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[RP] Faut pas louper la correspondance!

Flore
Flore sourit à la lecture des réponses de ses amies Doch et Farwen. Elles sont en bonne santé et gardent le moral. C'est bien.

Elle a encore deux courriers en tête.

Commençons par le plus difficile, car le plus imprévisible.
Argl, elle déteste ça Flore, de ne pas tout contrôler. En même temps, l'inconnu c'est excitant.
Bah, au pire, elle aura usé sa plume en vain.




A Deminerve d’Eaglia,
Seigneur de Beaumes de Venise,

Messire,

Nous ne connaissons pas et ce courrier doit vous étonner.

Je sais toutefois que vous êtes le seigneur de Beaumes de Venise, fief du Comté de Carpentras. Nous avons donc un point commun, puisque les loyalistes oeuvrent sous la bannière des nobles légitimes de Provence, dont fait partie votre suzeraine.
Ce courrier n'a pas pour dessein de vous convaincre de rejoindre nos rangs, en utilisant l'autorité de Son Eminence Ingeburge, n'ayez crainte.

Présente en Provence depuis neuf mois, je ne parviens toujours pas à comprendre l'aveuglement de son peuple.
Savez-vous que ce comté ne perdra pas sa liberté de fait par un retour à l'Empire ?
Le comté existera toujours sans le marquisat, entité inexistante aux yeux des Royaumes connus.
Pourquoi se battre pour cette institution inutile et illégitime ?
Je suis dépourvue quant au discours à tenir envers les provençaux, tant ils sont endoctrinés et leurs dirigeants haineux. Je le comprends lors des réponses reçues. Comme si les mensonges officiels valaient plus que les faits objectifs.

Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que ce conflit peut durer encore des mois. L’entêtement de la fausse marquise n’aboutira à rien, si ce n’est la ruine du comté.

Je sais que vous êtes homme d’Eglise.
Vos convictions religieuses ne peuvent tolérer la violence qui domine en ce jour la Provence.
Des faits graves au sein du clergé local doivent en outre être portés à votre connaissance. L'archevêque Richelieu a intégré une armée, combattu et peu avant, il a pris d’assaut le château d’Aix.
La semaine dernière, les marquisaux ont rompu la trêve dominicale.
Ceci ne fait qu’ajouter un élément à leur attitude non aristotélicienne.
Je passe sur les procès iniques, lancés par sorcellerie et dont les verdicts sont dictés par le démon de la colère Léviathan.
Aujourd’hui, des preuves de nouvelles incantations maléfiques apparaissent à Arles, via des manifestations du fantôme de l’ancienne maire pourtant condamnée au bûcher.

La source du mal se trouve dans le marquisat. Je n'ai aucun doute là-dessus.
La Provence sera libérée lorsqu'elle se débarrassera de cette infamie.

Je requiers votre aide afin de faire cesser ce conflit, et trouver les mots justes pour que le peuple saisisse bien la différence entre la marquisat, le mal, et le comté, que nous voulons libre et respecté par tous les Royaumes connus.

La Provence sera libre si elle est impériale. C’est une certitude et nous nous battrons pour cela. Les termes changeront sans doute, c’est inévitable lors d’un changement de régime, ne fût-ce que par souci de rupture entre deux ères, mais notre intention n'est pas de tout détruire.
Comment construire une Provence cohérente, forte et respectée à l'étranger si son peuple n'ouvre pas les yeux sur les mensonges du marquisat ?

J'espère que vous pourrez un peu m'éclairer sur la marche à suivre, même si je conçois que ma démarche peut sembler incongrue.
Voyez y plus un acte d'ouverture qu'une tentative de persuasion. Je ne me considère pas comme détenant la vérité absolue. Toutefois, une chose est sûre, je suis assez bien placée pour savoir que ce conflit ne finira que lorsque le marquisat chutera. Dès lors, si vous n'agréez pas à nos idées, ils sera toujours possible d'en discuter mais aujourd'hui, le comté a déjà assez souffert.
Ensemble, provençaux de toute opinion, nous devons nous lever contre cette guerre et débattre de l'avenir du Comté sans le marquisat, condamné à court ou moyen terme.

