[RP]Aïe Aïe Aîe J'ai mal à la tête!!!

Voilà quelques jours que Melric voyageait, depuis Cosne, à destination d'Angers.

Jusque là il avait eu de la chance, aucune mauvaise rencontre. Aujourd'hui il eu moins de chance.

S'arrêtant pour se reposer juste avant Loches, il eu la mauvaise surprise de rencontrer un brigand.

Paf! Celui-ci n'eut aucun scrupules et le dépouilla de tous ses biens, laissant Melric sans le sous, sur le dernier noeud avant Loches.

N'étant dans aucune ville, Melric se trouvait bien embêté et ne savait à qui s'adresser.

Sans nourriture, sans argent, il n'eut plus qu'à continuer sa route avec sa tête toute cabossée, espérant trouver en chemin quelqu'un qui l'aiderai à obtenir justice.

Il s'était quand même fait délester de 4 carcasses de vaches, 4 morceaux de viande, 12 poissons de diverses sorte, une petite voile, une bouteille de laid, et 3 couteaux.

Melric avait l'espoir qu'un homme de bien retrouverai la trace de cet individu portant une cicatrice à la joue gauche.
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Mouvement Justicialiste.

La Vilaine tournait en rond dans la demeure du Vénérable Vieux Con. Tel un fauve en cage, elle tentait de trouver ses marques mais certains mots de pécores anoblis lui harcelaient le chignon. Rien de mieux pour elle d'aller aérer son ornement capillaire sur quelque chemin de la cambrousse tourangelle. Et puis elle avait ce maudit étalon à débourrer ! Le bestiaux s'entêtait de plus en plus comme si ce trait de caractère se transmettait des baudets importés du Poitou par la belle à ce cheval. Défouler ses guiboles avant qu'elles ne prennent racine, défouler l'ami des bourricots, défouler le moindre des poux qu'elle avait en tête ou débrider simplement la rage qu'elle sentait doucement naitre en elle depuis quelques jours.

C'est maugréant après son canasson que Nessty vit un bougre trainer des belles bottes toutes neuves dans la boue d'un fossé dans les parages de Loches. Quel fou oserait commettre le sacrilège d'offenser un si beau cuir de cette façon là ! Un crétin ?

Hep là, vous !

Elle interpela l'étranger et tenta de s'en rapprocher pour le reluquer sous tous les angles, du haut de son cheval qui au moindre mouvement risquait de bousculer le malheureux. L'humeur maussade et les vitupères avaient laissé place à l'espièglerie sous le chignon. Vlà que la Vilaine prenait un accent du sud et un sourire carnassier pour mimer l'une de ces flicailles. Lui manquait quand même la casquette et la moustache...

Adishatz ! Les papiers d'votre carcasse, s'vous plait !

La Vilaine en avait vu de toutes les couleurs sur les routes mais le voyageur semblait un peu sonné là. Peut être qu'elle l'aiderait s'il lui démontrait qu'il n'était point un de ces couards ambitieux qu'elle débectait, surtout en ce moment. Elle ne put que continuer à sourire en se demandant quel adorateur de poussière et de bourse bien dodue était dans le coin. Revoir un vieil ami des grands chemins ne lui ferait pas de mal d'autant plus qu'elle refusait de s'user le fessier dans l'une des tavernes de Chinon. La blondasse héritière avait brûlé la taverne du Jul et l'impétueuse en avait assez de chasser du crétin jusque dans son nid car elle en avait de bien plus gros sur les bras en ce moment.

Zêtes d'ici ? Zêtes seul ? Zêtes inconscient ? V'savez si vous zavez l'droit d'stationner ici ?

Le gaillard était sacrément bien habillé et armé. La gueuse souriait de plus belle, toujours perchée sur son canasson qui ne trouvait rien de mieux que de faire des cercles autour de ce promeneur endimanché. Si ses questions ne donnèrent pas le tournis au bougre, le manège de la chevalière avait de quoi le faire.

