Eilinn_melani
Arrivée quelques jours plus tôt pour une visite de courtoisie chez la Comtesse du Lavedan, Eilinn Melani avait émis l'idée d'aller voir une messe de la religion réformée, étant fortement intriguée par les évènements de Montauban. Ce qu'elle avait pu entendre à la Nonciature avait fortement éveillé sa curiosité, et se trouver désormais en un lieu ou la réforme était aussi présente était presque une aventure trépidante.
La comtesse et elle avaient donc décidé de partir à la recherche de la fameuse "clairière de la foi", et s'étaient aventurées de la sorte dans la forêt aux abords de Montauban tôt le dimanche matin. Elles auraient pu être brigandées, dévorées par des loups, mais elles avaient tout bonnement croisés des gens qui se rendaient à la séance dominicale, et les avaient suivi. Presque trop simple.
Bien entendu, Eilinn n'avait pas l'intention de communier, elle voulait juste découvrir ce qui pouvait se dire lors de ces célébrations. Elle n'avait non plus aucune volonté de prosélytisme quel qu'il soit, malgré qu'elle soit fervente aristotélicienne, et membre de l'église régulière. Elle et Agnès s'installèrent donc au fond du chapiteau qui accueillait les réformés, Eilinn ayant pris soin de dissimuler sa croix cistercienne et tout signe ostensible de religion de sa part.
Elle écouta ainsi avec attention la messe, et regarda les gens aller communier. Les mots utilisés par Sancte déroutaient un peu la jeune fille, "alliance", "réconciliation", et elle se tourna vers la comtesse pour lui poser une question à voix basse.
Risquons-nous quelque chose à nous trouver ici ?
L'idée d'une lapidation ou d'une bordée d'injures pour poursuivre la journée n'était pas pour ravir la jeune fille, et les réformés avaient été dépeints de telle façon à la Congrégation qu'Eilinn avait imaginé un rassemblement d'humains cannibales et violents.
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La comtesse et elle avaient donc décidé de partir à la recherche de la fameuse "clairière de la foi", et s'étaient aventurées de la sorte dans la forêt aux abords de Montauban tôt le dimanche matin. Elles auraient pu être brigandées, dévorées par des loups, mais elles avaient tout bonnement croisés des gens qui se rendaient à la séance dominicale, et les avaient suivi. Presque trop simple.
Bien entendu, Eilinn n'avait pas l'intention de communier, elle voulait juste découvrir ce qui pouvait se dire lors de ces célébrations. Elle n'avait non plus aucune volonté de prosélytisme quel qu'il soit, malgré qu'elle soit fervente aristotélicienne, et membre de l'église régulière. Elle et Agnès s'installèrent donc au fond du chapiteau qui accueillait les réformés, Eilinn ayant pris soin de dissimuler sa croix cistercienne et tout signe ostensible de religion de sa part.
Elle écouta ainsi avec attention la messe, et regarda les gens aller communier. Les mots utilisés par Sancte déroutaient un peu la jeune fille, "alliance", "réconciliation", et elle se tourna vers la comtesse pour lui poser une question à voix basse.
Risquons-nous quelque chose à nous trouver ici ?
L'idée d'une lapidation ou d'une bordée d'injures pour poursuivre la journée n'était pas pour ravir la jeune fille, et les réformés avaient été dépeints de telle façon à la Congrégation qu'Eilinn avait imaginé un rassemblement d'humains cannibales et violents.
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