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[RP] Epousailles de la Meyre et du Nordique

Breiz24
M'enfin mais non Monty, Milo est même pas là!

La rouquine serre plus fort l'unique main du désormais savoyard, espérant que les gens se décident enfin à entrer, quand Milo arrive enfin.
Elle sourit. Le géant s'est penché sur le drôle de petit bonhomme et l'aide gentiment à se relever. Il est toujours si prévenant... avec les gens qu'il connait...

Elle hausse les épaules, après tout elle l'a fait clamer dans un paquet d'endroits, qu'elle se mariait, pour rassembler les Rusés du royaume, ou tout du moins les prévenir. Alors les connaissances du blond avaient du se pointer, normal. Heureusement, même. Elle est contente de ne pas être la seule personne qu'il connait.

Elle le dévore des yeux alors qu'il s'approche. Muette. La gorge nouée d'émotions. Alors elle serre à nouveau la main du vieux renard dans la sienne.
Le lutin rouge est déposé - avec douceur? - et le blond se penche vers l'évêque, avant de proposer de commencer la cérémonie.
Du regard, du sourire, elle acquiesce. Oui, finissons-en, et que la fête commence. Avec un peu de vin au fond de l'estomac, les papillons qui y virevoltaient depuis une bonne semaine s'effaceraient enfin.
Elle se tait donc, attendant que tout ce petit monde veuille bien se donner la peine d'entrer.
Elle goute la douceur du soleil d'hiver sur son visage, avant d'aller jurer devant tout le monde qu'elle veut le blond pour époux. fait un moment qu'il parle d'elle comme étant sa femme, mais Aristote a inventé la paperasserie.

Lentement, les gens finissent par comprendre que oui, il serait bon d'entrer, avant que la future ne les y pousse de la pointe de la dague.
Patiente, elle attend, la main de Montmeyeur broyée dans la sienne.

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Letiti
Alors que l'équilibre du diable est fortement instable malgrès ses trois points de fixation au sol, la moitié d'un château lui tombe sur l'épaule. Le vagabond lâche un juron avant que le château ne l'attire vers le ciel et qu'une voix ironique ne se glisse jusqu'à ses oreilles. Bon dieu! Milo! Je le cherchais pourtant! Comment il a pu m'avoir par surprise?! Bras dessus bras dessous, les deux beaux jeunes hommes resplendissant dans leurs habits du dimanche se dirigent vers l'évêque. Enfin il y en a un qui doit jouer sacrément du baton pour suivre l'allure de l'autre sans y laisser sa jambe. Il en profite pour lacher à son tour:

Bouffon?! Moi?!
C'est l'chaudron qui traite la marmite d'cul noir!*
Non mais t't'es regardé?!
Me suis fais tout beau tout mignon pour toi tu devrais me faire une bise pour m'remercier.


Sourire pervers lancé à la grande gigue. Non mais c'est lui qui doit subir toutes les railleries aujourd'hui! De quel droit il s'adjuge ses prérogatives?!
La gravité reprend alors ses droits quand dans un geste d'une amabilité sans faille, l'asperge le laisse choir sur ses pattes sans prévenir. Il allait le tancer quand il surpris le regard vers la rouquine.
Hummm... mon puissant esprit de déduction me dit que ca doit être elle. Il a regardé qu'une femme mis à part l'évêque, et même si elle est perdue, ca doit pas être elle. Pis elle a l'air angoissée au possible. Voyons voir, donc rousse... pas d'bol... bon l'est un peu trop grande, pis pas forcément magnifique... un peu quelconque mais bon comparé à Trognon c'est normal. Si on arrive à l'oublier 5 minutes... arff vais pas y arriver..fais un effort Titi...gniiiihihi...ouais l'est plutôt jolie.
Regard éploré vers la future, l'air de dire, courage, l'est mieux qu'il en l'air, ou l'inverse...


Finalement le zouave en a fini avec l'évêque. Le diable se dit qu'il serait mal poli de ne rien ajouter:

B'jour mon guide perdu.
Si jamais vous avez besoin qu'on explique quelque chose parce que vous pigez pas tout j'vous aiderai, z'en faites pas.


Grand sourire taquin avant de rentrer dans l'église se chercher une place. Noyé au milieu de la foule c'est pas mal ca, ainsi il pourrait roupiller en paix. Avant de les quitter il lancer une dernière pique au Milo:

T'enfuis pas maintenant hein!
Attifé comme ca on te retrouverait avant que tu ne quitte l'enceinte de la ville.
t'as pas de quoi t'inquiéter je resterai à portée d'oreille pour te réconforter


*la compagnie noire
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Estainoise
Le vieux Mont était enfin arrivé sur le parvis de l’église. Breiz s’était jeté contre lui et Mont avait à peine posé son unique bras sur son dos, en la tapotant doucement.
Esta, avait salué son époux sans effusion. Non pas qu’elle n’était pas heureuse de le voire, mais elle avait appris à son contact à ne rien montrer de ses émotions et surtout à ne plus espérer qu’il soit démonstratif à son égard .
Esta estimait son époux, le respectait, l’aimait, lui était fidèle.....sans aucune passion.
Ce devait être l’âge qui faisait son effet....déjà....même si Esta ne se sentait pas encore bien vieille.

