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Info:
Alors que félina se trouvait encore loin de Sémur, brigide croisa la route de Karyl en taverne. Pour le convaincre ne pas repartir tout de suite à l'aventure, elle lui promit une épée. Deux semaines ont maintenant passé et il est à présent temps pour la forgeronne zokoïste d'honorer sa promesse. Nb:Ce Rp se passe avant le RP redemption ad eternam.

[RP] Une épée pour Karyl

Brigide
[Sémur, Janvier 1458]

Ils étaient revenus de Cosne, petit groupe formé pour escorter son amie Lilo qui amenait ses biens là-bas. Maintenant elle était revenue de cette courte expédition et elle devait tenir sa promesse. Une promesse, surtout une promesse faite à un enfant devait être tenu, alors elle allait tenir la sienne. Pour que Karyl n'ait pas l'idée farfelue de repartir vadrouiller avant que Félina et Jules soient là, elle lui avait fait cadeau d'une belle épée adaptée à sa taille et à sa puissance dans les bras. Elle devait donc être petite et légère. Bien sûr il était hors de question de la faire fabriquer par un forgeron, puisque c'était elle qui allait la faire.

Félina et Jules étant arrivés, elle avait le temps maintenant pour tenir cette promesse. Un petit matin, elle avait réveillé Rodrielle qui lui avait demandé si elle pouvait venir avec elle. La jeune femme avait bien sûr accepté, mais avant tout il fallait se fournir en bois et en minerais. Comme c'était un cadeau pour Karyl, elle irait le faire chercher pour qu'il voie qu'une épée n'était pas un jouet et qu'il devait en prendre soin. Elle attendit donc que Rodrielle arrive pour se mettre en marche.

Première étape, trouver une forge de libre pour pouvoir travailler tranquillement. Elle avait fait quelque repérage avant le départ, maintenant il lui fallait négocier avec les forgerons du coin. Deuxième étape, aller au marché chercher du minerai de fer, mais du minerai de très bonne qualité. Elle ne voulait pas que l'épée de Karyl cède au premier coup donner, d'ailleurs elle n'aimait pas travailler avec de la qualité moindre. Une épée était une arme certes, mais qui pouvait très bien vous sauver la vie ... Troisième et dernière étape, celle qu'elle préférait, la fabrication.

Quand Rod arriva, elles partirent toutes deux voir les forgerons. Les femmes forgeron n'était pas bien vu dans le métier et pourtant elle avait démontré a plusieurs reprises quand elle était à Valence que c'était plus un art qu'un métier de brut. Bref, elle réussit a trouvé un forgeron, un vieil homme qui pratiquait quasiment plus et qui lui laissait l'utiliser son matériel. C'était donc un sourire aux lèvres qu'elle entraîna Rod au marché acheter ce dont-elle avait besoin. Le bois fut simple à trouver, pour l'acier c'était autre chose.

L'acier provenant de Damas ne se trouvait pas partout, mais c'était avec celui là et uniquement celui-là qu'elle voulait travailler. Malheureusement pour les marchants elle connaissait bien les combines et elle savait qu'en général il y en avait toujours un qui s'en gardait. Quand celui-ci fut trouvé, un long marchandage s'engagea, mais elle finit par obtenir à peu près ce qu'elle voulait. Il fallait savoir lâcher du leste de temps en temps.

Retour a la forge du vieil homme et pendant qu'elle commençait à mettre en route le feu, elle demanda à Rod d'aller chercher Karyl qui devait être à l'auberge avec Félina ...

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L'atelier de Bri : Bannières // Feu de camp : pour les noeuds des voyages
Rodrielle
Et oui, Rodrielle est décidément sur tous les fronts. Et essentiellement lorsqu’il s’agit d’aider ses confrères et consœurs zokoïstes. Ici, en l’occurrence, il s’agit de sa petite blonde protégée qui souhaite un coup de main pour fabriquer une épée pour la nouvelle-future vipère à tête blonde : Karyl.
Karyl … En fait, elle ne l’avait vu que 10 minutes en taverne un après-midi et ne le connaissait surtout que par ce que voulait bien lui en dire la féline : un petit bout-en-train blond qui ne fait que s’enfuir à travers le royaume, créant mille soucis à sa protectrices aux griffes d’aciers.

Bref. La sabreuse s’était levée assez tôt ce matin là et n’avait pas tardé à se préparer pour vite rejoindre sa blonde. Petit tour en forêt et au marché pour récupérer tout ce dont avait besoin l’herboriste avant de partir à la recherche d’une échoppe où être tranquille la journée. Finalement ce fut plus facile que ce à quoi la donzelle s’attendait, et très vite Bri lui demanda d’aller chercher Karyl en taverne. Soit…

La donzelle déambulait donc dans le village à la recherche du blondinet… Tâche nettement plus complexe que celles précédentes d’ailleurs. Allez trouver un gamin haut comme trois pomme à Sémur vous ! Sachant que des petits garçons blonds il y en a partout et qu’à cet âge là c’est presque qu’ils se ressemblent tous… Mais bon, Brigide lui avait confirmé que l’enfant serait avec Félina dans une taverne donc Rodrielle se dirigea directement dans le quartier adéquat.

