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Chronique d'un passé quelques peu tourmenté...Souvenirs qu'on voudraient oublier mais qui hante inlassablement nos jours et nos nuits...

[RP] Tout ça à cause d'un panda.

Sanada
Alors qu'elle était de passage à Kurume, sa jeune disciple répondant au doux nom de Hikari, n'avait semble-t-il pas pris le temps de voir son sensei afin de s'instruire à ses côtés, afin de prendre, plutôt que d'apprendre, cette leçon qu'il lui avait promis, suite à une étrange dispute en gargote.


Mais remontons plus loin en arrière pour mieux comprendre tout l'objet de la dispute entre un maitre et son disciple. Tout avait commencé un beau jour où, alors qu'Akato et la douce Hikari discutaient amicalement, la discussion dévia vers un sujet ... prêtant à controverse. Et un très lourd sujet à controverse, à vrai dire : Les pandas ! Hé oui, ces petits animaux tout doux tachetés de blanc et de noir semblaient avoir semé la zizanie dans l'harmonieuse entente entre un maitre et son disciple. A vrai dire, toute dispute aurait été évitée si l'une n'avait pas tant d'orgueil, et si l'autre ne voulait pas tant mettre en avant le fait qu'il avait parcouru tout le monde connu et qu'il avait guerroyer partout où cela avait été possible de le faire. Bref, je n'ai la force, ni le temps, ni le courage de vous retranscrire ici l'intégralité de la discussion tenue mais le fait est qu'Hikari considérait les pandas comme des animaux insignifiants et indignes d'intérêt, ce à quoi, Akato répondit par une de ses anecdotes, narrant ainsi l'histoire d'un vieux sage chinois vivant dans les plaines du Sichuan qui lui avait raconté toute une légende sur les pandas, que je n'ai à vrai dire ni le temps ni l'envie de retranscrire ici. Ainsi, le saké aidant, le ton monta vite, l'une campant sur ses positions, l'autre refusant d'admettre que sa disciple n'assimile pas ses idées; et fatalement, ce qui devait arriver, arriva.

"Par Tsukiyomi, Hikari, je vais finir par cesser de discuter et t'apprendre le respect des traditions et de mes conseils à coup de bokkens !"
"Vas donc taper du panda, ce sera plus utile"

Et ce fut là, que la dispute atteint son paroxysme. Akato était un homme très à cheval sur l'honneur, l'intégrité et surtout le respect. En faisant preuve d'autant d'indifférence, Hikari avait certainement fait une des plus grosse erreur de sa vie, ce qu'elle comprit assez vite, en voyant que son Senseï qui prenait alors cette dispute sur un ton plus ou moins amical, ne riait plus du tout; dans ces yeux, il semblait être cette petite lueur, celle qui signifie "You pressed the Red Button", et ça ça n'était jamais bon. Avec un calme et une lenteur infinis, il se leva et s'apprêta à partir mais justement avant de sortir dans ce silence assez gênant, il ajouta à son attention.


"J'ai commis une erreur, en décidant de commencer par entrainer ton Taï. Ton esprit est encore grossier, le respect y est absent, et sans ce respect, ton Ki ne pourra jamais se développer. Je dois te laisser et réfléchir à tout cela, mais je te préviens, la prochaine fois que tu passes à Kurume, je t'attendrais. Ici-même. Je me ferai alors un point d'honneur de te montrer toute la puissance que peut fournir un Ki développé au travers de réelles valeurs."

Il sortit alors de la taverne, réfléchissant à la réaction qu'il avait eu et l'idée totalement folle qui lui avait traversé l'esprit.


Et c'est ainsi qu'aujourd'hui, patiemment, Yukimura Akato Sanada attendait à ce même endroit que son disciple ne vienne, un long bokkutô en bois dans chaque main...

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Hikari
Kurume, Kurume, une journée d’arrêt.

Après quelques jours à Nagasaki pour des raisons familiales, il était temps de rentrer à la maison Yuutsu.
Petite équipe de quatre voyageurs tout à fait alertes, et il valait mieux, parce que aux trois adultes du départ s’était joint le jeune Cat, huit ans, cousin d’Hikari.
C’est donc épuisée, davantage par le petit que par le voyage, qu’Hikari décida d’aller se reposer quelques heures en gargote.


Son dernier passage ici n’était pas le meilleur souvenir qu’elle aurait à raconter à ses petits enfants si un jour elle en avait.

Son sensei Sanada Akato, et elle en étaient venus à se dire des mots ouh là là pas gentils du tout. Tout ça à cause d’une histoire de pandas.
Hikari pensait à juste titre que certes, le panda avait le droit de vie comme toute créature ici bas, mais que bon, lui accorder plus d’importance que ça relevait du ridicule.
Sensei Akato quant à lui disait, non pas le contraire, mais enfin bref, n’était pas d’accord avec elle.
Le panda est bien plus qu’un être vivant et patati et patata.


