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[RP] Epousailles de la Meyre et du Nordique

Milo
Il ne répondit pas au lutin. Pas dans un premier temps en tout cas. Attention détournée par la mariée, sa future. Il la détailla un long moment en silence, peu habitué à la voir avec autre chose que du noir en étendard, sa longue chevelure rousse cachée sous une résille. Sans vraiment s'en rendre compte, il bomba légèrement le torse, fier de ce qu'elle montrait. Azur au léger sourire timide, presque de puceau. Il se retint cependant de sourire niaisement, fronça les sourcils pour masquer son trouble en se tournant vers le nain.

Toujours aussi bavard et qui semblait connaître Poup. Étonnement, rapide calcul effectué, suppositions les plus loufoques s'enchaînant dans son esprit. Pour en arriver à la conclusion suivante : si la grenouille de bénitier connaissait la pie rouge, c'était forcément parce qu'ils faisaient tout deux parties d'une secte secrète emplie invétérés bavards.


- T'veux pas que j'te viole non plus ? Regard dédaigneux, avant de se pencher tout près de l'oreille du lutin. Ecoute moi bien, t'as pas intérêt m'faire un d'tes coups foireux ou j'te jure qu'il faudra des années à Linon pour t'r'constituer !

Et déjà, le démon de se perdre dans la foule. Le géant secoua la tête, légèrement dépité. Qui sait ce que cet imbécile leur réserverait. Mais, à sa décharge, l'attention de la populace serait sûrement détournée de lui pour se diriger vers cette catastrophe ambulante. Le géant scruta la foule, à la recherche de son témoin, le coeur légèrement battant d'appréhension. Il se rappela vaguement le mariage de Daresha de Jeneffe, pour gagner de précieuses secondes. Les témoins n'étaient pas sollicité au minimum avant l'échange des voeux, voire tout à la fin. La vieille panthère pouvait donc prendre tout son temps.

Il fit un pas de côté, laissant la masse se faire engloutir par les murs froids et le ventre sombre de l'église. Rougissant, lorsqu'il croisa le regard de la rousse. Prédatrice, possessive aussi, ce qui le fit rire intérieurement. Observant une dernière fois la foule, soupir de soulagement s'échappant de ses lèvres. La blonde était enfin arrivée, avec, comme de coutume, ses casseroles. Enfin, ses pages. Ce qui pour le blond revenait au même.

Il eu toutefois un pincement au coeur, en la voyant ainsi, teintant les retrouvailles d'une note amère. Le temps, en amant immuable, avait encore fait des ravages. Elle semblait encore plus recroquevillée que dans son souvenir. Maigre à faire peur, à un point tel qu'il se demanda si une bise pourrait la renverser. Il secoua la tête, senestre gantée effleurant le bras de la rouquine, avant de se diriger vers la petite blonde. Il n'osa pas la serrer dans ses bras, aussi déposa-t-il un baiser sur son front, entouré un instant des effluves de fleur d'oranger qui ne la quittaient jamais.

- Salut belle blonde, vous cherchez quelqu'un en particulier ou vous êtes là par hasard ?

Clignement d'yeux, alors que le géant se recule, hochant la tête pour saluer le frère de la jeune femme. Il n'avait vu Gabriel que peu de fois, mais se souvenait toujours de sa chevelure aile de corbeau, parfais contraste avec la blondeur de sa soeur, désormais parsemée de fils d'argents. Avec un regard d'excuse pour l'homme, il tendit son bras gauche à la jeune femme. Amusé, parce que leurs deux mains opposées étaient vêtues de noir. Une mitaine pour elle, un gant pour lui.

- J'suis content que tu sois là Boucle d'Or. Puis tout bas, comme une confidence, tandis qu'ils approchaient de la rouquine et de celui qui, d'après ce qu'il avait compris de leurs précédentes conversations, devait être Mont. Empêches moi de faire une connerie si jamais... 'Fin tu vois quoi. Baste, c'est que le diable aurait presque raison. Presque seulement, parce qu'il ne pouvait décemment pas lui laisser avoir raison. Ce serait la pire honte de sa vie. Puis, à voix haute. Boucle d'Or, j'te présente ma future. Rouquine, voici Ilmarin. On y va ?

Présentations rapides, il n'avait jamais été de ceux qui bavassaient pendant des heures, surtout en pareille situation. Alors, comme l'attente était interminable, qu'il ne souhaitait qu'une seule chose, que tout finisse, il se dirigea, la blonde toujours à son bras, vers les bancs du devant. Saluant de la tête Marie Alice, étonné qu'elle soit là. Il ne connaissait que peu de monde, à dire vrai. Mais il est une personne au moins qu'il aurait préféré ne jamais avoir rencontré. Le maje, pour ceux qui n'auraient pas compris.

Raide comme un piquet, le géant mena la blonde sur le front, comme si c'était elle qui se mariait. Chose qui l'aurait beaucoup plus amusé qu'à présent. Il n'en menait pas large, une légère appréhension lui titillant le cerveau comme une mouche gênante. Alors, uniquement pour s'empêcher de fuir, il en profita pour lâcher le bras d'Ilmarin, et donner une tape sur le chapeau du maje. Ni vu ni connu, il s'arrêta au bout de l'allée. Gardant un oeil sur le nain, l'autre à l'entrée de l'église. Se dandinant, encore, ne sachant que faire. S'asseoir, rester debout ?

