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[RP] Epousailles de la Meyre et du Nordique

Breiz24
Elle avait atteint le parvis de l'église, et déposé son fils, à ses pieds. Impressionné par tant de monde, le petit rouquin s'accrochait désespérément aux robes de sa mère. Elle lui sourit, et caressa sa joue d'un geste rassurant, avant de prendre la petite main dans la sienne.

Elle scrutait la foule, les environs. Où étaient-ils, tous? Surement arrêté en quelque taverne pour se donner du cœur au ventre! Si seulement elle avait pu faire pareil! Mais non, Aristote voulait que les futurs épousaillés arrivent le ventre vide à l'autel. Surement pour que le marié fasse acte de bravoure en récupérant l'épousée dans les pommes. Tsss, cet Aristote, il était pas bien des fois.

La rouquine leva un court instant les yeux au ciel. "Pardon hein, mais vrai que vous dites des conneries tout de même! "
Nerveuse, elle recommença à détailler la foule. Ah! La bas, au loin! N'était-ce pas Arth et Esta, qui arrivaient? La voyaient-ils? Surement, oui. La rouquine était tombée nez à nez avec sa témouine juste avant de se diriger vers l'église. Elle lui avait indiqué la tente, et avait pris la direction de la ville avec Babe, trop anxieuse pour rester à l'attendre.

Son ventre se révolta une nouvelle fois, et elle le fit taire, dents serrées. Elle avait faim. Mais l'angoisse l'empêcherait d'avaler quoi que ce soit avant le banquet, recommandation curetonnale ou pas.
A mesure qu'Arth et Esta s'approche, elle les détaille. C'est qu'Arth est drôlement beau, dans sa gigantesque pièce d'étoffe, et il doit avoir bien chaud là dedans!
Esta aussi elle est toute pomponnée, rudement chic. La Rusée sourit, ravie. Tout ce beau monde est là, tout beau, et c'est rien que pour elle.
Oui, se marier rend gnangnan. C'est pas une nouveauté!
Elle sourit donc à ses amis, avant de les saluer, quand enfin ils parviennent à sa hauteur :


Bonjour! Vous allez bien? Léger froncement de nez, c'pas l'heure des platitudes enfin voyons, l'heure est archi méga top trop importante pour ça! Esta, j'ai perdu Babe dans la foule, tu pourras t'occuper de Gauvain dans l'église, hein? hein?

Regard angoissé vers l'amie. Après tout, elle a connu ça elle aussi, l'impression de faire une gigantesque connerie, et de ne pas avoir envie de s'en empêcher...

Les gens continuent d'affluer vers l'église, après tout, c'est dimanche, c'est la messe, mariage ou pas. Du regard, elle cherche désespérément Mont. Et son pair, aussi. Il avait promis qu'il viendrait, le vieux Tri. Et la Duduche. Et Inge, ou tout du moins un pigeon.
Elle avait déjà, roulé sous son corsage, le petit vélin reçu la veille, de la part de Sadnezz.


Esta, t'es venue avec Mont hein? Il est là hein? Hein?

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Mariealice
Elle avait fait une croix. Elle avait fait une croix et gribouillé rapidement en dessous quelques mots à la va vite. Elle avait fait une croix et gribouillé rapidement en dessous quelques mots à la va vite et maintenant peinait et pestait pour arriver à se relire. Soupir d'exaspération devant ce mystère qui demeurait insoluble depuis le bientôt quart d'heure qu'elle était penchée dessus. Au sens propre du terme mais également figurée. Elle enrageait de se voir repoussée par un bout de parchemin qui refusait de lui livrer le moindre indice.

Bon sang de bonsoir! Ce n'est pas possible quand même de ne pas être capable de savoir ce que j'ai écrit là!

Poing venant frappé le bois du bureau suivi d'un ouille plus que marqué, d'un coup de pied dans le dit-bureau et d'un aie tandis qu'elle s'affalait littéralement dans le siège tout en se frottant alternativement la main et les orteils. Furieuse.