Nessty glissa l'une de ses mains sous sa cape pour en sortir une petite fiole contenant sa potion magique en tout temps et en tout lieu. Là, ce serait pour réchauffer la truffe de la donzelle. Peut être qu'elle en filerait un peu un bonhomme pour qu'il se soigne en frictionnant la bosse que la gueuse venait de déceler. Ou peut être qu'elle lui collerait un autre coup sur sa ciboule déjà bien cabossée s'il se montrait arrogant avec la grande Vilaine. Elle se rinça le gosier sans pour autant quitter du coin de l'oeil le couillu.
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Adoratrice des MP d'insultes de LdJ Theudrik.

Melric tout sonné se massait l'arrière du crâne avec une main, et le séant de l'autre.

Constatant ces belles bottes toutes neuves, toutes boueuses il fut encore plus maussade qu'un spinoziste.

Se redressant tant bien que mal, se courbant en arrière puis en avant, il aperçu la Vilaine s'avancer vers lui et tenir les propos que l'on sait.

Reprenant ses esprits quelques instants de plus il lui répondit ainsi.

Hola belle damoiselle.

Veuillez pardonner ma présentation négligée, mais j'ai été rosser par un gueux la nuit dernière.

Une véritable armoire sur pied, d'au moins 60 kilos.

Je ne suis pas d'ici non, je viens de Bourgogne, de Cosne plus précisément, et je me rendais à Angers.

Puis Melric se tourna à gauche, puis à droite, cherchant du regarde s'il y avait d'autres personnes à coté de lui.


Et apparemment oui je suis seul.

Suis-je inconscient? Ma foi, le simple fait que je puisse formuler cette question à voix haute me fait penser que non, ou alors je fais de très désagréables rêves qui se terminent pourtant fort bien, eu égard à votre beauté.

Quand à savoir si j'ai le droit de stationner ici, honnêtement je n'en sais rien mais dès que j'aurai repris mes esprits, je reprendrai mon cheval, qui heureusement a pris lui fuite durant l'assaut et est venu me réveiller en me léchant le visage ce matin.

Mais permettez, j'en oublie toutes les convenances, Melric de Ksach pour vous servir.

A qui ais-je l'honneur?
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Le bellâtre savait jacter c'était sur. Le mouvement des sourcils de la gueuse suivait le flot des paroles. Un léger haussement d'amusement devant la coquetterie du bougre, un autre sans surprise quand elle eut confirmation qu'il avait fait donation de ses biens à un pouilleux généreux du bâton, un double associé à de gros yeux quand il parla de l'armoire puis un joyeux en entendant Cosne qui fut aussitôt effacé par un terrible froncement et un charmant grognement pour signifier son adoration pour Angers.

Il aurait pu être fort plaisant pour n'importe quelle greluche, le voyageur, avec sa bienséance et ces petits compliments qu'il distillait dans la conversation. Mais il avait annoncé vouloir aller à l'angevin et ça... il n'y avait pas pire ennemi pour les tourangeaux, alors que dire pour une tourangelle qui était une ancienne poitevine ? Que ce n'était pas n'importe quelle greluche et qu'elle haïssait doublement l'Anjou ! Pour l'enchignonnée, toute personne y ayant ou souhaitant y avoir semelle était suspecte à ses yeux.

Nessty rangea sa fiole, égoïstement et sans mauvaise conscience aucune. Elle n'allait quand même pas gâcher une goutte de sa liqueur pour un pro-angevin même s'il venait du village dans lequel elle avait passé son adolescence. L'était folle la gueuse mais pas totalement non plus !

L'espiègle laissa la place à la sarcastique.

'chantée sieur ! J'suis que Nessty, dite la grande Vilaine.

Soyez tout de même l'bienvenu en Touraine. Z'avez pas besoin d'papelards car les frontières sont ouvertes. L'veulent que vous vous présentiez au guet mais souvent la flicaille du coin sait même pas ce que c'est un guet.

