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[RP] Bienvenue chez Val, Boulangerie "Au pain doré"

Valeriane
Valériane qui était sur le côté de la maison entend Ratgus l'appeler ..

OUIIII , je suis là Ratgus, !

Val accourt vers lui et lui fait un baiser , et sourit de bonheur

Alors, on y va ? oui, je suis prête, regarde.. eh dis donc, arrête avec tes compliments, j'ai mis une belle robe dans mon sac mais pour le voyage, je me suis mise à l'aise ! et regarde ce que j'ai :

Val montre le faucon a Ratgus, il est toujours sur sa main, elle lève son bras et l'oiseau prend son envol..


Il va faire le voyage avec nous, tu sais, c'est un cadeau de Delwin, c'est gentil n'est ce pas.?. pour les messages, il sera plus efficace que les pigeons !
Allez, en route !


Ils partirent tous deux d'un bon pas.. il faisait assez beau pour la saison, le soleil de l'hiver les accompagnerait tout au long de la route...
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Valeriane
Valériane était revenue de Limoges mais avait fort à faire avec ses nouvelles responsabilités. Elle partait tous les jours de bonne heure pour aller à son bureau de Prévôt . les séances d'entretien pour les différentes embauches s'enchainaient et la fatiguaient un peu mais elle était assez satisfaite du résultat.
En cette fin de soirée, elle était venue se changer et se préparer pour partir à Ventadour dans la demeure de sa marraine Alcyone.
En effet celle-ci lui avait fait l'honneur et la joie de la prendre pour vassale et ce soir se déroulait la cérémonie d'anoblissement.
Elle était énervée et heureuse mais avait aussi un petit pincement au cœur.
Elle mit donc une belle robe de velours noir, un manteau chaud et s'apprêta à prendre la route.
Le Seigneur d'Arafura devait la rejoindre là bas.

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Valeriane
Quelques jours plus tard... Valériane, devenue désormais Dame D'Oradour Saint Genest devait se rendre à Limoges pour la cérémonie d'allégeance à la nouvelle Comtesse du Limousin, Dame Ned.

Valériane se demandait encore où était passé son Ratgus de procureur, toujours parti par monts et par vaux, en train de courir après les criminels..
Elle décida de se préparer et d'aller l'attendre au Château de Limoges.
Elle s'habilla donc élégamment mais sobrement et partit pour Limoges

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Valeriane
Quelle ne fût pas sa surprise en allant à la Cérémonie.. elle venait de recevoir de la part de Dame Tiboulola, le collier de Praticien de l'Ordre du Grand Couvain.



Elle avait passé une agréable soirée.. et elle était rentrée très tard. Demain, il faudra qu'elle aille voir Alcyone.Elle l'avait vue fatiguée , et ne devait pas tarder à accoucher....

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Valeriane
Les jours et les semaines avaient passées ...
Elle était rentrée de Ventadour en larmes , le coeur brisé..Alcyon, sa marraine n'avait pas survécu à son accouchement..
Mais après cette effroyable annonce par Dame Nebisa, un feu s'était propagé dans la demeure de l'ex Prévôte.
Il y eu panique générale, certains ont essayé d'éteindre le feu, mais une partie avait brûlé et une partie de la maison avait été détruite..
Or, on ne retrouva rien de ce qui avait été la chambre d' Alcyone.. rien n' a été retrouvé dans les décombres. Le feu l'avait emportée, elle et son enfant.
Val était revenue désemparée, désespérée.. mais le conseil était là et il fallait continuer malgré tout..
Se mettre dans le travail avec acharnement avait aidé Valériane à ne plus penser à sa peine..
Mais elle restait souvent seule.. à travailler tard le soir.. elle ne croisait plus beaucoup Ratgus, son tendre aimé.
Tiens d'ailleurs.. Val repensa à une lettre qu'elle avait trouvée en sortant précipitamment de chez Alcyone.
Val ouvrit un tiroir de sa commode, prit la lettre et la relut, en souriant tristement :

Ratgus a écrit:



Citation:
Ma Baronne, Ma chère Alcyone,

Je suis venue ce matin (avec mes gants blancs) pour vous faire une demande particulière mais vous étiez déjà partie pour Limoges, ce qui quelque part m’arrange bien car plutôt que de bafouiller quelques mots en votre présence, qui risqueraient de compromettre l’état dans lequel vous êtes actuellement , je préfère vous laisser ce courrier que vous trouverez à votre retour.