Un bruit dehors lui fit tourner la tête et elle vit par la fenêtre deux enfants, sans doute de l'un ou l'autre des serviteurs. L'un blond comme les blés et l'autre qui trainait de la jambe. Sans doute un accident et de mauvais soins et le voici boiteux jusqu'à la fin de ses jours, lui promettant des difficultés pour trouver une place.

Et là le jour se fit. Milo. Brezih. Un mariage.

La Vicomtesse sortit de la pièce en trombe, manda de l'aide pour se préparer en hurlant qu'elle était déjà en retard et monta quatre à quatre les marches pour aller à sa chambre.

Une bonne heure plus tard, un coche aux armes des Alterac prenait le chemin pour le lieu de la cérémonie, cachant à l'intérieur une brune, qui essayait tout à la fois de se calmer et de ne pas virer sur la banquette à chaque cahot, tout en se retenant d'hurler au cocher de ralentir puisqu'elle lui avait dit en entrant qu'au contraire fouette cocher!

L'équipage arriva néanmoins sans encombre et Marie, une fois un peu de son calme retrouvé, descendit et, après avoir salué les invités qu'elle croisait et qu'elle connaissait ainsi que la mariée, de loin et de la main, resta sagement à attendre.

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Estainoise
Voilà qu’à peine parti, les deux compères, Arth et Esta, se retrouvèrent devant le parvis de l’ église.
Il y avait foule mais très vite ils repérèrent Breiz, qui faisait les cent pas, le petit Gauvain accroché à sa robe.

Esta, j'ai perdu Babe dans la foule, tu pourras t'occuper de Gauvain dans l'église, hein? hein?

OUI ? Oui oui....breiz, ne t’inquiète pas, je le prends sous ma coupe...et Esta tend la main au petit Gauvain qui la prend.
Pas de soucis, Gauvain connaît bien Esta, il sera à peu près sage avec elle si l’envie de sortir son épée de bois ne se faisait pas trop pressante.

Breiz avait une lueur dans le regard qu’Esta ne lui avait jamais vu.
Héhé, dire que j’ai jamais rencontré ton futur ! Comment il s’appelle au fait ?
Esta se met à rire bêtement, elle essaie tout simplement de détendre Breiz qui est tendue comme une corde d’arbalette.

Esta, t'es venue avec Mont hein? Il est là hein? Hein?

Heu...non non, j’suis pas venue avec lui ! j’ étais en retard, j’ai pas pu partir à temps ! Mais il doit être là, quelque part ! Oui oui, quelque part....
Tu sais bien que le vieux Mont, si il dit qu’il vient, il vient !



Esta regarde dans la foule si elle ne voit pas son époux tout de rouge vétu arriver. Elle sait bien qu’il est dans les parages mais elle croyait qu’il avait été au camp des rusés et qu’il avait déjà vu Breiz....
Et puis elle pense à son mariage avec lui ....

Breiz, tu te rappelles à mon mariage ? J’ai cru qu’il allait pas venir !
Montmayeur
D'écarlate vêtu, le vieux manchot sortait de sa taverne où il avait passé la nuit. Il paya grassement l'aubergiste et prit la direction de l'Eglise toute proche. Il ne connaissait même pas le plaisantin qui voulait épouser la Rousse, ni qui allait célébrer le mariage, il ne savait qu'une chose, qu'il devait l'emmener à l'Autel, et ça tant bien que mal, il l'avait déjà fait, c'était pas trop compliqué.
Le parvis lui apparaissait, noir de monde, plus il s'approchait et plus il remarquait les belles étoffes que les bourgeoises avaient sorti pour l'occasion. Tout le monde était beau, ça sentait le mélange des parfums, il reconnu son ami Arth, avec son épouse, et.... la pepette à coté qui tappait du pied d'impatience, c'était La Breiz.
Il s'approchait serrainement, saluant au passage Dame Marie Alice qui arrivait aussi, ça faisait bien longtemps qu'il ne l'avait croisée, il lui fit ses honneurs. Quelques marches plus tard, il se retrouvait à coté d'Arth, d'Esta et de la rouquine.

