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[RP] La clairière de la Foi

Theodore_du_lourdou
Surprise ! Une autre qui arrive ! Il se demanda s'il y en avait encore beaucoup qu'il n'avait pas vu et qui allaient arriver. Il l'a salua quand elle se présenta, mais de toute évidence elle avait l'esprit occupé ailleurs.

Bonjorn Donà.

Il écouta parler brièvement la dénommée Cyrinea sans vraiment comprendre ce qu'elle voulait dire, son interlocutrice, Sophie, elle semblait avoir compris. Il ne prêta pas plus d'attention à ces paroles, cela ne le regardait pas de toute façon et en générale il n'était pas du genre à se mêler de la vie des autres. Puis les deux femmes reportèrent leur attention sur Théo et sa Marie.
Sophie lui répondit. Il avait pourtant autour de son cou la croix Huguenote, il se toucha à hauteur du sternum pour voir si sa croix était bien là. Elle y était mais elle était passée sous la chemise. Il l'a sortie pour la laisser pendre bien en évidence.


Votre méfiance...désolé, je croyais pourtant avoir laissé ma croix Huguenote en apparence.
Alors comme cela il vous a parlé de moi ? En bien j'espère.


Il sourit très légèrement.

Merci pour votre bienvenue, Donà de Terrides.

Il continua de l'écouter. La description faite lui plaisait.

Et bien, après cette description, je peux dire sans me tromper que ma douce et moi même sommes impatient de venir assister à la célébration du culte.

Toujours avec ce très léger sourire aux lèvres il suivit Sophie quand cette dernière les invita à aller plus en avant dans la clairière, non loin d'un chapiteaux. Théo entrainait sa douce avec lui, lui adressant un franc sourire.
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[Ouvert aux propositions de RP.]
Sancte
Après avoir réglé ses comptes, Iohannes freina l'animosité qu'il portait au genre humain et contre lequel sa foy butait souvent, pour se donner une image plus accorte. Et pour cause, puisqu'aujourd'hui, on était Vendredi, jour des humbles et de donc de culte Aristotélicien à la clairière de la Foy. Au beau souris qui zébra son visage, on eut pu se demander s'il ne venait pas de recevoir de la part de la communauté huguenote, quelque don frauduleux.

Religionnaires,

Soyez les bienvenus en ce vendredi pour entendre prêcher le praedicatore, ministre de foy réformée, qui au travers de ses discours et de ses sermons, amène à ses pairs la parole de Dieu. Venez assister au predigt des lector car pour ce qu'il vous semblera moralisateur, au moins, ne vous paraîtra-t-il pas ennuyeux. Car pour prêcher, le prêcheur ne s'encombre pas de prêchi-prêcha, il pêche dans ses saines lectures de quoi faire renoncer au péché, tendant la perche aux perchés.

Camarades, à Blaye et à Marmande, nous avions posé respectivement deux questions :
  • Qu'est ce que la charité ?
  • Pourquoi la charité est-elle importante ?


Aujourd'hui, sur le même vaste et noble thème de la charité, nous en poserons une troisième :

  • Comment pratiquer la charité ?


La notion de charité passe par la vertu du don de soi comme nous l'indique Saint Miguaël.


Le Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, Les Archanges : Hagiographie de Miguaël a écrit:

« Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains.

Pardonne à mon frère et à tous les autres
Ils ne savent pas ce qu’Ils font. »


Le don de soi est le fondement de l'acte charitable, donner à ceux qui en ont besoin, sans attendre quoi que ce soit en retour. C'est en raison de l'amitié et de l'amour que nous portons à nos pairs que nous nous comportons ainsi, que nous donnons aux autres. La charité se pratique à tous niveaux comme, par exemple, embaucher un vagabond pour 18 écus alors que ce salaire pourrait payer un travailleur bien plus qualifié. Elle peut encore se manifester en donnant aux mendiants au sortir de l'office mais aussi en proposant des produits à faible prix sur le marché pour qui n'a pas les moyens d'en acheter au prix naturel. La charité peut aussi bien se manifester dans l'attitude que nous avons à l'égard des âmes perdues que nous pouvons éclairer et aider.