Il lui fallut donc un bon dix minutes pour trouver le bon endroit. Regard par la fenêtre et les deux protagonistes étaient ensemble à discuter. La donzelle entra donc dans la taverne, et salua la vipère et son protégé.

Bien le bonjour ! Karyl, je viens te chercher... Brigide nous attend à l’échoppe pour confectionner ton épée promise.

Sourire joyeux au visage, elle tendit la main à l’enfant tout en faisant un regard interrogateur à la féline. En même temps, si elle aussi souhaitait venir il n’y avait pas de soucis. Comme dit l’adage : « plus on est de fou plus on rit ! ». Puis, une fois que l’enfant acquiesça, tous deux (ou trois) repartirent à l’échoppe rejoindre Brigide.

Nous sommes prêts ma belle !

Que la confection commence !

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Orphelinat Sainte Clothilde
Karyl
[En taverne, en pleine discussion]

- Moi je trouve que cheval c’est bien. Maeve elle dit que si tout le monde fait pareil on saura plus qui est qui mais je m’en fiche parce que les autres ils n’ont pas appelé leur cheval : cheval. Alors je vais pas me tromper… hein en plus que c’est bien ?

Et voila le petit vagabond reparti dans un de ses monologues, c’est que cette discussion était de la plus haute importance. Il ne fallait pas prendre à la légère le choix du nom de son équidé et de fait cela nécessitait réflexion que le blondinet ne se privait pas de faire partager à tout le monde.


Moi je pense que je aurais pu l’appeler neige mais je trouve que ca fait trop fille alors je fais pas. Je fais que quand Maelle elle est là mais c’est parce que je veux pas qu’elle pleure, parce que je suis un aventurier gentil avec les filles. Tu crois qu…

le mioche fut interrompu par le claquement de la porte de la taverne. Celui-ci se retourna alors pour voir qui venait le déranger dans ses explications. Pour sure qu’il était prêt à grommeler pour montrer son mécontentement mais n’en fit finalement rien en voyant rodrielle.
Pour faire mon épée c’est vrai ? Répéta-t-il d’une voix suraigüe en réponse à la mercenaire. Petit coup d’œil à Félina pour voir ce qu’elle en pensait et déjà le petit avait sauté sur ses pieds.

Moi en plus je ai réfléchit à l’épée que je ai envie. Parce que j’ai pas envie de avoir une épée comme tout le monde alors faut que elle soit belle et solide et que on sait qu’elle est a moi. Se serait bien aussi si les autres ils arrivaient pas à s’en servir mais ça, je crois pas que Bri elle peut alors je vais pas demander.

Tout en parlant, le jeune garnement avait franchit le seuil de la taverne suivant Rodrielle sans trop faire attention à la route empruntée. Bien trop occupé à décrire sa nouvelle épée telle qu’il l’avait imaginé, le mioche sembla surpris un instant d’être déjà arrivé. Surprise qui fut vite chassée au profit de l’impatience du bambin qui se mit à courir pour trouver l’herboriste forgeronne.

Nous sommes prêts ma belle !


La voix de rodrielle raisonna dans la forge alors que l’enfant était parti à la découverte des lieux. Il ne fallut pas attendre longtemps pour voir la tête blonde revenir en courrant, un large sourire au coin des lèvres alors qu’il posait les yeux sur la zokoïste blonde.

Bonjour bri, alors elle est prête mon épée ? je te ai fait une liste de instructions pour que tu fais une bien tu veux que je te la lis ? parce que moi je préfère que je te la lis mais je veux pas te influencer parce que c’est pas bien.

L’impatience de l’enfant autant que son plaisir se lisait dans ses yeux autant que dans sa voix. Prenant place sur un vieux tabouret banquale trainant là, karyl se mit à observer la jeune femme : faut que tu me expliques comment tu fais en plus sinon c’est nul! Est-ce que moi aussi je peux essayer ? j’ai droit de faire aussi ? Je suis sure que je saurais faire parce que je suis un grand et que quand je serais encore plus grand je serai super fort, hein dis, je peux ?

Il le regarda avec des yeux presque suppliant dont le seul but étaient de l’amadouer. Karyl voulait certes son épée de rêve mais il n’était pas contre une petite leçon de chaudronnerie, bien au contraire.
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un simple gamin des rues...
Brigide
Un feu brulait dans le foyer, quelques coups de soufflet pour l'activer un peu plus et elle chargea encore un peu de bois. Satisfaite de l'intensité du feu pour le moment, elle sortit un foulard de son petit sac qu'elle mit sur ses cheveux, elle alla prendre un tablier de cuir et des gants un peu trop grand pour elle, mais elle ferait avec ... Pour cette fois, elle ne transformerait pas le fer en acier puisqu'elle avait acheté une barre d'acier provenant de Damas, mais si elle l'avait fait, il aurait fallu faire fondre du minerai dans un chaudron ...

