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[RP] La clairière de la Foi

Victoire
Kenan déboule tout fou tout heureux, bisouille la future baptisée, la congratule sans avoir conscience que la cérémonie avait bel et bien commencé pour finalement atterrir à ses cotés inconscient des regards courroucés.
Mais Vic voit arriver son papa se qui détourne inévitablement son attention de Kenan qu'elle avait gratifié d'un sourire et de la cérémonie, elle accueil celui ci à ses coté d'une franc sourire tout de blanc quenottés alors qu'elle reçoit son baiser.
Toute à sa joie la petite écoute aussi les conseils paternel de bienséance


Wi pa...père ze firé tenssion pas manzer comme un glou et pas ructer! Oh nan! Pis li filles sa ructe zamé tite fasson!
Ben oui tout le monde le sait sauf les papas soucieux pour leur progéniture, elle le rassure donc d'un sourire baveux tout en se demandant pourquoi il lui glisse ses recommandations?... et puis d'abord c'est quoi un glou se demande t'elle non sans une pointe de curiosité...

Toute à son questionnement elle se rend compte en écoutant son père qu'elle a oublié de dire la prière, elle rectifie donc son erreur séance tenante babillant en coeur après lui


Ze crois en Deos Créateur di monde
Depuis l’Enfer qui est sous l’onde
Au paradis où volent li colombes!

Ze bénirai li Seigneur en tout temps,
Sa louanze sans cesse à mes lèvres.
Ze me glo... glofilirais dans li Seigneur
Qui regarde vers li, res...resplendrira,
Sans zombre ni crouble au visaze.
Heureux qui crouve en li son refuze!


La fillette avait prié avec une grande sincérité pour accueillir Cyrinea parmi les réformés regardant toujours son papa pour voire si il était content de sa prestation.
Cyrinea, qui après l'accolade dispensée par le maitre de cérémonie, venait justement vers eux avec une coupe .
Gourmande la fillette ne quittait pas le récipient des yeux se demandant si elle aussi aurait droit à une récompense pour avoir si bien récité la prière.
Mais pour l'heure elle attend donc sagement aux cotés de Sancte sa petite menotte glissée bien au chaud dans sa main, pouce de la mimine libre dument placé dans le bec pour un tétouilllage réconfortant.
Hulrika
J'avais hésité avant de me rendre à cette fameuse clairière qu'on appelait la clairière de la foi. J'avais promis à Cyr de venir et je savais à quel point ce baptême à deux était important pour elle.

Un peu étonnée, je vis des chaises en bois et m'installai sur une du fond, écoutant les paroles de Matalena et regardant Cyr et l'enfant.
Je ne comprenais pas tout, je croyais en Deos aussi, mais ne m'était intéressée encore à la réforme. Les aristotéliciens m'avait parlé d'Aristote et de Chrystos, mais je n'avais pas retenu grand chose à cela. J'avais cependant en moi l'intime conviction de l'existence de Deos et ressentait sa présence tous les jours de ma vie.

J'écoutai en silence, solennelle, essayant de comprendre les paroles de chacun, et voyant la joie que cela donnait à Cyr.

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Cyrinea
Alors qu'elle se tenait toujours devant Sancte, les deux verres en équilibre dans une main et Alrick dans les bras, elle fit un signe de la tête à Kenan, Matalena et Hurrika, afin qu'ils puissent se joindre à eux pour fêter l'événement.

Elle aurait bien donné aussi un bonbon à la petite qui louchait sur le verre, mais pour cela il eût fallu que Sancte la déleste, ou vin ou du bébé. Elle attendait encore du monde, mais il est de ces invitations que l'on lance, qui sont poliement acceptées mais jamais ou rarement honnorées. Elle ne s'en formalisait pas, ayant d'autres sujets de préoccupation en tête, oscillant entre le bonheur de faire officiellement partie des Réformés et le chagrin d'une douloureuse abscence.
Aikiko
Ayant promit à Cyrinéa de venir à son baptême, il tenu promesse est se mit en route pour la clairière.