Il soupira et décida finalement de rester séant levé, le coeur battant à tout rompre, observant sa presque femme aux yeux de la paperasse Franç
aise.
Sorane
[Une Duduche secouée]

Un cahot, deux cahot,... 2000 cahots...
Non seulement, elle s'ennuyait et compter les cahots ne l'avaient pas aidé à piquer un petit somme malgré sa grand fatigue, mais en plus son corps endolori commençait à se plaindre de tous les côtés. Les coussins en surabondance dans le carrosse ne suffisaient pas la protéger.
Son petit résidant se plaignait aussi à sa façon, lui donnant des coups de talons avec vigueur et constance... Elle craignait même qu'il ne finisse par trouver la sortie !

Elle avait envie de se plaindre, de demander constamment : "c'est encore loin ? Nous sommes bientôt arrivés?" ... oui mais voilà, il n'y avait personne à qui se plaindre... Le cocher fouettait et ses gardes l'entouraient, juchés sur leurs montures, dehors. Alors elle se battait avec les coussins, leur faisant payer son inconfort, sous le prétexte de les rendre plus douillet et de les placer de façon plus judicieuse.

Enfin, elle entendit qu'ils arrivaient en villes, le bruits des sabots devenant tout autre... sans compter les cris de la foule, et les cloches, lui confirmèrent que son calvaire allait prendre fin.
La voiture s'arrêta, du bruit près de la portière et les rideaux s'écartent... des mains se tendent pour aider la Duchesse à se redresser et à sortir de la voiture, exercice guère évident en ce moment.

Sorane remercie son bienveillant Hector, toujours là pour la soutenir, et elle jette un regard aux alentours... des carrosses déjà là, elle reconnaît certaines armoiries, la foule qui entre dans l'église, ses gardes ducaux prêts à la suivre, ayant mis pieds à terre et leurs montures accrochés au carrosse.

Elle leur sourit donc et entre dans l'église prenant les devants. Elle regrette presque aussitôt de ne pas être arrivée en retard, en voyant l'agitation ambiante... et toute cette foule qui se presse dans la nef, autour des bancs. Elle aperçoit la chevelure de la future promise.... Et quelques places dans un rang sur le devant, au sein de la partie réservée à la noblesse. Elle s'y dirige aussitôt.
Sois
Un matin comme les autres... ou presque... ou pas.

Au saut du lit, la jeune fille avait en effet d'autres préoccupations que d'aller courir dans les rues à la recherche de nouveautés qu'on ne trouverait pas à Mâcon, rien que pour le plaisir des yeux. Hé non car ce matin, c'est quand même pas le mariage de n'importe qui. Alors hop, on se vêtit - ben oui du verbe se vêtir quoi ! - et pas avec une vieille jupe ou une vieille paire de braies rapiécée. Parce que pour l'occasion, la gamine a même réussi à convaincre un tailleur de lui prêter une robe ! Huhu la classe ! C'est qu'elle a joué fino aussi sur ce coup là...

Bref, la blondinette arrive juste à temps pour entendre un satané géant demander :


On y va ?

Alors, bien sur - et prière de lui pardonner - malgré que ce jour soit un jour pas comme les autres, elle peut pas s'empêcher d'enfoncer le couteau dans la plaie !

Comment ça "on y va" ? Non mais qu'est-ce que tu fiches encore sur le parvis toi ! Allez ! Hop hop hop ! Dépêche toi ! Tu devrais déjà être à l'autel, qu'est-ce que tu fais attendre Breiz toi ? Tsss !

Et puis elle s'empressa de filer en riant, soulevant un peu sa robe pour pas marcher dessus et se prendre une pelle magistrale qui la rendrait vachement ridicule... ce dont le Milou ne saurait que trop tirer profit...

Bref, elle arrive finalement dans l'église, se glissant contre l'un des murs latéraux pour éviter des coups de crosse. Ainsi, elle chut - oui du verbe chure cette fois - élégamment l'air de rien sur un bout de banc du deuxième rang. Contente de s'être trouvée une bonne place, elle sourit et se retourne pour voir si Breiz va enfin entrer ou non.
--Adaile
Adaile s'était pomponnée pour la cérémonie. Robe en velours corsetée, richement brodée et souliers de brocart bleus, offert par un riche amant de passage. Généreusement fardée, en ayant pris le soin toutefois de se distinguer de la noblesse en évitant le blanc crayeux, pour se contenter de mettre ses traits en valeur, elle tenait à paraître à son avantage, au cas où il se produirait une rencontre.

Elle avait frotté ses gencives avec un bâtonnet de bois, et contemplé ses dents blanches aux lignes régulières devant l'unique miroir de la maisonnée, ouvrage de petite facture, mais à l'aspect fort convenable, qui apportait une touche d'élégance à un intérieur modeste, où les rares signes de richesse se concentraient autour du lit, au fond de l'unique pièce que possédait la donzelle.

