[RP] Bienvenue chez Val, Boulangerie "Au pain doré"

Valette

Rochechouart ...
Second passage dans la ville, chemin du retour vers le Berry, accompagné cette fois.
La douane n'était plus assurée par la même personne ... la jeune femme avec qui il avait échangé quelques courriers avait été remplacée.
Il avait promis de donner des nouvelles et escomptait bien la retrouver aux portes de la ville mais les choses s'avéraient moins évidentes, finalement.

Or, parcourant la ville nonchalamment, il lui sembla reconnaitre la silhouette de la jeune femme, avançant d'un pas décidé vers une bâtisse administrative.
Hésitant entre tenter de l'intercepter ou attendre une autre opportunité, il accéléra tout de même le pas ... le hasard déciderait.
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Valeriane

Valériane marchait d’un bon pas mais en prêtant l’oreille, elle entendit des pas derrière elle qui semblaient la suivre… elle s’arrêta net et vit un homme au loin.. sa silhouette ne lui était pas inconnue.. elle hésita,.. ce n’était pas quelqu’un du village, mais elle l’avait déjà rencontré.. mais où …
Elle fit demi tour et avança vers lui prudemment… la main sur son épée.( oui, parce que maintenant le Lieutenant Valériane a une épée.. qu’on se le dise ! )
L’homme esquissa un sourire… elle fronça les yeux, comme pour mieux le voir..
Mais oui, c’était l’homme qu’elle avait vu aux portes de la ville lorsque c’était son tour de garde pour la douane !
Elle lui sourit, rassurée et vint à sa rencontre.

Bonjour.. Sieur Valette , c’est bien ça ? Alors, vous venez à nouveau nous rendre visite ?

Elle vit une personne avec lui, et fit la mine surprise.. espérant bien que Valette ferait les présentations.

Ma boulangerie est à deux pas, je vous invite à venir boire quelque chose de chaud et à vous restaurer. Parcourir les villes, ça donne faim !
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---fromFRVol de corbeaux

Un corbeau sur le toit perché guettait les arrivants. A grands coups de becs il lissait ses plumes de geais.
Et, de temps en temps tapait de quelques coups de becs sur les tuiles du toit pour calmer son impatience.
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Valeriane

Tout en parlant , Val vit sur son toit encore ces maudits oiseaux… heureusement, la dernière fois sur la marché elle avait acheté du matériel pour s’en débarrasser.

Du coin de l’œil , elle surveilla les pièges où les corbeaux tombaient bêtement.

Et à priori, ça avait l'air de bien marcher !

Mais Valériane avait aussi pensé aux corbeaux plus résistants, elle leur avait préparé un petit repas de sa composition :

D'ailleurs, même de loin, elle vit que sa méthode donnait déjà des résultats :

Bon, se dit elle... j'espère qu'ils ne reviendront plus..
Puis elle regarda Valette et lui sourit... elle lui montra les corbeaux

Oui, je sais, c'est un peu cruel, mais voyez vous, ces corbeaux se perchent toujours sur ma maison et font un bruit pas possible. Je ne les supporte plus!
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Valette

A la vue du changement de direction de la demoiselle douanière, Valette sut qu'il allait pouvoir tenir sa promesse sans tarder.

Bonjour demoiselle Vallériane ... oui vous avez bonne mémoire, en effet.
Oui je suis ... jetant un oeil furtif vers sa fée qui flânait à deux pas derrière ... nous sommes sur le chemin de retour.

A voix basse puisque sa demoiselle était encore à distance ...

C'est la demoiselle qui me suivait à ... distance ... avec un clin d’œil.
Merci encore pour vos renseignements.

Acquiessant à l'invitation pour se restaurer un peu, il regarda amusé son manège avec les volatiles.

Eh bien vous ne plaisantez pas!
J'espère ne pas être trop bruyant, par conséquent ...
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---fromFRVol de corbeaux

(mdr - les pauvres - ljd valeriane va avoir des problèmes avec la société protectrice des animaux - prévenons immédiatement Brigitte Bardot )

CROOOOAAAAAAAAAKKKKKKKK CROOOOOOOOOOAAAAAKKKK!

Celui ci plus intelligent que les autres lissait toujours ses plumes et attendait patiemment ! ! !
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Valeriane

Valériane sourit à la réflexion de Valette...

Non, ne vous inquiétez pas ! je ne piège pas mes invités !

Allez, rentrez donc !

Valériane ouvrit la porte ... et laissa entrer Valette...elle le suivit et, avant de refermer la porte, elle eut un dernier regard pour le dernier corbeau qui se crooooooayait plus malin que les autres...
Dommage.. il venait de se faire prendre le cou dans un noeud coulant...

A l'intérieur de la boulangerie, Val fit asseoir son hôte à la grande table.. elle amena du pain, du fromage et un peu de charcuterie.

Que désirez vous boire mon ami ? j'ai du lait, du vin, de la prune, de l'hypocras... ou même de l'eau.. je peux faire aussi un vin chaud !

Pour en revenir à ces corbeaux, vous savez, c'est une longue histoire. Disons qu'ils sont le reflet de l'âme d'une personne qui a habité à Rochechouart il y a quelque temps.
Elle était un peu sorcière, et j’ai bien peur qu’elle ne se soit réincarnée dans ces horribles bestioles ! Pour vous dire, je ne peux faire un pas, sans les voir, aussitôt que je reçois quelqu’un, ils sont là à m’épier ! et à me gâcher ma journée.
J’ai même demandé à des instances supérieures qui m’ont dit de me débrouiller avec ces corbeaux.. donc, voilà, j’ai pris les devants, j’ai installé mes pièges et comme je savais qu’ils allaient forcement revenir, ils se sont fait avoir !
Je ne sais pas pourquoi ils s’acharnent sur moi, cette pauvre Iz… est ce ma faute à moi si son amoureux en a eu marre de ses crises de jalousie ? est ce ma faute s’il passait plus de temps avec moi, parce que j’étais sergent et lui Lieutenant et que nous avions beaucoup de travail ?
Est-ce ma faute si après avoir été maire quelques jours, elle a tout plaqué suite à une crise de nerfs… si elle a abandonné le village, sans prévenir quiconque, et surtout le conseil .. laissant le village livré à lui-même et exposé aux attaques des brigands , est ce ma faute si elle a été accusée de trahison envers la mairie et le comté .. si elle s’est faite passée pour morte pour échapper à la justice ? et voilà, elle s’est laissé mourir.. mais son âme rode encore. Enfin, la pauvre.. elle devait être un peu dérangée..

Enfin, assez parlé de moi et de toutes ces fâcheuses histoires… depuis , on en a eu d’autres !

Et vous alors, vos voyages … votre amie … si ce n’est pas trop indiscret, vous pouvez me raconter un peu ?

Valériane encore debout près de Valette s’arrêta de parler et attendit une réponse…
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---fromFRLouve des bois

Louve traversait le village en direction du marché. Comme d'habitude d'un pas rapide. Elle n'aimait pas rencontrer certaines personnes dans le village et se sentait plus en sécurité dans la forêt.
Comme d'habitude lorsqu'elle passa devant la boulangerie elle changea de trottoir. En effet, sa soeur lui avait appris à se méfier de la police, qu'elle porte braie ou robe, l'odeur et la couleur était la même.
Les loups étaient restés dans la forêt. Seul ange était dans le sac de jonc qu'elle tenait en bandoulière.
Tout à coup son regard fut attiré par un horrible massacre. Elle ne put s'empêcher de traverser la rue en prenant garde à ne pas se faire voir.
Tous ces corbeaux massacrés.... Elle décroche le dernier qui venait de se faire prendre à un piège macabre.
IL s'envola dans un croassement de remerciements.
"Mon dieu " pensa t'elle "il faut être bien tordu ou très alcoolisé pour s'en prendre à de pauvres oiseaux qui cherchent nourriture.... Il est vrai que ces corbeaux ne sont pas très gracieux les pauvres. Je préfère les colombes et les pigeons. ma soeur aussi d'ailleurs les préfèrait. Mais jamais elle n'aurait fait de mal à un être vivant. Même pas à son pire ennemi."
"Enfin cette pauvre femme, sorcière ou non, à s'être montée ainsi comme une harpie contre ma soeur et à vouloir faire des chasses aux sorcières qui n'ont pas éxistées. Izandra n'a jamais été qu'une guérrisseuse et en aucun cas une sorcière. Cela ne fait que révéler son état d'esprit et elle finira montrée comme sorcière elle-même. La bonté ne semble pas l'étouffer.
Elle rit " et si Izandra avait du se réincarner, je pense qu'elle aurait choisi une colombe ."
Ayant sauvé l'unique corbeau qui avait échappé au massacre, elle traversa vite la rue et c'est en courant qu'elle se rendit au marché pour y vendre les quelques cèpes ramassés le matin
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Valette

Ecoutant le récit de la douanière, Le Lys se dit qu'il y avait bien des histoires curieuses dans tous les village du royaume et ne dit mot de plus, à ce sujet.
Mis à part ...

Curieuse affaire, en effet.

Mon amie? ... reprit il.
Ma fiancée pour être exact m'a ... capturé à Saintes.
J'avoue que j'étais un peu lassé de galoper donc j'ai fait une halte de trois jours là bas.
Et le 3ème jour fut le bon ... ou la mauvais, allez savoir ... regard perçant et brillant.
Non je plaisante, en fait ... je suis heureux qu'elle m'ait retrouvé.

Je suis étonné qu'elle ne nous ait pas suivi d'ailleurs, je lui avais fait signe, peut être viendra t'elle ... tentant de voir par la fenêtre mais sa position ne lui offrait pas un bon angle.

Puis se souvenant que son hote était encore debout ...

Oui euh, un vin chaud sera parfait, merci.
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---fromFRvan_helsin

Un homme vetut uniquement de noir, avec un capuchon sur la tete de maniere a ce que l'on ne vois pas son visage etait acoudé au mur de la boulangerie.
messire Valette n'ecoutez pas les racontards, les ragots, croyez moi la pensée de cette profiteuse qui voit la scorcellerie partout, ne reflète pas du tout la realité.Elle a oubliée de vous dire que ce cher ratgus a trahie puis'a fait soufrir izandra.Par consequent elle s'en est allé mourir a angoulème.Bien sur ce cher ratgus n'a eu aucun remord meme pas une pensée pour celle qu'il disait aimait.

Valeriane

Un vin chaud, oui, je vous amène ça…

En passant devant la fenêtre, Valériane vit une silhouette traverser la route pour éviter de passer devant la boulangerie… elle s’approcha de la fenêtre et reconnu Louve des bois…
Elle pensa à voix haute :

Hum, tenez, voilà la sœur d’Izandra qui passe, … ah, elle vient de décrocher le corbeau ! Val haussa les épaules…
Bah, pas grave, du moment qu’il aille voir ailleurs !

Hum, je suis sûre qu’elle doit penser des choses horribles sur mon compte.. Mais je comprend, elle me croit responsable de la mort de sa sœur en quelque sorte.. une pauvre gamine finalement qui se cache dans la forêt ! Rendez vous compte !

Puis elle alla dans la cuisine et revint avec le vin chaud…

Alors, comme ça , vous vous êtes retrouvés ? Val souriait imaginant le conte de fée…
Comme c’est romantique !
Vous savez, ça me dirait bien de partir,.. en fait j’y pense depuis longtemps, mais , comme je suis de la police, je suis attachée au village et je dois y rester. Enfin… je ne suis quand même pas clouée ici à perpétuité non plus.. il suffirait que je démissionne et hop là, à moi l’aventure !

Val se mit à rêver quelques secondes, puis redescendit sur terre en regardant le Sieur Valette.

Allez y , mangez.. prenez des forces ! et votre fiancée alors… elle va venir vous rejoindre ?
Au fait, voulez vous une chambre pour dormir ? J’ai une chambre d’ami au premier étage.
De temps en temps, Ratgus y dort, mais ce soir, je ne sais pas s’il va venir…

Val entendit un balbutiement incompréhensible de l’autre côté de la porte.. ça venait sûrement de la rue… mais la porte étant bien épaisse, elle ne comprit rien

Messire, entendez vous quelque chose de l’autre côté de la porte ? .. je ne suis pas sûre, d’ici je ne vois rien.. .. peut être un troupeau de moutons qui passe dans le rue car celle-ci mène aux champs … ou bien un cochon, enfin, une grosse bête quoi ! Finit par dire en riant Valériane ..
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Valette

Accueillant volontiers le vin chaud de deux mains froides ...

Hum ... romantique.
Je ne sais si c'est le qualificatif le plus adéquat, mais bon.
Nous en sommes sûrement loin, quoique, à notre façon ...

Une gorgée.

Enfin oui, réunis, comme les deux terribles caractères que nous sommes ne semblent pouvoir totalement se passer l'un de l'autre.

Sourire entendu.

Viendra t'elle?
J'espère et ... merci pour la chambre, je crois que nous pourrions accepter, ainsi nous repartirions demain.

Entendant murmurer derrière lui, il ne releva pas outre mesure jusqu'à ce que la demoiselle l'interpelle à ce sujet.
Ne sachant qu'ajouter de plus, il haussa les épaules et en signe d'impuissance et pour démontrer qu'il se souciait peu des murmures autour de son hote.

La dévisageant un peu ...

Pourquoi ne pas partir si ... l'ambiance se dégrade ici?
Enfin, sans être indiscret.
D'ailleurs, si l'aventure vous tente ...

Il ne finit pas sa phrase et replongea ses lèvres dans le vin chaud ...
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Valeriane

Valériane écoutait avec attention le sieur Valette.

Bon, parfait, vous restez. Eh bien, sachez que vous pourrez aller vous reposer quand bon vous semblera !

Pourquoi ne pas partir ?... Valériane leva les yeux au plafond et poussa un soupir...

Eh bien, c'est à dire qu'il y a peu j'ai signé mon contrat de Lieutenant, et je ne voudrais pas laisser le village sans police, surtout qu'un de mes sergent vient de démissionner... et puis, il y a quelqu'un ici qui est cher à mon coeur.
D'ailleurs, nous allons nous faire baptiser ce samedi. Si vous êtes encore là, vous me feriez plaisir de venir assister à la cérémonie et à la petite fête qui s'en suivra.

Elle marqua une pause , puis rajouta Mais je ne dis pas que je ne partirai pas un jour. Mais pour aller où ? Elle sourit En tout cas, je pourrais toujours vous rendre visite !

Voulez vous encore quelque chose à boire, à manger ?
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Valette

Le Lys remercia poliment la demoiselle pour son offre mais désireux de ne pas abuser, il refusa son offre de repas.
Et puis sa fée n'était toujours pas en vue, s'il l'avait fuit pendant quelques semaines, pour autant il ne désirait pas la perdre ce jour.

Merci pour tout, c'est déjà bien suffisant, je vous assure.
Vous nous offrez un toit pour la nuit, nous qui venons de passer quelques nuits à la belle étoile et pas toujours sous les meilleurs hospices qui soient.
Grand merci.

Se levant pour prendre congés momentanément ...

Nous rendre visite, j'y compte bien!
Châteauroux dans le Berry, ce n'est pas si loin que cela.
Et vous viendrez au domaine du Lys, j'y tiens.

Il griffonna quelques lignes sur un morceau de parchemin issu de sa sacoche et lui tendit sans détours.

Voici l'adresse, ainsi vous n'aurez pas d'excuses pour ne point passer.
Entendu?
Et je vous présenterai ma compagnie de gens d'escorte, les Ailes, peut être y trouverez vous l'envie de les rejoindre, une nouvelle forme d'aventure.

Il la regarda un instant ...

Et peut être viendrais-je à votre baptême, allez savoir ...

Visage énigmatique et impassible, les yeux brillants ... il attendait une réaction de sa part avant de s"éclipser.
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Valeriane

Valériane regardait et écoutait cet homme énigmatique , elle prit le papier qui lui tendait.

Merci beaucoup.. oui oui, je viendrais, c'est entendu ! Je vous remercie pour cette invitation.
Et je veux bien que vous me présentiez ces gens d'escorte.. les Ailes... quel joli nom..

Val, partit dans ses pensées et se voyait au sein d'un groupe d'escorte, parcourant les chemins du Royaume... , puis ses yeux se portèrent sur l'homme voyageur, puis la fenêtre où elle s'aperçut que le temps passait...

Je viendrai et vous m'expliquez tout ça... en attendant, si je veux être prête pour mon baptême, il faudrait que je prépare cette journée.. et que je me recueille un peu.. Val sourit à Valette

Vous êtes ici chez vous, vous pouvez aller et venir, moi je dois aller voir si Ratgus a ravitaillé la Taverne du Bonheur. Je vous laisse donc pour l'instant et vous dit à très bientôt
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Bienvenue chez Val, Boulangerie "Au pain doré"

Valeriane

C’est la vue que l’on avait de la pièce du haut…. Les champs de blé ; le moulin d’un célèbre meunier… mais il devait dormir dans doute.. ; et en haut, le château de Rochechouart.
Le soleil se couchait sur les champs, et les paysans rentraient au village.

Valériane accoudée au bord de la fenêtre arrêta de rêvasser et descendit dans sa boutique. On ne sait jamais , un client pouvait arriver.

Mais personne n’attendait alors elle arrangea un peu la boulangerie. Cela faisait déjà trois mois que Valériane avait ouvert son petit commerce au centre du Village , ça s’appelait : « Au pain doré » ( et non « aux belles miches… » comme certains plaisantins pourraient le penser ! ) non mais !

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Mais elle voulait que cette boulangerie soit plus que cela, un endroit aussi de rencontres, où les villageois pourraient s’arrêter, parler un peu avec la Boulangère…

genre euh… - il fait frais ce matin… - oui, le fond de l’air est frais, mais dans l’après midi, le soleil va se lever
(eh bien qu’il se lève le soleil, comme si c’était un exploit.. tout le monde se lève après tout ! )

..... … où les amis seraient toujours les bienvenus. et où les grincheux et les empêcheurs de tourner en rond seraient les mal venus .
Valériane avait d’autres activités.. Son champ de maïs, son petit potager, et son emploi de Sergent et Douanier de Rochechouart. Tout ça lui prenait du temps… il est même arrivé qu’un villageois ne la voyant plus en taverne avait dit qu’il la croyait morte ! Pas du tout, elle n'était pas morte, mais quand on a du travail, on ne peut pas toujours traîner en taverne !

( Sieur Grizdouve, si vous m’entendez… bonsoir !  )

Enfin, en cette fin d’après midi, elle avait un peu de temps devant elle et elle allait faire quelques aménagements afin que la boulangerie soit plus accueillante… elle voulait de l’animation, entendre des rires, des chansons, des blagues, que des choses joyeuses !

Valériane sortit pour cueillir quelques fleurs, puis revint vers la boulangerie :

Celle-ci ne payait pas de mine… une maison solide mais charmante , de loin on ne voyait pas que c’était une boulangerie Mais sur un des côtés donnant sur la rue, on voyait, à travers les vitres, les pains cuits le matin même.

Elle leva la tête… ah oui, il faudra que j’installe l'enseigne au dessus ! mais je ne sais pas si je vais y arriver toute seule !

Elle rentra et regarda autour d’elle : dans le fond de la pièce se trouvait un buffet,....

c’est là qu’elle mettrait ses fleurs.

Elle referma sa porte, elle pensa qu’à cette heure-ci plus personne ne viendrait. Bientôt elle rallumerai le four à pain et demain l’odeur du pain chaud embaumerai toute la pièce !

Demain elle enverrai sans doute un petit mot à ses amis pour leur dire qu'elle serait heureuse de les recevoir chez elle.

Mais au fait, j'ai même pas de prûne moi... oh la la, il va falloir que je me ravitaille... parce que ça boit bien chez Iza parfois !

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Martaume

Martoms qui se promenait dans le village aperçut Valériane toute affairée dans sa boutique. Elle entra pour lui faire un petit coucou...

Bonsoir Val, quelle activité dis donc! Ces nouvelles décorations donnent envie de venir t'acheter du pain plusieurs fois par jour! Et cette odeur de pain chaud est un délice! L'eau me monte à la bouche!
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Martaume, appelée aussi Martoms par les vieux amis
Bergère et Tisserande au bord de la mer à Mimizan
Poète à ses heures perdues...

Valeriane

Alors qu'elle fermait la porte, Val aperçut par la fenêtre Martoms qui passait dans la rue

Ah bonjour Mart ! ça me fait plaisir que tu vienne me voir !

Val sourit à Martoms et dit

Oui, je m'affaire, mais il était temps, ça fait 3 mois que j'ai emménagé ici et je n'ai jamais rien fait pour rendre cette boulangerie accueillante ! Donc, voilà, je lui redonne un petit coup de jeune !
Quant au pain, n'hesites pas à venir m'en acheter, il est très bon et pas cher du tout !
Mais prends donc, une petite miche de pain si ça te dit !

Val donna une miche de pain doré à Martoms . Elle lui servit un verre d'eau fraîche, pensant qu'elle devrait acheter d'autres boissons plus appréciées par Mart !

Et toi comment vas tu Mart ? ça fait longtemps que je ne t'avais pas croisée dans le village !?
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Valeriane

Pendant que Mart mangeait un peu de pain, Val posa le vase sur le buffet.

puis elle retourna sur la table finir d'écrire sa petite affiche.

Qu'en penses tu Mart ? tu crois que ça ira ? Tu as vu derrière, dans l'arrière salle, j'ai fait de la place, disposé une grande table, ainsi, il y aura de la place pour ceux qui veulent s'arrêter, déguster mes pains et bavarder autour d'un bon vieux verre d'hypocras ! Oui oui, je sais où en trouver, je vais l'acheter demain matin. Je prendrai aussi du vin de claret.

Martoms regarda l'arrière salle , acquiesça et sourit à Val

Val était contente de son affiche, et dis à Mart qu'elle fasse comme chez elle, pendant qu'elle sortait installer son affiche...

Elle la posa sur la porte bleue, bien en évidence :

L'affiche disait :

Ainsi , Valériane esperait que ses amis ne manqueraient pas de venir la saluer en passant devant sa boulangerie .

Puis elle rentra retrouver Martoms. Bientôt elle allait allumer le four...
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Martaume

martoms se dit qu'après tout cette table n'avait pas été disposée là pour rien... Pendant que Val mettait en place son affiche, elle se dirigea dans l'arrière-boutique et s'assit confortablement à la table.
Elle eut rapidement terminé la petite miche qui lui avait creusé l'appétit et se dit qu'elle allait acheter un bon pain au froment et aux herbes. Elle sortit sa bourse et constata qu'elle pourrait même en prendre une de grande taille et la ramener à la bergerie. Elle avait bien l'intention de voir si ce pain se mariait avec son fromage aux herbes....

Quelques instants plus tard, n'y tenant plus, elle passait comme un ouragan devant Val étonnée et lui criant:

Je reviens de suite, je passe chercher quelque chose à l'atelier!
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Martaume, appelée aussi Martoms par les vieux amis
Bergère et Tisserande au bord de la mer à Mimizan
Poète à ses heures perdues...

---fromFRAnonymous

Izandra qui passait devant la toute nouvelle boulangerie de Val ne put s'empêcher de l'admirer. Elles en avaient parlé ensemble il y a quelque temps et Val l'avait fait. Mais c'était au dela de tout ce qu'Izandra aurait pu imaginer.
Elle vit Mart en sortir comme si elle avait eu une horde de loup à ses trousses et pendre le chemin de son atelier.
Izandra hocha la tête. Poussa la porte et entra.

Val ! Val tu es là ?

La propriétaire devait être affairée auprès de son four. Izandra ne voyait personne.
Elle attendit tout en regardant l'achalandage plus qu'appétissant.

---fromFRSorgos

Le chapeau baissé sur les yeux, le col de sa cape relevée, la silhouette sombre de Sorgos longeait les murs dans les rues désertes du village. Sorgos venait de déposer un courrier chez Jeancoutu. Il passa devant une boulangerie à l'étale bien garnie. Il faillit entrer mais voyant une cliente à l'intérieur, il poursuivit son chemin vers une taverne proche.

Valeriane

Valériane en rentrant vit Martoms partir comme une flèche, elle n’eut même pas le temps de lui dire quoi que ce soit ! elle se décida donc d’allumer le four

Tout en s’affairant, elle crut entendre la porte s’ouvrir. Elle alla donc voir !

Iza, quelle bonne surprise ! Ta venue me fait plaisir ! Ta as vu Mart ? j’espère que ce n’est pas mon pain qui la fait se sauver comme ça !! Bon, elle a dit qu'elle revenait.. j'espère bien !

Tout en parlant à Iza, Val fut intriguée par une silhouette sombre qui passa doucement devant ses fenêtres, s’arrêta devant la porte puis poursuivit son chemin et disparut telle une ombre. Ça n’avait durer qu’une minute, mais Val avait ressentit un frisson glacial parcourir son dos.

Elle regarda Iza..

Tu connais cette personne ? Je ne l’ai jamais vu ici, Bizarre ? Ah, mais tu étais tournée de l’autre côté , tu n’as peut être pas vu.
Bon, n’en parlons plus..

Viens, je vais te montrer mon four…tu me diras ce que tu en penses

Bon, je crois que c'est assez chaud, je vais aller chercher les pains à cuire.

Tu veux quelquechose à boire Iza ?
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---fromFRAnonymous

Izandra se retourna aux paroles de son amie. Non, je n'ai rien vu et je ne vois rien? N'aurais tu pas rêvé ?

Izandra sourit à Val

-Non, je ne prendrai rien, tu sais bien que je fabrique mon pain moi aussi, mais il part à la taverne directement. C'est que je fais pas mal de menus en ce moment. Je suis assez contente de mon dragon.

Je suis juste passée pour te dire bonjour.

Tout en parlant Izandra regardait, appréciait la décoration en souriant et en se disant que Va avait bon gout.

Valeriane

Peut être en effet avait elle rêvé…

Oui, je sais que tu fais du pain aussi, c’est pour cela que je te demande ce que tu en penses.

Alors, ça marche bien ta taverne tu dis ? Je suis contente pour toi.
Au fait, tu te présente aux élections municipales ? Tu as bien du courage, cela va te demander beaucoup de temps, il doit y avoir pas mal de choses à faire !
Mais qui sera tribun à ta place pour accueillir les petits nouveaux ?

Tout en parlant, Val se demandait quand allait revenir Martoms…

Aurais tu une petite affiche à mettre sur ma porte ? tu sais, il faut faire un peu de porte à porte, et laisser des annonces un peu partout !
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---fromFRAnonymous

-Oui ! je me présente aux élections. mais comme je te l'ai dit j'ai pris la décision de quitter Ratgus et j'ai un peu de mal avec les décisions en ce moment. Si je m'écoutais vraiment je vendrai mes champs et je partirai loin de Rochechouart pour oublier cette amère déception.

Plus de trois mois qu'il n'est pas passé à la maison. Le travail n'excuse pas tout. Enfin maintenant c'est fait je suis libre.
Mais mon coeur n'est pas prêt de battre à nouveau.

je ne sais pas non plus ce que je vais faire de la maison. Trop de souvenirs !
Malheureusement.

Pour le poste de tribun, je vais prendre l'un de mes adjoints actuels je me suis déja entendue avec.D'ailleurs ils seront surement deux comme dans les autres villages du comté. Tous les courriers sont prêts ainsi que
les directives pour bien conseiller nos vagabonds. Je compte le reprendre dès la fin de mon mandat.
A moins qu'alda veuille le reprendre pendant quelque temps. C'est une des choses qui me fait hésiter à devenir maire. J'aime être Tribun, je ne le suis pas depuis longtemps et je n'ai pas vraiment envie d'abandonner ce poste.

Bon Val ! aujourd'hui je me présente mais demain je peux encore décider de ne pas le faire et quand tu me parles de ça. Je me pose encore des questions.

en parlant d'affiche, je venais justement te demander si tu ne pourrais pas m'en préparer une et l'amener demain soir à la maison. J'ai vu celles que tu as faites pour ta boulangerie et elles me plaisent bien.
Donc demain réunion de préparation de campagne électorale. Je compte sur toi Val.

Valeriane

Val avait écouté attentivement Izandra parler d'elle, de Ratgus, des élections. Elle était peinée pour elle . Les peines de coeur font toujours mal, et ce n'est pas facile de s'en remettre. Ce qui s'était passé au juste elle ne le savait pas, et celà ne la regardait pas.

Oui, Iza, je comprends tes sentiments, tu vis une épreuve difficile et s'engager pour un mandat après tout ce que tu as traversé doit te demander beaucoup d'efforts et de courage. Mais c'est aussi une raison de rester à Roche, ici, tu as des amis et ils te soutiendront.

Pour ma part, compte sur moi, je fais faire dès à présent l'affiche, et je te l'amène demain.

Val fit un clin d'oeil à Iza, puis voyant le soir tomber, lui dit au revoir et lui souhaite bonne route.

Au revoir Iza , à demain, rentre bien. et t'inquiètes pas, ça va aller.

Iza partit, Val resta un moment sur le pas de la porte, et ne voyant pas Martoms revenir, elle ferma la porte, et s'en alla surveiller ses pains.
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Valeriane

Ce matin, Val se leva de bonne humeur…
Les pains étaient cuits, leur odeur se propageait dans tout la boulangerie

Valériane prépara la table , disposa des bols et fit chauffer du lait. Voilà un bon petit déjeuner en perspective ! Pour bien commencer la journée, rien de tel !

Val se disait qu’il fallait se tenir prête au cas où une amie ou un ami viendrait partager son petit déjeuner avec elle….elle sourît à cette pensée et alla chercher les pains.
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Martaume

Martoms frappa rapidement à la porte de la boulangerie et entra les bras chargés.

Coucou Val, tu es là? Je n'ai pas pu revenir l'autre jour mais ce matin j'avais un peu de temps et je me suis dit qu'on pourrait déjeûner ensemble... Houhou, y'a quelqu'un?

Sans attendre de réponse, elle se dirigea vers la grande table et y déposa pêle-mêle l'amoncellement de paquets qui menaçaient de lui échapper des bras.

Bon, étant donné cette douce odeur de pain chaud, elle ne peut pas être loin. Alors, voilà le beurre (pas bien grasses mes vaches mais un lait excellent!), quelques fromages frais faits avec le lait de mes brebis et enfin un morceau de jambon que m'a donné Lorki...
Hummm, l'eau me vient à la bouche... il ne manque que le pain!