Poy les filles, z'avez fait bonne route? Bon on se l'embale ce Mariage, il est où l'inconscient?
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Poupounet
[Cosne, à poiroté sur le parvis de l'église, juste avant l'arrivée des convives]

Ils sont bouchés au quoi ? Ils ne les entendent pas ses cloches ? Elle ne se laisse pas démontée pour autant. Demi tour toute pour appeler Gontrand.

Gontrand met la sauce, sont bouchés les cons ! Allez go go go !!! Fais toi plaisir !

Et il se fit plaisir, les clochent sonnèrent de plus belle, le son gracieux se dispersa dans l'air, répandant comme une onde de bonne humeur autour de l'église.

Elle retourna sur le parvis, on ne sait jamais, peut être que quelqu'un était arrivé.

Non mais vous vous rendez compte, elle était là en robe de soie, vous imaginiez quoi qu'elle portait n'importe quoi pour un mariage ! Les dessous étaient plus chaud, c'est pas qu'il faisait froid mais un peu tout de même.
Donc l'évêque était comme une andouille ... de Troyes ... en robe de soie bleue, mitre, crosse et tout l'attirail, à attendre sur la pas de l'église.
--Gontrand_le_mandiant_
Citation:
Gontrand met la sauce, sont bouchés les cons ! Allez go go go !!! Fais toi plaisir!


Il en fallait pas plus au gueu pour allez tirer de toutes ses forces sur les cordes de chanvres faisant voler les cloches a tout va. Ha ça y allait a la manoeuvre !!!!...le pauvre bougre montait et descendait à un rythme endiablé....y'avait interet a boire un coup apres cet exercice.D'ailleur tout en faisant la navette en le sol sacré de la petite église et les hautes sphères du clocher,Gontrand, vetu de sa vieille tenue trouée d'enfant de choeurs essayait d'attrape la carafe dorée de vin de messe qu'il avait posé a terre sous l'injonction de Masiegneur...

'zette !!!....point fastoche a chopper la boutaaaAAAAANNNnnnnnnnccchhhe !!!...se dit-il au fur et à mesure qu'il montait.Et les cloches qui continuaient de sonner...on devait les entendre jsqu'a dijon!!
Arthanagor
Apres avoir marcher quelques temps a travers les ruelles de la ville. Arth et Esta aperçurent sur le parvi de la petite église de cosne la tignasse famboyante de la rouquine. Celle-ci leur faisait de grand signe et naturelement ils se dirigerent vers elle. La meyre semblait legeremnt tendue....remarquez un jour comme celui-ci,on le serait a moins
Mais ce qui surprenait Arth c'était de la voir ,elle, dans cet état :


Citation:
Esta, t'es venue avec Mont hein? Il est là hein? Hein?


ou

Citation:
Esta, j'ai perdu Babe dans la foule, tu pourras t'occuper de Gauvain dans l'église, hein? hein?


Elle semblait completement affolée...Arth ecoutait la conversation des deux filles avec un amusement certain surtout lorsqu'Esta pensant detourner l'attention de la Meyre lui demanda ou était le marié.... Mais son sourire disparu d'un coup en entendant la vois de Mont dire...

Citation:
Poy les filles, z'avez fait bonne route? Bon on se l'embale ce Mariage, il est où l'inconscient?


Ce poy les filles...lui fit l'effet d'un douche glacée. Son regard alla de son kilt à Mont....et de Mont a son kilt plusieurs fois avant qu'il se décide a ouvrir la bouche vexé:

C'est pour moi que tu dis ça?....dit-il d'un ton froid.
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* Delanda Britania Est *

Mariée à Minimiu
père de Duncan
Ex Membre de L'ex Fine Equipe.
Tetu,raleur,de mauvaise foi et mysanthrope
Montmayeur
Non Arth, mais il faut bien changer les règles parfois, que le féminin l'emporte. ma surprise est réussi, héhé!!


