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Parladou de Prouvènço - La gargote provençale : [RP]Memento Mori à la Croque Cigale

Namaycush


En Cambrousse .....

D’une cabane au fond d’un jardin rôles s’étaient distribués naturellement…le sien…son métier…celui du sang, des talus et des nœuds, de la mort qu’on donne ou qu’on subit.

Pourquoi ? une dette, de celles qu’on paie, même si son prix est la mort…
Mais pas que ça…une croyance, une foi envers la Cardinalice, grande Dame s’il en était…
Mais aussi une raison personnelle profonde, celle qui a le goût amer de la trahison !

Alors il avait battu le rappel de Memento, les anciens, les moins anciens…les siens quoi…puis d’autres s’étaient présentés naturellement…et les hommes du Nord rejoignirent les hommes du Sud.

Ainsi la Cause de Carmin empourprée se dévoilait…

Et armée lourde se mit en branle battant prestigieux pavillon limousin et oriflamme non encore déployée…pour enfin franchir frontière de Provence…

Une borne d’âge romain certainement l’indique…Là, sur ses lèvres se dessine un sourire à la carnasse…et émeraudes à l’ambre grandissante se lèvent vers la lune presque rousse…

Petite échappée du commandant sur promontoire de colline…regard alentour sur sa terre natale baignée par l’Astrale…puis vint le cri…animal, du plus profond de l’homme ou de la bête…
Le cri qui résonne dans la nuit…porté par le Balaguère qui l’a poussé jusque là…


"Digo li que vengon ! Pàsaroun !

Et l’écho le propage…le rendant presqu’irréel…

Exorcisé momentanément, le Capitan, col relevé de mantel trahissant l’officier et noble de rang, écu en coin de selle de l’alezan à la robe feue, lame de Ste Anne à la destre, regarde sa troupe, armes cliquetantes et pas lourds de piétaille encadrée par quelques cavaliers…

Ordre retentit…..

Spadassse ! Halte !

Montez le camps !


Galop léger entre les rangs…regard appuyé, bienveillant et rassurant à son « Noux »…puis tous, il les observe….

Compagnie !

A moi !


Ton sec, militaire….habitué à la hiérarchie que nul ne discute…

Par conviction, vous m’avez suivi…pour un bout de pain et un écu…

Légère reprise de souffle…

Ainsi vous êtes beaux !

Et ainsi je vous aime !

Brève ruade du canasson tout frais, peu habitué aux formels….

Priez pour vos femmes, vos hommes, vos enfants…qu’Aristote les garde…

Vous ! C’est moi qui vous garderai !

Compagnie, repos !
Disposez !

Puis vint le temps de l’administratif…accompagné d’Agonac bien sûr…ensuite viendrait …le temps alcyonique…au paradoxe de son adjectif…

Ecritoire de campagne déployé…écriture sèche, gorgée de velouté à l’assemblage encore imparfait…

Citation:
A Hersende de Brotel
Marquise par routine
Aix

Adishatz !

Marquise,

C’est avec un plaisir non dissimulé que je prends plume afin de vous informer de mon arrivée sur ma terre natale.

Je vous adresse mes salutations et mes respects.

Néanmoins, je vous donne comme ultime délai, ce soir à la mi nuit pour reconnaître la Cardinale-Connétable de Rome, Ingeburge von Ahlefeld-Oldenbourg, seule Légitime à régner sur le Marquisat.

Faute de quoi, passé ce laps de temps, nous donnerons assaut, sans pitié, sans partage, sans quartier, dans le respect des lois de la guerre et de l’Eglise, à trois flèches de feu vers l’astre convergentes. J’en attends pas moins de votre part.

Me doutant fort de votre réponse, qu’il soit su que toute personne trouvant refuge dans un édifice marqué de la croix aristotélicienne à la chaux, sera épargnée.


En vous réitérant non pas mes amitiés, je vous prie de recevoir mes salutations les plus joviales.



Ainsi fait en terre depuis trop longtemps souillée de Provence, le IXème de février 1458.



Namaycush Salmo Salar
Capitaine Carmin
Imperator des forces armées cardinalices
Vicomte d’Aubusson
Baron du Dorat
Seigneur de Agonac et de Ste Anne



Petites gorgées …il déguste…apprécie…

Estafette, que ce courrier soit placardé sur la porte principale d’Aix…et vite !

Regard circulaire …à l’expecte….

_________________






Gorborenne
Parce qu’on n’a pas toujours besoin d’une raison
Quand on traine derrière soi un Démon…….



[Uzès, 8ième jour du mois de Février 1458]

Orion Le Géant dressé sur sa monture attend, l’ordre de marche ne tarder guère, à son flanc, patient, bat le fer…… Gorborenne du Bois Cendré, Vagabond égaré, chasseur, poète et musicien, rêveur des grands chemins….. Que fait-il ici, si loin de chez lui ? Que vient-il chercher sur les plateaux du sud comme l’oiseau migrateur fuit l’hiver et ce qu’il a rude ? Mais faut-il une raison à un Dragon ? Fidélité et loyauté, le serment d’Orion…… Peut lui importe la bataille, peut lui chaud l’estoc ou la taille, l’ainé des Dragon d’Arquian n’est pas venu semer la guerre, mais protéger ses frères……

Qu’importe la cause ou les raison quand aveugle reste Orion. Marche tout droit, laisse Cédalia éclairer tes pas, telle est sa route, telle est sa voie……

Mais dans l’Ombre se tracent d’autre motifs, souffrances et douleur qui le brûlent à vif. Surt le Bruleur trépigne et attend son heure…… Orion le sait, comme il sait ne rien pouvoir y changer, la bête à besoin de sang pour s’abreuver…… Aujourd’hui plus que jamais……

Un regard autour de lui, sur l’ost qui attend sans un bruit. Sourire d’un Géant presque attendri, tous ces visages, tant de nouveaux amis…… Sentes qui se croisent sous le chemin lunaire…… Combien ressortiront vivant de cet Enfer ? Déjà le cœur imperceptiblement se serre……. Une pensée aux Dragons, à ses frères, venus de partout défier les foudres de la Guerre…… Dispersés dans les rangs, leur aura n’en est pas moins rayonnant…… "Empanachés d’indépendance et de franchise, marchant sans rien sur eux qui ne reluise" [1]……


"Digo li que vengon ! Pàsaroun !

Mais déjà retentit l’ordre de marche…… Autre sourire du Géant…… un brin d’initiative dans la démarche……

Pour nos forêts, pour nos familles
Par l’acier de nos haches et le fer de nos bras
Ne craignons ni la mort ni nos ennemis,
Car nous donnons nos vies, même au-delà

Que tremble la Terre, raisonne le Tonnerre
En quelqu’Endroit, qu’importe le Combat
Le cœur en bannière, nous marcherons fiers
C’est notre Voie, c’est notre Loi !