C'est dans cette optique que je vous demande à tous de faire le meilleur accueil à Marie et Theodore, Aristotéliciens Réformés nous venant d'Armagnac. Ils sont déjà instruits de l’Écriture et des préceptes réformés, mieux d'ailleurs que la plupart d'entre vous, aussi je ne peux que vous inviter à les intégrer parmi nous et ne pas hésiter à faire preuve avec eux de la plus profonde solidarité, telle qu'elle doit prévaloir en notre Église.




Prêche IG visible en cliquant sur "Hors de la Ville"

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Asophie
La soirée de la veille avait été tendue... Le moins que l'on puisse dire. Il avait été question de la Foi des autres et de sa trop grande "charité". Comme quoi, parfois, le hasard fait bizarrement les choses.

Tout avait commencé lorsqu'on avait abordé la question de la petite Louve qu'elle accueillait presque en secret, complice d'une fugue affective et enfantine. Fille d'un fervent aristotélicien romain, la gamine était bousculée dans les enseignements qu'elle avait reçus, découvrant que les "hérétiques", c'était pas si horrible que ça, voire même que c'était des gens biens. Et lorsque le jeune Gaetan lui avait proposé naturellement de venir entendre "le prêche de la clairière du pasteur de la réforme", la petite fille s'était retrouvée perdue, son éducation lui criant que c'était "mal" tandis que son sentiment naturel la poussait à accepter... Il semblait à la Vicomtesse de Terrides impensable de bousculer son hôte, toute enfant soit-elle, dans ses convictions et d'aller à l'encontre de l'éducation paternelle. Ainsi, avait-elle eu la sombre idée de proposer à l'enfant de la faire accompagner à l'église le dimanche. Ben oui, ça lui semblait naturelle à la Sophie... Mais voilà que ça avait eu le don de provoquer l'ire de son pasteur de compagnon, plus encore lorsqu'elle avait eu la mauvaise idée d'avouer que sa camériste continuait de se rendre à la messe sans qu'elle l'en empêche. Drame... Et finalement, après que les deux enfants eurent assisté à l'échange houleux qui avait vu le fameux pasteur partir, le visage fermé, laissant sa compagne aux mâchoires serrées entre les deux gosses, la petite Raphaelle avait fini par dire :
"Je viendrai...".

Ainsi, ce vendredi, c'est accompagnée d'une petite tête blonde que Sophie s'en vint à la Clairière écouter le prêche... Et quel prêche! Charité, amour, don de soi... Comment pratiquer la Charité? Voilà bien une chose qui lui semblait si naturel qu'elle avait du mal à comprendre qu'il soit nécessaire de l'expliquer... Et quand c'était Sancte Iohannes qui en parlait, elle ne pouvait s'empêcher de masquer un pli ironique sous un sourire de circonstance. J't'en foutrais de la charité... A le regarder, elle ne put s'empêcher de se dire que, selon toute vraisemblance, le pasteur avait sans doute omis de conclure son prêche par une sentence qui lui correspondait mieux : "Charité bien ordonnée commence par soi-même"... Et y finit aussi, sans trop de doute.

