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[RP]Portes Closes au Château

--Atlantide.
Atlantide je vais encore avoir besoin de la débrouillardise des enfants de Bruges…J’aurais besoin de …euh… une bonne dizaine de pinte d’alcool fort… débrouillez vous… et si les gens râlent fais dire que je règlerai après

Juron coincé dans les lèvres pincées de la môme tandis qu’Ophélie finit la première brassée de charpie.
Elle sent la mauvaise humeur qui monte. Elle voudrait l’éloigner, l’herboriste, qu’elle s’y prendrait comme ça.
Bien sûr qu’ils peuvent trouver de l’alcool fort, c’est juste qu’elle aurait voulu rester dans le coin. Elle aime le vacarme et les hurlements, et puis ce feu, immense, sauvage, ravageant le château, ça a quelque chose de douloureux et de fascinant.
Elle aime les actes désespérés qu’on trouve sur les champs de bataille, les hystériques qui se jettent dans les rangs ennemis, juste parce que leur amoureux est là.
Atlantide, les amoureux, ça la fait vomir, surtout en temps de guerre. Ca chouine, ça a le nez qui coule, les yeux à deux doigts de la conjonctivite … mais d’habitude ça se sépare pour la guerre. Faut croire que celle la, demoiselle, a pas compris comment ça marchait.

« Ce serait certainement très romantique s’ils se faisaient embrocher tous les deux », pensa la môme qui avait sensiblement le même niveau de romantisme qu’une moule.

Atlantide se retourna vers les autres enfants, prête à les diviser quand la main d’Achilee saisit la sienne.



Atlantide !
Reste là toi…je vais avoir besoin de toi
Atlantide est ce que tu pourrais m’allumer un grand feu ?


Les yeux noirs de la môme s’agrandirent de stupéfaction, de ravissement, d’une joie profonde et inaltérable.
Jamais un aussi joli sourire n’avait illuminé ce visage enfantin.
La voix d’Achilee avait porté, malgré elle peut être.
Les Enfants de Bruges avaient entendu et cessé toute activité, les regards rivés sur la silhouette filiforme d’Atlantide.

- « Z’êtes sérieuse ? ».

Coup d’œil appuyé à l’herboriste, décoiffée, ensanglantée, exténuée.
Atlantide la trouva très belle.

- « Bien sûr que vous êtes sérieuse… » murmura-t-elle, en effilant son sourire.

Coup d’œil à Estienne à coté du chaudron où frémissait l’eau demandée.
Il sait lui, mieux que tous les autres. Imperceptible hochement de tête.


- « C’est comme si c’était fait… Vous allez voir une flambée digne d’un Baron », lui promit-elle. « Germain, Foucault, allez piller la réserve de piquette de votre père. Vous inquiétez Miss, c’est pas du Vin de table, c’est tellement trafiqué que ça désinfecte jusqu’à l’os. » fit elle en pensant que ça rassurerait Achilee tandis que les frangins décampaient. « Où j’vous l’allume votre feu de joie ? », demanda-t-elle dans un sourire révélant des quenottes bien blanches.


(LJD Achilee ? Comment dire… ah oui: merciiiiiiiiii! )
Krystel_martin
Kristel nous allons avoir besoin d’organiser aussi l’évacuation des blessés quand c’est possible et des morts qui vont entraver la retraite de nos soldats si retraite il doit y a voir et qui vont de toute manière attirer les charognards de tout acabit. Pouvez vous m’aider à refluer les hommes trop jeunes ou trop vieux pour se battre ? Je vais tâcher de trouver quelques hommes honnêtes et dans la fleur de l’âge pour organiser le rapatriement des blessés hors de la zone de combat. Je ne sais si les infirmières de l’Ost ou des médicastres ont monté un hospital de campagne mais si non il va nous falloir y songer aussi.

