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[RP] Epousailles de la Meyre et du Nordique

Sadnezz
Assise en tailleur sur le clocher d'une vieille église Languedocienne, Sad griffonnait quelques lignes appliquées la langue coincée entre deux rangées d'emaux. la nouvelle lui avait été donnée loin de la Bourgogne, mais l'effet n'en restait pas moins surprenant et rafraîchissant. Il paraîtrait que la rusée se mariait... Sad évita les questions et détours curieux et termina sa missive sur une signature Corleonienne apposée en foncé.




Ma chère Rusée, le vent des nouvelles m'a apporté dans les courants du sud quelques nouvelles réjouissantes, celles de tes épousailles notamment. Je tenais à te féliciter et à te transmettre tous mes voeux de bonheur pour cette union mystérieuse. Q'uAristote veille sur cet hymen, crois que je regrette bien de ne pouvoir y assister, mais je ne saurais parcourir toutes ces lieues jusqu'aux terres que j'ai fais récemment miennes pour fouler le parvis de l'église en si peu de temps. Ainsi donc une missive fera office de pensées, porte toi bien ainsi que ton fils.

Sad Corleone


Roulée dans le vélin, une rose rouge épineuse séchée. Si elle s'attendait à ça... Le mariage de la Meyre! cet éloignement des terres du centre n'aidait guerre à la tenir au courant en temps et en heures des potins du moment. Elle sortit de sa besace son messager du dimanche et le chargea de ladite lettre. Se signant , un presque sourire aux lèvres elle l'observa s'éloigner, allongée sur les tuiles grises et mousseuses de l'église. Il faudrait qu'elle pense aussi à se trouver un mari... Un jour.
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Celeste007
Ronnnnnnnnnn PRFFFFFFFFFFFF RONNNNNNN PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF



Celeste du sommeil du juste etait confortablement installé dans son lit, sa chariotte avait été aménagée en roulotte des plus confortables et il y passait le plus clair de son temps quand il n etait pas en taverne, ou en cuisine ou sur les routes à partager les chemins d avec ses rusés .....

Ronnnnnnnnnn PRFFFFFFFFFFFF RONNNNNNN PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF

Du sommeil du juste ............

Le brouhaha ambiant, des cris, des mouvements....
On le secouait

Celeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeste! Tu te lèves oui?


La douce voix melodieuse de la meyre ......
Il ouvrit un oeil...
Il la vit rougir....

Ben qu est ec que t as la meyre????

Suivant son regard il s aperçut de la bosse sous le drap qui se dressait comme un bonjour madame....
Il sourit, ne pouvant cacher le fait de sa virilité à la Meyre....

Et ben, tu as l air bien drôle, c est de voir l engin qui te perturbe ? Ou est ce ton mariage qui t emoustille ?
Heureusement que je me suis reveillé, tu me sautai dessus à quelques minutes préts....Bon viens me galocher à la rusée ça ira mieux .....
Et puis je crois que Babe a préparé les queues (feu dans le jargon d epoque) j ai plus qu à me mettre au travail...
Et tu veux manger quoi ?


prêt à se lever il attendait ....[/img]
Breiz24
Ah, ça se réveillait enfin dans la roulotte.
Elle sourit à Babe, rassurée. Oui, tout allait bien se passer. Oui, tout serait parfait.

Elle retourna ventre à terre vers la roulotte, et s'y engouffra.


Ah bé te v'la réveillé! Zou, au boulot s'il te plait!

Regard angoissé et suppliant. Des jours qu'elle expliqué à l'aimé ce qu'était un banquet rusé. Alors, oui, il fallait que tout soit absolument parfait.

Ce que je veux? bah comme d'habitude Celounet, le meilleur de toi même. Froncement de nez, et sourire amusé En cuisine bien entendu, et rien d'autre. J'ai déjà fait apporter les tonneaux de vin.
Alors bin euh... Chais pas, comme d'habitude quoi. Je te fais confiance, t'es le meilleur de toutes façons. Hein?


Nouveau regard de pucelle angoissée, léger sourire stressé, et reprise

Allez lève toi maintenant, il faut y aller, il faut tout préparer, il faut que tout... que tout... Parfait, tu comprends?