Le vieux réajusta le col de son pourpoint, il était prêt pour accompagner la Rousse à l'Autel. C'était une seconde pour lui, même si il n'avait eu de fille, il avait déjà jouer le rôle paternel à des épousouilles.

Par contre, il allait falloir rentrer de nouveau dans une Eglise, lieu qu'il détestait par dessus tout, il y avait trop d'infâmes Curé qui ne pensaient qu'à leur propre bien être et qui jamais ne sortaient aider la population des Culs de Bassefosse. Il pensait donc en regardant la bâtisse à l'Infâme Tully qui lavait appelé "Créature du Sans Nom", ce même chien qui dit on l'avait mis en procès d'inquisition.
Oui, le Renard hésitait avant de rentrer.
Seules les gargouiles aux minois horrible qui le regardaient, le rassuraient.

Il prit une forte inspiration, tendit son bras à Breiz qui avait certainement compris son malaise, elle comprenait tout cette petite.


On y va? T'es prête? Tout le monde doit être là et tous t'ont vue, aujourd'hui est ta journée.

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Snell
L'infâme Borgne de Bourgogne arriva au parvis de l'église, ne voulant pas rater les noces de la Meyre Rusée, sa presque soeur de vassalité, et de son promis. Il n'avait jamais assisté à un mariage rusé et se demandait bien à quoi cela ressemblerait. Il gravit les marches deux à deux et y retrouva plusieurs visages familiers. Il ne faisait pas très chaud et Snell portait son lourd mantel, mais c'est le bonheur de retrouver de vieux amis qui le réchauffait le plus.

Eh bien! Que de beau monde! Y aurait-il une occasion spéciale à l'église en ce jour?

Sourire sincère du Borgne qui avait bien envie de rigoler aujourd'hui.
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Letiti
Le diable clauquediquait que il pouvait. On avance le baton, on s'appui dessus comme un malheureux pour soulager cette fichue jambe qui ne veut toujours pas guérir, on ramène l'autre jambe et on recommence. Sa bonne humeur était déjà envolée, tandis qu'à chaque pas, quand il ne reprenait pas sa respiration il ralait:

Fichue église!
Han pfou
Pourquoi faut toujours qu'ils foutent ca si haut!
Han pfou
Leur a pas dit qu'Harry y voyait tout?! Pas besoin de s'échiner bordel à cul!
Han pfou
Et les cloches qui continuent leur tintamarre!
Han pfou
....


La place de l'église! Il y était. Arrivé d'une des quelques rues il avait enfin rejoins le lieu dit. Il fit une bonne pause à l'angle histoire de reprendre quelques forces et son souffle. Quelques semaines alité et vous êtes plus bon à rien. Enfin il s'avança vers le parvis. Un géant ca se repère de loin normalement! Il ne pouvait être discret comme le lutin. Regard qui passe les têtes en revue..rien d'intéressant.. Oh l'avovêque...au moins une tête connue... c'est que l'attroupement grandissait à vue d'oeil.

Chiasserie!
Mais où y s'planque cet imbécile!
Même pas foutu de faire ca comme y faut!
La pauvre mariée...J'sais pas si elle sait dans quoi elle s'embarque...
Il a du la forcer surement...
Personne de sain d'esprit n'aurait pu accepter...
Mouarff


Il fit un petit signe très discret comme il savait si bien le faire à l'évêque, genre les deux bras en l'air dans un grand "youhouuu" avant de manquer se rétamer parce qu'il a oublié qu'une seule jambe fonctionne. Il était quasiment sur le parvis, sûr qu'il louperait pas la grande asperge quand elle arriverait.
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Arthanagor
Parvis de l'église de Cosne...

Arth se tenait donc pres du petit groupe composé de Mont,la Meyre et Esta.

Il sourit a la réponse du manchot,et continua a deviser avec eux en attendant le début de la cérémonie.
OIl jetait de temps en temps en oeil,en se dressant sur la pointe des pieds par dessus le petit groupe en esperant voir arriver Mini et Dudu...mais toujours personnes a l'horizon.Ils devaient surement etre en plein préparatifs.Il vit déboucher d'une ruelle un boiteux qui fit des grand gestes en direction de l'eglise avant de manquer se retrouver la tronche par terre...Il regardait tous les visages qu'il ne connaissait pas en essayant de deviner lequel pourrait etre le promis de la rouquine.