Presqu’oublié dans la mémoire du Géant, ce chant à la Borée, de ceux la défendant…… Il y a si longtemps, tant d’hivers et de printemps…… Une main qui va au ceinturon l’olifant, le porte à ses lèvre et le dresse au firmament…….



POOOOOOOO POOOOO POOOOOOOOOOOOOOOT

POOOOOO POOOO POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT



Sur Uzès au calme crépusculaire rompu par un boucan d’enfer, le cor de Gorborenne sonne, haut et fort, comme l’orage qui tonne…… En avant ! L’ost s’ébranle lentement, vers sa destination, qui doucement se dévoile à l’horizon……




[Sur les Chemins de Provence, 9ième jour de Février 1458]


Déjà la frontière est loin dans leur dos…… le sol que foulent leurs sabots semble encore teinté de sang chaud…… Arrivent-ils trop tard ?..... Ou trop tôt ? À l’expecte comme aurait dit le Cap’…… On verra bite et bien si ça dérape…… enfin, façon de parler…… Là, c’est plutôt l’heure d’avancer…… Le Géant balance au sommet de son palefroi, dans son dos, petits gazouillis comme de frêles éclats…… Ses jumeaux, à l’abri sous la cuirasse, papouille le crâne de papounet où pas un cheveux ne dépasse…… Orion sourit, et leur tend une main en guise de jouet…… Viendra plus tard le temps de les laisser en retrait…… Pour l’instant, il les garde auprès de lui, savourant chacun de leur petits cris…… Quand viendra l’heure du combat, à les confier il se résoudra…… Un sourire à Cédalia qui chevauche près de lui…… Elle seule pour qui il fera barrière de sa vie…… Tendre mère de leurs enfants, petit bout de femme mais ardu combattant……

Délicatement, d’une sacoche accrochée à la selle, il tire un petit flutiau, taillé dans un bois couleur de sel, dont il ne tarde guère à tirer quelques échos, et un vieux tambour, chipé autrefois à un ami troubadour…… Les notes calmes et tranquilles s’envolent, sous un ciel piqué d’étoiles en corolles…… Mélodie empreinte d’espoir, scintillante et cristalline comme une pierre rare…… Le chant lentement se perd dans la nuit, sur les traces d’une peur qui s’enfuit……

L’âme du Géant flotte encore un moment, alors que dans son dos s’endorment ses enfants……
Passent et tracent les rouages du temps, jusqu’à l’heure du campement……


Spadassse ! Halte !

Montez le camps !



Le Géant, sa tête dépassant des autres, écoute la harangue du Capitaine, salue et s'en rompt le rang, confiant en celui qui les mène, peu de mots, juste ce qu'il faut...... Tentes montés, feux allumés, gardes postés, dans l'attente, un peu de repos volé...... Gorborenne, les jumeaux toujours sur le dos, sûr de les y garder bien au chaud, s'assied au coin d'un feu où déjà le bouillon mitonne, amélioré des fruits d'une quelconque braconne...... Le ton rigolard, il tapote son estomac d'un poing butoir, reluquant la soupe d'un œil envieux, confondant un banquet à la frugalité des lieux......

- Le combat n'attend pas...... Pas plus que le repas!
La Guerre jamais ne change....... et nous, qu'est ce qu'on mange?


Orion de bonne humeur instant oublie, Surt le bruleur, dans l'Ombre tapi......

_________________
Sofio
la garrigue,purée z'ont tué les cigales!!!

Longues marches nocturne, le convoi de fers arrive enfin dans le Sud, ou les collines a perte de vue surplombent la mer, des jours et des nuits a saliver cette arrivée, pouvoir se griser de lavande et sentir le vent de la mer a pleins nez.Des longues soirées de beuverie en taverne a ne penser qu'a ca et a rêver d'une entrée en couleurs et senteurs provençales.

Encore quelques rebondissements de dernières minutes au moment du départ, c'était pas la soirée rêvée, l'alcool avait très peu coulé , tous les regards étaient pointé vers le froussard en dentelle qui avait décrété plus venir , quelques mots de courtoisie échangé, pour un au revoir a bientôt, sur que on le regrettera.


Ma famille c'est la crème des nobles, les plus nobles de tout le Nord, même que plus noble que ca tu peut pas,et je traîne pas avec vous.

Voila que au bout de tant de jours, il venait de se rendre compte qu'il était entouré d'une bande d'ivrogne a l'humour douteuse.

Armée d'une patience légendaire, il avait bien fallu faire preuve de sourires commercial et d'une diplomatie a toute épreuve.

Arrache toi t'es pas de ma bande, casse toi tu pues et marche a l'ombre.

Et les voila donc au petit matin du jour j, en train de parcourir ces champs de couleurs en s'enivrant de chaque détails, afin de pouvoir se la péter plus tard au retour en pays, quelque part en Auvergne, la nuit avait été fraîche et courte,ponctuée de pigeons ou des échanges de missives ambiguës avec un homme qu'elle espérait voir, sans ne l'attendre plus, pas de quoi voir quelques effluves d'amourette, juste des émotions palpitantes et une envie pressante de voir son sourire, son bras.... ohhh la cruche.

Et ben n'empêche que la zahra avait bien pu jouer la maquerelle dans tout le Languedoc, rien n'avait marché.


Dame Sofio, que pensez vous de celui ci, charmant a souhait, riche autant qu'il n'en faut, un brin d'intelligence.

Non il a des poignées d'amour naissantes, veut pas

Dame Sofio.... dame Sofio et celui ci blondinet bonne situation , belle famille tout un avenir assuré.


Non trop poilu, ca dépasse du torse c'est ragoutant.

C'est qu'elle était inquiète la Zahra la menace de plus avancer et de rester bloqué sur un chemin, en respirant sa respiration, tant qu'elle n'avait pas trouvé chaussure a son pied, était bien réelle, puis poussée par la foule , enfin fallait bien suivre le mouvement,de la belle armée en marche....

Fini les chansonnettes en route, la Noellie avait fini par se taire, faut dire qu'elle aimait ca leur en pousser une en taverne, cela en devenait désespérant d'entendre parler d'amour sans cesse, a quand quelques chansons paillardes a l'humour bien gras,c'était préférable, aux niaiseries entendues, elle froissa le dernier pigeon reçue dans sa main, préférant déchiqueter le parchemin pour le laisser porter par le vent aux quatre coins de la Provence, il n'était pas venu, il ne viendra plus....