Tout le gratin de France et de Navarre serait présent, se disait-elle. Pas question de manquer pareille occasion. D'abord elle mangerait au moins pour deux jours si elle parvenait à se glisser au banquet sans heurts. Ensuite, il y avait fort à parier que quelque bon parti, ou juste bon coup, se trouverait dans les rangs des invités. Il fallait qu'elle y soit, et qu'on la remarque. Suffisamment pour susciter l'intérêt d'un jouvenceau à la bourse bien pendue, mais pas au point de risquer l'éviction, voire la prison, pour avoir truandé la noce. Elle devrait jouer finement, et l'audacieuse au passé de courtisane long comme le bras n'était que plus excitée par le défi.

Ses atours parfaitement soutenus, le cheveu discipliné et tressé en chignon, elle ouvrit l'huis, referma à clé derrière elle, et commença de marcher jusqu'à l'entrée de la ville. L'étoffe était lourde, les rues sales et fétides, elle n'avait d'yeux que pour ses souliers qu'elle craignait de voir ruinés à chaque foulée.
Elle aurait pu se vêtir plus simplement, emporter sa toilette dans une malle, pour ne pas l'abîmer. Mais la malle l'aurait encombré, elle aurait eu plus de difficulté à trouver un équipage. Des vêtements trop modestes l'empêcheraient d'être prise au sérieux, elle n'avait pas le choix, elle pourrait bien nettoyer ses affaires le grand jour, bien que marcher ainsi en sachant qu'elle n'aurait pas d'autre chance, la rendait excessivement nerveuse.
Son regard invectivait les mendiants et autres morveux qui traînaient dans le coin et qui tentaient de l'accoster pour lui soutirer une pièce ou deux. Elle prenait à chaque fois un air pincé, et elle cessait pratiquement de respirer, comme si l'air qui l'environnait s'était chargé de poison. Elle avait des manières de bourgeoise, mais son assurance et sa démarche dénuée d'entraves pudibondes trahissait un goût certain pour la luxure, qu'une aristocrate ne se serait pas permise d'afficher. Les hommes s'en laissaient bien compter, mais elle laissait dans son sillage des mines défaites et chargées de haine religieuse.
Bientôt elle se posta aux abords, accosta le premier voyageur, qui put la convoyer de Maçon jusqu'à l'Eglise cosnoise, pour y poser ses frusques, et son épopée put commencer.

Elle débarqua la veille au soir, et constata les premières émules que provoquaient ce mariage. Rues fourmillantes de monde, auberges affichant complet de part en part, il lui fallut user de toute l'astuce et de la persuasion qu'elle possédait pour convaincre un taulier de l'héberger pour une nuitée. Elle avait demandé à son chauffeur de lui indiquer la meilleure auberge de la ville, la plus chère, et la mieux fréquentée.
C'est ainsi qu'elle se présenta au comptoir, commanda à boire avant d'observer les badauds conversant aux tables, battant des cils et minaudant auprès de ses voisins, et qu'elle finit par se voir proposer le gîte dans la chambre de son hôte, qui n'était autre que le propriétaire dudit lieu.

Après une nuit peu reposante, sauf peut-être pour ses vêtements qu'elle avait pris soin d'ôter elle-même et de ranger délicatement sur un fauteuil, elle renouvela le rituel qui consistait à tresser ses cheveux pour les nouer en chignon, à farder son visage comme la veille, après s'être passé un peu d'eau sur le visage, et à enfiler ses effets. Elle remercia d'un sourire entendu l'aubergiste après qu'il eut achevé de serrer son corset, et enfin, elle prit le chemin de l'église.

Elle n'eut pas de mal à trouver, il suffisait de suivre le sens de la circulation, tous convergeaient au même point. Réglant sa démarche sur l'allure générale, elle observait chaque passant, passant en revue les visages, accoutrements et gestuelles, à la recherche d'un possible cavalier, compagnon de jeu, ou simple pigeon. Arrivée sur le parvis de l'église, d'un geste de la main elle vérifia que son chignon tenait en place, jeta un oeil à l'intérieur de la bâtisse, et se hissa du côté le plus chargé en invités, pour s'y fondre discrètement. Elle n'oubliait pas de sourire, montrant quenottes saines et humeur plaisante, à chaque fois qu'un homme s'attardait à croiser son regard, pourvu qu'il soit riche de promesses...
Arthanagor
Eglise de Cosne,a l'interieur....

Arth essayait de rester appuyer contre sa colonne mais la chose devenait de moins en moins aisée. Les bouculades entre ceux qui entraient et cherchaient un bonne place et ceux qui ressortaient en esperant trouver un compagnon qui se faisait désirés n'arretaient pas. Il poussait bien un juron ou un quelconque grogenement a chacune de celles-ci en jetant un regard noir au responsable mais cela n'arrangeait rien.

Il se dressa sur la pointe des pieds pour tenter d'avoir une vue d'ensemble de la bef et trouver une place moins "animée"mais là aussi ce fut peine perdue. Avec tout ces chapeaux et autres coiffes,on y voyait pas grand chose. Il soupira de dépit, en replaçant sa dague dans sa botte. Elle allait bien commencer un jour ou l'autre cette cérémonie se disait-il....patience !!