'scusez moi un moment... dit-il avant de se rapprocher de la porte de la petite église. La devant, les bras croisés et bouillant d'impatience quant au rassemblement de ses ouailles, Masseigneur Poupounet regardait tout le monde avec des bouches a feu a la place de yeux. Arth s'approcha d'elle lui fit une bise amicale sur la joue avant de la regarder avec un petit saourire taquin et de dire:
Grrrrrrrrrr!!!....hein?...puis il posa ses deux mains sur le haut des bras de l'eveque en lui disant...ho !!...t'as d'ja vue une cérémonie qui commence a l'heure toi?.

Il en profita pour jeter un oeil a l'interieur de l'église (qui allait surement avoir du mal a accueillir tous ce monde et vit Gontrand tout au fond derriere l'autel qui continuait ses montées et descentes a un rythme soutenu. Arth lui fit un signe de la main et l'autre là bas voulu répondre: pas de bol pour lui,il lacha la corde au mauvais moment et on entendit le bruit sourd d'un corps qui s'etale accompagné d'un bruit métalique. Arth leva les yeux au ciel en voyant son amie le gueu les quatres fers en l'air au milieu d'un falque de vin de messe, le calice a ses coté....
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* Delanda Britania Est *

Mariée à Minimiu
père de Duncan
Ex Membre de L'ex Fine Equipe.
Tetu,raleur,de mauvaise foi et mysanthrope
Breiz24
Ca y était : elle n’en pouvait plus. Tout ce monde. Tout ce monde encore dehors. Et les gens arrivaient toujours.
Elle fit un sourire crispé à Mont quand il arriva. Enfin ! Elle avait bien cru qu’il la planterait là. Léger soupir de soulagement, et le vieux est serré dans ses bras, au mépris des faux plis que pourrait prendre sa robe. Enfin, presque. Elle se détache presque immédiatement de lui, et brosse le tissu soyeux du dos de la main. Puis elle prend celle de celui qu’elle considère comme son père dans la sienne, et la serre à lui faire blanchir les jointures.

Et personne qui n’entrait dans l’église, crénom ! Elle fut un instant distraite par l’échange entre Arth et Mont, puis son regard fut attiré par des grands signes, alors que derrière elle, Poup pointait son nez. Un petit bonhomme tout rouge qui essayait de faire atterrir un pigeon long courrier visiblement. Léger sourire pointant sur les lèvres de la rousse quand l’inconnu manqua de se rétamer, puis grimace. Marie-Alice, nom de Dieu, Milo va me tuer !
Elle l’avait prévenu qu’un pair serait là. Pas une paire. Deux Pairs… Encore que l’duke se laissait désirer. Il avait du oublier…

Elle pressa à nouveau la main de Mont dans la sienne, quand Arth finit par entrer dans l’église. Avec un peu de chance, les gens finiraient par le suivre ?
Regard angoissé vers Esta et Gauvain :


Vous devriez entrer maintenant et vous assoir tout devant, Esta faut que tu me témoignonise hein ! Alors te mets pas trop loin…

Et surtout, surtout, ça me fera du bien d’avoir ta présence dans mon dos, surtout si le marié ne se pointe pas…
Elle danse d’un pied sur l’autre, pendant que les gens, invités comme peuple Cosnois venu pour la messe, finissent d’entrer dans l’église, sous le regard de l’évêque.

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Jusoor
C'est un soupir qui s'entendit quand Moineaute assit dans l'herbe ce qui faisait son joli déhanché. Elle était fatiguée la Petite, ça faisait des jours, ou plutôt des nuits qu'elle marchait : partie en avant idiotement, pour revenir sur ses pas afin d'être présente au mariage de la Meyre à Cosnes. Elle ne voulait pas le manquer malgré la distance, ni pour la mère, ni même pour le Pénible et encore moins pour revoir les autres rusés, ses "chers" ? Et demain... non plutôt après-demain, soulever à nouveau la poussière blanche des chemins, partir toujours en avant. Il lui semblait qu'elle pourrait défoncer bien des portes... Dommage que ses épaules fussent celles d'une moineaute...