Depuis le temps qu'ils avançaient, maintenant dans les collines verdoyantes avait quand même un truc qui la chiffonnait,et cela n'allait pas du tout, comme un sens caché, dont elle définissait pas encore la sensation, son destrier elle était bien dessus, et non dessous, sa gourde enfin celle de way de chouchen était bien la, elle avait pas oublié de remettre ses braies au matin, s'était relevé les cheveux en chignon et mis de l'or sous ses yeux, tout avait l'air en ordre et pourtant, ce malaise indéfinissable grandissait au fur et a mesure de leurs avancées,quand soudain, a la tête de la file.


Spadassse ! Halte !

Montez le camps !


descendre de monture, pour enfin se dégourdir les jambes et prendre le temps de pouvoir détailler chaque coin de ce paysage inconnu, une végétation parfumée, tout était différend ici, une légèreté dans l'air, comme si le temps de vivre pouvait en être modifié, la campagne est si belle en plein calme ne vivant que par son silence et gazouillis d'oiseaux matinale......silence??? calme??.............

OH PURÉE!!!!!!!!NINON!!!!!!!!! ILS Z'ONT TUE LES CIGALES!!!!!!!!
_________________
Nadaelle
Uzès dernier soir


Encore une journée de passée à Uzés , elle avait tellement fait le tour de la ville , que Nada connaissait par cœur la moindre ruelle . Elle errait de ci de la et passait ses journées entière à rechercher un fantôme . Elle n'avait qu'une hâte , voir le soleil se coucher , car c'est à ces moments la qu'elle retrouvait ses amis en taverne . Seul moment très agréable de sa journée .
En entrant , elle vit de suite qu'il y avait de la tension dans l'air . Elle mit un bon moment avant de comprendre se qu'il se passait , ce soir la , l'ambiance était loin d'être celle des autres jours .
Serait ce l'annoncé du départ tant attendu qui mettait tout le monde ainsi ?
Nada surveillait la rue qui longeait la taverne , un dernier verre en compagnie d'un homme lui aurait fait le plus grand bien . Ho ! Il y en avait bien en taverne , mais ceux la , pas touche , déjà prit . Et on ne pique pas l'homme d'une amie , c'était une barrière que jamais Nada ne franchirait .
Non , elle attendait vraiment un homme en particulier , espérant qu'il voit son existence .
Peine perdu , F......n'avait fait aucune apparition , il devait être resté au campement à rassembler son barda .


POOOOOOOO POOOOO POOOOOOOOOOOOOOOT

POOOOOO POOOO
POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT


L'heure avait enfin sonné , le départ était annoncé . Elle regarda autour d'elle , tous étaient rassemblés , enfin presque ........ Certains montèrent sur leurs chevaux , d'autres dans leur charrette . Nada pour sa part avait plutôt envie de marcher .D'un pas alerte , elle avança avec ses compagnons de guerre . Pas le temps d'admirer le paysage , c'est au pas cadencé qu'ils avançaient .

Spadassse ! Halte !

Montez le camps !


Ouf ! Ben c'est pas trop tôt ! J'en ai plein les pattes .


Elle se laissa tomber au sol , fatiguée de ce long parcours , mais quelle avancée ! Ils étaient enfin arrivés en Provence .
Puis un cri , qui déchira le silence .



OH PURÉE!!!!!!!!NINON!!!!!!!!! ILS Z'ONT TUE LES CIGALES!!!!!!!!


Des cigales ???? Nada se demandait se que cela pouvait être . Elle ,fermière de Franche Comté ne connaissait rien de rien et tous les jours , elle découvrait quelque chose de nouveau . Elle était au moins sure d'une chose , c'est que quoi qu'il arrive , quelle que soit la suite , elle ne regretterait jamais ce voyage .


Mais c'est quoi une cigale ???
Damekay
Uzès … ultime soir …
Pas une fois la belle n’avait mit les pieds en taverne, alors pourquoi l’aurait-elle fait le dernier soir ?
Pourtant … Alce, Namay, Théo et même Gorbo lui manquaient … mais non … encore et toujours la petite sorcière s’était isolée, cela en devenait même pathétique … plus rien ne semblait pouvoir lui donner goût à quelque chose … pire que cela, elle obéissait et suivait sans mot dire …

Quand le cor sonné par Orion retentit, la jeune femme attrapa son barda, le jeta sur son épaule et rejoignit sa monture qu’elle laissait toujours quelque peu à l’écart des autres, bah oui, Tempête était comme elle et n’avait pas toujours bon caractère, au moins ces deux là se comprenaient !…

Enfin l’heure du départ … la petite sorcière se tenait droite, le visage grave, le regard vide … dans le fond de sa poche reposait encore la missive froissée, elle y resterait certainement encore longtemps … le cortège se mit en route, laissant derrière eux cette ville qu’elle ne connaissait pas plus aujourd’hui qu’hier …

Visages connus … d’autres pas … la Fleur Noire laissait son regard aller de ci de là … admirer le paysage ? Non … cela il y avait bien longtemps qu’elle ne le faisait plus … d’ailleurs, elle ne voyait pas vraiment les gens qu’elle regardait … ses pensées encore et toujours l’emmenait loin de son corps …
Que faisait-elle là ? Bonne question … elle qui naguère ne prenait jamais part à ce genre d’expédition … elle avait bien changé … d’épouse et mère fidèle et dévouée, ayant refoulé au tréfonds de son être son côté sombre … elle était redevenue en si peu de temps ce qu’elle était avant de connaitre son époux … pire encore, car maintenant elle se délectait de cela ! …

Un petit sourire se dessina sur ces lèvres alors qu’ils entraient sur le sol ensanglanté de Provence … machinalement ses prunelles effleurèrent la carrure massive du Géant … elle se mordit légèrement la lèvre … Surt n’était vraiment pas loin en cet instant, elle pouvait le sentir si impatient … le sourire fit place à une grimace quand Gorbo donna sa main aux jumeaux en guise de jouet … elle réprima celle-ci immédiatement mais sans trop s’en rendre compte sa propre main s’était posée sur son ventre … vide … elle en voulait à Surt même si elle comprenait … lui pardonner par contre était une autre histoire …

Le reste du voyage se déroula dans les méandres de son esprit en perdition, et ce n’est que la voix tonitruante du Cap’tain qui la fit revenir à la réalité … pied est mit à terre, le campement est monté, chacun fait ce qu’il a à faire … la faim n’est pas vraiment au rendez-vous pour la jeune femme depuis quelque temps, c’est juste une miche de pain à la main qu’elle déambule, mordant une petite bouchée tout en cherchant une personne des yeux … Prométhée … où est-ce qu’il est encore passé lui ??? Pas qu’elle est vraiment parano la petite sorcière d’Arquian … bon oui juste un peu alors … mais elle a promis de veiller sur lui et même si elle sait pertinemment que cela n’est pas toujours le bienvenu, elle s’en moque !

