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[RP]Portes Closes au Château

Audelia
ok.....le temps presse , les ordres eux.....ne sont pas vraiment pressants, elle range l'épée dans son fourreau saute rapidement de sa monture , croise un regard sudiste au passage......
deux secondes d'arrêt...
des mèches , des souvenirs.....
pas le moment.

elle salue.
s'affaire sur la victime la plus proche et crie:
Achillée!
un thorax ici!!!!!
une jambe là!
qu'on m'aide à dégager les corps! le temps n'est plus aux politesses, on se prend en mains!
Commence à tirer un homme deux fois plus grand qu'elle, peste, il ne bouge pas d'un pouce!
Fait rouler son corps sur sa propre cape étendue au sol et tire l'etoffe pour le mettre hors de portée des coups.
dégager les victimes, puis forcer les portes....voila ce dont elle rêve....
les flèches fusent encore , certaines se plantent tout prés....
ils ne perdent rien pour attendre, son carquois , elle le sent presque trembler d'impatience....

l'homme est à présent hors d'atteinte, elle crie encore:
Achilée!!!!!
un thorax!!!!

Se jette sur un autre corps , palpe le pouls, la fréquence file....
course contre la faucheuse....sale garce, une de plus.....

Roule en boule le mantel de l'homme le place sous ses pieds pour que le sang qui lui reste s'occupe plutot de ses organes vitaux....le temps qu'on le rapatrie vers les personnes compétentes.....

elle crie encore, réclame plutôt.....
Belaza??????
mince et maly.........mais qu'est ce qu'elle fait?????

Corps suivant, ils s'enchainent , elle agit dans un état second, jusqu'à ce que ses chefs lui donnent d'autres ordres....

Elle fera une lance ce soir.......sur Bruges, ceux qui veulent la suivront...
elle défendra...coute que coute....
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Dolonov
Sans infrastructure de base, il était difficile de pouvoir donner les ordres, et d'être sûr de les donner aux bonnes personnes, sans en oublier. De mémoire les officiers essayaient de se rappeler les noms de chaque homme, des bataillons à disposition. Forcement beaucoup allaient être oubliés. Mais on ne peut pas faire de miracle dans ces conditions là.

Autour d'une planche sur tréteaux avec cartes de Flandres et organigrammes, Dolonov et Skal essayaient d'organiser une défense à grande échelle sur tout le comté. Ils avaient de fréquents contacts avec le Major Van Artevelde et le Lieutenant Rosa, tous deux restés sur Tournai, ainsi qu'avec les FSF, qui ne devaient pas tarder pour aider. Il s'agissait mobiliser toutes les bonnes âmes afin de défendre les mairies et autres points névralgiques du Comté contre des groupuscules d'abrutis, prêts à faire les malins. Le Comté était fort, même lors de tels revers.

Les flammes dévorées une partie du château et les mercenaires à l'intérieur du corps de garde ne faisaient pas mine de se rendre. Si cela continuait, il serait impossible de récupérer l'ensemble des archives. Mais bon, au diable les morceaux de papier, la sauvegarde du comté avant tout.

Quelques cris raisonnèrent, des Vivats ce coup ci. Levant la tête, il aperçut la bannière FSF flotter au dessus de la foule, toujours plus importante, il fallait mettre des renforts aussi pour contenir la foule...


Dame Blanche ? excusez moi, pourriez vous prendre le Soldat Krystel et quelques autres hommes afin de contenir la foule de badauds. Il ne faut surtout pas qu'ils approchent de trop prêt des remparts et d'être à portée de tir. Merci.

Il restait à attendre la venue du supérieur des FSF. Sire Duncan ? peut-être même le Baron en personne ? Quoi qu'il en soit, ils avaient besoin de leur expérience pour peaufiner les tactiques actuelles pour maintenir l'ordre, et celles à venir pour reprendre le château et éteindre l'incendie.

Le Commandeur ne pu finir par cette sombre pensée : Mais où diable étaient le Comte et le Capitaine ?
Blanche30
- Bien sûr Capitaine.

Blanche se retourna et interpella quelques hommes :

- Vous là-bas, venez nous aider dame Krystel et moi, nous devons contenir la foule des civils, qu'ils ne s'approchent pas trop.