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Poupounet
Et voilà une monseigneur que l'on a dérangé en plein sommeil et qui traine les pieds dans la ville. Ah mais je vous jure les paysans des fois, s'inquiéter pour pas grand chose, et surtout la réveiller de si bonne heure.

Arrivée devant le camps, maugréant sur la stupidité des paysans, sur les barrissement de la Meyre, sur ... Quel spectacle ! Un dindon contre un preux chevalier, le tout près d'un renard, il ne manquait plus qu'un loup pour harmoniser tout cela. Elle avait laissé Aston à l'auberge ne sachant pas ce qu'elle allait trouver. Elle y tenait à sa boule de poil.

Elle chercha la rouquine partout dans le campement et là trouva enfin près d'une roulotte.


Dit la rouquine tu peux brailler un peu moins fort, tu fais peur aux gens.
--Channa





Elle avait suivi les rusés depuis Bourg. La qisine était une de ses passions.
Son temps de gouvernante chez des familles hautement bourgeoises l'exaspérait et elle avait eu envie d'autres choses...

Elle s'affairait sous la tente de qisine. Babe lui laissant quelques directives..
Des légumes à nettoyer et à couper. De la viande à désosser, des sauces à préparer et le tout devait être parfait lui avait on dit !

La blonde teuton se demandait cependant si elle allait devoir préparer ce fameux festin seule, ce qui l'a fit rire. Elle n'avait pas froid aux yeux certes. Mais le menu n'avait pas été proclamé.
Channa attendait impatiemment la venue du Maitre Queux et de Babe.
Elle sorti de son antre, et se mit à crier (bah oui tout le monde hurle chez les rusé )

Herrrrrrrrrrr Celeeeeeeeeeeeeeste ! Frauuuuuuuuuuuu Babe....!!!

J'ai besoin de vous...... lààààààààààààà ............


La jeune femme, son tablier enfariner, tournait sa tête dans tout les sens, cherchant les principaux concernés. Il restait que quelques heures avant le mariage de la Meyre.......



Celeste007
Le soleil s'est levé en plein bleu. Les cloches des petites églises rurales annoncent la messe. Tout parait calme. Mais à Cosnes, on s'agite.
Celeste s etait levé tot ce jour, et dés le pied au sol il s etait dirigé vers la tente de la meyre afin d y collecter quelques directives de qisine et ses desirs de mise en table des haustes tables au basses tables afin de définir qui sera là au plus prés jusqu au dernier convive mis au lointain des bassesstablées.
Breiz sous sa tente est entourée de dames et de servantes qui sont fort occupées à l'atourner.
La fiancée se revêt de ses plus riches et plus beaux habits sortis pour l occasion des grandes caisses et coffrets .
Ce qui l'occupe d'abord le plus longuement, ce sont ses cheveux roux : elle aimait, jusqu'ici, les porter flottants sur ses épaules, mais elle ne veut plus désormais les avoir que tressés. Armée de son peigne d'ivoire, elle sépare donc ses cheveux en deux grosses nattes. Sa servante lui présente des rubans, des bandelettes de soie, des galons d'or qu'elle entrelace habilement avec ses cheveux. C'est ce qu'on appelle des crins galonnés. Et Breiz n'a point besoin d'emprunter de faux cheveux, comme tant de femmes sont contraintes de le faire.
Par un geste charmant, elle les ramène sur le devant de ses épaules, se regarde un peu dans le miroir et s'estime satisfaite.
Celeste sourit en voyant la meyre s affubler ainsi
Elle n'a pas besoin de se teindre ou de se poudrer de safran. Gaspard de Montmayeur, dit que certaines femmes de son temps étaient « ensafranées ». Breiz n'est pas de celles-là : telle elle est sortie du bain jeudi au soir, telle elle est aujourd'hui

Blanche est comme fleur de lis
Mais ceci est de droite nature,
Sur elle n'y a autre teinture.
(Dumars.)

A ceux qui trouvent que la toilette est longue, elle pourrait répondre que ce jour-ci ne ressemble pas aux jours ordinaires et qu'elle, Aélis, n'est point comme celle de la chanson
Quand la belle fut levée
Et quand elle fut lavée,
Ja la messe fut chantée...