Verres de saké après verres de saké, le ton était monté. Et Hikari, bien que respectueuse de son sensei avait fini par le trouver un peu lourd sur le sujet. Lui recommandant même, histoire de se défouler, d’aller taper sur du panda, histoire de se rendre utile.
Elle n’aurait peut être pas dû. Non, elle n’aurait surement pas dû.
Enfin elle aurait pu lui dire que, «non sensei, je ne suis pas d’accord avec toi, mais puisque tu es le sensei, alors je prends ta parole comme seule valable » et faire avec.

Mais non, et ça tous ses amis le savaient, essayer de convaincre Hikari de quelque chose quand elle a un ou deux bols de saké de trop dans l’estomac, c’est prendre le risque de voir surgir ce côté fougueux qu’elle tentait le reste du temps de bien camoufler derrière courbettes et autres formules de politesse.

Promesse avait donc été faite par Akato Sanada de l’attendre à son prochain passage, pour lui apprendre les bonnes manières, et c’est quelque peu tremblante qu’elle passa rapidement devant la gargote incriminée, (pensait elle, puisqu'étant donné son état à leur dernière rencontre elle ne pouvait être sure de rien) dans laquelle il l’attendrait certainement, pour se rendre dans la plus éloignée du centre du village.
Non pas qu’il ne soit pas un bon Sensei, mais parfois, il avait tendance à faire rentrer les choses dans le crâne d’une manière… enfin à sa manière.
Et là Hikari n’avait pas bu.
Pas folle. Elle n’allait pas tenter le côté sombre de son sensei.

Alors lorsqu’elle poussa la porte de la gargote la plus mal famée de Kurume, elle ne s'attendait pas à tomber nez à nez avec lui.
C'était là ? la dernière fois ? doute, incertitude, enfin bref, trop tard...

Allez savoir ce qui lui prit à la jeune Ogasawara…
Vapeurs de saké qui lui avaient sauté au nez, ou fierté mal placée la laissant penser que non, elle ne plierait pas devant lui sur cette histoire de panda, elle lâcha un malheureux…


Ah… Akato… Je cherchais justement à t’éviter.
Mais il faut croire que ça n’est pas mon jour de chance hein…

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bienvenue au domaine Ogasawara
Sanada
Un silence. Long silence. Silence lourd de sens. Le ton de la jeune disciple lui déplaisait, et ne sachant trop comment lui répondre sans s'énerver il ne dit rien. Laissant un regard dur et froid, lui apporter la réponse à cette phrase sarcastique qu'elle lui avait lancé. Lisant dans les yeux d'Hikari, un léger trouble face à son mutisme, il tenta de la rassurer autant que possible d'un :

Bien.


Il s'avança alors vers la sortie de la gargote et ajouta avant de sortir.

Suis-moi.


Tout ces monosyllabes n'étaient pas pour rassurer Hikari. Mais à vrai dire, peu importe ce qu'elle pouvait penser, peu importe la peur qui devrait, ou du moins aurait du, l'envahir face à l'état de mutisme de son Maitre, peu importe l'idée qu'elle se faisait de l'état avancé de colère de son Sensei ... car elle pouvait bien imaginer le pire, qu'elle serait toujours loin de la réalité.
Sortant en silence de la taverne, il se dirigea vers la sortie de la ville, faisant parfois des moulinets des bokkuto qu'il tenait dans chaque main, adressant un léger signe de tête et un regard froid aux gens qu'ils croisaient jusqu'à ce que ces gens, comme les habitations qui les entouraient, se firent rares. Ils étaient apparemment sortis de la ville. Hikari devait probablement se demander où il l'emmenait, mais lui savait, et elle savait qu'il ne valait mieux pas lui adresser la parole, ou pire oser lui poser une question - qui apparaitrait alors comme une remise en question de ses actes - dans ces moments là. Elle le suivait ainsi docilement, en silence, regardant au sol l'herbe rase qui semblait danser, suivant la direction du vent.

A un moment, jugeant qu'ils étaient suffisamment loin, il s'arrêta, puis la regarda. Posant ses bokkuto au sol, il dénoua ses deux sabres de sa ceinture, puis les lui présenta, garde en avant, avant de dire, tout en usant toujours de ces foutus mots monosyllabes :


Rouge ou Noir ?


Il vit alors sur le visage d'Hikari se lire d'abord l'étonnement puis la compréhension. Étonnement, car il était impromptu de se voir poser une telle question dans une telle situation. Compréhension, car ses deux couleurs représentaient les deux Katanas dont les sageo étaient rouge et noir. Le Rouge était le Shibien, à l'image de tout ce sang qu'il avait fait coulé. Le Noir était le Shinzô, le sabre qui avait appartenu à son Sensai. Noir, à l'image de l'excellence qu'il réclamait - plus pragmatiquement, son utilisation était difficile, mais entourons plutôt tout cela de mythologie. En effet, le Shinzô était un sabre obscur qui réclamait de son utilisateur une réelle excellence dans les Arts Martiaux.

