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Information and comments (2)
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[RP] À l'assaut...

Calyce.
Son séjour Franc-comtois s'était fait dans le calme. Mis à part peut être cet fâcheuse virée au château du Comte de Beaufort, première rencontre avec la mort... Mais elle en était sortie indemne. Puis elle patientait sagement, comme le lui avait ordonné le chef des opérations : Aurélien. Elle s'était même mêlée aux autochtones, s'était vu confier les clefs du conseil municipal... Léger sourire qu'elle affiche en y pensant alors qu'elle se tient devant le grand château ducal.

Petite main tremblante qui cherche une certaine contenance en enserrant celle de sa sœur. Ptit coeur qui bat la chamade. Les choses de concrétisaient ce soir... Elle s'en sortirait soit riche, soit... Hum elle s'en sortirait pas. Et puis de toutes manières, Léandre est là. Il ne pourrait rien leur arriver. Du moins c'est ce qu'elle croit dans sa naïveté profonde. D'ailleurs il suffit d'un sourire du jeune garçon pour que l'inquiétude se dissipe... Courage.

Et puis il y a cette autre présence. Présence inconnue, peu loquace mais ô combien rassurante. Un homme d'un certain âge à en croire l'accent qu'elle note les rares fois où il daigne ouvrir la bouche. Sans oublier Soeli, la presque-mère du jeune Valfrey et sa tante.

Et son grand bouclier qui lui donnait cette impression sécurisante d'être derrière des remparts. C'est en le regardant que quelques questions viennent fuser dans sa petite tête... Des questions auxquelles elle répond toute seule comme une grande...


Pourquoi suis là moi ?
Tu seras riche
Riche comment ?
Riche... avec des millier d'écus !
Des millier... Ca fait combien de robes ça ?
Plein
Plein genre... Je pourrais en changer tous les jours comme les grandes dames toussa ?
Oui et pas que des robes...


Le signal du Valfrey met fin à cet auto-échange. Disciplinée, elle suit le reste du groupe à petits pas quand...

Toxico !

Petite tête brune qui se tourne vers l'endroit d'où provient le bruit. Les yeux se plissent comme pour mieux voir. Elle grimace, cligne plusieurs fois avant d'accélérer le pas. La fillette croit avoir vu quelque chose... Surement un animal ou... Humpf...

Clélie j'crois y a un monstre qui nous suit... J'ai peur.


Et c'est avec cette peur qu'elle passera les portes du château. Des portes traversées avec autant de facilité que si ils en avaient eu les clefs... Qu'est ce que ça cache ? Un coffre vide ? Et non... A l'intérieur c'est le rêve de toute sa courte vie qu'elle trouve.

De l'argent mais aussi un bureau. Et pas n'importe quel bureau ! Celui du porte-parole... Comme investie d'un devoir, la fillette prend place. Se tortille un peu dans le siège qu'elle trouve trop peu confortable, indigne d'elle... Elle aurait été mieux en franc-comtesse. La petite est loin de s'imaginer qu'elle est épiée, prise pour une divinité d'ailleurs...

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Dame d’Aillevillers-et-Lyaumont et Déesse-Dahu.
--Porteur_de_courrier
Citation:
Nous, Armoria de Mortain, Grand Maître de France, aux autorités légitimes de Franche-Comté et de l'Empire, et à tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut ;

Nous apprenons ce jour avec effarement et colère que la Duchesse Kilia, Pair de France, a mené révolte et s'est emparée du château de Franche-Comté.
Pire encore, elle a fait déclaration prétendant agir au nom du Roy ; or, ni Sa Majesté, ni la Pairie, ni la Curia Regis n'étaient au courant de ce qu'elle tramait.
Idem, nous informons que le rattachement qu'elle prétend faire de la Franche-Comté au Royaume est pure fantaisie.
Idem, nous informons que la Paire a été par nous saisie.
Idem, nous affirmons qu'elle sera jugée en Haute Cour de Justice pour avoir tenté de provoquer une guerre entre l'Empire et la France. Ses droits de Pairs viennent à l'instant de lui être retirés, et j'ordonne enquête immédiate de la Grande Prévôté.
Idem, nous rappelons que seul le Grand Maître de France a autorité à parler au nom du Roy sans en avoir référé à quiconque autre que Sa Majesté. Toute autre personne se réclamant du Roy sans avoir obtenu collégialité de ses Chambres n'est donc que parjure et menteur.
Aux autorités légitimes de Franche-Comté et de l'Empire, faisons savoir que cet acte est vu par nous comme un méfait fermement condamné et qui aura pour ses responsables lourdes conséquences en terres de France. Nous les assurons de notre soutien, et mettrons tout en oeuvre afin que les mots ici couchés prennent vie.

Fait dans le Languedoc, le 20 de Février 1458,
Pour la France, pour le Roy,
Armoria de Mortain
Ecaterina
[ Besançon]

Suite à la prise du château, la Cardinal prit sa plume et écrivit une lettre qu'elle envoya aux usurpateurs et aux franc-comtois.


Citation:



Aux fidèles de la Province de Besançon,
Aux Pourceaux usurpateurs,



Nous, Son Eminence Ecaterina de Sevillano Réaumont, Primat du Saint Empire, Cardinal-Evêque in partibus de Prusias ad Hypium, et archevêque par intérim de l’archidiocèse de Besançon annonçons:


Que Jamais le clergé de Besançon, couvrant 5 des 6 villes de Franche Comté, ne reconnaitra les usurpateurs comme autorités politiques de la Franche Comté.

Que le clergé de Besançon refusera toutes cérémonies, sacrements à ces viles personnes.