Je vous sais aussi impliqué dans la ville de Toulon. Ce message peut être communiqué aux toulonnais.
Les loyalistes relayeront toujours une demande d'ouverture des débats de la part du peuple provençal.
Le mur actuel dressé entre les deux camps ne mènera nulle part. Sur ce point, je pense que nous serons d'accord.

Qu'Aristote veille sur vous !

Fait sur les routes de Provence, le onzième jour du mois de mars de l'an mil quatre cent cinquant huit

Flore de Lendelin

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Armoria
Elle ne décolèrait pas, la blonde altesse. Donc, forcément... Un courrier partit vers Lexhor. Beh oui.

Citation:


Duc Lexhor, le bonsoir,

Qu'est-ce qui a encore bien pu vous passer par la tête ?

Alors que j'avais écrit au Duc Alcalnn un courrier somme toute anodin, voici qu'il me fait réponse dans un charabia à peine compréhensible - encore que je tente de me rassurer en me disant que son scribe est patoisant - mais surtout, surtout, il termine sur une phrase que je ne tolèrerais point de mes plus proches amis...

Une phrase si grossière, si impertinente, si indiscrète, si vulgaire, enfin, que j'aime autant ne la point retranscrire en français, ayant même du mal à vous la copier en ce patois : "Plaize a Diu, vos don bona bita et longua."

Ce genre de voeu si mal venu ne peut que m'évoquer la lettre que vous aviez mandée à Sa Majesté pour demander ma main, arguant du fait que ma chair devait s'ennuyer, et qu'en somme, avoir un homme dans mon lit améliorerait mon humeur.

Vous êtes-vous ouvert de ces stupidités à Mortain ? N'avez-vous donc point d'autres sujets de pensées, autrement plus intéressants ?

Duc Lexhor, j'espère que cela ne vient pas d'une conversation entre vous qui serait ressorti d'un délire post-blessure de la part d'Alcalnn. J'espère que vous avez renoncé une bonne fois pour toutes aux champignons. Parce que croyez-moi, la colère dans laquelle vous m'aviez vue au Louvre n'était rien à côté de celle qui vous attend si mes suppositions devaient se vérifier.

Attendez-vous tous deux à un interrogatoire serré de ma part quand nous nous reverrons.

Armoria de Mortain, seule concernée par l'éventuelle vacuité de sa couche.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Lexhor
Citation:
De nous, Lexhor d'amahir, quinzième Duc d'Orléans,
A son altesse Armoria de Mortain, Princesse de France,

Salut et Amitiés aristotéliciennes.

Votre altesse princière, mon coeur saigne une nouvelle fois de voir que la lettre qui me parvient de vous ait une connotation négative. Suis-je donc si horrible?
Je suis également peiné que vous associé instinctivement et automatiquement mon nom aux mots tels que "grossier, vulgaire ou impertinent".

Ne pouvez-vous pardonner à un homme, humble serviteur de sa Majesté, d'avoir un jour fait montre de trop de confiance en un aubergiste de sa province? Je déconseille à quiconque l'omelette aux champignons -puisque c'est, et à toujours été, d'une omelette qu'il s'agit - de l'auberge ayant pour enseigne "Le Poney qui tousse" en Orléanais.
Cette mégarde m'a fait écrire une lettre à sa Majesté dont je ne suis pas fier. Je ne peux que m'en excuser une fois encore.

Concernant Alcalnn, il est fort possible que son cuisinier ce soit approvisionné chez le même fournisseur que le patron su "Poney qui tousse". En effet, il devait délirer un temps soit peu! Mais je ne suis point pour quoi que ce soit dans cette histoire. Nos discussions ne sont que plutôt brèves ces derniers temps.