La jeune fille rassembla rapidement un groupe d'hommes qu'elle envoya pour rassembler les badauds et les éloigner des lieux autant que faire ce peu. Elle partit ensuite à la recherche de la dame de paradis, qui se trouvait non loin de là :

- Dame, pourriez-vous nous apporter votre aide pour éviter les débordements des civils et leur implication dans un combat ? Votre aide me serait très précieuse.

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Dolonov
Dolonov, n'avait pas vu que la jeune soldat d'Anvers se trouvait là aussi, mais bon, là n'était pas le soucis.

Heuuu En fait je parlais à Dame Mélusine. Mais bon, pas grave allez y aussi. Plus vous serez de fous, plus vous rigolerez si je peux dire.
--Atlantide.
Trouvez-moi l’herboriste de la ville s’il y en a un et puis un chaudron et de l’eau !
Frappez à toutes les portes et demandez du tissu…faut faire de la charpie.


Les mômes écoutaient, le regard rivé sur la tournaisienne.
L’herboristerie, à Bruges, y en avait pas. Tout au plus un ou deux apothicaires, mais dans le moulin de Miss Blanche, il y avait de tout.
Coup d’œil à Estienne.
Le commis lui répondit par un hochement de tête et tourna les talons, entrainant Germain avec lui.

Volez le ce linge si c’est nécessaire!!!

Atlantide dut se rappeler qu’il ne fallait pas sourire. La scène de carnage ne s’y prêtait pas, mais elle savait exactement où elle allait chouraver le linge nécessaire.


Et le curé !!Ramenez le curé au triple galop

Grimace sans équivoque, les curés, c’était pas sa tasse de thé à la gamine.
Sauf celui de Dunkerque… Spontanément, elle l’aimait bien… L’avait l’air d’aimer les bûchers, lui… Pis elle aimait bien comment il disait « nous », les cheveux que ça avait fait dresser sur les têtes à son arrivée… Sauf qu’elle savait pas s’il était à Bruges. Ils auraient plus de chance de dénicher la Pafienne diaconesse.


- « Gros Jean, la diaconesse c’est toi qui t’y colle. Elle habite pas loin de la boulangerie… Non, attends » ! fit la môme en détaillant l’adolescent.

Laisser Gros Jean s’occuper du curé en passant devant une boulangerie, c’était un énorme risque plutôt important qu’elle revienne trop tard.
La gamine grommela un juron qui aurait vomir un anglais.

- « Ophélie, tu l’accompagnes. Si tu le laisses entrer dans la boutique, je te coupe les cheveux. »

La fille du fromager passa sa menotte dans ses boucles caramel, prenant la menace très au sérieux et attrapant l’adolescent par la main, disparut dans les ruelles de la capitale.

- « Foucauld, Octave, vous allez chercher du linge à droite… Rendez vous dans 15 minutes ici même. »

Aussitôt dit aussitôt fait. (La troupe connaissant suffisamment leur metteur en scène pour savoir qu’à ses heures perdues elle aurait pu s’appeler… Benito, tiens, au hasard. Allez savoir pourquoi ça sonnait bien…)

La môme s’attarda un instant auprès de l’herboriste.
Ca siffle, ça secoue, ça crie de plus en plus fort.
Si ce n’était cette incroyable permission d’aller braquer en toute impunité le linge de maison de n’importe qui à Bruges (hors on était loin du n’importe qui dans la tête d’Atlantide), elle serait restée, fascinée par le sang, le son, et la violence.
C’était donc ça, un champ de bataille…
Un corps s’effondrant à quelques pas et la môme s’arracha à sa contemplation.


- « Je reviens », fit elle à Achilee.

Il ne fallut que quelques minutes à la maigrichonne enfant pour se retrouver devant l’atelier de Louis Alexandre.
Miss Choovansky et miss Blanche leur avaient interdit de lui jeter des cailloux (« Faut pas l’abimer pour les artésiens », avaient elles expliqué, visiblement déçues elles aussi), mais elles n’avaient jamais interdit de le dépouiller de ses couteux chiffons.
C’est donc en trombe qu’Atlantide entra dans l’atelier du tisserand, qu’elle se fit un plaisir d’empiler tout ce qu’elle trouvait de plus clinquant dans ses bras et de repartir dare-dare vers le château

« Ca t’apprendra à te faire des salaire à 40 écus ! » pensa-t-elle satisfaite de son butin.
Piscalie
[Dans les jardins du château]

Le ciel était bleu et les oiseaux chantaient… Euh.. Non pas des oiseaux. Plutôt un bruit sourd. Peu aimable et lointain. Depuis, le premier anoblissement de son mari, Piscalie avait l’habitude de passer par les jardins du Château, avant de se rendre en salle close: elle y trouvait calme et quiétude. Avec ses 4 enfants, et son Comte de mari, parfois, cette soupape permettait de se concentrer.