Enfin arrivé devant la clairière il aperçut de loin le baptême de la z'olie demoiselle qu'est Cyrinéa, venant de voir qu'il était en retard, il s'excusa en s'inclinant devant toute l'assemblée et fit signe à Hulrika pour montrer sa présence, lorsque il se mit à chercher une place et vit son amie Hulrika voyant qu'il une place à côté d'elle il se décida à se poser à côté d'elle silencieusement, il lui fit la bise puis se mit à boire les paroles de Matalena bien qu'hélas il soit athé et qu'il croit pas à Déos!

Il pensa: J'espère que Cyrinéa est heureuse! en tout cas c'est une jolie fête.
Sancte
Matalena orchestrait la cérémonie comme un chef. De toute façon, le lecteur réformé ne s'en était pas fait une miette à ce sujet, tant la confiance qu'il vouait à la jeune demoiselle était grande. Mais il se désintéressa un moment de la Languedocienne pour trinquer avec celle qui lui proposait un verre et qui jadis, avait servi sous ses ordres, avant qu'ils ne se retrouvent tous deux, bien plus tard, réunis sous la bannière de la Réforme Aristotélicienne.

Au baptême d'Alrik et à son entrée au sein de la communauté !
Mais buvons tous avec modération. En se rappelant que celui qui est pris de vin ne peut ni garder secret ni tenir sa parole.

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Asophie
Elle avait promis... Alors, elle était venue.

Pour la première fois, Sophie s'avança en ce lieu qu'elle avait toujours évité pour de nombreuses et complexes raisons.
Restant en retrait, elle se contenta d'un petit signe de la main à Cyrinea et écouta sagement la cérémonie.

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Chronique et Galerie "L'Escarboucle" / Atelier Rose Noire
Crystal
Crystal arriva à la clairière, un peu en retard. Elle aperçu, étonnée, Sophie, de dos. Elle ne pensait pas qu'elle viendrait.

Elle s'approcha doucement et se plaça aux côtés de cette dernière, ne voulant point déranger le déroulement des festivités. Elle glissa un "bonjour toi", en murmures, à la Vicomtesse et salua Cyrinea de loin.

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Cyrinea
Elle trinqua, but lentement mais sûrement son verre et en posa même une petite goutte sur la langue d’Alrick qui se fendit d’une grimace et d’un petit cri de protestation. Certes, il était un peu tôt, mais faudrait bien qu’il devienne un homme, un jour, alors autant lui en distiller quelques prémisses au fil du temps. Elle reposa son verre et fouilla dans sa besace. Elle savait que Sancte n’aimait pas trop que l’on donne de sucreries à la petite, mais c’était un jour spécial, si bien qu’ayant trouvé ce qu’elle cherchait, elle tendit à Vic un petit bonbon tout rose :

Tiens, ma puce. Régale-toi et je te félicite. Tu as été d’une sagesse exemplaire !

Ceci fait, elle se tourna et aperçut Sophie, sage aussi comme une image, sûrement pour ne pas se faire repérer dans ce lieu de totale hérésie, accompagnée de Crystal. Elle reprit son verre et le leva dans leur direction, avec un clin d’œil et un semblant de révérence pour la vicomtesse, et un sourire de remerciement et d’amitié pour Crystal dont elle savait, qu’elle aussi, en ce moment, en bavait des ronds de chapeau.
Sancte
Iohannes refusa brut de décoffrage à ce qu'on offre des bonbons à la petite avant la fin de la cérémonie. Il se demandait quand les gens allaient cesser cette sale manie qui consistait à l'aduler pour lui offrir sans cesse des cadeaux, ce qui contribuait gravement à faire d'elle une enfant pourrie gâtée, et de lui, en reflet sur le vitrage de cette spécieuse générosité, un sale con par trop strict et sévère.

Navré Cyrinea, mais enfant têtu ne vaut qu'autant qu'il est battu. Ma fille ne sera pas de ces jeunes droles à qui tout sera donné la cuillère à la bouche, car tout ce qui leur est baillé sans labeur érode significativement leurs capacités à conquérir ce dont ils ont besoin quand il est de notre devoir, tout à rebours, d'exalter ces mêmes capacités. Victoire aura ses friandises comme tout le monde, à la fin de ce baptême.