Néanmoins, de ce que je comprends, il ne se montre aucunement grossier ou vulgaire, bien au contraire. Je pense qu'il faut comprendre la chose suivante:
"Plaise à Dieu de vous donner une bonne et longue vie".

Si je vous ai fais part de ma tristesse de connaitre votre vision de ma personne, je ne puis que vous remercier cependant d'avoir tout de suite pensé à moi lorsqu'on vous décrit le Saint Graal en ces termes. J'en suis flattée et voit que ma réputation me précède.

J'espère avoir pu vous rassurer et apaisé votre courroux. Les gens sont parfois bienveillants autour de vous même si je sais qu'ils ne sont peut-être qu'une minorité.

Que le Très-Haut vous ai en sa Sainte Garde et qu'Aristote guide vos pas.

Avec toute mon affection.

Lexhor le bien membré.

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Armoria
Lecture de la lettre de Lexhor.

Temps d'arrêt. Yeux qui s'arrondissent, et joues qui rosissent.

Relecture.

Et relecture, aussi, de celle d'Alcalnn.


Rodidjiu, Lambert, me voici bonne pour des excuses... Et fais-moi penser, la prochaine fois qu'on m'écrit en patois, d'exiger que l'on me traduise.

Humpf.

Citation:


Duc Lexhor,

C'est entendu : je vous dois des excuses. Je n'irai point m'en trouver - des excuses. Et au passage, ma bonté me pousse jusques à vous autoriser de tirer l'oreille du Normand si vous le voyez avant moi. Fichu patois.

Piteusement,
Armoria de Mortain

PS amical : évitez de vanter votre vit ; nous autres femmes savons que les mieux membrés sont aussi le plus modestes, puisqu'estimant inutile de s'en vanter. Je ne suis pas sans savoir qu'entre hommes, ces rodomontades sont d'usage, néanmoins, adressé à une femme - car j'en suis une, voyez-vous - voici typiquement le genre de phrase qui obtient l'effet inverse de celui désiré. Comme disait ma grand-mère, "ce sont ceux qui en parlent le moins qui en mangent le plus". D'où ce PS, je le répète, amical, puisque n'étant pas concernée. Et du reste, dans cette lettre, le PS est plus gros que le corps... Toute ressemblance avec... vous connaissez la suite, je cuide.

AdM

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Arianrod


Sur un lit, à demi allongée, ne pouvant plus bougr une jambe blessée, avec une colere monstre à l'estomac, la Barronne décida de rassurer quelques amis et d'en avertir d'autres.



Mon aimé,

Voila… apres une longue journée à Forcalquier dans les mains du médicastre, une fois mon tour arrivée que je prend enfin la plume pour toi.

Tu as pu le voir je fus blessée cette nuit, mais rassures toi rien de bien grave, une petite égratinure à la cuisse, d’ici quelques jours je serais sur pied à nouveau. Je prendrais le temps necessaire pour vous revenir en forme et combatre encore à vos cotés.

Fait attention à toi mon cœur, que le Tout Puissant continue à veiller sur toi, moi je prierais chaque jour pour vous tous.

Ta future épouse qui t’aime
Ta B.B.




Ma Steph,

Toi qui avais si peur de pas passer un jour dans cette foutue guerre, tu es encore sur tes jambes à te battre chaque nuit, au contraire de moi, la fatigue ? Le soucie de vous protéger ? Ce qui est sur c’est que je ne pourrais plus tenir promesse faite, car j’ai lamentablement échouée cette nuit en tombant au combat, mais crois moi que rage est là présente en moi.

Rassure toi, je n’ai point été blessée gravement... juste que le médicastre veut que je me repose quelques jours, si je m’écoutais je serais déjà sur le chemin pour vous rejoindre mais point possible, on m’a collé deux gardes qui m’empechent de sortir de ma tente.