Fait à Besançon le 20 février 1458

Son Eminence Ecaterina de Sevillano Réaumont
Cardinal national Suffragant
Primat du Saint Empire
Evêque in partibus de Prusias ad Hypium
Archevêque intérim de Besançon
Procureur Général de la Sainte Inquisition
Grande Bibliothécaire de la Biblihomélie

Cuamalatl
La partie soulignée est tirée des "Beaux Yeux Verts" de Théophile Gautier.
Ils allaient bien dans le contexte, alors... je me suis permis.


Le "monstre" rentre dans la salle occupée par la jeune déesse.

Le grand guerrier, sec et maigre comme un coyote des déserts, à la peau bronzée et aux cheveux noirs comme l'ébène tressées en arrière, s'avance vers l'enfant, telle une cétoine attirée par une rose. Cétoine... les yeux de la fillette ressemblent à la carapace de l'insecte, comme une fleur céleste au calice idéal que l'on apercevrait à travers un cristal. Ils s'en approchent, aussi silencieusement qu'ont pu lui apprendre plusieurs années de chasse, art nécessaire pour tout Tlaxcaltèque désireux de devenir un homme libre. Il admire la déesse, qui lui semble aussi merveilleuse et extraordinaire que l'envol d'un agrotis à la lueur d'une torche : à n'en pas douter, si ce n'était qu'une humaine comme les autres, elle mériterait d'être l'épouse d'un grand chef de guerre de sa confédération, voir même du seigneur en personne.

Mais elle est une déesse, et sa présence dans un Altepetl prouve que même parmi ces humains étranges qui ressemblent à Quetzacoatl, elle est une personne respectable et crainte : seuls les grands dignitaires des puissantes familles aristocratiques possèdent le droit d'aller et sortir de l'altepetl en pleine nuit, chez lui. Chez lui... il resonge aux vastes plaines de chasse ou il partait parfois plusieurs semaines en expédition pour nourrir sa tribu, il resonge aux nombreuses guerres qui l'ont opposés aux Aztèques pour l'honneur des dieux, il resonge au respect que tous vouaient à ces derniers, jusqu'à considérer comme un immense honneur que d'être capturé puis choisi pour leur être sacrifié, et, une dernière fois, il se demande pourquoi le destin a voulu le mener jusqu'à la présence d'une déesse.

Et il comprend. Il sort de l'ombre, fait un pas vers la déesse-Dahu.
D'un vaste geste de la main, il fait table rase de tout ce qui encombre le bureau, non sans s'emparer d'un couteau auparavant.
Sous les yeux de la déesse probablement étonnée, il s'allonge sur le bureau comme s'il s'agissait d'un autel.
Il pointe la couteau vers son coeur.

Son coeur est à elle : elle peut l'en extirper et le manger.
Il est prêt au sacrifice pour cette déesse.

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Conte_de_balmora
[nuit du 19 février]
Cela faisait plus de deux semaine que le contingent breton
Campait a dôle. Il avaient parcouru la moitié de la carte pourvenir a ce rendez vous, évitant les faucheuses, bravant les vingts longs jours de voyage.
Bourlingueurs de longue date avec aurélien, champion de la nage dans les douves des châteaux, experts en combat contre des gardes. Ils enraient la et personne ne semblait les soupconner. Après tout, que pouvait il savoir. Ils étaient les seuls a être au courant, jamais ils n'avaient été aussi prudentet silencieux, jamais ils ne s'etaient autant organise, et pourtant rien ne semblait vraiment different.

Cela faisait longtemps que rére preparait ce coup, et il leur avait assureun paquet d'or, le hasard faisant bien les choses, c'est justement ce dont ils avaient besoin.

C'est ce a quoi pensait balmo en courant a l'assaut de la porte principale avec aurélien et les deux autres bretons qui l'accompagnaient. Appliquant a la lettre le dicton de ses aïeuls bretons, cette méthode qui leurs avaient fait gagner toutes les guerres : la meilleure défense, c'est l'attaque !

Les quatre pauvre gardes furent surpris évidement, a chacun don homme, le combt fût si bref que criant d'inégalité. Rompu a ce genre d'exercice, balmo s'approcha se son garde, lui enfonça le pommeau de l'épée sûr l'arcade sourcilliere, et lui asenant un coup du plat de la lame, le pauvre homme le pu que compter les chandelles et aller embrasser presque langoureusement le batant de la porte avant se s'écrouler au sol.

Et cette fois, a la différence des deux essais vains de limoge, qui finirent par un bain dans Les douves, nulle armée ne vînt les contrer.

Il pénétrèrent le château, rejoint par d'autres ombres, tout avait fonctionne, et les groupes ce retrouvert dans la cours du château. Certains après avoir escalade les murs, d'autres après s'etre fait passer pour des gardes, ou bien en ayant traverse les petits chemins sombres et malodorant de la capitale franc - comtoise.

La montée dans le château se fît comme dans un rêve, peu a peu ils occupèrent toutes
les pièces, pour finir dans les droits stragiques, les bureaux du conseil.

Et pendant que les autres assistaient a l'autocouronnement de la pair, les trois bretons allèrent consulter les registres du cac et du bailli. Et au fur et a mesure que ses yeux parcouraient les lignes, il comprit l'étendue de sa nouvelle fortune.

suppression du double post par {léon}
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Kilia
Un peu plus tard

Elle s'était appliquée au moins trois minutes pour sa première grande déclaration, mais ça discutait ferme dans son bureau, impossible de se concentrer on aurait dit une fourmilière.

Saltarius arriva[b ]Vous avez eu mal, Dame ? Bah vous n'êtes même pas décoiffée ! Voulez-vous un petit verre de ce vin que j'ai trouvé chez le connétable ?[/b]

Pas de mal, ca ne doit pas être du cuire, chausse de pauvre sûrement en toile pour voler comme ça. Un verre? volontiers!