Vaalll!!!
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Martaume, appelée aussi Martoms par les vieux amis
Bergère et Tisserande au bord de la mer à Mimizan
Poète à ses heures perdues...

Valeriane

Val arriva avec ses pains tout chauds, et ne fût pas étonnée de trouver Martoms..; elle avait bien entendu crier dans l'autre pièce !

AH, bonjour Martoms ! tu es un vrai courant d'air toi ! ou peut être une magicienne, un coup je suis là, un coup je ne suis plus là ..

mais ce n'est pas grave, tu viens ici quand tu veux et tu repars aussi quand tu veux !

Tout en parlant, Val dépose ses pains sur la grande table et voit qu'elle est déjà bien chargée !

Ouh là, qu'est ce tout celà ?!! tu en as amené des choses,.. hum.. ... on va se régaler, c'est une bonne idée que tu as eu là ! Merci beaucoup !!
Allez, sers toi un peu de pain et du lait, je vais gouter à tes fromages...

Martoms et Val savoureNT ce petit déjeuner copieux... dommage que ce ne soit pas tous les jours !

Au fait Mart, tu remercieras Lorki pour son jambon, un délice !

Val mâchait goulûment le pain, le jambon, le fromage... puis se servit un peu de lait.. elle réfléchit un instant puis dit dans une illumination !

Dis donc, Mart, tu vas chez Iza pour sa campagne pour les élections ? Elle a besoin demonde !

Val fronce les sourcils et dit :

Ah, mince, je devais mettre son affiche sur ma porte... bon, vite, je vais la mettre... ah la la, en ce moment, je ne sais pas à quoi je pense !

Val prit l'affiche sur le meuble situé plus loin au fonc de la grande salle, derrière un rideau de velous rouge, puis elle repassa devant Martoms, lui montra l'affiche et sortit ma mettre sur la porte

Voilà, la rue est assez passagère, j'espère que tout le monde la verra ! mais j'y pense, moi.... , Ratgus m'a dit de venir dans son bureau , il devait nous donner une mission spéciale ... ouh là.. je suis en retard !
Mart, je suis désolée, je dois partir, je te laisse le soin de pousser la porte. Et encore merci pour toutes les bonnes choses, je me suis vraiment régalée !

Val alla se changer , mit son uniforme de sergent, fit une bise à Martoms et fila en direction du bureau du Lieutenant.

BUREAU DU LIEUTENANT
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Martaume

Pas de problème Val, je fermerai en partant! Bonne journée si on ne se revoit pas...

Martoms termina sa chope de lait, alla rincer les ustenciles et débarrassa rapidement la grande table.
Avant de partir elle prit une grande miche aux herbes et déposa 10 écus sur la table pour Valérianne. Elle avait oublié de lui demander le prix mais se dit que son amie ne lui tiendrait pas rigueur de s'être servie en son absence...

Elle sortit en fermant soigneusement la porte derrière elle... avec cette être louche qui rôdait dans le village depuis quelques jours il valait mieux se méfier. Elle partit en se disant qu'il était bien possible qu'il s'agisse d'un habitant du village. Mais de qui pouvait-il s'agir?
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Martaume, appelée aussi Martoms par les vieux amis
Bergère et Tisserande au bord de la mer à Mimizan
Poète à ses heures perdues...

Gmat

Gmat arriva devant la porte, mais la boulangerie semblait fermée, alors il laissa une missive devant la porte laissant apparaître des mots de remerciements pour l'acceuil que lui a faite cette jeune boulangère.

Le sourire aux lèvres en repensant à toutes ces questions qu'elle lui avait posé... puis cette étrange homme repris ses biens, remonta sur sa monture et partie en direction des portes de la ville afin de poursuivre son chemin...
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Gmat de Cianfarano de Charnée
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non

Valeriane

Quand Valériane rentra chez elle, il était déjà tard, évidemment, Mart était partie. Elle entra, et vit sur la table 10 écus, elle sourit en se disant que Mart avait pensé à tout... la table était même débarassée !

Ah pour les 10 écus, ce n'était pas urgent, en plus, elle m'a donné beaucoup trop ! je lui dirai la prochaine fois

Val repartit vers la porte , l'ouvrit à nouveau et semblait attendre quelqu'un... puis quelquechose attira son attention par terre. Près de la porte, il y avait un message. Elle le ramassa

Ah, dommage, je suis arrivée trop tard, l'étranger est déjà reparti. C'est gentil de m'avoir laissé un mot. Et dire qu'en taverne tout à l'heure je me méfiais de lui, je lui posé des tas de questions.. je pensais que c'était Sorgos .. je le vois partout maintenant !

Val prit le mot et referma la porte. Elle se dirigea vers le four et l'alluma.
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---fromFRRatgus

Ratgus arriva devant la boulangerie, poussa la porte doucement et entre

Bonsoir Val, il me faut du pain ... je n'ai plus rien a mangé chez moi.

Puis Ratgus s'arrete, regarde autour de lui et pousse un petit sifflement

Drolement bien arrangée ta bicoque ... Jolie boulangerie Serg.... euh Valeriane. Tu as bien travaillé pour installer tout ca.
Donnes moi 2 pains s'il te plait ... et je file chez moi me coucher. J'ai eu une grosse journée et je ne rève que d'une chose : dormir !
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

Quand Valériane entendit le Lieutenant, elle était en train de s'activer devant son four...

Elle arriva devant Le Lieutenant, lui sourit ..

Ah bonsoir Rat ! enfin, tu t'es décidé à me rendre visite ! Oui, alors, tu disais ? elle est pas mal hein ma petite boulangerie !

Val regardait Ratgus qui sifflotait.

Tu sais, moi aussi, dure journée.. et toujours pas de Sorgos..je crois le voir partout, j'en perd mon latin.. tout à l'heure, en rentrant, je me suis changée , et je ne sais même plus où j'ai posé mon chapeau ! SI jamais tu le vois.. dis le moi ! ( oui oui, cherche bien !

)

Bon, si je comprend bien, tu ne reste pas longtemps..; 2 pains et hop, tu file !! ! Tu viens me voir mais tu ne rêves que d'une chose : dormir ! Ce n'est pas bien élégant ça monsieur le Lieutenant ! ça fait plaisir !

Val aimait plaisanter avec son Lieutenant, et lui ne se privait pas parfois pour lui faire des blagues !

Bon, voilà, Rat, deux pains tout chauds et aux herbes.. tu m'en diras des nouvelles ! au fait, si jamais ça te fait trop loin pour rentrer chez toi, j'ai toujours un lit pour les amis, tiens regarde, plus loin , vers la table !

Val sourit, elle savait que Ratgus avait hâte de rentrer chez lui...

Allez, au revoir Lieutenant, à demain, bonne nuit !
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---fromFRSorgos

Il était fort tard, la nuit était déjà très avancée. Sorgos comme à son habitude rodait dans les rues de Rochechouart quand il vit Le Lieutenant Ratgus sortir de chez Valeriane.

Etonnant se dit il, quelles sont les relations que ces deux là entretiennent ? A surveiller, il y a peu etre un moyen de les faire chanter eux ausi !

Dans un mouvement de cape Sorgos disparût dans la nuit noire.

Valeriane

ce matin, Val se réveilla de bonne heure, c'était encore elle le Chef des Maréchaux, elle esperait qu'elle pourrait coincer le méchant Sorgos...
Elle y avait pensé toute la nuit, enfin, elle ne se rappelait plus très bien, mais ce qui est sûr, c'est que quelque chose la travaillait et l'avait empêché de bien dormir !

Elle prit rapidement deux pains restés de la veille, enfila son uniforme de Sergent et partit vers le village
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Valeriane

Aujourd'hui Valériane passa la journée dans sa boulangerie à fabriquer du pain qu'elle disposa dans des étagères.

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Puis ayant du temps de libre, elle décora les murs avec des dessins représentants des boulangers ou tameliers

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Hum, je pense que c'est bien ainsi...

puis elle regarda par la fenêtre, la rue était particulièrement calme...

Eh bien c'est un peu triste aujourd'hui, personne ne vient !!

Alors, elle alla sur le pas de la porte et guetta dans la rue, si par hasard elle ne verrait pas quelqu'un de connaissance...mais personne...
Demain il fallait aller voter pour le nouveau Maire. Elle se souvint de ce que lui avait proposé Izandra... elle avait fait allusion à son oreille,mais n'avait pas compris, elle repensa à ses paroles puis soupira...

Elle s'assit alors sur la petite marche devant la porte et tout en regardant au loin , se mit rêver...
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---fromFRKenec

Bonjour valériane,

Je vous souhaoite un bon dimanche,

Bien à vous,

Kenec

Valeriane

Valériane fût étonnée d'avoir un message personnel mais c'était une délicate attention... elle se demandait si le Sieur Kenec ne s'était pas perdue dans les méandres de la Halle de Rochechouart..

Je vous remercie infiniment Kenec, ce petit mot me touche beaucoup, mais si vous voulez me voir, venez donc directement chez moi, c'est à dire :

Chez Val, Boulangerie « Au Pain Doré »

Voilà, j'attends votre visite, quand vous voulez.. et si je ne suis pas là...attends moi un isntant, je passe toujours devant ma boutique lorsque je fais des patrouilles !

Bon dimanche à vous aussi !
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---fromFRfuteone

Avec un pigeon voyageur , futeone adressa un mot de loin a Vallériane.
Le pigeon voyant Vallériane assie sur la marche , se posa.

Citation:

Bonjour Vallériane,

J espere que tu vas bien et que tu n as pas trop de pains a faire cuire car j en fabrique plus depuis un mois et quand je rentrerai de l academie militaire , je vais certainement changer de travaille car j ai d autre projets en tête. Donc , tu t inquiteras pas si parfois j acheterai du pain .

Au faite , ta boulangerie est superbe

, Heurement que tu fais du pains qui est exellent

A très bientot , cordialement.

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Nulle defaite quand on se bat avec honneur

Valeriane

Valériane arrêta de rêvasser lorsqu'un pigeon se posa près d'elle.

Tiens que me veux tu toi? ah, un message ? hum, qui cela peut il bien être ?

Elle lut le message et sourit... elle se souvenait des circonstances de sa rencontre avec Futeone.

Très bien, c'est gentil de me prévenir, je vais lui renvoyer un courrier par pigeon tout de suite.

Citation:

Cher Futeone, ton courrier m'a fait très plaisir. Ne t' inquiéte pas pour les pains, il y a ce qu'il faut. Merci aussi pour tes compliments sur ma boulangerie, j'espère que lorsque tu seras revenu de Guéret tu pourras me rendre une petite visite.
Je te souhaite bon courage et réussite dans l'armée et aussi bonne chance dans les projets dont tu me parles.

Cordialement

Valériane

Allez, petit pigeaon, va à L'Academie militaire de Guéret !

Puis Valériane rentra et ferma la porte, décidemment, personne ne viendrait.Il se faisait tard, demain serait un autre jour.
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Valeriane

Ce matin Valériane allait faire une bonne fournée de pain... très tôt elle avait allumé son four et préparé ses pains... l'odeur du pain chaud commençait à embaumer la boulangerie.
Elle était d'humeur joyeuse , et préparait la grande table... au cas où une ou un ami viendrait.

Elle jeta un oeil par la fenêtre et vit le soleil se lever, le ciel était d'une couleur bleue orangé, elle sortit sur le pas de la porte, et sentit le bon air frais du matin... enfin, mis à part l'odeur du petit cadeau laissé par un cheval en passant... un cheval... voyager... hum, trêve de rêvasserie !

Elle rentra pour sortir du four la première fournée et déposa les pains sur la table

Bon, voilà tout y est, le lait aussi...si Martoms pouvait amener le sien, ainsi que ses fromages ça serait parfait !
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---fromFRAnonymous

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---fromFRRatgus

En passant pres de la Boulangerie de Valeriane, une bonne odeur de pain chaud titilla les narines (sensibles) du Lieutenant Ratgus. En regardant par la fenêtre il vit Val affairée autour d'une grande table et Izandra, le nouveau Maire, pres d'elle en train de lui parler. Ratgus n'hésite pas et entre

Bien le bonjour Mesdames, une bonne odeur de pain chaud a reveillé mon estomac. Je prendrais bien un bon bol de lait avec quelques tartines vue l'heure matinale avant de poursuivre ma tournée....
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

---fromFRAnonymous

Izandra regarda Ratgus entrer en souriant. Ils avaient retouvé des relations relativement cordiales depuis la fin des élections. Elle regarda Val, les deux bols posés sur la table en se demandant si c'etait lui qu'elle attendait ainsi de bonne heure le matin

Valeriane

Valériane était en train de remettre une autre fournée dans le four quand elle entendit la petite clochette de la porte d’entrée … elle accourût le sourire aux lèvres vers la porte quand elle vit Izandra…

AH, c’est toi Iza ? Bonjour ! ça me fait plaisir de te voir, depuis le temps que je t’avais demandé de venir ! Si j’attendais quelqu’un ? euh… non… enfin, tu sais, j’attends toujours plus ou moins quelqu’un.. c’est normal lorsque l’on tient un commerce ! si personne ne venait ça serait désastreux !

Il te fallait des pains alors ? Veux tu déjeuner avec moi ?

A ce moment là, Valériane vit entrer le Lieutenant Ratgus, et son visage s’illumina !

Bonjour Rat, quelle bonne surprise ! alors, tu es venu, par l’odeur alléchée ? On dirait que de temps en temps tu tiens tes promesses !

Val regarda Izandra et vit son visage changer. Val connaissait bien les liens qui les avaient unis, savait très bien qu’ils s’étaient séparés, mais ne voulait en aucun cas rentrer dans leurs affaires personnelles.

Ratgus, vas y assieds toi, et sers toi du lait et coupe toi donc quelques tartines pendant que je finis de remettre d’autres pains dans le four. N'hésite pas à te servir copieusement !

Val regarda Iza pensive..

Tu prends quelque chose Iza ? Tu te joins à nous ou tu veux que je te donne tout de suite du pain ?

En attendant la réponse d'Izandra, Val regarda Ratgus qui s'était servi et mangeait de bon coeur
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---fromFRAnonymous

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---fromFRRatgus

Ratgus pose son manteau s’assied devant un bol, attrape une belle miche de pain, se taille une tartine et y dépose une belle quantité de beurre frais.

J’ai passé une nuit difficile avec un abruti qui ne comprend rien à la loi et qui en plus ne sait pas lire. Montre-moi ce courrier Izand, …. Eh bin, c’est le même individu… et à voir ce qu’il a écrit, il n’a rien compris à mes différents messages. Il va falloir que je change de ton…

Ton pain est excellent Val, et c'est un vrai plaisir que de prendre son petit dejeuner en si charmantes compagnies. Je pense que je reviendrai...

Mais il se fait deja tard et je dois y aller, j’ai une visite a faire au marché et j’ai reçu chez moi un message de Sorgos. Je vais devoir également m’en occuper rapidement. Il commence a me courir lui aussi…. Val ne soit pas en retard au bureau nous devons terminer ensemble la douane.

Izand, ce fut un vrai plaisir que te de revoir, une fois encore je te souhaite tous mes vœux de réussite pour ton mandat et tu peux compter sur mon aide et mon appui.

Ratgus se lève, fait une bise aux deux jeunes femmes et sort dans le brouillard matinal
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

---fromFRAnonymous

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Valeriane

Je t'en prie Iza, installe toi. Il y a assez je pense !

valériane, tout en écoutant Iza et Ratgus prenait place à table et se servait pains et lait.
Iza avait fait de même...

Merci Ratgus, tes compliments m'honorent...

dit Valériane en faisant un clin d'oeil à Ratgus.. il faut dire qu'ils avaient l'habitude de plaisanter souvent ensemble, mais toujours en dehors du service, bien entendu ! Bon, alors, Lieutenant ... ça , ça voulait dire,on parle boulot ! tu as du travail pour moi aussi comme je vois. Tu me montreras la lettre de Sorgos...? Val s'aperçut qu'elle parlait d'une affaire devant une personne civile... Hum, bon, eh bien, on voit ça tout à l'heure. De toute façon, j'ai fini, et je te rejoins dans très peu de temps !

Le Lieutenant sortit de la boulangerie, suivi aussitôt par Izandra..

De rien Iza, reviens quand tu veux !

Sur ce, Val ferma la porte de la boulangerie, mit son uniforme de Sergent, et partit comme une flèche au bureau du Lieutenant... le petit dejeuner et la marche du matin l'avaient mise en forme !
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---fromFRAnonymous

RATGUS A TUE IZANDRA

---fromFRjeancoutu

Citation:

Izand pourquoi es-tu partie? Tu vas nous manqué. Je trouve sa moche que tu partes tu étais une bonne amie toujours là pour nous quand on avait besoin de toi. Je trouve sa triste de te voir nous quitté comme sa. Alors bonen route Izandra et j'espère que tu reviendras un jour. Merci pour tout se que tu as fait pour nous. Au revoir

Jeancoutu

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Valeriane

Valériane avait passé une mauvaise nuit... toutes ces rumeurs, toute cette effevescence, et puis la méfiance des villageois, mais surtout leur incompréhension....
Oui, Le Maire était partie, mais on ne savait pas exactement la raison. Plusieurs rumeurs avait circulé... soit disant que le Lieutenant l'avait tué... mais ça, c'était un gros mensonge !
Peut être s'était elle suicidé ou un accident... un dosage mal apprécié quand elle fait des tisanes.. aux plantes aux vertus inconnues..
En tout cas, Roche était sens dessus dessous.. et il fallait que cela cesse !
Val ne comprennait pas car la veille Iza était venue la voir, avait même déjeuner avec elle et le Lieutenant. Tout avait l'air d'aller...
Et fait étrange, toute trace de son passage avait été effacée.. même les bols étaient rangés !

comme si quelqu'un voulait cacher quelque chose...
Bon, allez, il fallait se motiver, le Prévôt lui avait donné du travail...

Elle alla dans la cuisine et revint avec du lait et du pain... puis elle se demanda si elle sortait un bol ou deux..; elle eut un petit sourire..

Bah, on verra bien,.. allez, je m'active moi... j'ai une mission à accomplir !

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Valeriane

Après réflexion faite, Val déposa sur la table deux bols, puis partie chercher le panier avec les différents pains ... elle revint les bras chargés quand elle entendit la porte s'ouvrir..

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---fromFRRatgus

Ratgus poussa la porte de la boulangerie ce matin la. Il avait promis a Valériane de passer prendre son petit déjeuner avec elle.

Bonjour Val, merci pour ton invitation.

Ratgus s’assied face de Val et commence à manger

J’ai vu ton rapport, donc Izandra est bien vivante et elle a quitté Rochechouart pour Angoulême….. Quelle trahison de sa part tout de même ! Les villageois comptaient sur elle comme maire et elle démissionne et laisse tomber le village… Ce n’est vraiment pas sérieux.

Au fait, regarde, j’ai encore là avec moi une copie de son programme pour les élections … regarde la fin du 1er paragraphe, je cite : « Je vous promets tout d’abord d’aller au bout de mon mandat et d’être à votre écoute » et la dernière phrase… « Votez pour moi, je ne vous décevrai pas. Izandra » . Tu parles, 3 jours de mandats et elle jette l’éponge sans donner d’explications aux personnes qui lui ont fait confiance et m’accuse de meurtre alors qu’elle est bien vivante…

Pour ma part j’appelle cela de la Trahison vis à vis de Rochechouart et vis-à-vis de toute la population.

Ratgus lève les yeux et regarde Valériane qui mange sans dire un seul mot avec un air réprobateur…

Euh excuses-moi, c’est vrai on avait dit qu’on n’en parlerait plus…. Mais bon… faut bien que ca sorte aussi !

Excellent ton pain ma chère Val….

Ah oui une chose aussi, il y a la cérémonie d’allégeance à la comtesse Mariealice ce samedi à Limoge. Je souhaiterais que nous y allions ensemble pour représenter les forces de police de Rochechouart.

Ratgus regarde Val et attend une réponse
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

Valériane avait accueilli le Lieutenant avec un large sourire... elle aimait avoir de la compagnie, et surtout celle de Ratgus !

Bonjour Ratgus, c'est gentil de venir me voir... allez, déjeunons, j'ai sûrement du travail qui m'attend

Val avait écouté sans rien dire le Lieutenant, mais au fur et à mesure, son visage se durcissait...

Oui, mon rapport.... tu sais , je ne le fais pas de gaîté de coeur, je trouve qu'Iza n'a pas respecté son engagement et quelles que soient les raisons qu'elle peut avoir,ça ne peut expliquer son geste. Je me souviens en effet de son programme, et tout le monde espérait en elle.

Val regarda Ratgus droit dans les yeux... parfois, il valait mieux se taire en effet, tous deux savaient des choses, tous deux à un moment donné avaient été proches d'Izandra. et puis tout a basculé... il y a parfois des choses que l'on ne maîtrise pas..

Tu sais, je ne me sens pas très bien, je trouve tout cela dommage. Et puis j'ai l'impression que les villageois nous évitent , nous prennent pour responsables alors qu'il n'en est rien. Vois tu , quand j'ai fait mon enquête, j'ai aperçue Iza en taverne, je suis entrée, et j'ai senti comme une animosité envers moi, personne ne m'a parlé. Je crois qu'elle a monté les gens contre nous. Et ça, je trouve ça affligeant. Comment ont ils pu croire que tu avais tué Izandra !! J'espère qu'avec le temps tout redeviendra comme avant. Tu vois, moi aussi , il faut que ça sorte !

Val marqua un temps, elle buvait un peu son lait... elle était dans ses pensées...

Une chose me tracasse aussi.. tu sais, pour l'enquête, j'ai envoyé un pigeon avec une lettre et le sceau de la Police dans la forêt pour qu'il retrouve Louve, la soeur d'Izandra.. je voulais qu'elle nous donne de ses nouvelles, et qu'elle nous dise les véritables raison de sa démission. Mais cela fait 2 jours déjà et le pigeon n'est toujours pas revenu. Crois tu que quelqu'un aurait pu le tuer ? ou le manger ? Il faut que j'aille voir au bureau, il a dû rentrer à cet endroit... sinon, je vais peut être me rendre dans la forêt, qu'en penses tu ?

Puis Val ramassa les bols, rangea la table... essaya de penser à autre chose, ne serait ce qu'un instant, à ce moment là, Le Lieutenant venait de l'inviter pour la cérémonie d'Allégeance à la comtesse MarieAlice... Val regarda Ratgus, et son visage s'éclaira...

Oh, quelle bonne idée, oui oui, ça me ferait plaisir.. ça me changerait les idées, et quel honneur d'être avec toi, et de voir tout ce beau monde ! .. ah, il faut que je me trouve une belle robre pour l'occasion !
Val marqua un temps d'arrêt...

Ah , mais je me demande si je ne dois pas aller voir une amie ce jour là.. il faut que je vois si je ne peux pas trouver un moyen de venir... je serai triste de ne pas pouvoir y aller ! Dis moi, c'est à quelle heure ?

Tout en parlant, le sergent et le lieutenant enfilaient leur manteau et se dirigeaient vers la porte..
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Valeriane

Cétait le grand soir, et le Lieutenant Ratgus devait venir chercher Valériane pour se rendre ensemble à la cérémonie d'Allégeance à la Comtesse MariAlice. Comme souvent, elle était en retard et se demandait quelle robe elle allait mettre.. elle était dans tous ses états ! vite un peu de poudre sur le nez...

Bon, voilà, je suis presque prête... je brosse mes cheveux..

Val regarde la robe posée sur son lit... et réfléchit...

Oui, celle ci devrait, allez, oh, il faut que je me dépêche, Rat va bientôt arriver...

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---fromFRRatgus

Dans son strict costume bleu d’apparat de Lieutenant, Ratgus arriva essoufflé en retard à la boulangerie. Il était là pour emmener Valériane à Limoges pour assister à la cérémonie d’allégeance de Marie-Alice. Ratgus avait pour l’occasion pris un attelage au poste de police ce qui permettrait de ne pas perdre de temps en arrivant à Limoges. Un tel attelage aux armes de la Police de Rochechouart passerait plus facilement dans les encombrements de la grande ville pour arriver au château ou se déroulait cette cérémonie qui avait certainement déjà commencée.

Ratgus entre dans la boulangerie, personne dans la pièce principale, personne….

SERGENT VAL ???... Je suis là, nous devons partir rapidement pour ne pas être trop en retard…

A ces mots, le Sergent Valériane apparaît dans une jolie robe noire et grise, les cheveux sur les épaules. Décidément l’habit civil lui va mieux que son stricte costume de policier pensa Ratgus.

...Tu es très en beauté Sergent… Mais dépêchons-nous, il faut partir de suite…

Rapidement Le lieutenant Ratgus et le Sergent Valériane s’engouffrent dans la voiture officielle et prennent la direction du château de Limoges
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

En entendant appeler son nom, Valériane accoura... elle vit le Lieutenant tout de bleu vêtu, et le bleu de ses yeux ressortait encore plus, ... il était élégant.
elle lui sourit en guise de remerciement pour son compliment. Elle esperait juste qu'elle arriverait à marcher avec cette grande robe ! Ce n'était guère pratique , mais il n'était plus l'heure d'y réfléchir.. elle empoigna son manteau qu'elle jeta sur ses épaules et sauta ( enfin, presque) dans la voiture officielle.

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Kaar

*deling! deling!* fit la clochette quand la porte s'ouvrit.
Le temps que les yeux se fassent au changement, quelques morceaux de secondes ou même le temps se floue et la personne entra, refermant derrière pour ne pas laisser courir la chaleur.

B'jour sergent !
Bin v'là, comme j'avais dis que j'passerai. Me v'là donc. C'est ma foi bin joli chez vous dites donc. Et ça sent bon le pain chaud en plus.

Dit Kaar tout en attendant que Vallériane finisse ce qu'elle devait faire au moment de son arrivé et puisse le rejoindre dans la partie commune.

Valeriane

Valériane était au premier étage, en train de faire son lit quand elle entendit la clochette de la porte.... elle descendit rapidemment et vit Kaar qu'elle avait croisé la veille chez le maire.

Ah, bonjour Kaar, quelle bonne surprise ! Oui, oui, vous avez bien fait de venir...ça va, vous avez eu le temps de poser votre baluchon ? Avez vous retrouvé votre petite maison et vos animaux ?? hum ? ce sont des moutons n'est ce pas.. ces mignonnes petites bêtes à poils laineux !

Val se disait qu'heureusement, la plupart du temps , l'odeur de ces animaux ne parvenait pas jusqu'à la boulangerie.. parfois , le vent faisait bien les choses...

Mais installez vous , je vous prie, là, sur le banc, et je vous sers quelque chose ? J'ai du lait.. sinon, de l'hypocras... et voilà le pain tout chaud..

Val déposa sur la table quelques miches sorties peu du four. la croûte était dorée et en coupant le pain , on vit la mie blanche et bien serrée.

Et puis Karr, s'il vous plait, ici, ne m'appelez pas Sergent.. là, vous voyez , je suis en civil.. et appelez moi Valériane, ou Val , comme le font mes amis !

Val souriait à Kaar, qui venait de s'installer et de prendre un morceau de pain.

Que désirez vous avec votre pain ? du beurre frais ? j'ai aussi du fromage..
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Kaar

*Kaar patienta le temps que Vallériane descende.*

*En vrac, noyé sous ce flot de paroles il eut le temps de placer un :*

Mouton, oui. Et ça sent pas trop en fait vous savez si on s'en occupe bien.
Merci *en se posant* Du lait, volontier. *Il resta un moment étonné par la blancheur de la mie, étonnante.*
Heu... D'accord ser... Vallériane. *Tout en tentant un sourire pour cacher une petite gène.*

*Dépassé par le verbiage, il se contenta de tendre un doigt vers le fromage.* siouplé...

Valeriane

Valériane servit du fromage à Kaar qui avait l'air un peu emprunté.. elle le regarda lui faire un petit sourire en coin.. et s'aperçut tout d'un coup qu'elle n'avait pas arrêté de parler...

Ah, je cause beaucoup , c'est ça que vous pensez n'est ce pas ? Vous savez, ... lorsque l'on reste toute la journée toute seule.. on est bien contente de pouvoir parler à quelqu'un...

Elle marqua une pause, pour lui laisser le temps d'avaler son pain et son fromage, et ne voulait surtout pas qu'il s'étouffe... ça ne serait pas bon pour la renommée !

Hum... Kaar .. je ne sais pas depuis combien de temps vous étiez parti, mais avez vous eu connaissance de tous les évènements qu'il y a eu à Roche ?

Valériane s'assit en face de Kaar, et attendait sa réponse... comme il finissait sa dernière bouchée, elle tourna la tête et regarda au loin par la fenêtre... elle soupira et finit par se perdre dans ses pensées
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Kaar

Kaar écoutait tout en finissant le fromage qui se réchauffait sur le pain pour mieux se marier avec. Les petits plaisirs simples

Pas d'problème vous savez, j'chui pas un grand causeur, j'fais pas ça très bin-bin. A deux on fait la moyenne du coup. En faisant de son mieux pour faire une tentative d'humour.
Alors vous génez point pour moi d'causer vous savez.

Parti... J'ai l'impression qu'c'est une éternité qu'j'chui parti... Mais heu, non, qué z'évèn'ments ? Intrigué soudainement. Et ce soupir n'indiquait rien de bon...

Valeriane

Valériane sourit aux propos de Kaar et fût rassurée sur son bavardage.. du coup, elle prit la balle au bond

Hum, quels évènements !! Mais mon cher, vous n'êtes pas sans savoir tout de même que nous avons eu une succession de Maires qui n'ont jamais fini leur mandat... Stardust, Ica, Izandra... de plus, un homme du nom de Sorgos a fait une tentative de chantage à Jeancoutu, il doit encore roder dans le coin... et puis Izandra qui est partie sur un coup de tête, après avoir annoncé partout que le Lieutenant Ratgus l'avais tuée..; enfin, vous voyez tout ça ? !

Val levait les yeux au ciel tout en soupirant puis repris...

Vous savez, j'ai dû faire une enquête sur la disparition d'Izandra... savoir si elle était morte ou vivante.. et puis ce climat malsain, où tout le monde se méfie des autres...