Rouge ... crut-il entendre de loin alors que la main douce et fine d'Hikari semblait se poser sur la garde du Shibien.

Il eut un léger sourire, un brin sadique, révélant alors cette seconde Nature que Tsukiyomi lui avait accordé. Il connaissait le Shibien pour avoir longuement guerroyé à ses côtés et il savait que ce petit exercice qui avait de forte chance de se transformer en assassinat d'un Maitre par son élève, s'annoncerait intéressant. La laissant disposer de son Shibien, alors qu'elle n'arrivait toujours pas à croire - fait tout de même incroyable - qu'il la laissait toucher, et même mieux, se battre avec son katana, il recula, déposa le Shinzô au sol et prit en main les deux bokkutô. Puis il la regarda se plaçant dans une position qui lui permettrait simplement de se défendre, et dit :


Comme je te l'ai dit il y a quelques jours, le Ki, l'esprit, en tout art martial, est aussi important que le Ken, l'arme, voir même plus. Je me rends compte aujourd'hui, que le maitre que je suis a négliger de te parler de ce côté des arts martiaux. Aujourd'hui donc, je compte te montrer combien, l'arme ne signifie rien ou presque, seul l'esprit compte ...


Il changea de position, passant en position d'attaque en changeant son jeu de pied.


Je te conseille de t'y mettre pleinement, car je n'hésiterai pas, de ces sabres en bois, à marteler ton crâne jusqu'à ce que ton esprit comprenne qu'il doit devenir plus fort, et ne plus uniquement compter sur le Ken, et que le respect du Senseï, en toutes épreuves, est la première étape à franchir pour qui veut renforcer son Ki.
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Hikari
Certainement que la couleur a déserté les joues de la jeune novice en voyant le visage de son sensei se fermer à ses paroles.

Elle le sait pourtant, qu’il est irascible et prompt à défourailler en cas de remise en question de son autorité sur elle. Elle le sait aussi qu’elle a encore des tas de choses à apprendre avant de mériter le respect de son professeur. Mais jeune et impulsive, elle ignore encore les conséquences de ses actes et paroles vis-à-vis de lui.
Magnanime il l’avait été jusqu’ici. Mais là, son regard dit qu’il lui prépare quelque chose en retour de son insolence, et qu’elle va le sentir passer.

Un mot, un seul pour répondre à cette effronterie là dont elle est capable.

Bien

Le mot en lui-même n’est pas une menace, mais le ton employé est synonyme de réflexion intense de sensei Akato. Et pas dans le sens jovial du mot.
Déglutition immédiate de la jeune Ogasawara. Un clignement d’yeux et deux mots suivent avant qu’elle n’ait eu le temps de vérifier que rien n’a changé autour d’elle dans la gargote


Suis moi

Hochement de tête, inclinaison du haut du corps pour acquiescer. Même pas elle va répondre. Rien. Pas un mot, et elle met son pas dans le sien pour traverser le village vers ce qui sera peut être ses derniers instants.

Un signe ? Peut-être. Mais le fait est que l’air jusqu’ici calme se voit troublé par une brise légère qui fait voler les cheveux d’Hikari autour de son visage.
Pire encore, les corbeaux croassent dans un ciel qui s’assombrit lentement au dessus de leurs têtes.
Elle est moins fière la jeune mon’tei. Mais le courage elle l’a dans le sang, et il pourra bien lui arracher la tête qu’elle ne faillira pas, enfin elle essaiera. La motivation est là, et elle grandit à mesure que leurs pas les mènent hors du village. Elle va prendre une leçon et s’en souviendra certainement.

Seul souci elle n’a que son wakizashi alors que lui a ses deux sabres à la ceinture et ses bokkutos en main.
Le fait qu’il s’en amuse tout au long du chemin est vécu par elle comme une menace qui sourd à quelques pas devant elle.

Et puis soudain, alors que le ciel est maintenant devenu gris et que le vent souffle un peu plus fort il s’arrête et lui fait face.
Elle est consciente d’avoir été trop loin dans ses paroles, mais le mal est fait et il est trop tard pour s’excuser. Elle lui dirait bien aussi qu’il l’a énervée avec ses pandas et que ça n’était que retour de sa pièce. Il va pourtant falloir qu’elle comprenne qu’on ne rend pas la pièce à un Sensei.
Et il l’a emmené là dans ce but.

Yeux baissés sur ses zoris elle attend le coup de grâce, la leçon du siècle. La main est tout de même posée sur le wakizashi au cas où.
Deux mots parviennent à ses oreilles.


Rouge ou noir ?