Un verre, mot qui la faisait toujours démarrer au quart de tour.

Saltarius: Pouah ! C'est pire que la cancaillotte, sont très fromagers par ce côté des monts !!!
Me demande qui était le quidam au pigeon ou le zigue capable de dresser un pigeon au lancer de chausse...

J'aimerais l'interroger : pensez-vous qu'on puisse le torturer quelque peu ? Je cherche toujours des numéros de cirque : le dressage de pigeon c'est une discipline rude et difficile. C'est que ça a une cervelle d'oiseau ces bestiaux-là.


Elle le regarde mettant le nez dedans. Ne faites pas cela, votre mère ne vous a jamais dit de ne pas fourrer votre nez n'importe où? C'est peut être une chausse piégée, faites attention. Interroger? Vous fatiguez pas, buvons plutôt.
Un verre dans la main la duchesse est aux anges depuis le départ elle n'avait pu boire que le calvas dans sa gourde et du vin la désaltérerai un peu plus, il faisait grand soif.

A votre Santééé! Seigneurie c'est bien pour un Pair, mais je pense que je ne vais plus l'être longtemps, appelez moi duchesse je suis plus habituée.

Et voilà le verre enfilé cul sec. Regard satisfait voyant le carafon resté sur la table. Elle se ressert et étanche grandement sa soif.

Des pigeons tapent de partout aux fenêtres, c'est pas le bureau du comte mais un vrai pigeonnier ici. Elle se décide à les laisser entrer. Ca vole de partout dans le bureau, une chasse de volatile s'engage afin de récupérer les messages.

Petit..petit petit... Sale bestiole vous me les donnez vos papattes!!!


Le premier qu'elle arrive à lire signé d'un dénommé Imladris Van Ansel, Vicomte de Voiteur, seigneur de Charency, Maire de Dole la fait partir dans un fou rire, il y croit pas? Elle non plus ça tombe bien.

Elle avait reprit son souffle quand elle lu le seconde. Elle la relu une seconde fois car elle n'y avait rien compris, elle était signée de Adso.
Il demandait sa pointure et qui la coiffait... bon, et disait que la Nonciature nie toute implication croisée dans leur prise de château, et je vous prierai donc de ne plus en faire mention dans vos déclarations.
Elle allait devoir répondre, la lettre la fit sourire. Il était aussi fou qu'eux pour sûr. Elle reprit un verre pour se remettre les idées aux clairs.

Citation:
a vous Adso,
Nonce Apostolique en Franche-Comté,
Vicaire Général de Besançon,
Maître-Pêcheur de Franche-Comté,
Grand-Maître de la Fierté Célibataire,
etc, etc...

Loin de moi l'envie de vous faire rosser, et donc je prend bien vite ma plume pour vous répondre, ma pointure doit être d'environ un pied, et je n'ai point pu emporter ma chère Canelle qui me coiffe habituellement, la pauvre est assez peureuse et dans une prise de Château en aurai vomi de trouille toutes ses tripes. Vous comprenez que je n'ai pu l'emmener avec moi. Donc je me coiffe seule depuis le début de mon voyage.
Et je ne déclare pas grand chose et nous n'avons pas avec nous Nociature, on était pas beaucoup et je l'aurai bien remarquée.

Que le Très-Haut vous bénisse et mes salutations à Monseigneur Nathanaël de la Biolle dit "Nufilen".

Kilia Chandos de Penthièvre



La missive d'Armoria la fit grimacer, elle désavouait tout ses actes, franchement pas solidaire quand même pensa-t-elle. Mais je vais lui faire quand même un cadeau.
Puis une lettre du cardinal lui arriva, bon ben la rien à répondre.

Qu'est ce qu'il y avait comme boulot elle n'avait plus travaillé autant depuis bien longtemps. La Porte Parole lui demandé de signer des parchemin, elle devait sens cesse donner les clefs, tout le monde voulait voir le bureau de l'autre.
Un verre à la main les missives s'écrivaient facilement, des tonnes d'idée pour cette provinces germaient en elle.

Citation:
Qu'il soit su de tous,

Qu'en ce grand jour du vingt février de l'an 1458, Moi, Kilia Chandos de Penthièvre nouvelle Comtesse Franc Comtoise, je déclare.

Qu'à partir de ce jour, Armoria de Mortain sera Grande Comtesse De Franche Comté, qui j'en suis certaine couvrira de son regard bienveillant et de ses bons conseils toute cette province..

Qu'à partir de ce jour, le Vicomté de Saint-Loup-sur-Semouse est retiré au Sieur Sacrai d’Eirbal,

Qu’à partir de ce jour, Scipio Chandos de Penthièvre, pour sa bravoure et sa fidélité se verra attribuer le Vicomté de Saint-Loup-sur-Semouse,

Qu’à partir de ce jour, le Sieur Sacrai d’Eirbal, en remerciement de ses efforts pour notre enrichissement, se voit anobli Prince de Luxeuil.

Qu'à partir de ce jour, le 19 février sera jour du carnaval de Dole, la Fête des fous, que tous devrons boire à leurs santé et ceci jusqu'au petit matin. Que chacun pourra jouer le rôle qui lui conviendra et que tous devrons se soumettre.

Kilia Chandos de Penthièvre,
Comtesse de Franche Comté.


Elle se leva pour visiter elle aussi les lieux.