Valériane s'arrêta un moment pour voir si Kaar suivait...elle le regarda tristement et continua

Je suis lasse de tout cela, pour un peu , je serai partie aussi...

Val voyant Kaar écarquiller les yeux... précisa :

Oui, en fait, Iza a dit au revoir à ses amis et est partie avec deux personnes à Angoulême.. depuis il parait qu'elle serai morte de chagrin.. enfin, on ne sait pas encore le fin mot de l'histoire ! Ce qui est sûr c'est que le Lieutenant Ratgus n'a pas tué Iza ! Tout de même, Ratgus n'aurait pu jamais faire cela. Enfin, voilà, tout ceci avec cette atmosphère de suspicion, d'espion en culotte courte.. et de délation sans fondement...

Val marchait de long en large, puis s'assit à nouveau devant Kaar.

Bon, maintenant, j'espère que tout va rentrer dans l'ordre. Tanner a été élu Maire, il y a aussi un nouveau tribun.. j'espère que le village va retrouver la sérennité.

Val pensa qu'elle avait assez parlé, mais ça l'avait tellement perturbée toutes ces histoires qu'elle avait ressenti le besoin d'en parler.

Dites, Kaar, au fait, vous avez un drôle d'accent.. il vient d'où ??
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Kaar

Kaar écoutait d'un silence tout minéral la conversation. Il faut dire que la succession de nouvelles arrivaient si vites qu'il n'avait pas trop le temps de changer d'expression.

Vous en avez gros dites donc...
Pas très amusant tout ça, surtout quand les histoires de politique s'emmèlent avec celles de coeur. Et là, ça y r'semble bougrement dites donc ! Après j'sais pas trop, j'connais ni l'un ni l'autre plus qu'bonjour-bonsoir vous savez.
Et pis pour votre chanteur, suffit de le pendre à une branche à l'entrée du village juste après une bonne batue. On a pas besoin de ça ici. Tout en regardant son visage fatigué.

Et bé, en tout cas faudrait vous r'posez un peu pass'que les nerfs tiennent pas long quand on leur en demande trop. Et là, z'avez du faire du zèle. En tentant un sourire compréhensif.
Allons, allons, rasseyez vous. Vous vous emballez pour rien là. Pis j'veux pas être c'ti qui va vous énerver du matin ! Dit de façon humoristique.

Il lui laissa le temps de se recomposer un visage et écouta sa question suivant.

Bin, d'ici. Tout simplement d'ici. En v'là une question amusante. J'chui dans la maison d'mes parents... Sauf que j'chui seul maintenant.
Pour mon acent, j'sais pô trop en fait. J'crois qu'j'cause comme mes parents et les parents d'mes parents avant eux. C'est que moi j'ai pô été chez les curés pour apprednre à bien me tenir ou comme les nobles pour bien causer mais j'fais des efforts. On m'a un peu expliqué certaines façon de faire alors j'm'y emploi quand j'peux.
Avec un visage ne sachant pas trop s'il devait s'excuser ou en rire, d'une telle situation.

Et pi vous, parlez moi un peu d'vous ? Vous êtes d'ici ?

Valeriane

Valériane avait écouté avec attention tout ce que disait Kaar, il était compréhensif et la calmait un peu...elle lui sourit en disant

Oui, oui, je vais me reposer... merci. Je pense que tout va aller mieux maintenant. Quant à Sorgos, vous avez sans doute raison, mais faudrait il qu'on l'attrape !

Valériane regarda Kaar, assit tranquillement, lui racontant un peu sa façon de voir les choses...

Ah , donc, vous êtes d'ici, .. excusez moi, mais comme au village il y a des personnes qui viennent d'autres coins du Royaume.. Elle réfléchit un instant puis répondit à sa question :

Moi ? oh moi... non, je ne suis pas d'ici, je viens du Nord, j'ai fait une longue route avant de poser mes bagages ici. Mais c'est une longue histoire, et à la vérité, je n'ai pas trop envie de remuer le passé.

Val regarda dehors, la journée était déjà bien avancée...

Bon, si vous le permettez, j'ai quelque travail à faire.. et je dois aussi aller au poste de Police. Si vous voulez encore rester un instant, ça ne me gène pas. Mais moi, je dois sortir. Vous savez, quand on est sergent, on est sergent 24h/24 !

il y a toujours à faire !

Val rangea un peu la table...tout d'un coup, elle avait reprit des forces, elle se sentait mieux, le fait de parler peut être..

En tout cas , Kaar, ça m'a fait plaisir que vous veniez, revenez quand il vous plaira..; j'ai été heureuse de parler avec vous. Vous avez le chic pour dédramatiser les choses... ça m'a redonné un peu d'entrain !

Voulez vous quelques pains pour votre demeure ?
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Valeriane

Pendant qu'elle parlait avec Kaar, Val vit une silhouette passer devant sa fenêtre et s'arrêter devant sa porte... qui cela pouvait il être ?
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---fromFRKenec

Bonsoir Valériane

Valeriane

Val vit Kenec dehors qui n'osait pas rentrer .. elle lui ouvrit la porte

Bonjour Kenec, rentre je t'en prie, je parlais avec Kaar, je ne sais pas si vous vous connaissez ?
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---fromFRKenec

Bonjour Valériane,
non nous avons jamais été présenté

---fromFRKenec

Kenec regardais un peu partout

elle est vraiment trés jolie ta boulangerie

Valeriane

Ah.. eh bien, je te présente Kaar, qui revient d'un camp militaire, il vit en face de chez moi, et est venu me faire une visite pour entretenir le bon voisinage ! Il possède aussi des moutons ! Val fit un sourire à Kaar et présenta Kenec

Kaar,je te présente Kenec qui est meunier . Je vais peut être faire des affaires avec lui... comme chacun sait, un boulanger a besoin de farine ! n'est ce pas Kenec ?
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---fromFRKenec

Kenec regarde valériane

[b]mais biensur valériane

[/i]kenec salua khaar

Kaar

Et bien, j'chui content que vous ayez choisie de poser vot'bagage ici alors. Avec un sourire.

Puis il l'écouta parler un peu d'elle et choisi l'option de ne pas relever le sujet. On sent vite quand le terrain devient dangeureux et il n'avait pas envie d'être désagréable.

La police, c'est un bin bô métier aussi ça. Il en faut !
Mais j'voulô point déranger ni vous mettre en retard. Je heu... Semblant faire un effort de mémoire. ...Vous prie d'accepeter mes z'excuses. Redevenant normal. Faudra le dire la prochaine fois si vous voulez qu'j'repasse. J'veux pas vous déranger vous savez.
Tout en se préparant à partir.

*Dédrequoi?...* Il le nota dans un coin de sa tête et demanderait à qui il faut qu'on lui explique ça.
Moi aussi j'ai été heureux de vous parler et content de voir que ça vous a remonté le moral.
Heu oui, s'il vous plait, j'en prendrai deux. Tout en fouillant dans son aumonière pour trouver les pièces et fini par suivre son regard sur la fenêtre.

B'jour m'sieur Kenec ! Ravi d'vous connaitre. Tout en tendant un jambonneau au bout du bras. Ha non, une main.

Merci pour les pains serg... Valérianne. A bientôt alors. Avec un sourire emprunté.

Et il sorti en faisant bien attention à refermer doucement la porte inconnue pour ne pas la claquer ou pire.

Valeriane

Val donna les pains à Kaar

Voilà, Kaar, le compte y est. Mais vous ne me dérangez pas vous savez, seulement, j'ai un peu de travail, et j'avais dit que je passerai aussi chez Jean qui donne une petite fête, on s'y verra peut être.
Au revoir et à bientôt, merci pour votre visite ! Bonne journée et revenez quand vous voulez !

La porte refermée, elle se tourna vers Kenec, et lui dit :

Bon, très bien, je vais sortir, faisons un petit bout de chemin ensemble !

Kenec acquiesa et sortit avec Valériane qui referma bien la porte derrière elle...
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---fromFRVol de corbeaux

[Toit de la BOULANGERIE DE VALERIANE]

Citation:

Dans les mythologies germanique et nordique
Le Dieu Odin est toujours accompagné de Hugin (Esprit) et Munin (Mémoire), ses deux corbeaux messagers. Ils survolent la terre du milieu chaque jour et, chaque soir, ils rapportent à Odin ce qu’ils ont vu et entendu.

Valeriane

Ratgus et Valériane revenait de la petite soirée chez Jean...il faisait noir, et ceux-ci arrivaient d'un pas décidé... le bruit de leurs chaussures fît fuir les oiseaux qui avaient trouvé refuge sur le toit de la boulangerie...

Valériane ouvrit la porte... il faisait encore bon à l'intérieur car le four avait marché dans la journée et on sentait encore l'odeur du pain...

Val passa la première, se retourna vers Ratgus en souriant et dit en le laisant passer

Si tu veux bien te donner la peine d'entrer... je vais sortir un peu de boisson d'hypocras..

Ratgus entra derrière elle, et Valériane ferma bien la porte et les volets , pour que l'air froid ne rentre pas dans la maison.
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---fromFRVol de corbeaux

LES CORBEAUX AIMENT CE TOIT -

Citation:

Dans la mythologie grecque
Le Corbeau est consacré à Apollon, mais, bien qu’il soit son compagnon préféré, le Dieu grec n’est pas toujours tendre. La légende veut que le plumage, originellement blanc, du corbeau devînt noir suite à une malédiction lancée par Apollon, pour le punir de ses indiscrétions.

Valeriane

Valériane ouvrit ses volets de bon matin... cela faisait 2 jours qu'elle faisait du pain, mais ce matin, elle partait en patrouille. Après un bon petit déjeuner elle enfila son uniforme de sergent et partit à la mairie pour recruter ses maréchaux. En sortant de sa boulangerie, elle fut saisie par la fraicheur du matin... mais elle vit le soleil se lever dans le ciel à peine bleuté et ça la rendit de bonne humeur.
Voilà une belle journée qui commence se dit elle !

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---fromFRVol de corbeaux

PIGEON DU SOIR

Un drôle d'oiseau drôlement barbouillé se tenait à la fenêtre de la boulangerie. Quelqu'un l'avait grimmé c'est sûr.... Mais, après tout certains hommes se déguisent bien en corbeaux... Pourquoi les corbeaux ne déguiseraient ils pas en homme ? Et plus particulièrement en officier de police puisque la rumeur courait sur Roche que le fameux Sorgos serait un élément de la police. Lequel ? le doute subsiste encore !

---fromFRHalcon

Halcon revenait de la forêt et fût surpris de voir tant de corbeaux à Rochechouart, il en vit surtout deux qui paraissaient être ensemble et qu'on avait séparés ... l'histoire qu'on leur prêtait ne l'intéressait pas, l'important c'était de les réunir...

Voilà qui est mieux !

Puis les deux corbeaux s'envolèrent loin de Rochechouart
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Valeriane

Valériane rentra chez elle bien fatiguée et toute remuée par tant d'histoires... elle sortait du bureau du Lieutenant de Police et en avait plein la tête ! Dure journée !

Elle rangea un peu la boulangerie et se dit qu'elle ferait le reste demain, elle commençait à avoir mal à la tête.

Elle ferma sa porte et ses volets, comme tous les soirs ...., et monta dans sa chambre au premier étage.

Pour l'instant elle avait un tout petit lit, mais bien confortable, pour plus tard, elle rêvait d'un grand lit à baldaquin.

Elle se déshabilla et s'écroula sur son lit... elle ferma les yeux et vit des oiseaux hanter sa nuit. La nuit se poursuivit mouvementée....

Elle se réveilla en pleine nuit... sursauta, puis sourit :

Au final, elle n'avait plus peur et une chose l'avait beaucoup amusée...

C'était le CORBEAU DE LA NUIT

Car après tout, certaines sorcières se servent bien de corbeaux... pourquoi les corbeaux ne seraient ils pas la réincarnation des sorcières ?

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Valeriane

Comme chaque jour , Val avait fait du pain, avait vérifié les offres d'emploi... bizarrement, elle n'avait croisé personne...
Une journée bien calme, bien trop calme.

Ewaele , le connetable était là, et recrutait des soldats... fallait voir...
Elle s'assit près de la fenêtre et réfléchit.
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Kaar

Kaar passait prendre son pain pour la soupe et toqua à la porte de la boulangerie avant d'entrer.
B'jour ser...heu... Vallériane. J'pourrai avoir un pain siouplé ?

En attendant il laissa vagabonder ses yeux qui se posèrent à l'endroit où se tenait la boulangère quelques instants plus tôt.
Bin dites donc, j'sais pô si c'est l'temps gris ou quoi mais y'a point grand mond' à c't'heure dans ché rues.

Ramassant la boule d'une main et posant quelques pièces de l'autre, il se prépara à sortir en espérant que la pluie n'arrive pas.

Valeriane

Valériane vit Kaar rentrer, elle se leva et lui sourit... tiens, quelqu'un vient me voir, se dit elle...

Bonjour Kaar, ça me fait plaisir de vous voir ! Un pain ? oui bien sûr, tenez !

Elle prit les pièces , regarda par la fenêtre puis répondit à Kaar

Oui, c'est vrai, c'est assez morose ici.... ben, j'espère qu'il ne va pas pleuvoir, c'est assez triste comme ça ! mais vous savez, je ne fais pas la pluie et le beau temps, contrairement aux apparences...

j'ai vu que vous vendez un champs ? dites moi, est ce que vous repartez bientôt rejoindre l'armée ? ça vous plait d'être soldat ?
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Kaar

Heu... Se gratta la nuque pour meubler les secondes pleines de vide sinon.

Bin ma foi non, j'cherche plutôt à n'avoir un moué même. Mais comme ma trantacsion.. tranzitcion... mon échange s'est point fait me ssuis dis qu'c'était aussi simple qu'demander aux villageois si personne n'avait un en trop.

Mais z'inquiétez point, j'sais bin qu'vous faite point l'beau temps. C'est l'volonté d'l'église.

Ma foi oué, ça m'plait bin d'être dans l'armée, parfois faut serrer les dents mais s'doit pas être plus dur qu'dans la police pour l'travail.
Vous z'avez envie de venir voir un peu comment qu'on s'entraine ? Ou p'tête de vous engager ?

En tout cas vous pourrez t'jour porter vot'jolie robe blanche durant les permissions ou à la veillée si vous z'êtes pas de garde.

Valeriane

Valériane sourit à la dernière réflexion de Kaar

Ma jolie robe ? hum, oui, sans doute, mais vraiment pendant les permissions alors !

M'engager ? je ne sais pas, ça fait un moment que j'y pense... vous savez, déjà quand le sieur Futeone avait mis son annonce...
en même temps, toujours obéir aux ordres... ah la la.. c'est pas facile !
Parce que dans la police, on est un peu plus libre quand même.

Puis se souvenant du champ...

Oh, pardon pour le champ, je n'ai pas compris l'annonce... j'ai vu "champ à vendre "

Kaar'Eern a écrit:

Champ à vendre, de préférence vache mais si autre, ça reste à discuter.

Merci d'avance.

Mais je n'ai pas fait attention qu'au dessus il était écrit : RECHERCHE .
Excusez moi... j'ai vu qu'il y avait un champ à vendre mais très cher !
Ah, je pense que vous trouverez ! z'inquietez pas !

Dehors, finalement, le soleil avait réussi a percer les nuages...

Dites, vous avez vu le concours organisé par Na ? faut s'habiller avec de beaux habits.. vous allez le faire ? ou bien le jeu proposé par le sieur Desylvain ? Moi, je ne sais pas encore...
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---fromFRRatgus

Ratgus entre dans la boulangerie

Bonjour Valériane, j'aurais besoin de plusieurs pains

Ratgus regarde Valériane... cheveux defaits, habits civils...

mmmm, Jolie robe Serg... euh.... Chère Val ....

puis Ratgus se retourne vers Kaar, tout en gardant un oeil sur Val ...

Bonjour Messire Kaar'Eern, je n'ai pas encore eu le plaisir de vous rencontrer sauf rapidement chez notre ami Jeancoutu,comment allez vous ? Alors, vous avez trouvé un champs ?...
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

Pendant que Valériane discutait avec Kaar, la porte s'ouvrit , et un courant d'air fit envoler les cheveux de celle-ci...
Vite fait elle se regarda de la tête aux pieds, vérifia la robe qu'elle portait, et passa la main dans ses cheveux pour remettre les quelques mèches qui s'étaient déplacées... .. puis elle sourit au Lieutenant qui faisait son entrée

Bonjour Ratgus , merci, elle te plait ma robe ? tu sais, je me mets à l'aise chez moi.. elle resta un moment à le regarder , semblait être ailleurs, puis se souvint que Ratgus avait besoin de pain.

Oui, oui, Ratgus, pas de problème, j'ai encore du pain. Tu en veux combien ?
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---fromFRRatgus

Valeriane avait à la fois l'air surprise et contente de l'arrivée de Ratgus. Un grand sourire illuminait son visage... elle bredouilla quelque chose et son regard fut absent durant quelques secondes mais seul Ratgus fut en mesure de s'en rendre compte. Puis rapidement elle reprit ses esprits...

Amusé (et content) de l'effet que le lieutenant Ratgus faisait son sur Sergent depuis plusieurs jours, et ne voulant pas embarasser Valériane Ratgus la regarde avec un petit sourire,

Désolé de te troubler de la sorte Val, oui, j'ai besoin de quelques belles miches ... Et effectvement, l'habit civil te va beaucoup mieux que ton costume de sergent et Il est vrai que cette robe met bien en valeur ta jolie silhouette ...

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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Kaar

bah vi bin sur, p'dant les permissions. Sinon faut avoir l'uniforme règlementaire.
Mais bon, c'est pas faux que la police ça doit être plus facile à vivre.

C'est point grave pour l'annonce. J'aurais p't'être du demander à quelqu'un de la faire pour qu'elle soit plus claire.

Mais pour l'concours, j'ai que c'que j'porte vous savez. J'ai point trop autre chose sauf de vieilles frusques.

Regardant arriver le lieutenant.

B'jour lieutnant. Ouaip, on s'est croisés vite fait j'crois et pour le champs, c'est pas encore ça.

Puis sentant le printemps taper à la porte Kaar préféra aller voir ailleurs si la sève montait dans les bourgeons.

Hem, bon bin bonne journée à tous ! Avec un leger sourire dans le vague Kaar sorti bien vite de la boulangerie.

Valeriane

Valériane ne savait plus où donner de la tête, elle regarda Ratgus, puis Kaar qui répondait à Ratgus, celui -ci s'en alla d'ailleurs bien vite... il voulait sans doute profiter de la percée du soleil pour rentrer chez lui...

Au revoir Kaar, bonne journée, à bientôt !

Puis Valériane ferma la porte derrière Kaar, se retourna et vit le regard de Ratgus sur elle.. ses paroles lui revenaient en tête...

, elle se sentait confuse, puis trouva une façon de cacher son émotion

Hum, euh, oui, je te remercie Ratgus, tes compliments me vont droit au coeur... me troubler, eh bien... oui, .. non, en fait, ma silhouette...

oh, Ratgus, tu exagère...tu te moques peut être ??? depuis le temps qu'on travaille ensemble...!

Puis Valériane se sentie plus à l'aise et lança à son Lieutenant

Mais tout de même , tu en as mis un temps pour remarquer que j'avais des formes sous mon uniforme !!

Elle lui sourit tout en regardant Ratgus dans les yeux et attendant sa réaction... il y avait toujours chez le Lieutenant une sorte de réticence, de prudence ou de froideur, comme s'il ne voulait pas dévoiler ses sentiments... là, il en avait dit un peu plus.. mais était-ce sincère ? Val cherchait dans son regard la réponse.. et préférait elle aussi cacher ses sentiments. Une façon de se protéger sans doute.. mais c'est peut être aussi ce que Ratgus faisait après tout.
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---fromFRRatgus

Kaar repondit à Ratgus quelques mots et profera un au revoir rapide. Ratgus eut tout juste le temps de le saluer avant qu'il ne franchisse la porte comme poussé par une force invisible ou la volonté Ratgus et Valériane seuls et sans témoins...

Au revoir Messir Kaar, bonne journée, et c'est toujours un plaisir que de discuter avec vous....

Valériane ferma la porte derriere Kaar se retourna vers Ratgus les joues rouges... une fois de plus les propos de Ratgus l'avait déstabilisée...Mais pas longtemps, et reprenant son assurance toute professionelle, comme une bonne joueue d'echec, elle preferait attaquer pour mieux se défendre. Ce qui ne deplut pas à Ratgus.

C'est vrai ChèreValeriane j'ai parfois tendance à oublier que tu es une jolie femme... Pourtant, en regardant tes atours, je ne devrais pas ...

Malgré son assurance feinte Ratgus savait qu'il s'engageait sur un terrain délicat. Aussi afin de détrouner la conversation et l'attention de la jeune femme ; il se protégeait tout comme elle le faisait ; il trouva une sortie honorable ...

euh ... donnes moi 2 belles miches s'il te plait et si tu es disponible là tout de suite, comme il est déjà tard, je t' emmène diner dans une taverne... Il parait qu'ils ont recu un nouveau jeu qu'il faut essayer...

Content de sa sortie, Ratgus regardait Valérianne se disant qu'elle ne pouvait pas refuser pareille invitation ....

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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

En entandant les paroles de Ratgus, Val eu du mal à contenir son émotion,elle sentit dans sa poitrine battre plus vite son coeur, respira un bon coup, pensant que la chaleur sur ses joues allait disparaitre, c'est pas possible d'être émotive à ce point ...

....

Merci encore Ratgus, une femme apprécie toujours ce genre de compliment !

...
Tiens voilà deux miches...

Val ne réfléchit pas longtemps à la proposition de son Lieutenant, ça lui faisait plaisir de sortir un peu !

Bonne idée Ratgus, euh, dois-je me changer ? Val regarda sa tenue et la jugea correcte, et comme elle ne voulait pas perdre de temps à fouiller dans sa garde robe, elle se dit qu'elle était très bien comme ça !

Je prends un manteau, et j'arrive ! Merci pour ton invitation, je ne connais rien en jeu de cartes, tu pourras m'apprendre ?

Valériane mit un manteau et sortit avec Ratgus, l'air du soir était frais, elle se sentait bien , rien qu'en pensant qu'ils allaient encore marcher bras dessus , bras dessous dans les rues de Rochechouart..
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---fromFRRatgus

Ratgus et Valériane sortent de la boulangerie et se dirigent vers la taverne "les bons amis" qui vient d'etre transformé en "tripot mondain" avec l'arrivée du jeu qui fait fureur dans le Royaume : Le Ramponneau.
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

Ce soir là, Valériane, assise devant son petit bureau écrivit une longue lettre, elle voulait que les gens comprennent... puis elle envoya la lettre... quelque part, dans les rues de Rochechouart .
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Valeriane

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Ratgus et Valériane arrivèrent à la boulangerie, le soir tombait. En chemin ils parlaient du village et des différents évènements qui avaient eu lieu. Une sorte de lassitude les envahissait.
Valériane regarda le ciel changer et se dit que demain il ne ferait pas aussi beau qu’aujourd’hui.

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Valeriane

Regarde comme le temps change,Ratgus ! Je pense que demain sera un jour à rester sous la couette !
Rentrons vite dîner, et terminons cette merveilleuse journée par une agréable soirée !

Valériane avait un petit sourire qui en disait long.. ce qui n’était pas pour déplaire au Lieutenant !

Mais bien sûr ma chère Val , si tu veux , je vais t’aider pour le repas et installer une jolie table.

Val ouvrit la porte et tous deux entrèrent dans la boulangerie. Ils déposèrent les paquets sur la table, Val prit les bougies et demanda à Ragtus de les allumer.
Elle alla mettre dans un vase les tulipes que Ratgus lui avait cueillies lors de leur promenade dans le jardin

et les posa sur la table ...

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Valeriane

Elle écrivit un mot sur une grande feuille et ressortit. Elle alla poser quelque matériel dehors et accrocha sur la porte le petit écriteau.
Puis elle rentra bien vite car le froid se faisait sentir. Elle ferma bien la porte, après s’être assurée que personne n’arrivait de la rue…et personne pour leur faire la morale !

Ils avaient rencontrés pas mal de soucis ces derniers temps, et ils savaient qu’ils ne devaient compter que sur eux-mêmes, face à l’incompréhension de certaines personnes.
C’est ainsi qu’ils avaient décidés de vivre une journée pour eux, rien que pour eux, et qu’ils laissaient les autres continuer dans leurs errements.
Ils étaient fatigués de se battre contre des moulins à vents, appuyés à priori par des instances supérieures pas toujours très objectives.

Quand Val rentra dans la grande salle, Ratgus s’affairait à mettre le couvert, à disposer les bougies tout en sifflotant.

Val lui fit un grand sourire plein de tendresse.
Puis elle versa un peu d’hypocras dans les verres.
Tous deux s’assirent l’un en face de l’autre, ils levèrent leur verre en se regardant dans les yeux :

A ta santé Ratgus ! A nous !

A ta santé Val, à cette merveilleuse journée… qui n’est pas encore finie ! La nuit est à nous !

La nuit s’installa… dehors, plus un bruit, sur la porte de Valériane, il était écrit :

Citation:

NE PAS DERANGER !
FERME JUSQU’A NOUVEL ORDRE POUR CAUSE DE GREVE
POUR CAUSE DE REFUS DE SE LAISSER EM ..ET PAR BESOIN D’INTIMITE !

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Mariealice

Nouveau carreau, nouveau coups de bec pour signaler sa présence et enfin manger et délivrer son message.

Citation:

Mon cher Rat,

J'ai appris que te voici Seigneur et ce par les bons soins de Sytral. Cela ne m'étonne ni de lui - son bon goût pour ses vassaux est connu - ni de toi puisqu'à mes yeux tu le mérite.

Je t'envoie un poutou ainsi qu'à Valeriane, Flaiche se joint à moi.

Prenez soin de vous, nous le voyage se passe bien.

MarieAlice

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Valeriane

Ce matin là, Valériane se réveilla un peu tard... plusieurs jours avaient passés.. depuis l'élection comtale avait eu lieu, Un nouveau Comte avait été élu.. et Ratgus avait été nommé au poste de Procureur.
Val avait été promue au grade de Lieutenant, et devait prendre en mains ses nouvelles fonctions.
Elle y mettrait tout son coeur et espérait que tout se passerait bien, elle pouvait compter sur ses amis, et sur Ratgus évidemment.
Le 23 novembre le Sieur Ratgus avait été anobli par le Baron de Chateauneuf la Forêt Au bord du Lac de Ventadour
C'était un moment très important pour Ratgus.
Donc, ce matin, , val se levait pour préparer le petit déjeuner quand elle entendit frapper au carreau...
Elle ouvrit et vit un pauvre pigeon bien fatigué qui tenait un message. Elle posa le message et donna quelques graines et du pain qu'il lui restait de la veille.. l'oiseau sauta sur la nourriture. Val sourit et vit que le message était pour Ratgus.
Justement, elle entendit des pas dans l'escalier..

Ratgus, bonjour...

Elle sourit en voyant sa tête , cheveux ébouriffé, barbe mal taillée.. et ses yeux encore plein de sommeil

Hum, pas facile, toutes ses nouvelles fonctions, n'est ce pas ? Tu as dû te coucher tard ! .. viens, tiens, regarde, un message pour toi, ça vient de MarieAlice je crois. Tu vois, ils ont dû se servir de ton écritoire !

Je te laisse lire, pendant ce temps je prépare le petit déjeuner, et ensuite j'irai au Bureau. En passant près de lui, elle lui fit une bise sur la joue.
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---fromFRRatgus

Les jours précédents avaient été bien remplis en surprises et émotions en tout genre... Après une courte nuit

, Ratgus se leva réveillé par une douce odeur de pain chaud et de café. (normal la boulangerie est juste en dessous:) ).

Un pigeon aux armes de la Barone d'Eymoutiers picorait sur la table quelques miettes. Valériane était deja habillé dans son "uniforme" tout neuf de Lieutenant prête à partir, elle avait à la main le message délivré par le volatile. Ratgus prit le mot et recu en prime un baiser de Valeriane ... La journee s'annoncait sous de bons auspices

...

Bonjour Val, les nouvelles sont bonnes... je repondrais à notre Amie dans la journée...Et je prendrais bien de ton excellent café

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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

Quelques jours avaient passés... Le procureur venait de temps en temps voir Valériane à la boulangerie mais sa nouvelle fonction de procureur lui prenait du temps.
Quant à Val, elle était à présent Lieutenant et devait assurer d'autres responsabilités.
Elle avait déjà réuni ses sergents la semaine dernière, et là, elle partait pour la réunion du Prévôt. Ce matin là, elle ne fit donc pas de pain, traversa le village d'un pas rapide et se dirigea au bureau du Prévôt.
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Valette

Valeriane

---fromFRVol de corbeaux

Valeriane

Tout en parlant , Val vit sur son toit encore ces maudits oiseaux… heureusement, la dernière fois sur la marché elle avait acheté du matériel pour s’en débarrasser.

Du coin de l’œil , elle surveilla les pièges où les corbeaux tombaient bêtement.

Et à priori, ça avait l'air de bien marcher !

Mais Valériane avait aussi pensé aux corbeaux plus résistants, elle leur avait préparé un petit repas de sa composition :

D'ailleurs, même de loin, elle vit que sa méthode donnait déjà des résultats :

Valette

---fromFRVol de corbeaux

Valeriane

Valériane sourit à la réflexion de Valette...

Non, ne vous inquiétez pas ! je ne piège pas mes invités !

---fromFRLouve des bois

Valette

---fromFRvan_helsin

Valeriane

Valette

Valeriane

Valette

Valeriane

Ce matin, grand jour pour Valériane, elle se leva de bonne heure pour préparer des petits pains et autres patisseries pour la petite fête qui se tiendra à la Taverne du Bonheur après le Baptême.

Elle se sentit un peu stressée, avec un poids sur l'estomac...mais elle se dépêcha de s'habiller sobrement pour l'occasion.

Ensuite elle alla rejoindre Ratgus pour qu'ils aillent ensemble à l'Eglise...
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Valeriane

Le baptême était déjà loin.. le froid sévissait depuis plusieurs jours déjà... les villageois étaient occupés par les réjouissances des fêtes de fin d'année.