Aussi, ma démarche ne vous surprendra probablement point, vous êtes non seulement la Suzeraine de mon amie Valériane de Gonzague, vous êtes également sa marraine devant Aristote mais surtout celle-ci vous considère aussi comme sa mère spirituelle. Ne lui connaissant par ailleurs aucun parent vivant, je m’adresse à vous chère Baronne et c’est avec une grande joie et un honneur certain que j’ai le plaisir de vous demander en ce jour de Mars 1456 la main de votre filleule. Valériane et moi nous connaissons maintenant depuis plus d’une année, nous avons au début travaillé ensemble dans la police de Rochechouart puis nous sommes devenus amis, complices et très proches depuis plusieurs mois. Cette démarche fait suite à plusieurs discussions que nous avons eu ensemble ces dernières semaines et c’est bien sur avec son accord que je suis venu vous trouver en cette belle journée vous faire ma demande…

Bien sur, je me tiens à votre disposition pour régler les « détails matériels » de cette demande et je vous souhaite par ailleurs tous mes veux pour l’heureux événement qui ne saurait tarder…

Respectueusement votre

==
Ratgus d’Arafura
Seigneur de Neuville et de St Méard
Vice Comte du Limousin et de la Marche









Ses yeux s'embrumèrent.. en quittant la demeure, elle était passée par le salon et avait fait tomber une lettre , elle l'avait prise rapidement car elle avait aperçu le sceau de Ratgus, lisant les premières lignes, et comprenant de quoi il s'agissait, elle avait mis la lettre dans sa poche.

En rentrant , elle l'avait lue en entier.. ça lui faisait plaisir, mais cela tombait mal.. c'était toujours comme ça.

Depuis elle gardait la lettre, et n'avais pas encore osé en parler à Ratgus.

Pour l'heure, elle était venue se changer et prendre quelques affaires et provisions car elle partait pour Limoges plusieurs jours.. ensuite.. elle ne savait pas ce que l'avenir lui réservait.

Elle remit la lettre dans le tiroir, ferma ses bagages , ferma sa porte , monta dans sa voiture personnelle et fila vers Limoges où une fête de fin de mandat l'attendait. Ce n'est pas qu'elle avait le coeur à festoyer, mais ces deux mois avaient été éprouvants et le fait de passer une soirée agréable avec les autres conseillers lui faisait plaisir.
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---fromFRBorure_de_Sombricorne
En ce dimanche matin, Borure était affamé. Ces derniers temps avaient été rudes, et il économisait pour s'acheter un champ de blé.
En déambulant dans les rues il passa devant une boulangerie qui lui plut instantanément, elle portait le nom de sa propriétaire de ce que lui avait dit un villageois. Des odeurs de bon pain d'échappaient de par la porte.
Son ventre gargouilla et il se décida enfin à passer la porte. A l'intérieur c'était un régal autant pour les yeux que pour le ventre. Il s'approcha du comptoir et voyant personne demanda à haute voix:

Il y a quelqu'un ici, je souhaiterai vous acheter du pain?

Il sourit et attendit une réponse tout en contemplant l'endroit.
Valeriane
Valériane, souvent sur les routes en ce moment, revenait de Ventadour où elle était aller se recueillir sur ce qui restait de la demeure de la Dame de saint Anne , elle repassait pas Rochechouart , reprendre armes et bagages, pour ensuite filer vers Limoges et vers d'autres aventures...

Elle rentra dans sa boulangerie et vit un jeune homme attendant qu'on le serve ..


Bonjour Jeune homme ! Je suis Valériane ! vous êtes nouveau ici ? je ne vous ai pas encore vu !
Vous m' excuserez, je rentre à l'instant et je dois aller me changer, mais vous attendez que l'on vous serve, certainement ? ... ma servante doit être au fond de la boulangerie, elle ne vous a pas entendu.
Que désirez vous ?