Nous sommes prêts ma belle !

Voilà ses invités arrivées et c'est avec un sourire qu'elle les accueillit tous les deux. Karyl en enfant curieux qu'il était, faisait déjà le tour du propriétaire les yeux brillants de plaisir et surtout d'impatience.

Bonjour bri, alors elle est prête mon épée ? je te ai fait une liste de instructions pour que tu fais une bien tu veux que je te la lis ? parce que moi je préfère que je te la lis mais je veux pas te influencer parce que c'est pas bien.

faut que tu me expliques comment tu fais en plus sinon c'est nul! Est-ce que moi aussi je peux essayer ? j'ai droit de faire aussi ? Je suis sure que je saurais faire parce que je suis un grand et que quand je serais encore plus grand je serai super fort, hein dis, je peux ?


Elle s'approcha de lui et lui ébouriffa ses cheveux blonds un peu trop long.

Bonjour Karyl ... Et bien ton enthousiasme fait plaisir à voir. Non elle n'est pas prête ton épée. Si je t'ai fait venir c'est justement pour que tu vois, comment on en fabrique une ... Et oui tu pourras participer, tout comme Rodrielle si elle le souhaite. Par contre, je veux que vous enfiliez tablier et gant ... Ca c'est obligatoire si tu veux participer ...

Une liste ? Et bien vas y je t'écoute ...

Elle leur montra un portique où se trouvait des tabliers et des gants. Les exigences du gamin la faisait sourire, mais la fabrication d'une épée devait se faire d'une certaine façon si elle voulait que la solidité soit à son maximum. Par contre, elle pourrait la lui personnaliser sans problème s'il voulait des gravures où autres inscriptions dessus ...

Bien en attendant votre arrivée à tous les deux, j'ai mis le feu dans le foyer comme vous pouvez le voir. Par contre, on va sauter une étape que je vais t'expliquer rapidement pour que tu comprennes bien.

Elle attrapa la barre d'acier déjà formé qu'elle avait acheté et la lui montra.

Tu vois cela Karyl ? C'est une barre d'acier qui vient d'un pays très lointain qui se nomme Damas. C'est un acier d'une très bonne qualité qui a une haute teneur en charbon (carbone). Si j'avais dû la faire, j'aurais mis du minerai de fer dans un chaudron au-dessus du feu que j'aurais fait monter très haut en température pour qu'il devienne à l'état liquide et j'y aurais incorporé moi-même le charbon, mais il n'aurait pas eu cette qualité que tu auras ... Comprends-tu ?

Il lui fallait s'exprimer avec des mots que l'enfant comprendrait bien, même si elle savait que Karyl était intelligent pour son âge, car il était curieux de tout ... Elle lui donna la barre pour qu'il puisse la toucher et la soupeser ...
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L'atelier de Bri : Bannières // Feu de camp : pour les noeuds des voyages
Karyl
Le minot ne se le fit pas dire deux fois. Aussi, à peine Brigide lui avait-elle montré où trouver un tablier et des gants que le petit était déjà entrain de choisir ceux qu’il allait porter. Le choix se porta rapidement sur les tailles les plus petites bien qu’encore largement trop grandes pour lui mais qu’importe cela n’était que détail et karyl était bien trop excité pour y attacher la moindre importance.

Tout en s’attifant, il commença alors à lui expliquer ce qu’il voulait :
Moi je ai envie que on sait que mon épée elle est à moi alors je aurais bien envie que le pommeau- t’as vu que je sais comment on dit ?- il soit sculpté avec un cheval ou peut-être un dragon pour faire envie à cassian et après et ben moi je ai envie que la lame elle coupe bien et que on écrit un truc dessus.

Enfin équipé le petit s’approcha de la forgeronne et regarda la barre qu’elle tenait entre les mains tout en écoutant avec attention les explications qu’elle lui fournissait. Prenant ensuite l’acier dans ses propres mains lorsqu’elle l’y invita il la soupesa tentant de prendre un air d’expert et demanda : c’est loin comment Damas ? C’est dans l’Est loin ou y a les guerriers ? Tu crois que je pourrais aller ?