Val avait décoré sa maison du mieux qu'elle pouvait, avait fait des pains spéciaux pour Noêl.. mais peu en fait, car il y avait pénurie de bois.
Elle mit une décoration sur sa porte :

Ses sergents étaient partis en retraite et elle se trouvait bien seule.
Le Procureur Ratgus faisait de brèves apparitions, très accaparé par ses responsabilités de conseiller et de procureur.

Cette après midi là, elle se sentit un peu lasse, elle alluma un bon feu, s'assit dans son fauteuil et rêva tout en regardant par la fenêtre la neige tomber. Le feu crépitait , la neige lourde tombait... que pouvait elle attendre de mieux ?

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Valeriane

La nouvelle année commençait... des festivités avaient lieu dans le village.
Val connaissait une légende à propos du gui, elle était allée rapidement dans la forêt pour en ceuillir et en avait accroché à son plafond... peut être que quelqu'un viendrait lui faire un baiser sous le gui.. en fait, elle l'esperait bien!

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---fromFRRatgus

En passant devant la boulangerie Ratgus se dit qu’il achèterait bien quelques croissants et friandises pour son petit déjeuner. De plus il n’avait pas vu son Lieutenant préféré depuis.... hier. En entrant dans la boulangerie une agréable odeur de pain chaud, de croissant et de gâteaux y régnait. Bizarrement au plafond pendait une boule de feuille avec de petits fruits blancs. Ratgus se plaça sous cette étrange boulede feuillage alors que Valériane arrivait de l'arriere boutique avec de belles miches de pains dans un panier en osier...
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

Au gui, l'an neuf...

"Chez les Druides, le gui était considéré comme une plante sacrée. Selon eux, cette plante avait des propriétés miraculeuses, dont celles de guérir certaines maladies, d'immuniser les humains contre les poisons, de leur assurer la fertilité et de les protéger des méfaits de la sorcellerie. De plus, lorsque des ennemis se rencontraient sous le gui dans la forêt, ils devaient déposer leurs armes et observer une trève jusqu'au lendemain. C'est de là que proviendrait, paraît-il, cette ancienne coutume de suspendre une boule de gui au plafond et d'y échanger un baiser en signe d'amitié et de bienvaillance."

"Une autre version raconte cependant que cette coutume, fort répandue chez les anglo-saxons, était rattachée à la légende de Freya, déesse de l'amour, de la beauté et de la fécondité. Selon la légende, un homme devait embrasser toute jeune fille qui, sans s'en rendre compte, se trouvait par hasard sous une gerbe de gui suspendue au plafond."

"Même si sa signification païenne a été oubliée depuis longtemps, la coutume d'échanger un baiser sous le gui persiste encore dans de nombreux pays européens et au Canada. Ainsi, un baiser échangé sous le gui par un couple d'amoureux est interprété comme une promesse de mariage, tout en se voulant un présage de bonheur et de longue vie.
En France, la coutume relative au gui était réservée au jour de l'An : "Au gui l'An neuf". Aujourd'hui, le baiser sous le gui peut se faire tout au long des fêtes."

Or donc, Valériane arriva avec des miches de pains... et voyant Ratgus sous le gui, sourit et soupira , elle avait pensé que c'était une bonne idée.. mais ça faisait trop longtemps qu'elle attendait.... elle déposa les pains sur la table et lui dit :

Mon cher Ratgus, que fais tu là ? il est trop tard déjà... et tu peux jeter ce gui aux corbeaux, à priori, ils aiment ça.
Tu m'excuseras, j'ai du travail, sers toi du pain , fais comme chez toi ... je repasserai plus tard.
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---fromFRRatgus

Avant meme que Val ne réagisse et ne dise quoique se soit de plus, Ratgus l'avait prise dans ses bras et l'avait embrassé tendrement... Non pas comme on embrasse une amie mais plutot un baiser pour faire taire quelqu'une qui a attendue trop longtemps pour etre aimé...
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

Valériane fût surprise quand Ratgus la prit dans ses bras... mais même si elle avait voulu lui résister, elle ne le fit pas... sans doute qu'elle avait attendu ce moment déjà trop longtemps... elle se laissa donc embrasser et savoura ce moment avec bonheur... elle ne savait pas si cet instant se renouvellerait et il fallait profiter du moment présent, pour une fois, elle oublia tout et se détendit dans les bras de celui qu'elle avait attendu patiemment.

Humm Ratgus, tu es bien entreprenant aujourd'hui..; mais j'adore !

en plus tu m'as embrassé en dessous du gui, et ça nous portera chance j'espère, et je nous souhaite aussi beaucoup de bonheur et de réussite dans ce que nous entreprenons.. Val lui prit la tête entre ses mains et l'embrassa à nouveau, puis se dégagea de son étreinte , lui prit la main et l'emmena près de la table

Viens, assieds toi, si tu veux, puisque les pains et les brioches sont toutes chaudes, profitons en..

Val s'asseya en face de lui et le regardait manger de bon coeur, tout en lui souriant... Val, elle, n'avait pas faim.. enfin, pas de brioches en tout cas !

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---fromFRRatgus

Que d’émotions en si peu de temps.. Sans un mot, mais avec des silences qui en disent long, Ratgus entama un petit déjeuner copieux sous le regard gourmand de Valériane...

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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

Les jours et les semaines avaient passées... les élections comtales, Ratgus était à nouveau Procureur et Valériane avait eu le poste de Bailli.

La boulangerie n'ouvrait plus si souvent.. et les rencontres de Ratgus et de Valériane se faisaient plus au Conseil qu'à la boulangerie ou à la Taverne..

il aurait fallu encore un peu de temps pour que tout reprenne sa place...

mais à Rochechouart plainait une nouvelle menace...

28 janvier , celà fait un an que Val est à Roche... Ratgus y pensa et lui offrit des fleurs.

Citation:

28-01-2008 07:21 : Vous recevez un bouquet de fleurs de la part de Ratgus pour votre anniversaire.

Valériane en fût touchée et alla vite les mettre dans un vase.. cela lui rappela leur longue promenade dans le jardin de Rochechouart...
elle soupira et esperait qu'un jour prochain, ils pourraient ensemble se promener, prendre le temps de profiter des beaux jours, profiter de la vie.
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---fromFRHalcon

Le faucon planait au dessus de Rochechouart, il était allé au bureau de Police, mais elle n'était plus là.. les rues étaient désertes, sauf dans une rue où une maison semblait intéresser beaucoup de personnes. Quand la porte s'ouvrait on entendait des éclats de voix, des rires.. mais Halcon n'aimait pas le monde. Il la cherchait elle. Il alla donc se poser sur un arbre non loin de la boulangerie. .. et attendit.
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Valeriane

Valériane rentrait vite à la boulangerie pour faire ses bagages, elle allait faire un tour à Limoges avec Ratgus..
En arrivant, elle leva la tête et vit un faucon posé sur une branche d'arbre, et en regardant mieux, il y avait quelque chose à côté qui gesticulait...
Elle avait déjà vu ce faucon.. mais d'où venait il?
Elle s'approcha de la porte de chez elle et commença à tourner la clé dans la serrure quand elle entendit le bruit caractéristique d'un vol d'oiseau... elle se retourna et vit le faucon descendre gracieusement jusqu'à elle, tenant entre ses griffes un animal qui se débattait..
Il le posa à terre.. c'était un mignon petit chaton roux.. il miaulait de mécontentement... à priori, il n'aime pas les voyages dans les nuages !
Valériane s'accroupit pour regarder le petit félin qui semblait avoir un message accroché à son cou. Val tendit la main et attendit que celui-ci vienne vers elle.. elle le reconnu ... pendant ce temps, le faucon resta là, immobile.
Le chaton vint se positionner sous la main de Val qui le caressa instinctivement.. et la petite boule de poil roux se mit à ronronner ...

Que viens tu faire là toi, ? lui dit Valériane

Le chat vint se blottir contre ses jambes et Val put défaire le mot..

Elle se releva, pendant que le chat n'arrêtait pas de se frotter contre elle.
Elle déplia le parchemin.. et lut , le sourire aux lèvres ..
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---fromFRHalcon

Halcon avait vu Valériane arriver.. elle semblait pressée.. mais elle leva les yeux et le vit.
Il était temps qu'elle arrive, ça faisait un moment qu'il était là, avec la bête.. posé sur une branche.. le petit animal roux se cramponnait sur la branche, faisant les cent pas, mais il y avait trop de hauteur pour qu'il tente de sauter.. ainsi le faucon ne s'inquiétait pas.. le chat lui avait été confié et il devait faire en sorte qu'il ne se blesse pas.
Aussi, il le prit délicatement dans ses griffes, et vola doucement jusqu'au sol et le déposa par terre...
Le chaton, malgré tout, avait l'air effrayé.. et de suite, alla se frotter conte la personne qui venait d'arriver, Valériane.
Halcon la regardait caresser le chat... sans doute le seul moment où il aurait pu regretter ses plumes.. et préférer des poils !

Il les fixait avec ses yeux perçants attendant que Valériane ait fini de lire le message qu'elle venait de prendre au cou du chat.
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---fromFRFainéant.Ier

Pour etre une sale idee, c'etait une sale idee... Qui etait l'imbecile heureux qui l'avait fichu dans les serres de c'monstre?!... Ah oui, son maitre... Rien de tels qu'un bon rat mort sous l'oreiller pour le remercier alors! Il appreciera...

Delwin de Tabernacle a écrit:

Chere Valeriane.
Je t'envoie aujourd'hui ce faucon car... ben... en fait, je sais pas trop quoi en faire d'autres...
Je l'avais achete a un fauconnier, dans le but, premierement d'avoir un piaf qui a la classe, deuxiemement d'avoir un messager peut etre legerement plus rapide que mes chatons (Tu sais ce que c'est, ils trouvent une soucoupe de lait sur le chemin et ca y est, un retard de 3 jours).
Malheureusement, il se trouve que... ben... mes chats n'apprecient pas trop sa presence... sont assez peureux... Et des cicatrices de griffes a des endroits que je ne nommerais point m'ont finalement decide a m'en separer.
Donc, je me suis dit "Qui c'est qui meriterait d'un beau faucon comme ca?"... Et je me suis rendu compte que touah, avec ta nouvelle fonction de Prevot des Marechaux, tu en aurais peut etre le plus besoin, ce pourquoi, pour sauver ce qu'il me reste de peau non dechiquetee, je t'envoie aujourd'hui ce superbe animal.
En esperant que le cadeau te plaira, je te souhaites bonne chance pour la suite!

PS : Je prefere te prevenir, l'est malin c'te bestiau... tu pourras l'enfermer ou tu veux, il trouvera toujours un moyen pour aller venir te picorer le nez au milieu de la nuit... enfin bon...

Bon courage!

Delwin de Tabernacle.

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Messager de Delwin de Tabernacle
...
Oui! C'est un chat! Et alors? Ça vous étonne?

Valeriane

Valériane avait fini de lire et elle fût ravie de ce cadeau... ah, ce cher Delwin, toujours des idées farfelues !

Elle rangea la lettre et se dit qu'elle répondrait bien vite.Mais pour l'heure, il fallait faire ses bagages...
D'abord, elle entra dans la boulangerie, pris une soucoupe et y versa un peu de lait pour remercier le chaton de Delwin.
Par contre, elle regarda le faucon, toujours dehors, imperturbable, et elle se demandait ce que ça mangeait un faucon !?

Hum, bon, très bien.. alors, le cadeau, il va m'attendre dehors...

Val monta vite au premier étage, pris un sac et y mit quelques vêtements, elle descendit, prit également quelque nourriture et les pains qui lui restaient de la veille. Bon, tout était prêt... elle allait attendre Ratgus dehors, en compagnie du volatile

Le chaton s'était repu.. il fit encore quelques câlins à Valériane, ronronna encore , puis il partit en direction de sa maison où l'attendait surement son maitre, Delwin.

Val avait trouvé un vieux gant, elle l'enfila et se décida à appeler l'oiseau...
Celui-ci prit son envol et vint se poser sur le gant de Valériane !

Splendide ! fabuleux ! bon, très bien, nous allons faire le voyage ensemble !
Ratgus ne devrait plus tarder je pense.. je vais fermer la boulangerie
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---fromFRRatgus

Apres avoir fermé la Taverne du Bonheur pour quelques jours, Ratgus arrive avec son baluchon sur l’épaule devant la Boulangerie.. Il entre, une odeur de baguettes cuites et de miches chaudes flotte dans la petite échoppe.

VAL ... tu es là ? tu es prête ? J’espère que tu n’a pas oublié.. On part pour la Capitale ce soir. ON part enfin de Rochechouart
Valériane apparait, un sac à la main prête pour partir, ses yeux pétillent d'excitation ....

Bonjour Mon cœur, Ratgus lui fait un baiser et lui glisse : toujours aussi belle mon cœur ... Allez si tu es prête.. on part ..
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur

Valeriane

Valériane qui était sur le côté de la maison entend Ratgus l'appeler ..

OUIIII , je suis là Ratgus, !

Val accourt vers lui et lui fait un baiser , et sourit de bonheur

Alors, on y va ? oui, je suis prête, regarde.. eh dis donc, arrête avec tes compliments, j'ai mis une belle robe dans mon sac mais pour le voyage, je me suis mise à l'aise ! et regarde ce que j'ai :

Val montre le faucon a Ratgus, il est toujours sur sa main, elle lève son bras et l'oiseau prend son envol..

Il va faire le voyage avec nous, tu sais, c'est un cadeau de Delwin, c'est gentil n'est ce pas.?. pour les messages, il sera plus efficace que les pigeons !

Allez, en route !

Ils partirent tous deux d'un bon pas.. il faisait assez beau pour la saison, le soleil de l'hiver les accompagnerait tout au long de la route...
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Valeriane

Valériane était revenue de Limoges mais avait fort à faire avec ses nouvelles responsabilités. Elle partait tous les jours de bonne heure pour aller à son bureau de Prévôt . les séances d'entretien pour les différentes embauches s'enchainaient et la fatiguaient un peu mais elle était assez satisfaite du résultat.
En cette fin de soirée, elle était venue se changer et se préparer pour partir à Ventadour dans la demeure de sa marraine Alcyone.
En effet celle-ci lui avait fait l'honneur et la joie de la prendre pour vassale et ce soir se déroulait la cérémonie d'anoblissement.
Elle était énervée et heureuse mais avait aussi un petit pincement au cœur.
Elle mit donc une belle robe de velours noir, un manteau chaud et s'apprêta à prendre la route.
Le Seigneur d'Arafura devait la rejoindre là bas.
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Valeriane

Quelques jours plus tard... Valériane, devenue désormais Dame D'Oradour Saint Genest devait se rendre à Limoges pour la cérémonie d'allégeance à la nouvelle Comtesse du Limousin, Dame Ned.

Valériane se demandait encore où était passé son Ratgus de procureur, toujours parti par monts et par vaux, en train de courir après les criminels..
Elle décida de se préparer et d'aller l'attendre au Château de Limoges.
Elle s'habilla donc élégamment mais sobrement et partit pour Limoges
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Valeriane

Quelle ne fût pas sa surprise en allant à la Cérémonie.. elle venait de recevoir de la part de Dame Tiboulola, le collier de Praticien de l'Ordre du Grand Couvain.

Elle avait passé une agréable soirée.. et elle était rentrée très tard. Demain, il faudra qu'elle aille voir Alcyone.Elle l'avait vue fatiguée , et ne devait pas tarder à accoucher....
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Valeriane

Les jours et les semaines avaient passées ...
Elle était rentrée de Ventadour en larmes , le coeur brisé..Alcyon, sa marraine n'avait pas survécu à son accouchement..
Mais après cette effroyable annonce par Dame Nebisa, un feu s'était propagé dans la demeure de l'ex Prévôte.
Il y eu panique générale, certains ont essayé d'éteindre le feu, mais une partie avait brûlé et une partie de la maison avait été détruite..
Or, on ne retrouva rien de ce qui avait été la chambre d' Alcyone.. rien n' a été retrouvé dans les décombres. Le feu l'avait emportée, elle et son enfant.
Val était revenue désemparée, désespérée.. mais le conseil était là et il fallait continuer malgré tout..
Se mettre dans le travail avec acharnement avait aidé Valériane à ne plus penser à sa peine..
Mais elle restait souvent seule.. à travailler tard le soir.. elle ne croisait plus beaucoup Ratgus, son tendre aimé.
Tiens d'ailleurs.. Val repensa à une lettre qu'elle avait trouvée en sortant précipitamment de chez Alcyone.
Val ouvrit un tiroir de sa commode, prit la lettre et la relut, en souriant tristement :

Ratgus a écrit:

Citation:

Ma Baronne, Ma chère Alcyone,

Je suis venue ce matin (avec mes gants blancs) pour vous faire une demande particulière mais vous étiez déjà partie pour Limoges, ce qui quelque part m’arrange bien car plutôt que de bafouiller quelques mots en votre présence, qui risqueraient de compromettre l’état dans lequel vous êtes actuellement

, je préfère vous laisser ce courrier que vous trouverez à votre retour.

Aussi, ma démarche ne vous surprendra probablement point, vous êtes non seulement la Suzeraine de mon amie Valériane de Gonzague, vous êtes également sa marraine devant Aristote mais surtout celle-ci vous considère aussi comme sa mère spirituelle. Ne lui connaissant par ailleurs aucun parent vivant, je m’adresse à vous chère Baronne et c’est avec une grande joie et un honneur certain que j’ai le plaisir de vous demander en ce jour de Mars 1456 la main de votre filleule. Valériane et moi nous connaissons maintenant depuis plus d’une année, nous avons au début travaillé ensemble dans la police de Rochechouart puis nous sommes devenus amis, complices et très proches depuis plusieurs mois. Cette démarche fait suite à plusieurs discussions que nous avons eu ensemble ces dernières semaines et c’est bien sur avec son accord que je suis venu vous trouver en cette belle journée vous faire ma demande…

Bien sur, je me tiens à votre disposition pour régler les « détails matériels » de cette demande et je vous souhaite par ailleurs tous mes veux pour l’heureux événement qui ne saurait tarder…

Respectueusement votre

==
Ratgus d’Arafura
Seigneur de Neuville et de St Méard
Vice Comte du Limousin et de la Marche

Ses yeux s'embrumèrent.. en quittant la demeure, elle était passée par le salon et avait fait tomber une lettre , elle l'avait prise rapidement car elle avait aperçu le sceau de Ratgus, lisant les premières lignes, et comprenant de quoi il s'agissait, elle avait mis la lettre dans sa poche.

En rentrant , elle l'avait lue en entier.. ça lui faisait plaisir, mais cela tombait mal.. c'était toujours comme ça.

Depuis elle gardait la lettre, et n'avais pas encore osé en parler à Ratgus.

Pour l'heure, elle était venue se changer et prendre quelques affaires et provisions car elle partait pour Limoges plusieurs jours.. ensuite.. elle ne savait pas ce que l'avenir lui réservait.

Elle remit la lettre dans le tiroir, ferma ses bagages , ferma sa porte , monta dans sa voiture personnelle et fila vers Limoges où une fête de fin de mandat l'attendait. Ce n'est pas qu'elle avait le coeur à festoyer, mais ces deux mois avaient été éprouvants et le fait de passer une soirée agréable avec les autres conseillers lui faisait plaisir.
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---fromFRBorure_de_Sombricorne

En ce dimanche matin, Borure était affamé. Ces derniers temps avaient été rudes, et il économisait pour s'acheter un champ de blé.
En déambulant dans les rues il passa devant une boulangerie qui lui plut instantanément, elle portait le nom de sa propriétaire de ce que lui avait dit un villageois. Des odeurs de bon pain d'échappaient de par la porte.
Son ventre gargouilla et il se décida enfin à passer la porte. A l'intérieur c'était un régal autant pour les yeux que pour le ventre. Il s'approcha du comptoir et voyant personne demanda à haute voix:

Il y a quelqu'un ici, je souhaiterai vous acheter du pain?

Il sourit et attendit une réponse tout en contemplant l'endroit.

Valeriane

Valériane, souvent sur les routes en ce moment, revenait de Ventadour où elle était aller se recueillir sur ce qui restait de la demeure de la Dame de saint Anne , elle repassait pas Rochechouart , reprendre armes et bagages, pour ensuite filer vers Limoges et vers d'autres aventures...

Elle rentra dans sa boulangerie et vit un jeune homme attendant qu'on le serve ..

Bonjour Jeune homme ! Je suis Valériane !

vous êtes nouveau ici ? je ne vous ai pas encore vu !
Vous m' excuserez, je rentre à l'instant et je dois aller me changer, mais vous attendez que l'on vous serve, certainement ? ... ma servante doit être au fond de la boulangerie, elle ne vous a pas entendu.
Que désirez vous ?
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---fromFRBorure_de_Sombricorne

Borure eut le souffle coupé lorsqu'une dame vint se présenter à lui comme étant Valériane. La beauté de cette apparition le laissa d'abord sans voix, elle lui rappelait tellement la fille qui l'avait fait renoncer à ses ordres... Il reprit son sang-froid au bout de quelques secondes qui lui parurent une éternité et lui répondit:

En effet, je suis tout nouveau ici, je m'appelle Borure et suis ravi de faire votre connaissance Dame Valériane. Je ne suis pas pressé, j'ai tout mon temps ce matin... Je vais attendre dans un coin le temps que vous vous changiez, car je ne sais pas encore ce que je compte prendre, certainement la spécialité de la maison, mais je vais attendre vos conseils.

Il se campa contre un mur et sortit une mandoline qui était attachée en bandolière dans son dos.

Cela ne vous gène pas si je joue quelques notes le temps de votre absence?

Borure sourit et égraina quelques notes d'un morceau qu'il avait composé il y a bien longtemps.

Valeriane

Val redescendit au bout d'un certain temps, elle avait un gros sac, un bouclier, une épée. Elle avait l'air décidé .

Excusez moi, j'ai pris un peu trop de temps...
Vous avez bien fait de jouer.. je l'entendais d'en haut, c'était fort agréable !
Ecoutez, pour le pain, prenez celui-ci, aux herbes aromatiques et aux vertus bienfaisantes...il vous en coutera 6 écus et 40 c. Laissez les sur le comptoir, mon employée Bérengère viendra les prendre quand elle aura fini de sortir la deuxième fournée.
Je dois prendre congé, je pars faire un long voyage.
Je vous souhaite bonne continuation.

Val salua le jeune homme , jeta un dernier regard sur sa boulangerie.. cria :
A bientôt Bérengère et veille bien sur la boulangerie ! Je t'enverrai Halcon de temps en temps pour les nouvelles !

Puis elle sourit tristement au jeune musicien...soupira puis sortit de la boulangerie.
Dehors, un faucon vint se poser sur son bras. ..

Quelques minutes après, un cheval détalla vers Limoges, un faucon le suivait dans le ciel.
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---fromFRHalcon

Halcon arrivait de Bretagne et devait donner un message à Bérangère , l'employé de maison de Dame Valériane , il se posa devant la fenêtre, et laissa Bérangère prendre le message qui disait :

Citation:

Bérangère, bonjour

Je t’envoies quelques nouvelles de Bretagne où les combats font rage.. nous somme avec la garnison à l’entrée d’une petite ville dans un campement bien aménagé.
Pour l’instant je vais bien, et je me bats avec force et honneur. La plupart de mes amis sont à mes côtés.. hélas certains sont gravement blessés et d’autres ne sont hélas plus de ce monde.
La vie de soldat est assez rude , pas vraiment de confort.. la promiscuité est de mise.. quant à l’intimité.. n’en parlons pas.. Malgré tout, la plupart des hommes sont charmants et bien élevés.. je souris en écrivant cela, peut être que quelques uns te plairaient !
Les bretons n’ont pas l’air mal non plus, mais ils sont de rustres guerriers, nous maltraitant et nous insultant bien des fois. Par contre,il faut bien avouer que leurs crêpes sont délicieuses. Mais le chouchen.. ah.. non.. je préfère la prune ou l’hypocras.
Le seigneur Ratgus veille bien sur moi, nous nous retrouvons souvent en fin de journée, nous promenant dans le campement en parlant de chez nous, du Limousin, de nos amis restés là bas.. et puis parfois nous rêvons à notre mariage..
Hélas, pour l’instant la réalité est tout autre..
J’espère que tu veille bien sur la boulangerie et sur le champ de maïs . Attention aux voleurs et aux pilleurs de maïs.
Raconte moi un peu ce qui ce passe à Rochechouart.

Ah, je te laisse, Ratgus vient me chercher pour aller dîner. ( bol de soupe et viande cuite au feu de bois.. je regrette les soirées de grande cérémonie avec boisson à volonté et délicieux petits fours ).

Ah, encore une chose, surtout ne laisse rien se dégrader, brique bien la maison comme si j’allais rentrer demain.. ! !
Si tu vois Bergamote ou Trokinas, tu pourras les saluer de ma part.
Et aussi, donne moi des nouvelles de mon amie, le Lieutenant Gyldas.. elle attendait un heureux évènement.

Prie Aristote pour nous, pour que nous revenions tous en vie..

Ta maîtresse, Dame Valériane

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---fromFR~~Bérangère~~

La Bérangère s’était levée de bon matin, elle nettoyait la maison, puis lasse de ce travail pénible, elle s’était accoudée au bord de la fenêtre pour regarder les oiseaux dans le ciel…
Vlà t’y pas qu’un énorme oiseau vint se poser sur le rebord de la fenêtre…

AAAAh , par Aristote, qu’est ce que c’est que ça ?

Mais je te reconnais toi, le rapace de la patronne…. Ça alors… attends voir, bah, tiens, t’as un truc à la patte on dirait.. .. fais voir …

Bérangère enleva la missive , et ouvrit :

Oui oui ouillle… ben en vla du bla bla.. alors, qu’est ce qu’elle raconte la Baronne ? encore heureux que j’ai de bons yeux, que ma pov mère m’a appris les rudiments de l écriture et de la lecture.. sinon, j’aurais été ben mal pour lire c’te lettre …
Ça commence déjà bien, c’est quoi la promise cuitée ? elle parle de qui là ? comprends rien..

Bérangère relit et s’applique à déchiffrer les mots…

Alors, quoi ? c’est qu’elle est pas trouillarde la patronne, se battre comme ça , comme un homme, saperlipopette.. faut le faire hein.. bon, alors, vi, c’est pas l’grand luxe là bas.. j’me doute ben, hein… hé hé.. j’me demande comment elle fait sa toilette, tiens..

Mouais, les crêpes , les crêpes.. oh mais oh, moi j’fais des bonnes galettes aussi , non mais dites voir !
Ah ah , question boisson, y a pas mieux not’ prune allez !
Bon, pis le sacré Ratgus, alors, quand est ce qui convole tout ça ? pfff , z’on le temps les nobles, hein.. enfin, j’chai pas c’qui trafiquent dans leur promenade moi, pis , j’irai pas voir non plus… ouououuuuh non alors…

Bérangère riait toute seule de ses remarques à deux balles ( faut bien le dire !)

Enfin, le Ratgus, il a pas l’air vif quand même, à sa place, j’laurai déjà embarqué la patronne, et je lui aurai offert un ben biau mariage.. vi, comme je le dis, je le pense.. .. ou inversement, sais plus..

Bref, bah, il est pas si méchant le pitbull, il fait son fier et son intéressant, mais j’le vois bien, avec la patronne, il est doux comme un agneau .. et ma Val de cœur par ci, et mon cœur par là.. piouuuu ! ! , il s’mettrait en quatre pour elle, pour sûr ! enfin, qu’il veille bien sur elle déjà, et qu’il la ramène entière, ça sera déjà bien !

Bah, ça, pour sûr que je travaille, hein, qu’est ce qu’elle croit la Baronne, que je me retourne les pouces ?
La suite… bla bla bla…hummm, ah d’accord.. et pis faut que j’y réponde ? rhooooo la la…

Alors, bon, trouver du parchemin.. de quoi écrire.. où est ce qu’elle met son nécessaire à courrier … ah bah tiens , c’est là..

Bérangère s’installa sur la grande table, elle remonta ses manches, jeta un coup d’œil à Halcon…

T’en vas pas toi, hein, j’fait la réponse ! pis , si t’as faim, regarde dans la grange plus loin, doit y avoir des mulots !

La langue tirée au coin de la bouche, Bérangère commença à écrire :

Citation:

Bien le bonjour Mdame la Baronne,

Vot oiseau m’a bien remis le message.. j’ai tout lu.. mais pas tout compris..
Enfin, vous z’avez bien du courage de vous battre contre ses chiens de bretons…si vous trouvez des chapeaux ronds, et qu’vous savez pas quoi en faire, vous pouvez m’en ramenez
J’ai jamais vu de chapio ronds … et dites voir.. les bretons, sont ils de gros buveurs ? parait que oui…
Dites voir, vous n’allez pas à la plage des fois ? sinon, ramenez aussi des coquillages, siou plait, avec tout le respect qu’je vous dois..
J’vois que vous mangez pas gras .. revenez, j’vous frai de bons ptits plats.. si ça continue, vous allez revenir maig comme un i .
Bon, ici, c’est pas le bonheur, hein…z’inquietez pas, je brique la boutique, j’peux pas faire de pain, y a plus de sous pour acheter la farine dans vot cassette..
Sinon, le champ va bon an mal an…
Alors, les nouvelles, ben, savez, y a un nouveau maire ici.. vi, c’est pu la Bergamote, c’est le Siong je crois.. de toute façon, pov dame Bergamote.. elle se prenait des critiques de partout, surtout, d’un tonneau,.. ou un truc du genre.. j’chai pu bien. Même qu’elle est pu maire, mais qu’on la harcèle encore, c’est y pas malheureux ! !
Vous savez, vous, qu’elle a tout essayer pour qu’le village il aille bien ,et tout et tout..
Ah, ben, moi, j’les vois les critiqueurs. Ils font que critiquer hein.. mais pour relever les manches, et bosser, y a plus personne.. pour sûr, comme disait mon grand père, c’est la langue qu’est usée, pas les bras… ah ah ah !
Enfin, j’espère qu’elle va faire ote choz de plus diversifiant.. avec le Heatcliff, savez, le Lieutenant, enfin, qu’est plus Lieutenant je crois.. la police, ça change beaucoup en ce moment…paraitrait qui ya Aldyr et Misticric .. j’les connais pas bien.. en plus je sais même pas s’ils ont un contrat .. tout se perd ma pov Baronne !
Ah, z’allez rire, en fait, ça change partout.. et pour les critiqu’ailleurs, y a les mêmes en couleurs à Limoges et au conseil… parait que ça chauffe.. j’veux pas vous offenser patronne, mais ça commence à se savoir dans les petits villages, et les paysans, y comprennent rien à rien. A ce qui parait, les conseillers et les nobles s’envoient des noms d’oiseaux à la figure ..
Remarquez, à Roche, on a peu la même rengaine..