Le bonbon dédaigné, il emporta Victoire auprès de Tetard qui orchestrait la cérémonie à l'aide de paroles communes mais profondes sans pour autant distribuer des berlingots à la volée. Elle devrait néanmoins faire vite si tout le monde voulait être rentré avant la tombée de la nuit, tant les choses traînaient en longueur. Le regard vif et inquisiteur, le bourgmestre cherchait dans la foule les visages qui lui étaient familiers, et sans doute fut-il agréablement surpris d'en distinguer quelques-uns auxquels il ne s'attendait pas, même s'il en fut un qu'il évita tout particulièrement. Calant la mioche dans ses bras puissants, il la surveillait du coin de l'œil, persuadé qu'elle ne manquerait pas une occasion de mastiquer des boules de gomme toutes palotes. Maintenant le front haut, il attendait patiemment les nouvelles directives du maître de cérémonie en adressant un coup d'oeil à Alrick, cherchant en ce gros bébé des points de correspondance avec lui-même, sans jamais se l'avouer pour ne pas accorder un quelconque crédit au simulacre de paternité qu'on avait toujours voulu lui faire endosser à son sujet, malgré la dérision que cette posture ne manquait pas de susciter en Montauban. Il accorda toutefois un souris acéré à sa Seigneurie de Terrides qui avait sans doute moult doléances à lui fournir avec une animosité qui ne lui était pas coutumière. N'étant cependant pas venu pour s'épancher en âneries, il patienta bon gré mal gré, en attendant pouvoir manger un morceau et de bavocher tout à son aise en compagnie de ses ouailles réformées sous le chapiteau de la clairière ...

... en attendant le jour béni où ils pourront disposer d'un temple.

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Matalena
Alors dans ses lointaines contrées, après une cérémonie proprement dites, les gens :
1) Se saoulaient, pas trop tout de même pour rester dignes
2) Bouffaient
3) Chantaient des louanges à Deos
Et autres activités propres à célébrer comme il se doit le salut des âmes consacrées. Mais on était pas des comiques ici, tout de même, et une certaine mesure s'imposait dans les comportements de tout un chacun. Lorsque le sicaire se dirigea vers elle, épais sourcils se rejoignant au dessus de ses yeux ombrageux, l'air affable de celui qui en plus de se les geler commence à avoir la dalle, la Languedocienne compris à demi-mots qu'il était temps d'enchaîner. La forêt, c'est sympa, champêtre, et décoratif, mais enfin très sommaire, et les pauvres petits sucres en avaient assez de subir les asseaux du vent et tourner en rond dans les hautes herbes. Aussi, prise en faute d'anticipation avec son verre à la main, adressa-t-elle à la cantonade un appel salvateur :


Messieurs dames, si vous le voulez bien, je vous propose de nous retrouver sous le chapiteau, une petite surprise vous y attend.

C'est qu'on a beau prôner l'austérité, il n'était tout de même pas question de se changer en bêtes de sommes incapables d'un certain savoir vivre. A l'intérieur du chapiteau donc, très loin de la rigueur du dehors, se trouvait dressé un buffet qui, s'il n'était pas digne d'une tablée royale, contenterait sans doute les estomacs et gosiers de nos vaillants invités.
Des paniers de pommes, poires, raisin et biscuits au service des plus jeunes et des gourmands ; charcuterie, pain de campagne et vinasse pour les autres.
La donzelle qui avait maintenu l'ouverture pour laisser le passage à ceux d'entre eux dont les bras étaient chargé du bagage d'un enfant le laissa retomber à la suite de la petite troupe. Récemment rompue au service à table, elle entreprit de découper en tranches épaisses pain et saucisson puis se tourna vers son patron et sa charge de petite taille.


Mademoiselle votre fille je suppose ?

Demanda-t-elle en fixant celle-ci avec un léger sourire, blottie dans le giron de son géniteur.

Enchantée damisela, moi c'est Matalena.

Ne doutant pas que le solide percheron sur lequel Victoire était juchée soit apte à supporter le poids de la blonde enfant sur un seul bras, la brune jeune femme lui tendit un verre et un plateau de boustifaille pour le consoler de cette difficile attente.
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« Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur; le sombre accepte l'idée de grandeur. »
Victor Hugo

Victoire
Une douce attention venait de Cyrinea sous la forme d'un bonbon bien joli, bien bon... enfin bon... sa elle eut pas le temps de le juger.
Malgré sa bouche ouverte comme le petite bec d'un oisillon au fond du nid son père l'emportait loin de la manne providentielle avec autorité.
Elle avait pourtant bien récité la prière pour Cyrinea et le bébé pour les accueillir tous les deux parmi les réformés...
Eh ban non! Que dalle! Pas de bonbon pour récompenser sa bonne tenue!

