à craquer tous les jours de la semaine. "Aujourd'huuuui le Pasteur Matalena donne un cours de strip tease !" c'est toujours plus vendeur qu'une prêche sur l'interdiction du sexe avant le mariage.

Pour vous la faire courte, les réformés considèrent l'institution de l'Eglise Romaine comme un tas de merde, et réciproquement, d'où l'aimable qualificatif d'hérétiques.
Positionner des Hommes comme des intermédiaires entre Deos et le commun des mortels est pour nous un non-sens d'une prétention Babylonienne. J'entends par là le pape, les cardinaux, les moines, les curés, la confession qui permettrait d'expier ses péchés juste en discutant avec un pauvre type dans une boîte, ce genre de trucs... Notez qu'il n'est pas là question de dénigrer les personnes, chaque camp comptant son lot de pas aidés, mais de prôner une foi plus directe, débarrassée des prétentions des hommes à détenir des pouvoirs conférés par le Créateur. D'où la possibilité de prêcher à la fraîche, comme vous voyez : les écritures et leurs saints enseignement se peuvent penser partout.


Elle haussa un sourcil pour vérifier que son auditoire suivait toujours, puis poursuivi.

Ça c'est le plus gros morceau, après y'a plein de détails vous vous en doutez. Ceux de Genève ont peut-être d'autres opinions, je vous avoue que vous devez en savoir plus que moi à ce sujet pour ne les avoir jamais rencontrés.
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« Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur; le sombre accepte l'idée de grandeur. »
Victor Hugo

Matalena
Le jour saint du vendredi s'écoula sans qu'il ne se passe rien. De même pour le samedi. Puis le dimanche.
Où se cachait donc le pasteur réformé ? Trop occupée de ses nouvelles aspirations politiques pour venir prêcher ? L'herbe poussait haute et drue dans la clairière sans que nul ne s'en préoccupe, sans que des pas familiers la vienne fouler. Et le temps faisait son office, lentement, surement.
En ces lieux, ils avaient priés. Ils avaient crus, espérés. Ils s'étaient retrouvés et repentis. Pour beaucoup d'entre eux, cet endroit familier apportait le réconfort et la tranquillité d'une demeure où, parfois pour la première fois, l'on s'était sentit accepté. Mais le mensonge et la tromperie s'y tapissaient en vampires. On ne déterre jamais pires immondices que chez ceux qui se pâment des mérites de la foi sans en appliquer les principes les plus élémentaires. Les réformés n'exceptaient pas à cette règle, loin de là.

Une tâche de couleur cependant, dans toute cette verdure. Un vélin, poignardé au tronc de l'arbre qui surplombait d'ordinaire l'autel de leurs prières. Une écriture hachée s'y dépose, trempée dans une encre rouge.





Livre III Verset 5 : Les égarés disent : Tout ce que je fais, je le fais par la Volonté de l'Unique. En vérité, ils mentent et ils calomnient leur seigneur. Il leur a confié le choix et la liberté, ainsi que la volonté et la puissance, mais il ne cautionne pas leurs actions. Honte à eux! Ils ne rendent pas grâce à l'Unique pour les bienfaits dont il les a comblés.

Livre X Verset 3 : Quiconque tue intentionnellement un fidèle, Sa rétribution alors sera l'Enfer, pour y demeurer éternellement. L'Unique l'a frappé de Sa colère, l'a maudit et lui a préparé un énorme châtiment.


Mais rien. Personne aux environs.
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« Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur; le sombre accepte l'idée de grandeur. »
Victor Hugo

Asophie
Mais si, quelqu'un était venu... Dès son retour, fouler l'herbe haute de cette clairière. N'y ayant trouvé personne, elle revint le vendredi. Prolongeant sa ballade... Jusqu'à y trouver le parchemin. Une petite grimace s'afficha sur le visage mélancolique de Sophie. Et ben... On rigolait carrément pas! Va réfléchir sereinement et paisiblement là-dessus et retrouver le calme intérieur, la Foi apaisante et la tranquillité d'esprit qui devrait accompagner tout retour en sa demeure...

L'esprit embrumé par un flot de questionnement, elle finit par poser son joli fessier sur une souche, tordant sa bouche en une moue dubitative. Et soudain, elle se sentit petite et stupide. Parfois, le curé a du bon quand il te dit quoi penser et comment. Tu te sens conne, tu l'es probablement, mais t'as des réponses... Et machinalement, elle se mit à mordiller un brin d'herbe, ses yeux suivant un vol d'hirondelles, les narines aux aguets des senteurs de printemps, la brise légère caressant la peau de son visage... Dieu, que Ta nature est belle...