M'ont également rossée à mon arrivée, zont juste eu besoin de toute une armée ! J'savais pas qu'ils postaient maintenant des percepteurs de péage aux frontières... Enfin bon ! La prochaine fois, renseignez vous un peu, hein ? N'demandez pas conseil à n'importe qui non plus...

Pis... Vous vous en remettrez, comme moi, comme n'importe qui ! Vous m'semblez être un solide gaillard en tout cas. Bien que d'être mis à terre par une plume de 130 livres, ça doit laisser un sacré bleu à la fierté masculine...

L'impétueuse n'avait pu s'empêcher de taquiner le malheureux sur le sujet car 130 livres c'était le poids d'une mignonnette comme elle, habillée très chaudement et avec une besace bien pleine. Mais après tout, un angevin... elle en avait déjà roulé plus d'un dans la farine et ce n'était donc là pas ni son premier ni son dernier. Toute fois une chose l'empêchait d'occire le bougre tout de suite. Le fait qu'il vienne de Cosne... ce n'était peut être qu'un simple voyageur après tout. La donzelle chassa ses préjugés sur les angevins et se fit plus douce.

Vous v'nez de Cosne ? Magnifique ville ! L'Val Tordu existe encore ?

Question stupide puisque la propriétaire des lieux était non seulement l'avocate de la Vilaine mais une très vieille amie à Nessty. Pour la peine, elle extirpa à nouveau sa fiole et la tendit au bonhomme. Même s'il ne semblait pas avoir besoin d'alcool pour parler celui là, elle ne voyait que cela pour lui témoigner un minimum de compassion.

T'nez, j'tez en une derrière l'oreille, ça vous f'ra passer les émotions ! Puis vous m'donnerez des nouvelles de Cosnes et m'direz c'que j'peux faire pour vous.
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Adoratrice des MP d'insultes de LdJ Theudrik.

Fronçant les sourcils de temps en temps lorsqu'il avait du mal à comprendre la jeune femme, Melric posa son séant sur une grosse pierre au bord du chemin pour se reposer.

Reprenant son souffle il se releva, puis fit une courbette devant Nessty avant de se rassoir.

Enchanté dame Nessty.

Je vous remercie pour votre accueil et boit à votre santé.

Melric porta la fiole à ses lèvres, but une gorgée, puis retendit la fiole rapidement à Nessty en toussotant.

Ouuuuh Ouhhh Oulaaaa, c'est .. huh, c'est chaud à la langue.

C'est un fameux tord boyaux que vous avez là.


Je viens de Cosne oui en effet. Ville magnifique, oui...la ville est magnifique, voilà tout, et effectivement le ValTordu existe toujours.

Ils vont bientôt faire une course de luge, et un bal avec un peu de retard, pour la Saint Valentin.

Dites moi par hasard, vous ne connaitriez pas des chasseurs de prime? Des mercenaires qui moyennant une somme négociable feraient la peau du malandrin qui m'a dépouillé?

Voyez-vous j'ai perdu 800 écus dans l'affaire, au bas mot. Je réclame vengeance.

Il est hors de question que je laisse un gueux me dépouiller de la sorte des seuls biens que j'avais sur moi.

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Après la stupeur en ses murs les tremblements firent rage. Enfin elle le présume. Toute une nuit à lire des engagements avait suffit à lui faire passer tout envie de prendre part à se que l'on pourrait appeler hum un règlement de compte sans aucun gant. Soit les protagonistes avaient seulement poussez des cris et point de vol d'objet dans son salon, ni hum de rapt de vin. On ne sait jamais dans une telle colère se qui peut être fait.

Mais ce matin en s'éveillant elle eu un doute néanmoins. Point qu'elle soupçonne une vilaine mais plutôt des proches d'avoir tenté un autre rapt. Abandonnant sa douce alcôve de drap, sa main se porta de suite à son cou cherchant la fine chaine qui soutenait une petite clé richement ouvragé. Elle était toujours là! La cave était sauve. (Désolé alouette)

Marthe!