Ju soupira et s'autorisa ce modeste confort : un coussin d'herbe, un ciel aussi bleu que mordant de froid et une lourdeur inéluctable des paupières. Elle se serait bien laissée glisser dans le sommeil mais un mouvement de brins d'herbes retint son attention. Là, mais oui ! Elle ne rêvait pas...

Avec mille précautions, Ju se pencha et retint son souffle. Chose idiote si elle y avait réfléchi à cette minute, elle ne soufflait pas comme un boeuf ni même allait fouiller le sol comme un goret... mais elle n'y pensa pas.

De ses deux index tendus, elle écarta quelques brins d'herbe et ne retint pas un sourire en voyant défiler sous ses yeux celles sur qui Moineaute avait droit de vie ou de mort au hasard d'un doigt vengeur... ses adeptes, celles qui bâtissaient des autels pour elle.

Les fourmis déambulaient là, dans un ordre militaire, tantôt chargées de restes d'insectes, tantôt de... *retroussement de nez caractéristique* non, non, non. Ju se refusait d'identifier le menu des fourmis. La déesse qu'elle était se devait de garder un rôle d'observateur qui ne leur porte aucun intérêt, comme si elle était indifférente à leurs besognes et peines. Les fourmis ne pouvaient la voir, juste croire en son existence, redouter l'ombre du doigt céleste, que le soleil dessinerait sur leur pauvre petit corps... Ses petites choses devaient la craindre, ressentir sa présence sans oser lever le regard vers elle. Et quand bien même les fourmis le feraient, elle ne la distingueraient pas, elle était bien trop démuserée Ju pour un oeil de fourmi...

Elle leur devait de faire comme leur Très-Haut, aux autres... être là sans être là, avoir un élan de sympathie pour ces "choses" qui se démènent sous ses yeux, observateur qui se défend d'intervenir, de porter secours, et s'excuser de sa non-intervention par des éventuelles "mises à l'épreuve"...


Ju soupira... Elle n'avait pas envie de penser. Alors elle regarda à nouveau ses fourmis et murmura : Faîtes-moi un autel digne de recevoir mon regard, couvrez le d'offrandes à mon attention...

Alors qu'elle disait ces mots, Ju se le figurait : couvert de dentelles blanches et de dorures, de cierges à la douce lueur... et soudain une rouquine fait son apparition, mioche qui lui marche sur la traîne... puis v'là que le Pénible se foutait devant aussi maintenant !... Minute silencieuse, juste un scriit, scriit de fourmis à peine audible...

BORDEL ! Ju se leva précipitamment et ce dut être une formidable secousse pour les fourmis... Frotter vivement sa houppelande pour en chasser les brins d'herbe trop entreprenants, ramasser sa besace et allonger le pas vers Cosnes... En retard pour en retard, elle s'en moquait, c'était habituel. Ce qu'elle voulait, c'était voir ceux qu'elle aimait avant de s'éloigner trop loin. Fort heureusement elle se tenait proche de Cosnes.
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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
Minimiu
Minimiu entendit les cloches...... pourquoi les cloches..... il y a rien en ce moment......

Elle se retourna dans son lit et se cacha sous les couvertures esperant ainsi se proteger du son des cloches.... Mais soudain elle sentit un poids brutal sur elle et un cri....

Mamannnnnnnnnnnnnnnnnn!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Pourquoi les cloches elles sonnent!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mini sortit la tete de ses courvertures et regarda son fils hagarde....

les cloches? quelles cloches?


Mini avait beau les entendre ca entrait dans une oreille et sortait de l'autre..... elle voulait seulement dormir la Mini.... et puis elle avait mal partout la Mini.....

Soudain elle tilta.....