Alors elle le regarde, et note les deux sabres dans ses mains. Et les bokkuto au sol.
Alors c’était ça. Un combat au sabre, c’est ce qu’il lui réservait.
Elle sait l’importance que ces sabres revêtent aux yeux de son Sensei, et se trouve honorée de sa proposition. S’incline pour le signifier et prononce ses premiers mots depuis leur départ de la gargote.


Le rouge

Qu’immédiatement il lui tend avec tout le respect dû aux armes qui vous ont permis de vivre jusqu’alors.
La main ne tremble pas lorsqu’elle s’empare de l’arme, mais l’intérieur frémit au sourire qu’il affiche.
Il va falloir mettre en pratique les leçons prises auprès de son grand père et de son père. Elle sait manier le sabre, mais elle a face à elle un adversaire de taille. Qui lui-même a partagé avec elle ses connaissances en matière de combat au sabre.
Mais la confusion s’empare d’elle lorsqu’elle le voit poser le sabre noir au sol et se saisir des bokkuto.

Elle ouvre la bouche pour prononcer quelques excuses tardives mais elle n’a pas le temps d’exprimer quoi que ce soit, une leçon verbale précède la leçon physique qu’elle va devoir endurer dans les minutes à venir.

Pieds déchaussés et sabre rouge en main, après s’être inclinée à nouveau, elle se met en garde (kamae), position de face, visibilité optimale et attend la charge de son Sensei.

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bienvenue au domaine Ogasawara
Sanada
Alors qu'elle venait à peine de se mettre en position de défense, prête à assurer toute charge, lui changea radicalement d'attitude. Intérieurement, il réfléchissait à mille à l'heure, envisageant toutes les possibilités pour l'attaquer en utilisant une vieille technique issue des traditions ancestrales de certaines moines des plaines du Sichuan qui avait appris à se battre avec des battons à défaut d'avoir des armes tranchantes, nommée la Technique du Panda, animal souvent associé au bambou. Se souvenant ainsi de ses leçons qu'il avait reçu alors qu'il se croyait Maitre dans tous les styles de combats possibles et imaginables, il prit le temps de réfléchir à toutes les éventualités avant de lâcher son Kiai qu'il ne put retenir, même en ces circonstances, étant trop habitué à laisser sa combativité transparaitre dans tout combat ...

しね*

Ce mot lancé, la suite des évènements arriva si vite que chacun des mouvements d'Akato était immédiatement suivi pour Hikari d'une douleur intense. Celle-ci, bien qu'en garde n'était de toute évidence pas prête à subir des assauts d'une telle violence. Peut-être s'attendait elle encore inconsciemment à ce que son Senseï ne revienne à sa bonne humeur et à sa clémence habituel ... mais il était bien trop tard pour cela.

Hoo !!!

Un mot, un cri, lancé en même temps que le bokkuto qui s'abattait sur la joue d'Hikari, laissant entendre le bruit d'un léger craquement sous la violence inouïe du coup. Akato avait foncé d'un bond en criant "Hoo" (= joue), la prévenant de l'endroit où il allait l'attaquer alors que d'un bokkuto il écartait le katana dangereux, de l'autre il frappait d'un coup dont la violence était surprenante la joue d'Hikari. Le ton étant ainsi donné.

Conscient des risques qu'il encourrait à être si proche de la lame que tenait Hikari, il recula aussi vite que possible, afin de mettre de la distance entre eux, se préparant à devoir affronter ce sabre avec ces deux misérables katanas de bois. Attendant un instant qu'elle reprenne le pas sur la douleur, il lui dit, tout en se mettant en garde, prêt à écarter tout assaut d'Hikari pour riposter avec toute la puissance nécessaire :


Comptes-tu me laisser frapper à loisir ? Es-tu suffisamment idiote pour ne pas te protéger alors que je t'indique où je vais attaquer ?

Constatant un léger changement d'attitude chez elle à ses mots, son jeu de jambes indiquant clairement qu'elle comptait passer à l'attaque alors que le Shibien se dressait droit vers lui, il eut à nouveau ce léger sourire un brin sadique. Il le savait. Le Shibien qu'Hikari tenait maintenant fermement de ses deux mains allait être ravi de taillader son Maitre et Possesseur, de faire couler le sang de l'homme qui l'avait manié pendant toutes ses années. Quittant des yeux ce katana qui l'obnubilait, il scruta le regard d'Hikari. A la vue de ses yeux qui, s'ils avait pouvoir de tuer, auraient volontiers tué Akato dans les plus horribles souffrances, son sourire toujours aussi ambigüe s'agrandit. Il se prépara, la charge allait être violente, et il allait falloir lui montre que le Fer ne tranche pas tout le temps le Bois. Chose difficile, car n'est pas Panda qui veut et parvenir à affronter un katana, et pire encore Le Shibien, au moyen de bouts de bois demandait un calcul intense de chaque mouvement, chaque mouvement devait être mesuré, chaque angles d'attaques et de défense devaient être déterminé, mais il avait confiance en lui, il savait qu'il réussirait ... sinon il ne se serait pas lancé dans un tel combat. Il devait être "Panda".