Il était vrai qu'il y avait là de jeunes gens, trop jeunes pour se battre et mourir. Et des vieux, qui avaient vu trop de printemps (ou d'hiver, selon). Hochant la tête et reprenant confiance au fur et à mesure que Mélusine (la Blanche, mais celle à l'écu vert, pas l'autre) prenait le contrôle de la situation, Krystel repoussa doucement mais sûrement les matrones qui s'approchaient du château, un éclat mauvais dans les yeux. Elles avaient envie de sang, étaient avides de sang. Sans compter les morveux, que l'appel du sang rendait agressifs.


Reculez, par Aristote, mais reculez ! Vous ne voyez donc pas que vous gênez l'évacuation des blessés ? Que voulez-vous ? Vous faire tuer ?

Elle vit certaines connaissances blessées, mais n'y songea presque pas. Visiblement, une herboriste un peu connue s'occupait déjà des blessés. Krystel se tourna vers la Blanche Mélusine :

Un peu à l'écart, sur la place... il est possible d'évacuer les blessés, à condition de foncer dans le tas de badauds et d'avoir des bras pour porter ceux qui ne peuvent marcher seuls...
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Achilee
C’est comme si c’était fait… Vous allez voir une flambée digne d’un Baron

Et alors, malgré exactement tout, le bruit, les gémissements l'odeur du sang et les morts le premier sourire nait sur le visage de l'herboriste.

Pour l'alcool elle lui faisait confiance. Pour le feu aussi d'ailleurs...

Où j’vous l’allume votre feu de joie ?
Assez proche de moi pour que j'aie pas des lieues à faire pour y aller...assez loin pour que je ne brule pas sur place.


Elle se retient même de demander si c’est possible de peur de la vexer. Bien sur que ce sera possible..la petite a de la ressource

Elle lui donne le bout de lance par le manche puis retourne vers un blessé : deux flèches, une dans le bras l’autre dans la cuisse. C’est pas son jour au bonhomme ! S’activant donc à extraire les traits lancés par les soldats du château, elle donne des directives à la môme.

Quand tu l’auras fait ce brasier…mais la pointe de la lance au feu….le blessé gémit et semble prêt a s’enfuir…rhooo Mais arrêtez d’gigoter.... c’est pas pour vous!….
et l'herboriste de poser une main ferme sur le torse de l'éclopé pour le maintenir en place. Si on doit cautériser Atlantide...faut que le fer soit rouge vif…. pas blanc hein !!….

Si "on" doit... Elle a bien dit "si on doit"…ça y est la petite est presque son assistante. L’herboriste a à peine le temps de se dire que c’est peut-être pas un spectacle pour une gamine qu’on apporte un nouveau blessé…. Une éventration… Bref passons sur les détails. Elle sait qu’elle ne peut plus rien d’ailleurs l’homme en est conscient

J’voulons voir l’curé

Père Thibaud !!! Venez vite !! Bou…. Il arrive ne vous en faites pas…Elle a failli dire bougez pas : il risque pas le pauvre, toutes les forces qui lui restent sont pour tenter de maintenir proches les lèvres de sa plaie.

Elle s’éloigne va vers un autre blessé


pas pu résister

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Duncan.
Il fallait trouver Dolonov et Skal, pas chose aisée avec cette foule mais pas de temps à perdre.
Le Colonel fit avancer sa monture, bousculant ceux qui ne s'écartaient pas. Lui, il ne regardait pas en bas mais au loin afin de trouver ceux qu'il cherchait.

Un crane chauve là bas, il accéléra, cette fois, si quelqu'un restait sur son chemin, il risquait de le piétiner mais la situation l'obligeais à ne pas prendre le temps de demander poliment. On pouvait donc l'entendre, tout du long "Dégagez le passage !"

Arrivé auprès des hommes de l'OST, il descendit de cheval et s'approcha de Dolonov.


FSF au rapport !

Faisons un point. Est ce que toutes les issues sont hautement surveillées ?
Un bélier va t'il être apporté afin qu'on enfonce cette porte et qu'on aille déloger ces malfrats ?

Si pas de bélier, il faudra demander à quelques bucherons d'aller couper un tronc imposant, cela fera l'affaire.