La main de Gauvain dans la sienne, Esta s’était décidée à entrer dans l’église. Le monde affluait et elle voulait être aux premières loges, juste derrière Breiz.
Cependant, avant de s’engouffrer dans ce lieu de culte, elle vit une sorte de bouffon s’approcher en criant bien fort des mots inaudibles à ses oreilles et au loin, une sorte de blond géant...assez joli, plutôt bien fait.....
Serait-ce lui, le futur de Breiz ?

A peine se posait-elle la question, que la foule se décida en masse à entrer dans l’église et Esta suivit le mouvement.

Poup commençait à s’impatienter. Elle faisait une de ces têtes !
En passant à son niveau, elle fit en souriant une petite révérence de circonstance pour l’évêque qu’elle était devenue. Gauvain, pour rigoler, en fit autant.

Enfin, ils entrèrent dans l’église et Esta, entrainant le petit Pi avec elle, se précipita, là où il y avait encore de la place, sur le premier banc.
Esta assise, se mit à respirer profondément en songeant à ce qu’elle pourrait bien penser de plus pour satisfaire le très haut qui a la pensée verte.
Elle regarde Gauvain, hoche la tête de droite à gauche en faisant des grimaces...Gauvain rigole et Esta s’occupe en attendant le début de la cérémonie.
Mais bon, il faut bien le dire, elle ne pourra pas satisfaire la pensée verte bien longtemps....
Erikdejosseliniere
Le degré premier de la liberté commence au degré zéro de la connaissance]

On ne vient pas comme ça...
On ne vient pas de cette manière là au mariage d'une rusée, d'une guêpe, d'une comparse malgré soi, d'une bientôt vassale, sans avoir un peu ressitué en votre esprit vagabond certains souvenirs.
Une rencontre, avant tout, bouleversante. De celle qui vous change tout homme, en bien, en mal, en autre chose. Un homme, avant tout. L'homme le plus détesté, le plus admiré des Royaumes. De Bourgogne et de quelques autres duchés pour le moins. Un homme, un Duc aussi, sans doute, malgré lui, en bien des circonstances. Les deux faisant la paire la plus improbable qui fut. Pi et son Tri.... Tri et son Pi... Voila comment tout débuta.
Pi qui éprouve le Tri.
Tri qui se fâche à qui mieux mieux contre Pi.
Deux improbables, deux inséparables.
Et tant de rencontres à venir. Mont', le chevaleresque, Babe, l'incontrôlable, Celeste, l'inclassable, quelques autres...
Voila qu'arrive Breiz... Breiz... Si elle avait pu connaitre l'histoire inconnue du futur Duc... Elle saurait ce qui les relie, au delà de leurs amitiés communes.
Des rencontres en taverne. Des discussions à n'en plus finir de ne jamais être de même avis, tout pareillement.
Cette fiance absolue en les proches de Pi, n'en déplaise aux toujours mêmes fâcheux de Mâcon ou d'ailleurs.
Breiz, qui n'est pas de votre monde, tout à fait. Qui est du votre en pensée. Vous n'avez jamais été noble de "mérite", aucun bien que l'on vous ait confié hors ceux des mois passés à être aussi bienveillant que possible pour la Bourgogne. Pi savait cela. Il le savait de Pi. Breiz ne fait pas autre chose, à sa manière de guêpe.
Alors, vieux Duc toujours plus ou moins sur le retour, toujours plus ou moins à ne pouvoir disparaitre, toujours plus ou moins à n'oublier jamais les amis, ni les (vrais) amis des amis, cette Breiz, en sa jeunesse follette, vous ne pouvez vous empêcher de vouloir lui donner un peu de vous, un peu de ce que vous promîtes à cet ami disparu, tandis que vous perdiez tant de temps à ne rien faire.
On sait bien que c'est un mariage. L'heure est aux réjouissances. Seule mère tristesse vous enrobe.
Trop de souvenirs, trop de loupés, trop de regrets.
Puisse-t-elle seulement être heureuse.
Puisse-t-elle seulement relever l'honneur de Pi et de la Ruse. Une charge si lourde, car il ne s'agit point seulement d'être de tous les simples. Encore faut-il comprendre les grands.
Pi mis longtemps à le comprendre : tous ne sont pas mauvais. Ils ne vivent tout simplement pas dans un monde identique.