D'aussi loin qu'il se rappel,il n'avait jamais vue autant de caleches armoirées à Cosne. A croire que toute la noblesses bourguignones c'était donner rendez vous ici....et lui,vagabon ,,se trouvait là au milieu,vetu d'un kilt qui avait deja vécu. Mais bon,le mariage de la Meyre,ça ce loupe pas. Il tentait donc de faire bonne figure en essayant d'etre le plus a l'aise possible...salutation de la tete a une Dame avenante...à un Messire richement vetu, etc....etc..... Une petite frayeur naquit en lui quand il réalisa qu'il y avait le repas apres et qu'il allait devoir là bas encore essayer de mange comme les noblieaux s'il voulait etre expedier manu militari dans les culs de basses fosses de la forteresse Ducale.

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* Delanda Britania Est *

Mariée à Minimiu
père de Duncan
Ex Membre de L'ex Fine Equipe.
Tetu,raleur,de mauvaise foi et mysanthrope
Lonufiel
Lonufiel faisait parti de la garde ducal et pour cela il se devait d'accompagner la duchesse avec ses camarades ou plutôt de l'escorter pour être sur que rien ne lui arrive, mais que peut-il lui arriver ici se mit il à penser.

Après le voyage qui ne c'est pas trop mal passer à vrai dire, nous n'avons pas rencontrer de vils personnages en cours de route c'est aussi bien.

Arriver à destination, il aperçu un nombre incalculable de carosses davant l'église de cosne, en fait cela ne lui était jamais arriver de voir autant de noble au même endroit ce n'est pas une raison d'en oublier son devoir de militaire de l'OST.

Lorsque la duchesse descendit du carosse il l'a trouva un peu las du voyage apparement, peut-être n'était ce qu'une impression.
Breiz24
Ça y était. Les gens étaient entrés, la duduche était arrivée - 'tain, Milo va m'tuer! - et tout ce petit monde prenait son temps pour s'entasser joyeusement à l'intérieur de l'église.
Ça papotait, ça bavassait, ça caquetait dans tous les coins. Mais, lentement, le flux s'amenuisait et les invités s'installaient.

La rouquine avait sourit vaguement à la blonde et hoché la tête, elle l'avait reconnue de toutes façons, elle s'en foutait un peu comme de ses premières couches qu'elles soient présentées officiellement.
Elle avait suivi le géant du regard tandis qu'il s'avançait pour aller se placer debout près de l'autel, et s'agitait nerveusement.

Elle lâcha finalement la main du vieux renard. Il fallait profiter des derniers instants pour se faire la plus belle possible. Elle se mordit les lèvres et se pinça les joues, pour les rendre plus rouges.
Puis elle secoua le bas de sa robe blanche, avant d'en relacer le corselet, offrant outrageusement ses courbes à la vue de celui qui lui ferait face : le futur.
Nouveau mordillage de lèvres, et sa main est posée sur le bras du rusé. C'est parti, mon kiki! Elle se mariait!

Lentement, ils s'avancèrent dans l'allée, les cloches tout-en-or de l'église sonnant à toute volée tandis que des milliards de clochettes d'argent tintinnabulaient dans le monde entier pour célébrer l'évènement. Partout dans la ville, des petits oiseaux roses et touffus voletaient, des brassées de fleurs d'été dans le bec. Pendant ce temps, la mariée descendait l'allée, glissant par miracle sur l'épais tapis mauve déroulé pour l'occasion, sans la salir car ses pieds étaient chaussés de nuages soyeux et... Ah, non. C'est la rouquine qui se marie, pas Blanche-Neige.

Elle s'avance donc au bras du Rusé, d'un pas décidé. Après tout, c'est pas comme si c'était la première fois qu'elle se trimballait en robe, depuis le temps qu'elle était veuve. Un peu trop décidé, le pas, peut-être, parce qu'elle marcha sur un pan de tissu, et se raccrocha au bras rassurant de Mont pour pas se vautrer devant toute l'assistance, lâchant néanmoins un juron entre ses dents serrées. C'est que forcément, elle avait les yeux fixés sur le blond, le dévorant du regard.

Reprendre une contenance, ça, c'est fait. Éviter de boiter trop bas pour qu'on ne remarque pas une des raisons qui l'ont fait trébucher, c'est en cours, avec un peu de concentration et un peu plus de son poids porté sur le bras du vieux rusé, ça sera dans la poche.

Avancer vers l'autel. Non, pas de jolis oiseaux et de clochettes d'argent pour la rousse, quand elle fait enfin face au géant blond. Son amour est bien plus dévorant que ça.
Elle le regarde, l'Argent brûlant. Elle le savait. Elle était faite pour l'aimer. Il était fait pour l'aimer. Aristote fait bien les choses. Elle ne se lassait jamais de lui. Se lasserait-il d'elle?
En tous cas, elle le voyait dans ses yeux. Elle sentait la magie de l'Azur. Quelque chose qui la rendait sauvage. Oui, c'était certain, elle était faite pour l'aimer.