Déjà dans le boudoir la vieille chambrière ne tarda pas à arriver apportant malgré elle les toilettes de la Lomagne qui s'en para sans chichi pour rejoindre au plus vite la Caserne.

Hum coche ou cheval? Tss comme si il y avait matière à tergiversé. Elle enfourcha Opale et quitta le logis. Quelques Vendômois reconnu et hum cela s'arrêta la elle n'était pas encore à même de reconnaitre la moitie des tourangeaux. S'ils venaient s'engager dans l'armée admettons elle les reconnaîtrait sans le moindre problème mais il n'en était rien pour le moment. Des voix soudain se frayèrent un chemin jusqu'a elle hum une voix en particulier. Celle qu'elle n'avait cessé d'entendre la nuit passée, une voix de vilaine. Ralentissant la jument elle vint à sa hauteur.

Le bon jour Nessty. Allez-vous mieux depuis hier?

Avisant de l'home hum en sale état elle lui sourit.

Est-ce l'un de vos amis de passage?
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La gueuse récupéra sa fiole en s'poilant à cause de la ptite nature du bougre.

ça vous réveillerait un mort !

Bien que la course de luge de Cosne lui rappela quelques souvenirs d'enfance, ce n'était point ce que la gueuse voulait entendre. Déjà le voyageur partait sur autre chose. Elle ne manquerait pas de le questionner un peu plus tard. En attendant, elle allait peut être l'emmener vers le premier bouge du coin pour qu'il puisse se réchauffer et se restaurer. Et oui, l'idée de coller de l'angevin dans la boue lui était passée.

800 écus ? et ben ! Zêtes donc bel et bien inconscient de vous balader comme ça !

Hum, des mercenaires ?

Elle en connaissait certes et rien à voir avec la fourbe bande à Bozo. Les têtes de Sentineltemplar et de Zebracolor étaient déjà mises à prix. L'un étant le Doudounier adoré de la gueuse qui avait pourchassé tous les voyageurs à coup de sorcelleries et de menaces. L'autre ayant eu un petit contentieux personnel avec quelques angevins. Mais la Vilaine n'allait pas sortir de sa manche une carte de visite. Ce genre de chose n'était pas accessible à n'importe qui...

Il faut des écus et beaucoup d'écus. Il faut de la confiance et beaucoup de confiance. Il faut de la patience et beaucoup de patience. Il faut aussi prouver que vous n'êtes point l'un de ces sorciers que l'on croise à tous les coins de rue.

La gueuse allait tiquer à la dernière phrase pour lui rappeler que les brigands étaient autant des nobles que des pouilleux mais une visiteuse impromptue lui coupa l'élan.


Tiens, dame Jades ! L'bonjour à vous aussi.

Hier ? Faut demander ça aux blaireaux que vous avez sélectionnez pour monter votre liste... oups, pardon la liste du Vénérable Vieux Con... Ou peut être demander au Vénérable lui même pour savoir comment il a pris le chantage de la poufiasse et la défection de ses amis...

Pour ma part je me porte comme un charme et doute que cela ne vous intéresse !

La Vilaine ricanait déjà car la belle n'avait pas intérêt à lancer les hostilités en ce lieu alors qu'elle n'avait osée piper mot en son château. Elle haussa les épaules.

Si j'vous réponds que c'est un ami, vous le passerez au fer comme pour moi à mon entrée en Touraine ? Donc non, ce n'est point un ami.

En revanche, tout voyageur spolié sur un chemin peut le devenir.

La gueuse, toujours sur son canasson, tendit la main au gaillard crotté pour l'inviter à partager la croupe de son destrier.

Sieur Melric, permettez moi de vous proposer de vous joindre à moi pour rejoindre un tripot où je pourrai vous offrir un quignon de pain et une soupe chaude.
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Adoratrice des MP d'insultes de LdJ Theudrik.

Melric de Ksach leva la tête, tout en se massant l'arrière du crâne, puis monta sur son cheval.



Je vous remercie damoiselle pour votre aimable bonté, mais hélas je suis au regret de devoir décliner votre offre.