C’est marrant ça, vous me parlez de Trokinas, mais , ma pov Dame, on le voit plus.. ou très peu.. il rase les murs.. il maigri, il a des cernes sous les yeux.. moi, j’vous dis, il file un mauvais coton c’garçon ! parait que les zotres au conseil, sont jamais là, ou alors, ils font des conneries, enfin, si vous me passez l’espression.. alors, le petit Troki, tiens, que j’ai vu grandir.. ben, il est obligé de se taper tout le boulot…
Ah mais oui, ça, il en voulait le ptit gars.. il avait les dents longues.. il s’voyait déjà en haut de l’affiche,… vice comte, vous pensez… peut être même à écouter les sornettes du serpent à sornettes justement.. qui devait lui dire entre quatre zyeux : aie confiannnnnce en moiiiiii … et hop, le Troki, au pied du Dragon. Enfin, moi, ce qu’ j’en dis.. hein.. vous savez, j’ai une petite tête.. pis moi, la poli Ticque, hein..
Ah ben, justement,en parlant de ça, l’Prévôt, sais pas c’qu’il a fait, il a du faire une bêtise, chais pas, mais y pouvait plus rentrer dans son buro.. n’empêche, il continuait à aller voir si la police elle travaillait bien, l’air de rien.. rhoooo, avec le gueux d’en face, on a bien rigolé quand même .. pis, le Pirenne, il est parti aussi.. j’savais même pas qu’il faisait kek choze moi celui là..d’après c’qu’on raconte, il s’occupait pas des mines, alors, après pour les procès, pensez donc.. .. mais le pire, hien, enfin, d’où qu’vous êtes, vous devez ben le savoir, c’est quand le Sarlardin, l’Arlequin, le Baladin, enfin un nom à faire ballader tout le monde.. a piqué la caisse du comté.. vous savez, le gars grimpé sur un âne.. un peu gentil, un peu compréhensif.. mi figue mi raisin.. ben là, c’est tous les fruits qu’il a piqué,la corbeille avec.. pis on sait pas où il a filé le bougre ! en tout cas, moi, chai pas.
Sinon, ben le Comte vient de temps en temps montrer son nez, histoire de dire que c’est pas Troki qui dirige quoi.. la préposé au café, j’crois qu’elle fait bien son travail..
Alors, les zotres, euh.. y en a, on voit leurs noms d’affiché, mais on les a jamais vu.. y a bien le petit Na, qui juge de temps à otres..
Ah, par contre, j’aperçois rarement le curé.. c’est bizarre, m’en semblait bien qu’il allait beaucoup aux réunions avant les élections, qu’il avait l’air de s’intéresser,et tout ça, me demande s’il critiquait pas aussi .. ben, là.. on l’entend plus dites donc.. d’ailleurs, il devait faire le baptême de Berga.. hein, vous savez, vous êtes la marraine.. eh ben, vous en faites, pas, il a oublié.. alors, si ça tombe vous serez rentrée quand il fera le baptême..
Enfin, tout ça pour vous dire que vu de chez nous autres , pov paysan et gens aux service des grands du Comté, ça nous parait être le grand cirque .. pour sûr, ça nous fait quand même des distractions..
N’empêche, que , plus sérieusement, y a un comité des fêtes, et avec vot permission, j’aimerai voir si je peux participer à quelques jeux…
Alors, a part ça.. euh.. quand j’verrai la Berga, j’lui donnerai le bonjour, entendu.. mais elle doit jouer à la marchande qui déambule… hi hi hi.. c’est pour rire patronne.. j’sais bien que c’ets marchand ambulant.. c’était juste pour vous faire rire, parce que j’me doute bien qu’avec ce qu’je vous raconte, vous devez faire une sale tête, pas vrai ?
Allez, détendez vous, tiens, j’ai gardé le meilleur pour la fin.. La petite dame Gyldas, ben, j’crois que ça va être bon, j’ai croisé hier soir la Gertrude de Tulle, parait qu’ elle avait des contradictions… alors, à mon avis, le moufflet , il va sortir du tiroir…

Bon, ben, voilà, j’vous souhaite bon courage, et faites bien attention à vous !
Mes respects à messire Ratgus.

Votre dévouée Bérangère

Puis la servante attacha soigneusement la missive à la patte du faucon de la Baronne.
Celui-ci, rassasié et reposé , pris son envol pour la Bretagne
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---fromFRHalcon

Halcon commençait à être fatigué de faire les allers retours la Bretagne / le Limousin, aujourd’hui, il avait deux missives à porter, à Bérangère, à la Boulangerie de Dame Valériane, et au Bureau du Vice Comte

Bérangère sur le pas de la porte le vit arriver, et prit aussitôt le message

Ah ben tiens, vlà l’facteur !

Citation:

Bérangère

Ta lettre m’a fortement secouée.. je ne pense pas que nous voyons les choses de la même façon.. arrête de plaisanter avec les membres du conseil ! Ce n’est vraiment pas drôle !
Je me rends bien compte qu’il y a de sérieux problèmes mais ce n’est pas la peine de les enfoncer encore plus !

Tout d’abord, j’écris ce soir, car demain peut être y aura t'il encore une grande bataille.. je dis bien peut être.. et je préfère t’écrire maintenant.. demain.. seul Aristote pourrait savoir ce que nous serons devenus..

Non, je n’ai pas trouvé de chapeaux ronds.. les bretons que nous croisons portent plutôt des armures ! et même en leur demandant poliment, ça m’étonnerait qu’ils me donnent leurs couvre chefs ! Et si tu crois que j’ai le temps d’aller me promener sur la plage, c’est que tu n’as pas bien saisi la mission qui est la mienne en Bretagne ! Donc, pas de coquillages non plus !
Par contre, des restes d’épées cassées et des boucliers en bouillie, ça, par contre, ça ne manque pas..

Pour Roche, j’espère que les villageois vont s’unir pour travailler ensemble à la prospérité du village, et que des volontaires vont s’engager dans les forces de police. On ne peut laisser un village sans personne pour veiller à sa sécurité et surveiller les transactions sur le marché. On n’est jamais à abri d’un Paladin ! Oui, c’était Le Paladin !
Tu parles de Tonneau, je vois en effet qui est ce .

Quant à Trokinas, je suis triste pour lui, et au lieu de le voir passer sans rien dire, tu devrais lui offrir quelques pains et aller le voir à Limoges et lui apporter quelques victuailles.. à travailler comme ça, il doit en oublier de manger !
Il fait tout ce qu’il peut pour redresser la situation, on ne peut pas le laisser se démener tout seul.
Pour les autres, je ne les connais pas assez pour juger. A part Ticque, qui j’espère a retrouvé son bureau.. manquerait plus que ça que la police soit laissée sans personne à sa tête !
Ma parole, Dame Alcyone se réveillerait en sursaut de là où elle est !

Le fait qu’il y ait des jeux est une bonne chose, ça ne peut que redynamiser le Comté et rapprocher les gens , leur faisant oublier leurs soucis personnels. Tu peux y participer bien sûr.

Merci de m’avoir informée pour Gyldas, je vais lui envoyer un mot également.
Si tu ne reçois plus de nouvelles d’ici quelques jours.. c’est que je ne serai plus..
Mais j’ai quand même bon espoir, et je sais qu’il n’y a NULLE DÉFAITE QUAND ON SE BAT AVEC HONNEUR …

Ce soir, je vais passer ma dernière soirée avec Messire Ratgus qui m’a invitée sous sa tente .

Prends soin de mes biens et de ce que j’ai construit jusqu’ici. Prends soin de toi et de mes amis.

Ta patronne, Dame Valériane

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---fromFR~~Bérangère~~

Bérangère avait lu la lettre en grimaçant...

Bon, ben, d'accord, j'vais plus rien dire alors..

Pis, j'prendrais quelques provisions et j'irai voir le p'tit Troki.

Toi, l'oiseau, tu peux partir, j'ai rien à dire de nouveau pour l'instant..... ah si attends...

Citation:

Madame la Baronne

J'ai bien reçu vos ordres.
Je vais aller voir notre messire Trokinas pour l'encourager un peu.
Je crois qu'en ce moment, les villageois reprennent espoir et désirent vraiment que notre village redeviennent un village où il fait bon vivre.

Je pense bien à vous, faites bien attention à vous et revenez vite !

Votre dévouée, Bérangère

Sur ce , elle attacha le message à la patte d'Halcon, et celui-ci repartit en direction du pays des chapeaux ronds..
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Gyldas

Le faucon de Valériane était venu lui demander des nouvelles. A peine remise de son accouchement, elle s'empressa de faire parvenir le faire part promis de longue date. L'employée de Valériane se chargerait bien de le lui transmettre.

Elle l'accompagna d'un petit mot:

Citation:

Bonjour Bérangère,

Je vous remercie de bien vouloir faire parvenir de mes nouvelles à Valériane. Dites lui que le bébé est né. C'est une jolie petite fille qui s'appelle Cyrielle. Elle est arrivée par le siège et le cordon autour du cou. On a eu très peur, mais tout s'est bien terminé.

Merci d'avance.

Gyldas

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---fromFR~~Bérangère~~

Bérangère s'en revenait de Limoges, où elle avait rendu visite au Vice Comte, Trokinas.

Elle vit le petit mot qui accompagnait le faire part ...

Oh, ben ça alors, une naissance ! quelle bonne nouvelle.. faut que j'envoies ça à la patronne.. elle qui s'inquiétait pour Dame Gyldas ! ça lui fera drôlement plaisir !
Quand est ce qu'elle va revenir la Baronne.. ah, j'vous jure, allez se battre contre les bretons.. des fois, faut pas aller si loin.. y en a qui passent ici régulièrement !

Bon, allez, au travail .. et pis, j'écrirais ce soir !
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---fromFRbergamotte42

La boulangerie était vide, cela fit de la peine à berga.
Plus d’odeur de bon pain, des tartes aux fruits et de toutes ces bonnes choses dont elle raffolait.
Elle pensa à sa marraine et aux combats qu’elle affrontait chaque jour, elle avait peur pour elle. Halcon, son faucon, lui avait bien apporté quelques nouvelles mais hélas ces dernières n’étaient guère joyeuses.
Valériane ne mangeait pas à sa faim, ne touchait pas de solde pour son engagement dans l’armée et ne pouvait exploiter champs et échoppe.
Le baptême approchant elle attendait sa venue avec impatience
Un message de Valériane lui précisait que sa boulangerie était bien gardée par Bérangère.
Arrivée depuis peu de Saumur, berga avait pu se rendre compte par les ragots des uns et des autres que non seulement la dame veillait à la boulangerie comme à la prunelle de ses yeux mais qu’elle avait également du tempérament et pas la langue dans sa poche.
Berga s’accouda au comptoir, y déposa son panier, une bouteille de rhum, fruits, laits, farines et quelques œufs chapardés dans les bois. Un cadeau pour Bérangère avec cela elle pourra faire un bon gâteau et p’têt bien que cela fera revenir la patronne comme elle dit.
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---fromFRHalcon

Halcon, de passage dans le limousin avec quelques messages devait en laisser un à Bérangère ..
Il était assez pressé , il lâcha donc le message devant la porte de la boulangerie.
Une femme venait d'y entrer.. donc, Bérangère n'était pas loin.

Citation:

Bonjour Bérangère

Je te remercie de m'avoir fait parvenir le faire part de Gyldas, je lui ai répondu à l'instant.
Tu as bien fait d'aller voir le sieur Trokinas. Je vois que les élections sont pour bientôt.. je ne sais même pas si je serai là pour voter..
Mais ne t'inquiètes pas, pour l'instant tout va bien. Nous sommes sur les routes.. et cela est très fatiguant.
Mais le moral des troupes est bon, il y règne une bonne ambiance et nous sommes toujours prêts à nous battre.
As tu vu mon amie Bergamote ? tu sais qu'elle va bientôt se faire baptiser.. je suis sa marraine, mais hélas, je ne pourrais pas assister à la cérémonie. Je te demande donc, d'y assister pour me représenter.
Ci joint mon certificat de baptême.

Voilà, sinon, mêmes recommandations.. que précédemment .

D'ici deux trois jours, j'enverrai d'autres nouvelles... enfin.. si je suis toujours en vie ...

ta Maîtresse,
Dame Valériane de Gonzague
Baronne de Châteauvert
Dame d'Oradour Saint Genest

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---fromFR~~Bérangère~~

Bérangère s'était absentée une heure ou deux, virevoltant dans le village, sur le marché..
elle arriva à la Boulangerie et vit la porte entrouverte ...

ah ben mince alors, j'avais point fermé ? rhoooo , j'espère que c'est pas un voleur, hein..

elle vit juste devant la porte un parchemin roulé.. elle reconnut le papier et le ruban... elle leva la tête vers le ciel... chercha dans les arbres.. sur le toit.. mais rien..

ah, ce maudit oiseau.. il ne m'a pas attendu ! Alors, un mot de la patronne, j'espère que c'est pour dire qu'elle revient bientôt...

elle poussa la porte et vit une dame accoudée au comptoir .. elle ne la connait pas vraiment mais sa silhouette ne lui est pas inconnue, elle l'a déjà vue passer avec son cheval Larron.. et le Lieutenant Heatcliff, .. oui, ça doit être elle, la Baronne lui en a parlé, fallait même qu'elle lui donne le bonjour.. alors, elle s'approcha avec un grand sourire...

ah.. m'dame Bergamotte, ben vrai, c'est bien vous n'est ce pas ? ! c'est gentil de passer me voir ! ! Je crois qu'on ne s'est pas encore rencontrées vu qu'après vot'mandat vous z'êtes partie voyager... mais je vous connais de vue, et d'après tout ce que la patronne m'a dit de vous.. que du bien !

comment allez vous ?

Oh, mais qu'est ce que vous avez amené là ? ? ah ça, c'est une riche idée.. je vous remercie grandement... c'est vrai que depuis que la patronne est partie.. les réserves s'épuisent.. et moi, je peux pas faire grand chose hein..

Bérangère fouilla dans le panier.. tout en parlant...

oh, mais je vais pouvoir faire une tarte .. huummm et que vois ? une bouteille ? qu'est ce que c'est comme breuvage ? pas du chouchen j'espère

Pour mieux fouiller, elle se libéra la main dans laquelle elle tenait le message , et le posa négligemment sur la table.

Bon, ben, asseyez vous donc dame Bergamotte... je vous offre à boire ?
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---fromFRbergamotte42

Berga sourit à Bérangère et lui tendit la main.
Bonjour Dame,
Enchantée de vous connaître. Votre patronne ne m’a dit que du bien de vous, ma chère. Et pour moi vous savez ses paroles valent celles d’Aristote.
Elle l’a regarde fouiller dans le panier
Les œufs ont été chapardés, il ne faut rien en dire et le lait donné par Heat
Berga loucha vers le parchemin
Un message de la patronne ? J’ai vu son faucon, il est venu et repartit à toute allure, rassurez moi Bérangère, pas de mauvaise nouvelle ? Je ne l’ai pas encore vu au baptême et mon cœur s’emballe à chaque message que je reçois.
Oh, la bouteille, du rhum charrette Bérangère, un rhum arrangé aux fruits des bois, d’ailleurs un p’tit verre serait le bienvenue, je ne me sens pas très bien ces derniers temps, je suis souvent fatiguée, l’inquiétude et les préparatifs du baptême, je pense.

---fromFRVol de corbeaux

Le printemps etait arrivé, les corbeaux avaient bâti nid et pondu quelques oeufs.
La petite colonnie décimée par la boulangere s'etait à nouveau étoffée. Ils volaient de ci de là, très souvent en groupes comme il sied aux corbeaux.

les graminées commencaient à pousser dans les champs et remplissaient allègrement les petits estomacs affamés.

Ce jour là quelques specimen, anciens habitués de la boulangerie virent un faucon arriver et repartir. Dès que celui ci se fut éloigné, ils mirent le ben, puis la tête à l'intérieur de l'echoppe en passant par la fenêtre entrouverte par cette belle journée.

Tiens ! la boulangère n'était pas la même.

les deux compères volèrent l'air de rien jusqu'à l'etal de pain et commencèrent à se remplir la panse avec plaisir.

Décidement rien ne valait le bon pain frais de la tueuse de Corbeaux. Des bruits disaient qu'elle serait partie sur les chemins en compagnie de son tendre ... tuer ... eeeehh qui tue un corbeau ... tue un hommee

CROOOOAAAAA CRROOOOOOAAAAAA

Les corbeaux rassasiés s'envolent et passent sur la tête de la tenancière pour bien lui faire remarquer leur présence, comme pour la narguer.

Ils reprennent le ciel en direction des champs.
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---fromFR~~Bérangère~~

Enchantée de vous connaître.

Enchantée de même

bon, pas grave pour les oeufs, j'ai rien vu !

ah ben vi, tiens, le message au fait.. attendez voir..

Bérangère déplia le parchemin ,lut le message et le fit lire à Bergamotte..
Pendant ce temps là, Bérangère servit un verre de ce rhum qui avait une bonne odeur ma foi..

Voyez, faut se rassurer, elle va bien pour l'instant.. pis, au moins à la guerre, elle les voit de près ses ennemis.. ils ne se cachent pas derrière un Paravent de Nuisance et de Jalousie...
si vous voyez ce que je veux dire..
Lors des batailles, les deux camps se regardent dans les yeux, z'ont beaux être des félons, ces bretons, ils sont francs et assument leurs actes.

Bref, dites voir, c'est bientôt vot 'baptême.. je veux pas vous retarder...

allez, finissez vite le verre, et moi, je vais me préparer aussi.. la patronne m'a dit d'y aller.. de toute façon, j'attendais pas son autorisation.. hé hé hé.. je prends ses papiers et je vous rejoindrai ...
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Lyselon

Au hasard des rues Arnor trouve enfin une boutique ouverte, pas étonnant c'est une boulangerie, il va au moins pouvoir acheter un pain.

La maison a l'air accueillante et la bonne odeur du pain chaud est toujours agréable le matin surtout lorsqu'on vient de voyager.

La boulangère saura bien lui dire où se trouve l'Auberge.

Il entend quelqu'un s'activer dans l'arrière boutique, il attend quelques minutes puis n'y tenant plus manifesta sa présence :

" hola quelqu'un ?"

---fromFR~~Bérangère~~

Bérangère était en train de se préparer pour le baptême de Dame Bergamote.. et elle entendit un bruit dans la boulangerie...

Ouiiiiiiiii , j'arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive !!

rhooo , c'est pas une heure pour venir ...

Toujours un peu ronchon, Bérangère arriva devant le nouveau client

Bonjour jeune homme .. vous êtes de passage à Rochechouart.. ?
Qu'est ce qu'il vous faudrait ? un bon pain bien chaud ?

Je suis désolée, mais je dois partir rapidement.. un baptême .. à l'église..

je pense que la plupart du village y est en ce moment, donc, vous ne trouverez pas grand monde dans les rues !

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Lyselon

Excellente idée un bon pain bien chaud, c'est juste ce qu'il lui faut.

- va pour le pain, ma bonne dame et pour la rapidité du service, puisque tout le monde est à l'église, je vous y accompagne si vous permettez ?

---fromFR~~Bérangère~~

Bérangère donna le pain...

Oui, bien sûr, mais faut faire vite.. ensuite, on peut aller se restaurer au presbytère .. y aura surement de bonnes choses à boire et à manger..

Bérangère sortit en même temps que le jeune homme et marcha vite en direction de l'église
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Valeriane

Un pigeon arriva à la boulangerie et déposa un parchemin ...

Citation:

Bérangère,

Je t'écris ce petit mot vite fait, nous sommes aux portes de Guéret... le Limousin, enfin !

Je suis lasse de ces deux mois et j'ai hâte de rentrer. Une ombre reste pour moi, une blessure intérieure.. , pas de nouvelles de Ratgus.
J'envoie de suite le message, Le Lieutenant Ewaele nous appelle...

A très bientôt,
J'espère que tout va bien à Roche..

Valériane de Gonzague
Baronne de Châteauvert
Dame d'Oradour Saint Genest

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---fromFRbergamotte42

De la place du marché, berga vit le faucon de Val se poser et Bérangère ouvrir le message
Des nouvelles de ma marraine, elle pressa le pas et regarda Bérangère.

- La patronne arrive mais pas le moral, toujours aucune nouvelle du beau fiancé

T’inquiètes pas Bérangère, je l’ai vu moi Ratgus, je l’ai rencontré pendant une de mes patrouilles, le dernier jour de juillet, il était amaigri, épuisé moralement mais vivant.
Il m’a dit vouloir prendre la route du monastère pour quelque temps, il va nous revenir fringuant et fera sous peu danser sa belle.

Embrasse ma marraine pour moi, si elle vient te voir Bérangère et n’oublies pas qu’en cas de besoin berga est là, pas bien loin

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Trokinas

Trokinas pouvait enfin souffler. Il en profita donc pour passer dans la boulangerie d'une de ses amies.

Bonjour y a t il quelqu'un?

Valeriane

Cela faisait déjà plusieurs jours que Valériane était rentrée en Limousin, revenue dans sa propriété et sa boulangerie.
Elle avait donné congé à Bérangère pour deux semaines.. histoire qu’elle se retrouve seule.. à penser.. quelques jours à se remettre de ses émotions, à comprendre ce qui s’était passé…

Elle avait vu que Berga était passée et cela lui avait fait plaisir de le savoir.. il faudrait qu'elle aille la voir aussi.. mais pas tout de suite..
Elle ne reconnaissait plus le Limousin.. et voilà que le Conseil avait changé.. une révolte..
La Baronne était mélancolique.. n’arrivait pas à s’intéresser.. Machinalement, elle avait refait du pain.. ça lui occupait l’esprit quelques moments.. puis elle allait se reposer dans sa chambre.. Aussitôt les yeux fermés, elle revoyait les batailles.. les soldats qui tombaient…les blessures.. les cris..
Mais le pire.. c’est qu’elle avait perdu son amour.. Ratgus avait disparu.. on ne savait pas où il était. Une enquête avait été commencé ( bien malin pourra lire la suite maintenant.. ) mais n’avait rien donnée…
Et ici, à Roche, il ne reste rien de leurs promenades.. dans les Rues de Rochechouart, dans le jardin, sur le banc des amoureux..
Souvenirs, il ne reste que des souvenirs, que Valériane ne cesse de faire défiler devant ses yeux.. leurs petits déjeuners ensemble… leur connivence, leurs chasses au brigands.. tous les deux.. main dans la main. Tout cela…
Des larmes alors coulèrent le long des joues de Valériane…

A quoi bon.. à quoi bon continuer ? Dire qu’on devait se marier.. qu’on devait faire ensemble un long voyage.. et nous sommes allés à la guerre..
Que me reste t’il ? Je ne sais pas..

Elle mit quelques dessins et portrait de son amoureux … et en accrocha dans sa chambre

son beau Ratgus, lorsqu'elle l'a rencontré.. le Lieutenant de Rochechouart.. puis, il l'avait engagé comme sergent.. ah.. toutes ces soirées à travailler ensemble.

Une soirée dans une auberge...

Leur baptême.. leurs sorties..

Ratgus toujours élégant, Ratgus en père Noêl..

bref.. Ratgus.. son amour, pour toujours…

Elle s’endormit en rêvant de lui … puis fût réveillée par une voix qui ne lui était pas inconnue…

Val se leva.. elle avait l’impression que son corps lui pesait.. enfin, tout lui pesait.. même vivre lui pesait.

Elle pris sur elle pour avoir une voix à peu près normale.. pour dissimuler son mal être..

Ouiiiii ! ! Je suis là ..

Elle avança jusqu’au comptoir de la boulangerie et eu la surprise de voir Trokinas.. son ami..le filleul de Ratgus.. celui qui a grimpé les échelons si vite.. mais toujours là.. n’oubliant pas les amis..

Oh, Troki.. tu es là ! ! comme ça fait plaisir de te voir.. excuse mon accoutrement.. je ne sais plus comment je vis..
Et toi, dis moi, comment vas-tu ? raconte moi, il a dû s’en passer de belles pendant mon absence ! ! Tu n’es plus au conseil ? mais que s’est il passé donc ?
Excuse moi, mais je vis complètement à côté de tout.. L’absence de Ratgus me pèse tellement, tu sais…

Ses yeux se mirent à briller, mais d’un geste, elle chassa l’image de Ratgus et regarda Troki, en respirant très fort…

Bon, allez, assieds toi et raconte, je t’écoute !
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Trokinas

Trokinas entra en souriant. Cela lui faisait tellement de bien de voir un visage ami. Il remarqua les traits tirés de Valeriane, les yeux rougis par la fatigue. Immédiatement en s'essayant et en regardant la femme qu'il avait en face de lui, il sentit la détresse de son amie. Il baissa les yeux vers la table, et sa propre mélancolie le rattrapa.

Oui, des choses il s'en est passé, on peut dire ca oui. Je ne suis plus au conseil, car une révolte a été menée, et je me suis fait ejecté. Ma position a été trop ambiguë, mais j'y crois. Certes Dragonet a fait de grosses erreurs, mais cela ne méritait pas tout ce sang, à mon sens. Mais la neutralité est chose bien difficile à comprendre par les temps troublés. J'en arrive à me dire que peut être que si j'avais été Comte, cette révolte aurait été évité.

Il soupira. Regarda la jeune femme brisée par la guerre.

Maintenant, je suis loin des responsabilités, et ce n'est pas plus mal. Je retrouve la vie et les choses essentielles. Je me sens libre. J'aide de temps en temps un ou l'autre conseiller économique en lui donnant quelques conseils mais à quoi bon? J'ai l'impression d'avoir oeuvré pour rien et de m'être fait trahi par le Limousin. J'ai tout donné, et je n'ai plus rien.

Mais assez parlé de moi. Je ne suis pas là pour cela. Je suis là parce que je ne te vois plus nulle part, alors que je sais que tu es rentrée. J'en conclue que tu vas mal, et je n'aime pas ca. Je n'ai aucune nouvelle de Ratgus, j'ai donc même perdu mon parrain dans cette guerre. Et toi, tu as perdu encore plus. Alors je viens prendre de tes nouvelles et surtout te dire que tu n'es pas seule.

HRP : En ce moment, je suis sur Limoges, mais j'ai accès à Roche, alors bon si ce bug débile est réglé, on risque de ne pas pouvoir continuer ce RP, donc si j'arrete, c'est simplement que le bug forum a été réglé.

Bergamotte42

Désœuvrée et traînant ses bottes sur le marché, elle avait la mine des jours sombres.
Les étalages croulaient sous les denrées et les marchands faisaient triste mine.
Elle vit Troki rentrer dans la boulangerie de sa marraine, il était tôt
Cela faisait bien longtemps qu’elle ne l’avait vu.
Que d’évènements en quelques semaines, je vais aller le voir, parler avec lui, et en profiter pour embrasser Valériane. Elle se faisait du souci pour cette dernière, la guerre l’avait beaucoup marquée et en plus elle savait qu’elle n’avait aucune nouvelle de son fiancé. Bergamotte ne perdait pas espoir, Ragtus était un homme fort, il reviendrait bientôt. Sa retraite ne pouvait que renforcer son âme et le faire avancer sur le chemin de la vie.
Un guerrier se relève toujours de ses blessures, il ne fait pas partie des faibles.
Il renaîtra de ses cendres et reviendra vers Valériane et le Limousin.
Elle poussa la porte du pain doré
Et les vit attablés, soucieux l’un et l’autre.

Embrassa sa marraine et lui prit la main en signe de réconfort
Lui murmura
Tout ira bien, je te le promets

Bonjour Troki, cela fait plaisir de te voir
Ah la la, que de péripéties en quelques jours et je crois bien que cela ne fait que commencer.
Je ne veux pas faire l’oiseau de mauvais augure, mais il me semble que nous allons encore vivre des jours noirs.
Après la pluie, le beau temps, et si tout était simple, la vie ne serait pas la vie.
L’essentiel étant de ne pas regarder derrière mais devant, d’ailleurs que vois-je, de bonnes brioches bien croustillantes, de la confiture, du miel…. je fais un café ?

La gourmandise n’est pas un péché.
Oh que non, juste un peu de baume sucré envoyé par Aristote pour nous remonter le moral

Qui en veut, levez le doigt

Trokinas

Trokinas sursauta quand la porte de la boulangerie s'ouvrit. Il regarda la jeune femme entrer et commencer à papillonner devant les patisseries. Elle semblait essayer de remonter le moral des deux personnes présentes.
Bonjour Berga. Je suis moi aussi heureux de te revoir. Oui je veux bien boire quelque chose.

Il regarda Valeriane qui avait jusque là gardé le silence. Trokinas décida de respecter ce choix.

Oui nous allons traverser des jours noirs, c'est possible. Mais à quoi bon? Je suis sûr que les gens du Conseil de régence font leur possible pour redresser la situation. Ce sont une assemblée de gens compétents. Leur méthode pour accéder aux commandes du Comté n'est pas la bonne, mais ils restent tout de meme des gens investis et compétents. J'ai confiance en leur capacité. Laissons leur leur chance. Pour ma part, je pense que je vais prendre de la distance, je vais quitter Rochechouart et le Limousin pour aller travailler pour le Comté sous d'autres cieux. Cela me permettra de prendre du recul. Quand je regarde les blessures du Limousin et surtout celles de ses habitants, j'ai mal. Je ne peux rester à regarder toute cette souffrance.

Regardes Valeriane : elle a servi le Limousin, elle a fait la guerre, elle a perdu un être cher. Tout ca pour quoi? Pour en rentrant retrouver un Limousin dévasté?

A quoi bon?

Les yeux de Trokinas se tournèrent à nouveau vers Valeriane.

Valeriane

Valériane avait écouté Trokinas sans rien dire, se contentant de lui sourire tristement.