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---fromFRBorure_de_Sombricorne
Borure eut le souffle coupé lorsqu'une dame vint se présenter à lui comme étant Valériane. La beauté de cette apparition le laissa d'abord sans voix, elle lui rappelait tellement la fille qui l'avait fait renoncer à ses ordres... Il reprit son sang-froid au bout de quelques secondes qui lui parurent une éternité et lui répondit:

En effet, je suis tout nouveau ici, je m'appelle Borure et suis ravi de faire votre connaissance Dame Valériane. Je ne suis pas pressé, j'ai tout mon temps ce matin... Je vais attendre dans un coin le temps que vous vous changiez, car je ne sais pas encore ce que je compte prendre, certainement la spécialité de la maison, mais je vais attendre vos conseils.

Il se campa contre un mur et sortit une mandoline qui était attachée en bandolière dans son dos.

Cela ne vous gène pas si je joue quelques notes le temps de votre absence?

Borure sourit et égraina quelques notes d'un morceau qu'il avait composé il y a bien longtemps.
Valeriane
Val redescendit au bout d'un certain temps, elle avait un gros sac, un bouclier, une épée. Elle avait l'air décidé .

Excusez moi, j'ai pris un peu trop de temps...
Vous avez bien fait de jouer.. je l'entendais d'en haut, c'était fort agréable !
Ecoutez, pour le pain, prenez celui-ci, aux herbes aromatiques et aux vertus bienfaisantes...il vous en coutera 6 écus et 40 c. Laissez les sur le comptoir, mon employée Bérengère viendra les prendre quand elle aura fini de sortir la deuxième fournée.
Je dois prendre congé, je pars faire un long voyage.
Je vous souhaite bonne continuation.

Val salua le jeune homme , jeta un dernier regard sur sa boulangerie.. cria :
A bientôt Bérengère et veille bien sur la boulangerie ! Je t'enverrai Halcon de temps en temps pour les nouvelles !

Puis elle sourit tristement au jeune musicien...soupira puis sortit de la boulangerie.
Dehors, un faucon vint se poser sur son bras. ..

Quelques minutes après, un cheval détalla vers Limoges, un faucon le suivait dans le ciel.

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---fromFRHalcon
Halcon arrivait de Bretagne et devait donner un message à Bérangère , l'employé de maison de Dame Valériane , il se posa devant la fenêtre, et laissa Bérangère prendre le message qui disait :

Citation:
Bérangère, bonjour

Je t’envoies quelques nouvelles de Bretagne où les combats font rage.. nous somme avec la garnison à l’entrée d’une petite ville dans un campement bien aménagé.
Pour l’instant je vais bien, et je me bats avec force et honneur. La plupart de mes amis sont à mes côtés.. hélas certains sont gravement blessés et d’autres ne sont hélas plus de ce monde.
La vie de soldat est assez rude , pas vraiment de confort.. la promiscuité est de mise.. quant à l’intimité.. n’en parlons pas.. Malgré tout, la plupart des hommes sont charmants et bien élevés.. je souris en écrivant cela, peut être que quelques uns te plairaient !
Les bretons n’ont pas l’air mal non plus, mais ils sont de rustres guerriers, nous maltraitant et nous insultant bien des fois. Par contre,il faut bien avouer que leurs crêpes sont délicieuses. Mais le chouchen.. ah.. non.. je préfère la prune ou l’hypocras.
Le seigneur Ratgus veille bien sur moi, nous nous retrouvons souvent en fin de journée, nous promenant dans le campement en parlant de chez nous, du Limousin, de nos amis restés là bas.. et puis parfois nous rêvons à notre mariage..
Hélas, pour l’instant la réalité est tout autre..
J’espère que tu veille bien sur la boulangerie et sur le champ de maïs . Attention aux voleurs et aux pilleurs de maïs.
Raconte moi un peu ce qui ce passe à Rochechouart.

Ah, je te laisse, Ratgus vient me chercher pour aller dîner. ( bol de soupe et viande cuite au feu de bois.. je regrette les soirées de grande cérémonie avec boisson à volonté et délicieux petits fours ).