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Dahut
Brave qu’il était. La mâchoire toujours serrée d’habitude. Il n’en était rien… Harald dévalait la route qui menait au campement des Loyalistes. Ses poumons le brûlaient… Il courrait comme peut être il ne l’avait jamais fait… Pour éviter d’être vu il quitta la route coupa à travers petit-bois puis retrouva la terre aride et la bruyère… Les pierres qui lui tordrent les cheville.
À pleine vitesse, il s’aperçoit trop tard d’un affaissement de terrain. Il dégringole, roule puis se relève. Il reprend aussitôt sa course essayant de surpasser une douleur… elle fini par disparaître puis il rentre à nouveau dans un sous-bois. Il change de direction pour l’ouest…
Les branches lui fouettent le visage. Son souffle est tel un cheval en peine… Il ralentit un peu et salue un homme qui se trouve là… Armé…
Sans un mot, l’homme le reconnaît et le laisse passé.
Le voilà au campement des loyalistes. Il traverse toujours au pas de course la place et arriver devant la grand tente au sagittaire, il appelle à son seigneur


Seigneur…Euuuuuhffhhfhf… Seigneur

Essoufflé et les mains posées sur ses genoux supportant son corps en sueur… Il regarde le sol jusqu'à ce que le seigneur de Vitrolles n’ouvre la tente.Le voyant ainsi Samuel de Treviere n’en est que plus étonné.


Que se passe-t’il mon ami ?

Harald relève la tête…

Ah Aix…. Tente de trouver un second souffle alors que Samuel s’impatiente

À Aix… Une lettre… De … De

Samuel du regard essaye de l’encourage à cracher le morceau

De Namaycush et son armée……

Le seigneur fronce les sourcils…
Et bien qu’en est-il ?!!!!

IL arrive et viens de donner un ultimatum a Hersende…

Harald se redresse dégoulinant mais retrouvant doucement un souffle acceptable... il regarde Samuel dans les yeux…
Le seigneur pose alors une main sur l’épaule de son homme…


Merci va donc te rafraîchir et fait prévenir Flore et Ignacio avant.

Samuel lui tourna le dos et entra dans sa tente… S’assis sur son bureau de fortune.Un velin, une plume et de l’encre et écrivit spontanément
Citation:

A Namaycush Salmo Salar, Imperator des forces armées cardinalices, Vicomte d’Aubusson

Nous Samuel Alexandre de Trévière, Responsable Loyaliste de Provence, Seigneur de Vitrolles et de Saint Clar, Maitre de l’ordre de l’Esterel.

Avons pris connaissance de votre message adressé a Hersende. De ce fait nous vous adressons cette missive pour vous accueillir avec force et joie sur les terres Provençales. Nous désirons vous renouveler l’assurance du support loyaliste en faveur de l’empire.

Si vous avez ce message c’est que le brave Ignacio est devant vous. Il sera notre lien dans l’éventualité de coordination de nos forces. Il va de soit que je prévois déjà de vous rendre visite dès que possible. Nous demeurons à cette heure à l’abris des felons qui sont aux pouvoirs.

Pour une Provence saine et impériale

Bien a vous

Faict en Provence le 9 février 1458
Samuel Alexandre de Trévière





Samuel apposa son sceau se leva et sortit… Ignacio arriva en courant.

Prends cette lettre. Prends un cheval. Sur la route a l’ouest de d’Aix… Tu dois trouver les forces militaire impériale et remettre cette missive en main propre a l’imperator. Fais au plus vite… Je te mentionne dans la lettre pour correspondre. Maintenant va !!!!

Ignacio s’exécuta… Il arrivera quelques heures plus tard à l’entrée du campement.

Mais à cette instant Samuel réajusta sa bague en regardant droit devant lui. Il savait que le MAO chuterait et que la Provence restera plus libre qu’elle crois l’être aujourd’hui…

_________________
Natale
[Au ptit coin…]

La Provence. On vous parlera de son parfum de lavandes, des cigales, de son acceng, mais aussi du caractère bien trempé des indigènes et de la guerre qui sévit.
Et pourtant le Vicomte avait trouvé un petit endroit de quiétude et de paix auprès d’un cyprès et d’un olivier. Si si on arrive encore à trouver ce genre d’endroits en Provence.
Quand soudain un cri déchire la nuit :

… Pàsaroun !
*Ha ! ça c’est le chef*
Sourire de l’un des membres du « Quinze de la Rose ».

Ce n’est qu’après avoir fini de marquer « son » territoire que « le Furet » remonte sur sa monture pour rejoindre la troupe.
Il revenait aux sources, marchant à la rencontre de ce passé qui avait fini par le faire fuir.
Sourire !
« Le Muet » ménageait les effets de surprise…

[posté en 2 parties à cause de bug forum ]
_________________
Natale
L’équipée arrive on monte le camp pour la soirée.
Il prend le temps de s’informer des dernières nouvelles de-ci de-là. Puis enfin il prend la plume lui aussi pour écrire quelques lignes pas grand-chose en vérité :


Citation:
J’arrive !

VV


Hep toi là-bas !
Il hèle un page qui s’apprête à prendre la route d’Ais.
Va porter ce pli, la signature vaut l’adresse ! Au pire demande l’Espoire dans la foule, tu le trouvera.
Il lui remet quelques pièces pour la course et s’en retourne lui aussi à ses occupations.
_________________
Vero5
[Aix, entre ici et l'ailleurs]

Les murs tanguent, virevoltent sous la flammèche grasse des torches.
Les ombres courent sur les murs danse des passants succubes d'un instant.
La sortie du couvent, la marque, la laisse ivre d'air du soir.
Les nouvelles ne l'on point atteinte durant son séjours, rétablie, la porte c'est ouvert sur l'inconnu, la visite de la ville de nuit, les silences entrecoupés de gros rires, de toux, de plaintes. Les murs encore solide, la toujours la...

Ses pas l'amène aux abords de la porte, massive, hérissée de clous, de parchemins.

Sourire et coup de tête, la fada se faufile et entame des lectures, fragments parcheminé et siglio studieuse, les yeux s'épuisent et parcours les formes.
Informée elle reprends le chemins des ombres ou un main massive lui écrase l'épaule et lui tords la main.
Le cœur s'affole manque un battement et la salive se transforme en ferraille
Un instant et plus rien n'existe, le pas tremblant regagne l'abri fictif des murs et le rêve semble être la solution plausible.
Déplie sa main crispée et perçoit le bout de parchemin.
Le défroisse et s'approche d'une source de lumière.


Citation:
J’arrive !