Il posa sur la jeune femme un regard empli de question et un sourire joyeux puis posa la barre d’acier sur son socle et s’approcha un peu.
Il faut que tu fais fondre pour que il ai une belle forme maintenant hein ? et après quand tu aurais fait je pourrais avoir le pommeau bien ? Je peux donner les coups de marteau pour la faire mon épée ? Puis se reculant il s’assit sur ce qu’il trouva avant d’ajouter : Pour la phrase que je ai envie je sais pas encore laquelle je ai envie le plus mais faut que c’est une bien sinon je vais être déçu. Tu as une idée toi ?
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un simple gamin des rues...
Rodrielle
Voilà le moment tant attendu : la confection de la première épée. Rodrielle comprenait parfaitement l’enthousiasme de Karyl face à cette confection. Le moment où l’on passe de l’épée de bois à l’épée d’acier, de l’arme d’enfant à l’arme d’adulte en quelque sorte… Cette scène lui rappelait parfaitement lorsqu’elle-même avait reçu sa première « meurtrière » des mains de son père, qui était sa dague dont elle se servait toujours à l’heure actuelle. Petite mais si pratique… Elle était le prolongement de son bras à tout jamais.

Retour au présent avec les bavardages de Karyl et Bri, cette dernière expliquant à l’autre comment allait se passer la confection de l’arme. Rodrielle écoutait sans un mot, enfilant à son tour tablier et gants pour aider Bri dans sa tâche. Vint alors la question de Karyl sur la phrase à mettre sur son épée…

Tu sais comment j’ai choisit la mienne de phrase ?

Cette fois ci, Rodrielle sortit sa seconde arme –son sabre- et montra la lame à l’enfant.

C’était un mantra que m’a appris mon frère quand j’étais petite :

« Je suis l’Ombre,
Insaisissable et mortelle.
Mon esprit est une lame.
Mon corps est une arme.
S’adapter, c’est vaincre,
Je sers la voie Unique.
Je suis l’Ombre,
Je danse et je tue » (1)


Elle avait récité ce mantra avec passion, ses yeux brillants aux souvenirs que cela lui rappelait… Son frère, Aevil, vieux de 10 ans de plus qu’elle, lui récitait cela avant son départ. Tous deux avaient toujours eu la même passion pour le combat et la Mort… Fallait pas chercher plus loin les raisons de son destin. Assassin un jour, assassin toujours…

J’ai pu mettre que les deux derniers vers sur mon sabre… Si tu aimes bien, tu peux l’utiliser !

[i] Elle lui fit un clin d’œil et rangea son sabre dans son fourreau avant de se frotter les mains. Elle jeta alors un regard interrogateur à Bri en attendant les instructions.



(1) pris de "Coeur de Loki" de M. ROBERT
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Orphelinat Sainte Clothilde
Brigide
Moi je ai envie que on sait que mon épée elle est à moi alors je aurais bien envie que le pommeau- t'as vu que je sais comment on dit ?- il soit sculpté avec un cheval ou peut-être un dragon pour faire envie à cassian et après et ben moi je ai envie que la lame elle coupe bien et que on écrit un truc dessus.

Elle souriait à l'enfant tout en récupérant la barre d'acier qu'elle posa dans la braise du foyer pour le faire rougir. Elle prit ensuite le manche du soufflet et donna quelques mouvements d'aire pour faire monter la température et faire rougir la barre pour qu'elle soit plus malléable à frapper. Tout en activant le soufflet, elle écoutait toujours Karyl qui lui parlait encore.

c'est loin comment Damas ? C'est dans l'Est loin ou y a les guerriers ? Tu crois que je pourrais aller ?

Il faut que tu fais fondre pour que il ai une belle forme maintenant hein ? et après quand tu aurais fait je pourrais avoir le pommeau bien ? Je peux donner les coups de marteau pour la faire mon épée ?


Karyl s'était assit sur un tabouret trouvé quelque part et parlait d'une phrase a graver sur la lame.

Pour la phrase que je ai envie je sais pas encore laquelle je ai envie le plus mais faut que c'est une bien sinon je vais être déçu. Tu as une idée toi ?

Elle lâcha son soufflet et attrapa la barre de fer de sa main ganté qu'elle posa sur l'enclume pour pouvoir la frapper avec le marteau qu'elle attrapa de son autre main libre. Elle écouta Rodrielle qui parlait de sa propre phrase qui était inscrite sur une de ses dagues puis se mit à frapper faisant sursauter tout le monde par le bruit sourd qui venait d'envahir la pièce.

Tu vois Karyl, je ne fais pas fondre l'acier, mais je le fais rougir pour qu'il soit plus souple à frapper. Si tu veux frapper, regarde bien comment je fais et quand je sortirais la barre après l'avoir fait rougir une deuxième fois tu pourras frapper ...

En ce qui concerne Damas, oui c'est un pays qui est très loin, je ne saurais même pas te dire où cela se trouve ... Mes connaissances du monde son ... très pauvre tu sais ...


Elle lui fit un petit sourire, toujours en tapant sur l'acier qui commençait à refroidir. Elle arrêta et remis la barre dans les braises. Elle regarda Karyl et Rod et leur demanda :

Qui veut activer le soufflet ??
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L'atelier de Bri : Bannières // Feu de camp : pour les noeuds des voyages
Karyl
Moi !!! moi !!!