Elle lui sourit, éblouie, avant de se tourner vers l'autel, et sa patronne. C'est qu'il serait de bon ton d'en finir assez vite avec la paperasserie, il faisait soif, déjà...


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Poupounet
Les gens entraient, le brouhaha se faisait entendre depuis le parvis. Elle regardait en direction de dehors pour vérifier que tout le monde était bien là. Elle salua et laissa les personnes invitées entrer, elle en connaissait certaines d'autres pas. Quand elle vit Sorane arriver elle sourit et demanda à Gontrand d'aller amener des coussins supplémentaire pour la duchesse.

Gontrand, tu file chercher les coussins de lu presbytère, et tu les donne à la duchesse. Tu lui cause pas surtout ! Tu pue le vin !

Elle se tourna vers les soldats accompagnant Sorane.


Tssss, on entre pas avec des armes dans une église ! Vous les confiez à Gontrand, il vous les rendra à la fin de la cérémonie.

Elle leur fit un grand sourire avant d'essayer de voir si le Jojo arrivait. L'église était pleine et les gens patientaient, elle se doutait que la mariée allait la tuer si elle la faisait patienter encore plus longtemps. Aussi quand celle ci entra, Poup la fit patienter juste un peu à l'entrée de l'église le temps de laisser au Duc le temps d'arriver.

Les minutes défilaient comme des heures et toujours pas de trace du Corbiny. Cosne n'est pas Dijon ou Paris, comment se faisait il qu'il n'arrivait toujours pas. Les nobles ont leurs mystères. Mais mystère ou pas, elle allait commencer la cérémonie.
Poup avança donc jusqu'à l'autel et fit signe à l'organiste de jouer la marche nuptiale. La mariée avança d'un pas décidé vers son futur. Il était temps de prendre la parole.

Mes enfants ...

Ba oui on sait bien qu'ils ne sont pas tous ses enfants mais vous connaissez les évêques, ils sont les parents de tout le monde.

Nous sommes ici pour assister à la bénédiction de Dieu sur le mariage d'un homme et d'une femme.


Alors c'est vite dit, la furie rousse est loin d'être une femme, elle peut être sorcière des fois. Quand au blond, mis à part un géant, il doit être fou pour se farcir la rouquine toute une vie. A moins que, mais oui c'est ça, ils doivent penser se débarrasser l'un de l'autre. Ça ferait bien ça lors d'un procès pour son OE.

Le mariage est un acte important dans une vie ...

Oui tu parle, et quand le mari se barre en retraite à peine la lune de miel finit. Qu'il vous trompe, qu'il meure. Quand il ne vous lâche pas enceinte pour annuler ledit mariage, non vraiment quel beau jour.

... il est la symbolisation de l'amour de Dieu envers les hommes. L'amour que nous portons à notre conjoint est celui que nous avons pour Dieu. Procréer est l'acte sublime de remercier Dieu pour la création de l'humanité.

Tu parle, procréer mon œil, le plaisir voilà ce qui compte dans un couple. Donner le plus de plaisir à l'autre point barre, les enfants c'est un plus. Trouvez moi le premier qui oserait dire le contraire !

Mais avant d'unir devant Dieu et sous sa bénédiction, Milo et Breiz, récitons le crédo.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
Kerass
[GARDE DUCALE]

A la descente de la duchesse de sont carrosse Kerass pris part au dispositif de protection de la duchesse

S adressa au reste de la garde après l'entrée de la duchesse dans l'église
Bon ont remet un coup de propre sur nos uniformes et ont se place aux coins du carré des nobles
elle est bien entouré dans le carrée des couronnes
rit
dite moi les amis il y a une décoration a l ost pour " courir apres la duchesse dans toutes les évènement mondain de bourgogne "
rit
Allez courage encore 2 ou 3 heures debout et attentif et ce soir taverne pour nous

Ajuste sont uniforme d'apparat et ses attributs de garde ducale
File discrètement se mettre en faction a un coin du carré
--Gontrand_le_mandiant_
Eglise de Cosne....

Le gueux avait réussi à entasser plus ou moins tout le monde dans la nef de Ste Nitouche. Chacun avait trouver (il l'esperait en tous cas) une place digne de son rangs. Il fit tourner en l'air une dernière fois la crosse de l'éveque avant de la rendre a sa propriétaire. Celle-ci la prit et le rattrape par l'épaule:

Citation:
Gontrand, tu file chercher les coussins de lu presbytère, et tu les donne à la duchesse. Tu lui cause pas surtout ! Tu pue le vin !


Il haussa les épaules avant de répondre:
Elle a le fessard fragile la dame?...j'va vouère ce qu'j'va trouver pour son joufflu soit pas trop talé!!! dit-il en soupirant. Il ne releva meme pas la dernière remarque se disant que s'il etait légerement aviné c'etait pour avoir gouter le vin de messe afin d'etre sur que celui-ci soit digne de la cérémonie
Mais il n'eu pas le temps de faire deux mettre qu'il entendit le cliquetis des armes de l'escorte. Son regard se posa sur une des hallebardes scintillantes des gardes et il se demanda si ce genre de chose etait aussi efficaces qu'une crosse d'eveque pour rassembler le troupeau de brebis egarées...Il prit d'une main leste les armes des gardes,tel un fagot de bois et les porta jusqu'au confessional, manquant d'éborgné au passage quelques personnes, où il les entreposa. Il ne nota meme pas la présence du dindon et referma la porte non sans avoir prit les coussins
Content de lui, il se dirigea vers la duchesse,Masseigneur avait commencer la cérémonie.