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Chronique et Galerie "L'Escarboucle" / Atelier Rose Noire
Matalena
En posant son postérieur sur un banc des bancs, la réformé paraissait dégager une certaine aura de froidure du meilleur augure. Comme d'habitude vous me direz, et bien détrompez-vous ! La même chose, mais en pire. Raide comme la justice avec un balais dans le fondement, elle salua la compagnie d'un signe de tête avant de se concentrer sur le sermon. Des questions posées à Marmande, Blaye ou Casserole les Bains elle n'avait nulle connaissance, toute occupée qu'elle était alors à l'autre bout de la carte, mais qu'à cela ne tienne : le sujet demeurait un de fer de lance classique de l'Aristotélicisme.
Elle suivit toute la démonstration avec le relâchement et la mobilité d'une statue de marbre coulée dans une chape de béton, ses doigts minces serrés sur ses genoux. Tout au plus risqua-t-elle un léger mouvement de tête vers sa camarade Sophie, la saluant d'un signe, et répondant à son sourire mordant d'ironie par un regard trouble. Ou serait-ce troublé ?
Mais ne nous attardons pas d'avantage sur la donzelle, car en ce jour il était écrit que les attentions seraient autres. En l’occurrence, elles prenaient tout leur sens sous la forme d'un gamin efflanqué à tête flamboyante posé à ses côtés comme la môme blonde au côté de la vicomtesse. Ce vendredi était à la jeunesse donc, trainée par les bons soins des jupons réformés jusqu'au lieu de prière, et dont les présences mutuelles semblaient rendre nerveux jusqu'aux oiseaux des bois. Se penchant sur son élève, la jeune femme murmura :


Tenez vous sage et tâchez d'écouter attentivement. Nous parlerons après si vous le souhaitez.
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« Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur; le sombre accepte l'idée de grandeur. »
Victor Hugo

Gaetan
Excité ? pas vraiment. Nerveux ? pas vraiment. Intrigué ? certainement. Et cela tenait à plusieurs raisons. D'abord, il se rappelait parfaitement sa première conversation avec sa Cheffe. A peine avait-il posé son séant sur un siège qu'elle avait abordé la Réforme et la question de la religion. De là, découlent deux raisons à sa présence sur les lieux. De une, son admiration sans borne pour ladite Cheffe, et la reconnaissance pour tout ce qu'elle fait pour lui. Car s'il aime à plaisanter quand elle est présente sur son statut de victime des différentes tortures qu'elle invente, au fond, il apprécie qu'elle ne le considère pas comme un incapable, qu'elle le forme, qu'elle le martyrise. De deux, elle avait éveillé dans la caboche du curieux gamin tout un questionnement que jamais ses parents naturels n'avaient abordé, occupés qu'ils étaient à compter leurs maigres deniers et à punir leurs enfants.

Qu'il y ait quelqu'un, quelque chose, au dessus de lui... l'idée lui plaisait. Le fait qu'il faille réfléchir par soi même aussi. Gaetan aimait bien cogiter. D'autant plus que ça lui prenait parfois - oui bon, souvent- plus longtemps qu'aux autres, attaché qu'il était au premier degré. Sans parler de sa crédulité.

Ce qui nous amène à la deuxième personne qui l'amène dans cette clairière. Iohannes. Pas tellement par le charisme du bonhomme, ni son vocabulaire, ni pour observer l'élément subversif de Guyenne, pour tout vous dire, il ne sait même pas ce que signifie subversif, et n'en aurait rien à carrer si on le apprenait. Non, ce qui l'a fait venir, c'est le fait que Sancte lui ait promis un bras, pour finalement avouer sans ambages qu'il s'était clairement foutu de lui, mais sans s'en vouloir, et sans rire gras, à l'inverse de Dry qui s'en donnait également à coeur joie avec la crédulité du môme. Non, Sancte balançait du jeu de mots moisi à tour de bras, sans jamais les baisser devant la mine déconfite du rouquin, lui tombant sur le blaire à bras raccourcis, dans un bras de fer verbal qui aurait pu en faire tomber le bras du manchot, mais qui au contraire l'amusait presque, une fois la prime déception passée.

Enfin, troisième raison, Raphaelle qui avait dit à Sophie qu'elle l'accompagnerait. Blondinette était objectivement insupportable, hautaine, condescendante, pourrie-gatée, boudeuse, et j'en passe. Mais elle avait aussi une certaine naiveté qui touchait Gaetan, elle n'avait pas l'air si heureuse que ça dans sa prison dorée, et il était assez content de pouvoir l'en sortir parfois. Pis c'était aussi la seule jeune de son âge dans le coin, elle était jolie, elle sentait bon, elle savait pêcher les écrevisses et faut avouer que la voir faire la gueule valait son pesant d'or.