Erik pensait... Il pensait trop sans nul doute, tandis que son vieux coche d'un autre temps l'amenait vers le lieu de la célébration. Comme à l'accoutumée, il était fort simplement vêtu, détestant ces nobles tout d'ors vêtus. Il détestait plus que tout ces démonstrations de richesse, même si ces habits n'étaient point ceux d'un bougre. De toute manière, il avait par trop délaissé Corbigny pour que son domaine lui rapporta assez pour se vêtir luxueusement, et ça lui était bien égal. Etre seulement présent, voila ce qui lui semblait importer. Pour sa bientôt vassale. Le reste... Vanitas vanitatum...

Il ne pouvait s'empêcher de penser à Pi... Tandis que son vieux coche arrivait sur les lieux du mariage à venir.

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Duc de Corbigny. A good chicken is a Dead chiken.
--Gontrand_le_mandiant_
Cosne,à l'interieur de l'Eglise Ste Nitouche....


DING !! ... DONG!!! ...ding!! ... dong!!

Enfin il avait lacher les cordes de chanvre et le son des cloches commençait a mourir remplacé par le brouhaha de faoules massée sur le parvis. Gontrand remit en place les objets du culte sur l'autel le plus discretement possible non sans boire au passage un calice de vin de messe pour se donner du coeur à l'ouvrage...
Bon sang d'bonsoir....mais alait rester encore combie de temps a papoter là dehors?...ils avaient changer d'avis les mariés?

Gontrand remonta ses manches et prit la crosse de l'eveque Maseigneur Poupounet et déscendit l'allée centrale ,a grand pas bien décidé a faire rentrée tout l'troupeau heuu nan on dit les convives ,dans l'étable...heeeeuuuu...l'église a grands coup de crosses sur les miches.
C'est vrai quoi ,se disait-il, qu'on s'fasse des lechouilles en guise de retrouvailles d'accord mais là on perdait du temps et le gueu avait bien repéré les tonneaux de vinasses entreposé pour le banquet de noces.....et il avait grande hate d'y gouter.

Arrivé a la hauteur de la grande porte de bois,il tenta de prendre un air autoritaire et tapa sur les dalles de pierres plusieurs fois en disant:


Bon !!!!....l'mariage c'est là d'dans que ça s'passes !!!.....et pressez vous un peu d'aller vous asseoire..!!!! y'en a qui ont soif !!!!
Ilmarin
- Sérieux, il va se passer la corde au cou?
- Oui.
- Non mais de vrai de vrai?
Un soupir las, un lacet tiré dans un chintement sec.
- Oui.
- Non mais tu veux dire qu'il a assomé sa future c'est ça?
- Ou droguée...? Tente une petite voix timide se battant avec son jupon.
- Bon ça suffit maintenant! Oui, il va se marier. Oui vous devez vous attifer en circonstance. Oui vous devrez causer correct. Et non elle ne l'a pas fait sous la torture. Compris?
Deux têtes se courbèrent, l'une marmonnant, l'autre continuant de jouer la discrétion. Aurait-elle gagné un répit...?
- Elle l'a payé alors?
- Luthi bon sang!
- Calme toi, forteresse. Après tout n'as-tu pas été la première surprise par cette nouvelle?
- Non mais encourage le toi! Par les Enfers, vous croyez mes nerfs assez solides en ce moment?

Voilà qui résume assez bien la préparation du groupe invité au mariage d'un grand blond avec sa chaussure. Il était tôt, beaucoup trop tôt au goût de la Blonde. De manière générale, avant vingt heures, il était beaucoup trop tôt pour la Blonde. La dernière agression qui les avait délesté de tous leurs biens, y compris l'héritage de son neveu, avait réveillé bien des douleurs.
Et faire taire une petite brune depuis bien trop longtemps. Dommage qu'elle ait choisi cette discussion pour retrouver la parole...


DING !! ... DONG!!! ...ding!! ... dong!!

- Dépêchez-vous! On va ENCORE être en retard!
- Genre ça change?
- Luthi...
- Bon bon...
- Ah vous voyez! Ils sont déjà entrés!
- Attend, je prends tes rênes. Attention, ta botte est encore...
- Gabriel! Je ne suis pas impotente! Luthi, ma canne. Lais attache Fenris dehors et prend son coffret.

Clopin clopant - et gare au premier qui relève qu'elle a maintenant besoin d'une canne pour se déplacer, tant sa cuisse droite est raide - la témoin presqu'à l'heure gagne l'église.
Pas que l'entrée se fasse en fanfare mais entourée par son frère, son compagnon, ses deux pages, ses neveux, les gardes de Delle, c'est presqu'un cortège qui révolutionne le parvis.

- Gabriel?
- Oui mon Ilmarin?
- Lili est là?
Seul le silence répond au regard vert furieux qui se pose sur la haute stature aux cheveux noirs tissés de blanc.
Heureusement que c'est le mariage de son ami, elle en serait presque en colère...