Le gueu fit signe de la tete a la duchesse de le suivre et il l'installa sur un prie-dieu avec les autres nobles,et lui tendit les coussins en s'inclinant (c'est le seul truc qu'il se rappeleait de faire en présence de noble...) et disant


T'nez mettez ça sous vot' posterieur...vous s'rez plus a l'aise !!! . Il rougit se rendant que lui,le gueu,enfant de choeur/fossoyeur de Cosne avit parler a la duchesse de bourgogne. Il jeta un oeil inquiet en direction de L'eveque en esperant qu'elle l'avait pas vue.
Milo
Si le fameux dindon pouvait parler (non non, je ne parle pas d'Ilmarin, qui glousse mais ne parle pas), pour sûr qu'il se moquerait ouvertement du blond, lequel continuait de se dandiner de droite à gauche. Le jeté n'était pas terrible, le balancement du fessier non plus. C'est que comparé à la volaille, le géant paraissait sec comme un haricot, le derrière peu remplumé. Et c'est donc ainsi qu'il observa d'un air toujours nerveux l'assistance. Beaucoup de têtes qu'il ne connaissait guère, que ce soit de celle qui - il ne le savait pas encore et ne le saurait peut-être jamais - s'incrustait à la recherche d'une bourse bien remplie - au sens propre comme au figuré - en passant par la foultitude de nobles en tout genre qui pointait le bout de leur tronche enfarinée. La seule qu'il reconnut, ce fut l'actuelle duduche de Bourgogne. Mal à l'aise, il se promit que la rousse le paierait, d'une façon ou d'une autre. Très cher.

Un mouvement attira son attention, l'empêchant de passer du dindon à la pendule. Fait exceptionnel, d'autant plus qu'il n'aurait fallu que quelques secondes pour que le pas soit franchit. Azurs à demi-plissées, cachant le prédateur impatient en leur coeur, il observa la jeune femme remonter lentement l'allée, au bras du manchot. Le coeur battant de plus en plus vite à mesure que la rouquine approchait, cognant si fort qu'il lui semblait que tout l'assistance pouvait l'entendre. Emballé car peu sûr, doute grandissant en même temps qu'il prenait conscience du nombre d'invité.

Il esquissa un sourire maladroit, inclina le buste pour accueillir sa future, n'oubliant pas par la même occasion de se rincer l'oeil, plutôt larmoyant, dans le décolleté outrageusement offert à sa vue. Après tout, il fait ce qu'il veut, c'est quand même lui le marié. Ne dit-on pas, toucher avec les yeux, regarder avec les mains ? Un instant, l'envie d'elle pour conclure autrement par le papier leur union pourtant déjà mainte fois consommée se peignit sur son visage. Puis, se rappelant du nombre impressionnant de pique assiette qui devait hanter les lieux, il se recomposa un visage neutre. Même le balancement de ses hanches s'était arrêté. Un peu de tenue tout de même. Manquerait plus que les sardines de la duduche n'interviennent pour qu'il s'empêche de se faire la mariée. Sa femme quoi.

Enfin, Poulpiket, enfin Poupounet, bref, le Poulpe, prit la parole. Notez qu'il n'avait même pas noté qu'elle était apparue devant eux. Il singea une grimace dès les premières paroles. Thor que cette cérémonie était longue à ses yeux. Trop. Insoutenable, insupportable, invraimsemblable, surtout quand on connaissait les croyances du géant. A mesure que la nonne parlait, une envie irrépressible de fuir s'empara de lui. Oublier tout, oublier ce pourquoi il était là. Juste emmener la rouquine, foutre en l'air leurs croyances, quitte à se faire traiter de paria. Il n'avait pas besoin de ça pour la considérer comme sienne, pas besoin de ça pour se prouver qu'il était capable de l'aimer.

Instinctivement, il massa sa senestre gantée, autant pour s'empêcher de fuir que d'assommer l'évêque pour achever la cérémonie plus vite qu'elle n'avait commencé. Pour ne pas avoir le temps de ce dire qu'ils faisaient réellement une connerie, que tout était voué à l'échec. Secouant la tête, imperceptiblement, il essaya de se concentrer sur le discours soporifique du Poulpe.


Le mariage, un acte important ? Moui... Disons surtout que c'est bien pour les riches, ça permet à la femme de se prendre un vieux croûton en fin de cuisson, pour jouir une fois cramé. Amour de Dieu ? Mazette, elle a du s'amuser souvent avec un cierge, la Poupounette, pour oser dire ça à voix haute. Y a des enfants en plus. Gauvain, vite, ferme les écoutilles, elle va te pervertir !

L'idée qu'elle soit obligée de se farcir ces âneries tout autant qu'eux ne lui traversa même pas l'esprit, où plutôt, il préféra faire comme si elle disait cela parce qu'elle y croyait dur comme fer.