A peine Brigide avait-elle finit sa phrase que déjà le gamin avait sauté sur ses pieds de toute évidence ravi de l’idée. Tout à sa joie, celui-ci n’envisagea même pas un instant de laisser sa place à Rodrielle et se saisit du soufflet envoyant de grands coups d’air pour le moins irréguliers sur les braises. Il lui fallut ainsi un bon nombre d’essais pour enfin maitriser l’instrument et en faire une utilisation « correcte ». Un large sourire satisfait flotta alors sur ses lèvres et le gamin, se prenant au jeu, continua d’actionner son engin jusqu’à ce que la barre d’acier rougisse suffisamment pour devenir malléable. Chose faite, il laissa brigide sortir la future épée des braises et se saisit du marteau. Il ne fallut pas attendre longtemps pour qu'il commence à taper, mettant tout son cœur à l’ouvrage sous les conseils judicieux de la forgeronne. Voila une activité qui eut au moins pour mérite de faire taire un temps le petit moulin à paroles, trop occupé à frapper l’acier pour penser à autre chose. Et ce n’est que lorsqu’il fallut remettre l’ouvrage à chauffer une nouvelle fois que le petit reprit la parole laissant à bri le loisir de s’occuper du soufflet.

Moi je sais pas encore pour la phrase. Je ai envie de un truc que à moi…mais je verrais tout à l’heure quoi trouver, fit-il en regardant Rodrielle. Puis, reportant son attention sur la blonde il ajouta enjoué : Un jour on ira à Damas pour que tu vois. En plus si c’est loin c’est bien, ça fait l’aventure. Et avec mon épée et ben les méchants ils pourront pas nous faire mal et moi je te protégerai super bien sur la route donc faut pas que tu ai peur. Tu es d’accord que on va hein ? Puis, se rapprochant de l’enclume qui accueillait de nouveau la future épée du jeune homme, ce dernier renchérit montrant la barre d’acier, une petite moue se dessinant sur sa trogne : Mais ca a pas trop la forme d’une épée quand même je trouve… Tu es sure que tu fais bien ? Tu vas faire comment pour me faire le dragon sur le pommeau ? Mais toute façon je sais pas encore si je veux un dragon, peut-être je ai envie un serpent ou un cheval….

Le blondinet parti alors dans ses réflexions oubliant aussitôt ses doutes quant à la confection de son épée. Un dragon se serait très bien pour faire envie à Cassian mais un serpent serait mieux pour être un zoko ou un cheval pour faire comme les chevaliers… cela demandait réflexion. Réflexion qui allait cependant être remise à plus tard car déjà Karyl s’approchait de Rodrielle lorgnant sur le sabre dont elle lui avait montré la lame quelques minutes plus tôt. Le mioche se retourna alors vers Brigide et il demanda : Ma lame à moi, elle sera aussi jolie quand tu auras fini ? Est-ce que tu pourras me faire aussi le fourreau pour que je la range ? Il fit un petit clin d’œil à la brune, après tout qui ne tente rien n’a rien, il ne lui coutait rien d’essayer.

Puis, estimant que l'herboriste-forgeronne s’était assez amusée, il revint se poster près de l’enclume et déclara :
c’est à moi de taper maintenant parce que c’est chacun son tour qui doit faire. Il lui offrit un sourire enjôleur qui jurait quelque peu avec son regard déterminé. C’est qu’on ne rigole pas avec la confection d’une super épée et puis tout le monde sait bien que taper c’est plus une affaire de garçon. Prenant alors toute la place, karyl se remit au travail ravi de pouvoir frapper l’acier une fois de plus et de montrer sa force aux filles.
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un simple gamin des rues...
Rodrielle
L’épée prenait forme lentement mais surement. Rodrielle était assise sur le rebord d’une seconde enclume (froide cela va de soi) et regardait faire Brigide avec attention tout en écoutant le moulin à parole blond. Il était marrant ce petit Karyl, toujours enjoué et insouciant grâce à la magie de l’enfance. Sourire attendrissant face à la vision des deux protagonistes à l’œuvre… Les enfants lui manquaient beaucoup… Dingue à quel point son instinct maternel était développé alors que c’était une mercenaire endurcie ! Mais que voulez-vous ? On la r’fera pas la Rodrielle !

Oui Karyl, tu as le temps de trouver ta phrase… Et peut être qu’en la faisant ca te viendra tout seul !

Puis elle se tourna vers Bri, d’un air malicieux… De toute façon elle n’avait que ca à faire de parler :

Dis, j’savais pas que tu étais forgeronne ?! Tu es multifonction…

Elle rit alors, puis attrapa une barre de fer qui trainait par là. Gardant ses émeraudes tournés vers ses deux compagnons, elle joua avec la barre en la faisant tourner entre ses doigts comme une marionnette.

