Eusaias
LE NID, quelques heures après le duel...
Il avait dû ligoter les deux jeunes femmes sur des chaises afin de ne pas devoir tirer l'épée dans sa cave. Car oui, ces invités là avaient leur place seulement en sa cave. En temps normal il les aurait dévêtues et réveillées à grand coup d'eau glacée. La nudité n'était pas là pour assouvir certaines pulsions, mais avait pour but d'éviter toutes armes cachées et surtout amenuiser les défenses mentales. Ensuite il serait venu le temps des questions. Quelques gifles, menaces en tout genre et une outre d'eau accompagnée d'un entonnoir auraient agrémenté les questions. Mais ceci lui était impossible aujourd'hui. Karyl, le petit Karyl était là. Eusaias connaissait plus ou moins le lien naissant entre la Rastignac et le petit sémuro-angevin.
Il porta son regard onyx sur le petit en question. Le regard de Karyl, quant à lui, était une véritable torture pour le Balbuzard. Il avait beau expliquer que c'était pour leur bien à tous.... Qu'il était obligé pour le protéger... Que c'était comme un jeu... Karyl restait un enfant, un enfant qui voit ligoter sa mère à une chaise.
Eusaias avait tiré l'enfant par la main jusqu'à la cuisine. Il devait se montrer sous son meilleur jour, alors qu'une seule envie monopolisait son attention : les « questionner » toutes deux. Il avait alors tenté de distraire l'enfant, lui apprenant à faire un ragout « maison ». Oh rien de bien compliqué, il suffisait de racler les fonds des réserves afin de faire un repas. Il n'était pas cordon bleu, mais depuis plusieurs temps déjà il nourrissait Cassian et se nourrissait ainsi, sans qu'aucun des deux en soit malade. Il avait donc engouffré son ragout et forcé le garçon à en faire autant.
Les deux « invitées » avaient dû reprendre conscience. C'est pourquoi il remplit deux auges, s'arma de deux cuillères en bois et invita Karyl à le suivre.
Aujourd'hui tu vas savoir... Suis moi !
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Il avait dû ligoter les deux jeunes femmes sur des chaises afin de ne pas devoir tirer l'épée dans sa cave. Car oui, ces invités là avaient leur place seulement en sa cave. En temps normal il les aurait dévêtues et réveillées à grand coup d'eau glacée. La nudité n'était pas là pour assouvir certaines pulsions, mais avait pour but d'éviter toutes armes cachées et surtout amenuiser les défenses mentales. Ensuite il serait venu le temps des questions. Quelques gifles, menaces en tout genre et une outre d'eau accompagnée d'un entonnoir auraient agrémenté les questions. Mais ceci lui était impossible aujourd'hui. Karyl, le petit Karyl était là. Eusaias connaissait plus ou moins le lien naissant entre la Rastignac et le petit sémuro-angevin.
Il porta son regard onyx sur le petit en question. Le regard de Karyl, quant à lui, était une véritable torture pour le Balbuzard. Il avait beau expliquer que c'était pour leur bien à tous.... Qu'il était obligé pour le protéger... Que c'était comme un jeu... Karyl restait un enfant, un enfant qui voit ligoter sa mère à une chaise.
Eusaias avait tiré l'enfant par la main jusqu'à la cuisine. Il devait se montrer sous son meilleur jour, alors qu'une seule envie monopolisait son attention : les « questionner » toutes deux. Il avait alors tenté de distraire l'enfant, lui apprenant à faire un ragout « maison ». Oh rien de bien compliqué, il suffisait de racler les fonds des réserves afin de faire un repas. Il n'était pas cordon bleu, mais depuis plusieurs temps déjà il nourrissait Cassian et se nourrissait ainsi, sans qu'aucun des deux en soit malade. Il avait donc engouffré son ragout et forcé le garçon à en faire autant.
Les deux « invitées » avaient dû reprendre conscience. C'est pourquoi il remplit deux auges, s'arma de deux cuillères en bois et invita Karyl à le suivre.
Aujourd'hui tu vas savoir... Suis moi !
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