Cloches?

c'est pas le mariage annoncé? et son mari lui avait pas dit que ils se retrouveraient pour le mariage d'elle savait plus qui?

Erf !!!!!!!!!! levons nous vite!!!!!!!!!! ton pere nous attends.

Il ne lui fallu pas plus de dix minutes pour laver et preparer Duncan .... pour elle ce fut plus long..... elle avait tout perdu dans sa demeure......

Elle regarda ce qui avait été sauvé et depitée s'habilla de ce qu'elle pu.... et de ce qui etait encore en etat d'etre porté.

Elle se mira dans le miroir haussa les épaules et sortit dehors chaudement emmitouflée por aller rejoindre l'eglise ou son mari ne manquerait pas de la voir et peut etre de la rejoindre
.
Milo
Tic, tac, tic, tac.

- Mais par les couilles d'Thor, tu fous quoi Boucle d'Or ?

Enième juron qui sortit de sa bouche, au grand désespoir d'une bigote qui se tenait non loin de lui. La pauvrette se signait à chacune de ses paroles, invoquant Aristote et tous ses saints comme si l'Apocalypse était proche. Et le géant lui, soufflait, faisait les cents pas, pour tenter de calmer sa nervosité grandissante. Il n'était pas du genre à se tordre les mains, aussi la femme devrait faire avec. Il soupira de nouveau, tandis que les cloches sonnaient à qui mieux-mieux, comme un appel. Hésitant, il secoua la tête et rentra en trombe dans l'auberge, alpaguant le taulier tout en lui glissant quelques pièces tirées de sa petite besace dans sa main.

- Si jamais tu vois une blonde aux yeux verts prénommée Ilmarin d'Azayes qui s'pointe ici, tu lui dit d'radiner son derrière fripé à l'église, et fissa. Compris ?

Azurs menaçantes, un mauvais rictus sur les lèvres. On passait sa nervosité comme on le pouvait, et le blond avait tendance à devenir hargneux et menaçant avec autrui. Car tout comme la colère, elle était mauvaise conseillère. Sa commission faite, il pris le chemin de l'église, prenant garde aux charrettes qui éclaboussaient tout sur leur passage, rasant les murs. A croire que certains conducteurs le faisait exprès, de rouler dans les flaques remplies d'eau croupie.

Ses pas l'amenèrent à la place de l'église, là où il avait foule. Beaucoup plus de monde qu'il ne l'espérait, mais moins qu'il ne le pensait, à première vue. Il s'arrêta un peu, le temps d'analyser la situation. Les gens commençaient à rentrer dans l'église, il eu même le temps d'apercevoir la crinière flamboyante de sa future femme. Il haussa un sourcil lorsque parmi les badauds, un geste pour le moins singulier attira son attention. Plissant les yeux, il se dirigea vers l'auteur en détresse, qui n'était autre que le nain. Et pour quelques secondes, la surprise l'emporta sur la nervosité. Ce fut donc une grande paluche qui s'abattit sur le nain, en plein sur une épaule. C'est que, vu la constitution du ver de terre, il craignait de lui arracher la tête par un geste trop brusque. Il se pencha à son oreille, faisant mine de l'aider à se relever.


- On peut savoir c'qu'tu fous ici ? Et pis c'est quoi cet accoutr'ment ? On dirait un bouffon. Un silence puis, à voix haute. Note qu'ça change pas d'habitude.

Il hocha la tête, en accord avec ses propres paroles, avant de glisser un bras sous celui du lutin, le traînant jusqu'à l'évêque. Geste en dissimulant un autre, la prise de la petite bague sise au fond de sa sacoche en cuir. Une idée venait de germer dans son esprit, qu'il garderait sous le coude si jamais la blonde ne venait pas. Avec un sourire d'excuse pour la rouquine, lâchant le pot de colle, il se pencha vers l'évêque, glissant rapidement dans sa main l'anneau brillant.

- Pour tout à l'heure... Puis à voix haute, soudain peu assuré, se dandinant sur ses deux pieds. On peut y aller non ?
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