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Orphelinat Sainte Clothilde
Brigide
Elle avait regardé le gamin se précipiter vers le soufflet et l'actionner avec beaucoup de maladresse, mais c'était suffisant pour faire rougir les braises et la barre d'acier. Quand la barre fut assez rouge elle l'attrapa et Karyl s'était atteler à la frapper. Il y mettait tout son coeur et cela lui faisait un plaisir fou de le regarder faire. Quand elle forgeait quelque chose, elle y mettait aussi tout son amour. C'est ce qui donnait une âme aux armes qu'elle faisait.

Retrouver ces mouvements qu'elle n'avait plus fait depuis très longtemps lui faisait un bien fou. Elle se revoyait a Valence, ouvrant sa première forge. Quand elle y pensait, elle ressentait un gros pincement au fond de son coeur. Voilà que Karyl venait de finir et elle reprit son travail, laissant le gamin plein d'entrain reprendre la parole.


Tu sais Karyl, pour ta phrase, même si tu ne la trouves pas tout de suite, je pourrais toujours la graver plus tard ... Humm, pour Damas, si un jour on a l'occasion d'y aller pourquoi pas.

Elle rit de bon coeur quand ce sacripant lui dit que cela n'avait pas la forme d'une épée.

Non c'est vrai, pour l'instant elle ne ressemble à rien, mais attend encore un peu et tu verras, elle va évoluer. Pour le pommeau et la garde, tu en là-bas dans un grand coffre. Ils sont déjà fabriqués et ont plusieurs formes que tu peux choisir. Vas y voir ...

Pendant qu'il fouillait dans le grand coffre elle avançait le travail et la barre d'acier commençait à prendre la forme d'une lame d'épée qui pour l'instant était plutôt sombre et sale. Karyl revint et lui dit que c'était à lui de frapper de nouveau. Il faisait cela parce qu'il voulait participer à la fabrication de son épée. Lui laissant le marteau, elle remit la barre rougit sur l'enclume et le laissa faire.

Mais bien sûr que tu auras un fourreau avec. Une épée n'est jamais livrée sans son fourreau, tout comme une dague ... Tu me diras aussi comment tu veux la fusée (poignée) de ton épée ... Pour ce qui est de décorer le pommeau, il sera gravé et oui ta lame sera aussi jolie, tu verras quand elle aura été nettoyé elle aura de très jolies reflets ...

elle fit un clin d'oeil à Rodrielle qui s'était installé dans un coin et regardait le petit bonhomme faire son manège. Comment résister à cet enfant plein d'entrain ? Un petit ouragan sur patte ce petit Karyl, mais elle prit quand même le temps de répondre à son amie.

Et oui, je n'ai pas toujours été herboriste. La forge c'est mon premier amour et j'aime toujours autant frapper le métal. J'ai appris toute seule en regardant le forgeront du village où j'ai grandi.

Elle lui sourit et lui demanda un petit service.

Est-ce que cela te dérangerait de nous apporter un rafraichissement ? Je commence à avoir une petite soif et une petite faim ... Je pense que le grand garçon aussi ...
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L'atelier de Bri : Bannières // Feu de camp : pour les noeuds des voyages
Karyl
T'as vu que je fais bien hein? Fit le garnement qui prenait à lui seul presque toute la place dans la petite forge. Mais je trouve c'est quand même un peu difficile à faire l'épée..., enchaina-t-il en ronchonnant.

Et oui, comme tous les enfants de son âge, Karyl aimait que les choses aillent vite. A peine était-il entré dans la forge qu'il aurait voulu son épée terminée tant il était impatient d'aller la montrer à tous. Mais une épée, ne se fait pas en claquement de doigts et il faut faire montre de beaucoup de patience et de rigueur pour arriver au résultat escompté au grand damne du gamin. Curieux, l'enfant avait pourtant regardait, participait et étudiait mais il commençait maintenant à trouver le temps long. Aussi, il profita de la proposition de Brigide pour tout lâcher et se proposer d'aller chercher lui-même de quoi boire et manger avec l'idée secrète que son épée soit prête à son retour.

Il avait obéit quelques minutes plus tôt à la jeune femme allant chercher dans la grand coffre les différents éléments qui composeraient son épée, épée à une main d'une longueur finale n'excédant pas les 80 cm. Il avait opté après de longues minutes d'intense réflexion pour un pommeau de forme ronde finement gravée et une garde droite, légèrement recourbée vers l'estoc aux extrémités. La fusée quant-à-elle serait recouverte de cuir roulé... Parfait!

Satisfait, l'enfant estimait donc à présent que la forgeronne pouvait se débrouiller seule et n'avait plus besoin de son aide. Les mouvements devenant répétitifs l'intéressaient d'autant moins. Seules, les soudures à venir éveillaient encore son intérêt c'est pourquoi il s'empressa d'expliquer d'un ton des plus sérieux à Brigide qu'elle pouvait finir de façonner la lame mais devait l'attendre pour le reste de la confection. "Tu fais pas sans moi hein parce que faut que je vois comment tu mets le pommeau et la garde dessus! Tu me attends, tu promets?" Promesse obtenue, le petit bonhomme parti ainsi à toute allure laissant en vrac la plupart des outils.