(Pardonnez mon Orthographe je poste à l'arrache)
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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou











Baron_arwin
Tout s'était bien passé comme prévu cette nuit là. Les insurgés dont il faisait partie avait mis les quelques gardes hors d'état de nuire et le Franc Comte avait été délogé. Ne résistant pas à l'envie, il se rua vers les appartement comtaux et se coucha dans les draps de soie de sa Grace le comte pour y finir sa nuit. Lorsqu'il se réveilla il était environ 10 h.
Les rayons du soleil filtrait à travers les vitraux de la chambre. Il se glissa hors du nuit et s'approcha du coffre. L'ouvrant il en sortit un bel ensemble cyan richement sertit qu'il trouva de très bon gout. Le bel angevin se changea donc et quitta son appartement après avoir visité les coffres à bijoux et vidé le secrétaire. Arwin adorait vider les secrétaire pour avoir de la lecture le soir dans son lit. On trouvait parfois des choses amusantes comme une correspondance avec une maitresse ou un certificat de propriété, un bon de commande etc...

Le baron rejoignit enfin le reste du groupe pour la réunion qui déterminerait le rôle de chacun. Ce n'était pas encore l'heure de l'orgie.
Il devint ainsi capitaine et tout content il se rendit en sifflotant dans la caserne.
Il se dit en passant devant la grille qu'il manquait un garde dans sa nouvelle habitation éphémère. Tout sourire il entra dans son bureau et l'angevin comtois se mit en quête des agrégations. Il en trouva deux qu'il plaça soigneusement devant le siège du capitaine. Arwin allait partir quand il s'assit une dernière fois sur le siège, posant ses deux mains sur les accoudoirs et savourant sa toute impuissance.
Mais l'heure de partir était déjà. Il lui fallait quitter sa maison alors même qu'il n'avait pas eu le temps d'emménager. Il avait donc fait venir un architecte pour refaire la décoration pour rien ? Tant pis il avait fait adressé la facture au comté alors peut importe.
Une dernière fois il vida le secrétaire et se munissant d'une bougie il enflamma les deux agrégations d'armées qui se consumèrent lentement jusqu'à devenir poussière. Baron eut alors une dernière idée farfelue avant de prendre ses quartiers. Il prit un couteau et grava profondément sur le plateau du bureau l'inscription suivante.


Citation:
"EN TANT QUE CAPITAINE JE ME DOIS DE VOUS CONSEILLER QUELQUE CHOSE QUI SERVIRA A MES SUCCESSEURS. APPRENEZ A VOUS BATTRE !!!"


Là enfin s'estiment pleinement s'attifait il enfonça la porte du bureau d'un coup de pied et quitta sa belle résidence avant que les peintres n'arrivent pour repeindre la façade en rose
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MŒNIA FALLVNT HOSTEM , DEXTRA DOMAT TORMENTVM
1legolas
Quelque part...

La nouvelle avait frappée toute le comté, on avait prit le château... Une vengeance disait on, vengeance de petit malheureux à qui la vie n'avait pas fait de cadeau.

Ainsi, par un grand coup de chance et des moyens des plus louches ils réussirent la ou beaucoup avait échoués. Bien sur, ils ne sont pas tous bêtes et le cerveau de la bande ou plutôt la cervelle de la bande à surement eu l'idée de mettre tous les écus et les provision dans un gros sac et de le donner à quelqu'un de sur.

Mais la vie de ces personnes était alors en danger, car ces quelques malheureux aller devoir faire face au courroux de toute un peuple... Et cela jusqu'à la fin de leurs vies car il seront traquer à jamais comme des chiens galeux a qui on destine une mort des plus barbare.

Ainsi, plus la nouvelle se repend et plus la colère gronde demandant justice. Legolas avait d'ailleurs réservé sa cible, il voulait ce pseudo capitaine baron_Arwin , non il ne le connaissait pas, mais il le voulait quand même, peut être juste pour lui montrer qu'on ne devient pas capitaine sans réel expérience.

Bien sur, il sait aussi que se sir ne viendra pas a lui car il sent que celui ci est déjà apeuré par les bruit qui court dehors disant que chacun d'entre eux finirait la corde au cou. Ainsi Legolas attendra le moment opportun pour frapper.

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vivre pour son pays et mourir pour le défendre
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combattre avec courage,
et mourir avec honneur,
tel est ma loi.
Cymoril
[ Saint Claude... ]


L'argent cédait peu à peu aux reflets pâles et froids de l'aube. La ville encore silencieuse et saisie par le froid hivernal peinait à sortir de sa torpeur.

Déjà debout, ou pas encore couchée d'avoir brûlé nombre de cierges à lecture sage et académique, une Fourmi contemplait l'horizon, écoutant la rumeur grondante.

Oh, pas une de celle qui nous fait basculer dans un avenir incertain, mais quand même. Une rumeur angevine...

Au fil des heures, les informations les plus folles semblaient arriver de la capitale. Le Chateau serait tombé, aux mains de Penthièvre... Et la jeune femme de sourire. Ainsi donc ce serait une banale vendetta qui serait à l'origine de tout ça. Pas vraiment étonnant en Franche Comté, c'était apparemment le sport local. D'ailleurs elle avait cessé d'essayer de comprendre qui était de quelle famille, les affinités et les oppositions, peu désireuse d'y sacrifier ses méninges.

Pourtant, cette fois, elle sortira de sa réserve. Certes, difficile de faire entendre sa voix jusqu'aux remparts dolois, mais si les pigeons supersonic de la GMF arrivaient à le faire, pourquoi pas un local.


Citation:

A Aurélien de Penthièvre,
P'tit Capitaine d'Anjou...

Salut ô capitaine, mon capitaine,

Vos exploits en capitale comtoise font grand bruit. Imaginez, l'écho en vient jusqu'à moi à quarante lieues de là. Quel odieux crime vous avez commis là que de troubler cérémonie d'allégeance, règlement de comptes sur fond d'adoption frauduleuse et autres facéties dont les autochtones sont apparemment friands.