Procréer ? Ha non alors ! L'est décidément timbrée.

Ne pas regarder la rouquine avec cette lueur concupiscente, ne pas regarder la rouquine avec cette lueur concupiscente, ne pas regarder la rouquine avec cette lueur concupiscente, ne pas regarder l'évêque pour avoir envie de l'assommer et violer la rousse. Bonne idée ça, oui. D'ailleurs, rien que le fait de réciter le crédo lui fit l'effet d'une douche froide. Ou du moins, l'obligea à rentrer cet air envieux qui de temps en temps, pointait le bout de sa trogne. Il se racla donc la gorge, avant de réciter à son tour le crédo. Il fit même l'honneur à l'assistance de laisser place à cette voix profonde de basse, aux accents chauds et suaves, au lieu d'avaler les "e" comme cela l'amusait souvent.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Et mon cul c'est du poulet. *
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Et des emmerdes
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Mince, j'donne pas cher de ma peau

Et en Aristote, son prophète,
Ha ? C'est pas le lutin rouge ?
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
A tes souhaits
envoyé pour enseigner la sagesse
Et la connerie !
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Mouais, encore un qui a pas du avoir affaire aux femelles. Elles les valent bien, les lois divines...

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

Ha ? C'est plutôt celui d'un bon lit de plume ?
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Ba, c'était une chochotte, j'ai bien souffert sous les coups du Capitaine moi
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Et j'en suis pas mort, MOI
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Haaaaaa, mais en fait, leur Christos là, c'est un Maure. Intéressant, faudra que j'en parle aux gardes de Rhuyzar.

Je crois en l'Action Divine;
Moui...
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
Nan.
En la communion des Saints;
Han ! Même eux faisaient des orgies, c'est du joli !
En la rémission des péchés
Nan, ça, on va oublier. Pauvre Karyl, il serait triste, de plus pouvoir pêcher pour faire le concours.
En la Vie Eternelle.

AMEN

J'ai faim.



*Phrase culte de Ho Boy ! de Marie-Aude Murail
Kerass
[GARDE DUCALE dans l Eglise de Cosne]

Surveille le gueux qui guide la duchesse


Rit en voyant le coussin et en entendant la reflection du gueux
Citation:
T'nez mettez ça sous vot' posterieur...vous s'rez plus a l'aise !!!

chuchote
merci mon brave la duchesse sera bien assise
prenez bien soin de nos armes

Ajuste sont uniforme et ne se sent pas bien a l'aise sans ses armes et se dit que les quatre pauvres gardes ducaux seront balayer si il y a un mouvement de foule


soupir
PUFFFF
le mode pot de fleur commence a me peser sérieusement je suis pas bien fait pour ca moi

Scrute la foule en profitant du spectacle
Breiz24
Procréer, procréer, elle en avait de bonnes l'évêque! Elle avait déjà procréé, elle et il lui tardait pas de recommencer! D'autant qu'elle était à peu près certaine que son ventre était sec, et que de procréation, il n'était plus question.
D'ailleurs, le blond le savait. Et il s'en moquait comme d'une guigne, c'était pas la procréation qu'il avait dans l'Azur quand il se rinçait l'œil dans son corselet!
D'ailleurs, les pa pillons s'étaient tus dans son ventre, remplacés par le feu dévorant qu'un seul regard du géant savait éveiller. Diable, qu'il était beau en blanc et azur! Le palpitant emballé, souffle court soulevant un peu trop rapidement sa gorge offerte, elle le dévore des yeux. Oui, l'azur lui sied. Le blanc, aussi. Quel dommage qu'il ne porte que du noir. Encore que, c'était quand il ne portait rien du tout qu'elle le préférait, de toutes façons. Il n'y avait rien qu'elle aimait tant que voir les muscles jouer sous la peau marquée, quand la peau pâle accrochait les premiers rayons du soleil au petit matin et... hein? Ah, le crédo!

Rougissante, elle récita sagement après avoir lancé un dernier regard concupiscent au blond :


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.


'Tain, encore des bondieuseries, il va m'tuer. Entre ça et tout le monde qui est là, c'est sur, il va m'tuer! Il sera veuf à peine le banquet fini!

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.


Han puis l'Duke qui arrive pas! Il est coincé dans son carrosse ou quoi?
Regard qui essaye de balayer la salle, mais du coin de l'oeil, sans bouger la tête, pas facile. Pas facile du tout...
Est-ce que Milo l'a remarqué, d'ailleurs, le carrosse dukal? Parce que Marie Alice, ça va, ils se connaissent, Sorane, ça va, ils se connaissent... Mais tous les autres...

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.


C'est dingue quand même tout ce monde. Je pensais pas qu'il y en aurait autant. Sa témouine est arrivée avec tout plein de gens, au moins il pourra pas me dire qu'il connaissait personne!
Mais il va m'tuer. C'est sur, il va m'tuer.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Ou alors, il va trouver un moyen de me le faire payer. Cher.
Léger sourire étirant les lèvres de la rouquine. Oui, c'est ça. Il trouverait un nouveau moyen de la torturer lentement, si délicieusement et...