Fait attention à toi ma belle, priere sera faite pour toi aussi.

Ton amie dévouée
Arian




Brin de Soleil,

Comme tu peux le voir j’ai laissé les grandes phrases protocolaires pour laisser la place à cette intimitée que nous avons quand nous sommes seuls, pourquoi ? Car je souffre…

Cette nuit m’a été fatale, on m’a reconduis de force sur Forcalquier, car d’apres le médicastre je suis sérieusement blessée, tu seras le seul avec un ami proche à savoir pour l’heure ce que j’ai réellement, nul envie d’inquiéter Julien, mon fils ou meme Stephandra, mais besoin de t’en parler... toi... pour cette complicité que nous avons et qui restera à jamais aussi belle et sincere.

Il a fallut cautériser cette grosse blessure, la cuisse a encore été touchée, décidement… elle manque cruellement de chance, et en pati à chaque guerre, je risque un jour de la perdre si cela continue. Ma Jobarde c’est brisée comme du verre sous le choc de l’autre épée

Je sais que de votre coté le combat a commencé aussi, rassure moi sur ton état s’il te plait, sur celui des autres, y a-t-il eu beaucoup de blessé parmis les notres ?

Grand Dieu… voila que je me fais encore rouspéter car je ne me repose pas, qu’est ce que je déteste mon état, le sud le soleil ? je ne vois pour l’heure qu’une toile de tente, et un raleur, un brin de soleil ne serait pas de refus, vivement cette taverne malfamée.

Fait attention à toi s’il te plait
Une lueur blessée




Chevalier,

He ben... ta noble amie c'est fait battre cette nuit, se faisant éclater en mille morceaux ses armes, quelle honte... je ne pourrais plus tenir promesse faite en veillant sur ma protégée et mon promis.

Je n'ai point averti de la "gravité" de la blessure, pour ne point les insquiéter, mais voila ma cuisse fut encore touchée, on m'a cautérisé la plaie...

Le médicastre ne veut pas que je sorte du lit, un enfer que d'etre ainsi allitée sans pouvoir faire le moindre mouvement, meme là il me regarde étrangement, je sens qu'il va encore m'enguirlander... car je ne lui obéis pas, mais comment faire autrement, je vais devenir folle là...


Comment cela se passe de ton coté ?? Je m'inquiète pour toi... oour vous tous encore plus depuis que je me sens completement inutile depuis ce lit;

Sache que mes prieres sont tourner vers vous tous,

Amicalement

Ton amie dévouée
Arianrod


Arianrod les roula toutes puis les accrocha à des pigeons messagers qu'elle avait exigé qu'on lui apporte pour une grannde croisade provenciale.

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Stephandra
Depuis le matin, Stéphandra était à prendre avec des pincettes, son ventre la torturait par la rage, la colère, une question résonnait en sa tête…Pourquoi Pourquoi Arian et pas moi ?

Ça faisait des jours déjà qu’elle se sentait seule, heureusement Mitijo la soutenait et la surveillait de loin, l’air de rien.
Des jours que son amie Arian était tellement occupée qu’elle se sentait totalement inutile, elles ne partageaient presque plus rien et la jovente le vivait plus que mal mais tentait de le dissimuler du mieux qu’elle le pouvait.

Ce matin, quand elle vit Arian emmenait par les infirmiers, elle n’avait pas pu lui parler, la Baronne semblait pas en bonne posture, mais Stéphandra à part le sang n’avait pu voir où elle avait été blessé. Elle aurait voulu lui dire qu’elle l’aimait comme on aime une….mère, elle aurait voulu lui caresser tendrement les cheveux et lui murmurer soignez vous bien…mais on l’avait empêché de s’approcher de son amie POURQUOI ?

