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[RP]Cérémonie d'Adieu pour Chris_Squire rappelé par Aristote

Laureline_squire


[[Bertincourt, où avec le temps va tout s'en va...]]


Voilà plusieurs jours que son double se faisait discret, il ne lui parlait même plus.
La blondinette sentait bien que quelque chose n'allait pas, mais quoi, quoi faire, comment faire pour le savoir.
Rien, aucune idée ne lui vint, la nuit lui porterait surement conseil du moins c'est ce que la fillette pensée.

Au petit matin à son réveil, elle pensée trouver son frère de sang dans son lit et que tous les deux pourraient passer la journée ensemble.
Mais sa surprise fut de ne trouver personne dans le lit voisin, rien, le vide, le néant, si ce n'est qu'un morceau de parchemin.
Son jumeau avait déjà quitté le nid, surement parti rejoindre César du moins c'est ce que la petite croyait.
Laurie sauta dans une paire de braies, puis la fillette prit à la volée le parchemin.

C'est donc papier en main que celle-ci fila à la recherche de son frère, elle avait vraiment envie de passer un peu de temps avec lui.
La gamine fit toutes les cachettes où les deux garçons auraient pu se trouver, mais en vain.
Après plusieurs heures de recherche dans le vide, la môme posa son petit derrière squirien sur le bord de la fontaine, au centre du village pour réfléchir.

Le morceau de papier toujours en main, elle prit le temps de le regarder et de le lire.
Laureline vint à découvrir en lisant celui-ci que son frère avait prit le large à bord d'un navire, surement qu'à l'heure qu'il était, il avait déjà dut gagner le port.
Comme il en avait toujours rêvé Cathal avait sauté le cap et était parti par la mer à la découverte d'un monde nouveau, pour un tant soit peu qu'il en existe une.

Des larmes se mirent à couler sur les joues de la blondinette qui d'un bond se mit à courir vers la demeure familiale, où elle espérait encore trouver sa mère avant que celle-ci n'est quitté le cocon pour aller travailler.
Il fallait absolument que Laurie avertisse Néfi.
Déjà qu'ils avaient un père absent et que souvent Cathal le reprochait et voilà qu'à son tour, lui aussi avait décidé de disparaitre.

Tel père, tel fils.

Laureline pleurait de rage, elle lui en voulait et bien plus qu'à leur père.

La fillette entra en trombe dans la maison en hurlant après sa mère.


MAMAN, MAMAN, t'es ou ???


Toujours en larme, Laurie vint à trouver sa mère et à lui tendre le parchemin.


Édition : du titre pour la suite et fin de ce rp maudit.

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Nefi


un matin comme les autres... qui dérape vite...

les yeux cernés de fatigue, le visage pâle comme l'albâtre, elle sortit de la boulangerie familiale, elle était seul maintenant à la faire tourner et c'était levé à l'aube pour mettre une fournée de pain à cuire. La marie sa fidèle servante s'occuperait de les vendre dans la journée. la pauvre c'était sentit bien désoeuvré après l'incendie qui avait ravagé l'auberge des" yeux verts", et les avait donc rejoint à bertincourt.
las elle était installé au bout de la table chipotant une brioche encore chaude, les yeux dans le vague se rappelant ce cauchemar qui hantait ses nuits depuis plusieurs jours. Des corbeaux noir comme la nuit envahissait leur maison, alors qu'elle se trouvait seul avec sa princesse, alors que chris et cathal leur faisait un signe de la main avant de leur tourner le dos et de partir séparément...
elle en avait encore froid dans le dos, elle resserra son châle autour d'elle puis releva la tête en entendant sa fille l'appeler. elle sentait l'angoisse et l'urgence dans sa voie d'enfant.

MAMAN, MAMAN, t'es ou ???

je suis là princesse que ce passe t il ?

elle sentit soudain comme une mains broyant son coeur. sans pouvoir se l'expliquer l'angoisse la submergea...


ce rp est ouvert mais pour la cohérence de l'histoire merci de nous contacter
la choses se passe à bertincourt dans la maison des squires toute personne n'étant pas à bertincourt ne peux donc être au courant.

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Laureline_squire


[[Dans une maison où il y a un coeur dur, n'y a-t-il pas toujours un vent glacé ?]]