Son fétiche banc accueillait son digne fessier. Des dossiers de la Tour Sainte Catherine d’un coté et de l’autre, des candidatures s’entassaient. La nouvelle salle d’Entretien avait déjà vu 4 candidats ! 4 ! Qui lu cru… Et le Parlement qui commençait à se remplir. Ce château en avait vu des choses… Sa propre candidature y avait été déposée. Nom d’Aristote que le temps passe si vite.

Une coccinelle rompit l'équilibre et se posa sur un de ses parchemins attirant le regard de Piscalie. Que c’était curieux…


Une coccinelle à cette époque ! Et quel bruit...

Ses cheveux qui glissaient dans sa nuque se mire à frémir et à attiser une inquiétude naissante. Son regard se fixa vers le Château.

Nom d’Aristote, c’est le Château ! Mais,… Mais,…

Son cœur fit un tour. Son mari n’était pas rentré hier soir. Elle empila trois à trois ses dossiers remonta son jupon et courut en direction de la porte d’entrée. Elle n'avait jamas autant courrur. Elle n'aimait pas courrir c'etait connu. Mais son mari, sa moitié, était peut être là.

Le Chateau était sous ses yeux.

Un regard de stupeur se dessina sur le visage de la blonde. Tout ce monde devant cette immense château. Les gens criaient, d’autres se battaient. A rien n’y comprendre. Krystel passait par là… Le Commandeur était pas loin… Mais, où était donc son mari ? Dans cette cohue, il devenait impossible de retrouver quelqu’un et commençait sérieusement à angoisser Piscalie. Son voisin n’avait pas l’air commode en plus.


Excusez-moi… Dans un tel moment, les courtoisies n’étaient peur être plus de mise. Son regard vert se crispa sur son voisin et ajouta :

Tenez moi ça ! dit elle au bourru en empilant quelque dossier afin d’être un peu plus haute et voir la situation. Une main sur l’épaule du brunet, encore un brunet bourru et l’affaire était faite !

Où est mon mari ?

Ascalon ??? ASSSSSSSSSSSSSSSSCALON ?

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Krystel_martin
Dans la cohue, l'organisation commençait à poindre. Même que Krystel reçut enfin un ordre ! Il était temps, car la gamine aurait bien fini par se laisser planter à force de bailler aux corneilles...

Ordre avait donc finalement été donné aux damoiselles d'évacuer les civils. La gamine hocha la tête :


Allons-y, avant qu'un môme ne finisse par se faire tuer.

L'adolescente prit alors le premier civil qui lui tomba sous la main, un espèce de diable filasse et pas très adroit, et le repoussa de toutes ses forces. La Blanche Mélusine et la petite dame qui donnait des ordres (et qui s'appelait Blanche, d'où une confusion momentanée dans les noms) devaient elles aussi repousser les badauds. Krystel les consulta de l'oeil, prête à toute proposition, tout en maugréant contre quelques pécores qui voulaient passer. Il fallait les repousser, et le bouclier n'était pas de trop pour cela. Diable que c'était lourd, une foule compacte !

Krystel sentait ses bras faiblir, et pourtant... ce n'était pas le moment...


Allons, vous ne voyez pas que si vous vous approchez, vous allez vous faire transpercer. Reculez, mais reculez, Dieu tout Puissant !
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Joie
Les soldats de l'Ost et l'armé FSF sont arrivés, Joie est soulagé... Il faut s'occuper des blessés qui ont essayé de repousser les gardes qui bloquaient la porte du château...
Elle essaye tant bien que mal d'aider les personnes qui soignent les blessés, elle n'est pas très douée, mais elle y arrive tant bien que mal et elle aide surtout les personnes qui sont capables de marcher.

Je vous soutiens, il faut s'éloigner de la zone de combat.


Elle fait des aller-retour, les menant dans un champ en contre bas, là ou les flèches ne peuvent pas les atteindre... Épuisé elle reste là et commence à les soigner...
Du champ Joie voit le château qui continue de Brûler... Est-ce que les soldats vont le sauver...