Mais il est temps que Breiz choisisse entre tant de richesses. La toilette commence : grande affaire.


La chemise, en fine toile de lin, est blanche « comme fleur des prés » avec une légère teinte de safran qui n'est pas désagréable. Son luxe ne consiste qu'en petits plis ou « rides » d'un effet charmant. Elle n'est pas même ornée d'une broderie d'or aux manches et au cou, car Breiz s'est souvenue du prédicateur qui tonnait, si fort contre le luxe de l'habillement féminin et prétendait que certaines chemises coûtaient plus cher que le surplis d'un prêtre !
Sur cette chemise. Breiz revêt cette sorte de robe qui forme l'élément principal du costume des femmes, comme de celui des hommes : le pelisson hermin. C'est une très fine fourrure d'hermine enfermée entre deux étoffes, de façon à n'apparaître qu'aux bords du vêtement, aux manches et au cou. L'une de ces étoffes, celle qui touche directement la chemise et que l'on ne voit pas, est de la soie, un cendal de haute valeur. Il est, pour Breiz, de rouge foncé, presque violet. Un léger galon d'or pare le bout des manches qui sont serrées au poignet, et le bas de la jupe, qui s'arrête à la cheville. Une passementerie semblable agrémente l'encolure que l'on appelait tout bonnement la goule du pelisson. . Il engonce au point qu'on a dû supprimer la fourrure du corsage et de la jupe pour ne laisser un peu d'hermine qu'à l'encolure et aux manches. Le pelisson a tourné à la robe. Il est d'ailleurs couvert de la tunique de dessus, le bliaut, qui le cache presque tout entier. Ici, le luxe éclate. C'est le vêtement des grandes fêtes qu'on ne porte pas plus de vingt fois par an. Cette belle tunique, très légère, en soie verte brochée d'or, descend presque aussi bas que l'habit du dessous. Les manches, très larges et fort longues, traînent jusqu'à terre et l'on voit, par-dessous, les manches ajustées du pelisson avec leur étoffe violette et leurs galons d'or. Le corsage du bliaut est collant, avec un petit décolletage carré sous lequel on aperçoit la goule de la robe fourrée. La jupe, fendue par derrière, est à tout petits plis. Entre le corsage et la jupe, une pièce d'étoffe souple et légère, très ajustée, épouse étroitement les hanches et le ventre. Cette « pièce de milieu » se lace par derrière comme le corsage lui-même dont elle forme le prolongement et est serrée autant qu'il est humainement possible! Toute 1'encolure de ce bliaut d'apparat est ornée de larges galons d'or; les manches, munies du même galon, sont tailladées et coupées. Mais ce qui frappe surtout, c'est la ceinture, magnifique, jetée négligemment sur les hanches et qui retombe par-devant jusqu'au bas du bliaut. Un orfèvre y a enchâssé des topazes, des agates, des escarboucles et des sardoines .
Pendant le temps qu'elle s'habillait, Breiz s'était contentée d'une chaussure découverte destinée à la chambre, ses eschapins, il lui faut maintenant mettre ses souliers de noces, deux petits souliers très étroits, à bec pointu, en beau cuir de Cordoue brodé d'or. Sur sa tête, elle ajuste un petit voile circulaire et sur ce voile (difficile à bien fixer), on lui pose son cercle d'or garni d'émeraudes et délicatement émaillé, véritable couronne qui le voile fait délicatement ressortir. Adieu, les simples chapels de roses qu'elle portait jadis su temps de la Pentecôte et qui coutaient si peu.
C'est fini, la toilette de noce est achevée. Un dernier regard sur le miroir. Breiz n'est pas mécontente de son chef-d'oeuvre. Elle sait bien qu'elle ne le portera qu'aux grands jours de fête et qu'il finira, quand il sera usé, en quelque pauvre moutier où il servira à faire chasubles et chapels et ce soir au pied du lit, en tas afin d entamer la consumation de cette nuitée de noce.
Et, pour ce jour solennel, elle se réjouit d'être belle.