Elle n’osait même pas aller voir Julien qui devait être tout aussi retournait qu’elle, la veille Ulrich ce jour Arian…

Dans la soirée un pigeon la trouva, elle avait retenu ses larmes tout la sainte journée, s’était activée au mieux pour pas penser à Arian ni à Lui…Pourquoi tous ceux qu’elle aimait , la laissaient, l’abandonnaient…

Elle lu la missive, malgré une écriture tremblante elle reconnu la graphie de son amie, les larmes s’enfuirent de ses yeux sans qu’elle puisse les retenir, à quoi bon les retenir d’ailleurs… elle relut des dizaines de fois les mots écrits, finalement ils se gravaient en sa tête en son cœur.

Elle prit plume pour répondre à son amie, elle se concentra pour être à la hauteur.




Arian, ma Baronne adorée,

Vous devez vous concentrer sur vostre guérison, je suis rassurée de savoir que vous n’êtes grièvement blessée.

Probable que ce soit les charges qui pèsent sur vos épaules actuellement qui vous ont desservit, je m’en veux de ne pas avoir été à vostre côté à un moment tel que celui que vous avez subit cette nuit.

Evitez de faire tourner les gardes en bourrique car je vous connais…Mais vous le faites tellement bien qu’en fait amusez vous un peu.

Je ne sais combien de temps encore je parviendrais à tenir ainsi, mais je ferai tout pour vous rendre fière de moi, vostre blessure ne sera pas impuni.

Arian, prenez soin de vous, je ne veux point vous perdre…Revenez nous en forme.

Que le Très Haut vous garde.

A tout jamais

Vostre Stéph



Qu’écrire sans laisser trop paraître la tristesse ?
Que dire sans trahir ses inquiétudes ?

Rien, Steph ne se relu pas autrement elle aurait pas envoyé la missive…Aucun mot ne pouvait réconforter son amie…Elle attrapa le pigeon, lui remit la missive, lui caressa la tête et murmura


Sois mes yeux, sois mon cœur

D’un geste doux elle le lança en l’air et le regarda partir vers ….Arian…Ce soir ses prières iront vers elle plus encore que les autres jours…

Stéphandra se mit à l’écart de tous, assise la tête entre les mains, elle se laissa aller à l’abris des regards…

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Deubs0
Dans la campagne provencale, a sentir le printemps arrive, et un nouveau jour se lever...

Le camp etait rustique, mais il n'en fallait pas plus pour le Vicom tant la tenacite l'insufler....

Tandis qu'il debutait sa liste de rature....

Minos63,

on vint lui apporter un pli qu'il se mit a lire.... grimace, prends une autr feuille et scripte...




Citation:
Lueur,

ce caillou autour de mon cou, brille un peu plus a ce jour, ta douleur et ta souffrance me peine et j'ai mal a savoir que ces ursupateurs t'ont eu et m'empeche de pouvoir te porter mon aide.... mais je peux te l'assurer ton mal ne sera pas impuni. Chaque goutte de sang qui coule insufle cette vague nouvelle en cette contree, et un jour nous pourrons admirer le bonheur et la reconnaissance regner parmi la provence.

Pour ma part, j'ai debuter ma liste predefinie, et meme si elle est longue, tous y passeront pour s'etre mis a tous contre deux, il y a de cela deux mois.
A notre prochaine attaque, je graverai tes initiales sur le dos d'une des victimes...

Repose toi bien, et prends soin de cette cuisse. Annonce au medecin que sa tete et lie a ta cuisse, et qu'il serait bete que je dusse faire ecarteler en terres Frejusienne.

Chaleureusement,

un soleil dans la penombre provencale...

Ps: Dommage, je n'aurais certainement jamais l'occasion de l'effleurer comme l'autre..


roula le pli et le tendit pour qu'il soit porte
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Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicom de Frejus, Baron de Came
Mitijo
Mitijo avait reçu un courrier de son amie Nennya. Elle lut la missive avec émotion. Elle s'approcha de Steph qui était très d'elle et la lui tendit Regarde dit elle , c'est Nennya qui m'écrit ...