Les blessés légers gémissent, Joie les réconforte tous en soignant leurs plaies superficielles...

Ne vous en faites pas ça va aller, on est à l'abri là... Les secours sont sur place et les soldats maîtrise la situation.
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Achilee
La gamine avait distribué les rôles à chacun avec la maestria des grand metteurs en scène. Si elle n’avait pas été si tendue, elle en aurait souri la tournaisienne. C’est qu’elle savait y faire la gamine ! Pas étonnant que son théâtre soit si populaire.

Ce n’est qu’une fois partie qu’elle pensa qu’elle aurait du lui demander de fouiller les caves à la recherche d’alcool fort. Pour flamber les instruments ou pour désinfecter…c’était pas mal aussi.
Et peut être aussi pour se donner du courage. Tiens là, elle aurait volontiers fait glisser un godet de l’excellent genièvre de Van.

Je reviens ...lui a dit Atlantide. Elle l'espère la tournaisienne parce que si la p'tite brugeoise plus curieuse qu'une portée de chat va du coté des combats...elle n'ose imaginer la suite...


Citation:
Achillée!
un thorax ici!!!!!


Pas le temps de faire ce qu’elle avait prévu, c'est-à-dire une impulsoir de fortune avec la hampe de la première flèche. Elle entend son nom mais n’arrive pas à savoir qui vient de l’appeler. Elle se dirige vers cette voix.

Audelia !

Elle tire sa cape qui porte un homme blessé. L’herboriste l’aide comme elle peut et bien que les flèches ne pleuvent plus vraiment, ce n’est qu’une fois hors de portée qu’elle touche sa carotide.
Pouls faible et fuyant. Respiration sifflante. La flèche a percé le haut du poumon droit. Pas question de la faire sortir en poussant. Elle aura de la chance et Aristote avec elle si elle le sauve.

Elle ne peut pas pousser et bien elle va tirer.

Mais pour éviter que la la hampe lui reste dans la main quand elle va tirer elle sait qu’elle doit ouvrir les chairs qui résistent.
Comme elle aimerait que Nennya soit là pour la guider et l’encourager. De cette leçon il lui ne lui reste pas qu’un savoir théorique. Elle pense à la carcasse de viande qu’elle a achetée à Paris pour s’entrainer maintes et maintes fois à manier l’impulsoir, à tailler les chairs.

Mais là..là ce n’est pas une exercice.

Elle sort son couteau, celui que Mel lui a forgé. Qui est terriblement affuté, parce que c’est le couteau qu’elle utilise pour ses récoltes et que croyez le ou pas certaines plantes sont bien plus difficiles à couper que la viande.
Préparer du tissu…les enfants sont pas encore revenus…tant pis…elle continue à se servir de son bliaud.
Du feu…Elle passe couteau sur une flamme.
Elle respire un grand coup. Elle n’a pas droit à l’erreur. Si elle coupe un vaisseau sanguin important, l’homme est mort.

Le couteau plonge parallèlement à l’incision de la flèche. Elle sent la première cote pas loin qui l’empêche d’inciser plus sur la gauche. Elle incise à droite

Meeerde !

Du sang…un peu…
Elle éponge, incise doucement vers la droite. La flèche ne trouvera pas de résistance importante quand elle tirera dessus.
Elle saisit la hampe tire doucement. Elle parle ...sans même s'en rendre compte

Pourvu que la pointe vienne pourvu que la pointe vienne...

Victoire elle est dehors! Éponger panser serré…la suite c’est plus proche de la routine..bien que…
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Linquis
Les gars du bataillon Bryggia de Bruges de retour d'Artois ,se hâtaient ,ne souhaitant qu'une chose au plus vite apporter leur soutient à la reprise du château en flammes.

Des volutes de fumée aussi noire ne présage rien de bon sergent même si le drapeau flotte toujours .

Pendant notre halte à Tournaï ,j'ai pu entendre que la population est au bord de la révolte.

Mais par Aristote qui a bien pu fomenter de tel actes ,qui sont ces mercenaires ?,à la solde de qui ?

FERMEZ LA CAPORAL! cria le sergent Fred

Nous seront la ba demain matin et vous aurez tout loisir de poser vos questions aux premier de ces incendiaires mécréants que vous pourrez embrocher.

