Malatesta
Galops des chevaux, les bêtes sont poussées à bout.
On ne sait pas encore si les Francs-Comtois ont repris le château, on ne sait pas s'ils se sont déjà lancés à leurs trousses.
Si ce n'est pas déjà le cas, cela ne tardera pas. Peuple belliqueux s'il en est, aux rancunes tenaces.
Cette aventure en est la preuve, en partie au moins.
Devant eux, donc, un long voyage.
Derrière la haine, la colère.
Et un Comté à terre !
Ce n'est pas vraiment une armée, ni une bande.
A peine une troupe.
Un patchwork de diverses origines, aux motivations toutes aussi variées.
Les uns vengeaient un chevalier, d'autres réglaient des histoires de familles, et certains n'étaient là que pour l'or.
Ils s'étaient divisés en petits groupes, de façon à échapper plus facilement à la Traque.
Le leur était à l'image de la troupe, de l'opération même.
3 gosses, plus ou moins.
1 sauvage complètement allumé.
2 guerrières.
1 Italien.
Joyeux bordel pour folle cavalcade.
Le jour à chevaucher à bride abattue.
La nuit, autour d'un feu, nécessaire par cette saison, bien que dangereux.
Et toujours le coeur léger.
Pour différentes raisons là encore.
La tronche des Comtois, la vengeance enfin accomplie, le bruit des écus dans leurs fontes.
Le mercenaire chevauchait à l'arrière garde de la petite troupe, l'oeil noir, toujours à jeter un coup d'oeil derrière son épaule, et à surveiller Léandre qui chevauchait à quelques mètres devant lui.
Lequel avait pas l'air bien frais, bizarre après un tel coup d'éclat...
Pourquoi tu tires cette tronche gamin ? T'as dans tes bagages de quoi te la couler douce jusqu'à la fin de ta vie...
L'accent a beau être chantant l'Italien reste inquiétant, il se veut pourtant protecteur, le jeune bâtard de Valfrey l'intrigue, il commencerait presque à s'attacher à lui.
_________________
Il brava lunivers entier, fut lépouvantail et le croque-mitaine du monde ;
en telle conjoncture, que ce qui assura sa félicité, ce fut de mourir sage et davoir vécu fou.
On ne sait pas encore si les Francs-Comtois ont repris le château, on ne sait pas s'ils se sont déjà lancés à leurs trousses.
Si ce n'est pas déjà le cas, cela ne tardera pas. Peuple belliqueux s'il en est, aux rancunes tenaces.
Cette aventure en est la preuve, en partie au moins.
Devant eux, donc, un long voyage.
Derrière la haine, la colère.
Et un Comté à terre !
Ce n'est pas vraiment une armée, ni une bande.
A peine une troupe.
Un patchwork de diverses origines, aux motivations toutes aussi variées.
Les uns vengeaient un chevalier, d'autres réglaient des histoires de familles, et certains n'étaient là que pour l'or.
Ils s'étaient divisés en petits groupes, de façon à échapper plus facilement à la Traque.
Le leur était à l'image de la troupe, de l'opération même.
3 gosses, plus ou moins.
1 sauvage complètement allumé.
2 guerrières.
1 Italien.
Joyeux bordel pour folle cavalcade.
Le jour à chevaucher à bride abattue.
La nuit, autour d'un feu, nécessaire par cette saison, bien que dangereux.
Et toujours le coeur léger.
Pour différentes raisons là encore.
La tronche des Comtois, la vengeance enfin accomplie, le bruit des écus dans leurs fontes.
Le mercenaire chevauchait à l'arrière garde de la petite troupe, l'oeil noir, toujours à jeter un coup d'oeil derrière son épaule, et à surveiller Léandre qui chevauchait à quelques mètres devant lui.
Lequel avait pas l'air bien frais, bizarre après un tel coup d'éclat...
Pourquoi tu tires cette tronche gamin ? T'as dans tes bagages de quoi te la couler douce jusqu'à la fin de ta vie...
L'accent a beau être chantant l'Italien reste inquiétant, il se veut pourtant protecteur, le jeune bâtard de Valfrey l'intrigue, il commencerait presque à s'attacher à lui.
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Il brava lunivers entier, fut lépouvantail et le croque-mitaine du monde ;
en telle conjoncture, que ce qui assura sa félicité, ce fut de mourir sage et davoir vécu fou.