Miramaz
[Une petite tribu en vadrouille]
Une prunette blonde assise dans une étable, se réchauffant au milieu du peu de paille restant en cette fin d'hiver, profitant agréablement de la chaleur bovines. La sus-mentionnée se cachait ici depuis trois jours, profitant de la vieillesse du paysan qui ne faisait que de rapides passages en ce lieu, elle lui facilitait d'ailleurs la tâche en trayant ses vaches pour lui, et en ramassant une partie des ufs, il fallait bien qu'elle se nourrisse et surtout qu'elle fasse provision pour la mère et le petiot encore égarés en chemin.
Et oui, comme souvent Mira ne voyageait pas seule, elle accompagnait sa vieille amie et son fiston dans ce voyage vers la chaleur, voyage qui n'en finissait pas d'éloigner la jeunette -déjà plus si jeune- de sa Touraine natale. Partie de bon cur aider celle qu'elle considérait comme sa mère, elle en était presque à regretter son amour pour la Norf, maudissant la faiblesse de ses protégés qui l'éloignait d'un amour plus masculin resté bien sagement chez lui. C'est donc trépignant de rage et d'agacement, qu'une fois de plus, elle avait attendu que les deux étourdis la rejoignent, puisqu' à leur habitude, ils s'étaient laissés distancés, sans doute attirés par une flasque d'un quelconque alcool local (pour la mère) ou par de nouveaux compagnons de jeu (pour le fiston).
Faisant contre mauvaise fortune bon cur, la belle amassait donc provisions et écus, jouant la fourmi pour les cigales qui l'accompagnaient, sentant bien que ce voyage était loin d'être fini et surtout bien loin d'avoir révélé toutes ses surprises. Entre échanges de pigeons et moment de repli au plus profond de ses souvenirs, la fifille avait l'âme mélancolique et attendait avec impatience les retrouvailles, le petiot étant capable à lui seul d'éloigner les sombres pensées et de ramener un sourire sur ce triste visage.
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Zoko ad eternam
Une prunette blonde assise dans une étable, se réchauffant au milieu du peu de paille restant en cette fin d'hiver, profitant agréablement de la chaleur bovines. La sus-mentionnée se cachait ici depuis trois jours, profitant de la vieillesse du paysan qui ne faisait que de rapides passages en ce lieu, elle lui facilitait d'ailleurs la tâche en trayant ses vaches pour lui, et en ramassant une partie des ufs, il fallait bien qu'elle se nourrisse et surtout qu'elle fasse provision pour la mère et le petiot encore égarés en chemin.
Et oui, comme souvent Mira ne voyageait pas seule, elle accompagnait sa vieille amie et son fiston dans ce voyage vers la chaleur, voyage qui n'en finissait pas d'éloigner la jeunette -déjà plus si jeune- de sa Touraine natale. Partie de bon cur aider celle qu'elle considérait comme sa mère, elle en était presque à regretter son amour pour la Norf, maudissant la faiblesse de ses protégés qui l'éloignait d'un amour plus masculin resté bien sagement chez lui. C'est donc trépignant de rage et d'agacement, qu'une fois de plus, elle avait attendu que les deux étourdis la rejoignent, puisqu' à leur habitude, ils s'étaient laissés distancés, sans doute attirés par une flasque d'un quelconque alcool local (pour la mère) ou par de nouveaux compagnons de jeu (pour le fiston).
Faisant contre mauvaise fortune bon cur, la belle amassait donc provisions et écus, jouant la fourmi pour les cigales qui l'accompagnaient, sentant bien que ce voyage était loin d'être fini et surtout bien loin d'avoir révélé toutes ses surprises. Entre échanges de pigeons et moment de repli au plus profond de ses souvenirs, la fifille avait l'âme mélancolique et attendait avec impatience les retrouvailles, le petiot étant capable à lui seul d'éloigner les sombres pensées et de ramener un sourire sur ce triste visage.
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