Je vous avoue mon cher, que je suis fort déçue que vous n'ayez fait cela de façon plus, enfin, vous savez... J'aurais apprécié que vous arriviez réclamant justice, fort d'un étendard que j'aurais pu vous chiper comme ce fut le cas à l'automne dernier.

Et qu'entends-je ? Vous videriez les coffres de Franche Comté...
Décidemment mon ami, vous avez de la suite dans les idées.

Dites-moi, votre chère tantine a-t-elle ramené les chiens qu'elle avait laché sur mes associés et moi après notre petit anicroche saumuroise ? Ceux qui revinrent langue pendante et sans nous avoir trouvés. Dommage, il m'aurait plus de lui renvoyer en petits tronçons, joliment emballés...

Vous voyez, rien que cette évocation me laisse rêveuse.
Hélas, j'imagine bien que nous devrons remettre partie à plus tard.
Rappelez mon bon souvenir à celle qui pour l'occasion est devenue franc duchesse.

Mon opinion à son encontre est très partagé, je vous l'avoue. De nature peu encline au pardon, j'admets quand même qu'elle est sévèrement burnée pour une Pair de France, et que, étonnamment, je lui souhaite bien du courage dans cet affrontement qu'elle risque d'avoir dans un futur peu être proche avec une vanillée dont les manières frisent avec celles du Sans Nom.

Je vous souhaite bon retour angevine, si vous y arrivez, sachant que dès demain la grande majorité des capitaines de France et de Navarre aura certainement reçu ordre de vous tirer tous comme des pigeons à la grande foire.

A la revoyure, p'tit Cap.

Myrmidon Cartel, pour l'occasion.

P.S.: Saluez aussi pour moi le Saint Plet, et dites lui que Saint Gépéhesse est foireux.


Ouaip...

Le fait de lui avoir volé son armée et tenté d'assassiner Kilia avait fait que finalement elle les aimait bien.
A sa façon.
Elle regarda l'emplumé s'envoler, sachant bien que le volatile trouverait son destinataire. Ils trouvent toujours tout le monde.



Arghhh...
Zut !
Flûte !
Crotte de bique !!!

J'aurais du lui écrire de me rembourser le montant de mes impôts !


Elle se marre un moment, et puis vient l'heure de repartir à ses études, longues et laborieuses, puisqu'elle est en quelque sorte un paria, de ceux qui n'oeuvrent qu'ouvertement et pour qui toutes les portes sont fermées en Franche Comté. Mais elle l'assume. Chacun ses choix. Les siens sont des plus simples qu'il soit.
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Fourmi qui écrit cède les droits de son courrier au récipiendaire...
Scipio.de.penthievre
Citation:
Op à vous peuple de Franche Comté !

Moi, Scipio Chandos de Penthièvre, Vicomte de Saint-Loup-sur-Semouse, par décision de Sa Seigneurie, Kilia Chandos de Penthièvre, toute récente Franc-Comtesse, annonce ;

Qu’à partir de ce jour, je reconnais Sacraï d’Eirbal, Baron de Saint Sauveur, comme le détenteur de la Principauté de Luxeuil ;

Qu’à partir de ce jour, je déclare le Vicomté de Saint-Loup-sur-Semouse, fief composant de la Principauté de Luxeuil ;

Qu’à partir de ce jour, j’anoblis Calyce au rang de Dame d’Aillevillers-et-Lyaumont, fief à part entière du Vicomté de Saint-Loup-sur-Semouse.

Scipio Chandos de Penthièvre,
Vicomte de Saint-Loup-sur-Semouse.

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Calyce.
Son nouveau jouet. Un grand beau bureau parsemé de parchemins qu'elle ne prend pas la peine de lire. Des parchemins du genre trop sérieux. Elle veut bien faire son travail mais faut pas pousser... Les deux coudes posés sur le beau bois, la tête soutenue par les deux menottes, la mioches laisse gambader ses émeraudes autour d'elle... C'est beau un château vu de l'intérieur. Large sourire sur le minois alors qu'elle aperçoit un joli chandelier. Elle l'imagine dans la cabane de son père, là haut en Anjou... La petiote quitte son beau siège avec l'idée en tête de s'emparer de l'objet qu'elle convoite quand...une chose colorée fait son apparition. Elle ne saurait dire si il s'agit d'un homme, d'une bête ou d'une créature du sans nom ou pire encore, le Taribac Cornu qui mange les enfants et qui vit dans les oubliettes du château de son papi Finam...

Prise de panique, la gamine se retrouve plongée dans un long mutisme. Hagarde, elle regarde son bureau se faire dévaster. Petite tête qui se penche alors que la chose prend place. Les mirettes s'écarquillent en même temps que la bouche s'ouvre pour former un O. Mais qu'est ce donc ? A le voir de plus près, il ressemble à un homme qui ne s'est pas lavé depuis des lustres et pour qui la crasse était devenue une seconde peau... Elle reste muette jusqu'à ce qu'elle le voit couteau pointé vers la poitrine... Sacrilège !

Frimousse redressée rapidement, esgourdes bouchées par ses deux petits index... Une grande inspiration et...


Au Secouuuuuuurs, à l'aide, y a un... elle regarde l'homme allongé devant ses yeux un court instant avant de reprendre... Y a un truc qui veut salir mon tout beau bureau !!!
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Dame d’Aillevillers-et-Lyaumont et Déesse-Dahu.
Clelie.
[Dôle, nuit du 19 au 20 Février]

Les objectifs et les motifs étaient différents pour chacune des dix-neuf silhouettes qui se tenaient tapis aux abords du château mais leur but étaient le même, prendre d'assaut et investir le dit Château.