Ah, encore une chose, surtout ne laisse rien se dégrader, brique bien la maison comme si j’allais rentrer demain.. ! !
Si tu vois Bergamote ou Trokinas, tu pourras les saluer de ma part.
Et aussi, donne moi des nouvelles de mon amie, le Lieutenant Gyldas.. elle attendait un heureux évènement.

Prie Aristote pour nous, pour que nous revenions tous en vie..

Ta maîtresse, Dame Valériane




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---fromFR~~Bérangère~~
La Bérangère s’était levée de bon matin, elle nettoyait la maison, puis lasse de ce travail pénible, elle s’était accoudée au bord de la fenêtre pour regarder les oiseaux dans le ciel…
Vlà t’y pas qu’un énorme oiseau vint se poser sur le rebord de la fenêtre…


AAAAh , par Aristote, qu’est ce que c’est que ça ?


Mais je te reconnais toi, le rapace de la patronne…. Ça alors… attends voir, bah, tiens, t’as un truc à la patte on dirait.. .. fais voir …

Bérangère enleva la missive , et ouvrit :



Oui oui ouillle… ben en vla du bla bla.. alors, qu’est ce qu’elle raconte la Baronne ? encore heureux que j’ai de bons yeux, que ma pov mère m’a appris les rudiments de l écriture et de la lecture.. sinon, j’aurais été ben mal pour lire c’te lettre …
Ça commence déjà bien, c’est quoi la promise cuitée ? elle parle de qui là ? comprends rien..


Bérangère relit et s’applique à déchiffrer les mots…

Alors, quoi ? c’est qu’elle est pas trouillarde la patronne, se battre comme ça , comme un homme, saperlipopette.. faut le faire hein.. bon, alors, vi, c’est pas l’grand luxe là bas.. j’me doute ben, hein… hé hé.. j’me demande comment elle fait sa toilette, tiens..


Mouais, les crêpes , les crêpes.. oh mais oh, moi j’fais des bonnes galettes aussi , non mais dites voir !
Ah ah , question boisson, y a pas mieux not’ prune allez !
Bon, pis le sacré Ratgus, alors, quand est ce qui convole tout ça ? pfff , z’on le temps les nobles, hein.. enfin, j’chai pas c’qui trafiquent dans leur promenade moi, pis , j’irai pas voir non plus… ouououuuuh non alors…


Bérangère riait toute seule de ses remarques à deux balles ( faut bien le dire !)

Enfin, le Ratgus, il a pas l’air vif quand même, à sa place, j’laurai déjà embarqué la patronne, et je lui aurai offert un ben biau mariage.. vi, comme je le dis, je le pense.. .. ou inversement, sais plus..

Bref, bah, il est pas si méchant le pitbull, il fait son fier et son intéressant, mais j’le vois bien, avec la patronne, il est doux comme un agneau .. et ma Val de cœur par ci, et mon cœur par là.. piouuuu ! ! , il s’mettrait en quatre pour elle, pour sûr ! enfin, qu’il veille bien sur elle déjà, et qu’il la ramène entière, ça sera déjà bien !

Bah, ça, pour sûr que je travaille, hein, qu’est ce qu’elle croit la Baronne, que je me retourne les pouces ?
La suite… bla bla bla…hummm, ah d’accord.. et pis faut que j’y réponde ? rhooooo la la…

Alors, bon, trouver du parchemin.. de quoi écrire.. où est ce qu’elle met son nécessaire à courrier … ah bah tiens , c’est là..


Bérangère s’installa sur la grande table, elle remonta ses manches, jeta un coup d’œil à Halcon…


T’en vas pas toi, hein, j’fait la réponse ! pis , si t’as faim, regarde dans la grange plus loin, doit y avoir des mulots !