VV


Murmure pour les oreilles du cœur de la nuit
Vive Valeque, mon Espoir

Le chemin à parcourir jusqu'à son logis semble écourté et s'enfonce aux creux de son fauteuil, scrutant les étoiles et barbouillant des surfaces en survie.

_________________
Cathycat


[Quelques semaines plutôt en Poitou ...]

Un matin de froid hivernal comme un autre, un nouveau jour de travail qui l'attend. La brune belle peine à sortir de son lit, cocon doux et douillet dans lequel elle aimerait rester et se prélasser. Mais elle s'est engagée il y a quelques semaines, quelques mois même dans la vie politique poitevine. Trois mandats de maire, un quatrième par intérim après une reprise de mairie mouvementée car celle-ci laissée à l'abandon, un cinquième par la force des choses et aussi par habitude alors qu'elle se retrouve en même temps propulsée au Conseil Comtal en tant que Bailli et CaM.
Elle est fatiguée, harassée d'avoir trop tiré sur la corde, d'avoir voulu trop faire et trop bien. Trop pour une femme seule, mariée à un fantôme disparu. Beaucoup trop de choses pour des frêles épaules, malgré le caractère revêche qui fait baver derrière elle les plus belles langues de vipères mais dont elle se moque éperdument. Car son travail, elle le fait et le fait bien, le reste elle s'en fout.

Lasse, elle se lève tout de même par habitude et aussi parce que finalement, elle n'a rien d'autre à faire et que c'est ce qui la fait vivre, ce qui la maintient en vie, ce qui l'empêche d'être définitivement bouffée par sa mélancolie ravageuse.
Cela fait maintenant plus d'un mois que la belle s'isole, ne sortant plus que par obligation, pour les affaires en somme. Vie de triste solitaire ? Oui et non ... La vie est parfois bien faite et permet de faire quelques rencontres à l'occasion, lorsqu'elle se décide à coup de pied dans le derche à revenir dans le monde des vivants autre que par la travail.

Des rencontres qui vous marquent comme celle des membres de la Zoko. Des rencontres qui vous rappellent que les plus pourris ne sont pas ceux que l'ont veut vous faire croire. Des histoires racontées en tavernes qui vous foutent une grande claque en plein visage et vous rappelle un passé douloureux que vous essayez d'oublier, d'enterrer mais qui vous ronge de l'intérieur. Ces même claques qui vous font défendre des idéaux au delà même de la bienséance du au rang de Conseiller Comtal. Témoigner en faveur d'un mercenaire et s'insurger contre la politique que vous représentez.
Mais la justice face à l'injustice n'a pas de prix, qu'on se le dise. Et flirter avec le Diable vous rappelle ô combien la vie est belle, quand on la vit pleinement.

Douce mélancolie née de la douleur et de la haine qui sommeille au plus profond de soi.
De longues discussion qui durent des nuits entières et qui vous font voir la vie d'une manière différente et qui réveille certains instincts ... Des paroles qui résonnent à ses oreilles et des pensées qui doucement s'insinue dans son esprit, la réveille et lui font ouvrir les yeux trop longtemps fermés.

Il y a aussi d'autres rencontres improbables, violentes et tendres à la fois qui vous apportent de la douceur dans ce monde brutal. Un sourire, un regard pénétrant et quelques heures d'abandon ...

C'est donc un matin presque comme un autre, d'une jeune femme perdue, détruite de l'intérieure depuis longtemps, qui doucement renait et qui ne le sait pas encore mais qui va vers son destin, vers une nouvelle vie.

Nouveau chemin tracé par un courrier reçu. Douce folie née d'une envie de changement, la passion laissant place à la raison.

Citation:
Ma chère Cathy,

Les rumeurs de la guerre s'amplifient de jour en jour. Notre camp à Guéret vit au rythme des martèlements de la forge, dans nos écuries les chevaux piaffent d'impatience. Pourtant, nous sommes encore peu nombreux. Les renforts viendront plus tard, sur le chemin nous décuplerons nos troupes, animés les uns par la haine du marquisat, les autres par la volonté d'aventure, ou encore la mince perspective de butin. La gloire nous réunira, l'honneur dans la défaite, le triomphe dans la victoire.

Depuis longtemps je sais que la politique t'est devenue insupportable. La vie politicienne traine son cortège de mensonges, de perfidie, de trahisons. Les idéaux s'entrechoquent violemment, mais ils sont sources de lumière. Les petits intérêts personnels sont voués aux ténèbres, dans le secret des compromissions.

Ici, nulle rhétorique inutile, sauf pour la beauté du combat. Nul mensonge hypocrite, car l'épée ne ment jamais. Nulle trahison qui ne se paye dans le sang....Nos coeurs valeureux cherchent à battre plus fort qu'au rythme des discours. Nous voulons le tintamarre et les bruits furieux de la guerre! Car la guerre fait fondre les murailles pour mettre à nu le coeur des hommes....

Si ta vie en Poitou te parait ennuyeuse, si tu es malheureuse dans tes fonctions politiques, si mes yeux te paraissent un horizon agréable, alors viens me rejoindre, viens avec nous. Les Dragons se joignent aux Memento pour apporter la bonne parole en Provence. Je te donnerai la chaleur de mes baisers pour que tes nuits sont moins froides que le jour.

Je t'embrasse,
Théo.


Léger sourire qui étire ses lèvres à la lecture du vélin où s'étire une belle écriture déliée. Doux frisson qui lui parcourt l'échine aux quelques souvenirs partagés. Un homme qu'elle connait peu et qui pourtant lisait en elle comme dans un livre ouvert ... Déconcertant et envoutant ... Se demandant tout de même, juste pour elle même : "Quest-ce qui t'as plu ?"
Une proposition presque indécente pour cette jeune femme presque bien sous tout rapport. Oui presque car nul n'est parfait, mais pour le presque à vous de le découvrir ...
Ses doigts glissent en suivant les arabesques laissées par l'encre ... Décision prise, elle partira. Et elle compte les jours jusqu'à la libération de ses obligations, organise son petit périple pour aller retrouver cet homme dont elle sait qu'elle ne peut rien attendre si ce n'est quelques heures de tendresse. Promesse d'une autre vie, illusion, mirage, rêve ?

Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve ...

Organisée et méthodique, elle est prête, ce n'est qu'une question de jours. Elle a même trouvé escorte auprès de zokoïstes pour une partie du chemin.
Enfin libérée, c'est tête baissée qu'elle s'engage sur la route hissée sur son fier hanovrien. Frêle jeune femme juchée sur une montagne de muscle, visage fermé mais apaisé. Surtout ne pas se retourner.

[Affronter ses démons du passé pour s'ouvrir à l'avenir ...]