HÂTONS NOUS MAINTENANT AU PAS DE COURSE
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Catouline
Fred ne se laissait pas faire, il avait l'air franchement énerver et anxieux, il faisait taire Linquis
FERMEZ LA CAPORAL!
HÂTONS NOUS MAINTENANT AU PAS DE COURSE


En court de route ils avaient croisé un autre groupe qui partait dans l'autre sens ... un ordre pour elle de les suivre ...

Arff!! les gars allez y et défendez Bruges le mieux que vous pouvez ... bon courage!

Elle suit le groupe en laissant partir les soldats vers la capital et le château en feu pas sans un regard au loin pour essayer d'évaluer les dégâts ...

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Catouline

Blacky
Le Château brulait, il fallait se rendre à l'évidence, cet acte serait lourd de conséquence. La folie pyromane d'une seule femme pouvait-elle détruire un tel monument?

Il avait commencé à se familiariser avec le Château de Bruges, passant un peu de temps à l'Université et l'essentiel à la Caserne. A peine passé la porte, on sentait une atmosphère chargée d'Histoire, une atmosphère sereine, il y avait toujours été très bien accueilli par les "piliers" Flamands.

Il espérait que les archives du Château soient sauvées, mais par dessus tout que personne ne soit blessé ou tué.

Quant à la présumée coupable de ce désastre, il semblait que son sort soit déjà scellé, si elle aimait jouer avec le feu, elle allait goûter de près au bûcher sous peu...

Il observait la scène, ne sachant que faire, il y avait déjà tant de monde présent qu'il restait tout de même à proximité si l'aide s'en faisait ressentir, cherchant son Lieutenant du regard.

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Icarionnoste
Tout est froid.
A côté de la monture de Duncan. le flamoc’ se retourne avec parcimonie pour finalement lui tourner le dos et faire face à la scène.
« La » ?
« Les » plutôt.
La scène des rebouteux et médecins, des Blanches et de leurs auxiliaires entrain de soigner, rassurer, aider, secourir, ceux tombés sous les flèches des la Garde inconnue.
La scène d’un état major improvisé. Où est le capitaine d’ailleurs ? Ceux qui allaient reprendre le Castel.
Et … quelques pas plus loin, s’organiser de petites troupailles pour aller protéger les villes de toutes tentatives de vils rebelles souhaitant profiter du relatif désordre pour prendre une ville.
En somme le Comté semble bien protégé.

Innocemment et seul, comme sourd dans cette foule, le Flamoc’ se mit à sourire, à sourire puis à rire, seul, sans vraiment comprendre pourquoi. Les armes détruisent mais permettent la protection. Tuer l’ennemi est mère de sûreté. Tuer le mal en somme.
Lui, l’ennemi des armes, les appréhende peu à peu, avec une crainte à peine dissimuler.

Fait quelques pas en avant, un soldat mort … une épée qui gît à ses côtés. La ramasse sans un regard, l’observe avec curiosité, lourde la bestiole, fend légèrement l’air de quelques coups maladroits. Observe la garde de l’épée avec attention, y est gravé au sang de son ancien propriétaire « Haut les gonfalons ! Sus aux félons »



Il était prêt à se battre. Sans vraiment savoir comment. Mais prêt ...


-«Eulaly ...»
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"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
Thibaud
Quelques pas en une ronde sereine, une teste tournée vers l'extérieur, les yeux fermés et un corps qui se balançait. Ses bras s'étirèrent, volèrent, s'ondulèrent, et ses pieds, parfois en pointe, firent quelques tours pour s'élancer ensuite sur leur droite et sur leur gauche. Des bruits sortaient de la gorge de Thibaud et sa silhouette dansait au grès d'une mélodie qui grondait dans son esprit. Pas, enjambée, arrêt, pas, enjambée, arrêt, petite levée et légère inclinaison. Le Vicaire appréciait de se dévouer à ce spectacle, et je dois vous le confier, il n'était pas un mauvais cavalier. Il s'admirait à dire que ces arts n'étaient que les témoignages d'un remerciement qu'on destinait à Dieu. Au sein mesme de la Cathédrale, Dunkerque se perdait bien vite au fin fond de son esprit et les vitraux immenses, la tranquillité étouffante et l'autel volumineux de ce grand édifice saint, accordaient à l'église Nostre Dame des Dunes une bien piètre image. Théologien depuis peu, et de la sécurité dans ses actions. Thibaud se voyait comme qui dirait en haut de l'affiche, son âme était bombardée d'envies, de désirs spirituels et d'un avenir satisfait. Aussi, la présence de pourritures au sein de la bourgade portuaire commençait à le prendre au nez, et s'exiler quelque peu, dans la Capitale, lui faisait le plus grand bien. En plus, la Bourgmestre de Bruges faisait partie de ses ami(e)s et l'accueil ne pouvait être qu'extraordinaire. Mais quand on porte la soutane, on est rapidement accepté et bien traité. Peut-être était-ce aussi une raison qui l'avait poussé à entrer dans les ordres ? Cette idée de sur-représentation, d'une classe bien plus noble que les nobles et bien moins gueuse que les gueux. Une vie en parfaite harmonie, rien de plus.