La langue tirée au coin de la bouche, Bérangère commença à écrire :



Citation:
Bien le bonjour Mdame la Baronne,

Vot oiseau m’a bien remis le message.. j’ai tout lu.. mais pas tout compris..
Enfin, vous z’avez bien du courage de vous battre contre ses chiens de bretons…si vous trouvez des chapeaux ronds, et qu’vous savez pas quoi en faire, vous pouvez m’en ramenez
J’ai jamais vu de chapio ronds … et dites voir.. les bretons, sont ils de gros buveurs ? parait que oui…
Dites voir, vous n’allez pas à la plage des fois ? sinon, ramenez aussi des coquillages, siou plait, avec tout le respect qu’je vous dois..
J’vois que vous mangez pas gras .. revenez, j’vous frai de bons ptits plats.. si ça continue, vous allez revenir maig comme un i .
Bon, ici, c’est pas le bonheur, hein…z’inquietez pas, je brique la boutique, j’peux pas faire de pain, y a plus de sous pour acheter la farine dans vot cassette..
Sinon, le champ va bon an mal an…
Alors, les nouvelles, ben, savez, y a un nouveau maire ici.. vi, c’est pu la Bergamote, c’est le Siong je crois.. de toute façon, pov dame Bergamote.. elle se prenait des critiques de partout, surtout, d’un tonneau,.. ou un truc du genre.. j’chai pu bien. Même qu’elle est pu maire, mais qu’on la harcèle encore, c’est y pas malheureux ! !
Vous savez, vous, qu’elle a tout essayer pour qu’le village il aille bien ,et tout et tout..
Ah, ben, moi, j’les vois les critiqueurs. Ils font que critiquer hein.. mais pour relever les manches, et bosser, y a plus personne.. pour sûr, comme disait mon grand père, c’est la langue qu’est usée, pas les bras… ah ah ah !
Enfin, j’espère qu’elle va faire ote choz de plus diversifiant.. avec le Heatcliff, savez, le Lieutenant, enfin, qu’est plus Lieutenant je crois.. la police, ça change beaucoup en ce moment…paraitrait qui ya Aldyr et Misticric .. j’les connais pas bien.. en plus je sais même pas s’ils ont un contrat .. tout se perd ma pov Baronne !
Ah, z’allez rire, en fait, ça change partout.. et pour les critiqu’ailleurs, y a les mêmes en couleurs à Limoges et au conseil… parait que ça chauffe.. j’veux pas vous offenser patronne, mais ça commence à se savoir dans les petits villages, et les paysans, y comprennent rien à rien. A ce qui parait, les conseillers et les nobles s’envoient des noms d’oiseaux à la figure ..
Remarquez, à Roche, on a peu la même rengaine..