Diriger par la voix de sa mère, Laureline l'avait retrouvée dans la cuisine.
La blondinette lui avait tendu la lettre de son frère, son regard fixer sur celle-ci.

la fillette cessa de pleurer quand elle vit sa mère blêmir un peu plus.
Cela faisait quelques temps déjà que Laurie sentait sa mère fatiguée, les courtes journées de l'hiver et l'absence de Chris n'ayant pas aidés et la môme était sur d'anéantir sa maman avec la nouvelle, mais elle n'avait pas le choix, il fallait qu'elle l'en informe.

La gamine avait pris un regard inquiet elle s'approcha de sa mère.


Ça va maman ???

Je suis désolé, j'avais pas le choix tu m'aurais puni si j'avais rien dit.


Laurie s'en voulait d'avoir mit sa maman un peu plus en mauvais état.

Le réflexe de l'enfant fut d'étreindre sa mère et de la serrer fort dans ses bras, tout en réfléchissant déjà à des solutions.


Les garçons y sont nuls...

Pov' 'man,

je suis là tu sais et pis papa y va peut être bientôt rentrer non ???

Laurie toujours en serrant sa maman dans ses bras releva son petit nez squirien pour chercher des réponses dans le regard de celle-ci.

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Nefi


quand l'hiver pénètre l'âme...

elle prit comme un automate la lettre tendu par sa fille, la parcourut des yeux, une fois, deux fois, ...
elle resta figée un instant comme vidé de toute vie, des larmes perlèrent à ses yeux sans qu'elle cherche à les retenir, elle sentit les petits bras de sa princesse l'étreindre mais elle n'entendait plus ses paroles seul le martellement des mots écrit à l'encre noir se succéder devant ses yeux hagards.

la chaleur filiale lui fit revenir un semblant d'énergie, elle la serra dans ses bras puis se leva soudain,

viens descendons au port il n'est peut être pas trop tard.

l'entrainant avec elle, elles sortirent en trombe de la maison prenant la direction du port de bertincourt.

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Laureline_squire


[[Il fuit, le passé, la famille, et ce sans retour.]]

La recherche de réponse dans le regard vague de sa mère se transforma bien vite en une course folle dans les rues de Bertincourt en direction du port.
La fillette n'avait eut le temps de rien, ni de prendre un vêtement, et surtout pas de comprendre quoi que ce soit à ce qui se passait.
La blondinette courait derrière sa mère en direction du port et à leur arrivé des bateaux à perte de vue.


T'as vue tout les bateaux maman,

Comment qu'on va retrouver celui de Cathal si il est pas parti ???


La rage de Laureline s'était transformée en un lot d'interrogation.
Dans l' attente d'une réponse de la par de sa maman, Laurie eut pour réflexe de chercher du regard si elle n'apercevait pas son jumeaux sur les quais du port.
Mais en vain hors mit des marins qui se ressemblés tous plus ou moins.

La fillette et sa mère commencèrent les recherches.

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Nefi


Quand le sort s'acharne

Dans une course folle, alors que le froids glacial leur brulait les poumons, elles arrivèrent sur les quais. Une ligne de barques étaient accostées, plus ou moins grosses et plusieurs grands voiliers étaient présent également. La mer était encore haute mais pas pleine ça se voyait aux traces d'eau et d'algues sur les piliers des pontons. Bousculant des dockers en train de décharger elles continuèrent leur courses jusqu'à la capitainerie mais ne trouvèrent personne.

Un vieux marin pipe d'écume calé au coin des lèvres les regarda l'air goguenard alors qu'elle parcourait les lieux du regard.

Vou'cherchez un beau marin ma jolie ?


Le regardant surprise elle stoppa devant lui interdite, puis demanda.

Je cherche une enfant, un jeune garçon de 10 ans, blond, pas bien épais, il semble qu'il se soit embarqué sur un navire cette nuit.

Ah ben ma jolie si c'est le cas tu arrive trop tard, le seul bateau parti à l'aube c'est l'Annamaria. Mais il est déjà loin. Les autres partirons avec la prochaine marée. Et j'sais point pour où qu'il partait mais paraît qu'il cherche de nouvelle terre et reviendront point d'si tôt, si cette garce décide pas de les avaler.

Mais s'peut bien qu'ils aient pris un ou deux mousse avec eux.
D'mendait donc aux autres, vous verrez bien s'qu'ils vous disent.


Elle déglutit péniblement d entendre ses paroles le saluant rapidement elles repartirent ensemble toujours au pas de courses. Cherchant partout du regard posant des questions de-ci de-là devant parfois remettre un matelots en place sur ses remarques plutôt déplacées.