Citation:

Aux soldats, soldates, mes respects.

Actuellement à Nîmes, j’attends sans arrêt des nouvelles de vos conditions de survie. Je sais que se sont que des mots, et seulement des mots, mais de tout mon cœur, de toute mon âme, je prie pour vous, vos rétablissements, et pour qu’enfin justice soit faîtes.

L’âme en peine, je patiente, j’implore et demande aux duchés environnants de venir au secours de vostre bravoure et de vostre courage. Je fais mon possible pour que tous soient conscients de ce que vous vivez en ces instants, pour que tous sachent face à qui vous vous battez, et pourquoi vous le faîte.

Que vostre loyauté envers vos idéaux soient loués, restez vaillants, ne perdez jamais espoir.

Que le Très Haut soit avec vous,

Avec mes salutations,

Nennya Blackney Desbois, Duchesse de Mortain.




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Carpe Diem Ad Aeternam
Enored
Un matin à l'aube, un courrier qui attend une réponse, une rousse assise sur un rempart, le dos appuyé contre un créneau après une nuit de veille. Soleil qui se lève à peine. Inspiration du moment, passer sous silence l'évènement. Ne pas parler de lui ...




Arles, le 16 mars au matin ...

Caline, ma belle,

Ici les journées s'étirent, longues, bien trop longues. Il y a pourtant allez on va dire un point positif. Elles se passent en taverne. J'y découvre des gens sympathiques avec qui je trouve même des points communs. Memento rapatriés pour la plupart.

Mes nuits sont longues elles aussi, à repousser une 'menace fantôme', mais qui pourtant pèse sur la ville. Patrice a mis ses fesses sur le siège de maire en ralant ... tu le connais, d'abord il a pas pu s'empêcher de courir pour chasser tout le monde et y mettre son postérieur en premier, ensuite bah il râle parce qu'il est maire ... ces hommes ... jamais contents ...

Bon et toi ? tu joues toujours aux infirmières dévouées la journée histoire de te vider l'esprit de ce que tu as fait la nuit ? Bah oui j'avais bien compris les non dits ... on me la fait pas à moi ... surtout que j'commence à te connaitre va ! Haut les coeurs la Bretonne ! je ne peux pas te dire qu'on s'y fait, comme je l'avais dit à Isabeau, c'est pas rien d'ôter une vie ... juste que peut être à force c'est moins dur et encore ... ou alors on s'y résout parce que c'est ou lui ou toi ... j'avoue je préfère que ce soit lui, eux que toi ...

Fais attention à toi la Bretonne ! on a encore des bières à boire ensembles en taverne. Moi je file essayer de dormir un peu ... une nuit de garde de plus derrière moi ... longue nuit ...

Enored



Parchemin roulé, attaché à la pâte du noir messager, vite envolé ...Rousse sur ses pieds ... Regard vers le soleil qui s'est levé ... c'est une belle journée, il est temps pour elle d'aller se coucher ...
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Caline
Jours qui passent à Forcalquier…rencontres en taverne…lettre reçue de la rouquine et léger sourire en déchiffrant la lettre à la lueur d’une bougie…l’irlandaise la connaissait bien à force, dur de lui cacher certaines choses même avec cette distance entre elles…mais ce qui était valable dans un sens l’était aussi dans l’autre…
Finalement réponse difficilement rédigée dans un coin de taverne, envoyée dans la foulée alors que pourtant elle voulait attendre avant de répondre…mais souvenir que bientôt les combats reprendraient que peut être demain elle ne serait plus en vie….


Citation:
Eno,

Moi qui ne voulais pas parler de mes états d’âme, voilà que même avec la distance tu as deviné… peut être qu’avec le temps cela passera et me tourmentera moins… rassure toi, j’essaye de faire en sorte que ce soit eux plus que moi, et jusqu’à présent ça marche…je n’oublie pas que nous avons encore de nombreuses bières à boires ensemble !