[Mode chef modo On]

A l'avenir, pouvez vous citer vos sources ? Ce texte est intégralement tiré du site :

http://medieval.mrugala.net/Mariage/Un%20mariage%20au%20MA.htm

Un mariage au Moyen Age par Léon Gautier & Jacques Levron

Merci et bon jeu.

[Mode chef modo Off]
Celeste007
Alors Breiz, te voilà affublée bien joliment, à faire palir les princes de Byzance ......
Bien alors, j ai en ma chariotte moults réserves, j ai là, Poulardes, j ai anguilles de nos rivieres, je puis même te faire langues et tétines de boeuf... Je puis te faire celà au verjus, en sauce trahison ou au pauvre homme, ou saulce vetre ou cameline.... Que dois je faire pour ton plaisir et cellui des palais de tes convives ??????


Il la regardait et cete fois ci la trouvait si belle parée ainsi
Breiz24
Dimanche matin. Ça y était. Toute la journée de la veille, ils avaient plumé, emboucané, tournebroché, touillé, pétris, bref, cuisiné.
La rouquine était remontée vers le village à la nuit tombée, mini renard sur la hanche.
Blond trouvé, taverne déserte. Questions angoissées murmurées dans la pénombre. Pour finalement monter se coucher.

Dimanche matin, enfin! Elle se leva avant l'aube, enfila à la va vite sa robe noire, pour la dernière fois, et fourra sous son bras un panier dans lequel sa robe du jour était soigneusement pliée, avec la petite tenue de Gauvain. Rouge Bourgogne.

Lentement, le ventre vide, elle descend vers le campement rusé. Elle dépose son panier dans la tente de Babe, celle où elle fera ses ablutions. Puis elle se dirigea, Gauvain sur la hanche, vers la chariote où Celeste dormait.

Pas de grands cris ce matin là, non, la rouquine était trop angoissée. Elle poussa la porte. Visiblement, il dormait du sommeil du juste. Pas étonnant après la journée de cuisine intense qu'il avait passé, la veille.
Elle se contenta donc de murmurer doucement :


Celeste... J'suis là, j'vais me préparer tu... tu te réveilles hein?

Et elle repartit vers la tente. Seule. Les rusés nul doute n'allaient pas tarder à se réveiller, aussi mit elle un gros chaudron d'eau sur les feux.
Quand l'eau fut prête, elle la transvasa dans le baquet, pour son bain.
Elle rabattit les battants de la tente, laissant Gauvain y gambader, et se plongea dans le bain.
Rapide, express, un bon savonnage dans les règles, avec un savon parfumé piqué à Babe, puis elle y plongea aussi le mini rusé.

De son panier, elle extirpa sa robe, soigneusement emballée. Elle la défroissa, et la posa sur un siège, avant d'enfiler la douche chaisne de lin fin. Pieds nu dans l'herbe douce, elle s'occupa de démêler les longs cheveux roux.
Puis elle sortit le mini rusé de l'eau, l'habilla soigneusement de sa tenue rouge Bourgogne.
Sur ses entrefaites, la goddon arriva, et profita à son tour de l'eau chaude. Ravie, la rouquine, de ne plus être seule avec son angoisse.
Bavardant allègrement, elle oublia son ventre noué, et enfila la robe qu'elle s'était fait faire.
Blanches, avec de larges manches ornées de rubans de soie verte, ton sur ton avec le corsage. Corsage lacé par Babe, rehaussant outrageusement la poitrine, redevenue à sa taille originale, vide de lait. La rouquine sourit. Le blond s'était moqué d'elle la veille, lorsqu'elle avait croisé les bras pour bouder, eh bien il verrait. Oui, il verrait. Il ne verrait qu'elle.
Lentement, elle s'assit, enfila les bas de soie qu'elle noua d'un ruban azur, puis enfila les délicates poulaines de cuir.

Ne restait plus qu'à préparer sa coiffure. les longs cheveux furent coiffés, longuement, avec l'aide de son amies. Elle n'avait plus l'habitude des les tresser. Les lourdes nattes furent remontées, de chaque coté de sa tête, et dissimulées sous une résille.
Pour couronner le tout, un diadème de métal argenté, ornée de verre de la même couleur que son corsage de soie.

Elle se regarda dans le bronze poli, puis se tourna vers son amie, un sourire éclatant au visage.