Non, elle ne pensait pas que Troki avait travaillé pour rien, il avait fait avancé des choses, avait proposé, s’était démené pour trouver des solutions face aux divers fléaux qui sévissaient sur le Limousin.

Dragonet…

Trokinas a écrit:

Certes Dragonet a fait de grosses erreurs, mais cela ne méritait pas tout ce sang, à mon sens.

En entendant ce mot, Val eu des éclairs dans les yeux.. cela lui rappelait les discordes avec Ratgus.. et peut être ,une des raisons qui avait fait qu’il ne s’était arrêté de se battre pour un Comté qui ne lui était pas reconnaissant..

Puis la conversation fût interrompue par l’entrée de Bergamotte.. un peu moins exaltée ce jour là.. on dirait dit qu’une lassitude planait sur Rochechouart, ou plus encore, sur tout le Limousin.

Bonjour Bergamotte, je suis contente de te voir ici.. enfin, me voici entourée d’amis et cela fait chaud au cœur.

A quoi bon en effet… mais les choses arrivent.. parfois cela nous dépassent.. on ne peut pas décider pour tout le monde.. Certains ont une autre vision du monde.
Je pense que nous avons fait pour le mieux, et ce qui arrive n’est pas de notre fait.
On a juste fait ce qui nous paraissait être bon.. maintenant, si d’autres ont d’autres positions, comment lutter ?

Regarder devant dis tu Berga ? oui, tu as raison.. il le faut. Il faut que je me secoue !

Un café ? ah oui, Berga, vas y , je te laisse faire, fais comme chez toi !

Berga, tu garde malgré tout ton optimisme.. je t’en félicite.. il faut réagir pareil Troki !
Il y a toujours moyen d’avancer, même si on ne prend pas le chemin le plus court, ou le plus facile..
Moi aussi, Troki, je pense que ceux qui sont au Conseil en ce moment font leur possible ! J’en connais beaucoup parmi eux car je les ai côtoyés durant la guerre. Ils sont motivés et travailleurs, j’ai confiance en eux. J’espère qu’ils ne nous décevront pas.. non, en fait, j’en suis sûre !
Je suis vraiment désolée pour toi Troki, toi , qui a tant fait.. mais il faut dire que tu n’as pas été aidé avec les autres conseillers.. sans parler du Comte Dragonet . Je préfère m’abstenir de commentaires.. ça risque de me mettre hors de moi !

Ecoutez, vous qui êtes venus me voir, il faut qu’on se dise qu’il ne faut pas baissé les bras !

Valériane fût surprise de s’entendre dire ces mots, elle, qui ,une heure auparavant, semblait vide de tout espoir, démotivée au possible.

Vous savez, je me suis déjà inscrite à L’Université.. j’ai déjà pris quelques cours, et il est vrai que les études me font penser à autre chose qu’à Ratgus.
Je me dis que peut être je pourrais quand même servir le Comté .
Hier aussi, le Prévôt m’a fait une proposition : reprendre le poste de Chef Douanier. J’ai longuement hésité, mais je crois que je vais prendre ce poste. Peut être que le travail me fera du bien aussi..
Je crois que je suis restée assez longtemps dans mes pensées et dans le passé.
Si vous me donnez l’envie de continuer avec moi, je suis sûre que ça va aller mieux.
Berga, n’est ce pas que j’ai raison ?
Troki ? Tu vas bien trouver de nouveaux projets ? Tu ne vas pas rester là, sans rien faire ?

-Pour ma part, je pense que je vais prendre de la distance, je vais quitter Rochechouart et le Limousin pour aller travailler pour le Comté sous d'autres cieux. Cela me permettra de prendre du recul.

Tu veux quitter Rochechouart ? en es tu sûr ?
Remarque, fais comme bon te semble. Si tu crois que tu apprendras d’autres choses, pourquoi pas.. à condition que tu nous revienne , bien sûr !

Bon, alors, ce café, Berga ? ça vient ? tiens, Troki, amène nous donc ces pâtisseries qui s’ennuient toutes seules..

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Trokinas

Trokinas sourit en voyant l'entousiasme de Valeriane.

Je vois que tu as encore ta joie de vivre, c'est une bonne chose. Moi, je suis fatigué, usé et déçu. Je ne cherche pas la reconnaissance des gens, ni celle de qui que ce soit, mais voir que pendant 7 mois j'ai contribué avec d'autres, comme toi d'ailleurs, à construire le Comté, et qu'en une semaine tout est massacré, je suis desespéré.

Je n'attends rien de qui que ce soit, mais quand on voit les débats stériles en gargotte, je ne vois pas l'interet de repartir à la construction d'un Comté dans ces conditions. Je pense de toute façon que les gens au conseil n'ont pas besoin de moi pour bien faire, ils sont compétents, donc voilà.

Je vais donc m'attaquer à une autre carrière : celle d'Ambassadeur. Pour cela, je vais devoir forcément quitter le Limousin pour aller dans la région que je vais devoir cotoyer. Il existe beaucoup de travail à la Chancellerie. Je servirai le Comté, mais dans l'ombre loin des querelles intestines et stériles. De toute façon, je reviendrai régulièrement sur Rochechouart. Puis ensuite, on verra, peut être que je retournerai en polotique, mais il faudrait vraiment que je prenne du recul dans tout cela. J'avoue que travailler avec toi me ferait du bien et plaisir mais j'ai besoin d'être seul, dans mon coin, loin de tous, et prendre du recul aptrès une telle expérience, pour tout relativiser.
Trokinas se leva pour attraper les patisseries.

Valeriane

Valériane prit les pâtisseries tandis que Berga versait le café.

Oh, Troki, ma joie de vivre est un bien grand mot ! disons que j'ai compris que si tu n'avance pas, tu recule, ou tu meurs.
Pourtant, comme tu dis, j'ai eu vent des discussions en salle d'audience.. et cela me lasse aussi.. et parfois, j'ai envie de réagir..
Je comprends que tu sois plus touché, car tu t'es investi, et pour quoi au fond ?.. mais garde espoir quand même.. peut être qu'un jour les gens comprendront.

Mais bon, assez de tous ces ennuis.. tu veux être ambassadeur, quelle bonne idée.. et tu verras du pays !

Berga s'assit près d'eux, et l'après midi continuait en bavardages entre amis.. en savourant quelques pâtisseries ..

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Trokinas

Oui la carrière d'Ambassadeur me tent les bras. Mais dis moi, toi, tu envisages quoi pour la suite? Je ne peux pas croire que quelqu'un comme toi puisse laisser tout tomber et ne fasse plus rien pour le Comté. Nous sommes du même sang : celui des personnes motivées et qui oeuvrent pour le bien de tous.

Valeriane

Oui, je sais Troki, je pense que je vais bientôt m'investir ...

Nos carrières se croiseront peut être .

La soirée avançait, et Valériane raccompagna ses amis sur le pas de la porte.. un vent frais rentra dan la boulangerie.

A bientôt mes amis.. rentrez bien chez vous !

Valériane rentra chez elle, et se reposa dans son fauteuil.. elle réfléchit à tout ce qui avait été dit.. ou pas dit.
Elle ferma les yeux, et pensa à Ratgus.. où était il ? que pouvait il bien faire ?
En tout cas, du côté d'Orléans, on n'avait pas retrouvé son corps..
L'espoir la faisait tenir.
Il fallait travailler, œuvrer pour le bien du comté.. c'était la seule façon d'exister.. de continuer à attendre..
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Valeriane

Valériane s'était absentée , elle avait reçu de la part de la Chancelière du Grand Couvain une invitation..
Valériane était donc partie à Limoges ... Bérangère s'occuperait du reste..
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--Berangere

La Baronne était partie à Limoges et elle devait rentrer ce soir..

Ah, elle est encore partie par monts et par veaux (? )et qui c'est qui se débrouille toute seule ? ben mouais.. comme de bien entendu ...

bon, je vais préparer à diner, elle doit rentrer ce soir..

Valeriane

Valériane rentra tard.. fatiguée, épuisée, surtout qu'elle s'était arrêtée devant un attroupement devant l'affaiche de recrutement de l'armée et qu'il y avait ce messire la barrique qui ne dit que des absurdités.. grosses comme lui sûrement.. une barrique.. c'est rond, c'est gros, vide à l'intérieur ? elle était très énervée ... et ouvrit la porte d'un coup sec !

Bérengèèèèèère ! ! Je suis rentrée ! !

Bérengère sortit de la remise et glissa jusqu'à la Baronne..

B'soir m'dame.. alors, ça va comme vous voulez , z'avez faim ?

Valériane s'assit sur une chaise et regarda arriver Bérengère...

Bérengère, nous ne pouvez pas soulevez vos pieds plutôt que de les trainer ? hum ?
Sinon, ça va.. oui et non..
ah, la bonne nouvelle , j'ai reçu le collier d'Equité du Grand Couvain. Un honneur pour moi ! J'y ai vu Bergamote qui elle a reçu celui de Patricien, Trokinas bien sûr était présent.. et puis la Comtesse, la Capitaine, la Grande chancelière évidemment.. ah.. que du beau monde !

Mais fatiguantes ces soirées.. le lendemain, je suis allée à la cérémonie d'allégeance de la Comtesse Ewaele..
Et entre temps, les douanes.. enfin, les douanes, pour ça,c'est fini ! J'ai donné ma démission.
Maintenant je me consacre à la Procure.. et ça va chauffer !

J'ai bien l'intention d'ouvrir une enquête et de faire un procès à un certain maire qui est parti avec la caisse et qui n'a jamais été poursuivi !

Bérengère l'écoutait béate.. elle imaginait les soirées de belles dames et de gentils messires...

Ah oui ? la procure ? c'est quoi m'dame la Baronne ?
Le maire... ? quel maire ?? enfin, c'est bien ça de faire des procès.. en tout cas ça vous occupe et vous ne restez plus triste dans votre coin..

Vi la Procure.. Il y avait un procureur avant.. on l'appelait le Pitbull.. enfin.. je n'arriverai jamais à l'égaler ..
Faudrait que je vois Berga, Heat et Troki.. je vais leur envoyer un mot..
Bon, Bérengère, ne reste pas là, sans rien faire.. tu as quelque chose à me donner pour le diner ?
Ensuite j'irai me coucher tôt, demain , je dois travailler sur mon dossier.
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Valeriane

Les jours passaient.. procès après procès.. mais ce matin, Val avait décidé de faire elle-même sa fournée de pains...

Ils étaient bientôt cuits.. elle attendait pour les sortir du four.. elle connaissait quelqu'un qui aimait les pains et les brioches bien chaudes.. mais pas trop chaudes tout de même !!

Voilà.. c'est bientôt prêt..

Val regardait par la fenêtre.. Bérengère était partie au marché.. les arbres perdaient leurs feuilles.. il commençait à faire froid.. et Ratgus n'était toujours pas là..
Elle se demandait si son cœur allait attendre encore longtemps.. ou s'il allait se dessécher.. pourquoi continuer , pour qui ?
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Trokinas

Trokinas entra dans la Boulangerie. Il portait une canne en forme de tête de loup. Il boitait sérieusement de la jambe gauche, et avait le bras gauche en écharpe.

Il sentit l'odeur du bon pain, et fut surpris de voir que Valeriane était là.

Bonjour, comment vas tu?

La question était purement rhétorique, à voir la mine déconfite de son amie.

--Berangere

Bérangère comme a son habitude prenait soin de la boulangerie.. guettant parfois sur le pas de la porte..

cela faisait plus d'une semaine que sa patronne était partie, suite à la visite du Baron Trokinas.
Cachée derrière la porte elle les avait écouté.

La Baronne n'était pas très en forme, elle avait aussi beaucoup de travail et voulait prendre l'air et participer à l'escorte Royale.
Ils en avaient parlé un peu et le lendemain elle avait fait son baluchon, et très simplement, elle avait pris la route pour Limoges avec Trokinas et Aliénaure...

qui c'était elle déjà ? ah oui, la fille Malemort.. ben, si elle a aussi mauvais caractère que sa mère.. ouh la la..
oh, suis peut être mauvais langue, parce que j'ai vu la Baronne lui expliquer des trucs.. et z'avaient l'air de se parler normalement.. j'veux dire, sans se bouffer l'nez ! hé hé ! !
ben non, hein, c'est pas toujours crêpage de chignons.. entre les bonnes femmes.. bon, en tout cas, j'ai jamais vu la patronne se fâcher alors...
mais au fait, il fait quoi avec cette jeune donzelle, le Baron ? huuumm, y a anguille sous roche... ouiiiii !!! hi hi hi ! sous Rochechouart...

et v'là ti pas que la Bérangère riait toute seule tout en installant ses pains sur les étagères.

Bérangère parlait souvent toute seule.. et ainsi personne ne la contredisait..

Ah c'est vrai qu'il vient en Limousin le Roy.. hey.. en Limousin.. mais pas en limousine... mouarrrrfffff
Enfin, si on peut dire, parce qu'avec la tripotée de nobliaux qu'il a a ses basques... on peut pas dire qu'il vienne discrètement et humblement.. et c'est surement pas pour rencontrer les pov paysans hein.. ah, il vient p'ete voir si le blé pousse bien.. s'il peut encore coller des impôts aux povres eres que nous sommes...

Dire qu'en ce moment, ils sont tous en train de ripailler , avec nos victuailles.. bon, j'dis pas, elle est gentille la Baronne, mais quand même.. c'est la noblesse hein, et ils n'en font qu'à leur tête..

Quoique, j'dis ça, mais y en a des qui sont pas chiens, ils nous donnent du travail.. tout ça, ça les empêche pas d'avoir bon langage avec nous..
Mais y en a d'autres.. les fils de ou les filles de... ouille ouille ouille..; se prennent pour des dieux ou quoi ? ils croivent qu'ils sont sortis de la cuisse d'Aristote , sacrebleu !

m'es avis qu'un jour ça changera tiens.. bon, allez, c'est pas tout ça,
pendant qu' y en a qui ripaille ..
ben, moi, faut que je travaille..

oui, il arrivait que Bérangère
à son insu fasse des vers

Agatha21

C'est au petit matin qu'Agatha franchit les portes de sa ville Natale.
Ce si long voyage l'avait épuisée et la faim lui tiraillée l'estomac.
Une irrésistible odeur de pain chaud et de brioche lui parvint bientôt et lui mit encore plus l'eau à la bouche.
Elle regarda dans sa poche et, oh ! bonheur ! s'y trouvaient encore quelques écus qu'elle n'avait pas encore dépensé en taverne.

Elle sourit et mit pied à terre. Elle attacha Cinnamone et regarda par la vitrine de l'échoppe pour s'assurer qu'elle était déjà ouverte.
Agatha entra.
Une douce chaleur provenant du four l'envahit… Quel contraste avec le froid pénétrant de cette matinée automnale…
Agatha en profita pour se réchauffer un peu, avant l'arrivée de la Boulangère…
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--Berangere

La Bérangère était partie chercher un peu de bois dans la grange... il faisait frais ces temps ci, et il en fallait du bois pour réchauffer cette boulangerie, et surtout pour le four à pain !

quand elle revint, elle vit une jeune demoiselle attendre près du comptoir..

Ah, ben, b'jour mam'zelle .. il fait bon là, pas vrai ?

Alors, qu'est ce qui lui ferait plaisir ? une bonne miche de pain croustillante ?

z'avez de la chance, y a pas longtemps que j'ai sorti la première fournée ...l'pain est cor' tout chaud...dites voir, z'avez l'air frigorifiée, d'où vous v'nez comme ça ? Z'êtes d'ici ?

Bérangère humait la bonne odeur de pain, et fit un clin d'oeil à la jeune cliente.. c'est pas qu'elle était curieuse , mais quand même, elle aimait bien savoir...

Sinon, si c'est pour voir la baronne, elle devrait pas tarder.. j'pense qu'elle a fini son p'tit tour du Limousin, et que le Roy est sorti de not' Comté.

Agatha21

Agatha sursauta quand la Dame rentra dans l'échoppe…

Oui bien l'bonjour… Je m'suis permise d'entrer … Fait un froid d'canard c'matin…

Agatha sourit…
Ben j'veux bien une de vos belles miches là…

Agatha attrappa celle que la boulangère lui tendait…

Hé ! c'est vrai qu'elle est toute chaude!! Ha ça fait du bien d'sentir un peu d'chaleur, j'ai les doigts g'lés…
Pis pour répondre à vote question… Oui je suis Rochechouartaise mais je reviens d Angoulême…
Enfin je suis allée jusqu'à Dax… Le chemin est rud'ment long… pis dangereux… Ca fait plus d'un mois que j'étais partie…
J'travaille comme Marchand Ambuland pour le conté…

Agatha fit un grand sourire à la dame boulangère…
La Baronne j'ai pas l'honneur de la connaître… j'suis qu'une paysane moi…
mais j'aimerai bien… ça fait toujours plaisir de rencontrer du beau linge…
Enfin moi ça m'fait rêver…

Agatha rougit un peu génée…
Elle déchira un petit morceau de pain qu'elle enfourna dans sa bouche…
Son estomac faisait plus de bruit que tous les tambours de l'armée…
Pardon j'ai trop faim…
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--Berangere

Bérangère regarda la jeune fille manger un ptit bout de pain, elle sourit

Mangez, mangez ma belle.. on sait ce que c'est que la faim allez..
Ah, marchand ambulant, ça doit être bien ça.. vous voyez un peu du pays.. mais moi, j'aurai trop peur de me faire attaquer ! !

Quant à la barrone, savez.. l'est point fière.. elle est arrivée y a longtemps ici à Roche, et elle a commencé par travailler dur..

Elle entendit un bruit de sabot.. elle fila regarder par la fenêtre...

Ben tiens, quand on parle du loup.. hi hi hi...

Valeriane

Valériane rentrait de Limoges.. le Roy était reparti avec son escorte.. et chacun avait repris ses activités quotidiennes.
Val arriva dans l'écurie et donna son cheval au palefrenier, puis arriva devant la boulangerie.
Elle ouvrit la porte d'un coup sec et fixa Bérangère sans regarder autour d'elle.

Bonjour Bérangère, je rentre à l'instant, je suis épuisée, je vais aller me reposer dans mes appartements. Par Aristote, qu'il fait froid dehors !
Est ce que tout va bien ici ?

Soudain elle sentir l'odeur de pain chaud, et la chaleur de la boulangerie commença à la détendre.. puis elle aperçut une jeune femme.

Ah, bonjour Dame ... ? veuillez m'excuser, je ne vous avais pas vue.

Elle lui sourit, pensant qu'il serait temps de redescendre sur terre et d'essayer de s'impliquer un peu plus à la vie de Rochechouart, maintenant qu'elle n'avait plus de responsabilités au Conseil.

Hum, bon, bien.. je vais défaire mes bagages et me reposer un peu, cette route m'a épuisée. Je redescends tantôt.

Bonne journée chère Dame !

Puis elle disparut au fond de la boutique.
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Gyldas

Mais quelle idée lui était passée par la tête de voyager par un temps pareil? Par Aristote qu'il faisait froid! Et Alexandre qui était encore si petit! La route avait cependant été plus courte que de Tulle à Limoges, et c'est à une heure bien matinale que le chariot de Gyldas entra dans Rochechouart, les enfants et la nourrice endormis à l'arrière. Le bébé n'allait pas tarder à se réveiller: il fallait se dépêcher de trouver du lait.

C'est au pas, afin de ne pas éveiller les habitants, que Gyldas se mit en quête de la boulangerie de Valériane. Son amie, et ancienne supérieure, lui avait proposé l'hébergement, et c'est avec soulagement que Gyldas arrêta Pilgrim lorsqu'elle fut en vue de l'échoppe. Vite, il fallait mettre tout son beau monde à l'abri.

- Réveillez vous! On est arrivés.

Il régnait une chaleur agréable dans l'échoppe, et la bonne odeur du pain chaud tout juste sorti du four aiguisait les estomacs déjà vides de la soupe aux croûtons de la veille. Une vendeuse vint les accueillir: ça devait être Bérangère.

- Bonjour. Je m'appelle Gyldas et j'arrive de Tulle. J'aurais besoin de trois miches de pain s'il vous plait.

Tandis que l'employée de Valériane les servait, Gyldas s'enquit:

- Savez-vous où je pourrais trouver du lait de chèvre? C'est pour le petit.

Gyldas découvrit un peu son châle derrière lequel son petit bonhomme de deux mois, mais à peine plus grand qu'un nouveau né, commençait à s'agiter.
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--Halcon

[très tôt ce matin, avant l'arrivée de Gyldas]

Le messager de la Baronne, Halcon, était parti du poste de douane jusqu'à la boulangerie pour délivrer un mot à Bérangère :

Citation:

Bérangère,
je viens de voir passer Dame Gyldas au poste de douane de Roche, elle va venir à la boulangerie, donne lui tout ce dont elle a besoin.
Tu dois te souvenir d'elle, c'est le Lieutenant de Tulle, et elle vient d'avoir un bébé.
Je rentre quand j'aurai fini la douane et la patrouille.

Dame Valériane

--Berangere

Bérangère descendit des appartements de la Baronne.. à peine avait elle eu le temps de préparer la chambre d'ami lorsqu'elle entendit la porte de la boulangerie s'ouvrir...

-- Bonjour. Je m'appelle Gyldas et j'arrive de Tulle. J'aurais besoin de trois miches de pain s'il vous plait.

Bien l'bonjour ma belle.. oui oui, j'vous remets.. Dame Gyldas, Lieutenant à Tulle, c'est ça ? .. ah la Baronne m'a annoncé vot' venue.
Alors, 3 miches de pain.. ? tenez, servez vous.. et installez vous près de la cheminée.. sur la grande table là..
Ici, y a toujours de la place pour les amis de la Baronne..
à une époque, c'est le beau Ratgus qui y venait déjeuner avec la Baronne.. du temps où elle n'était que boulangère.. voyez..
Mais je parle , je parle.... hé hé... c'est que j'aime bien voir du monde moi !

Mais que vois-je ? un pt'it bou'd'chou.. rhoooo, qu'ill est mignon.. mais le pauvre, avec ce froid dehors, n'êtes point prudente, allez..
Bon, du lait de chèvre ? et pourquoi du chèvre ? euh... voyons...
Mais oui, hier, la Philomène , une vendeuse de marché, m'en a ramené, attendez voir, je l'ai mis au frais dans le garde manger.

Bérangère les fit asseoir, servit le pain, fit chauffer du lait de vache, et partit chercher du lait de chèvre.
Elle revint le sourire aux lèvres..

Voilà, voilà.. ah, z'avez de la chance, mais y en a plus beaucoup..

Ici, il y a des éleveurs de vaches, plutôt, faudrait voir avec Dame Miquette peut être..
Dites, je peux vous offrir du bon lait chaud.. pour les enfants, ça serait bien.Pis pour vous aussi hein !

Gyldas

Le flot de paroles de Bérangère fut aussi rassurant que la chaleur de la boutique. Ça changeait de Lénora qui ne se manifestait que si elle y était invitée. Avant même d'avoir pu déposer l'argent du pain sur le comptoir ou répondre à une seule des questions, Gyldas, la nourrice et les enfants se retrouvèrent assis autour d'une table où un copieux petit déjeuner leur fut servi. Les enfants, qui n'avaient jamais vu autant de pain d'un seul coup, ouvraient de grands yeux.

La lassitude et la fatigue aidant, Gyldas s'était bien gardée de gaspiller son énergie à interrompre la boulangère. Il était pourtant un point sur lequel elle insista:

- Le lait de chèvre, c'est pour le petit: la plupart des bébés ne digèrent pas la lait de vache.

Voilà, voilà… ah, z'avez de la chance, mais y en a plus beaucoup.

- Ça ira. Il n'a pas encore un gros appétit de toute façon.

Elle la gratifia d'un sourire par lequel elle ajouta:

- Et puis… laissez tomber le "Dame". "Gyldas", ça suffit amplement. Je n'ai pas de titre moi, vous savez.

Elle se força ensuite à manger un morceau de pain et à boire un bol de lait. Non pas qu'elle eût grand appétit. Ces derniers jours, la contrariété lui nouait plutôt l'estomac. Mais elle ne voulait pas subir une nouvelle tirade, si affectueuse soit-elle, de l'employée de la Baronne. Du moins jusqu'à ce qu'elle ait pris un peu de repos.
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--Berangere

Bérangère s'arrêta un peu de jacasser.. elle se rendit compte qu'elle devait saouler le jeune femme avec son flux de paroles.. et elle avait l'air si triste.. elle lui aurait bien demandé.. mais elle sentait que c'était pas le moment.

Hum, dites, Da.. , euh, Gyldas, après vous être réchauffée, je vous conduirai dans les chambres du haut. Vous pourrez vous y reposer.. et mettre le petit dans un lit. Y a même un petit lit. Oui, à l'époque, lorsque la Baronne du Dora était enceinte, Dame Valériane avait demandé à son fiancé Ratgus , qui était aussi charpentier, de lui fabriquer un petit lit.. pour pouvoir recevoir décemment sa marraine et son enfant.

Mais Bérangère avait l'impression que Gyldas était perdue dans ses pensées.

Euh.. des chambres sont prêtes pour vous à l'étage, si vous voulez vous reposer, en attendant la Baronne...

Bérangère sourit à Gyldas, avec un air de dire : allez, ça va passer .. avec le temps, tout passe...

Gyldas

Bérangère semblait une bien brave femme. Sa proposition était la bienvenue. Conduire le chariot dans la nuit froide s'était révélé plus difficile que prévu: Gyldas tombait littéralement de sommeil. Les filles avaient fini leur bol et leurs tartines, et Lénora était sans cesse obligée de les gronder du regard pour qu'elles se tiennent tranquilles.

- J'accepte volontiers. J'ai conduit toute la nuit, je n'en peux plus. Ce sera un honneur de me servir du lit de la petite Mara pour Alexandre.

Le bébé avait enfin fini la minuscule ration de lait qu'il était capable d'avaler et les filles semblaient pressées d'aller jouer. Gyldas suivit Bérangère après avoir donné le instructions à Lénora: pas de devoirs, mais pas de jeux dehors non plus, il faisait trop froid.

Elle installa Alexandre dans le petit lit qui, à son grand soulagement, était placée à l'endroit le plus chaud de la pièce. Elle se glissa à son tour sous les draps sans demander son reste. Bérangère n'avait pas encore fermé la porte que Gyldas s'endormait déjà.
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--Dorilys

Leur mère était allée dormir, mais les enfants, eux, avaient déjà fait leur nuit dans le chariot. Aussi, Dorilys fut-elle satisfaite que Gyldas ne les envoie pas au lit à leur tour. Mais…elle était bizarre maman! Partagée entre le soulagement et l'inquiétude, la petite rouquine tira doucement sur le tablier de Lénora:

- Léna, elle est malade maman? Elle m'a même pas donné de travail à faire. Pourquoi elle a quitté papa si elle est triste?

Elle avait du mal à comprendre les adultes. Décidément, c'était mieux d'être un enfant, même si, des fois, on recevait des gifles.

Valeriane

Valériane rentra dans la matinée.. la douane, la patrouille.. elle était fatiguée.. mais en même temps, elle avait hâte de rentrer et s'assurer que son amie Gyldas était bien installée.

Elle donna au palefrenier son cheval , puis se dirigea vers la boulangerie.
En entrant, elle vit une femme accompagnée de deux enfants.

Bonjour à vous ! Je me présente, Valériane de Gonzague. dit elle à la femme près des enfants.

Val tourna la tête et chercha Gyldas.. Bérangère ?

Eh bien, où sont elles ? puis réfléchissant.. ah, sans doute que Bérangère installe Gyldas dans les chambres.. très bien.
Dehors, quel froid de canard.. !

Elle enleva l'épaisse cape noire qu'elle portait, la posa sur une chaise et se dirigea vers le four à pain..

Hum, il fait meilleur ici..

Puis elle se retourna,

Excusez moi les enfants.. je ne vous ai pas dit bonjour...

Elle s'approcha des fillettes,et leur fit une bise.

Vous pouvez me rappeler vos prénoms.. je suis désolée.. je suis assez tête en l'air et j'oublie souvent les noms..

Puis, regardant la personne qui devait être la nourrice..

Je manque vraiment à tous mes devoirs.. vous désirez quelque chose ?
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--Dorilys

D'ordinaire méfiante avec les étrangers, Dorilys surprit la nourrice en laissant Valériane s'approcher pour l'embrasser. Elle avait même eu envie de lui faire un câlin. Elle semblait gentille, Dame Valériane. Mais maman avait fait la leçon à ses deux chipies: on se tient bien, et on est polie. De toute façon, la fillette n'éprouva aucune envie de faire enrager leur hôtesse.

C'est donc de la courtoise façon des enfants que Dorilys se présenta, sous l'œil encourageant de Lénora:

- Bonjour madame! Moi, j'm'appelle Dorilys. Et elle, c'est ma sœur Cyrielle. Moi, j'suis adoptée, pas elle. Maman, elle dort en haut avec Alexandre.

Elle avait pris, sans s'en rendre compte, la même posture que Gyldas lorsqu'elle faisait ses rapports: bien droite, les mains derrière le dos. C'est que, malgré son caractère rebelle, elle allait finir par ressembler à sa mère, la rouquine!

Gyldas

La sieste fut courte. En dépit de la fatigue, c'est toujours avec le sourire que Gyldas se réveillait lorsqu'elle entendait pleurer Alexandre. Le nourrisson savait désormais se manifester quand il avait faim, et sa mère était prête à supporter toute la fatigue du Royaume pour que cela continue. Gyldas passa une robe de chambre et redescendit avec le bébé dans les bras.

Il lui restait trois marches lorsqu'elle entendit une voix familière:

Je manque vraiment à tous mes devoirs. Vous désirez quelque chose ?

Gyldas sourit et accéléra le pas.

- Bonjour Valériane. Bérangère a été aux petits soins pour nous vous savez. Nous n'avons manqué de rien. Vous avez une employée bien serviable.

Elle mit Alexandre dans les bras de Lénora, puis s'approcha du four près duquel Valériane était en train de se réchauffer. C'est avec une certaine émotion dans la voix qu'elle ajouta:

- Merci pour votre accueil, ça me touche énormément. Puis-je un jour vous rendre la pareille.
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Valeriane

Val regarda la fillette lui parler sérieuse comme une adulte :

- Bonjour madame! Moi, j'm'appelle Dorilys. Et elle, c'est ma sœur Cyrielle. Moi, j'suis adoptée, pas elle. Maman, elle dort en haut avec Alexandre.