Les larmes embuant ses yeux devenue sombre comme la mer un jour de tempête, elle crut soudain voir une petite tête blonde au bout d'un ponton, courant dans cette direction elle sentit soudain son pied glisser sur une algue mais rien pour se rattraper, quelques moulinets des bras restant infructueux elle se vit quitter le plancher humide, puis sentit un grand choc derrière sa tête avant d'être saisie par l'eau glacial qui s'insinua partout dans ses vêtements.

Elle ne voyait plus rien, tétanisé par le froid des flots, dans sa chute elle avait percuté le rebord d'une barque avant de sombrer dans l'eau le corps alourdit par le poids des vêtements qui l'entrainaient vers le font. La rendant prisonnière de la masse de tissu l'entourant.

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Leportel62


(Quand le hasard fait bien les choses)

Depuis quelques temps, Lou avait pris l'habitude de venir se promener à l'aurore sur le port. Cela lui rappelait Azin, lorsqu'il partait se ballader sur le bord du lac en compagnie de Tonnerre et Mascotte. Il rester là à rêvasser de longs instants et refaisait le monde à sa façon.

Ce matin là, il regardait un navire quitter le port, l'annamaria. Des anciens lui avaient dit qu'il partait pour le nouveau monde. Lou avait du respect pour ces marins. Combien allaient revenir de ces expéditions au long cours?

Longtemps, il fixa ce navire jusqu'à ce qu'il le perde de vue. Il restait là immobile, regardant la mer, l'air iodé venant lui caresser son visage et ses longs cheveux volant au vent.

Ensuite, il regardait les marins charger les bateaux. D'autres descendaient diverses marchandises. Un véritable chassé-croisé entrecoupés de noms d'oiseaux. Certaines expressions lui étaient mêmes inconnues. Probablement des paroles mariniéres réservées aux habitués.

De temps en temps, il s'arrêtait prés d'un ancien pour discuter avec lui. Il adorait les entendre raconter leurs mésaventures. Les uns avaient la pipe bien coincée entre deux dents noirâtres; d'autres chiquaient et crâchaient des choses bien verdâtres. Chacun avait sa petite idée sur ce nouveau monde. il avait eu des descriptions de montres marins hallucinantes. Il se demandait bien où ils allaient puiser leurs sources.

Il avait néanmoins appris un chose, c'est que celui qui avait les plus grands bras, qui pêchait le plus grand poisson. Hier, il était tombé sur un petit bonhomme tout rebougris qui lui avait montré la grandeur d'un poisson, pêché la veille, en écartant les bras :"ouais mon gars, grand comme ça qu'il était". Lou s'amusa à écarter ses bras également et dépassa le pauvre bougre d"au moins trente centimètres. Le vieux loup de mer crâcha au sol : "ouais le privilége de la jeunesse". Lou le laissa, un peu triste d'avoir gâché sa si belle prise.

Lou allait quitter les lieux lorsqu'il fut surpris de voir la Doc et la princesse rose. Que pouvaient elles faire ici de si bonne heure. Voulaient elles prendre le bateau pour voyager. Bizarre, Nefi n'avait rien dit. Il les regardait se diriger dans tous les sens et parfois s'adresser à des marins.

Il alla vers elles au moment où elles se dirigeaient vers un ponton. Lou regarda Nefi glisser, vaciller des bras et disparaître. Il éclata de rire de voir une si belle gamelle dés le matin.
Son rire disparu peu à peu et l'inquiétude pris place sur son visage. Il ne la voyait plus. Seule, Laury était présente sur le ponton et elle était agitée. Elle hurlait des mots que lou ne parvenait pas à comprendre..

Lou fonça vers le ponton en faisant attention de ne pas glisser lui-même. Arrivé prés de Laury, il la regarda, elle semblait maintenant tétanisée. Il regarda de gauche à droite, pas de Nefi; que de l'eau.

Il laissa tomber sa cape, mantel et épée et sauta à l'eau et s'agrippa à une barque. L'eau était glacée, il lui sembla que durant quelques instants il ne pouvait plus bouger. il remplit ses poumons d'air et plongea. On n'y voyait quasiment rien et c'est pas un pur hasard qu'il sentit quelquechose. Ses poumons lui brûlaient. Le manque d'air se faisait sentir. il agrippa cette chose et remonta rapidement à la surface pour respirer. Il regarda la chose ramenée, des habits et le visage inconscient de la doc.