Voila, je suis prête je pense...

Elle aida à son tour l'amie à se revêtir de sa plus belle parure, et elles sortirent de la tente. Le mini rusé sur la hanche de sa mère, pour encore quelques instants. A l'église, il serait confié à Babe, pour sur.
Regard angoissé sur le camp.


Il est où, Mont? Ils sont arrivés hein? C'est lui qui doit me conduire à l'autel!

Léger sourire nerveux, et les rusés déjà prêts se mirent en route vers l'église, dont les cloches commençaient à sonner à toute volée, annonçant la mariage.

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Montmayeur
Isolé dans une bonne taverne, sous le nom de Zorro.


Mont était arrivé mais s'était pris une petite chambre sous un nom d'emprunt pour avoir la paix, il avait des dizaines de dossiers à traiter, il lui fallait du calme pour son travail de Capitaine de Savoie.
Lui, le Seigneur des Rusés travaillait a épurer les listes de hors la Loi que la Savoie avait enregistré, nombre était de ses connaissances, c'était presque gênant.

Son costume, tout neuf pour les cérémonies diverse était posé sur le dossier d'une chaise, attendant dêtre enfilé après quelques ablutions.

Il fermait ses dossiers, les laissant sur le bureau... et entreprit peu à peu de gérer pour son bain. Il fit appeler une soubrette a qui il demanda de lui remplir baquet d'eau bien chaude, qu'on lui fasse livrer des huiles parfumées, de la saponnaire en poudre ainsi qu'un peigne en corne et des forces ( ciseaux)

Il congédia la soubrette, une fois la livraison faite. Se plongea dans son bain et réfléchissait dans le silence à sa caserne, a tout ces abrutis qu'il avait à diriger sans en tuer un par jour. La trampette terminée, il s' aspergea d'huiles rares et enfila ses braies pour aller se placer face à son ancien bouclier, poli pour l'occasion, qui allait servir au rasage et coiffage du bonhomme.
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Poupounet
[Dimanche matin, dans Cosne]

Quelle journée mais quelle journée, mariage, bal de la Saint Valentin, le terrain pour la piste de luge à finir ; exploitée, elle était exploitée ! C'est de cette humeur qu'elle se réveilla se matin là, enfin que Guertrude la réveilla.

Monseigneur, Monseigneuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurrrrrrrrrrrrrrrrrrr.

Mphrr mphrrrrr. Je dors !


Retourné oreillesque, rabattage en règle de la couverture sur la tête, et position "jerestedansmonlitpointfinal".

Mais monseigneur ! Le mariage !

Gné ? Hein ? Quoi ? Comment ? Mais quel mariage ? On est pas dimanche.

Mais si Monseigneur, nous sommes dimanche et Dame Breiz, le mariage ...


Avez vous déjà vu un levé aux fanfares ? Non ! Et bien là vous en auriez vu hein. Plus vite que l'éclair, la monseigneur est débout et commence sa toilette.

Guertrude, il faut préparer Thaïs, lui mettre sa robe bleue, la chaude hein on est pas en été. N'oubliez pas ses cheveux ! Allez allez on se dépêche.

Oui Monseigneur.


Petit lévation des sourcils Guertrudesque signifiant que la monseigneur pouvait être exaspérante des fois. Bref, la gouvernante parti s'occuper de la fillette qui pouvait selon les jours être pire que sa mère.


[Cosne, Au abords de l'église puis à l'église Sainte Nitouche]

Quelques heures plus tard, le petit convoie était partie en direction de l'église cosnoise emmitouflées dans leurs manteaux. Poup salua les gens qu'elle connaissait et ceux qu'elle ne connaissait pas non plus d'ailleurs. La lourde porte de l'église s'ouvrit facilement, Gontrand était déjà à l'œuvre, rond comme un cul de bouteille mais toujours prêt à la tache. Elle s'informa auprès de son ... homme à tout faire ... on va dire ça, que tout était prêt.

Fleures ? Cierges ? Bûches ? Livret pour les lettrés ? Laissez tomber les livrets.

Quoi buches ? Pourquoi faire des buches ?