C'est ainsi qu'un semi squelette, pâle comme un cul malgré son exposition répétée aux rayons d'un soleil malveillant, mis à part quelques cloques rougeâtres, maigre comme un coucou, dépenaillé au possible, arrive aux côtés d'une brune qui ne le dépasse pas de plus d'une tête et demie.

Il apprécie l'ambiance de la clairière, et sans manquer de suivre Matalena vers le banc qu'elle choisit, il zieute les alentours et se réjouit de ne pas se laisser enfermer. Gamin de la forêt, il rêve d'être un homme des champs. Une lecture en extérieur, rien de tel pour lui faire plaisir. Minois en l'air tel le chaton ébouriffé moyen, il se laisse guider, et sagement s'assied. L'oeil rivé sur Sancte, il écoute attentivement. Parfois, la lipe se relève, un commentaire sans doute, que la Cheffe intercepte avant même qu'il ne franchisse ses lèvres. Penaud, le môme se concentre. Et dans une parfaite imitation, une main en moins, de Matalena, il se statufie, écoutant religieusement (c'est le moins qu'il puisse faire) le prêche du réformé.

Des questions, qu'elle n'en doute pas, il en a pleiiiiiiiin....

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Marie_du_lourdou
[Quelques jours plus tard]

Ils étaient enfin de retour après leur dernier voyage en Armagnac pour récuperer toutes leurs affaires pour enfin s'installer à Montauban. Sitôt arriver, ils s'étaient empressés d'ouvrir leur échoppe puis s'étaient mis rapidement à l'ouvrage. C'est qu'il devaient se faire des haches afin de pouvoir aller couper du bois en forêt.
Ce matin là, Marie se leva de bonne heure et décida de se rendre à la clairière de la foy afin de s'y recueillir. Elle décida de laisser les garçons avec son Theo et emmena avec elle le p'ti Guy et Morgane qui elle le savait seraient très sages. Guy n'était qu'un bébé quant à Morgane, elle avait le caractère de son père et donc était toujours très sage voir même un peu plus renfermé sur elle même. C'était pas comme Junior et Amiel qui eux étaient beaucoup plus exubérant mais ils tenaient ça d'elle car Marie avait toujour été espiègle. En vieillissant bien sur, elle savait se tenir quand même.
Donc Marie déposa Guy dans le chariot à roulettes puis donnant la main à Morgane, elle poussa, de l'autre main, le chariot et pris la direction de la clairière de la Foy, suivit de Vagabond, leur chien loup, qui n'aurait jamais laissé partir sa maitresse sans lui.
En chemin Marie admira la campagne environnante et se dit qu'ils se plairaient surement ici.
Elle arriva à la clairière et alla s'installer à l'ombre d'un arbre puis elle s'assit, prenant Guy dans ses bras et le cala au creux de ses jambes. Morgane s'installa tout près de sa mère. Marie passa un bras autour des épaules de sa fille puis elle se recueillit comme il y avait longtemps qu'elle ne l'avais fait. Elle remercia Dieu pour tout ce qu'il avait fait pour elle, de lui avoir mis son Theo sur sa route, de lui avoir donner des enfants en bonne santé, de lui avoir fait comprendre que la foy de l'église romaine n'était pas forcément la bonne. Elle ne lui demanda rien sachant qu'il ne donnait qu'a ceux qui le méritaient. Puis elle resta assise, appréciant le calme de la clairière. elle caressa la joue de ses enfants en souriant. Elle se sentait en paix et sereine, surement dù au calme de la clairière et resta là pour en profiter le plus longtemps possible.

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Theodore_du_lourdou
Je vais à la clairière. Avait elle dit de bon matin.