Il faudrait aussi quatre archers, les meilleurs que vous aillez. Dès que les portes s'ouvriront, qu'ils décochent leurs flèches au cas où ces salopards nous attendraient.


Il ne prenait pas vraiment la direction des opérations, c'était plus un conseil stratégique donné de façon autoritaire à cause de l'urgence de la situation.

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Moonflowerdemosel
Elle plante ses yeux exorbités dans les siens.

Tu n'as rien Amour ?

La dame qui la tenait tout à l'heure l'a suivie. Elle vocifère contre la jeune fille. Moonflower se retourne vers elle sans le lâcher, un peu plus calme cependant.
Elle semble avoir retrouvé un semblant de raison maintenant qu'elle l'a trouvé.


Citation:
Ecoutez nous n'avons pas que ça à faire ! Vous nous mettez tous en danger en m'obligeant à vous courir après ! Les autres femmes vont suivre votre exemple et nous ne pourrons plus rien faire. Elles se feront tuer ou blesser et leur compagnon aussi en voulant les protéger. Votre comportement est égoïste ! Alors, ou vous vous séparez d'Icar pour me suivre et vous mettre à l'abri, ou il part avec vous et passera pour un lâche qui fuit le combat. C'est cela que vous voulez ?


Soudain, toute la réalité du moment lui saute au visage. Elle est là, sans arme, sans autre protection que ses bras, au beau milieu du champ de bataille, mettant en danger leurs vies et celles des autres. Elle voit maintenant tous ces gens qui s'affairent, certains combattant, d'autres soignant les blessés, d'autres encore apportant du matériel.

Egoïste ? Elle ? Elle entend enfin ce qu'on lui dit, ce qu'on lui hurle plutôt. Elle ne peut rien répondre à çà. Il paraît évident que Blanche a raison.
Mais... elle ne peut pas le laisser aller se faire tuer. Non... elle ne peut pas...

Elle regarde Ica dans les yeux. Il peut y lire le dilemne qui la torture.

Le lâcher, le laisser courir vers la mort... pour l'honneur ? Pour les Flandres qu'il aime tant surtout, oui ! Elle le serre fort contre elle puis relâche son étreinte, le regarde gravement cherchant un signe de sa part. Et sans le lâcher du regard, se durcissant soudain, demande à Blanche d'une voix dure et résignée :


Dites-moi où je serai le plus utile. Si nous devons tous mourir ici, n'imaginez pas que j'aille me mettre à l'abri.
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Sernays
On l'a vu précédemment, la brute avait mit au pas de course la direction vers Bruges. Sans halte ou presque, il avait l'adrénaline du combat. La simple idée de faire figuration dans un moment pareil le mettais en rogne plus que tout.

Sernays ne posséder pas de bouclier, étant donner qu'il avait une épée à 2 mains. Un espadon, l'arme sans doute le plus lourd et long d'Europe. La moitié basse de la lame était en dents-de-scie, ce qui non seulement provoquer des ondulations à chaque coup pour l'adversaire lui faisant perdre la maîtrise de son arme, avait en plus la classe et provoquer frayeurs à ceux qui devait se l'affronter. Ça ne tranchait pas mieux pour autant.
Mais pour l'occasion d'un siège ou d'une bataille prêt d'une fortification, le légionnaire avait prévu son arbalète. C'était la première fois qu'il allait s'en servir, et il faut avouer qu'avoir une arme à distance couplé avec une arme au corps à corps destructrice ne faisait pas de mal. Enfin pas pour le manieur.

Sur les lieux, il vit le colonel en train d'ordonner les troupes. Il s'exécuta au garde à vous, puis intervient.


Mon colonel, le bélier ne devrait pas tarder à arriver, c'est long à manier ces trucks... et je suppose qu'il fallait oublier les trébuchets.

Toutefois j'ai mon arbalète. Puis je m'occuperais de ce qu'il reste avec mon Espadon.
un peu comme dans "Massacre à la tronçonneuse."

Hé! Il nous faut des archers!

Il était exciter le bougre. Il allait avoir du mollard, du sang, d'la chair informe. Le monstre était là, prêt à en découdre.