Et ce n'est qu'un bon petit moment plus tard qu'on revit apparaitre la frimousse du minot, poussant ce qui semblait être une petite brouette remplie de victuailles en tout genre. Un large sourire aux lèvres, Karyl regarda les deux femmes et expliqua :
je suis allé chez marie pour que la cuisinière elle me donne. Alors je ai : de la confiture, du pain, des fruits confits, des pommes... Tout en parlant, l'enfant se mit à déballer ses affaires, les éparpillant tout autour de lui. Il y avait bien là pour un régiment et Karyl se garda bien de dire qu'il avait fait une véritable razzia dans le sellier Alterac. La grossesse de Marie-Alice avait au moins cet avantage, les cuisines étaient toujours pleines.

"Bon et pour l'épée tu as fais?" fit-il changeant d'un coup totalement de sujet, c'est qu'il ne fallait pas non plus se reposer sur ses lauriers hein! Y avait une épée à finir et d'ailleurs il était plutôt d'avis les filles ne devraient manger qu'une fois l'épée vraiment terminée.
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un simple gamin des rues...
Brigide
Parler de rafraichissement avait fait réagir Karyl au quart de tour et cela l'avait amusé. Cet enfant était plein d'énergie, mais fallait bien le dire la ralentissait quand même grandement ... Il réalisait tout de même que forger une épée n'était pas simple et surtout long. Il fallait de la patience et une grande maitrise de soit. Elle voyait plutôt cela comme un art. Elle ne forgeait pas ses épées à la façon bourrin des forgerons qu'elle avait connus. Certes il fallait un minimum de force pour frapper le fer, mais s'il était chauffé comme fallait, nul besoin de frapper fort ...

Le bambin était allé chercher ce qui finirait de composer son épée et lui avait sonné les dernières instructions pour qu'elle soit parfaite à ses yeux. Il fallait bien cela pour satisfaire les exigences de ce petit bonhomme qui savait déjà ce qu'il voulait. Il était revenu avec pommeau et garde et lui avait dit ce qu'il voulait pour la fusée. Quand les instructions furent donné, le voilà disparu ...

Seule avec Rodrielle qui s'était fait discrète, elle se remit au travail pour rattraper un peu le temps perdu. Elle ne voulait pas y passer plus de temps que prévu surtout pour une épée de taille moyenne. Elle se remit donc au travail et fini la lame en un rien de temps. Elle avait pris de belle zébrure, typique à l'acier de Damas. Elle frappa la pointe qui servirait de fusée et qui maintiendrait le pommeau. Cette partie était en biseau et se réduisait en pointe.

Quand la lame brute fut terminée, elle essaya la garde que Karyl avait choisi. Comme bien souvent il fallait retoucher un peu pour que celui-ci s'adapte parfaitement à la lame. Une fois les modifications et la mise en place de la garde, elle positionna le pommeau qui allait très bien. En attendant que Karyl revienne, elle chercha du cuir d'une couleur claire. Elle en prit deux sortes. Un cuire grossier qui irait dessous et un plus fin, bien fini qui irait dessus et qui ferait un fini parfait.


A peine avait-elle trouvé cela qu'elle entendit un grand bruit à l'entrer. Elle regarda le garçonnet arrivé avec ce qui devait appartenir à un régiment de soldat. Elle le regarda les sourcils levés d'étonnement ses pièces de cuir entre les doigts ...

Par tous les Saints Karyl, mais on est que trois ... Que comptes-tu faire avec tout cela ? Quand je parlais rafraichissement, je pensais à un peu d'eau et éventuellement un fruit ... Mais là !!!

Elle se mit à rire en voyant la tête du bambin qui lui avait dit, être allé chez Marie pour chercher tout cela. Elle comprenait mieux maintenant ... La suite ne se fit pas attendre. Oubliant la nourriture, il revint à la charge pour son épée. Elle lui montra la lame finie avec la garde mise en place. Posant le cuir sur une table elle lui expliqua ce qu'elle avait fait.

Regarde Karyl, la garde tien en place simplement comme cela. Elle est enfoncée de force pour qu'elle ne bouge pas. J'ai simplement ajusté de quelques coups de marteau l'endroit où elle allait être mise pour qu'elle entre bien et l'abimer. Tu peux toucher, la garde ne bougera pas. Maintenant je vais fixer le pommeau. Je crois que c'est ce que tu voulais voir. Pour cela il faut faire rougir le bout de la fusée, juste la partie en pointe. Quand c'est rouge comme maintenant, on place l'épée dans un étau, on met le pommeau en place et avec cet outil on frappe fort pour que l'acier s'écrase sur le haut du pommeau et fasse comme une tête de clou ...