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Chronique et Galerie "L'Escarboucle" / Atelier Rose Noire
Cyrinea
C'est silencieusement qu'elle la rejoignit, silencieusement qu'elle s'assit non loin. Juste assez pour ne pas la gêner dans sa prière, suffisamment pour la sentir près d'elle.

"Egarés...". Le mot sonna comme une résonnance. Le combat et la victoire de la nuit qui venait de se terminer n'avaient pas suffi à lui redonner de la force. Elle était donc venue prier. Elle s'était battue avec toute la rage accumulée, celle qui succède à la découverte de la banalité alors que l'on avait cru à un peu de magie dans une existence de chiotte, à la solitude de l'âme et à la mort que parfois elle invoquait dans le seul but de Le rejoindre, celle qui nait de la pureté salie, de la confiance foulée aux pieds, de sa fragilité aussi, qu'elle maudissait derrière une armure de glace.


Chacun de ses coups d'épée contre les enfoirés qui avaient voulu s'emparer de la mairie portait en eux une sourde et violente révolte contre sa naïve croyance en la beauté des choses. Il n'était de beauté qu'en ce lieu.

Elle se laissa lentement aller en arrière jusqu'à ce que son dos, sa nuque, sa tête touchent le sol. Ferma les yeux. Tenta de retrouver le verset que lui avait traduit Sophie. Celui de cet égaré qui va s'enfoncer dans la lie jusqu'à se retrouver face à lui même et se connaître, enfin. La lie...elle y était. Lui restait plus qu'à remonter, trouver la force pour le faire, surtout.

Elle pleura, un long moment, en silence. Elle était avec Lui, comme toujours, lorsque ses pas la guidaient dans la clairière.

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Theodore_du_lourdou
Enfin ils y étaient arrivé, Montauban la Réformée. Cela faisait maintenant quelques temps que Théo et sa douce avaient renié la foi papiste pour embrasser la Réforme. Ils avaient enfin ouvert les yeux. Mais car ils refusaient de cacher leur opinion pour ne pas être forcé à vivre comme des rats ils furent contraint de quitter ce à quoi ils tenaient, ce dans quoi ils s'étaient engagé, quittant par la même occasion une partie de leur amis mais gardant l'espoir d'un jour les revoir.
Ils savaient que Montauban abritait une communauté de Réformés et c'est ce qui les poussa à choisir de venir y emménager. Ils prirent donc la route de la "terre promise", ou ils pourraient vivre pleinement leur foi.
Ils étaient donc arrivés et s'étaient logé dans une auberge de la cité des saules. Théo savait qu'ici, existait un lieu de culte Réformé, il était désireux de le voir, désireux d'entendre les prêches, découvrir une nouvelle communauté qui partageait la même foi. De tout ça il n'avait jamais rien vu, car converti "à distance". Il voulait voir tout ça !

Après s'être rendu au cadastre pour prendre connaissance du lieu où se trouvait cette clairière dont il avait entendu parler, il partit en sa direction, à pieds. Laissant vagabonder son regard vert sur son environnement proche, d'abord la ville et ses animations puis ensuite la campagne et sa nature tranquille. Il marchait, d'un pas relativement paisible, il avait dans un coin de sa tête une éternelle pensée pour sa douce. Mais lui, le militaire dans le sang, avait aussi une pensée pour les choses de la guerre, il se remémorait le programme de Sancte pour les Ducales, il devrait se souvenir de lui dire tout le bien qu'il pense de son programme concernant l'armée. Et bien évidemment il pensait à Dieu, lui aussi avait toujours une place dans la tête de Théo.
Mais à force de penser à tout et à rien il ne se rendit même pas compte qu'il était déjà arrivé, la voilà cette fameuse clairière ! Il était juste à sa lisière. Alors il resta là, à la contempler, s'il y avait des gens ? Il ne les avaient pas encore vu, mais qu'importe, il se sent comme reposé ici, comme ci en ce lieu de culte tout allait mieux. Serait-ce un effet placébo, une un réel atmosphère propice à la méditation ? Ou même un lieu béni par l'amour Divin ? Il n'en savait rien, mais il était bien. Et pour que tout soit parfait, il ne lui manquait qu'une chose, Marie.