Des marins se trouvaient sur le ponton. Ils les aidérent à sortir de l'eau. Nefi sur posée sur le ponton. Lou récupéra sa cape et son mantel qu'il posa sur elle. Il ne savait que faire et c'est bêtement qu'il cria :

Ya pas un médicastre ici?

Il posa son oreille sur sa poitrine et n'entendit pas son coeur battre. Pris de panique, il essaya de se relever mais glissa et son poids vint s'affaler sur celui de nefi, son coude lui percutant violemment le ventre. Par il ne sait quel miracle, la doc se mit à tousser et à vomir de l'eau. Il la positionna sur le côté et elle continua à vomir une quantité d'eau impresionnante.
Elle s'arrêta enfin. Il eut l'impression qu'elle ouvrait les yeux mais ceux-ci se refermérent aussitôt. Avait il rêvé?
Il se pencha de nouveau sur elle. Son coeur battait faiblement. Un léger sourire se dessina sur son visage lorsqu'il regarda la petite princesse.

Lou était gelé. Il devait en être de même pour elle. Il l'a prit dans ses bras et se dirigea vers la taverne la plus proche. Heureusement, la cheminée était allumée. Il poussa chaises et tables à coups de pieds et l'allongea prés du feu. Il remit quelques bûches.

Il regarda le tavernier et lui demanda de ramener quelques couvertures. Puis, il ne sait pourquoi, il se mit à hurler :

Tout le monde dehors, il s'agit de la comtesse. Allez, dehors!!!

Le mot comtesse eut un effet magique et la taverne se vida en quelques secondes. Le tavernier eut juste le temps de lui donner des couvertures et quitta aussi les lieux.

Lou sollicita l'aide de Laury afin de déshabiller sa maman.

Euh! Désolé Nefi, mais là je suis bien obligé.

Une fois nue, il l'enveloppa des couvertures. il lui frotta le dos énergiquement tout en la maintenant prés de l'âtre.

Que devait il faire? Attendre qu'elle se réveille!! Envoyer Laury au fort chercher du secours!! Pour une fois, Lou se sentit vraiment seul......

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Laureline_squire


[[L'émotion nous égare : c'est son principal mérite...]]

Laurie avait eu sa réponse en écoutant, sa mère, poser des questions aux différents marins présent dans le port.
Mais plus la mère et la fille demandaient d'informations plus leur désespoir était grandissant.
Rien de bon si ce n'est que le bateau ou Cathal devait peut-être se trouver était déjà parti, ou des vulgarités mal placées.

Le chagrin commencé à envahir de plus en plus Néfi, Laurie l'avait bien vue en regardant de temps à autre sa mère.
Malgré cela, les deux filles continuèrent leur quête, jusqu'à ce que la blondinette sente la main de sa maman lui échapper, le temps de tourner le regard dans sa direction et la fillette, la vit disparaitre dans un mouliné de bras par-dessus le quai.
Laureline s'approcha du bord et vit Néfi couler droit vers les profondeurs de l'océan sans remonter.
La gamine agita les bras dans tous les sens en criant au secours à qui de droit, mais en vain.
Seul Lou surgissant de nulle part aux yeux de la petite vint à leur secours.

Loulou plongea dans l'eau et quelques minutes plus tard bien que le temps semblés s'être arrêté pour Laureline à cet instant, elle vit quand même sa mère et Lou remonter à la surface.

La môme était tétanisée, par le manque de vivacité de sa mère, une fois le duo sorti de l'eau Leportel se mit à crier puis après avoir posé sa tête sur le visage de sa mère celui-ci tenta de la porter mais s'effondra lamentablement sur la mère de la petite en glissant.
Après lui avoir assené un coup dans le ventre il avait au moins réussit à vider l'eau qu'elle avait dans le corps.
Laureline toujours sous le choque restait la sans bouger, alors que tout défilé sous ses yeux.
La petite suivi lou comme un automate jusque dans une taverne.

La gamine était toujours sous le coup de la tétanie, mais quand Lou vint à déshabiller sa mère la petite eut coup de masse qui fit revenir ses esprits.
Elle se mit à hurler sur Loulou.


NON MAIS ÇA VA PAS.

TU VEUX QUE JE T'AIDE.