Je dois me rendre sur Angers, et cela sans plus attendre, cette mésaventure m'a assez coutée.

Plus vite j'arriverai à Angers et plus vite je pourrai y prendre un nouveau départ, tout attendant, patiemment, le jour de ma vengeance.

Car un jour n'en doutez pas, il sera moins furtif que d'habitude, commettra une erreur.

N'ayez aucun doute, que je n'ai pas le moindre scrupule à traquer quelqu'un qui m'a dépouillé de tous mes biens.

Je lui ai proposé de faire preuve de grandeur d'esprit et d'accepter un compromis, je lui laisse 200 écus de biens marchands et il me rend le reste.

Il a refusé, préférant tout garder. Et je peux le comprendre, dans ce royaume la justice est totalement inefficace....

Melric marquant une pause....fronçant les sourcils, puis repris.

Non, je me trompe, pas inefficace, impuissante.... impuissante face aux dons extraordinaires de ces brigands qui par leur furtivité, telles des rats dans nuit, échappent aux forces de police qui sont obligées de faire bien malgré elles, avec les moyens du bord, pour n'obtenir que de piètres résultats, condamnées à constater qu'elles ne peuvent accomplir leur devoir.

Et quand enfin! un brigand est entre les mains des garants de la loi, pour peu qu'il ai caché son butin et ses victimes n'auront pas justice.


Nous vivons à une bien triste époque, damoiselle Nessty, bien triste.

Une époque où être brigand c'est s'assurer de s'enrichir sans problèmes à condition de n'avoir aucune morale, aucune conscience et d'être prêt à laisser d'honnêtes travailleurs sans le sou, dépouillés de tout, parce qu'on peut le faire et qu'on en profite.

Alors....dans ce contexte....vous pensez bien que peu importe le temps que ça prendra, peu importe l'énergie que je devrai y mettre, mais je ne laisserai cet individu qui m'a pris les seuls écus que j'avais, et 800 damoiselle Nessty, c'est une somme quand on cherche à s'installer, c'est une somme non négligeable.
Peu importe disais-je le temps et l'énergie qu'il faudra, mais je le traquerai, avec aussi peu de scrupules qu'il en a eu pour refuser mon offre généreuse, il aura beau voyager, usurper une identité, car je connais la sienne, son maire l'a reconnu, je le traquerai toujours et encore.
Et quand il sera mis en procès, si comme bien sur on peut s'y attendre il aura caché son butin, et que le juge refuse de le mettre aussi longtemps en prison qu'il m'en aura fallut pour récupérer cette somme, alors je continuerai ma traque, encore, et encore jusqu'à ce que j'ai récupéré mon du.

Ce n'est parce que dans ce royaume on fait si peu de cas de la justice qu'il est agréable oui damoiselle Nessty, agréable, d'être brigand, que je vais me laisser dépouiller.

Vous comprendrez donc, qu'ayant fort à faire, je ne puis accepter votre offre, et que je dois donc prendre la route dès maintenant.

Je vous souhaite une bonne continuation, et faites savoir à qui de droit que je mets 400 écus sur la tête de ce malandrin.

Galyon est son nom, le maire de Sancerre où il est conseiller municipal, l'a reconnu à sa description.

Il porte une fraiche cicatrice sur la joue gauche, a les cheveux ras marrons, il est vêtu d'un haut blanc et de braies noires, et s'arme d'un bâton.

400 écus, pour celui qui arrivera à le mettre dans les bras de la justice.

Si dans l'aventure, cette racaille devait mourir, en dédommagement des troubles, et des craintes pour son âme, que peut donner le fait de donner la mort à un individu, même s'il s'agit d'un vulgaire brigand sans la moindre morale, je passerai alors cette prime à 600 écus.
Il est évidemment, bien sur, que cette prime n'est là qu'en compensation et non en encouragement.

Maintenant damoiselle Nessty, la route m'attend.

Bonne journée.


Et sur ces mots, Melric de Ksach, s'inclina pour saluer Nessty, et se prépara à partir.
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