Nuit aussi froide que les précédentes, seules les volutes de buée régulières sortaient de la bouche de la cadette des brunettes qui se tenait aux côtés de sa sœur parmi le petit groupe. Leandre en tête affichait une détermination inébranlable ce qui renforçait l'optimisme de Clélie, la volonté peut abattre des montagnes en l'occurrence ici elle abattrait les portes du château. Silence de mise, tous semblaient méditer sur leurs actions et leurs conséquences.

Quant à elle, cette petite pousse encore un peu trop jeune, pas assez mature pour résister aux assauts de la vie que faisait-elle parmi eux ? Rêves d'opulence, d'aventure et de voyage mijotés à l'abri des regards par une fratrie dégénérée...Exemple paternel qui indique cette voie comme tout ce qu'il y a de plus normal.
Clélie était en confiance, comme une enfant qui naïvement croit que forcément tout ira bien puisque ceux qui l'entourent la protégeront.

Pourtant l'excitation est là, le calme trompeur de cette nuit vient la renforcer, le petit nœud qui se loge au creux de son ventre grandit, pendant que le palpitant lui passe en mode galopant et d'instinct la petite main enserre un peu plus celle de sa sœur, regard complice échangé l'assaut est donné par le jeune Valfrey.
Et ?
Ben comme un tour au marché du coin en peu plus équipé, telle une tortue à la carapace un peu trop grande, la brunette suit la petite troupe son bouclier en avant, les noisettes en alerte.
Regard méfiant lancé vers l'arrière quand Calyce lui fait part de ses craintes à bas mots mais la silhouette inconnue à déjà rejoint l'ombre sans qu'elle n'ait eu le temps de la distinguer.


Meuh non regardes y a rien, c'devait être un chien qui trainait...Viens !

Le saint graal ou l'antre du château...

Merveille, bonheur les voilà dans la place et telle l'enfant qu'elle est, les noisettes pleines d'étoiles et les jambes montées sur ressort, Clélie commence l'inspection, tout plein de pièces à explorer...
Et en premier forcément le bureau comtale richement meublé où la Duchesse-comtesse a déjà pris place, la brunette subjuguée l'observe un moment, ce rôle lui va vraiment comme une seconde peau. Nouveau bureau celui du bailli déjà investi lui aussi, Clélie se contorsionne pour tenter de lire le grand livre de compte, le chiffre des recettes est faramineux, la mioche en reste coite, elle est riche. Les chapeaux défilent dans sa petite tête, ainsi que les corsets et autres accessoires dont elle pourra se parer.
Mais quand elle se retourne pour partager sa joie avec sa sœur, personne...Dès l'or, l'exploration se fait dans un but précis, les portes claques et se referment, elle arpente les couloirs jusqu'à tomber sur la bonne porte quand la vision d'horreur s'imprime sur ses rétines.
Allongé sur le bureau, un couteau dans la main un homme étrange se tient devant elle.


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Le cri strident et apeuré s'élève dans le château, paniquée la brunette tente de s'emparer de la dague plus légère et maniable que l'épée accrochée à sa ceinture. L'a beau être paniquée, elle le laissera pas touchée à sa sœur nanmého.
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Aurelien.
Toutes juste l'allégeance à la ducalito-franco-comtesse réalisé , Aurélien prit la route de la salle des coffres pour réaliser son œuvre. Les ordres il les avait donné bien assez tôt -genre vers 1h du matin- pour que chaque personne sache à quoi s'attendre et surtout quoi faire. Cela paraissait si simple de prendre un château , taper sur trois miliciens , et on s'amuse dans un castel et on joue avec le bétail -sport national du derrière de l'église de Grandson ... Faites gaffes les pontalissiens , ça s'exporte !- , on se bat à coup d'épée pour les gamines , de tout et de rien ... Eh ben non ! Croyez-moi ou pas , tout cela c'est une organisation de maitre d'orchestre , chacun doit faire son action au bon moment , savoir jouer chaque partissions lorsque cela est demandé et surtout ne jamais déroger à la règle. Qu'il était amusant de voir un conseil aussi uni et solidaire , ceci ne pouvait arriver que durant une telle prise , et ça changeait bien le jeune homme de ses quatre précédents mois au conseil ducal d'Anjou , à la différence de 500 000 écus .

Ainsi donc , sans plus moisir dans la salle du trône , laissant Kilia et la naine s'occuper des paperasses et des balivernes et autres exceptionnel réalité à avouer au public franc-comtois , cette foule en délire qui ne désirait qu'une chose , avoir leurs idoles : 1-dans leurs bras 2-suspendu à une corde ( Veuillez rayer la mention inutile ) et rêver de jour meilleur. Avec lui , le jeune Valfrey , éminent bâtard de son état , bâtard en tout les sens du termes pensait le Penthièvre , si en Anjou une seule personne de sa famille osait une telle infamie , celle-ci ... deviendrait Régent -Ouai , faut remercier Kilia pour ses super lois ducales- et régnerait sur la province. Les coutumes ne sont pas tout à fait les mêmes , les famille au pouvoir non plus , abus de vin d'Anjou ou excès de présence des inéluctables buses , jamais nous ne le saurons . Seule certitude , la Franche-comté ne fonctionne pas pareil , cela le jeune homme pouvait simplement le distinguer à l'état de ces caisses qui étaient autrement plus remplies que celle de l'Anjou ... Enfin en Anjou , on ne peut pas dire que il y ait des caisses , la province ayant passé déjà plus de 15 mois de suite avec un solde négatif , ça le changeait vraiment cette la .