Pour pas que les invités se caillent ! J'ai pas fait installer des poêles à bois pour rien, aller vous vous dépêchez de me les faire fonctionner. Il y a des buches dans la réserve derrière l'église.


Pendant ce temps, Guertrude s'occupait de Thaïs, et elle même vérifia son matériel. Le livre des vertus, l'ampoule d'eau bénite, elle vérifia sa robe, sa mitre, sa crosse et ses médailles, la bague brillait à son doigt, elle ne la quittait jamais rappel constant pour elle de ce pourquoi elle se levait chaque matin. Poup se prépara, dernière ligne droite ...
Elle remonta la nef afin de se calmer, elle avait déjà marié des gens mais pas devant autant de monde et pas en tant qu'évêque. Elle fit signe à Gontrand de sonner les cloches, et surtout de le faire deux fois plus longtemps que d'habitude pour être sur que tout le monde entendrait l'appel ; avant de rejoindre le parvis de la petite église.
Letiti
BIBING...BIBING...BIBING

Mpff chiennerie de ville! Z'en foutent un bordel!


Le diable remua puis se leva. La salle commune était pas folichonne, mais il n'avait pu dormir dehors rapport au froid, et une chambre était bien au dessus de ses moyens. C'est que ca coutait cher de vous traverser une bonne partie du royaume pour se moquer d'une belle blonde beaucoup trop grande qui ne pourrait faire autre chose que de retourner un sourire crispé pour une fois.
Aussi la mauvaise humeur de petit bonhomme au chapeau rouge disparut fort rapidement. On déplie sa petite carcasse, on grimace comme de normal avec une patte folle quand il fait un froid de canard, et on se met tranquillement en route vers les bruits de cloches.

Chapeau enfoncé sur le crane, canne à la main et sourire moqueur déjà aux lèvres, il avait hâte de le voir le Milo.

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Arthanagor
Cosne dimanche matin...une heure avant les cloches.

Le reveil avait été rude...
Qui voulait se reposer devait eviter un campement de rusé...d'ici quelques anée cette phrase deviendrait un proverbe,Arth en était certain.Il sortit donc de sous sa tente faite de toile grossiére et alla s'asperger le visage dans l'eau glacée de la nohain afin de se remettre les idées en place,et remonta lentement jusqu'au campement ou il prit une tranche de lard et un quignon de pain qui lui serviraient de petit déjeuner.
En arrivant vers sa tente il siffla le dindon qui c'etait remit de ses emotions "chevaleresques" et lui posa un bout de la miche de pain a terre.

Il entra sous sa demeure de toile et fouilla dans son baluchon le moins élimé de ses kilts...a bien y regarder il se ressemblaient tous.Le choix allait etre difficile et il n'etait pas du genre a reflechir 107 ans pour savoir quoi se foutre sur les miches: il prit le premier a porté de mains et s'en vetit.
Il attacha confortablement son épée dans son dos et rageat vite fait la tente. Il manquait plus qu'un dernier detail,préparé le dindon pour la cérémonie: Il attrapa l'animal et lui attacha autou du cou un bout de ruban aux matifs ecossais.

Quand ils furent prets,ils se dirigerent vers l'église...Arth saluant de la main les villageois qu'il reconnaissait en chemin...

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* Delanda Britania Est *

Mariée à Minimiu
père de Duncan
Ex Membre de L'ex Fine Equipe.
Tetu,raleur,de mauvaise foi et mysanthrope
Milo
[Cosne, une auberge quelconque]

Après le départ de la rouquine vers le campement de ses rusés, il resta un long moment les bras croisés sous la tête, à fixer le plafond noir de suie de la taverne municipale, où ils avaient trouvé refuge. Repensant à la soirée de la veille, où la jeune femme, de plus en plus angoissée à l'approche du jour J, lui avait posé une question qui l'avait fait sourire en coin. Etaient-ils en train de faire une connerie ? Il lui avait répondu oui. Ajouté que la vie n'était faite que de conneries, à commencer par celle de l'avoir accepté dans la sienne.

Il expira lentement, avant de repousser les draps et de sauter à bas du lit. Nu, cicatrices et corps étirés tout en longueur, articulations craquantes et gémissantes de se faire ainsi maltraiter de si bon matin. Il réprima un bâillement, se frotta les yeux, puis se dirigea vers le petit broc d'eau. Ablutions rapides, comme de coutume, avant de revenir vers ses fontes, de trouver son coupe chou, puis de se raser.