Je suis rassurée de savoir que tu vas bien et que tu passes des moments de détente en taverne…en cette période, il faut savoir profiter des instants agréables qui s’offent à nous…

En te lisant je n’ai pu m’empecher de sourire à l’évocation de Pat. C’est du tout lui de râler après avoir poussé tout le monde pour mettre ses fesses sur « Le siège » !
Mais on s’ennuierait s’il ne rallait pas un peu…passe le bonjour à tous nos amis pour moi.

Tu ne parles pas de l’essentiel…la santé de Samuel…Il doit être un malade particulièrement difficile qui n’en fait qu’à sa tête…Et oui, je te connais aussi l’irlandaise.
Les hommes sont parfois si peu raisonnables que ça en devient énervant…mais on les changera pas, faut toujours qu’il en fasse à leur tête au détriment du bon sens ! Je suppose que mon conseil de l’attacher à son lit pour ne pas qu’il bouge n’était pas envisageable…dommage ça aurait eu le mérite de l’empecher de faire des bétises…parce que je suposse qu’il a pas suivi les conseils des médecins…ni les tiens !

Fait attention à toi Eno….faut que ce soit eux et pas nous !

A bientôt ....devant une bonne bière j'espère.

Caline


Espoir de pouvoir revoir son amie, de pouvoir de nouveau discuter ensemble…espoir alors qu’elle regarde s’envoler son pigeon…espoir teinté de la triste réalité, peut être demain, dans quelques jours tombera-t-elle sous les coups de leurs ennemis…
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Galahad*


Ma chère amie Arian, j'apprends en lisant les quelques lignes que ton pigeon m'a apporté, que tu te trouves sur un lit de douleurs. Je ne peux être à tes côtés pour soulager tes maux, mais sur cette terre aride, demandes à ce qu'un médecin prenne de la lavande. Elle servira de désinfectant, d'antiseptique, d'anti-inflammatoire et parviendra également à t'apaiser en te faisant quelque peu dormir. Je ne puis être à tes côtés, du fait de l'éloignement mais aussi malheureusement par le fait d'une blessure reçue, il y a deux jours. Ne t'inquiètes surtout pas, il faut plus pour un Normand, je serais rapidement sur pied, prêt à nouveau à parcourir les rangs et galvaniser nos soldats. Je n'arrive pas à rester dans un lit, et je parcours les ruelles à veiller et surveiller nos abords cachant sous mon manteau un pansement sommaire afin de n'alerter nos hommes ni voir sourire un provençal devant du sang français.
Galahad, ton dévoué.




Mon amie Alix du Vivier, jeune fille courageuse, je tenais à t'avertir de la blessure sérieuse de ton père ce jour. Je ne pouvais être à ses côtés, moi son fidèle soutien sinon, j'aurai détourné l'arme ennemie de mon bouclier, moi qui veillait sur lui lors des combats d'avant où nous combattions les Bretons. Ne pleures pas, ton père n'aimerait pas ça, tu le connais. Il va se rétablir, c'est une solide carcasse et il fera payer au centuple sa blessure. Je t'embrasse. Ton fidèle ami Galahad

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Armoria
Bon, tu as compris ? Tu dois trouver Damisella. Et si tu ne la trouves pas, essaie Arianrod, Pascale, ou encore Stephandra. Euh... Tu attends quoi, avec ta main tendue, là ?

Ben... Les messagers, ils n'ont pas droit à un laissez-passer, Votre Altesse ?

Nos gens te connaissent, nul besoin.

Euh... Oui, mais les armées ennemies ?

Un laissez-passer des armées ennemies ? Aucune utilité : si elles te trouvent, elles te tueront, avec ou sans. Allez, va, sois prudent, et que Dieu te garde.