Elle aurait bien protester mais la poigne ferme de Sancte ne lui laisse aucune chance ni aucune envie de le faire, elle a beau écouter l'explication qui tient la route somme toute, elle s'en fiche pas mal!
Tout se qu'elle voit, le regard noir et la moue boudeuse, c' est s' éloigner à grands pas le bon sucre!

Un peut ronchon la voici à présent perchée sous haute surveillance dans les bras paternel, voila il avait trouvé se qui la comblait plus que tout au monde... sa chaleur... il ne lui fallait rien de plus pour combler la petite.
C'est donc heureuse et fière qu'elle se laisse emmener vers la tente où se déroule les festivités, quand elle fut présenté au maitre de cérémonie.
Les joues rosies la petiote impressionnée répondit à la présentation de cette dernière


Bonzorn mizéla, ze suis Vi'toire


Soudain intimidée la fillette colle son pouce dans sa bouche , pose sa petite joue au creux de l'épaule noueuse de son papa pour un tendre câlin, oubliant même tout de sa mésaventure sucrée.
Bercée par les voix et la chaleur paternel Vic ferme ses petits yeux et somnole à moitié ainsi protégée, attendant avec patience la fin des festivités, non sans jeter de temps à autre un coup d 'oeil discret sur le plateau de ravitaillement du vaisseau amiral.
Asophie
Concentrée dans l'attention qu'elle portait à la cérémonie qui commençait, elle sentit et entendit néanmoins s'approcher Crystal et lui adressa un petit sourire, lui répondant à mi-voix :
"Désolée, je ne t'ai pas attendue pour faire le chemin.. J'avais besoin de le faire seule pour une première fois."
Puis elle glissa son bras sous celui de la blondinette, reportant son attention sur le baptême en cours lequel semblait visiblement parfaitement orchestré par Matalena. Ainsi faisant, elle ne pouvait s'empêcher en son esprit d'établir des comparaisons pour elle-même.

Trinquer, boire, manger des sucreries... Voilà qui était somme toute classique et c'est naturellement qu'elle s'avança vers la suite lorsque un regard d'acier lui glaça l'échine. Détournant les yeux, elle aspira longuement pour délier le nœud qui lui serrait le ventre, renonçant à comprendre et préférant laisser le bourgmestre à ses démons d'amertume dont elle semblait désormais être le miroir impuissant. Ses yeux se posèrent à nouveau sur Crystal dont la douleur faisait écho à celle de Cyrinea. Ainsi, put-elle relativiser sa propre souffrance, se remémorant cette évidence : "car c'est du temps de leur vivant qu'il faut aimer ceux que l'on aime...". Aussi entraina-t-elle la blondinette vers la fête, vers ceux qui étaient heureux, qui étaient vivant, vers la lumière et la chaleur... Elle se permit même avec cette force retrouvée d'adresser un sourire sincère à la gueule burinée avant que ses yeux ne se posent avec tendresse sur les boucles blondes de la petite coquine qui louchait sur les friandises dans son demi-sommeil. Elle aurait été mal placée pour lui reprocher sa gourmandise...
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Chronique et Galerie "L'Escarboucle" / Atelier Rose Noire
Matalena
Face à cette désarmante petite bouille angélique qui la lorgnait de ses grands yeux écarquillés, le pouce vissé entre les amygdales, le cœur de pierre de la brune officiante faillit se briser sur un flot de "Mooo qu'elle est mignooooonne !" propre à toute femelle contemplant un être humain miniature. Et je dis bien faillit, car dans les faits, cet élan maternel d'un instant se résorba rapidement sous la façade d'une amicale indifférence... Ce qui eut au moins l'avantage d'épargner à l'enfant les séances de tripotage, clins d'œil niaiseux et pincements de joues que croient bon de leurs infliger de bien pensantes grands mères. En lieu et place, la donzelle sourit au porteur, comme si ce simple geste avait suffit à lui faire comprendre qu'elle approuvait le boulot effectué (Et donc trouvait la gosse sympathique).

Z'avez faim messire ? C'est de la bonne viande de chez vous, cuisinée comme vous aimez, enfin... Vous aviez bien aimé la dernière fois. La p'tite veut quelque chose aussi ?