Journée à s'occuper de tout cela , ce ne fut que en fin d'après midi qu'il retourna en la salle commune , salle de réunion , sans de banquet , enfin tout ce que pouvait faire des révoltés durant une journée d'inspection de château. Et c'est avec une certaine stupeur qu'il appris son élévation au rang de baron . Bon cela ne représentait pas grand chose en soit , si il avait voulu d'un quelconque titre de noblesse , il serait allé voir tatie killia et l'affaire aurait été dans le sac . Mais il trouvait son nom affilié à de Saulx , ce pour quoi il avait prit ce château , légère larme qui quitte ses pupilles en repensant à son parrain , c'était simplement inattendu. Bien sur , peu de monde le reconnaitra sous ce titre , mais c'était un fait , ils venaient de venger l'honneur de cette ancienne vicomté , terre qui aura vu tant de gloire en son sein et aujourd'hui , le soleil posait à nouveau son œil sur ce bout de terre qui revenait à l'oreille de chaque comtois présent en la province.

Alors qu'il voulait prendre quelque fruit pour se faire un encas , il passa devant la table qui servait de dépose missive , car elles affluaient en nombre , même la catin bourguignone qui de ses pigeons kryptoniens envoyait ses missives. Au milieu de tout ça , un papier pour lui , et pas de n'importe qui , mais de cette garce de fourmi qui lui avait dérobé son oriflamme il y a de cela quelque mois. Son plaisir de s'attaquer à cette province s'avère encore plus grande , rien que pour la petite brune voie ses impôts finir en fumé . Il l'avait toujours en travers de la gorge , alors qu'il souffrait en Saumur , c'est furie à oser attaquer sa presque moman avec un manque de respect sans vergogne envers la duchesse pair. Sans plus de détour , il allait répondre .


Citation:
A la fourmi félonne ,

Sachez que ma chère tante se porte parfaitement bien , et ceci tant que vos amis comtois ne feront pas d'acte irréfléchi , de plus la façon de procéder pour investir le château , qu'elle soit festive ou non , l'important reste l'efficacité.

Je souhaite ardemment bientôt vous revoir en face de moi , pour régler nos différents , les portes de Saumur seront toujours ouverte pour que la lice puisse en découdre de notre mal entendu.

Je vous salue "pauvre" comtoise

Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre
Lluna
[Assise sagement devant le Procureur, le sourire tout niais]

Rho... Bien la première fois qu'on la poursuit pour une chausse... Lluna ne savait pas si elle devait en rire ou s'en énerver.
Bon, le château est pris, le Parlement est jeté dehors, ça grouille de partout mais rien ne se dit, mais elle n'est point réserviste, juste noble pour le blabla de tous les deux mois, les pigeons volent, parfois sans revenir au point de départ, faut plus se fier aux pigeons de nos jours, ça ne connait toujours pas vraiment les raisons de tout ça, bien que les nécus peut être la raison en soit, même si ça chuchote vengeance siriusienne, y'a une chausse qui vole, aussi, et hop on se retrouve au tribunal... Et ouaip, c'est comme ça que ça se passe.
La dernière fois, elle avait été dans une rage enragée, mais la colère était proportionnelle à l'errer impardonable du Maire jouant de mauvaise foi. Mais là... euh... à vrai dire qu'elle n'arrivait pas à s'enrager. Tout semblait si... incroyable. Un procureur qui veut interdire un mariage pour lancer de chausse, allez hop c'est la fête.

Bref, pour faire honneur à la qualité et au sérieux de l'affaire qu'elle en fera le reflet réflété, avec tout autant de sérieux et de qualité. Grand sourire, tout niais, il parait de toute façon qu'elle est pas très nette parfois, et regard tout pas discret vers les mains du premier garde à sa gauche.


Ah, je ne vois pas de sablier, c'est cool.

Le garde la regarda d'un air pas net, incrédule et suspect, et elle se retint de répondre, question de ne pas rajouter aux 257 jours de prison quelques jours supplémentaires. Bien que... elle aurait gagné p'têt un résultat pair. C'est quand même plus joli, les chiffres pairs.
Et, zouh, elle prit la parole et tenta du mieux qu'elle put d'expliquer son geste qui traumatisa la Porte Parole. Premiers mots tout polis pour saluer, et zouh elle entra dans le vif du sujet.


Sachez que je ferai tout pour être des plus brèves. Car tout comme l’aspect llunatique de l’évènement en question est un fait qui tient de la tradition llunatique assise depuis plusieurs années, il est de tradition que les tartines que je présente lorsque je prends parole ne soient rien de plus que le résumé attendu et partagé de mes pensées les plus courtes. Bien évidemment et stalactiquement évident, je n’ai jamais été boulangère, mais toujours est-il que je sais tartiner, paraîtrait-il, avec équilibre. Je ne suis pas, je tiens à le préciser, funambule. J’ai par contre dans la famille une boulangère qui pétrit les miches, p’têt que ça vient de là, mais je ne pense pas qu’il faille appeler ma filleule en temps que témoin sur ce fait précis, car vous verrez de vous-même que toutes mes explications en cet instant seront des plus rapides, et j’en fais déjà l’effort efforcé qu’il se doit. Bref, je ne suis point boulangère mais c’est tout comme, donc, et je sais que vous attendez avec impatience que je m’exprime sur le lancer de chausse qui a traumatisé votre Porte Parole.


Elle aurait pu essayer en rime, tout ça, ça aurait pu être... un beau défi.