Il grimaça, alors que la lame ripa une fois encore sur la ligne de sa mâchoire, juste avant la naissance de son menton. Avec un juron, il pris l'un des linges posés près du broc pour essuyer les trainées, et attendit patiemment que le flux s'arrête, se servant de l'eau comme d'un miroir. Enfin, la légère plaie se couvrit d'une légère croûte de sang séchée, trop jeune pour ne pas se rouvrir au moindre contact, assez pour lui laisser le temps de finir de se vêtir.

Il se tourna vers le coffre, juste en dessous de la petite fenêtre au verre crasseux, puis l'ouvrit. A l'intérieur, ses vêtements. Pas n'importe lesquels. Pas ceux qu'il portait habituellement, non. Oubliés, les vêtements noirs offerts par une comtesse, à l'image de sa peine. Il se pencha et pris les étoffes soigneusement pliées, avant de les poser sur le lit, une à une. Il les avait acquis avec le peu d'économies qu'il avait réussi à faire, cachées au fond de ses bottes.

Il commença par enfiler le pantalon bouffant, en coton teinté d'un bleu Azur à peine plus foncé que ses yeux. Une ceinture le retenait, où était attachée sa petite sacoche en cuir. Il noua le fourreau de sa dague, comme le lui avait appris la rouquine sur son avant-bras gauche. La chemise vint ensuite, en coton elle aussi et entièrement blanche. Composée de lacets sur tout le devant. Par dessus, un pourpoint matelassé de la même couleur que le pantalon, sans manches.

Enfin, il enfila ses bottes de cuir noires, semblables à celles que portait son peuple; avec deux lacets en cuir partant du dessus, qu'il lia jusqu'à la frontière avec le pantalon à mi-mollet. En touche finale, il enfila son gant, senestre enduite de baume mentholé. Il noua ses longs cheveux en demi-queue, toujours en se servant du broc, à l'aide de son éternelle lanière de cuir bleue.

Une dernière vérification, il fouilla dans ses fontes à la recherche du petit paquetage qu'il avait été récupérer la veille chez le joaillier de la ville. Fébrile, ses doigts tremblant vérifièrent une dernière fois son contenu. Un anneau en argent, de simple facture, avec pour seul ornement, un fin liseré faisant le tour complet.

Il était allé voir l'artisan, pendentif offert par ses parents dans la main. Lui avait demandé s'il pouvait couler de nouveau le métal brillant afin d'en tirer l'anneau le plus simple possible. Tournant une nouvelle fois le cercle argenté dans ses doigts, il le rangea dans la petite sacoche, avant de rabattre le pan pour la tenir fermée.

Une dernière fois, il embrassa la pièce du regard, à la recherche d'un quelconque oubli. Il secoua la tête, avant de passer la porte et de filer en salle commune, évitant la serveuse tenant un plat graisseux au possible. Une fois sorti, il s'adossa au mur de l'auberge, nerveux, attendant le détail qui avait son importance et pas des moindres. Son témoin.
Estainoise
Elle avait eu beau se dépêcher, elle était en retard...ah ça oui !
Le jour était levé depuis longtemps, sa jument était harassée et trainait des sabots. Esta ne sentait plus ses fesses et avait mal partout.
Elle avait aussi pris froid pendant ce voyage et son nez ne cessait de couler, elle frissonnait de fièvre et une vilaine toux la secouait sans arrêt.

C’est un beau jour pour se marier se disait-elle, en regardant le ciel qui miraculeusement aujourd’hui était bleuté, des éclats de lumière réchauffant le paysage.

Enfin, elle approchait de Cosne.
Elle apercevait le campement des rusés, reconnaissable entre tous avec ses tentes colorées, la charriote de Celeste, les animaux qui gambadaient. Elle crut voire Henry, le dindon d’Arth poursuivi par un renard....
Le campement était très animé visiblement.