C’est marrant ça, vous me parlez de Trokinas, mais , ma pov Dame, on le voit plus.. ou très peu.. il rase les murs.. il maigri, il a des cernes sous les yeux.. moi, j’vous dis, il file un mauvais coton c’garçon ! parait que les zotres au conseil, sont jamais là, ou alors, ils font des conneries, enfin, si vous me passez l’espression.. alors, le petit Troki, tiens, que j’ai vu grandir.. ben, il est obligé de se taper tout le boulot…
Ah mais oui, ça, il en voulait le ptit gars.. il avait les dents longues.. il s’voyait déjà en haut de l’affiche,… vice comte, vous pensez… peut être même à écouter les sornettes du serpent à sornettes justement.. qui devait lui dire entre quatre zyeux : aie confiannnnnce en moiiiiii … et hop, le Troki, au pied du Dragon. Enfin, moi, ce qu’ j’en dis.. hein.. vous savez, j’ai une petite tête.. pis moi, la poli Ticque, hein..
Ah ben, justement,en parlant de ça, l’Prévôt, sais pas c’qu’il a fait, il a du faire une bêtise, chais pas, mais y pouvait plus rentrer dans son buro.. n’empêche, il continuait à aller voir si la police elle travaillait bien, l’air de rien.. rhoooo, avec le gueux d’en face, on a bien rigolé quand même .. pis, le Pirenne, il est parti aussi.. j’savais même pas qu’il faisait kek choze moi celui là..d’après c’qu’on raconte, il s’occupait pas des mines, alors, après pour les procès, pensez donc.. .. mais le pire, hien, enfin, d’où qu’vous êtes, vous devez ben le savoir, c’est quand le Sarlardin, l’Arlequin, le Baladin, enfin un nom à faire ballader tout le monde.. a piqué la caisse du comté.. vous savez, le gars grimpé sur un âne.. un peu gentil, un peu compréhensif.. mi figue mi raisin.. ben là, c’est tous les fruits qu’il a piqué,la corbeille avec.. pis on sait pas où il a filé le bougre ! en tout cas, moi, chai pas.
Sinon, ben le Comte vient de temps en temps montrer son nez, histoire de dire que c’est pas Troki qui dirige quoi.. la préposé au café, j’crois qu’elle fait bien son travail..
Alors, les zotres, euh.. y en a, on voit leurs noms d’affiché, mais on les a jamais vu.. y a bien le petit Na, qui juge de temps à otres..
Ah, par contre, j’aperçois rarement le curé.. c’est bizarre, m’en semblait bien qu’il allait beaucoup aux réunions avant les élections, qu’il avait l’air de s’intéresser,et tout ça, me demande s’il critiquait pas aussi .. ben, là.. on l’entend plus dites donc.. d’ailleurs, il devait faire le baptême de Berga.. hein, vous savez, vous êtes la marraine.. eh ben, vous en faites, pas, il a oublié.. alors, si ça tombe vous serez rentrée quand il fera le baptême..
Enfin, tout ça pour vous dire que vu de chez nous autres , pov paysan et gens aux service des grands du Comté, ça nous parait être le grand cirque .. pour sûr, ça nous fait quand même des distractions..
N’empêche, que , plus sérieusement, y a un comité des fêtes, et avec vot permission, j’aimerai voir si je peux participer à quelques jeux…
Alors, a part ça.. euh.. quand j’verrai la Berga, j’lui donnerai le bonjour, entendu.. mais elle doit jouer à la marchande qui déambule… hi hi hi.. c’est pour rire patronne.. j’sais bien que c’ets marchand ambulant.. c’était juste pour vous faire rire, parce que j’me doute bien qu’avec ce qu’je vous raconte, vous devez faire une sale tête, pas vrai ?
Allez, détendez vous, tiens, j’ai gardé le meilleur pour la fin.. La petite dame Gyldas, ben, j’crois que ça va être bon, j’ai croisé hier soir la Gertrude de Tulle, parait qu’ elle avait des contradictions… alors, à mon avis, le moufflet , il va sortir du tiroir…

Bon, ben, voilà, j’vous souhaite bon courage, et faites bien attention à vous !
Mes respects à messire Ratgus.

Votre dévouée Bérangère


Puis la servante attacha soigneusement la missive à la patte du faucon de la Baronne.
Celui-ci, rassasié et reposé , pris son envol pour la Bretagne

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---fromFRHalcon
Halcon commençait à être fatigué de faire les allers retours la Bretagne / le Limousin, aujourd’hui, il avait deux missives à porter, à Bérangère, à la Boulangerie de Dame Valériane, et au Bureau du Vice Comte

Bérangère sur le pas de la porte le vit arriver, et prit aussitôt le message


Ah ben tiens, vlà l’facteur !

Citation:
Bérangère

Ta lettre m’a fortement secouée.. je ne pense pas que nous voyons les choses de la même façon.. arrête de plaisanter avec les membres du conseil ! Ce n’est vraiment pas drôle !
Je me rends bien compte qu’il y a de sérieux problèmes mais ce n’est pas la peine de les enfoncer encore plus !

Tout d’abord, j’écris ce soir, car demain peut être y aura t'il encore une grande bataille.. je dis bien peut être.. et je préfère t’écrire maintenant.. demain.. seul Aristote pourrait savoir ce que nous serons devenus..

Non, je n’ai pas trouvé de chapeaux ronds.. les bretons que nous croisons portent plutôt des armures ! et même en leur demandant poliment, ça m’étonnerait qu’ils me donnent leurs couvre chefs ! Et si tu crois que j’ai le temps d’aller me promener sur la plage, c’est que tu n’as pas bien saisi la mission qui est la mienne en Bretagne ! Donc, pas de coquillages non plus !
Par contre, des restes d’épées cassées et des boucliers en bouillie, ça, par contre, ça ne manque pas..