Elle s'en alla à la clairière et prit avec elle deux de leur enfants. Théo lui restait avec les deux autres dans leur campement proche de Montauban, au Nord de la ville, donc pas très loin de la clairière. Ils allaient s'installer à Montauban ou dans la campagne proche, ce campement n'était que rudimentaire et à force leur situation aurait été précaire s'ils restaient à l'occuper trop longtemps, le plus important pour Théo était de maintenant trouver une maison et se l'acheter, ou bien trouver une terre pour y bâtir une demeure capable d’accueillir décemment toute sa famille.
Il avait dans l'idée d'aller faire un tour au cadastre et avec les écus en sa possession résultant de la vente de tout ce qu'ils possédaient en Armagnac, champs, maison, ils auraient bien de quoi s'acheter quelque chose de bien, de plutôt pas mal même.
Alors Théo se prépara à rejoindre sa douce à la clairière. Il scella sa monture, Occitania de son nom. Il prit sur lui ses écus et fit grimper ses deux fils sur son cheval, se refusant à les laisser seul au campement. Quant tout fut prêt, il grimpa sur sa monture et la fit partir tranquillement en direction de la clairière.
Arrivé sur place après quelques minutes de route à travers forêts et champs il vit sa douce se recueillir sous un arbre. Il mit pieds à terre et accrocha les rennes de sa monture à un petit arbre qui se trouvait là afin que celle ci ne prenne pas la fuite, il en profita pour faire descendre ses deux fils afin que ces derniers ne se cassent pas la gueule par terre. Le plus jeune des deux dans les bras il arriva non loin de là où se trouvait sa douce suivit par le plus vieux. Arrivant par derrière elle, il prit la parole pour ne pas l'effrayer.


C'est calme n'est-ce pas ? Je sent que nous aurons plaisir à venir ici.

Puis il fit le tour de l'arbre et se positionna face à sa douce avec ses deux fils.

Hum tu prie ou tu fait la sieste en fait ?

Il lui sourit et laissa ses deux fils rejoindre leur mère, puis se baissant il glissa un baiser à sa douce et se releva.

Il est temps d'aller voir pour se trouver un vrai toit, un campement c'est bien le printemps et l'été mais ça s'arrête là...
Allons donc au cadastre voir ce qu'il y a.


Puis malaxant sa bourse et non pas ses bourses il sourit à sa douce.

Le prix ne devrait pas être un gros problème pour trouver quelque chose de décent. Allons y, Occitatia se trouve juste à côté.

Il lui tendit ensuite la main pour l'aider à se relever.
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[Ouvert aux propositions de RP.]
Marie_du_lourdou
Citation:
C'est calme n'est-ce pas ? Je sent que nous aurons plaisir à venir ici.


Marie se tourna vers cette voix qu'elle reconnaitrait entre mille, son Theo était venu la rejoindre. Elle lui sourit puis le calme de la clairière fut quelque peu troubler par les cris de ses deux fils qui crièrent à l'unisson " M'maaaaaaaaan" et se jettèrent sur elle pour lui faire des bisous en faisant bien attention à ne pas faire mal à leur petit frère. Marie répondit à leur bisou et leur demanda de se calmer car ici c'était un lieu de prière et qu'il fallait être sage.

Citation:
Hum tu prie ou tu fait la sieste en fait ?


Marie regarda son Theo en faisant la grimace.

Je suis venue ici me recueillir et non po pour dormir car pour dormir je préfère êt'e dans tes bras.

Elle lui sourit et répondit à son baiser.

Citation:
Il est temps d'aller voir pour se trouver un vrai toit, un campement c'est bien le printemps et l'été mais ça s'arrête là...
Allons donc au cadastre voir ce qu'il y a.
Le prix ne devrait pas être un gros problème pour trouver quelque chose de décent. Allons y, Occitatia se trouve juste à côté.


Voui ! Tu as raison mon coeur, il nous faut trouver une maison avant l'hiver.

Elle lui sourit, mit Guy dans ses bras et prit la main de son Theo pour se relever. Junior et Amiel en ayant fait autant avec Morgane. Toute la famille Du Lourdou était réuni et Marie sourit de les voir tous ensemble.

Je te conseille de monter Junior, Amiel et Morgane sur Occitania et nous marcherons l'un a coté de l'autre mon coeur tandis que je pousserais Guy dans le chariot à roulette !!