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Lili.
Une réunion familiale, plutôt une injonction. Un géant blond aussi vieux que tatie marraine, un ancêtre détenant des souvenirs de ses parents. Pas qu’elle s’en préoccupe le petit fléau, elle ne les a pas connue mais la panthère oui. Emeraudes glacées se posant souvent sur elle, du moins les rares fois où elles se croisent.
Depuis son plus jeune âge Lili est la dame de tout autour de son amie Bérénice de Jeneffe. Tatie marraine n’est pas vraiment d’accord, la préférant plus responsable, un peu comme Luthi ou Tristan, mais soyons sérieux, une préadolescente, dernière d’une fratrie, avec un caractère bien trempée, calquée sur celui d’une blonde qu’elle s’évertue à défier. Son modèle c’est elle, sa maman, c’est Ilmarin et comme toutes les petites filles, elle n’a qu’une envie c’est qu’on la remarque, et comme une ado, de s’affirmer. Alors, imaginons qu’on l’ait enfermé pendant des mois dans un domaine à faire la boniche, des mois coupée du monde et de sa tendre amie Bérénice, comment recevrait-elle ce vélin ? Comme une précieuse clef libératrice. Elle taira le contenu qui disait en gros « ramène fissa tes miches. »

Solution 1 : Lili, filleule d’une panthère, maintenant âgée d’environs un peu plus d’une douzaine d’années, a bien compris sa douleur et la leçon qu’a essayé de lui inculquée tatie marraine. Les longues heures d’entrainement, de leçon, de diverses tâches l’ont rendues plus posées et main frondeuse. Sa nourrice à présent peut de nouveau lui rendre ses affaires, trop petites mais c’est que ça grandit vite une petite fille. Pour le mariage on lui a allongé quelques tenues en attendant de pouvoir lui en acheter d’autres…
Ses azurs sont moins espiègles, ses traits affinés, elle a pris conscience qu’avant de vouloir être une mercenaire ou une dame d’atours, elle devait étudier…

Solution 2 : Existe-t-il un vaccin, une solution pour contrecarrer un fléau humain ? L’âge ? Nenni, lorsqu’on grandit avec des idéaux, une ligne de conduite avec pour modèle des éléments glanés au travers d’une porte de bois épaisse de plusieurs centimètres, calquant une destinée altérée, on veut devenir plus qu’une panthère, on veut qu’elle soit fière quitte à être désapprouver jusqu’à la sublimation et la reddition de celle que l’on a pris comme exemple.
Alors Lili se prépare aidée de sa nourrice à la rejoindre on ne sait où, pour un mariage de on ne sait qui avec le blond.
Ah oui… faut-il préciser qu’au lieu de partir directement rejoindre Ilmarin et le reste de la troupe, elle a fait comme un petit détour pour aller récupérer sa tendre amie ? Tel un chevalier en armure, une épidémie en action, elles se sont enfuies loin du précepteur sadique et sous la prote
ction de tatie marraine, elles échapperont peut être au vilain fiancé.

[Quelque part à un mariage haut en couleurs]

Fallait faire profil bas en arrivant à l’église, pas cacher Bérénice aux yeux de marraine mais presque. Promis, elle la lui montrerait plus tard. Coup d’œil furtif, personne qu’elle ne connaissait en vue. Profond soupir de soulagement « ouf »

C’est maintenant qu’on arrive jeune fille ?

Alors qu’elle se raidit, le rouge aux joues, cherche Bérénice du regard en lui faisant signe, en lui faisant les gros yeux, pour qu’elle ne pipe mot. Ce n’est que l’oncle Gabriel, mais si lui, les a repérées…imaginez donc la blonde harpie. Le souffle coupé, se retourne, l’envie de lui sauter dans les bras se fait sentir mais bien trop nerveuse, se contente de lui faire une révérence. Tire sur la manche de la somptueuse robe de son amie pour qu’elle l’imite.

Oncle Gabriel, comme je suis heureuse de te revoir… Sa tête se penche d’un quart. Où est marraine ?

Azurs amusés, sourire à faire fondre une montagne enneigée, Gabriel dépose un baiser sur le front de la gamine.

Elle est… avec Milo. Rassuré que tu sois arrivé à temps…
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Mariealice
Une tête connue, celle de l'officiante. Déjà cela. Les mariés oui aussi mais forcément sinon elle ne serait pas là non plus. Hein. Enfin il manquait son Com Pair. Ah et Snell. L'Infâme. Discrètement elle s'avança vers lui et lui tapota l'épaule avant de lui prendre d'autorité le bras.

Bonjour Snell. Vous tombez bien, je n'avais pas de cavalier. Vous êtes trop gentil de me prêter ainsi votre bras.