Le voyage se fait tout d'abord sans heurt, rapidement et en silence. Pas très loquace la brunette et pour cause ... Sur le chemin menant à la Provence il y a le Rouergue, son passé, mais surtout le Languedoc, son enfer.
Elle s'était jurée de ne jamais y reposer les pieds sauf pour assouvir sa vengeance. Et là dans sa tête, résonnent les mots du borgne qui lui dit que la vengeance est inutile et que le soulagement de l'assouvir n'est qu'illusoire. Pardonner, il faut apprendre à pardonner ... Facile à dire ... Plus les lieues sont avalés à grande vitesse, plus elle se rapproche de ses démons, de ses pires cauchemars. Elle est de plus en plus tendue, s'isole de plus en plus, elle doit affronter tout cela seule. C'est donc à Tulle qu'elle quittera ses compagnons de voyage, Armand, Adye et Lysithee, toujours à la traine d'ailleurs ...
L'épreuve va être difficile mais elle ne peut plus reculer alors elle part seule. Seule face à elle même, seule face à son enfer.

Passage rapide en Rouergue à Millau sa ville natale, ville toujours aussi fantomatique. Elle évite la pseudo foule de la ville pour se réfugier au bord du lac où il l'attend, là où elle l'a laissé quelques mois plutôt ... Kyrio son fils, le seul enfant qu'elle ait jamais porté dans son ventre désormais condamné à rester vide de toute vie ... Petit être arraché à la vie par la folie des hommes. Folie que dis-je, la stupidité.
Elle restera là une journée entière à ses côtés, auprès de ce petit corps déterré de la terre maudite, à mains nues pour venir le faire reposer ici où elle a grandit. La nuit vient, l'heure du départ a sonné, son enfer l'attend. Quelques derniers mots adressés à son petit ange et elle se remet en selle, le visage fermé. De ses mollets elle presse les flancs de son alezan qui de ses sabots larges comme des seaux, se remets à battre le sol caillouteux.

Les portes du Languedoc ... Long moment d'hésitation, l'hanovrien piaffe, il sent la tension de la jeune femme. Doucement elle rabat la capuche de sa cape sur sa tête, voilant son visage. Elle veut passer inaperçue, que personne ne la reconnaisse. Et nouveau des paroles résonnent à ses oreilles, le borgne encore lui, lui intimant de ne plus jamais voiler sa jolie frimousse quelque soit le temps, quelques soient les circonstances ... D'un geste ample elle retire sa capuche et relève la tête, les azurs acérés elle regarde droit devant elle, la peur au ventre.

Allons-y mon beau ... C'est une route comme une autre ...

Elle trésaille à peine et le hongre se remet en marche d'un pas sec et nerveux. Le vent est froid et glacial tel celui de la mort qui a voulu l'emporter cette nuit là ... Tout son corps se gèle, seules ses cicatrices la brûlent, tout comme si elle sentait encore le fer des lames lui transpercer la peau ... Son épaule, sa cuisse, son flanc et son dos ... Ce soir là elle a dansé avec la mort, une danse macabre et inoubliable dont elle garde les stigmates à même la peau. Malgré elle les larmes coulent sur ses joues. Fines perles d'eau salée s'effilochant au vent, en suivant le même mouvement que ses boucles brunes.
La traversée du Comté est rapide, pas d'arrêt dans les villes qu'elle évite soigneusement. Campements de fortune fait à l'écart de tout, elle est déjà en enfer, rien ne peut lui arriver de plus.
Petite pause entre Montpellier et Nîmes, pause pendant laquelle elle se donne la peine d'écrire.

Citation:
Très cher Maleus,

cela fait longtemps que nous nous sommes vus mais je pense que vous vous souvenez encore de moi, du moins votre cou doit s'en souvenir.

Vous vous demandez sans doute ce qui me pousse à vous écrire subitement. Et bien vous allez trouver cela stupide, mais je ne savais pas à qui écrire et depuis quelques jours nos conversations me reviennent en tête alors je me suis dit pourquoi pas à lui.
Je vous écris aujourd'hui du Languedoc, oui, oui, vous avez bien lu, du Languedoc. Comme quoi il y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

Ne me demandez pas ce que je fous là-bas, je ne le sais pas trop moi-même mais c'est un passage obligé pour la Provence. Et puis, comme vous me l'aviez dit, il faut savoir affronter ses démons, c'est ce que je fais, seule et avec difficulté.
Il parait que parfois, le mal se soigne par le mal. Peut-être un jour serais-je guérie.

Tout cela pour vous dire que je vous remercie d'avoir pris du temps un soir en taverne, d'avoir même reporté votre départ, pour partager mon mal être et m'ouvrir les yeux. Aujourd'hui je suis en Languedoc, la tête presque haute, les cheveux au vent et je me sens vivante.

J'espère un jour vous recroiser pour vous offrir un verre de Mirabelle pour fêter ceci qui pour moi résonne comme une victoire.
Et promis, je ne vous mordrais pas ... Enfin j'essaierais ...

Prenez soin de vous et passez le bonjour à Eik.

Bien à vous,

Cathy, la vampire poitevine.


Sitôt l'encre séchée, le vélin est plié et rangé dans les fontes sur le dos d'Ukase. Le courrier ne partira que le lendemain d'Arles puisqu'il est hors de question de mettre un pied en ville languedocienne.
La nuit est courte et au petit matin la brune belle parcourt les quelques lieues qui la sépare de la Provence.
Au petit matin, le soleil se lève et dévoile sous ses yeux sa destination finale, la Provence.

Il ne reste plus qu'à le retrouver ...

_________________

La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)


































Gorborenne
Parce que pour faire un bon légionnaire
Il faut de la baston, de la bouffe et de la bière......


[Au campement, quand on attend]

Le fer n'a pas encore raisonné sur l'acier, les lames sont toujours au fourreau...... Mais l'ennemi se rapproche, point encore de poussière à l'horizon, mais déjà dans l'air flotte son poison..... L'attente exacerbée n'en est que plus insupportable, mais le morale demeure, solide et vaillant.....

En attendant le combat
S'enivrent joyeusement les soldats
Sans plus de tablée tavernicole
C'est autour du feu qu'on picole.....

Acte glorieux qui rester sans doute oublié des annales, la prise en charge de l'intendance éthylique et du ravivement flammique par le dernier né des Dragons... Un bon feu de camp, quelques banc, un tas de buches, et un autre de tonneaux, tout ce qu'il faut pour rester au chaud......

Les conversations vont bon train, ça parle d'oie, de dinde et de lapin...... Sourires d'une pintade à la dérobade. Et on rigole, ici, aucun esprit ne s'affole...... Quoi? demain sera jour de l'affront?


- BAAAAAAAASTOOOOOOOOON!