TU FERAIS MIEUX DE PENSER A LA SAUVER PLUTÔT QUE DE VOULOIR LA MATER

T'ES NUL, T'ES COMME TOUS LES GARÇONS;

JE TE DÉTESTE


la blondinette se jeta sur Lou en colère, elle lui asséna plusieurs coups de poing sur la poitrine avant de craquer et de fondre en larme par détresse.
Il n'avait pas écouté ses hurlements et avait continué de déshabiller sa mère avant de la recouvrir d'une couverture, mais Laurie n'avait pas pris conscience de ce qu'il venait de faire elle était restée focalisé sur la première étape de colère avant de craquer.

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Leportel62


(Ne jamais se fier aux apparences)

Alors qu'il la déshabillait, le petite fille lui sauta dessus et lui martela la poitrine de ses petits poings. Lou continua malgré tout, mit sur elle des couvertures et lui frotta le dos.

NON MAIS ÇA VA PAS.

TU VEUX QUE JE T'AIDE.

TU FERAIS MIEUX DE PENSER A LA SAUVER PLUTÔT QUE DE VOULOIR LA MATER

T'ES NUL, T'ES COMME TOUT LES GARÇONS;

JE TE DÉTESTE


Il regarda laury qui était en pleurs et aux bords de la crise de nerfs. Il allongea Nefi prés de l'âtre.

Il pris les mains de Laury et de la voix la plus douce possible, il essaya de réconforter la petite.

Laury......Laury......regardes moi.

Il lâcha une de ses mains et d'un pouce essuya les larmes qui coulaient sur son visage.

Ce n'est pas ce que tu crois ma grande, ta maman est toute mouillée et elle est frigorifiée. Si je lui laisse ses vêtements, ceux ci vont conserver l'humidité, rester froid et ta maman ne se réchauffera jamais. Il faudrait déjà que la chaleur séche ses vêtements avant que sa peau ne puisse bénéficier du chaud délivré par les flammes de la cheminée.

Lou releva son menton et lui adressa un sourire malgré l'inquiétude qui le gagnait.

Ecoutes Laury, maintenant tu va foncer au fort et tenter de me trouver quelqu'un de l'infirmerie. Fais vite s'il te plait.

Lou réfléchissait toujours à ce qu'il pouvait faire. Rien, lui la grande gueule était là, tenant dans ses bras un corps inanimé.

En plus, il était transi de froid. Peut-être que celui-ci l'empêchait de réagir correctement. Il n'avait pas osé enlever sa chemise devant la petite, cette derniére étant assez traumatisée ainsi.

Ce n'est qu'à son départ qu'il s'empressa de l'enlever. Il se frotta énergiquement la peau et essaya de profiter au maximum de la chaleur.

Il surveillait toujours Nefi afin de vérifier si elle respirait toujours. Elle semblait dormir. De nouveau, il la reprit dans ses bras afin qu'elle profite au maximum de la chaleur. Elle semblait reprendre des couleurs. Il tata son front et constata qu'elle était maintenant brûlante.

Une panique s'empara de lui. Il ne savait plus s'il lui falait de la chaleur où s'il lui fallait du froid.

Il fut surpris de s'entendre appeler Aristote lui qui ne croyait en rien.

Il regardait déséspérément la porte se demandant quand un visage connu allait apparaître.

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--Rufus
[Manoir d'Ytres - Bureau d'Ombeline]



La patronne s’était enfermée en son bureau prétextant une quelconque migraine. Rufus n’avait guère apprécié s’être fait éconduit de la sorte et ça faisait un petit temps que sa patronne mettait un peu plus de distance avec lui. Il craignait de perdre son emploi surtout avec l’arrivée de l’autre gringalet qui se fichait sans cesse de sa goule au manoir. Fauconnier qu’il était, fauconnier de pacotille oui. Il faisait guère grand-chose de sa couenne en plus, bon il avait un peu remis en état les écuries mais pas de quoi fouetter un chat tout ça, il aurait lui très bien pu le faire… Il jouait aussi le garde chiourme mais pareil, hein Rufus savait faire aussi.
Le vieux coursier zieuta la porte et cogita de nouveau sur les raisons possibles de cet éloignement. Une idée bien plus saugrenue germa dans cet esprit prolixe, sa patronne organisait quelque chose et elle ne voulait pas que lui, le grand et vaillant Rufus soit mis au parfum... Sans doute louche cette histoire ou alors une mission spéciale et tenue dans le plus grand secret comtal, ou encore … marmonnements rufulesques…