* しね = Shine, qui veut dire Meurs en japonais.
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Hikari
La première attaque fut d’une rapidité et d’une violence inouïes.
A peine le temps de baisser sa garde que déjà un bokkuto s’abattait sur sa joue, faisant naitre une douleur qui irradia dans tout son corps. Un léger « humpf » à peine perceptible s’échappa de ses lèvres.
Gout de métal dans sa bouche, gout de sang qui en un instant fit monter à la tête de la jeune Ogasawara l’envie d’en découdre pour de bon.

Il ne faisait pas semblant, elle ne simulerait pas non plus.

Un sourire au coin des lèvres, elle le fixa de ses yeux noirs alors qu’il la traitait d’idiote. Il allait voir que combattre, prendre des coups était une chose, mais que les tentatives d’humiliation pouvaient avoir des conséquences tout aussi dommageables pour lui qu’elles venaient de l’être pour elle.

Les adversaires normalement se tournent autour quelques instants, histoire d’entrer vraiment dans le combat, de se jauger, mais là, aucun mouvement précédant le coup qu’elle avait pris ne lui avait permis de préparer sa défense. Elle ferait de même.

S’inclinant rapidement pour saluer le geste de son Maitre, faisant l’impasse sur la douleur qui fuse de sa mâchoire, elle lève rapidement le sabre au dessus de sa tête, et en quelques mouvements souples se retrouve à une distance qui lui permettrait d'entailler la peau du Sensei, encore trop content de lui avoir donné une leçon.

Alors que de ses bokkuto il tente de parer le coup, tout l’apprentissage des katas de combat revient instinctivement en mémoire de la jeune Ogasawara.
Parant à la puissance du bokkuto défensif, elle lève la jambe gauche d’un geste vif et assène un violent coup de pied au visage de son sensei. L’art du combat au sabre est une chose, mais lorsqu’on y adjoint les katas, il est plus facile de déstabiliser l’adversaire. La souplesse et la légèreté d’Hikari sont des plus qu’il faut prendre en compte lorsque l’on tente de la défier, aussi Sensei soit on.

Un léger, un infime trébuchement du Maitre lui permet de sortir en un éclair son Wakizashi de son fourreau, pour lui entailler le bras droit sur la quasi-totalité de la longueur. Rapidité, souplesse, et concentration..
Non qu’elle soit ravie de voir couler le sang de son sensei. Simplement lui montrer que ce qu’il lui a appris est bien entré dans la tête brune de l’élève.

Elle sait qu’il ne laissera pas passer la coupure qui à présent projette son sang au sol.
Aussi vivement qu’au moment d’attaquer elle reprend une position de défense, sabre en avant main droite, wakizashi en soutien main gauche, le temps d’observer son adversaire et d’envisager la suite.

L’étonnement, et le discret sourire d’Akato lui laissent penser qu’il est relativement fier du coup porté par son élève. Mais elle ne se laissera pas avoir par ce qui est vraisemblablement une tentative de déstabilisation. Elle connait ses sourires maintenant, elle sait ceux dont elle doit se méfier et les autres qui sont amicaux.
Celui là ne l’est pas.

Ne pas lui laisser le temps de reprendre contenance. Il veut un vrai combat, alors elle va le lui donner.
Wakizashi dans une main, sabre dans l’autre elle revient à la charge.
De nouveau les bokkuto s’approchent dangereusement d’elle et de la lame effilée du sabre, elle en tranche un en deux. Et sourit à son tour à son Maitre.

Grognements, respirations maitrisées mais audibles, ils se toisent, croisent les armes, et alors que le deuxième bokkuta vient se fracasser sur l’épaule d’Hikari, le wakizashi tombe au sol et la lame du sabre qu’elle tient dans la main opposée entaille à nouveau le Maitre au niveau de la hanche cette fois.
Rapidement, le kimono du sensei devient écarlate.

Moment de doute qu’elle n’aurait jamais dû avoir…
Arrêter là ? Oui, c’est mieux, elle ne souhaite pas non plus le tuer. Même s’il est particulièrement… particulier, elle l’aime bien son sensei.
Elle pourrait, elle aurait pu, au lieu de l’entailler, simplement lui transpercer le ventre de la pointe du sabre. Mais le respect qu’elle a pour lui l’en a empêché.

De nouveau elle se met en position défensive, attendant de son Maitre qu’il la reconnaisse vainqueur de ce combat.
Le wakizahi est au sol, elle ne le ramassera pas.
En combat réel, elle n’aurait pas le temps. Aucune raison donc, de truquer celui-ci.