C'est qu'à force de jouer les femmes à tout faire, on apprend des choses essentielles dans la vie... Pour autant, ses habitudes de cuisine n'avaient pas encore quitté les rivages du Lengadoc, et ses viandes, elle les faisaient toujours de la même manière : huile d'olive, saisies des deux côtés, assaisonnées de gros sel et de fines herbes, avec une noix de beurre les jours de bien-aisance, avant de les couper en tranches fines pour la dégustation.
A défaut d'apprécier sa cuisine, l'assistance pourrait toujours se rabattre sur les fruits, en se gardant de lui faire des commentaires désobligeants, parait que c'est meilleur pour la santé (Les fruits ou les commentaires, à vous de voir).

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« Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur; le sombre accepte l'idée de grandeur. »
Victor Hugo

Crystal
Malgré la fatigue accumulée par les nuits sans dormir, à veiller son époux, Crystal assista à la fin de la cérémonie, aux côtés de Sophie. Mais ses pensées étaient ailleurs. Elle esquissa néanmoins un sourire faisant tout pour ne rien laisser paraître. Il fallait être forte.

Le bras de Sophie s'accrocha doucement à elle, l'entrainant vers la fête, et elle sentit cette compassion, ce soutien que la Vicomtesse pouvait apporter dans un seul geste, un seul regard. Crystal lui adressa alors un sourire de gratitude, sentant aussi une certaine douleur, un certain malaise, qui rongeait la divine de l'intérieur. Elle lui serra la main, lui montrant qu'elle pouvait aussi compter sur elle.

Et après un grand soupire comme pour évacuer et prendre une grande bouffée d'air, Crystal tendit un verre à Sophie :


Tiens Sophie, buvons et goûtons le buffet qui a l'air délicieux.

Elle leva ensuite son verre

A toi Cyrinea ! Santat !
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Cyrinea
Ce qu’il y a de bien avec les sucreries c’est que quand on les mange vite, ça colle pas aux doigts. Ce qui n’allait pas manquer d’arriver, si Cyrinea ne prenait pas la décision qui s’imposait : soit elle enfournait dans sa bouche la dite gâterie, soit elle s’en débarrassait promptement genre ni vu ni connu j’tembrouille. Comme elle trouvait que le vin en eût été gâté, c’est ce qu’elle fit, si discrètement que personne ne sut jamais comment telle chose se produisit. C’est qu’elle avait cru que la cérémonie était terminée et la petite Vic louchait avidement sur le liquide rouge sang avec lequel tout le monde avait commencé à se rincer le gosier. Si le paternel dans son discours pédagogique n’avait pas tort, elle trouvait qu’en ce jour il eût pu être un peu plus tolérant d’autant que l’on pouvait dire que par sa sagesse et l’application avec laquelle elle avait récité sa prière, elle avait montré certaine « capacité à conquérir ».

Elle suivit le mouvement à l’intérieur de la tente, ou plutôt l’initia, Matalena, en bonne hôtesse, faisant d’abord passer les bras chargés de mômes.

Se saisissant d’un autre verre, elle se tourna vers l’assistance, par le toast de Crystal incitée à prendre la parole :

A tous, je vous remercie de nous avoir entourés. Merci, Matalena, pour cette belle et sobre cérémonie. Me voici officiellement réformée ainsi qu’Alrick dont je suis tout aussi officiellement devenue la marraine. Inutile de vous dire mon émotion ainsi que ma volonté de servir Deos qui guide nos pas et ne nous laisse jamais sans cette Lumière hors laquelle la vie ne serait qu’un long voyage dans l’enfer et dans la nuit. Vous savez tous le deuil qui me frappe aujourd’hui et je voudrais que nous ayons un pensée pour Balock, qui, s’il eût été encore du monde des vivants eût, lui aussi, souhaité recevoir le baptême en ce jour. Buvons, festoyons, et souvenons-nous que cette vie n’est qu’un passage...

Se tournant vers Sancte :

Un merci particulier à celui, sans lequel, aujourd’hui, nous ne serions pas ici réunis.

Elle leva son verre, regarda amusée Alrick qui avec ses petites menottes tentait de l’attraper en gazouillant, et en but une longue gorgée.
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