Gné, za ze trouve me faire zencore tout une histoire pour rien, dans la caboche, mais bon quand même, vois bien qu’elle me regarde parfois d’un drôle d’œil ... à moins que rooo, za trouve zuis son type d’homme … Bonté de mère, zety vrai que l’autre soir, on a bien ergoté avec l’autre gringalet sur les femmes et sur Elle, peut-être bien que …
Les neurones du vieux débridées se mirent en branle … Pis la frimousse de sa magnifique flageolette d’amour apparut … Gné, nan le Grand, le Magnifique Hildago de zesdames, n’en avait qu’une dans la pio et c’était l’Amiénoise Jaid, pas une autre … quoique peut-être que … Gné, Rufus revient sur terre, tu parlottes sur ta patronne là, nondedioussss.. si elle t’entends.. d’un autre côté, elle ne peut pas entendre et pis …

Alors qu’il avait une discussion de haute volée avec sa propre conscience, son regard dériva sur la cour qu’il voyait au travers la vitre. Une silhouette féminine se faufilait rapidement. Sens en éveil… Cette silhouette … cette manière de se déplacer et …Elle venait de se tourner et regarder tout droit vers lui.


Foutre dieu, la patronne se fait la malle !!!
Où zety donc qu’elle court à zette heure, gné pas possible za …
Par ou zety qu'elle est passée ????
Et le gros, où zety donc qu'il est passé zencore, hein, avec za cannibale, za trouve zencore ... Ah, tu parles d'un garde du corps, oui ... Grumphhhh


Le bon vieux coursier prit ses gambettes à son cou, sous les regards étonnés des gardes en faction. Il disparut du couloir, espérant la rattraper. Il ne put s'empêcher de marmonner tout en courant.


Nan, nan, za pas za, la patronne fait n'importe quoi ... Déjà qu'elle avait déjà changé zes petites habitudes, hein notamment le matin... peut plus faire mes zallées et venues comme avant, pas normal za. Et pis fermez les zarmoires za clefs zaussi ... Moi, j'aime pas ça, j'aime pas qu’on change comme za mes zhabitudes ... Et pis là me faire courir comme za, moi pioufffff ...

Marmonnements du vieux bougon.
Nefi


entrevue avec les ténèbres...

qu'il faisait noir et froid... si froid... la douleur l'envahissait s'insinuait partout dans ses poumons, ses membres.... elle se sentit tirer, puis le froid la saisie encore plus violemment, des secousses, des coups, mais plus la force de rien, ni de crier, ni de se débattre, juste cette torpeur glacial, cette impression de sortir de son corps... une lueur apparut soudain, chris en sortit venant à elle, sont sourire tant aimé illuminant son beau visage...

repart ma nefi, ce n'est point le moment de me rejoindre, reste prés de notre princesse. je veillerais sur notre fils. je t attendrais ma nefi, je reste à jamais ton troubadour, repart ce n'est point encore le moment... je vous aime mes femmes, ne l'oublie jamais...

elle voulut tendre la main, courir vers lui, elle ne voulait pas qu'il parte mais déjà la lumière disparaissait et son corps était secouer par les spasmes, la faisant recracher l'eau de ses poumons et de son estomac.
elle tenta d'ouvrir les yeux mais n'y parvient pas, elle grelottait la étendu sur le quai, elle n'avait plus conscience de rien juste du froid qui la saisissait. elle sentit qu'on l'emportait, ballotté, déshabillé sans qu'elle ne put protester elle ne savait même plus qui était là, elle entendait sa fille au loin, si loin,.... de plus en plus loin, puis plus rien elle sombra à nouveau dans les méandres de l'inconscient.

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Ombeline
[Expédition vers le Port.]



Respiration rapide
… Besoin de reprendre son souffle…
Une mini pause s’imposait.

La jeune femme encapuchonnée se reposa le long d’un bâtiment, tout en gardant les sens à l’affût. Elle sentait qu’il n’était pas loin et pas seul. Jamais, elle n’aurait du se retourner. Crénom d’une bobine, quelle bêtise, pourtant elle le savait… Elle soupira de sa propre bévue qui avait failli tout faire capoter. Déjà capitaine, ce n’était pas évident de sortir tranquille mais comtesse, c’était encore moins aisé... Elle devait faire preuve de plus en plus d’ingéniosité avec ses familiers chaperons et les nouveaux.