Et de chuchoter à son oreille.

Et soyez sage, pas de jeu de mots ou de surnoms, j'ai ma besace, mes bouchons et une chausse.

Large sourire à l'attention du sémurois, elle tapota sur sa besace sous sa cape puis l'entraina à l'intérieur de l'église avant que la mariée ne vire au vert ou au bleu, bref, avant de prendre racine ou un coup de bâton. Installés sur un banc, elle lâcha le bras tout en surveillant le borgne pour qu'il ne fuit pas et non sans jeter des coups d'oeil dans l'église pour voir qui était présent et si Erik se décidait à apparaitre. Quoique s'il venait à s'installer près d'elle à son tour elle se retrouverait entre les deux. Etait-ce une si bonne idée que celle-ci?
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Berenice_de_jeneffe
Le temps se décompose en diverses unités de temps aussi diverses les unes que les autres, mais qui ont cette particularité de s’écouler à une rythme régulier, sans que le tempo ne puisse s’en trouver affecter par l’activité humaine. Il y avait environ quatorze ans que sa mère lui avait donné le jour, là bas, sous le chaud soleil d’un lointain Rouergue. Elle avait connu la chaleur d’un confortable cocon familial composé de deux parents, certes très pris par leurs occupations respectives, mais qui lui avaient donné amour, protection et tout ce qui lui était du au regard du noble sang qui lui coulait dans les veines. Mais les contes de fée ne sont que du vent et les belles histoires ne durent qu’un temps, comme toute chose et tout être vivant en ce bas et vaste monde. C’est ainsi qu’un précepteur râleur et autoritaire avait remplacé ses parents afin de lui inculquer les préceptes selon lesquels elle était censée vivre. Mais c’était sans compter le caractère de cochon qu’elle avait hérité de ses géniteurs, de sa passion dévorante pour son frère aîné, et du soutien et de l’amitié inconditionnels de son amie Lili.
Ainsi les deux donzelles avaient-elles déployé ensemble leurs ailes pour vivre leur vie, autant que faire se peut et selon les divers obstacles qui se présentaient à elles. Et elles avaient bien prévu d’en profiter, sans se poser les questions qu’un esprit rationnel et raisonnable se poserait légitimement. C’est que la raison et tous ses jolis pétales tournoyaient bien au dessus de leurs jeunes esprits écervelés et assoiffés de liberté. C’est que l’une avait décidé de devenir mercenaire comme sa marraine et l’autre chevalier comme son père. De purs métiers d’avenir pour deux jeunes filles aux portes de l’adolescence. Et n’était pas né celui qui escompterait les faire changer d’avis ou alors il est fort probable que celui qui prétende y arrive, finisse par se passer une corde au cou de désespoir.

C’est qu’elles faisaient la paire, les deux demoiselles. Et encore une fois, elles allaient pouvoir démontrer qu’elles étaient fidèles à elles-mêmes. Le monde n’avait qu’à bien se tenir, même si le monde consistait pour elles à quelques régions visitées au hasard de leurs escapades et aux rares gens qu’elles avaient rencontrés. Mais maintenant qu’elles avaient décidé de s’installer en Maine, il leur serait plus facile de prendre leurs aises et d’aller à la rencontre de la vie la vraie. C’était sans toutefois compter un petit détour pour une… cérémonie de mariage.
La jeune Lionne avait esquissé une moue désapprobatrice à l’énoncé du mot « mariage », mais elle avait finalement cédé. Ca ne pouvait pas être le sien, sinon on l’aurait forcément mise au courant. Et puis Lili lui avait fait l’éloge d’un vieux et grand blond avec une chausse noire. Ca ne pouvait donc pas être pour elle. Et puis la question s’était posée à son jeune esprit : comment devait-on s’habiller pour un mariage ? C’est que même si ses malles regorgeaient de riches robes spécialement taillées pour elle dans de riches tissus, ce n’était pas sa tasse de thé : trop fille. Et les filles c’est destiné à se marier ; or, il était hors de question qu’elle se marie. Elle serait chevalier, pas poulinière. Mais au final, le choix de la tenue lui fut vite imposé : elle devait être aussi discrète que possible, même si cela s’avérait plutôt mission impossible. Elle ne s’habillerait donc pas en fille. Rien de tel donc qu’une tenue typiquement masculine. Mais c’était sans compter Lili et le débat « pour/contre » sur le fait qu’elle devait porter une robe. Elle porterait donc une robe. Bonjour la discrétion, d’autant qu’elle opta pour une houppelande de fin velours rouge sang, bordée d’une douce hermine. Une paire de bottes venue tout droit des ateliers parisiens, certes pas très féminine, vint parfaire le tout. Elle voulait bien faire des efforts, mais dans la limite du raisonnable. Au tout, elle ajouta une petite ceinture dans laquelle elle passa un poignard qu’elle avait trouvé dans le castel vicomtal paternel. Il y avait un mot, dont elle n’avait pas compris le sens, et même si elle en voulait à mort à ses parents, elle s’était approprié ce morceau de métal ouvragé, cadeau d’un chevalier à une comtesse. Enfin, tout cela n’avait aucune importance. Il ne restait plus que la coiffure… et le souvenir lointains des leçons de Bertille. Mais une jeune fille bien élevée reste malgré tout une jeune fille bien élevée et, de ses mains fines, elle ramena habilement ses boucles châtaines, en une couronne de tresses autours de son visage.
Attrapant une épaisse cape au passage, elle avait ensuite suivi Lili. Rien de telle que l’amitié dans la vie non ? Mais dans quoi allait-elle l’entrainer ? Enfin, elles allaient surement s’amuser non ? Un petite sourire prometteur se dessina sur les jeunes traits de la de Jeneffe. Bien sur que oui ! Sauf que chaque chose en son temps, la marraine de Lili, elle n’était pas vraiment commode…