Et ce qui fut dit fut fait puis ils prirent la direction du cadastre main dans la main, suivit de Vagabond qui surveillait tout le monde.
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--Damecunegonde


Je surveillais les enfants quand Dame Marie arriva et me demanda de partir pour la clairière avec les enfants et qu'elle et son futur époux, Messire Theodore les rejoindraient après.

Bien Dame Marie, je ferais ce que vous me demandez. Dès qu'ils seront habillés, nous partirons.

Dame Marie acquiesça puis nous nous mîmes à habiller les enfant. Ce qui ne fut pas très facile, tout exités qu'ils étaient d'assistés au mariage, devant les hommes, de leurs parents. D'autant plus que leur oncle Kiv était arrivé et qu'ils étaient tous heureux de le revoir. Ce fut avec moulte éclats de rire et de cris de joie que les enfants furent préparés.
J'avoue, qu'au moment ou Dame Marie m'appris qu'ils devenaient des Aristotéliciens réformés, je voulais les quitter car je suis une Aristotélicienne Romaine depuis ma naissance et que je n'avais aucune envie de changer de foy. Mais ou serais je aller ? Je n'oubliais pas que Dame Marie m'avait tendu la main au moment ou j'en avais le plus besoin. Messire Theodore était assez rustre mais restait aimable avec moi. On ne le voyait sourire qu'en présence de Dame Marie. J'ajouterais qu'il lui arrivait même de rire mais uniquement avec elle. Il faut dire que Dame Marie était la joie de vivre personnifiée et qu'il était assez facile de rire avec elle. Les enfants étaient charmants quoiqu'espiègles mais je les adorais. Alors je suis restée avec eux sans pour autant changer de foy.

Les enfants étaient prêts. Junior se plaignait de nouveau que son costume le grattait, les jumeaux étaient magnifiques quand au petit Guy, il dormait sans soucis.




J'installais le petit Guy dans le chariot à roulettes puis après que Dame Marie est fait ses recommandations aux enfants et qu'elle les ait couvert de bisous, nous primes la route pour la clairière ou se déroulait le mariage, suivit par Vagabond, le chien de la maison.

Une fois arrivés, nous nous installâmes pour attendre l'arrivée de mes maîtres ainsi que les autres invités.
Sancte


Mariage de Theodore et de Marie.





"DONG ! DONG ! DONG ! DONG ! DONG !"

En cette belle matinée d'été, la foule se pressait aux abords du chapiteau de la clairière de la foy où sonnait la cloche du rassemblement des fidèles de Montauban-la-Réformée. Aujourd'hui, Theodore et Marie après de longs mois de vie commune, avaient décidé de s'unir l'un à l'autre sous la bénédiction de Dieu, et ce, jusqu'à ce que la mort ne les sépare. Sous le chapiteau, le ministre Iohannes s'occupait des derniers préparatifs pour la cérémonie.

Ladivèze, je crois qu'ils arrivent. lâcha-t-il avec une nervosité qui ne lui était pas coutumière, au précieux et bienveillant pasteur qui l'assistait.
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Matalena
Tentons de dresser un bilan objectif de cette sinistre semaine placée sous le signe de la guigne. Ce, en trois phases :
- théâtre
- bal
- mariage.
Et encore je vous passe les détails d’œillades en taverne, de débarquement de catins plus ou moins armées et plus ou moins décidées à lui faire verser tripes et boyaux sur le parvis et autres anecdotes inconvénientes qui lui faisaient à cet instant songer que oui, le monde devenait fou. Ou tentait de la faire tourner en bourrique par d'étranges coups du sort qui s'imbriquaient en tout sens comme les intrigues de la comédie à tiroir d'un auteur ivre mort. Du grand n'importe quoi. Au point qu'elle en venait à inventer des mots pour le qualifier, si si, regardez donc quelques lignes plus haut.
Reprenons.
La Ladivèze sus-apostrophée par l'antique réformé hocha la tête à son affirmation stressée qui sonnait comme une sentence, la sienne. S'étonnant toutefois de son agitation. Le conseil et la politique peut-être ? Son armée à gérer ? Sa femme à contenter ? La catin à installer ? Le bal à assurer ? Un mariage à célébrer ? Bon certes, comme tout hérétique célèbre que se doit, au fond, il devait être overbooqué et perdre les pédales dans un agenda ministériel. La donzelle scruta les lieux de son regard d'ombre, s'assurant que tout était en place, irréprochable pour leur grande première (Aux mariés ? Non, à eux voyons, après tout c'était aussi leur premier mariage réformé...). Satisfaite de l'examen, elle accorda au Lecteur un sourire bref mais chaleureux, posant sa main sur le bras du gaillard en prenant une longue inspiration.