AMEN!!

C'est qu'il s'agissait de ne plus faire trop trainer les choses maintenant hein! Elle était pressée la rouquine, l'Argent du regard se consumait lentement sous les Azurs blondes.
Coup d'œil vers Poup.

Alors, l'évêque, elle le pond son petit laïus, qu'on signe ces papiers et qu'on en finisse?

La Meyre a déjà posé son regard sur le blond, à nouveau. Possessive. Encore quelques minutes mon amour, et tu seras à moi aux yeux de tous. Ne pars pas...

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Poupounet
Accueil c'est fait. Crédo c'est fait. Bon c'est quoi la prochaine étape ? défection j'ai oublié. Pfff, mais ils vont m'en mettre un de ces bazars ici tous ces gens. Et qui va encore ranger, c'est bibi. Bon d'accords c'est Gontrand, m'enfin quand même. Et ça papote et ça fait du bruit et ça grignote du pain en mettant des miettes partout. Heureusement que les tavernes sont loin sinon ils seraient venus avec des chopes. Surtout les rusés.

Ah oui, Ah non, pas encore la célébration mais bon sang de bonsoir, qu'est ce que je dois dire.
Poup tripotait le livre des vertus qui reposait devant elle sur son support.
Aller vite ils vont avoir finit le Credo, faut que tu parle.
Toujours pianotant son livre.
Mais oui c'est ça, le livre.
Elle ouvrit le document à la page qui concernait le mariage et prit la parole.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "


Mais bien sur, les hormones, c'est ça qui te travaille ma fille. Tu a envie d'aller rouler dans l'herbe avec un bellâtre mais faudrait surtout pas se faire gronder.

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Oui oui, comme mon mari qui a oublié ces paroles pour aller s'amuser avec une amie. Tu parle un bon moyen pour dire aux femmes, vous restez à la maison mais surtout vous ne vous mêlez pas de nos affaires.

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "


Ah ba voilà la pomponette, la garce, elle veut se faire le pauvre homme pour en trouver un mieux après. Ah toute les mêmes à séduire de pauvres maris déjà prit.

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "


Sur un petit air entrainant qu'elle avait travaillé avec l'organiste, elle préféra chanter, en compagnie des chœurs, pour leur expliquer le texte.


Le pape a dit que l'acte d'amour
Sans être marié, est un péché
Cette nouvelle, il me faut l'annoncer
A ma paroisse, je suis curé

Mes biens chers frères,
Mes biens chères sœur,
Reprenez avec moi tous en chœur :

Pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir
(boogie woogie, pas de boogie woogie)
Ne faites pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir
(boogie woogie, pas de boogie woogie)
Maintenant, l'amour est devenu péché mortel
Ne provoquez pas votre Père Eternel
Pas de boogie woogie avant vos prières du soir


Film la femme du Boulanger de Pagnol et musique d'Eddy Mitchell
Letiti
Coup du géant au passage! Le diable faillit lui envoyer quelques imprécations de son cru, mais se ravisa, les grommelant seulement. Ce n'était pas spécialement l'endroit idéal, même lui arrivait à s'en rendre compte. Mais il faut croire que Dieu est grand puisqu'il eut la joie immense de voir le grand blond sautiller d'un pied sur l'autre. A se demander s'il était inquiet ou impatient. Le philosophe riait, un grand sourire moqueur fendant son visage.

Et voila la mariée faisant son entrée. Il était fier de lui le bonhomme de ne pas s'être trompé. Sons sens déductif avait encore une fois fonctionné à merveille. C'était bien la rousse la mariée. Il la regarda, le regarda... Non mais c'est pas croyable...qu'est ce qu'il a bien pu lui raconter pour qu'elle le dévore du regard comme ca?! Serait il devenu bon menteur?! Non parce que le lutin connaissait le blond, et s'il disait sans arrêt qu'ils n'avaient pas élevés les cochon ensembles, c'est que lui avait du le faire, ce qui expliquait son esprit limité.
Ahhh mais la solution est évidente... La rousse est encore beaucoup moins nanti de ce coté la que le blond... Bon ce n'était donc pas une lumière, voila au moins des choses qui s'expliquaient enfin.

Ca y était, l'avoveque démarra la cérémonie et...le credo! Décidément elle y tenait à ce fichu texte complètement imprécis. Milo devait le réciter. Le philosophe riait sous cape se demandant ce qu'il devait penser de ce texte.
D'ailleurs qui dans la salle récitait ce credo en pesant et croyant profondément chacun de ses mots. L'église était quand même bien naïve par moment.

L'avovêque reprit le cours de la cérémonie racontant une nouvelle histoire. Il y avait ca de bien dans la religion c'était qu'on vous racontait souvent des histoires. Ils en déduisaient des âneries, mais au moins c'était plutôt agréable. Et surprenant le bonhomme, l'église se mit à chanter. Surpris il ne pouvait que l'être n'ayant jamais suivis de cérémonie de bout en bout. De plus il riait devant le décalage entre les paroles et les actes plus que probables du géant.
Se penchant en avant, n'étant qu'à quelques pas du couple il lança:


Déhanche toi d'vant ces vérités beau blond
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