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[Ouvert aux propositions de RP.]
Marie_du_lourdou
Ils étaient enfin arrivés à Montauban. Pour de nombreuses raisons ils souhaitaient s'installer ici et il étaient venus pour voir un peu comment c'était et si ils s'habitueraient à cette ville. Son Theo étant parti en balade, les enfants faisaient la sieste sous la garde de Dame Cunégonde, Marie se retrouvait seule. Elle décida d'aller chercher le lieu de culte des réformés, c'est à dire une clairière, dont elle avait entendu parler.
Elle prévint Dame Cunégonde de son départ puis emmenant Vagabond avec elle, elle partit vers le village afin de demander son chemin. On la renseigna non sans mal, c'est que tout le monde n'était pas réformé à Montauban, et elle prit la direction indiquée. Elle admira le paysage en passant et vit qu'il y avait une rivière qui passait pas loin du village. Elle sourit et se dit qu'ils pourraient aller à la pêche. Tout en se promenant, elle pensait à son Theo et se disait qu'elle avait bien de la chance de l'avoir. Mon dieu, comme elle l'aimait. Et là actuellement il lui manquait, elle aurait aimé faire cette promenade avec lui main dans la main. Elle sourit car elle l'imaginait pensant à la même chose qu'elle. Elle approchait de la clairière et regarda si elle apercevait quelque chose. Elle avançait un peu plus vite quand elle aperçu une silhouette dans son champ de vision et cette silhouette, elle l'aurait reconnu entre mille. Elle sentit son coeur battre à tout rompre. C'était lui, c'était son homme, son époux, son autre, son trésor. Elle sourit et se mit à courir en disant tout bas d'abord puis en augmentant le son de sa voix pour finir dans un cri.


Mon p'ti coeur !! Mon amour !! Mon Theo !!

Elle se précipita sur lui et lui sauta au cou pour enfin le couvrir de baisers puis lui fit un magnifique sourire.

Tu es v'nu ici toi aussi ?
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Asophie
Des bruits de pas légers derrière elle. Le parfum de la sirène qui s'installe non loin et qui se plonge dans son propre moi, veillant à ne pas la troubler. Oh, c'est pas que ça l'aurait dérangée en fait, la Sophie, de tailler la bavette ici. Ici, ailleurs, on est sous le regard de Dieu. Cependant, Cyrinea peut aussi avoir besoin de quiétude. Alors elle la laisse en paix, plonger en elle-même entre le ciel et la terre... Et l'eau de ses larmes silencieuses. La vicomtesse fronce un sourcil mais ne dit rien et se contente de rester là, près d'elle. Si son amie veut lui parler, se confier, elle le fera.

D'autres bruits. Les arbres qui frissonnent sous la caresse du vent, les oiseaux qui chantent le retour du printemps, des bruits de pas peut-être... Et puis soudain, une voix, inconnue.


"... Mon Theo !! "

Aussitôt dressée sur ses pieds, la main sur la garde de l'épée, elle se retourne et constate qu'il n'y a pas une mais deux personnes qui ont pénétré dans la clairière. En alerte, sans tourner la tête, elle sait que Cyrinea a probablement réagi elle aussi. Puis... lentement... elle se rappelle que Iohannes lui a parlé d'un "Theoquelquechose"... Theodore? Theophile? Theophraste?... Tellement de "Theo..." en ce moment qu'elle ne se rappelle plus. Bref, un "Theo..." qui devait arriver en Montauban prochainement. Un frère avec lequel il avait échangé des missives. Elle se détend donc légèrement, écartant la main de son épée et essaye d'éclairer son visage sans doute farouche d'un sourire plus avenant.

"Hum... Pardonnez ma réaction, mais vous m'avez fait sursauter. Je suis Sophie de Terrides..."


Voilà... Ça suffira pour le moment.
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Chronique et Galerie "L'Escarboucle" / Atelier Rose Noire
Theodore_du_lourdou
Il était toujours là, observant cette clairière quand il entendit une voix crier son prénom. Pas de doute sur l'origine de la voix ! Ce ne peux être qu'elle, alors il se retourne et l'attrape dans ses bras puis répond à chacun de ses baisers pour enfin mettre un doigt sur sa bouche.

Oui, je suis venu ici, mais moins fort. Sait-on jamais, s'il y a des gens qui prient dans le coins, mieux vaut ne pas les déranger.

Il lui adresse un sourire, heureux de la retrouver ici. Et lui donne de nouveau un baiser.
Puis il se retourne et tend son bras droit en direction de la clairière.


La voici, cette fameuse clairière.