Sachez que je suis admirative quant au fait que vous ayez su que la chausse venait de moi, car même à marcher à moitié pied nu que ça n’interpelle jamais, à l’accoutumée, en Franche Comté. A chacun son originalité, n’est-ce pas ? Puis… des chausses qui volent, au château, ça arrive souvent, même discrètement, et même que le service de nettoyage – sûrement briefé par la Alberte’s Band - remet toujours les chausses dans un endroit secret pour qu’elles soient ensuite récupérées. Une fois, j’avais rencontré médecin très sérieux, venant de votre Royaume, celui de France, et il m’expliqua que, parfois, l’urticaire cause de sérieuses et incontrôlables manifestations qui ne peuvent être contrôlées, d’où le fait qu’elles soient d’ailleurs incontrôlables. Qu’une chance, qu’il a dit, mais p’têt avait-il goûté à ce moment là au vin jaune, ce n’est pas forcément chez moi cause de retraite prolongées, bien que j’en sois une experte malgré moi, à préférer Saint Amour et ses bienfaits, plutôt que le Château et ses couloirs tortueux. D’ailleurs, vous ne trouvez pas ces couloirs étrangement fait ? Enfin bref, l’urticaire ne cause pas toujours chez moi disparition et silence, et comme généralement c’est le pied gauche qui me gratte en premier, ben voilà… incontrôlablement et stalactiquement que je me dois, vite, de me déchausser, du pied gauche. Et une chausse, quand y’a un courant d’air, ben ça vole… Mais les courants d’air, comment se créent-ils ? Ben un courant d’air, ça vient quand quelqu’un ferme mal une porte ou une fenêtre, c’est connu. On l’enseigne à l’université. Et… dans la précipitations des affaires des révoltés que p’têt une fenêtre a été mal fermé, pt’êt… D’ailleurs c’est là ou j’étais ce matin, à l’université, pour découvrir de nouveaux mots en grec. Et… je ne m’attendais pas à découvrir que le château avait chuté, imaginez le choc que cela me causa, à moi, si attachée à ma Franche Comté au point que je n’ai jamais su la quitter à ce jour – parce qu’un jour je découvrirai l’horizon avec Apollon – et un choc aussi terrible, causé par votre groupe, m’a profondément perturbée… Je ne veux pas remettre la faute à votre révolte, mais quand même… faut prévenir à l’avance si on ne veut pas choquer. Puis… avec mon grand âge que ce n’est pas toujours facile…
Enfin bref, je suppose qu’il y a eu un courant d’air malencontreux.
Une fois, à Villers le lac, c’est arrivé, un courant d’air, et Plectrude a failli perdre quelques poils. Pas qu’une chausse vola, ouhlala, mais imaginez quand même… une bouteille de génépi vide ! Pauvre Plectrude, elle a machouillé ensuite pendant trois jours du chardon et rien d’autre… J’espère que votre Porte Parole diversifiera ses repas, parce que sinon elle se mettra p’têt à loucher. C’est ce qu’il est arrivé à Plectrude à la suite de tout ça…. Mais je ne veux pas inquiéter l’auditoire, je vais donc revenir aux moutons qui nous ont amenées ici.


Son cousin, il aime bien les moutons. Et Lluna continua ainsi, brièvement, évidemment, à expliquer ne sachant pas comment expliquer son geste avec exactitude et perfection syntaxique, par le fait qu'elle n'avait jamais encore eu à s'exprimer sur le sujet. Que, au même titre que le tirage d’oreille qui rend asymétrique votre apparence, que le lancer de chausse est chez elle une tradition, conséquente à un urticaire qui ne fut jamais par elle souhaité, mais subi, sans même une prévention missivée du fait qu'elle puisse venir à être choquée ? C’est comme le dressage de pigeon, discipline rude et difficile, surtout lorsqu’elle est incomprise. Et, comme toute tradition, elle peut parfois étonner et surprendre lorsqu’on ne connaît point… La dame Porte Parole n’est point Franc Comtoise, elle ne pouvait donc savoir ni connaître ce qu'ils sont, les Francs Comtois, au-delà du fait qu'ils chérissent les castors et les dahuts. Mais pourquoi n’enseigne t’on pas au-delà de nos frontières toutes les traditions francs comtoises… ? Cela serait si utile, et encore plus pour des gens de passage qui ne font que piller un château avec le sourire alors que tout le monde sait qu’ils ne seront même pas accueillis avec festivités.
Et pour conclusion, Lluna affirma qu'en effet elle avait déchaussé sa chausse de son pied gauche pour cause de démangeaisons subies suite à la découverte de la chute du château mais elle ne saurait exprimer un caractère volontaire quant à la visée de cette chausse, portée au gré du vent. De plus, cette chausse n’a de but que le fait de permettre un déhanché non risqué en nos ruelles, et en rien à choquer ou traumatiser de manière terrible quiconque.

Et Lluna continua à sourire au Procureur, la fixant bien, et se grattant parfois un peu le bras, démangeaisons obligent.

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Devilsora
Lucas se baladait dans le château. L'attaque avait été facile, trop facile... Trois loustics pour protéger une telle somme, ils tenaient vraiment l'argent pour pas grand-chose... Enfin bon, l'allait pas se plaindre, maintenant ils avaient une somme folle à disposition... Il savait déjà à quoi il utiliserait son pécule... équiper un groupe de types courageux et aller effectuer une petite virée dans le Languedoc, puis aller taper des impériaux à Arles... Du sport en perspective... Enfin la, le sport s'allait être de courir pour sortir le plus vite possible de la Franche-Comté avec des armées aux fesses... Il entendit un cri

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Zut, les mioches... Le grand brun se mit à courir en tirant son arme de prédilection, la dague, de sa ceinture. L'arrive devant une porte entr'ouverte, Clélie devant.

Rhhhaa, c'est quoi ce foutoir? un franc-comtois qu'ont as pas vus t'alleur??

Se glisse devant Clélie, dague bien en main. Aperçoit une chose sur le bureau, du genre un type qui aurait oublié la définition du mot "bain"... L'aurait foutu dehors la tète la première et à grand renforts de coups de bottes dans le bas du dos si le lascars avait pas un couteau pointé sur Calyce... Se tourne vers la mioche à son coté:

C'est quoi c'te chose? Qu'est c'qu'elle fout la elle?

Désolé pour le retard, petit hic de connexion
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