Allons. Ce sera parfait vous verrez, comme toujours.

Et pris sa place à ses côtés, légèrement en retrait, en attendant que l'attroupement se décide à montrer le bout de son minois.
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« Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur; le sombre accepte l'idée de grandeur. »
Victor Hugo

Theodore_du_lourdou
Ça y est, ils y étaient enfin, après tant de temps à voir leur projet de mariage repoussé pour de multiples raisons liée ou non à l'Église de Rome, ils allaient enfin pouvoir se marier.
Nul besoins de préciser qu'ils étaient enchantés de pouvoir témoigner de leur amour devant le reste des hommes et une fois n'est pas coutume, Théo arborait une mine réjouie, fait assez rare pour être relevé.
Et oui, lui l'éternel moralisateur, celui qui méprise les gens de petite vertus était heureux d'épouser Marie.
Il avait essayé de faire en sorte que le témoin puisse arriver sans être ennuyé par les autorités à cause des frontières fermés, pour cela il avait demandé un coup de main à Sancte, enfin, il fallait aussi que le témoin une fois arrivé puisse trouver le lieux de la cérémonie, pour cela il lui avait dressé et envoyé un plan par écrit afin de le guider à travers la ville.


Citation:
Mon cher Kiv,

Voici de quoi te guider quand tu arrivera à Montauban.

Arrivé de Toulouse en longeant le Tarn, tu passera non loin d'une chapelle, appelée Sainte Marie. Tu continuera ton chemin toujours en longeant le Tarn, traversant ainsi le port de la ville au travers des docks. En continuant ton chemin de la sorte tu arrivera devant la porte Ouest de la ville. Tu pénétrera en Montauban par celle ci, très rapidement tu tombera nez à nez avec les termes de la cité. Tu te trouvera alors sur la plaça Domnideu, tu prendra alors la rue qui va à l'Ouest de la plaça et là tu tombera sur la brouette Occitane, taverne municipale. A partir de là tu te dirigera vers le Nord en direction des quartiers mal famés de la ville, prend garde à toi, c'est rempli de coupe-jarret, je te conseille de ne pas y mettre les pieds seul la nuit. Toujours en continuant vers le Nord tu finira par apercevoir le fort de l'Ost qui abrite la garnison Montalbanaise. Tu le rejoindra et une fois arrivé, tu marchera hors de la cité en direction de l'Ouest. Tu finira à coup sûr par trouver la clairière de la foi.

Voilà, j'espère que cela te sera utile.

Amicalement,




En ce jour que Théo allait marquer d'une pierre blanche il s'agissait d'être élégant et de ne pas ressembler aux bouseux du coins, mais pour cela il n'avait pas beaucoup de soucis à se faire.
Il avait donc choisit sa tenue assortie à celle de sa futur épouse.
Et aussi accessoirement assortie à la couleur de ses yeux, autant faire d'une pierre deux coup.
N'oubliant pas non plus de passer à son cou la croix Huguenote qu'il ne quittait quasiment jamais plus maintenant.




Puis sa douce alors arriva.

Citation:
Vous z’ètes très beau Messire Du Lourdou et je suis très heureuse de vous épouser devant les hommes.


Il lui sourit et lui répondit.

Mais vous êtes tout aussi belle et je suis tout aussi heureux.