Esta laissa aller sa jument marcher au pas, tranquillement. Elle regardait de sa hauteur les alentours de Cosne. Elle était heureuse de retrouver sa chère ville. Elle suivait la Nohain du regard, apercevait la maison d’Arth et de Mini au bord du lac, le saule qui l’avait abritée des regards indiscrets lorsqu’elle s’y était allongée nue, le pond qui menait ensuite vers la rue de l’aurore, là où elle avait habité un long moment.
Les souvenirs jaillissaient ainsi, dans le désordre.....
Derrière la rue de l’aurore, la forêt où elle aimait tant se promener avait des reflets d’or. Là voilà qu’elle se met à penser à sa louve Dandy qui doit être en train de vivre un parfait idylle.

Le clocher de l’église Ste Nitouche dépassait les maisonnettes presqu’au centre du village.

Enfin, elle entra dans le campement. Tout le monde se hâtait. Elle cherchait du regard son époux Montmayeur, sans le trouver.
Elle sauta de sa jument...Houla! Esta marchait drôlement, à tous petits pas.
Elle emmena sa jument à l’abri, la pansa, lui donna double ration de foin et d’avoine et maintenant, il fallait qu’elle s’occupe d’elle, et vite fait car le temps passait inexorablement.
Il lui fallait prendre un bain et se changer. Elle était toute crottée.

C’est en s’approchant d’une jolie tente, qu’elle tomba nez à nez avec Breiz. Si elle n’avait pas été en si belle tenue, elle lui aurait sauté au cou....mais, sa robe blanche ourlée de vert ne permettait pas de telles effusions.
Breiz....vite, montre moi où je peux trouver une bassine avec de l’eau à peu près chaude !

En tirant un pan de la tente, Esta vit la bassine tant désirée avec Babe qui continuait à se prélasser.
Laisse moi une petite place, vite vite ! dit alors Esta en jetant sa besace qui contenait une robe propre surement toute froissée et en se déshabillant vite fait.


Esta se sentait enfin un peu mieux. Le bain lui avait été salutaire. Elle sortit sa robe de sa besace, la secoua pour essayer de la défroisser un peu, et l'enfila.
Lorsqu'elle sortit de la tente, toute fraiche et bon, présentable, elle vit au loin le dindon Henry beau comme un pape, suivi d'Arth qui avait mis....hum, ses habits de cérémonie....

Hé Arth, héhé...oui c'est moi Esta! attends moi, je viens avec toi!

Et voilà Esta qui court après Arth et son compagnon de toujours pour se rendre dignement au mariage de Breiz.
Arthanagor
Cela faisait quelque chose a l'écossais de revenir en cette ville comme un visiteur ...pour l'occasion. Il arrivait au portes de la citée quand:

Citation:
Hé Arth, héhé...oui c'est moi Esta! attends moi, je viens avec toi!


Une voix qu'il connaissait bien...Il s 'arreta net ,laissant le dindon faire quelques pas de plus en tortillant du croupion. Sans bouger il ecouta les foulées de celle qui le helait par ce froid matin. Avec un peu de concentration il arrivait meme a entendre les caillous roulés sous les pas de son amie.
Quand il jugea que celle-ci fut assez pres pour l'entendre,il dit simplement,narquois:


t'as faillie etre a la bourre....Puis il se retourna,sourire aux levres et lui tendit le bras afin d'assurer un eventuel vol plané sur une des plaques de verglas qui jonchaient le chemin..Ils marchérent d'un pas plus calme, précédé par le volatile qui avait l'air préssé de retrouver l'église Ste Nitouche.

Reccuperes un peu ton souffle....si la témoin est pas en etat d'parler l'jour de la cérémonie....j'connais une rouquine qui risque de raler...dit arth.
Dans les rues,la foules de curieux et d'invités se faisait un chemin jusqu'au parvis de l'église. Arth tout en devisant avec Esta cherchait du regard plusieurs visages connus: déja....sa femme....puis le manchot...et enfin un vieux complice qui devait bien encore trainé ses frusques crasseuses entre le cimetière et la réserve de vin de messe: Gontrand..

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* Delanda Britania Est *

Mariée à Minimiu
père de Duncan
Ex Membre de L'ex Fine Equipe.
Tetu,raleur,de mauvaise foi et mysanthrope
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