Et il fallait l’éviter la blonde. En général, il y a toujours du monde dans les églises ça devrait donc aider. C’est donc d’un pas léger que la donzelle suivi la petite brune. Non qu’elle ne savait pas ou elle allait, mais elle ne savait pas ou elle allait. Mais c’est d’un pas sur, le menton relevé, l’écusson familial bien en vue pour que quiconque le repère et comprenne donc de quel milieu elle était issue, qu’elle suivi son amie. Mais pas facile de comprendre ses mimiques, surtout lorsqu’on est absorbé dans l’étude de la populace locale. Et c’est qui lui ? De ses yeux pers, étrange couleur mêlant un vert pur et un bleu profond, elle examina l’individu auquel s’était adressé Lili. Mais elle fit quand même preuve de politesse en lui adressant un léger signe de tête : une révérence, et puis quoi encore ? Exagère pas Lili tu veux ? Et c’est en silence qu’elle attendit la suite.

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Snell

Snell tourna la tête lorsqu'il ressentit la tapotement sur son épaule et ne put constater lorsque Marie lui saisit le bras et le déclara son cavalier de manière fort, um, cavalière. Mais loin de lui l'idée de se plaindre d'avoir une si charmante créature attachée à à sa manche.


Eh bien le bonjour vicomtesse! Il me fait toujours plaisir de vous escorter, vous le savez bien. Donc je le dis: Oui je le veux!

Sourire insolent de la part de l'infâme alors qu'ils prenaient place sur le banc. Elle ne pouvait quand même pas penser que son simple avertissement serait assez pour le tenir tranquille.

Snell remarqua les coups d'oeil que Marie jetait partout dans l'église.


C'est la première fois que vous venez ici, chère amie, ou cherchez-vous quelqu'un?
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Poupounet
[Cosne, Avovêque sur le parvis qui poirote]

Les cloches sonnaient sonnaient sonnaient et ... oh miracles les gens arrivaient. Elle observa la populace, hé vous le prenez pas mal hein ! C'est juste pour dire la masse.

Bon elle commence par la mariée. Nerveuse elle est, Poup n'entends pas les paroles, mais son visage n'est pas serein. Elle distingue Esta dans la foule mais pas le mari de celle ci, il ne tarda pas à arriver. Breiz semblait aller un peu mieux.

Arth approcha, son ami de toujours, étonnant hein ? Une mi-angloys mi-teutonne amie d'un écossais, où va le monde, surtout quand on sait que Aston a bouffer la fiancée d'Henry. Bref, l'écossais râleur et toujours en passe de croire à un complot anti-lui de Cosne essaya de la calmer. M'enfin qui a dit qu'elle était énervée ? Son visage peut être, non juste un brin irrité par le manque d'ordre. Ba oui elle aime l'ordre l'avovêque.
Elle sourit à Arth, il n'avait pas tords et ils avaient le temps après tout.


C'est sur mais bon, on va pas souper là non plus.


Snell et Marie Alice, elle ne les attendaient pas là, mais elle était contente de les voir. En tout cas c'était dans de meilleurs circonstance que la dernière fois. Elle leur sourit quand ils entrèrent dans l'église paroissiale. Elle avait cependant gardé la mine surprise devant la révérence d'Esta. Elle n'attendait pas ça de ses amis, m'enfin !

Et là qu'est ce qu'elle vit ? Un lutin lui faire de grand signes. Elle avait presque envie de rire, le pauvre ne connaissait personne. Elle aurait presque pitié de lui. En plus elle n'allait pas partir du parvis pour venir le chercher. D'un coup, le fou rire fut difficile à contrôler. Les voir l'un à côté de l'autre, franchement c'était tordant. Elle ne pu s'empêcher de sourire, le géant blond à côté du nain, quel couple détonnant surtout quand on avait vu les deux séparément, ensemble elle n'osait imaginer le résultat.