Elle fût touchée par sa spontanéité et surtout la sérénité avec laquelle elle parlait de son adoption. Val avait des idées préconçues sur ce genre de sujet.. la majorité des enfants ignorait leur adoption très longtemps.. et lorsqu'ils l'apprenaient , souvent ils en souffraient.. Mais la petite Dorilys semblait trouver cela naturel.. et à vrai dire, ça l'était, tout simplement, cela venait surement de la façon dont Gyldas avait expliqué les choses à sa fille. Et tout indiquait qu'elle avait su s'y prendre !

Eh bien, enchantée Dorilys ! Je vois que tu as la tête sur les épaules.. comme ta maman ! elle doit être fière de toi ! .. puis entendant des pas dans l'escalier..

Tiens, quand on parle du loup.. euh.. dit elle en riant..tout en faisant un clin d'oeil à Dorilys ....de la maman Louve .. on dirait que là voilà !

Val sourit en voyant Gyldas arriver...

AH , je suis heureuse de te voir ! Oui, oui, Bérangère est fort serviable.. mais dis moi, toi, comment vas tu ? La route ..le voyage s'est bien passé ? pas de brigands ? Tu as vu ta chambre ? ça te convient ? Tu t'es bien reposée ? et le bébé ? .......

Soudain Val remarqua qu'elle ne laissait même pas Gyldas répondre..

oui, bon, pardon, je suis confuse... je te bombarde de questions.. alors, euh.. assieds toi, fais comme chez toi, mets toi à l'aise et raconte moi..

Puis elle ajouta...

me rendre la pareille.. ? tsss .. je t'accueille de bon coeur.. et si un jour , je suis à la recherche d'une amie pour m'aider à supporter quelque malheur.. eh bien, nous en reparlerons.. pour l'instant, tu es là, ça me fait plaisir, et j'aimerai juste que tu ailles mieux, si tu voulais seulement me raconter le pourquoi du comment...

Elle sourit tendrement à Gyldas, mettant une main sur son épaule, attendant que celle-ci se sente en confiance , et puisse enfin parler.
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Gyldas

On y était. Gyldas avait repoussé l'inévitable. Elle avait promis à Valériane de tout lui raconter une fois arrivée à Roche, et elle se rendait compte qu'elle n'avait fait que reculer pour mieux sauter. Elle avait refusé d'y penser depuis son départ de Tulle, mais la simple question "ça va," faisait remonter son douloureux souvenir à chaque fois, et c'est avec fureur qu'elle s'interdisait de céder au chagrin.

- Oui… je veux bien qu'on aille s'asseoir.

Elle repoussait encore de quelques secondes, le temps d'être sûre de se contrôler. Il fallait avant tout éloigner les enfants.

- Léna, emmène-les jouer s'il te plait. Je te laisse aussi donner le biberon à Alex. Tu veux bien?

C'était la première fois que Gyldas cédait son bébé. Mais il était hors de danger maintenant, même s'il restait fragile. Il fallait bien qu'un jour ou l'autre, elle apprenne à s'en séparer un peu. Et comme elle voulait rester seule avec la baronne, c'était l'occasion de s'y habituer.

Valériane avait posé sa main sur son épaule. Alcyone avait fait le même geste quand Gyldas était dans son bureau. Au fond, la suzeraine et sa vassale se ressemblaient plus qu'elle ne l'avait soupçonné. Et ce n'était pas de la curiosité, mais bien de l'amitié qui transparaissait dans cet encouragement à parler.

Gyldas prit donc une profonde inspiration et se lança, mais d'une vois moins assurée qu'elle l'aurait voulue:

- Valériane! Arteis m'a trompée.

Phrase de plus en plus difficile à prononcer, sinon à accepter. Gyldas dévia son regard et serra les poings: ne pas craquer! Ne pas pleurer! Alcyone lui avait bien répété que ça ne servirait à rien. Mais par Aristote! Que c'était difficile!

- Je le savais, mais je refusais de le voir, parce qu'il m'affirmait le contraire à chaque fois que je lui posais la question. En y repensant, c'est sûr qu'il n'allait pas s'en vanter!

Gyldas rit nerveusement avant de continuer:

- Je vous passe les détails, mais il y a quelques jours, j'ai appris qu'une autre femme avait été sa maîtresse. Peut être qu'elle est encore, je n'en sais rien. Mais le fait est qu'elle est enceinte de lui.
C'est… enfin… vous comprenez pourquoi je voulais partir de Tulle! Et le pourquoi du bazar dans le bureau de Dame Alcyone. Quand je lui ai dit ça, j'ai bien cru que c'est moi qu'elle allait gifler. Pendant cinq minutes, elle m'a vraiment fichu la trouille.

Inconsciemment, la lieutenante avait légèrement dévié la conversation. Elle niait ce qui lui arrivait, c'était évident. Sauf pour elle! Pourtant, un souvenir lui remonta à la mémoire. Elle allait craquer. Il fallait qu'elle arrête, sinon elle allait craquer. Elle se leva doucement et se dirigea vers la fenêtre.

- Avant que je m'en aille, il a réussi à… à me voler un baiser. Et… et je n'arrive pas à l'oublier.

Presque honteuse d'avouer ça, Gyldas se tut! Une boule venait, une fois de plus, de se former dans sa gorge, et elle dut lutter pour la refouler.
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Valeriane

Valériane vit le visage de Gyldas devenir sérieux.. elle sentit son malaise.. Léna emmena les enfants dans une autre pièce, prit le bébé pour lui donner à boire.. puis après une longue inspiration, elle lui révéla la cause de son chagrin...

- Valériane! Arteis m'a trompée.

Elle avait lâché ses mots rapidement.. comme pour en être débarrassée. Cela fit un coup à Valériane, qui pourtant avait des soupçons sur le motif du départ de Gyldas. Puis elle lui raconta tout.. comment elle avait apris qu'une autre femme était enceinte de lui. Gyldas se sentait trahie, et cela était compréhensible.. mais comment la consoler.. si cela pouvait être possible.

Val reprit la parole, mais cherchait ses mots.. les histoires de coeur , elle ne connaissait pas. Elle n'avait connu qu'un homme, avec qui elle s'entendait à merveille, le meilleur selon elle,mais après la guerre contre la Bretagne,il avait été porté disparu.. elle ne savait même pas s'il était mort ou recueilli quelque part chez des moines.. longtemps elle avait gardé espoir, mais avec le temps, cet espoir s'estompait.. et elle se méfiait des hommes et de leurs belles paroles.. toujours prêts à embobiner les filles pour assouvir leurs envies.

Gyldas, je sais que c'est dur pour toi ce qu'il t'arrive, c'est tout simplement monstrueux de tromper une femme avec qui on a fait des enfants. C'est une honte ! ! Je crois que les hommes ne se laissent pas toujours guider par la raison ou les sentiments.. non, je pense plutôt que c'est ce qu'ils ont entre les jambes qui guident leur conduite..

Oh, excuse moi, je suis peut être un peu amère et brutale, mais d'après les histoires que j'ai entendu parfois en taverne, force est de constater qu'ils ne sont pas toujours fidèles.. peut être même qu'ils n'ont pas l'impression de trahir.. que pour eux, cela ne compte pas.. faudrait être dans leur tête pour comprendre.. et encore ! peut être qu'ils ne sont pas tous ainsi.. mais les hommes sérieux et aimants ne courent pas les rues !

Il faut que tu saches toi, ce que tu veux faire.. pense tu que tu pourrais lui pardonner un jour ? mais pour cela, il faudrait déjà qu'il vienne vers toi, te présenter des excuses, et je dirais même plus.. se mettre à tes genoux pour te supplier de le reprendre...

S'il faisait ce geste.. pourrais tu reprendre la vie avec lui ? où en sont tes sentiments, à part la haine que tu peux avoir de t'avoir trahie ?
S'il ne lève pas le petit doigt pour tenter d'arranger les choses, alors tu verras qu'il ne tenait pas à toi aussi fort qu'il a pu te le dire.
Tu devras prendre conscience de ce fait, et continuer ta vie sans lui. Je me doute que ce sera dur, surtout avec les enfants. Mais tu pourras toujours compter sur moi, et d'autres amies.
S'il ne revient pas vers toi, c'est qu'il ne te mérite pas, et tu vaux bien mieux que ça.
Dire que cet homme a été récompensé par l'Ordre du Grand Couvain.. ça m'exaspère ! Il ne mérite rien ! On devrait le jeter en prison pour abandon de famille ! Tiens, oui.. veux tu qu'on porte plainte contre lui ?
Ah oui.. mais vous n'êtes pas mariés.. hum.. dans ce cas.. je ne sais pas..
Qu'en penserai Aristote ?

Val s'arrêta un instant.. histoire que Gyldas intègre ses paroles.. elle était à moitié en colère, mais à moitié amère de voir que les hommes faisait fie des sentiments et de l'amour qui était pourtant la plus belle des choses qui pouvait arriver aux hommes.
Val avait vu aussi la réaction d'Alcyone, beaucoup plus impulsive qu'elle.. mais Alcyone avait peut être plus d'expérience en matière de relations masculines.. elle sourit en écoutant les commentaires de Gyldas.. oui, parfois , Alcyone pouvait faire peur.. elle était , comment dire.. "soupe au lait".. qui monte vite, mais qui a un coeur gros comme ça.

Maintenant que tout est dit, tu devras faire un travail sur toi.. réfléchir à ton avenir, à celui que tu désires pour toi et tes enfants. Mais penses à toi avant tout. Penses à ce qui est bon pour toi. Tu vas me dire que c'est facile pour moi de parler ainsi, que ce n'est pas moi qui souffre, qui a l'impression de vivre un cauchemar.. je sais, je sais.. mais dis toi que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, qu'elle est semé de bien des embûches que l'on appelle épreuves, et qu'il faut les surmonter, les unes après les autres.. tu as ton travail, tes enfants, des amies.. tu as la vie devant toi.. si un homme te fait souffrir, c'est qu'il n'est pas bon pour toi, et s'il n'est pas bon.. jette le !
Bon, ce n'est que mon point de vue.. et tu en as peut être un autre.. on ne peut pas toujours se mettre à la place des autres.. mais en tout cas.. tant que tu te sens bien ici, tu peux rester.. si cela peut t'aider à faire le vide... ou le point..

Val regarda par le fenêtre, le soleil pointait le bout de son nez..

Si tu veux, nous pouvons continuer à bavarder en nous promenant dans Rochechouart ..
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Gyldas

Au fur et à mesure de la tirade de Valériane, Gyldas réfléchissait. Elle aimait cet homme. Oui mais voilà:

- Vous êtes la quatrième à me dire de le quitter. Je commence à croire que c'est l'unique solution à mes problèmes.

Effectivement, nous ne sommes pas mariés. Ce n'est pas faute d'avoir insisté. Et maintenant, je me retrouve avec trois enfants bâtards à élever. L'avantage, c'est que, comme il ne les a pas reconnus, il n'a aucun droit sur eux. Ne me dites pas à votre tour qu'il leur suffira de mon amour pour qu'ils puissent affronter l'avenir. La vie se chargera un jour ou l'autre de leur rappeler leur condition.

Elle n'avait pas peur des mots. De toute façon, c'est comme ça qu'ils étaient reconnus par la société. Et il faudrait bien leur apprendre à se battre avec ce fléau qu'elle venait de leur donner. Elle soupira:

- Quand à Aristote, ce n'est pas faute de l'avoir prié pour qu'il m'aide. Quand je vois le résultat… je préfère me tenir éloigné de lui, si possible.

Plusieurs fois, les curés de différents villages avaient réussi à la convaincre de la bonté du Très-Haut. Et à chaque fois, elle avait été déçue par les évènements qui avaient suivis. Elle avait donc décidé de se détourner de l'Eglise. La suite ne pourrait pas être pire.

Valériane faisait des efforts pour qu'elle se sente bien. Alors Gyldas décida d'être à la hauteur de son hospitalité. Elle tourna la tête vers elle alors que la baronne s'approchait à son tour de la fenêtre et lui sourit.

- Je veux bien rester ici quelques jours. Et j'accepte avec plaisir que vous me montriez Roche. Pour aller plus vite, on pourrait le faire à cheval. Pilgrim est nerveux quand il reste trop longtemps sans bouger.

Oui! Penser à autre chose! Tourner la page! Au début, elle devrait se forcer. Puis ça deviendrait de plus en plus facile, dusse-t-elle s'endurcir pour y arriver.
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Valeriane

Val avait écouté Gyldas.. il était certain que les bons conseils ne peuvent pas tout arranger...

Ecoute Gyldas.. toi seule saura ce que tu dois faire, laisse parler ton coeur. Quant à tes enfants.. même si au début ils font subir le manque du père.. par la suite, ils comprendront et te soutiendront.. ils se feront une raison.

En attendant, sortons un peu !

Elle éleva la voix à l'attention de Bérangère :

Bérangère!! dis au palefrenier de préparer nos cheveaux ! Nous sortons dans Rochechouart !

Quelques minutes après, Gyldas et Valériane étaient dehors, montaient sur leur cheval, et s'apprêtaient à traverser le village... et à faire la Visite de Rochechouart
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Gyldas

Les jours avaient passé à une vitesse folle pendant lesquels Valériane s'était employée à distraire Gyldas du mieux qu'elle put. Discussions, promenades, découverte de la région… pas le temps de s'ennuyer pour la lieutenante de Tulle.

Lieutenante de Tulle, et elle était à Roche depuis… elle ne comptait même plus. Il était temps de rentrer. Certes, elle n'était pas vraiment pressée de revoir Arteis, mais elle avait des responsabilités. Elle ne pouvait pas continuer à les fuir. Les questions qu'elle se posaient en arrivant chez son amie Valériane avaient trouvées une réponse: le père de ses enfants, n'avait pas cherché à savoir où elle était, ni comment elle et les enfants allaient. Gyldas savait désormais à quoi s'en tenir, elle n'avait donc plus aucune raison de rester ici. Il ne viendrait pas.

Tandis que Valériane était occupée à la douane, Gyldas rassembla les affaires de tout son petit monde en vue du départ. Tout devait être terminée quand la baronne rentrerait. Ainsi, les deux femmes pourraient profiter au maximum de leur dernière journée.

Ses pensées s'égarant toujours quelque peu, Gyldas pensa qu'il faudrait qu'elle retourne à la chaumière pour reprendre la totalité de ses affaires dès qu'elle aurait trouvé une maison convenable pour ses enfants et ses animaux. Elle prépara donc mentalement ses barrières psychologiques afin de lui résister si elle le croisait. Mais elle n'en aurait sûrement pas besoin. Arteis avait parlé de voyage, il serait peut être parti.

Gyldas se moquait pas mal que le tisserand n'ait pas pris de ses nouvelles. Mais il ne s'était même pas inquiété pour les enfants. Et ça, ça la rendait furieuse. Puisqu'il semblait aussi indifférent de leur sort, ce serait à elle, leur mère, de leur assurer un avenir. En refermant la malle, Gyldas venait de prendre la décision qu'il ne les reverrait jamais…
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Valeriane

En fin de matinée, Val rentra de la douane.. elle monta dans la chambre de Gyldas.. et vit qu'elle était sur le point de fermer sa malle.. son visage était sérieux.

Bonjour Gyldas.. alors, tu repars à Tulle ? dit Val tristement

Mais , je comprends, je sais bien que tu es Lieutenant et que tu dois repartir...mais ça va me faire tout bizarre de me retrouver seule avec Bérangère ! Enfin...
Et dis moi.. toi.. comment vas tu ? est-ce que ce petit séjour t'a fait du bien ? Est ce que les enfants se sont plu ? J'espère que tes filles ne se sont pas ennuyées au moins !
Pense tu avoir repris quelques forces ?

Val regardait Gyldas, impuissante, que pouvait elle faire d'autre que de la laisser repartir là où était son devoir ? Sa peine n'était pas plus à Tulle qu'à Roche après tout.. elle était juste dans son coeur.. Mais à Tulle, elle reverrait sans doute celui qui l'avait trahie, et ça serait encore une épreuve.Puis elle reprit..

Des forces.. oui, car tu en auras besoin à Tulle.. si tu le revois..
dit Val en baissant la voix
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Gyldas

Bonjour Gyldas… alors, tu repars à Tulle?

Elle avait l'air si triste en disant ça! Gyldas prit le temps de boucler la sangle en cuir de la malle, puis se redressa pour faire face à Valériane:

- Val… dit-elle doucement.

C'était la première fois qu'elle osait employer son diminutif. C'était sortit tout seul. Loin d'en éprouver de la gêne, Gyldas continua sur sa lancée:

- Val, vous savez aussi bien que moi que je ne souhaite pas particulièrement m'en aller. Mais, j'ai des responsabilités, et ce n'est pas dans mes habitudes de me défiler. Je n'aime pas donner cette image de moi. Il faut…

A quoi bon les mots? Il n'y en a aucun de véritablement valable pour expliquer qu'il est difficile de se séparer.

- Je n'avais pas les idées claires en arrivant ici. Grâce à vous, c'est chose faite. J'ai eu tout le temps de réfléchir, et je sais ce que je veux, désormais.

Tout en parlant, Gyldas s'était rapprochée de Valériane. Dans les yeux de la lieutenante, il n'a avait ni véritable tristesse, ni véritable joie. Seulement une profonde reconnaissance de se savoir soutenue. Abandonnant le protocole, Gyldas osa ce qu'elle n'avait pas encore osé depuis son arrivée. Elle s'approcha suffisamment de la baronne pour la prendre dans ses bras, sans prendre le temps de se demander si ce geste surprendrait ou non Valériane.

- Merci!... Vous allez me manquer.
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Valeriane

Val calmement écoutait Gyldas, il fallait bien se rendre à l'évidence...

Oui, Gyldas, je sais, ton devoir t'appelle ! et puis si tu te plonge ardemment dans tes dossiers et ton travail, ton esprit sera moins enclin à ressasser des choses qui font mal.

Si tu as pu trouver du réconfort ici, j'en suis ravie. Et si en plus tu as pu faire un peu le point c'est encore mieux.
Tu sais que la porte te sera toujours grande ouverte.

A ce moment là, Gyldas s'approcha et pris Val dans ses bras... Val fût surprise une seconde, mais elle mit aussitôt ses bras autour de Gyldas et la serra fort. Val à force de vivre seule avait oublié que l'on pouvait tout aussi bien exprimer des sentiments sans rien dire, juste avec des gestes d'amitié.

Val recula un peu pour se dégager et lui prit la tête dans ses mains en la regardant droit dans les yeux.

Sache que j'ai été heureuse de t'accueillir ici. Tu es quelqu'un de bien, n'en doute jamais. Un jour tu trouveras une autre personne qui te prendra la main. Fais confiance à ton coeur, pense déjà à toi et à tes enfants. Et n'oublie pas que tu seras toujours la bienvenue ici, et si tu as quelques soucis, d'ordre financier ou autre, fais appel à moi ! Surtout ne te recroqueville pas dans ton coin, sois forte et va de l'avant !

Val lui fit son plus beau sourire
Toi aussi, tu vas me manquer ! Mais nous nous reverrons bientôt.. Tulle n'est pas si loin après tout !

Pour finir, Val lui fit une grosse bise sur la joue.

Allez, va ma belle, tes enfants doivent t'attendre.. le palefrenier a dû préparer ton charriot. Fais bien attention à toi, sur la route.. et partout en général, prends soin de toi !
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Gyldas

C'était l'heure des adieux. Pour une fois, Gyldas devait bien admettre qu'elle avait apprécié de ne pas porter sa malle. Elle écouta les conseils de Valériane en donnant son assentiment par des signes de tête.

Surtout ne te recroqueville pas dans ton coin, sois forte et va de l'avant !

- Je vais essayer. Je vous promets d'essayer.

Elle avait décidé d'être forte, mais au fond, il allait lui falloir prendre énormément sur elle pour puiser cette force. Pour l'instant, les résolutions étaient là. Mais combien de temps tiendrait-elle?

- Je vous promets aussi de vous écrire… jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à raconter.

Gyldas parvint à esquisser un sourire. Elle aimait les taquineries, et ces dernières semblaient reprendre un peu le dessus.

Le chariot était prêt, la nourrice et les enfants à l'intérieur. Gyldas salua une dernière fois Valériane et s'installa pour prendre les rênes. Elle claqua la langue, et Pilgrim partit aussitôt au trot. Sur un dernier "Au revoir" chaleureux, elle s'éloigna dans la nuit froide, en direction de son destin.
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Valeriane

Valériane , devant la porte, regardait Gyldas partir avec toute sa petite famille.

Oui, Oui, écris moi ! ! lui lança t'elle, alors que le charriot commençait à avancer.

Aurevoir... le mot se perdit dans le creux de sa gorge...qui se serra légèrement.. sa main levée en guise d'au revoir , resta un moment à se balancer.. elle vit les fillettes lui rendre son signe de la main. Puis le charriot tourna au carrefour du chemin, et elle ne vit plus personne.

Elle resta quelques instants dehors.. un peu perdue... elle regarda au loin.. elle écouta le silence.

Ben, M'dame la Baronne, rentrez donc, vous n'avez rien sur le dos, vous allez attrapez la mort !morbleu !

Les paroles de Bérangère la firent sursauter !

Oui, oui, je rentre Bérangère.. et arrête de jurer, je te l'ai dit cent fois !

Une fois à l'intérieur, Val donna des ordres

Bérangère, je vais me reposer un peu, pense demain à acheter du joli parchemin et des plumes neuves. Je ferai sans doute du courrier prochainement. Prends quelque chose de raffiné.

Elle sourit, monta dans la chambre qu'avait occupé Gyldas. L'odeur de bébé y régnait encore. Elle ferma la porte doucement, et partit dans ses appartements.
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Gyldas

Avant de revenir complètement à Tulle, en pensées sinon dans la réalité, Gyldas écrivit un mot rapide à la baronne. Elle resta concise. Il n'y avait pas grand-chose à dire pour le moment. Plus tard, peut-être…

Citation:

Chère Valériane,

Je vous écris quelques nouvelles rapides. J'ai peu de temps.

Me voici de retour. La route s'est bien passée, morne comme la nuit froide. Je n'ai croisé que peu de monde. Ici, rien n'a changé. Ou presque. J'ai repris mon travail, comme si de rien n'était. J'ai recruté quelques CDM. Ca m'a changé les idées.

En attendant de trouver une maison, je loge à la taverne de mon amie Moaan. Je n'ai pas réussi à ravaler mon orgueil pour offrir un toit aux enfants en demandant à Arteis de me laisser la maison. J'espère trouver vite. Dorilys est retournée à l'école, et faire ses devoirs sur un comptoir de taverne, ce n'est pas l'idéal.

Alexandre m'inquiète. Il s'agite depuis le retour. J'ai peur qu'il ait pris froid. De plus, en allant chercher son lait ce matin, j'ai trouvé que la fermière avait l'air étrange. Je ne sais pas… une mauvaise intuition, j'espère.

Je ne peux en dire plus, j'ai l'impression d'avoir beaucoup à faire, mais guère de temps pour tout accomplir.
Encore merci pour tout. J'espère vous revoir bientôt.

Gyldas

Bon, là, je synchronise, donc je verrai pas ta réponse.

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--Berangere

Un pigeon avait apporté un message devant la fenêtre de la boulangerie

M'dame la Baronne, y a un message pour vous.. j'crois qu'c'est Dame Gyldas !

Valeriane

Cela faisait quelques jours que Valériane avait reçu des nouvelles de Gyldas.
Elle voulait attendre un peu avant de lui répondre.

Val s'était retrouvé bien seule. Elle voyait passer les jours avec mélancolie. Enfin, un soir, elle prit le parchemin que Bérangère avait ramené du marché. Elle réfléchit longuement avant d'écrire :

Citation:

Chère Gyldas

Merci pour ton petit mot. Je suis contente que tu sois bien rentrée, et je ne suis pas étonnée de voir que tu aies repris ton travail avec ardeur aussitôt arrivée !
Je vois que tu as des amies qui t'aident et t'hébergent, qu'en est il aujourd'hui ? As tu revu Arteis ?

Tu me parle d'Alexandre et tu m'inquiètes, comment va t'il ? Il y a des rumeurs qui circulent ici.. y aurait une maladie.. Enfin, C'est Bérangère qui a entendu ça sur le marché.. et je ne sais si c'est vrai.
En tout cas, fais bien attention à toi et à tes enfants, sois prudente ! Et si Alexandre ne va pas bien, montre le au médicastre !

Quant à moi, ça va bien. Je dois aller au procès de notre ancien maire Bidibop. Je ne sais pas comment ça va se passer.
Si j'ai le temps et que l'on peut me remplacer à la douane, peut être viendrais je te voir à Tulle.

Je t'embrasse bien fort, toi et les enfants. Qu'Aristote veille sur vous.
Avec toute mon affection,

Valériane

Valériane de Gonzague
Baronne de Châteauvert
Dame d'Oradour Saint Genest

Val donna ensuite le parchemin à Bérangère

Tiens, accroche le bien à la patte d'Halcon et qu'il aille le porter à Gyldas.

Oui, M'adame, de suite !
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Valeriane

Quelques jours plus tard, Valériane reçu une réponse... et en lisant la missive, elle prit un air effrayé, et choqué ...

Citation:

Titre : des nouvelles

Expéditeur : Gyldas de la Vallée des Qom Jah
Date d'envoi : 2009-01-06 07:40:53

Chère Valériane,

Je ne sais par où commencer. Je ne sais pas ce qu'il en est à Roche, mais ici, à Tulle, ça va mal. La peste m'a tout pris. Mon fils, ma nourrice… ils ont brûlé la chaumière dont l'écurie était attenante. Mon cheval qui s'était sauvé quelques jours auparavant y avait trouvé refuge. Et j'ai pensé à le chercher partout sauf là. Je n'ai plus rien…

En d'autres temps, j'aurais recommencé comme ce jour où je me suis retrouvée seule à Mortagne, avec 50 écus et deux pains. Mais cette fois, je ne peux pas. J'ai deux enfants, et je me sens si impuissante. Arteis m'a demandé de revenir. Je vais dire oui. Je sens qu'au fond de lui, il regrette vraiment. Ma fierté en a pris un coup, mais à côté de ce que je viens de vivre, c'est si peu de chose.

Je retrouve la "joie" des patrouilles à pied. Je ne m'étais pas rendue compte depuis longtemps combien c'était difficile et long. Il va falloir que je me réhabitue. Peut-être Aristote me punit-il de tous les péchés que j'ai commis. Puisse-t-il vous préserver mieux qu'il ne m'a préservée, bien que je ne crois plus beaucoup en lui.

Je vous embrasse.
Gyldas

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Valeriane

Valériane fût effondrée.. la peste.. quelle horreur.. et quelle catastrophe et quel malheur pour Gyldas ! !

Dire qu'elle les avait vu tous il n'y a pas si longtemps.

C'est vrai que Val ne sortait guère que pour aller à la mairie.. mais elle avait croisé des personnes emmitouflées et se faufilant par les rues tout en toussant tous leurs poumons.

Le conseil du comté avait annoncé la fermeture des frontières par mesure de précaution. Il faudrait chercher des médecins !

Pourtant, la vie du village continuait, bientôt l'élection d'un nouveau maire. Demain elle devrait aller à la mairie rendre ses comptes et les clefs de la mairie au nouveau maire de Roche.
Elle y amènerait quelques galettes.

Bérangère ! vous ferez des galettes pour demain , merci..

Hein, quoi ? des galettes.. ? ah bon ? ..;euh, combien qu'y en faut m'dame ?

Eh bien, je ne sais pas moi, une dizaine au moins ! non, fais en vingt, au moins, on pourra en donner aussi à ceux qui n'osent pas rentrer dans la mairie.. les miséricordieux qui trainent leur maladies dans les rues... et puis tu feras des brioches aussi... je connais un ex Lieutenant qui me réclame des brioches , des petits pains et autres pâtisseries.. !

Bon, ben alors, faut que j' m'y mette maintenant ! rhooo lala .. toujours du travail !

Val entendit les grognements de Bérengère mais ne releva pas. Elle finirait bien par les faire ces galettes !

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Valeriane

La veille, Bérangère avait fait des brioches... jusque tard le soir mais elle était contente du résultat..

Le lendemain matin, elle s'était levée de très bonne heure pour commencer les galettes, pendant que la baronne était partie à la mairie.

Ah, ben, qu'est ce qui faut pas faire , hein.. des galettes maintenant.. faire cuire des pommes, faire la compote.. pfffff, quel boulot !

Elle allait mettre à cuire la première fournée quand Bérangère stoppa net....

Ah ben ça.. je crois que j'oublie quek choz.. hum.. voyons voir.. ...

mais oui, quelle bécasse je fais.. je sais ce que j'ai oublié.. hi hi hi..

Un peu plus tard, ça sentait bon dans la boulangerie...

~~

Ah, elle est belle celle là ! hum.. on en mangerait.. mais faut pas ..

et la Bérangère se mit à glousser... puis elle rêvassa et s'en retourna aux fourneaux..

Elle fit une autre tournée de galettes... et regarda le résultat

ah, zut alors, saperlipopette, elle a une drôle de tête celle là !

... hum.. ça va pas plaire.. bah, tant pis.. après tout, elle sera bonne quand même..
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Bergamotte42

Berga ne tenait plus en place, elle avait une surprise pour Valériane et avait hâte de la lui porter. Tous ces derniers jours, elle ne l’avait pas aperçu et pour cause, gloups, elle s’occupait de la mairie en main de maître d’ailleurs, j’aurais voulu la mettre dans le fauteuil, je n’y serais jamais arrivée comme quoi la vie réserve des surprises et même des boutons horribles

En arrivant à proximité du « Pain Doré » une odeur alléchante lui fit presser le pas, une odeur de galette des rois.

Bonjour marraine, bonjour bérangère

Ecarquille les yeux devant toutes les belles galettes dorées

J’ai un cadeau pour les reines de la pâtisserie gentes dames

Farfouille dans son panier en en sort une aumônière de satin noir qu’elle vide sur le comptoir en chantonnant

Si tu trouves la fève dans la galette
Tu mettras la couronne sur la tête
Si tu n'la croques pas
Si tu n'l'avales pas
Alors ce sera toi
Qui sera la reine ou le roi !