... *gloups*

Citation:


Dami,

Me voici sans nouvelles de vous, de Pascale, de Gav... Avez-vous été bien soignées ? Pensez-vous vous remettre ? Que disent les mires ? De mon côté, tout va bien, ma fille arrive demain, et Titan semble parfaitement remis. Je ne dis rien de plus, au cas où le messager serait pris, mais mes prières vous accompagnent. Le porteur vous amène de l'onguent. Le même qu'en Bretagne.

Remettez-vous bien vite, ou mon cheval va se remettre à aimer les pruneaux...

AdM

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Stephandra
Stéphandra venait de prendre un bain dans la rivière et elle aperçu un homme qui avançait à pas de velours en direction du camp, elle le regarda passé et le suivit tel le ferait un félin sur sa proie.

Il n'avait pas remarqué pourtant il faisait attention et son regard balayait les lieux, elle lui sauta dessus, surpris il perdit l'équilibre, la jovente en profita pour l'immobiliser


Qu'est ce que tu cherches toi là?

L'homme la regardait un peu ahuri, elle semblait déterminée la gamine


Vous êtes Françoise?L'accent sûrement

Peu importe! Je t'ai posé une question! tu cherches quoi là?

Heu....Dame Dami

Tu lui veux quoi à Dami? Regards furax

J'ai un message à lui donner de la part de la princesse Armoria.... Il hésitait à parler, mais il était pas en position de force pour le coup

Montre moi ça!

Le messager la regarda et repensa à ce que lui avait dit la princesse


Non, je dois le donner à Dami ou Arianrod ou Pascale ou Steph...je sais plus quoi

Ses yeux s'écarquillent, elle relache doucement mais sans trop l'homme

Stéphandra...tss c'est moi, donne moi le message je le donnerai à Dami

Stéphandra s'était bien le nom donné, un peu rassuré il lui tendit le message. Steph le prit reconnu le lien de son ancienne maîtresse et lui dit

Bien je vais te donner un message pour La Princesse , bouge pas, enfin relève toi va...

Elle prit la plume qu'il lui tendait, il avait le matériel le messager




Vostre Altesse,

Je vous informe que j'ai trouvé vostre messager, un peu imprudent, je vous fais la promesse d'apporter vostre mot à Dame Dami.

Je peux vous rassurer le mire s'occupe bien des blessés. J'espère les revoir rapidement sur pieds.

Prenez soin de vous que le Très Haut vous garde

Respectueusement
Stéphandra


Elle roula le message, l'entoura d'un ruban et lui tendit

Courage mon brave, dès qu'il vous ai possible donnez lui ça, je vous remercie je me charge de transmettre à Dame Dami

Elle le salua et tourna les talons à la recherche de Dami.

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--Messager_vanille
Euh... M'dame ! M'dame !

Il courut après elle.

Le pot, M'dame, le pot !

Il lui tendit un pot de grès.

C'est pour les blessés, qu'elle a dit, la Princesse. Son onguent, que c'est elle qui le fait. Même qu'une fois, elle en avait donné pour l'père Matthieu, et que nous, ben on pensait qu'il allait boîter toute sa vie, l'pauvre, vu que sa blessure, eh ben, elle s'infectait, et en fait, quand la Princ... Euh. 'Fin bon, j'vous l'donne. Merci, m'dame.
Stephandra
Stéphandra se retourna et le regarda en souriant, elle écouta ses explications sur le pot et ses bienfaits.

Oh alors si cet onguent a sauvé la jambe du Père Matthieu petit clin d'oeil, elle prit le pot en gré délicatement.

Je te remercie mon brave, je vais le donner à qui de droit , nous en ferons bon usage sois en sûre.

Remercie son Altesse pour sa générosité.


Elle le fixa du regard un instant voir si il n'avait rien d'autre , puis lui sourit. Elle serra le pot délicatement entre ses mains et fila voir le Doc, en pensant à Armoria et à sa présence près de ses hommes. Sourire aux lèvres, elle se dit qu'elle serait toujours proche d'elle à sa façon, au moins par sa fidélité.

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