Puis se rapprochant il lui murmure.

Et je te garantie que tu sera heureuse quand nous passerons à la nuit de noce.


Il l'embrassa alors d'une manière passionnée avant de partir enlacé avec elle en direction de la clairière pour s'y marier et prendre une petite revanche sur Rome, revanche qu'ils allaient longuement savourer.
Une fois arrivés le comité d'accueil était là, Sancte et l'ex Bourgmestre de la cité qui semblait quelque peu...hum...fin' bref passons.
Théo repris alors une certaine contenance pour se présenter devant ceux qui allaient officier pour leur mariage, il les salua tout deux.


Bonjorn.

Leur adressa un léger sourire.

Merci d'officier aujourd'hui. Nous vous en sommes très reconnaissants
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[Ouvert aux propositions de RP.]
Marie_du_lourdou
Marie, aidé de Dame Cunégonde avait préparé les enfants et ils étaient partis à la clairière et attendaient Theo et Marie qui avaient décidés de partir ensemble. Puis elle s'était préparée avec fébrilité, ne sachant comment cela allait se passer. Elle sortit de la malle la robe qu'elle et son Theo avaient décidé qu'elle porterait. Après s'être lavée et parfumée à l'eau de rose, Marie s'habilla.



Puis elle rejoignit son Theo qui s’était habillé lui aussi. Elle sourit en le voyant si beau et l’admira, le cœur emplit d’amour pour lui.

Vous z’ètes très beau Messire Du Lourdou et je suis très heureuse de vous épouser devant les hommes.

Son Theo lui sourit aussi et lui dit qu'elle était aussi très belle avant de lui chuchoter que la nuit de noce serait merveilleuse, ce dont elle ne doutais pas un instanst. Elle lui sourit puis elle l’embrassa longuement et passionnément avant de l’enlacer tendrement et c’est comme ça qu’ils partirent à la clairière de la foy.
Quand ils arrivèrent, Sancte et le pasteur Matalena étaient arrivés et les attendaient. Dame Cunégonde était avec les enfants et Marie fit un petit signe de la main aux enfants en souriant puis reporta son attention sur Sancte et Dame Matalena. Elle donna la main à son Theo et attendit le début de la cérémonie après avoir saluer comme il se doit Sancte et le pasteur Matalena.

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Kiv
[Pendant ce temps-Là]

Le gamin se tenait devant lui, tous deux juchés sur son "Fjord", ils cheminaient tranquillement depuis la garnison de Montauban sur le sentier forestier.
Muni des indications laissées par Théodore dans son dernier message, Kiv avait su se repérer dans le dédale des différents quartiers et ruelles de la ville mais s'était adjoint les services d'un guide au sortir de la ville; le gamin ne payait pas de mine, chétif, habillé de haillons; Des yeux vifs et un air rusé tranchait toutefois avec son allure maladive. Durant le trajet, ce dernier n'avait été guère loquace, se contentant de guider Kiv par des gestes du bras.
Au sortir d'un virage, droit devant eux, au bout du sentier emprunté, une immense clarté tranchait de la pénombre qui les entourait.
Le gamin tendit son bras en direction de cette boule lumineuse.
Ils achevèrent les derniers mètres qui les séparaient de cet halo de lumière aveuglante, la main en guise de visière, et débouchèrent sur une clairière. Ils étaient arrivés à destination.
Marie_du_lourdou
Marie surveillait pour voir si leur ami et frère arrivait. Marie craignait que Kiv ne se perde en route. Son Theo avait bien envoyé les explications pour qu'il ne se perde pas mais on ne savait jamais.

C'est avec un grand plaisir qu'elle vit arriver Kiv. Il était accompagné d'un gamin qui avait du lui montrer le chemin de la clairière. Elle sourit et chuchota à son Theo.


Kiv est enfin arrivé mon coeur !! La cérémonie va pouvoir commencer.

Puis Marie fit signe à Kiv pour qu'il se rapproche d'eux.


Le RP est en pause vu que Sancte n'est pas à Montauban.

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