Mais tout en prononçant ces mots il distinguait dans la clairière une forme humaine dressée là, une femme même, non loin d'eux. Pour le coup il était assez étonné de voir ça, sachant qu'il y a à peine quelques secondes il n'avait pas constaté la moindre présence. C'est ça de ne pas être sur ses gardes ! Se dit-il. Puis avisant la personne qui avait la main prête à tirer l'épée il s'apprêta à faire de même, tout en mettant sa douce dans son dos, pur réflexe défensif. Mais il se calma bien vite quand la femme en face laissa son épée tranquille. Il fit de même. Il ne pu s'empêcher de penser. Tiens, drôle d'accueille ! Il s'était rapproché un peu avec Marie quand cette femme qui, aux premiers abords semblait sur la défensive, afficha un léger sourire sur son visage. Théo, lui à son habitude ne sourit pas et se contente de ne plus froncer ses sourcilles pour paraitre un peu plus "avenant". Il garde son regard émeraude fixé sur elle quand elle prend la parole et se présente.
Alors il entraina avec lui sa douce pour aller à la rencontre de cette Sophie.


Embelinat* Donà de Terrides ! Voici mon épouse, Marie du Lourdou, quant à moi, je me nomme Theodore du Lourdou.

Il regarda sa douce, puis la clairière et enfin son interlocutrice.


Vous êtes Réformée je suppose ?

La réponse semblait évidente et du coup la question assez con mais il n'y avait pas des masses de choses à dire pour engager une conversation.

* Enchanté
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[Ouvert aux propositions de RP.]
Cyrinea
Elle avait sursauté, trop fort, trop vite. Sans même avoir eu le temps d'y réfléchir, elle se trouva sur pieds, l'épée à la main, les yeux hagards, encore humides.

Une voix cependant la fit revenir à la raison. Elle rengaina, posa ses mains sur son visage et tira en arrière ses cheveux, comme pour se débarrasser de ses tourments et revenir à une réalité bien plus pragmatique.


Bonjour....Cyrinea, parvint-elle à articuler.

Elle s'approcha de Sophie qui, elle n'en doutait pas, avait senti que son moral n'était pas au beau fixe.

J'suis pas faite pour cette vie Sophie...Trop de laideur, de mensonges, de beauté bafouée...Ca m'a fait un bien fou de revenir ici,, mais c'est en même temps si douloureux...Il me manque tellement, si tu savais...

Elle s'étira, respira longuement, fit un petit clin d'oeil à son amie, signe que ça allait passer, puis reporta toute son attention sur le couple.
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Asophie
Elle hocha le tête pour exprimer à Cyrinea qu'elle avait compris ce que son amie cherchait à lui dire. On en reparlerait. Le clin d'œil était aussi signifiant que les larmes... Alors, Sophie revint aux deux arrivants.

"Cette question, posée autrement et dans un autre contexte, pourrait éveiller encore plus notre méfiance... Mais Iohannes m'a parlé de vous et m'a fait savoir que vous ne tarderiez pas à arriver. Je crois que je peux dès lors, vous souhaiter la bienvenue en Montauban.

Cette clairière est un lieu de paix et de recueillement, autant que de partage et de retrouvailles. C'est ici que nous nous réunissons pour célébrer le culte. Mais c'est également ici que chacun d'entre nous vient, au gré des humeurs, des envie, chercher la paix ou la joie, un lieu propice à la méditation, quelque part au milieu de l'œuvre de Dieu...


D'un léger sourire, elle les invita à s'avancer plus avant dans la Clairière où trônait plus loin un petit chapiteau pour les jours de pluie...
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Chronique et Galerie "L'Escarboucle" / Atelier Rose Noire
Marie_du_lourdou
Son Theo l'avait prise dans ses bras et répondu à ses baisers puis en lui mettant un doigt sur la bouche, il lui avait demandé de parler moins fort car la clairière devait être un lieu de prière. Marie se trouva gènée et lui fit oui de la tête. Une dame arriva près d'eux la main sur son épée et son Theo se mit devant elle prêt à en découdre si cela s'avérait necessaire mais au final la dame se présenta et son Theo en fit autant. Marie fit un petit signe de la main à la dame qui s'appelait Sophie de Terrides pour la saluer. Une autre dame arriva qui se présenta sous le nom de Cyrinea. Marie lui fit aussi un signe de la main pour la saluer elle aussi, n'osant parler afin de ne pas troubler la quiètude de la clairière. Marie donnait la main à son Theo et souriait aux dames. Dame Sophie expliqua que la clairière était un lieu de paix et de recueillement et que visiblement ils célébraient aussi le culte ici. Marie laissa son Theo répondre.
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