Pour Roche, j’espère que les villageois vont s’unir pour travailler ensemble à la prospérité du village, et que des volontaires vont s’engager dans les forces de police. On ne peut laisser un village sans personne pour veiller à sa sécurité et surveiller les transactions sur le marché. On n’est jamais à abri d’un Paladin ! Oui, c’était Le Paladin !
Tu parles de Tonneau, je vois en effet qui est ce .

Quant à Trokinas, je suis triste pour lui, et au lieu de le voir passer sans rien dire, tu devrais lui offrir quelques pains et aller le voir à Limoges et lui apporter quelques victuailles.. à travailler comme ça, il doit en oublier de manger !
Il fait tout ce qu’il peut pour redresser la situation, on ne peut pas le laisser se démener tout seul.
Pour les autres, je ne les connais pas assez pour juger. A part Ticque, qui j’espère a retrouvé son bureau.. manquerait plus que ça que la police soit laissée sans personne à sa tête !
Ma parole, Dame Alcyone se réveillerait en sursaut de là où elle est !

Le fait qu’il y ait des jeux est une bonne chose, ça ne peut que redynamiser le Comté et rapprocher les gens , leur faisant oublier leurs soucis personnels. Tu peux y participer bien sûr.

Merci de m’avoir informée pour Gyldas, je vais lui envoyer un mot également.
Si tu ne reçois plus de nouvelles d’ici quelques jours.. c’est que je ne serai plus..
Mais j’ai quand même bon espoir, et je sais qu’il n’y a NULLE DÉFAITE QUAND ON SE BAT AVEC HONNEUR …

Ce soir, je vais passer ma dernière soirée avec Messire Ratgus qui m’a invitée sous sa tente .

Prends soin de mes biens et de ce que j’ai construit jusqu’ici. Prends soin de toi et de mes amis.

Ta patronne, Dame Valériane


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---fromFR~~Bérangère~~
Bérangère avait lu la lettre en grimaçant...

Bon, ben, d'accord, j'vais plus rien dire alors..

Pis, j'prendrais quelques provisions et j'irai voir le p'tit Troki.

Toi, l'oiseau, tu peux partir, j'ai rien à dire de nouveau pour l'instant..... ah si attends...

Citation:
Madame la Baronne

J'ai bien reçu vos ordres.
Je vais aller voir notre messire Trokinas pour l'encourager un peu.
Je crois qu'en ce moment, les villageois reprennent espoir et désirent vraiment que notre village redeviennent un village où il fait bon vivre.

Je pense bien à vous, faites bien attention à vous et revenez vite !

Votre dévouée, Bérangère


Sur ce , elle attacha le message à la patte d'Halcon, et celui-ci repartit en direction du pays des chapeaux ronds..
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Gyldas
Le faucon de Valériane était venu lui demander des nouvelles. A peine remise de son accouchement, elle s'empressa de faire parvenir le faire part promis de longue date. L'employée de Valériane se chargerait bien de le lui transmettre.



Elle l'accompagna d'un petit mot:

Citation:
Bonjour Bérangère,

Je vous remercie de bien vouloir faire parvenir de mes nouvelles à Valériane. Dites lui que le bébé est né. C'est une jolie petite fille qui s'appelle Cyrielle. Elle est arrivée par le siège et le cordon autour du cou. On a eu très peur, mais tout s'est bien terminé.

Merci d'avance.

Gyldas

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---fromFR~~Bérangère~~
Bérangère s'en revenait de Limoges, où elle avait rendu visite au Vice Comte, Trokinas.

Elle vit le petit mot qui accompagnait le faire part ...

Oh, ben ça alors, une naissance ! quelle bonne nouvelle.. faut que j'envoies ça à la patronne.. elle qui s'inquiétait pour Dame Gyldas ! ça lui fera drôlement plaisir !
Quand est ce qu'elle va revenir la Baronne.. ah, j'vous jure, allez se battre contre les bretons.. des fois, faut pas aller si loin.. y en a qui passent ici régulièrement !

Bon, allez, au travail .. et pis, j'écrirais ce soir !

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