Bon, on pourrait s'en croquer une, la pt'ite tordue par exemple, je lui trouve une bonne bouille, avec une bonne tasse de café

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--Berangere

Té , vlà Dame Bergamotte !!

Comment z'allez vous, Dame ? Ah, mais vous avez une surprise ?

euh, la Baronne est sortie hein, mais va pas être bien longue..

montrez voir !!

Bérangère écarquille les yeux..

Mais c'est mignon tout ça.. eh, dites voir, j'en ai une aussi de fève, je l'ai marchandé sur le marché, mais bon, j'osais pas la mettre, et surtout, j'l'ai pas montré à la Baronne..

regardez moi ça..

Bérangère sortit de sa poche de tablier une petite fève et l'a mis sous le nez de Berga :

Bérangère riait de toutes ses dents qu'elle n'avait plus, enfin, y en restait quelques unes tout de même,.. et dit à Berga :

Hein, vous n'en avez pas vu des comme ça pardi !

café vous dites ? c'est quoi ? moi, j'ai plutôt de la prune à c't'heure ! éh, ça ravigote par ce temps, pas vrai ?

Sinon, oui, on peut bien s'en croquer une , avec tout ce que j'ai fait !!

Valeriane

Val revenait de la mairie où il y avait une super réunion... mais les parlottes, ça nourrit pas n'est ce pas ?
En ouvrant la porte, elle sentit la bonne odeur de galette qui se dégageait..

Hum, ça sent bon ici ! Tiens, Berga .. t'as fait plus vite que moi pour arriver ! !

Val regarda Bérangère qui commençait à couper une galette...

Eh bien Bérangère, vous pourriez attendre un peu non ? vous mourrez de faim ? Je vous prierai de retourner à vos fourneaux et d'attendre un peu les invités avant de piocher dans les galettes...

Clin d'oeil à Berga.. après tout, laquelle des deux était la plus gourmande ?

Bon, Berga, un instant, je vais voir à la cave ce qu'il y a comme boisson..je reviens.. puis la voyant dévorer des yeux la galette déjà coupée..

Allez, sers toi si tu veux !! on sait ce que c'est que la faim...

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Jennsen

Porte ouverte à la volée précédant un cri du cœur :

Elles sont où les galettes???

Moment de grande solitude s'ensuit, effarement d'une entrée en matière pas très conventionnelle.. Pour un peu Jenn serait ressortie pour la refaire, mais la présence de ces dames nécessitait qu'elle agisse plus raisonnablement.

Un toussotement et un raclement de gorge plus loin, elle reprenait dont de manière plus posée sur une légère révérence :

Bien le bonjour Berga, m'dame.. J'ai ouïe dire que c'était un jour pour se faire couronner *sourire en coin* alors me voilà!
Bon d'accord, la vraie raison est qu'en entendant dame Valériane à la Mairie tantôt, je n'ai pu résister.. en véritable estomac sur pattes que je suis comme dirait... OOOOPS Hiji! Saperlotte, ben dans l'histoire j'ai oublié de l'attendre!!
Norf j'vais me faire sonner les cloches!

Beh raison de plus pour que ça ne se fasse pas l'estomac vide, pas vrai? Je serai plus d'attaque, héhé.
Trêve de plaisanterie, où est la patronne, qu'elle me dise tout sur ces trésors que je vois étalés là, et me rassure sur le fait que je pourrai la démunir d'un de ces spécimen avant de de quitter ces lieux où il fait ma foi bien meilleur que dehors!

De fait elle se mit à l'aise, les joues toutes piquantes de la chaleur qui contrait vivement les effets du froid mordant qu'elle venait de quitter, les narines frémissant a tant d'alléchantes odeurs, et les papilles en éveil, clignant de l'œil à l'adresse de Bergamotte qui semblait tout aussi intéressée qu'elle par la perspective d'une dégustation.
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Mailvador

l'odeur chaude et sucré des galettes attira mail dans la boulangerie.
il salua berga qui avait dèja la bouche pleine qui ne pu que lui faire un signe de la main et s'asseya pret des fourneaux pour etre sur d'etre le suivant a croquer une part.
ce n'etais pas tous les jours que l'opportunité de devenir roi se présentait.

berga tenta un :bangour miéssure, mmmm,mm

mail sourit et attendit le retour de valériane qui ne tarda pas.

elle remontait de la cave les bras chargé de bouteilles de cidre et autre vin blanc sucré qu'elle avait su préservé des soifards du village et de son irrésistible attirance a ,de temps en temps ,titiller le goulot.

voulez vous que je vous aide?lança t il

Pour sur son intention était de la délester de son fardeau afin qu'elle lui serve au plus vite un part de cette galette dont l'odeur envahissait a present le moindre recoin de son cerveau.

comme un enfant qui attend une surprise ,mail attendait un morceau ,sagement assis prés de bérangère qui découpait la galette dorée.

Philou15

Philou avait entendu l'invitation de Valeriane.
Il se rendit donc dans la boulangerie afin de déguster de bonnes choses.
Il y retrouva avec plaisir Bergamotte et lui fit une bise, un soldat de sa garnison qu'il salua, ainsi qu'une personne qu'il avait vue auparavant à la mairie, Jennsen dont il avait appris sa révocation de la taverne municipale.

Merci Valeriane pour ton invitation, je vois que vous avez déjà commencé. Laissez-moi une place afin que je puisse me servir moi aussi.

Philou prit aussi un verre en voyant les bouteilles que tenaient Valeriane et l'aida à servir tout le monde
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Valeriane

Pendant ce temps, dans la cave, Valériane cherchait ses meilleures bouteilles.. elle avait invité des amis, des connaissances, et ça faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu du monde à la boulange... du coup, elle se sentait nerveuse et se savait plus ce qu'elle cherchait...

Mais où ai je mis mes bouteilles d'hypocras ? AH les voilà !

Elle entendit le petit tintement de la porte d'entrée, une fois, deux fois, trois fois ? ?

Elle remonta vite les escaliers, et cria d'en bas ...

J'arrive !!!!

A peine arrivait -elle dans la grande salle, que Mailvador s'empressa de l'aider, ainsi que Philou...

voulez vous que je vous aide?

Merci messieurs, c'est bien aimable à vous.. mais ne vous inquiétez pas, y en aura pour tout le monde !! clin d'œil entendu au messires..

Re Bonjour à vous, et merci d'être venu mes amis. Philou, on se connait depuis longtemps déjà, n'est ce pas ? Mais je connais moins Mailvador, entrevu à la mairie mais il a bien fait de venir.. nous ferons connaissance..

J'ai cru entendre d'en bas qu'on réclamait des galettes.. Dame... Jennsen, c'est bien vous ? fit Val avec un grand sourire.

Je suis bien heureuse de vous accueillir chez moi.. et alors, les galettes...

Elle se tourne vers Bérangère...

Eh bien ses galettes?? elles arrivent.. ? tu vois bien qu'il n'y en a presque plus ?

Bérangère, bougonna , comme à son habitude... et dit entre ses dents..

Ah ben faudrait savoir, je coupe, je coupe pas ? je cuit ? j'amene les galettes, j'ai pas quatre mains non plus !!!
Oui, M'dame ça arrive... ........... grffmmmrrr

Val posa les bouteilles sur la table, quelques bouteilles de cidre, de l'hypocras et du clairet. Elle mit sur la table plusieurs verres et donna les bouteilles aux hommes afin qu'ils servent à boire.

Bérangère arriva avec la dernière fournée..

Voilà, très bien, merci Bérangère, vous pouvez les couper. Eh bien je vous souhaite bon appétit, et je me demande qui va être le roy ou la reyne ?
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Jennsen

La boulangerie se remplissait petit à petit.
L'appel à la gourmandise avait été entendu, et Jenn saluait les arrivées d'un signe de tête assorti d'un sourire.. qui allait peut-être bien décroître proportionnellement à la taille des parts qu'elle calculait mentalement devenir de plus en plus petites à mesure de l'affluence, tout en s'en amusant dans le fin fond.
Elle était heureuse que cette initiative soit suivie d'effet, et encore plus de voir remonter l'instigatrice de ces réjouissances les bras chargés de pousse-galettes plus encourageants les uns que les autres.

Les hommes s'affairaient auprès de leur hôtesse, se disputant la faveur de l'aider, à moins qu'ils n'aient été les plus impatients à attaquer toutes ces douceurs?

Jenn piqua un fard en s'apercevant qu'elle avait été repérée en plein délit de gourmandise. Elle bredouilla néanmoins la réponse qu'on attendait d'elle avec le même sourire qui l'avait accueillie :

Hem, eh bien oui, je crois bien avoir fait montre d'un excès d'enthousiasme à mon arrivée! J'espère que je n'ai effrayé personne...C'est la faute de mon appétit jamais rassasié, je n'ai jamais réussi à le mater, pardonnez moi.
Et je suis ravie de pouvoir enfin venir visiter ce lieu qu'une de vos amies chères m'a tant vantée, surtout pour une si belle occasion que vous avez eu la gentillesse de bien vouloir nous faire partager.

Les verres généreusement remplis par les aides improvisés, un supplément de galettes, apportées par une Bérangère dont les marmonnements lui rappelaient quelque vécu, prêtes à être découpées pour le plus grand plaisir des gourmands déjà rassemblés, il ne restait plus qu'à avoir la main heureuse... Ou pas.
Elle ravala de justesse une langue qui s'apprêtait à sonner la charge, laissant le soin à autrui de donner l'assaut tout en caressant d'un œil connaisseur la bouteille d'hypocras.
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Philou15

ça y est tout le monde avait sa part de galette et un verre à la main.
Chacun avait trouvé une place près de la cheminée où crépitait un bon feu.
Philou remercia Valeriane pour son invitation et félicita Berangère pour ses galettes.
Effectivement Valeriane, on se connait depuis un bout de temps déjà.
Je me rappelle de mes balbutiements dans la maréchaussée, lorsque tu m'as proposé de devenir citoyen gardien, jusqu'au jours où je t'ai remplacé au conseil comtal en devenant Prévôt des Maréchaux.
Malheureusement, la vie a fait que je n'ai pas pu rester bien longtemps à ce poste. Mais c'est le passé. Aujourd'hui, nous sommes nombreux à nous intéresser à l'avenir de Rochechouart, et c'est le plus important.
Mais discuter ça donne soif.

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--Berangere

Bérangère s'exécuta et coupa les galettes, elle fit aussi le service,.. quoique certains s'empressèrent de se servir.. elle osait rien dire du coup, c'était pas souvent qu'il y avait du monde à la boulange.
Elle aurait bien pris un p'tit verre d'hypocras, mais , elle s'disait que c'était pas sa place de trinquer avec ces messires et ces gentes dames...
Berga, c'était pas pareil, elle la connaissait, elle venait de temps en temps, pis c'est la filleule d' la patronne..

Elle reposa les plats sur la table.. scrutant chaque visage pour voir qui sortirait de son bec le petite fève... ben non, rien ne venait dis donc..

Elle sortit quelques minutes par la porte de derrière pour aller chercher quelques bûches, heureusement, le palefrenier avait coupé assez de bois.
Elle posa les bûches sur le foyer rougissant.. donnant à son visage un teint lumineux. Elle s'essuya les mains sur son tablier. Regarda Philou.. c't'homme, il présentait bien dis donc... mais préfèra l'autre gars, un soldat si elle avait bien compris.. et puis la jolie jeune femme.. elle en voyait pas beaucoup des comme ça... elle avait pas l'air d'avoir froid aux yeux mais elle avait un rien de distingué.. en tout cas, elle respirait la joie de vivre et n'avait pas l'air de faire de chichis.. Bérangère fit une espèce de grimace qui signifiait qu'elle appréciait.
Elle restait là dans un coin, toujours observant, des fois qu'elle pourrait choper quelques discussions intéressantes.. elle se demandait quand allait arriver le reste de la troupe .. pis y 'avait messire Heatcliff qui devait venir.. le Lieutenant Aldyr était attendu... rhaa la la, elle allait pas louper ça quand même.... quand elle vit le regard insistant de la Baronne...

Euh... m'dame la Baronne, si vous n'avez plus besoin de moi, j'm'en retourne à la cuisine..

Valériane fit un signe de tête pour acquiescer et Bérangère se dirigea vers la cuisine.

bah c'est pas grave, elle trouverait bien une excuse pour revenir plus tard...

Valeriane

Chacun avait pris un morceau de galette , un verre à la main.. les discussions commençaient et Val se sentit bien tout d'un coup... la chaleur de la cheminée rendait la grande salle plus chaleureuse.

Oui Philou.. on dirait que nous sommes des anciens.. c'est vrai que le temps passe.. en tout cas, je vois que tu t'investit de plus en plus et j'en suis heureuse. Rochechouart a besoin de personnes motivées !

Puis Val s'approcha de Dame Jennsen en souriant

Eh bien, la gourmandise n'est pas un si vilain défaut ma foi... et si vous êtes ravie d'être ici, sachez que je le suis également.
Il y avait longtemps que je n'avais pas reçu de monde ici.. sauf mon amie de Tulle, Gyldas.
Parfois, je me sens bien seule, depuis la ... la.. disparation de mon fiancé. Je ne m'étais pas rendue compte que je m'étais coupée du monde, occupant mes journées à travailler...
Mais je parle, je parle...
J'aimerai que vous me parliez un peu de vous.. d'où venez vous.. avez vous fait de longs voyages ?

Ah,.. moi aussi, j'aurai dû en faire ,avec .. mais bon..

Oh, excusez moi, je reviens, une petite chose à dire à messire Mailvador

celui-ci mangeait goulument une galette, un verre posé non loin de lui...

Dites, messire, j'ai vu que vous aviez signé le contrat de citoyen gardien, et je vous félicite... je vois que la baisse du salaire ne vous a pas empêché de venir nous rejoindre et c'est une bonne chose.
Alors, vous pouvez bien sûr être Chef des Maréchaux et soldat. Par contre, il faudra quitter votre groupe afin de prendre la tête de la patrouille. Voilà.. je vous dit ça pendant que j'y pense.. euh.. continuez votre morceau de galette et n'avalez pas la fève tout de même !!

Valériane sourit et s'en retourna près de Dame Jennsen.

Au fait, j'ai vu votre ami en taverne l'autre soir, nous avons parlé un peu.. oh, ça faisait bien longtemps que je n'avais mis les pieds en taverne !
Et il ne vient pas nous rejoindre ?

ça me fait penser... elle apostropha Bergamotte sirotant un jus de ... raisin..

D'ailleurs, Berga.. il vient ton mari ou quoi ? et Aldyr ?

Elle regarda à nouveau Jennsen..

Ah les hommes, ce n'est pas facile de les faire sortir de leur trou ! !
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Mailvador

mailvador la bouche plein , acquiessa d'un hochement de tête aux remarques de valériane.
mais la question n'ètait plus d'actualité.

j'ai du demissionner de la COLM, le capitaine finitou, bien que rien ne l'interdit, voyait d'un mauvaise oeil le cumul des deux fonctions.
De plus le sergent sasker m'a carrément ejecté de sa lance.

Il prit une bouché de galette, une goulée de cidre....

je suis donc disponible et je commence demain mes patrouilles , j'espere que je serai a la hauteur

il reprit une bouchée quand tout a coup, crack, mais qu'est ce que c'était.
Fausse alerte, ce n'était qu'unn morceau de bois sans doute tombé là pendant la cuisson dans le four.

A présent , chacun se regardait du coin de l'oeil, qui donc serait l'élu....

si c'était lui alors il devrait payer les prochaines chez lui, bien entendut, il les commanderai a val car ses galettes était vraiment trop bonnes, la frangipane coulée de toute part.

tiens se dit il sur le retour j'irai voir la boite a coucou, au cas où, quelque courageux auraient essayer de dénouer l'enigme.

En attendant , il demanda si il pouvait reprendre une part?

Aldyr

Pas de carton d'invitation, ni d'annonce officielle...Aldyr avait été convié plusieurs fois par dame Valériane pour partager l'originale galette des rois!! Oui, original...La galette des rois, c'est comme les œufs de Pâques, la dinde à noël, les cuites de la saint Sylvestre (même seul dans le froid à faire son satané boulot !!)...Comme les trépanés, leurs cultures et élevages, et la tisane préférée à la bière !!...De toute façon, la galette des rois est un plat que l'on mange sans modération, peu calorique, cuisine maigre en somme...Inventée par dame Frangie Pane, dans des temps bien anciens...

Aldyr dans les rues de Rochechouart ce gentil petit charmant village, arriva devant l'échoppe de dame Valériane. Devant la porte, il entendit et reconnu des voix qui lui était bien familières. Sans gêne, et parce que le froid le poussé, il frappa et entra d'un seul geste. Un vagabond se croit toujours tout permis bien que cela ne soit pas toujours du goût de toutes les servantes...Il salua les convives : dame Valériane, l'hôte de l'occasion, dame Bergamotte42 sans être en compagnie d'un certain mécréant, Philou15, sans ses lettres et ses timbres, dame Jennsen, étonné de la voir autre part qu'en taverne, et messire Mailvador, moins anciens que les anciens commençant à devenir allergiques à la poussière, mais nouveau membre de la police de ce village où la trépanation ne donne pas froid aux yeux pour certains...

-Bonjour tout le monde, je vois que nous fêtons quelque chose d'exceptionnel , d'inédit même dirais-je...Laissez-moi deviner à l'odeur des cuisines...Non !!! Vous n'avez pas osé !!!...Nous fêtons la galette des rois !!!...C'est ce qui se nomme être dans le vent !!!...J'espère que personne ne s'amusera à regarder la tranche de sa part de galette pour savoir à l'avance, avant même de la manger (je soupçonne messire Philou15 d'avoir de tel pratique !!), s'il est le roi ou la reine...Tiens en parlant de roi...et de reine...A la galette des rois, comment on nomme leur "élection" ?!...Tirer les r..Et bour...Enfin bref, je m'égare...Cela doit être de la faute de mon petit estomac malingre et vide !!.

Avant de rentrer dans l'échoppe, Aldyr avait entendu les dernières paroles de messire Mailvador. Il se retourna vers lui:

-Mailvador, je suis content que tu sois dans les maréchaux maintenant...Non pas parce que j'ai réussi à recruter quelqu'un...Mais nous avons toujours besoin de monde. Et, je pense assurément que tu feras bien plus que l'affaire....Tu vois comment je te mets la pression !!!...Oui je sais, je suis comme ça !
Par contre, j'ai cru entendre que tu as dû être "obligé" de démissionner de l'armée ?!...Je pense que dame Valériane a dû te dire qu'il était possible que tu puisses être soldat et maréchaux en même temps...tout n'est qu'une question de groupe (tu sais les torchons et les serviettes...!)...Oui fais attention, dans cette salle, il y a deux ex-prévôts !!...Qui est le second ?!...Son nom de famille est 6+9...!...La prévôte Alcyone m'avait soutenu que ce cumul (qui n'en est pas vraiment un) est totalement faisable, suffit juste de ne pas s'emmêler les pinceaux...Et vue la carence que nous connaissons dans les effectifs...Si j'ai bien compris tes propos...Que dame Finitou t'ai fait les gros yeux, ce n'est pas étonnant...Elle se veut pas facile mais elle est très charmante en réalité...Mais, que le sergent de la COLM (la précision est de taille) t'éjecte de sa lance, c'est pousser le bouchon un peu trop loin (enfin comme il sait le faire celui là...Je commence à en avoir l'habitude de ce personnage...Manque plus qu'un mauvais pas...) !!
Mais, as-tu écrit au sujet de cette éjection à dame Finitou, ou à messire Amael59, notre gouverneur ?! As-tu écrit à plus au haut dans la hiérarchie du comté même ?!...

Aldyr se retourna vers Philou15:

-Mailvador, tu sais que nous avons un autre soldat parmi nous aussi...Peut-être a-t-il son avis sur la question, un mot à dire ce genre de méthode et sur une personne en particulier...!
Par contre, si tu ne regrettes pas ta démission "forcée", nous avons de la place dans la Police de ce village...Certains postes sont plus ou moins vacants mais sans solde ni paye...Nouvelle mesure pour favoriser le recrutement ! On ne peut pas faire mieux !...Je ne vais pas reprendre sur ce sujet, ce n'est pas le lieu...Et je sens que l'indigestion vous guette avant même d'avoir mangé la galette...Donc, si tu veux voir plus loin que les maréchaux, nous pourrions voir cela ensemble un peu plus tard...dans mon bureau...!!

Aldyr éclata de rire:

-Arrêtons de parler travail !! La galette des rois demande toujours une pleine attention, si je puis dire...!!
par contre, question cruciale : Qui se met sous la table ?! Le plus jeune je crois...Qui est encore doué de cette qualité, sans désigner et sans froisser personne ?!...Messire Mailvador je crois...Sinon, cela va être moi dans l'ordre d'apparition...Mais ce n'est jamais bon que je me mette sous une table...En plus il y a des dames...!! Sinon, dame Bérangère, dont la jeunesse, et la beauté qui l'accompagne, pourrait nous faire ce plaisir et ce rituel obligé...A moins que la fève ne soit trop retord à mettre dans la galette...!!

Aldyr prit place autour de la table en se disant que si Philou15 ne regarde pas s'il a la fève, avant de manger sa part, il le ferait bien. Car, il n'est pas bon d'avoir une couronne dans cette région de trépanés...
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Vagabond professionnel, administré de Rochechouart.
Membre de la Police de Rochechouart, ayant une certaine ressemblance avec un certain messire Columbo.
"Plus con qu'un trépané, deux trépanés" Parole d'un trépané avant sa naissance.

Jennsen

La boulangerie était le cadre d'un joyeux brouhaha désormais, chacun essayant de tenir une conversation entre deux bouchées ou deux gorgées.
Les mains comme les langues s'activaient joyeusement sous l'œil de Bérangère qui vit disparaître à grande vitesse le fruit de son labeur avant de s'éclipser elle-même, visiblement à l'insu de son plein gré.

Jenn mâchonnait consciencieusement chaque morceau de galette, d'une part pour éviter de paraître trop goinfre, c'était un minimum, de l'autre pour parer à l'éventualité d'avaler malencontreusement une des petites surprises qui pouvaient y être cachées.
Le Doc' n'était pas là, mieux valait ne pas risquer d'accident.
En outre, ce repérage d'une éventuelle fève lui permettrait de la caler soigneusement dans un coin de son palais comme si de rien n'était.
Pas question d'être le point de mire sur ce coup là.

La Baronne avait eu un mot aimable pour chacun, passant de convive en convive ; elle avait rassuré la jeune femme avec un sourire sur ses appétences gastronomiques avant d'enchainer sur quelques questions qui restèrent en souffrance le temps qu'elle s'entretienne avec Mailvador.
Une hôtesse charmante et agréable, qu'elle vit revenir avec plaisir à ses côtés accompagnée d'autres interrogations.
Jenn afficha un franc sourire avant de s'exécuter avec bonne grâce.

Dame Valériane, Madame la Baronne -norf excusez moi j'sais pas trop comment je dois vous appeler je n'ai pas franchement l'habitude!- c'est justement Gyldas qui m'avait parlé de vous et de votre boulangerie.
Je comprends qu'elle puisse vous manquer si elle s'en est retournée à Tulle, d'après ce que vous m'avez confié.
La perte d'un être cher est toujours une étape difficile à franchir, je suis passée par là et le poids des souvenirs ne s'efface pas ainsi..Chacun réagit selon ses moyens et ses aspirations, mais je suis ravie en tous cas que vous soyez à nouveau éveillée à ce monde dont vous me disiez vous être un peu coupée!
Pour ce qui concerne les voyages, j'ai effectivement pas mal trotté depuis mon départ de Narbonne, d'où je suis originaire, voilà maintenant plus d'un an.
A proprement parler, c'était plus de la prospection que du voyage, même si le résultat est le même.. J'ai cherché, de village en village, celui qui pourrait me voir m'enraciner.
En vain je dois dire, même si j'ai cru en rejoignant la Gascogne, trouver un renouveau à ma vie.
Une belle bourde ça, même si j'y ai rencontré le compagnon que vous me dites avoir croisé, et dans des circonstances qui n'auguraient certes pas qu'on fasse route ensemble par la suite, vous pouvez me croire.

Elle s'approcha davantage de Valériane pour lui souffler en confidence à l'oreille : en fait on a commencé par croiser le fer, dans le sens le plus littéral du terme, pour tout dire...

Reprenant le ton normal de la conversation, elle poursuivit :

Pour l'heure, il doit être en train de peaufiner sa spécialité es grognon quelque part à la recherche d'une demeure qu'il n'a pas encore trouvée.
Figurez vous qu'il trouve Roche à son goût.. Peut-être cette méchante peste qui sévit a-t-elle exacerbé son côté médecin?
Quoi qu'il en soit, la tête plongé dans les livres depuis si longtemps, je crains que les mondanités, si réduites soit-elles, ne soient pas son fort...Et puis je n'ai pu le décrocher de la Mairie où nous nous trouvions avant que je me précipite ici...

Bergamotte, interpellée à son tour sur la non présence de sa moitié, failli rater son exercice de lever de coude de boisson non alcoolisée.
Jenn la regarda, amusée, rebondissant sur les dernières paroles de Valériane.

Ah les hommes, comme vous dites!
Mais trêve de bavardages, j'ai assez abusé de votre temps avec mon babillage!
Juste une dernière chose : pourrez vous féliciter de ma part votre Bérangère pour ces excellentes pâtisseries qui sont un régal pour le palais?

Ce disant, elle termina sa part avec délectation, avant de lever son verre pour proposer un toast à leur hôtesse.

A ce moment de convivialité! Et à votre excellente initiative!

L'œil pétillant, elle fit couler le breuvage d'un trait dans une gorge desséchée de tant de babillages, quand la porte s'ouvrit pour laisser un Aldyr au mieux de sa forme, qui d'emblée pris le relais, et la parole, qu'elle se fit un plaisir d'écouter tout en le saluant amicalement d'un signe de la main.

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Heatcliff.

Heatcliff. revenant d’une promenade galopait vers la maison de Valériane.

Il avait tant attendu pâtisseries promises depuis des semaines voir des mois....
Sur le chemin, son cheval fit brusquement de côté un saut de carpe devant une grosse flaque de corbeaux s'envolant.

Il regardait les quelques maisons désertes baillant au crépuscule avec leurs fenêtres ensommeillées sur lesquelles se reposaient paisiblement les oiseaux. Volatiles qui à chaque envolée semblaient faire sursauter les demeures avant de retomber dans un sommeil léger.

Heat sauta à terre et noua la bride de son cheval près de la maison de Valériane. Il entrevit la grange de son amie et eut la pensée d’y laisser son cheval. Entrant dans cette dernière, il aperçut les fameux sacs de poudre de blés avec lesquels valériane préparait pains et gourmandises briochées. Il plissa les yeux en cherchant du regard les pièges à souris évitant ainsi qu’ils lui mordissent la pointe de ses bottes.
Son cheval mis au chaud, il s’éloigna quand sa monture s’ébroua faisant voler ses étriers. Heatcliff ronchonna et d’un geste leste souleva sa selle pour la déposer sur la paille fraiche et sortit.

Arrivée devant la porte de Val, Heat jeta un discret regard par la fenêtre. Ses yeux s'ouvrirent démesurément dans son front et un sourire s’étira sur son visage devant le nombre de convives. Il ne s'attendait pas du tout à cette réception.

les accueillantes bougies chaviraient les pans de pénombre sur les murs de la pièce où se dessinaient un théâtre d'ombre; la chaleur semblait ronronner.

Avec tout se bruit, personne l entendrait tapoter à la porte, il entreprit donc d'ouvrir lentement la porte et s'avança légèrement dans la pièce.
Heat était vêtu d’une tunique bleu marine, resserrée au col par les liens de sa cape, qu'il dénoua en souriant aux convives. .. il tendit son vêtement à Dame Berangère toute pimpante et lui fit un baise main .

Il se demanda si l'odeur délectable et légèrement sucrée qu'il respirait ici ne provenait pas de quelques galettes préparées par Bérangère où serait ce une œuvre de notre hôtesse… valériane aurait elle revêtu les apparats de Dame peau d’âne, rouleau de pâtisserie au fourreau, et poudre de blé sur museau. Il avait bien pensé faire lui même une de ses propres pâtisseries mais la perspective de la mie de pain trempée dans l amaretto recette de la frangine du Dieu Pan, avait rendu anxieuse et perplexe valériane.

Bonjour val, je suis un peu en retard mais j ai eu un peu de mal à me garer, tu connais les aléas de la circulation atypique du limousin. Et en ces temps de fêtes , je n ai nullement trouvé maréchal ferrant pour forger à ma monture des sabots cloutés. A défaut de galettes de ma propre préparation voici une couronne en papier crépon et gommettes, vieux souvenirs d'antan...

Il salua ses amis, aperçut Philou et lui serra chaleureusement la main, Aldyr était tout près et guettait le convive qui se faufilerait sous la table.
heat se demanda s'il n allait pas lui même glisser discrètement sous la table et le regardait d'un air entendu.
"Et pis fanny" cela devait résonner en son ami comme un chant d'alcool jaune et sirupeux. je comprends mieux son empressement à gouter à ces galettes qui doivent tout décemment s'accompagner d'un breuvage des dieux

Messire Mailvador était aussi présent. il ne le connaissait que peu mais était ravi de faire un peu plus sa connaissance.

Heat s'interrogeait si ce n était pas une réunion des anciens combattants de la prévôté, une réunion de dame tupperware des ex combattants de la section criminelle??

Il sourit à Jennsen et regarda instinctivement son verre...
Il écouta ses paroles et n'entendit aucun "hips".
Lui qui croyait que cela faisait parti d'un lointain langage, un dialecte inconnu, un accent de je ne sais où, tant les hips faisaient légions dans les tirades de Jennsen.

puis se dirigeant à pas de loup vers un coté de table embrassa sa femme qui l'avait précédé.
je potassais mes cours de médecine durant une promenade estudiantine et le crépuscule m a rattrapé.

Heat prit une chaise et prit place.

Apprécions ces galettes qui nous adoucirons cette journée,se déprendre, un moment, de l’agitation quotidienne.
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[RP] Bienvenue chez Val, Boulangerie "Au pain doré"