Mais le doute qui l’a envahi quelques millièmes de secondes plus tôt va certainement lui couter très cher… si elle se fie au regard presque fou qu'il pose sur elle

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bienvenue au domaine Ogasawara
Sanada
"Surprise" était le maitre-mot de ce duel. Et "fierté" aussi certainement. Un léger sourire voguait le long de ses lèvres, à mi-chemin entre fierté de voir son élève si audacieuse et puissante et sadisme pur et simple, passion pour ces arts que l'on dit Martiaux, souffrance face aux blessures qu'il recevait, jubilation au son du bois que l'on tranche. Par tous les Kamis qu'est ce qu'il aimait ce combat ! Non, pas par tous ... Uniquement Par Tsukuyomi.

Son sourire s'agrandit alors que dans ses yeux une lueur de folie se lisait.Il jubilait, réellement. Ne sentant alors aucune douleur, ni son bras, ni sa hanche, si sa joue. Il jubilait, simplement. Ce coup de pied magnifiquement dosé, enchainé par la sortie d'un Wakizashi caché dans ses amples vêtements, et puis le second coup. Quel second coup ! Alors qu'il pensait lui renvoyer ses attaques, il fut ébloui par un soleil ennemi. Amaterasu était avec elle, il n'y avait aucun doute, il avait décidé de participer à ce combat pour y rejeter le Tsukiyomi qui était en l'homme qu'il était.

Mais ce n'était qu'une aide subsidiaire. Sa jeune disciple était réellement forte. Non, à dire vrai elle ne présentait pas de force supérieure à ce qu'il avait escompté, elle était juste surprenante. Il n'avait alors pas remarqué cette qualité qu'elle avait de pouvoir mêler plusieurs arts martiaux en une technique inventé sur l'instant, d'analyser une situation au plus vite pour y trouver une solution. Toutefois elle avait commis une erreur, une très grosse erreur.

A la surprise d'Hikari, il recula légèrement, puis une fois suffisamment loin, il se retourna, lui présentant son dos prenant un instant pour réfléchir tout en reprenant son souffle : il ne ressentait pas la douleur, mais ses blessures étaient graves, surtout celle à la hanche, il devait ainsi écourter le combat, la terminer au plus vite. Lui présentant toujours son dos, un bokkuto coupé dans une main, et l'autre toujours en état correct dans l'autre main, il dit :


C'est bien ... *il eut un léger rire, en voyant une goutte se son sang tomber du tissu maintenant imbibé pour s'écraser au sol* Je suis fier de toi. *léger silence*Ce que je vais maintenant faire, risque de m'être déplaisant, sachant que tu as été à deux doigts de gagner. Tu t'es crée une très belle ouverture, la surprise aidant. Mais en ne l'utilisant pas, tu m'exprimes simplement ta volonté de vouloir souffrir, plus encore.

Se retournant avec une lenteur infinie alors qu'elle n'avait pas bouger hésitant à ramasser son wakizashi, il eut un léger rire à ce geste assez attendrissant, puis d'un coup, il entama une course rapide, arrivant en un éclair sur près d'elle, pour exploitrt l'unique faiblesse qu'il lui avait crée au début de ce duel : Alors que de son bokkutô cassé il parait la lame qui s'abattait sur lui tandis qu'il fonçait sur elle, il usa de ce petit défaut dans sa garde, le même qu'au début pour laisser s'abattre son autre bokkuto encore plus violemment sur sa joue, puis sans arrêter sa course, il se mit de profil pour continuer sa course, étant ainsi au même niveau qu'elle il lâche aussi vite que possible le bokkutô cassé pour saisir sa main posée sur la garde du Katana l'empêchant de lui nuire d'une quelconque façon en écartant les bras au maximum. Une fois dans cette position, elle n'avait plus aucune échappatoire, le coup allait arriver, elle ne pouvait rien faire , et c'est dans un cri de fureur qu'il abattu à nouveau son bokkuto exactement au même endroits que les deux fois précédentes. Un craquement sonore, la mâchoire devait surement être déboité. Il s'en fichait complètement, il devait continuer ... et il continua, ou du moins tenta de continuer, par un coup de genou placé juste dans le ventre près du sternum pour couper la respiration de son élève, mais ses blessures lui empêchèrent toute action.

Tout d'abord, ce fut la hanche qui lui fit mal, l'empêchant de placer correctement ce coup de genou qu'il espérait être le coup qui lui permettrait de la faire crouler sous les coups, mais ensuite ce fut son bras - celui qui tenait avec fermeté la garde du Shibien - qui céda sous la résistance que lui imposait Hikari.