Elle avait réussi à se débarrasser de son garde du corps calaisien au petit matin, en jouant sur la corde sensible du mastodonte… escorter sa nouvelle compagne pour une petite mission à Berti... Bref, hop l’affaire était dans le sac, deux personnes en moins en un instant.. Bon, par contre le Rufus, cela avait été une autre paire de manche, qui plus est, ces derniers temps, il était d’une humeur massacrante.. jamais vu aussi bougon... .Elle l’avait planté dans le couloir, le rabrouant quelque peu… puis avait filé par le passage secret. Elle esquissa un sourire en y resongeant … Bien, il était temps qu’elle se remette en route. Hors de question que Rufus la retrouve.. en tout cas, pas de suite... Là, où elle souhaitait se rendre, ce n’était pas tant sa présence qui posait problème mais le bagout du coursier, il serait incapable de tenir sa goule…oui incapable… surtout à Bertincourt.

Le port n’était plus très loin, la taverne qu’elle cherchait, de ce fait aussi. Après quelques foulées, elle arriva enfin. Poussant la porte, elle s’apprêta à entrer quand son regard se porta sur une petite silhouette rose qui courait le long des quais. Plissement de nez …Froncement de sourcils. On aurait dit la petiote des Squires. Puis plus rien. Nouvelle observation des lieux. Rien, nan plus rien. La fatigue lui jouait encore des tours ... décidément, songea-t-elle. La jeune femme, haussa les épaules puis s’engouffra dans la taverne.

Une multitude de tabourets et tables branlantes siégeaient, un robuste bar imposant campait près d’une cheminée délabrée et ; chose atypique, au centre de la pièce, se dressait un immense trou creusé à même le sol. Il était entouré d’une barrière métallique à laquelle une échelle était accoudée. Intriguée, elle s’en approcha. Le sol était poisseux de sang et le mur en bois couverts de tâches rougeâtres, de griffes, de zébrures, de lames cassées, mais aussi des poils visqueux et de plumes abîmées, gommeuses. Qu’est-ce donc que ce bouge encore qu’on lui avait indiqué ???
Il devait se faire des combats de bestioles icelieu … Berk ... Elle leva les yeux au plafond puis prit cap vers la tavernière. Bouuuu, elle allait parfaitement dans le décor cette dernière.

La tavernière peu reluisante, faisait mine d'essuyer quelques chopes. Ombeline nota qu’elle étalait au final la crasse de son chiffon noirci de jus de cafard ou autres insectes ragoûtant sur les verres, tout en la surveillant du coin de l’œil. Elle avait le teint blafard, la peau burinée. Sa longue chevelure à l’aspect huileuse n’avait sans doute point connu de soins depuis des mois. L’une de ses mains ne comptait que trois phalanges et l'extrémité, la marque d'une vieille brûlure.

Déglutissement de la jeune femme.

Bon allez, Omby, faut ce qu’il faut, elle sera t’indiquer la personne que tu cherches. Elle la questionna rapidement et d’un geste la matrone lui désigna une silhouette au fond de la taverne, peu éclairée. La tavernière cracha ensuite sur ce sol rebutant de crasses un beau glaviot marronnasse, accompagné d’un rot caverneux.
Oula, Ombeline en eut un haut le cœur. Elle avait hâte de sortir de là.

Quand elle fut à sa hauteur, elle fit donc connaissance avec la personne en question. C’était une vieille femme à l’œil vitreux, au visage scabreux, creusé de rides, et aux cheveux poivre et sel, qui portait une robe ocre à la coupe simple des bures des moines. En prenant place face à elle, une odeur putride lui arriva aux narines, un relent de négligé moisi.
Second déglutissement de la jeune femme.
Ses fines mains se retrouvèrent prisonnières des siennes biens écailleuses. Des marmonnements et paroles guère limpides sortirent de sa bouche mais aussi étonnantes charades qu’elle écouta avec attention tout en écarquillant les mirettes. Échange entre les deux femmes, un sac passa dans une main, une bourse dans l’autre. Ombeline quitta la taverne, l’esprit encore en cette taverne … marchant sans réel but.