Deux autres pas en avant puis chute, les genoux à terre et les mains sur le sol pierreux de l'édifice devant la grande statue de Christos. Le clerc prononça des prières latines, nourrissant sa croyance fanatique puis se signa. De nouveau sur ses deux jambes, vêtu de son habit mauve de Nonce, Thibaud se dirigea jusqu'à la table où la communion se faisait lors des messes. Sur celle-ci se trouvait une coupe où nichait un peu de vin. Il la leva en direction des Cieux, puis prononça :


Offerimus tibi Domine, calicem salutaris, tuam deprecantes clementiam: ut in conspectu divinae majestatis tuae, pro nostra et totius mundi salute cum odore suavitatis ascendat. Amen.

Plusieurs gorgées, calice reposé et bruit sourd venant des portes qui s'ouvrirent assez brutalement. Les courants d'air vinrent à s'infiltrer, éteignant trois ou quatre bougies. Ses yeux se plissèrent pour entrevoir l'objet du dérangement, et ce fut son bedeau, essoufflé, qui arriva en courant et qui hurla des "Mon Père, mon Père".. un signe discret pour lui sommer de se taire et pour le prévenir que l'on n'était pas dans un bordel et une écoute attentionnée devant le jeune garçon aux joues rosées.

La Beste Sans Nom a attaqué.. le Château de Bruges est en train de brûler dans les flammes de sa perfidie.

Si le problème n'était pas aussi grave, le Dunkerquois aurait sans doute chambré le jeune laïc qui répétait parfois ses expressions. Mais là, la situation n'était pas au repos, et généralement, quand les flammes dévoraient un bâtiment, ce n'était pas bon signe. Surtout quand c'était le symbole mesme du pouvoir temporel. Ainsi, le Vicaire ordonna à son fils -sens religieux- de sonner les cloches. Il quitta la Cathédrale en trombes et préféra la marche au carrosse. Avec ce genre d'incidents, on a tendance à rouler mal. Durant sa traversée, de nombreuses rumeurs jaillirent des bouches artisanes et nombreux étaient ceux qui prenaient le mesme chemin que lui, armés de n'importe quoi du moment que cela faisait mal. Pour un incendie, on utilisait bien de l'eau ? Serait-ce donc une attaque ? La question se confirma dés lors où flottaient au loin les étendards flamands. Mais que pouvait-il bien se passer ? Tellement absorbé par ses questions, il ne fit pas attention et percuta un adolescent grassouillet. Ainsi, l'un de ses genoux à terre, le prêtre se releva et dit :

Tu ne peux pas faire un peu attention espèce de garnement !

Il se releva et retira de ses mains la poussière qui s'était accumulée sur sa soutane.
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Slystaline
A la recherche de blessés, le blond a-sourcil voit les armées se coordonner, une organisation remarquable bien que complètement improvisée se mettre en place.
Son bouclier cinglé sur son bras lui offre une protection rudimentaire.
Son rôle peut se résumer à 3 actions bien précise :
- Gérer les priorités
- Transmettre les consignes d'Achilée
- Porter les blessés le plus rapidement possible aux bons soins des soignants de l'espèce d'hôpital de campagne monté à la va comme je te pousse en marge des combats. A l'abri des charges de flèches.

Certains pouvaient marcher, d'autres pas. Certains auraient de belles cicatrices à exhiber à leurs petits enfants le soir devant une belle flambée. D'autres ne vivront plus jamais de veillée.
Un autre corps brisé déposé devant Achilée, puis Sly retourne en chercher encore et encore, victimes anonymes de la folie d'une seule.
Il voit un Blacky volontaire mais hésitant, il trouve la force de lui sourire


-Ho Black' vient me filer un coup de main! Et protège toi Credieu!
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