Moi perdu vous avez confondu très cher. On parlera plus tard si vous voulez, mon bureau vous est toujours ouvert.


Grand sourire et regard complice avec le mage déjanté. Elle prit l'anneau et la rangea dans une des poches dissimulées de sa robe.

Pas de soucis. Je veillerai dessus.

Et les comparses entrèrent, juste à temps pour éviter le Gontrand chargeant avec sa crosse d'évêque les convives. Sacré Gontrand, il était là tel le berger qui guide les brebis. De sa part c'était étonnant. Elle se demanda si tout le monde était arrivé quand elle vit la voiture aux armes de Corbigny passer. Elle n'allait pas laisser un Pair de France comme ça, seul sur le parvis. De toute façon il y avait encore des gens dehors, aussi elle attendit.
Arthanagor
Cosne,à l'interieur de l'église.....

Appuyé d'une épaule sur un des colonnes de la nef,pres du confessional,Arthanagor regardait entrer les convives de la noces. C'est que la meyre connaissait pas mal de monde, et il commençait a se demander si tout le monde trouverait un bout de bancs pour poser son posterieur. Il resista a une envie soudaine de se peler un oignon car il y a tout de meme des chose qu'on ne fait pas dans la maison du très haut.

Il sourit en voyant Gontrand armé de la crosse de l'eveque mult-taches,bien décider a faire entrer tout ce p'tit monde et commencer la cérémonie. Le pire c'est que certain , meme des dentellés filaient s'asseoir avant d'en prendre une derrière les oreilles... Arth chercha du regard Mini qui devait vraiment se payer une bonne grasse matinée... Il jeta un oeil discret au dindon qu'il avait entreposé dans le confessionnal en esperant qu'il restera discret. De temps en temps un "glouglou" se faisait entendre ,mais la cohue et les murmures des gens couvrait ce son incongru dans une eglise.

Arth se rappelait des différentes cérémonie où le dindon avait fait plus que signaler sa présence et il esperait que celle-ci ne ferait pas partie du lot...
Il nota aussi que Poup avait chauffer l'eglise, et se demanda si le fait d'etre passer eveque avait quelque chose a voir la dedans. En effet,son bapteme/tentative de noyade dans une eau glacée lui avait laisser comme un gout amer au defauts d'une bonne grippe !!!...

Y'avait quand meme pas mal de tetes qu'il connaissait pas ce qui ne fut pas pour le rassurer. Oui,l'homme des Highlands bien que rude et raleur a une certaine de timidité plus ou moins controlable...enfin!!! se dit-il,on aura l'temps de voir venir...

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* Delanda Britania Est *

Mariée à Minimiu
père de Duncan
Ex Membre de L'ex Fine Equipe.
Tetu,raleur,de mauvaise foi et mysanthrope
Breiz24
Les choses se précipitent. La main de Mont est plus que jamais broyée dans la sienne. C’est qu’il y en a du beau monte maintenant.
La famille de Milo est arrivée. Enfin ce qu’il a de plus proche, et qu’il considère comme sa famille, si elle a bien tout compris. Elle sourit, sans rien dire. Sera toujours temps de faire les présentations après. Et qui c’est quoi ce lutin écarlate qui prend Poup pour une fille perdue et qui veut lui expliquer des trucs ? Et qui la dévisage, elle, en plus ! Elle a pas commencé à marcher encore, ça se voit pas qu’elle est boiteuse ! Pourquoi qu’il la reluque comme ça le nain ? Et puis c’est quoi ces manières là de sous entendre que le blond pourrait s’enfuir ?
Si elle avait encore son moulagaufre de combat y’a un carmin qui s’en prendrait un coup derrière les z’oreilles non mais alors !

Ah, enfin, il rentre ! MarieAlice et Snell sont entrés, Arth est entré, Esta et Gauvain sont entrés… malgré elle, elle se dévisse le cou pour s’assurer que son amie et son fils sont bien au premier rang. Qu’on essaye de les toucher, et les dagues seraient vite sorties. Parce que mariage ou pas, la rouquine vivait armée. Elle avait concédé que bon, les épées dans l’église, ça serait mal vu, et puis ça allait abimer sa robe, mais les dagues ça, elles étaient soigneusement dissimulées à leur place.

Ah ! Le coche aux armoiries de Corbigny ! Enfin ! Il était venu ! Il n’avait pas oublié !
Elle se hissa sur la pointe des pieds, impatiente, essayant de voir à quoi le Duke allait bien pouvoir ressembler en pareille occasion. Elle en sautillerait presque sur place, comme une petite fille. Il était là il était lààààà !