Il recula alors au plus vite, pour se préparer avant d'affronter son sabre. La regardant, son sourire revint sur ses lèvres, il l'avait salement amoché. Certes il n'avait usé que d'un seul point de contact, situés juste sous l'oeil, mais son bokkutô s'était abbatu avec tant de violence tant et tant de fois dessus, que cela gênait réellement. De plus son oeil était géné par cette douleur, son sourire devint plus posé. Il avait gagné ... du moins, il allait falloir qu'il tienne avec ces foutus blessures, et plus il forcerait, plus les blessures s'ouvrirait...

La fin de ce combat s'annonçait être une épreuve d'endurance.
Par Tsukiyomi, il se jura de gagner, de ce seul bokkutô. Il s'en fit le serment : Il gagnerait, en l'honneur de son Kami.

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Hikari
Dormir ou mourir ?

Qu’il l’achève ou qu’il la laisse en paix sont les deux options qu’elle aimerait avoir alors que sa tête vole une énième fois sous les coups qu’il lui assène. Toujours et encore le visage, la joue, la mâchoire.
Et le dernier coup est fatal à son enthousiasme. Cette sensation que la tête se détache du corps tant il a mis de puissance à la frapper…
Sonnée, elle est sonnée, aimerait poser sa main sur sa joue dans un geste qu’elle imagine stupidement pouvoir calmer la douleur insupportable qui se propage dans tout son corps.
Ces petites choses qui brillent devant ses yeux, seraient ce des Kamis venus lui redonner courage ? Ou peut être lui dire de baisser les armes ? D’accepter la défaite.

Mais ça n’est pas ainsi qu’elle a été éduquée. Le combat est à mort ou au premier sang. Le premier sang a été versé, mais le Sensei a décidé qu’il fallait continuer. A t’il l’intention de la tuer ? Ou veut-il mourir lui-même ?
Beaucoup de questions, trop peut être se bousculent dans la tête de la jeune disciple.
Douloureuse, déconcertée, elle ne sait plus vraiment ce qu’elle peut ou doit faire. Reconnaitre sa défaite serait peut être le plus sage. Lui ne semble pas souffrir des blessures qu’elle lui a infligé. Comme insensible à ces entailles qu’elle lui a faites. En d’autres circonstances elle l’admirerait. Là il ne fait que l’énerver. Ces sourires qui semblent signifier « tu m’as blessé ? oh pardon je n’avais pas vu » l’irritent au plus haut point.

Commencer par cracher le sang qui lui emplit maintenant la bouche est une bonne chose. Ce gout infect l’écœure, mais encore une fois lui donne un sursaut de courage qu’elle n’imaginait pas possible.

Puis les yeux se posent sur le Maitre. Assassins presque ces yeux là. Il est là qui la regarde en ricanant, heureux certainement de la voir affaiblie.
Les cheveux sont en bataille autour du visage endolori, le souffle est court et haletant, et plus elle le fixe, plus elle a envie de le tuer. Elle est aussi certainement là, la faille dans le Ki dont il lui parle sans cesse. La colère n’est pas bonne conseillère, on le lui a assez répété, mais en l’occurrence, elle l’aide à faire l’impasse sur la douleur et dans un cri de rage elle lève le sabre, prête à le frapper, à l’achever.

Mais les forces l’ont déjà abandonnée pour partie, et la course qu’elle aurait voulue aussi vive que son coup de pied précédent se révèle n’être qu’une approche digne d’un pilier de gargote imbibé de saké un soir de fête.
Peu importe, elle y mettra ses dernières forces mais elle n’abandonnera pas avant qu’il l’ait achevée.
Le sabre se baisse en une feinte. Elle sait qu’il va tenter de contrecarrer la lame qui risque de le déchiqueter de haut en bas, et alors qu’il lève son bokkuto pour effectivement parer, elle en profite pour lui lancer un monumental coup de pied dans la blessure à la hanche qui continue de saigner.
Profiter des faiblesses de l’adversaire, c’est ce qu’il lui a dit non ? Enfin lui semble-t-il. Et alors qu’il se plie sous l’assaut du pied de sa jeune disciple, elle ramasse le Wakizashi au sol et dans un dernier sursaut de forces lui fait une estafilade qui démarre de l’épaule, pour se terminer sur le ventre qui se soulève par à coups tant le coup de pied assassin sur la blessure a dû lui couper le souffle.

Continuer ?
Non, impossible. Qu’il la tue maintenant. La douleur, une fois la colère disparue derrière ce dernier coup de lame revient l’assommer. Elle aimerait tomber à genoux et reconnaitre sa défaite. Mais elle ne le fera pas. Elle ne le peut tout simplement pas. Il ne s’agit pas d’un exercice, d’un entrainement. Le sang à coulé, des os sont certainement brisés. Alors soit il l’épargne, soit il la tue, mais elle ne reconnaitra pas une défaite. Elle s’est battue avec honneur contre un sensei bien plus fort qu’elle. Elle n’a pas fait honte à ses ancêtres, à son père, à toutes ces heures passées à s’entrainer.
Alors coup de folie, ou envie de détendre l’atmosphère, personne ne sait, mais lorsqu’elle pose à nouveau les yeux sur lui, les premiers mots depuis le début du combat sortent de sa bouche. Hâchés, parce que parler est devenu presque impossible. Mais même dans la douleur Hikari no Ogasawara reste fidèle à elle-même.


