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V - Quo fata ferunt

"Devant les portes de l'enfer, la chienne au mordant d'acier continuera à broyer sarcastiquement ses akènes tant appréciées contre cerbères et commères car aux liesses de l'hadès elle était vouée. Qu'on en veuille ou non, il y aurait toujours en plein milieu du néant un Géant, un Malin ou un Sans Nom qui de la diablesse condamnée saurait en faire une déesse confirmée. En attendant la damnation, un Vénérable Vieux avait tout pouvoir sur sa déraison."

Quo fata ferunt est la devise de Nessty et signifie : Là où les destins l'emportent. C'est à dire loin du Poitou à compter de fin septembre 1457.

Nuit du 12 au 13 octobre 1457, la gueuse blessée et désarmée se fait refouler en Anjou par la Touraine malgré un laissez-passer en bonne et due forme. Un Vénérable Vieux Con accomplit le miracle de la ramener du trépas à la joie. Après de longues semaines de convalescence et d'ennui en terre haïe, Nessty le rejoint en Touraine où elle tombera plus guimauve que jamais dans ses bras. Vilaine incorrigible, elle réitérera son penchant facétieux en lachant une horde de cloportes dans le château tourangeau, en déposant sa candidature comme archiviste auprès du Vénérable devenu juge ou encore en participant aux enchères du conseil ducal.



Table of contents


La gueuse se met en route vers son destin, quoi qu'il en soit et dans l'ombre de ces disparus qu'elle a connus.

Ducunt volentem fata, nolentem trahunt (Le destin porte ceux qui l'acceptent et lynchent ceux qui le refusent).
 
Nessty avait accepté son destin qui n'était autre que d'être une grande Vilaine. Elle joua inconsciemment avec lui en vendant sans vergogne, dans une gigantesque farce, le château de Poitier à un escroc angevin. C'est ainsi qu'elle se retrouva à la tête d'une révolte étalée sur plusieurs jours contre ce comté qu'elle avait pourtant tenté de servir loyalement fut un temps. Celle qui rêvait de mourir un jour dans un brillant fait d'armes fut lâchement évincée et voulut chercher refuge en Touraine auprès d'un Vénérable Vieux Con pour y soigner des blessures tant physiques que morales.
 
Toute fois, la gueuse refusait une chose : s'abandonner à des sentiments qu'elle ne maîtrisait pas et dans lesquels son verbe acerbe n'avait guère de place. Ainsi le destin la rattrapa alors qu'elle arrivait à Chinon en octobre 1457 et la Vilaine fut lynchée par toute une armée malgré son laissez-passer. Elle fut retrouvée agonisant en frontière de l'Anjou et sa longue convalescence se déroula dans le plus grand silence à Saumur, ville haïe par elle.

Ou comment la gueuse rencontra la progéniture d'un Roux.

Allégorie à une race de ptites bêtes, un peu bête, des parasites parfaitement inutiles mais qui vous pourrissent la vie à chaque coin de rue...

Quand les grands, les gros nous embêtent,
On pique, on gratte, on déchiquète,
Et même si tout pète sur la planète,
(pas si bête, pas si bête !)
On prend la poudre d'escampette !

(ou honneur au silence de ces joueurs qui ne jouent qu'au travers du Lavabo, sans pourtant assumer la fonction RP de leur personnage)

 

La cohorte des cloportes lâchée par la Vilaine dans la salle du trône passe à l'action lors de la cérémonie d'allégeance au duc de Touraine. Après une tentative pour jurer fidélité à Zebracolor, Claus Porc devint le martyre de sa noble cause et l'invasion commença...

Vous avez déjà vu la Vilaine amoureuse ? Non ? Vous ne la croyez pas capable de tels sentiments ? Et bien vous avez tort !

Sachez qu'elle est capable de tout pour passer une seconde de plus auprès de son Vénérable Vieux Con devenu juge. Elle déposera sa candidature au poste d'archiviste dès la parution de l'annonce ducale.

Ou comment Nessty participe aux enchères.

Le nouvel nouvel amour bestial de la Vilaine.



Footnote


Archivist: Nessty
Add: 19/11/2009 - 05:56
Change: 18/04/2010 - 16:19

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