Tout en plus expliquant, elle fit le geste et après deux coups frappés elle obtint une soudure adaptée. Elle trempa ensuite le pommeau dans l'eau pour le refroidir. Quand elle le sortit de l'eau elle put montrer au garçon le fini. Ensuite elle s'installa sur une chaise et prit le cuir grossier qu'elle enroula plusieurs fois autour de la partie en métal qui servait de fusée. Elle fit trois tours puis finit en passant un lien sous les autres.

Pour terminer, elle prit le cuir d'un marron clair plus fin et fit de même en serrant bien et en ajustant au plus près. Elle termina avec une petite couture pour le tout ne bouge plus. Restait maintenant à aiguiser tout cela et à la faire briller. Elle se plaça devant une grosse pierre à aiguiser qui tournant avec un mouvement des pieds. Le faisait grincer les dents celui qui n'avait pas l'habitude. En quelque passage, l'épée était déjà très coupante. Elle arrêta puis se mit à la faire briller avec un savon spécial qu'elle donnerait à Karyl avec une pierre à aiguiser.

L'épée était maintenant terminée et c'était avec satisfaction qu'elle la lui tendit. S'il en prenait soin, elle lui durerait très longtemps ...


Voilà Karyl, elle est terminée ... Elle te plait ?

Pendant qu'il l'observait sous toutes ses coutures, elle prit un fourreau qu'elle finit de la même façon que le cuir de la fusée. Elle y installa deux accroches et une ceinture pour que le garçon puisse la porter sur lui. Elle s'approcha de lui et lui passa le fourreau autour de la taille. Il allait devoir s'habituer à la porter. Elle se recula un peu pour voir en prenant une pomme au passage poser sur la table.

Mets l'épée dans le fourreau que je vois ce que ça donne ...

Satisfaite, ils pouvaient maintenant quitter la forge et la rendre à son propriétaire ... Les yeux du gamin étaient pour elle une grande récompense ...
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L'atelier de Bri : Bannières // Feu de camp : pour les noeuds des voyages
Karyl
Brigide sourit avec bienveillance à son empressement enfantin ce qui le fit rire. Oubliant la montagne de nourriture qu’il avait apporté des cuisines Alterac, karyl s’approcha de la forge à nouveau pour écouter les explications de la forgeronne les yeux brillants de joie. Il en oublia même son impatience tant il était captivé par les finitions opérées sur son épée, enfin il l’avait sous les yeux … Son épée. Le pommeau fut façonné comme il l’avait demandé, la fusée faite d’un cuir clair lui convenait parfaitement, en un mot, le petit aventurier était ravi.

Et il ne cacha rien de sa joie lorsqu’enfin il put tenir son précieux trésor entre les mains, battant l’air pour tester l’arme, se voyant déjà terrasser moult ennemis au milieu de terres hostiles. Avec elle, il pourrait surement vaincre le monde entier, il en était certain. «
Rodrielle t’as vu comme elle est bien ? » fit-il a la mercenaire tout en continuant son manège visiblement heureux. « Demain moi je vais demander à Marie et à maitre Snell de m’entrainer pour que je sais bien en faire même si je trouve que je fais déjà bien » Et voilà le petit moulin à paroles lancé, à ce rythme là les deux femmes en avaient pour la nuit à l’écouter parler de tout ce qu’il avait prévu de faire maintenant il possédait sa super épée.

L’ayant surement senti, Brigide ramena l’enfant à la réalité lui demander d’approcher pour qu’elle puisse lui mettre autour de la taille la ceinture soutenant le fourreau. L’enfant se laissa faire un sourire joyeux peint sur la trogne et il n’en fallut pas plus pour qu’il ne commence à dégainer / rengainer son épée un nombre impressionnant de fois.
Puis semblant tout à coup se rendre compte qu’il n’était pas tout seul, il se retourna vers les deux filles et leur dit alors : «
Merci Bri pour l’épée, c’est trop bien et vous avez vu que je sais déjà un peu faire moi je suis sure que quand je serais grand je serais aussi bien que Eikorc et Cerridween » Et il sourit. A présent il ne restait plus qu’à aller montrer la merveille à tout Sémur. Il laissa le soin aux filles de remballer toutes les victuailles qu’il avait déballé préférant évidement jouer avec son épée pendant qu’elles travaillaient et ce n’est que lorsque tout fut enfin propre que le garnement revînt à leurs côtés.

« Faut que je lui trouve un nom à mon épée pour faire comme les chevaliers mais je ai pas trop de idées encore alors je vais attendre et je ai toujours pas trouvé non plus ce que je veux graver dessus alors faudra que tu me fais quand je aurais trouvé d’accord bri ? »

Et sans attendre la moindre réponse comme d’habitude, l’enfant parti en courant vers le village leur lançant rieur un « On fait la course, le dernier c’est un nul ! Ce jour là, le petit était le plus heureux des enfants, il avait le monde à portée de la main, des rêves pleins la tête et toute la vie pour songer à les réaliser…

Karyl avait enfin son épée !

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un simple gamin des rues...
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