Hurlent en cœur le Géant et le Breton..... Paraitrait qu'ils partagent du sang barbare tous les deux...... On se marre on vide des verres, s'amuse d'une chanson autour d'un chouchen ou d'une bière, reniant qu'elle serait peut être la dernière...... Orion, tout fraîchement troubadour s'essaye à de nouveaux tours, au schnaps jetant un sort en crachant le feu haut et fort....... Cracher le feu, oui, pour exorciser, son Démon qui toujours, le suit à pas feutré...... Un instant, l'oublier....... Autre chose, pour se concentrer......


- Quoi? les tonneaux sont vides? Il faut en commander! En attendant le pastaga qu'on pourra leur fourber!

Et aussi, les sourires de Cédalia, regards partagés, vision double quadruplée...... Ça se marre sa picole, ça reboit et sa rigole..... On chasse la peur et l'incertitude, mais la boisson ne semble jamais assez rude...... Alors on se noie dans les étoiles, cherchant à trouver sur la toile, entre les épingles en diapason le début d'un symbole, d'une signification......

Et on trinque, jusqu'à pas d'heure, espérant la victoire, à la mort dans l'honneur, au triomphe dans la gloire.......



[Plus tard..... sous une tente parmi les autres]


Son amour endormi tout contre lui, Orion n'arrive à trouver le sommeil..... Étrangement dégrisé, une drôle d'impression agite ses pensées...... comme la sensation d'un blanc, mais pas forcément du à la boisson....... Et pourquoi alors que la mort l'attend sans doute à deux pas il ne peut s'empêcher de penser à des choix bien éloignés de là...... Enfin, l'un dans l'autre, pas tant éloignés que ça, puisqu'ils l'ont d'une façon conduit à cet endroit...... Le prix d'un marché....... vieux trouble qui revient le hanter....... comme le rire du Malin raisonnant dans le lointain...... Seule certitude pour demain, le Démon dansera sur le fleuve carmin..........

Alors le Géant contre la petite Cédalia se blottit, cherche un peu de chaleur contre son visage endormi, y glisse un doux baiser..... Preuve d'amour s'il en est.... Un peu de tendresse glissée entre deux caresses..... Au diable le sommeil, il profitera de son sourire à son réveil.......

_________________
Azoura
[ Le chant du vent ][Uzès]

Paquetage déja fait depuis un bon moment...
Errant par-ci ..errant par là....
La nervosité commençait à l'envahir...il était temps de reprendre sa sérénité,de s'isoler quelques heures avant le départ.
C'est en début de forêt qu'il se hissa avec grande agilité sur un majestueux planté depuis surement des décénies.
Attrappant aisément et à tour de bras tous calibres de branches s'entremèlant afin de se faufiler tel un couguar.
A bien des mètres du sol,il dressa son imposante carcasse,dos appuyé sur la presque fin du tronc,ouvrant les bras, paumes tendues vers le ciel comme pour recevoir la foudre en chaque main lui transmettant énergie et force éternelle.
Un vent légé venait lui souffler,lui déposer quelques murmures inaudibles, sifflements de divers tons, jouant un air..."le chant du vent"!

[ Allez..huuuuuue ][Uzès]

Sortant de son isolement , se sentant encore plus puissant qu'avant,sous des pas serins il rejoignit le campement où plutôt ce qu'il en restait!
Odeur de fumerole s'échappant de braises mourantes,toiles couchées et repliées en hâte,claquement de ferraille,bruit en tout genre...on partais.
L'impertubable "brute" atteignit sa fidèle monture,tape amicale sur son flanc, geste reconnu par l'animal autorisant son maître
à grimper sur son dos .
Belle bête qu'est ce cheval,d'un gris peu prononcé traversé ça et là par des éclairs noirs,ce qui le rendait unique...
Azoura intima un ""allez ..huuuuue"" et se positionna non loin de l'Impérator Namaycush .

[ Ordre retentissant ][Provence]

La nuit fût longue et éprouvante,amen,il était dans le sud, l'odeur de lavande portée par le vent le confirmait.
La Provence… terre qui entendit son premier cris,première bouffée d'air de sa vie...natif de ses lieux,cela lui procura un pincement au tripes.
Allait -il reconnaitre d'anciens visages dans les lignes adverses,cela lui avait trotté souvent en tête,mais maintenant, une certitude son épée est fin prête à surgir de son foureau contre tous ceux qui lèveront leurs lames vers lui!

Ordre retentissant:

""Spadassse ! Halte ! Montez le camps !""
Voila,ils y étaient.
Il stoppa net sa monture,se redressa fièrement,tête vers le donneur d'ordre,s'en suivit ceci:

""Ainsi vous êtes beaux ! Et ainsi je vous aime !""""

La brute afficha un sourire pendant qu'une petite voix taquinait son esprit
** alors..heureux hein...même un homme dit que tu es beau hahahaha **
¤¤¤¤ pfffff..je le sais depuis longtemps que j'ai une ptit tronche d'amourrr ,par contre, y nous aime,houlaaaaaaa et il le crie en plus...doit être en manque de calins lui...^^^^ ¤¤¤¤
Petit rictus,gloussement,ricanement puis il secoua la tête et revint parmis les siens.

""Compagnie, repos ! Disposez !""

haaaaa voila deux ordres qu'il aimait entendre,descendit de cheval et comme l'a dit le CapNam...DISPOSEZ!!!
_________________
--Le_passager_ombrageux
[10ième jour de février 1458, terres de Provences]


Nouvelle marche pour la troupe, des étoiles fuient le firmament qui de rose déjà se découpe…… Ruban invisible, la Croque est toute proche, dans l’attente à l’horizon qui s’accroche…..
Un regard de rubis furtivement se jette, entre les émeraudes d’autres facettes, sur l’ost qui peu à peu s’apprête…… Sourire au sommet de la silhouette au calme avant la tempête……. Les tentes se replient, la troupe part à l’horizon, au milieu des hommes avance le Démon……

Surt le Bruleur attend patiemment son heure, toujours dans l’ombre, pensées sombres, il affine et affute son esprit à trancher comme chante la flute……


[Quelques heures plus tôt, au creux d’une nuit sans échos]

Le Démon ouvre les yeux, une petite voix l’appelle, devant lui, la Sorcière, l’air mauvais qui l’interpelle….. Près de lui un tonneau en perce, deux godets d’eau de vie qui se versent…… À l’Ombre l’élixir n’est rien, elle qui ne s’enivre de vin et ne trouve l’oubli bienfaisant que dans la saveur acre du sang…… Pourtant, railleur destin qui s’acharne, sacrifice qui se rappelle, marqué du feu qui l’arbre décharne, brûlure sans appel…… Une souffrance comme un lien, on se prend à rêver…… Changer le cours des choses, un espoir auquel s’accrocher ?