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Pegas


Pegas se baladait depuis une heure dans les rues de la ville à la recherche de quoi ravitailler sa taverne abandonné depuis son voyage, Il aimait faire des courses de ce genre au bon matin à la première heure pour tomber sur les meilleures marchandises , mais contrairement à ce qu'il attendait, il n y avait pas grand chose dans le marché de Bertincourt, surement à cause du froid qui empêchait beaucoup plus les marchands ambulants de travailler dans les meilleurs conditions... Le sénéchal décida donc de revenir plus tard, il sortit du marché se rendant à la taverne la plus proche pour prendre un repas chaud et se désaltérer un peu...
Une fois arrivé devant la première taverne sur son chemin il leva son regard vers la cheminée en voyant la fumée s'y dégager il fut rassuré, il sera à l'abri du froid, Le sénéchal poussa la porte qui grinça d'un bruit de mort, il fit une grimace et la referma, il souffla dans les paumes de ses mains et pivota sur ses talons mais avant de faire son premier pas, il s'arrêta sec, bouche grande ouverte et les yeux ronds fixé sur le corps de Nefi inconsciente et déshabillé sa peau décolorée... Pegas courut vers elle , il posa un genoux devant elle c'est là qu'il se rendit compte qu'elle n'était pas seule il se tourna vers Loulou sans dire un mot, devant cette scène le sénéchal sous le choc ne savait plus quoi dire ni quoi penser, il reposa son regard de nouveau sur son Amie toujours inconsciente, de sa main il caressa son front...

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Leportel62


Lou entendit la porte grinçer mais d'où il était, il ne voyait pas qui cela pouvait être. Il allait hurler dehors quand il vu la frimousse de Pegas pointait son nez.

Un ouf de soulagement s'échappa de sa gorge bien que celui-ci regardait avec béatitude. Il s'approcha et s'agenouilla prés d'eux en posant sa main sur le front de Nefi.

Ah! tu tombes bien, Laurie t'as trouvé? Mais où est-elle?

Bon, c'est pas grave, voilà ce qui se passe. Nefi est tombé du bateau, s'est noyée sur le ponton, a glissé sur le port, l'eau a vomi Nefi laquelle est partie chercher du secours au fort. Durant ce temps là, elle m'a déshabillé et maintenant, j'ai de la fièvre. Non, c'est elle. Moi aussi, j'ai froid d'ailleurs. Non, j'ai chaud.

Il regarda Pegas qui ne semblait pas réagir beaucoup. Il essaya de se rappeler ce qu'il venait de dire. Il se calma, souffla un peu, et recommença plus lentement.

Nefi, alors qu'elle se trouvait sur le ponton, a glissé et est tombée à l'eau. J'ai plongé et l'ai remontée. Elle ne respirait plus et par je ne sais qu'elle miracle, elle a vomi plein d'eau. Je l'ai ramenée ici, l'ai déshabillée et mis prés de la cheminée pour qu'elle se réchauffe. Maintenant, il semble qu'elle ait une forte fiévre.

Que fait-on? On l'a conduit à l'infirmerie ou quoi
?......

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Laureline_squire


[[Quand on se meurt, même d'amour, c'est toujours l'amour qui peut nous sauver.]]

Après s'être calmée et les explications de Lou, la fillette parti en courant de la taverne.
Il fallait absolument que la gamine trouve un adulte apte à sauver sa mère.

C'est l'esprit encombré par l'absence de son père, le départ de son frère et l'accident de sa mère que la blondinette traversa le tout Bertincourt, mais en vain.
Personne dans les tavernes, personnes au fort, la petite fille commencée à paniqué c'est au détour d'une rue mal famé et sombre qu'elle heurta quelqu'un et tomba sur son petit derrière Squirien.


Aie !!! Groumph...

S'cusez moi...


Tout en se relevant et après s'être excusée, l'enfant regarda qui elle venait de heurter de plein fouet.
Qu'elle fut sa surprise de trouver Ombeline dans un coin pareil.
Sans poser de question Laureline entraina sa tati à sa suite, il y avait urgence.
Laurie raconta l'accident de sa mère et l'urgence, en débitant les mots à vitesse grand V, un vrai charabia.


Tati, vient vite...

Maman elle a glissée, est tombée à l'eau, elle bouge plus, elle est morte, j'ai peur et lou il fait que des bêtises.

Vite vient tati faut se dépêcher...

Vite, vite, vite...

Tati suis moi je t'en mène à maman...

Laurie avait commencée à courir de toute vitesse, en direction de la taverne ou sa mère et Lou se trouvaient.
Oubliant presque que Ombeline était à ses coté et n'avait surement rien compris à l'agitation, la panique de la fillette.

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