Ou comment le comte Chuichian use de sorcellerie pour mettre en procès un suspect le jour même de son arrivée en sol poitevin et surtout avant même qu'il ne procède à un seul méfait. Ce procès n'eut jamais de fin, en dehors de celle de voir un procureur et un juge se projeter dans un avenir alors encore inconnu de tous.
Le sieur Caca Veritas agrémente cette sordide mascarade de ses remarques pendant que quelques saltimbanques fort burlesques s'adonnent à de belles satires. (danger : fous rires !)
Cet évènement fit bien rire l'escroc angevin déjà fort connu en Poitou en temps de guerre fraticide Poitou/Anjou au point qu'il eut avec Nessty l'idée de concrétiser l'accusation quelques semaines plus tard. La Noisette Sarcastique lui vendit le château poitevin pour 150 écus mais, trop imbibés de bières ce soir là, tous finirent par s'emparer de la mairie de Poitier.
Le juge Elra, peu soucieux de la CdJ, dit ceci le 14 octobre 1457 lorsqu'il rendit le verdict sur la culpabilité du Roux : "La condamnation est interjeté au second procès du fait que les deux événements soient à mon avis intimement lié."
Protozoaire eut en effet droit à un second procès sans fin avec une accusation similaire. La seule preuve incriminant le Roux au bonnet à pompons est une annonce faite par la Vilaine au peuple poitevin.