Mais dans les yeux de braises ne cesse la ricane, même dans son propre tourment, le Démon se pavane et se plait à torturer la petite Morigane…… Longue chevelure aussi sombres que son âme….. le rouge et le noir, l’ombre et la flamme…… "Calciner le bois jusqu’à la cendre"…… instinct dont il ne peut se défendre…… Succube parée d’un ton acerbe, Démon laissant le feu au verbe…… Dans la nuit qui avance, furtif passage d’une once d’espérance…… D’espoir ? non, plus vraiment ne les lient, plutôt le gout du sang et sa saveur d’oubli……


Ne t’inquiète pas petite Morigane, il sera versé jusqu’à l’ivresse,
Et glissera de l’ichor à l’acier, dégoulinant comme une caresse……




Damekay
J'reste
Avec mes souvenirs
Ces morceaux de passé
Comme un miroir en éclats de verre
Mais à quoi ça sert ?

C'que j'voulais te dire
Reste sur des pages blanches
Sur lesquelles je peux tirer un trait


Elle n’a pas trouvé Prométhée … le sommeil non plus d’ailleurs, alors elle a erré un moment avant que son instinct ne lui dicte ses pas et qu’elle se retrouve tout près d’une carriole … un Géant ? Oui … un Démon ? Certainement !! … d’ailleurs il ne lui faut pas bien longtemps pour le faire venir … elle sait comment lui faire prendre le dessus sur Orion plus vite qui ne le fait pour le dire … et puis, n’a-t-elle pas un compte à régler avec lui ???

Petite brûlure au poignet née la nuit où elle a fait renaître cette foret … petite tâche qui a prit de l’ampleur parce qu’elle n’a pas payer le prix aux esprits … elle sait que bientôt celle-ci viendra lécher son cou, son visage … les esprits seront alors apaisés et auront leur vengeance … elle n’aura plus que son savoir …

Discussion stérile .. Il ne veut rien comprendre … ou n’en a pas la moindre envie !
Orion lui aurait certainement compris, Surt par contre … elle fulmine, à toujours vouloir protéger le Géant il finira par se perdre lui-même !
Réponse à tout, il a toujours … mais réponses qui bien sur ne peuvent satisfaire la petite sorcière et encore moins la Succube … elle le veut, il le sait ! Mais la seule promesse qu’à la Fleur Noir est celle du sang qui sera bientôt versé, nectar dont elle pourra s’abreuver et qui certainement lui fera oublier l’espace d’un instant le vide en elle …

Godet vidé et reposé dans la carriole … regard qu’elle repose alors sur lui … rictus qui se dessine sur ses lèvres entrouvertes alors qu’elle y passe le bout de la langue …


Ce breuvage ne me donnera jamais que l’envie d’en avoir encore plus …


La Succube a parlé, un petit clin d’œil ponctue sa phrase tandis qu’une main glisse dans ses longs cheveux … elle se détourne … fait quelques pas avant de s’arrêter et de conclure tout en lui tournant le dos …

Et ce que je veux … tu le sais !


Alors elle s’éloigne, petit rire qui résonne … en cet instant Kay n’est plus, seul reste Morigane ….
_________________
Sofio
En marchant en campant en chantant

Pas de tavernes... faites passer[/b]La nouvelle avait vite fait le tour du camp, et de par la longue file de cavaliers on entendait déjà quelques grognements de protestation,[b] comment on va faire?enfin je veut dire comment on peut vivre sans ?on peut?....
.

On a pas de cigales, pas de lavandes mais on a des idées, tandis que certains s'affairaient a monter des tentes, way lui montait les tonneaux, du chouchen partout, et un drôle de breuvage aussi qu'avait apporté Gorbo, un truc fruité qui rappelle a la langue tous ces sens, un bon feu de camp, quelques touches de petits bois et c'était parti pour refaire le monde.Loin de la guerre et des tracas, chacun y allait de sa philosophie.

Parait que la terre est ronde, la isa couchée au sol elle refaisait les étoiles entre deux godets, tous essayaient de voir ce qu'elle pouvait y voir, mais il était pas facile d'imaginer une famille complète dans ce ciel, alors personne n'osait la contrarier, tant qu'elle boit elle peut bien parler de n'importe quoi.

Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S'il y a 4 personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon

Juste un ricanement de circonstances, faut surtout pas s'étendre sur ce genre de choses, l'es finit le bon temps de Uzes, non la c'est du sérieux ca philosophe sec entre deux BASTONNNNNNNNNÇa c'est le cri de guerre, ils ont vite oublié le groupirrr, phase B du plan, ca rigole plus du tout, d'ailleurs ca cause même plus de prendre son pied ni de castrer des cigales rien, une armée morne.

Z'etes pas des marrants

S'en foutent, tous ont déjà la tête ailleurs, de souvenirs heureux en désirs intérieurs, juste quelques godets aidant elle son esprit est loin très loin, il voyage quelque part en Auvergne, en un temps lointain, il faisait beau il faisait bon et il y avait toujours un lendemain, c'était juste avant le temps gris, juste avant qu'elle ne se perde.

Bon , bon z'etes ramollos, allez on m"écoute la un peu, demain fera jour, on es des gagnants, on es l' élite de toutes les armées, on va écraser les autres, les pulvériser, autour de nous chaos et désolations, nous sommes le fers et la lance, la puissance et...

P'tin assieds toi et prend un coup, sérieux faut que tu arrives a te trouver une chaussure au pied toi


Bon sera pas le temps la de leur faire discours a faire péter les braies d'orgueil, sont pas réceptifs du tout, en plus il sont pas tous la en manque.

En manque??groupirrrr j'ai dis groupirrrr

Mouais ca va, si c'est pour aller se soulager derrière les buissons pas la peine que on y aille en groupe, ca passe

Quelques brumes passagères elle aura pas l'alcool joyeux, elle s'éloigne le temps d'un courrier, armé d'un vélin, voila si longtemps déjà quelle n'a plus donné de nouvelles.


Citation:
Amis du Rouergue

A l'heure, ou je vous écris je pense a vous, parce qu'il y a des soirs, ou la nostalgie me guette , une envie furieuse de vous revoir, de me sentir parmi vous , linoa rentre la langue cela ne veut pas du tout dire reprendre l'uniforme et marcher au pas, juste un répit le temps de quelques jours de sécurité nous marcherons ensembles,la Provence nous a déçue, pas de cigales...

Le bruit de quelques rumeurs de combat plus ancrée en les terres,nous sommes une armée peu conventionnelle, ou règne la bonne humeur, et l'insouciance de vivre.

Bientôt je l'espère,sous le ciel du Rouergue

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