Tout ça à cause d’un panda ? (tout cha à cauge d’un panda ?)

Ne pas rire, surtout ne pas rire, ça fait trop mal. Mais l’envie est grande pourtant, en réalisant qu’ils en sont là, lui saignant, elle le visage brisé et tuméfié… à cause d’une histoire de panda.

Quand je dis que ces bestioles sont des saloperies, je ne me trompe pas tant que ça. (Quand je dis que ches bechtioles chont des chaloperies je ne me trompe pas tant que cha)


Suicidaire, elle doit être suicidaire. Autant s’enfoncer tout de suite le wakizashi dans la gorge et en terminer au plus vite.
Parce qu’en l’instant, elle vient de remettre une couche à ce qui a provoqué ce duel.
Insulter à nouveau les pandas… oui, elle doit être suicidaire.

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bienvenue au domaine Ogasawara
Sanada
Une nouveau coup de pied, une nouvelle blessure et un premier cri étouffé intérieurement sous la brulure que distillait la peau que l'on tranchait, il ne devait surtout pas lui montrer toute la douleur qu'elle lui infligeait. Il n'avait pas été assez vif, voyant le coup arriver, mais étant bien trop lent à le parer car ses forces le quittait aussi rapidement que son sang.

Il n'avait plus vraiment de solutions, son sabre en bois face à un sabre en fer. A moins que ... Il réfléchit alors à toute allure, elle était en sale état, si lui saignait abondamment, elle était réellement très mal, toutes ses forces s'étaient envolées, alors que lui, malgré ses blessures qu'il faisait taire, avait encore de quoi tenir bien 10/15 Minutes. Ignorant ses mots, il releva son bokutto, la pointe vers le ciel, le prenant à deux mains, pour à nouveau courir jusqu'à elle. Là, une défense dérisoire s'opposa à lui : sans aucune conviction ou très peu le sabre qu'elle brandit s'abattu sur lui, il se protégea de son bokkuto, arrêtant le sabre par son bois avant d'envoyer son poing tendu au possible dans son sternum. Sa respiration était bloquée, il devait maintenant en profiter, mais plus au bokkuto : à mains nues. Il lacha ainsi son bokkutô après l'avoir fait glisser le long de son katana afin d'écarter la lame qu'elle ne tenait plus qu'à moitié.

Là, il ne restait plus qu'une chose à faire, et cela fonctionnerait à tous les coups : Depuis le début du duel, il avait fait se converger l'attention d'Hikari sur ses membres supérieurs, mais, l'attaque au pied qu'il lui préparait serait foudroyante. Et elle le fut. Pour Hikari mais aussi pour son Sensei, qui, après lui avoir laisser deux secondes pour reculer, pivotant sur un pied il lança son pied au visage, lançant d'abord son genou puis jambe tendue, les orteils pliés vers lui, frappa sous le menton avec toute sa puissance alors que d'un coup la douleur qu'il ressentait au flanc s'éveilla sous ces mouvements complexes. Cette douleur lui rappela alors toutes les souffrances qu'elle lui avait offertes, et, alors qu'il repliait son pied, il s'empara du Shibien tombé au sol, faisant taire une dernière fois ces blessures, pour lui faire une courbe mortelle qu'il tronqua au plus vite, revenant petit à petit à la raison.

Il la regarda un instant, son katana reposant sur son cou, tout deux respirant fort, se défiant du regard. Il eut alors un sourire, amical cette fois-ci et lui souffla à son tour, dans un sourire des plus engageants :


Tout ça à cause d'un panda.


Faisant quitter son cou à sa lame, le combat étant fini, il marcha quelques secondes - afin de rejoindre son second Katana, son Second protecteur - avant de s'effondrer au sol, de fatigue. Son kimono était trempé d'un odieux mélange de sang et de sueur. Lui était réellement fatigué, et, maintenant qu'il était immobile, la douleur qu'irradiait son flanc et son torse se calmait. Il lui souffla alors :

Viens, Hikari. Tu t'es bien battue, prend le temps de respirer, nous rentrerons plus tard.


Elle s'approcha, s'effondra au sol à son tour et contempla simplement le ciel à ses côtés. Il pensa alors qu'il devrait reparler de tout cela, mais pas là, pas tout de suite. Relâchant une seconde le Shibien, sa main alla sur le shinzô, qui n'avait pas eu la chance de combattre, afin d'en caresser machinalement la garde, un simple geste mais suffisant à lui rappeler la présence de ses deux protecteurs.
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