Elle manqua de se vautrer, tant la pointe de ses pieds était instable. Se raccrochant fermement à la main de Mont, décidément fort sollicitée, elle se stabilisa et sourit à la blonde qu’elle reconnaissait comme était Ilm… Ilmarin ? Il disait tout le temps Ilm, jamais son nom entier. Juste son raccourcit et parfois la liste des gens connus qu’il avait fréquenté, faisant partie de son entourage. C’en était devenu presque un jeu, entre eux, de lister tous les endentellés qu’ils connaissaient.

Elle lui sourit à nouveau, au géant blond. Diable qu’il était beau, vêtu ainsi ! Elle ne savait même pas que cette tenue faisait partie de sa garde-robe. Les yeux gris pétillent. Oui, bientôt ce sera fini, et tu seras à moi, mon sublime.
Un battement de paupières, rapide, et le regard est baissé, l’envie, oubliée. Timidité de pucelle revenue, déjà, et léger rouge colorant ses pommettes.

Léger murmure, alors que les derniers invités sont poussés à l’intérieur à grands coup de crosse :


Euh… Oui, on peut y aller maintenant je pense…

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Mariealice
Grognement au oui je le veux, regard en coin sur le borgne, s'il voulait jouer, ils pourraient être deux. Il la connaissait maintenant et devait savoir que ce genre de perche ne serait pas tendue en vain.

Ainsi vous le voulez dites-vous? Mais vous voulez quoi? Que je vous montre si je suis toujours aussi douée avec un bouchon? Si je peux vous faire autant tourner en bourrique que vous vous plaisez à le faire?

Large sourire. Il croyait quoi? Qu'elle ne savait pas de quoi il était capable? Ah mais si elle le savait. Seulement après il aurait à expliquer à la mariée pourquoi il faisait un tel cirque pendant sa cérémonie de mariage. Non parce que s'il la cherchait, il risquait de la trouver. D'ailleurs il continua sur sa lancée. Elle prit un air de conspirateur et lui fit signe de s'approcher comme pour mieux lui glisser quelques confidences ou croustillants détails.

Je sais que ce que je vais vous dire va vous surprendre et vous faire un choc. Si si ne le niez pas.

Inspiration.

En fait, je n'ai pas visité toutes les églises du royaume. Que voulez-vous je ne suis qu'un être humain. Je suis désolée de vous causer une telle déconvenue.

Et oui je cherche quelqu'un. Mon Com-Pair et votre Suzerain qui devrait déjà être là.


Nouveau regard sur la porte, des têtes se tournaient. Serait-il en train d'arriver?
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Letiti
Pas perdue, pas perdue... Elle sait même plus ce qu'elle dit l'avovêque. C'est d'un oeil suspicieux vers celle-ci qu'il s'enfonça dans l'église. Alors qu'il murmurait tout seul il jetait des regards aux différentes personnes présentes.

V'la qu'elle veut encore me voir dans son bureau...
Ce s'rait pas sous l'bureau des fois?!
Elle lache pas l'affaire facilement.
Se faire harceler par une femme d'église.
Mon p'tit Harry, te v'la bien.


C'est qu'il y avait un peu de tout. On aurait pu se croire à la foire. Qui voulait un bonhomme en jupe?! Un plein de cicatrice?! Derrière lui toute une troupe avec une boiteuse comme lui. Un gamin peut être? La chair fraiche est toujours très agréable. Ou alors la boule de nerfs rougissante la bas. Elle promet des jours explosifs.
Le diabolo rouge riait tout seul sous cape cherchant un bon endroit ou zieuter la cérémonie. Il faillit déplacer un banc derrière l'autel, mais se ravisa, se disant que s'ils en avaient voulu ainsi,il y serait le banc. Il secoua machinalement la tête gardant sa manie de parler tout haut à lui même:


Heureusement que je suis plein de tact.
Voyons voir... pas le premier rang parce que l'avovêque risque de me tomber dessus...
Vais me mettre au second. La grande gigue s'ra surement au premier, j'pourrai lui glisser des trucs à l'oreille pour l'aider.
Histoire qu'il se plante pas et avec la guide la, l'aura besoin d'un philosophe pour pas se perdre.
Voila voila


Il s'installa donc au deuxième rang, proche de l'allée centrale. Une grimace furtive glissa sur son visage quand il s'assit, la cuisse le lançant dès qu'il tirait sur la cicatrice. Après un instant de réflexion, il réalisa qu'il avait encore sur la tête son fabuleux chapeau trahissant sa condition de Maje. Il était toujours aussi fier de l'effet qu'il avait su produire en brodant son état sur ce couvre chef. Celui-ci fut donc promptement descendu sur ses genoux. Y a des choses sacrés! Et parfaitement, son chapeau en fait parti. Faudrait pas que l'avovêque cherche à le lui confisquer.
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