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Slystaline
Peu à peu, la logistique des secours prend la forme d'une organisation redoutable. Achilée s'occupe avec maestria des soins, la jeune Atlantide du montage matériel de l'hôpital de campagne.
Sur le théâtre des opérations, Melusine coordonne les rapatriements cadavres et blessés. Il savait que c'était une Dame de qualité à l'humour caustique et à la descente impressionnante, il découvre une maîtresse femme, l'âme d'un chef.

Le Tournaisien décide de s'occuper des cas les plus critiques et des morts. pas par goût macabre,non, mais pour mettre ses bras et ses épaules larges à contribution pour leur transport.
Il pense avoir les tripes nécessaire pour ça.
Certains l'appelle le coquelet blond. En l'instant présent, il donne plus l'impression d'être un âne de trait, multipliant les allers retours, bras chargés de seaux d'eau à l'aller, de victimes au retour.
Il s'arrête un instant pour retrouver son souffle et entend les conversations entre Atlantide et Achilée :


Citation:
Où j’vous l’allume votre feu de joie ?


Plus loin

Citation:
Si on doit cautériser Atlantide...faut que le fer soit rouge vif…. pas blanc hein !!….


Et encore

Citation:
J'voulons voir l'curé.


A ce moment Sly regarde la victime et voit son intérieur. Ces tripes. Sly se met de côté, se penche et rend les siennes, celle qu'il pensait avoir quelques instants plus tôt.
Honteux, il s'essuie la bouche devant la flaque indescriptible et retourne à son rôle affreux.

Autour de lui les forces armées se coordonnent, l'assaut semble imminent.

Il ne pourra plus jamais manger d'abats, lui qui adorait ça.
Thealie
Tout le monde s'activait. Elle avait entendu le cri de Moon et était prête à aller la rejoindre et la mettre à l'abri mais on avait été plus rapide qu'elle.

Soulagée de ne pas avoir à craindre pour la vie de sa filleule, Théa s'avança encore plus près des échauffourées. On parlait de bélier pour forcer les portes.
C'était une catastrophe de devoir en arriver la...

Une femme et son enfant étaient perdus au milieu de tout cela. Elle se rendit près d'eux, l'enfant avait le bras cassé et la mère semblait légèrement choquée.
Elle calma le jeu, regarda le bras. Il devait souffrir mais rien de bien grave. Elle les accompagna un morceau de chemin et leur indiqua l'endroit où elle pourrait faire soigner son enfant.

Une fois cela fait elle repartit au front. L'épée sortie, le bouclier levé. Il ne serait pas dit qu'elle n'aurait rien fait.
Elle se mit à côté d'un groupe d'hommes prête à foncer dans le tas.

Elle devait bien avouer qu'intérieurement elle adorerait se retrouver nez à nez avec la coupable... Elle ne la tuerait pas, chacun a droit à une justice équitable. Mais l'amener devant la vindicte populaire aurait le don de calmer sa rancune.

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Blanche30
Blanche, soulagée de la voir retrouver raison, répondit plus doucement à Moonflower :

- Venez m'aider, les femmes veulent toutes rejoindre le champ de bataille pour voir ce qui s'y passe. Nous devons les contenir pour éviter que quoi que ce soit leur arrive. Elles ne doivent pas gêner ni les soldats ni les infirmières.

Sur ce, la jeune fille partit rejoindre la foule pour tenter de contenir l'inquiétude des matrones. Elle rattrapa au passage qulques petits garçons décidés à se battre eux aussi, mais sans autre arme que la fougue de la jeunesse. Elle alla ensuite d'une femme à lautre, expliquant qu'elles feraient mieux de rentrer chez elles préparer repas et onguents pour le retour des hommes. La tension était palpable chez les mères et compagnes des soldats.

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Moonflowerdemosel
Moonflower opine de la tête d'un air grave lorsque Blanche lui donne ses consignes. Contenir les femmes qui, comme elle, seraient prêtes à donner leur vie pour sauver ceux qu'elles aiment... Ce ne sera pas chose facile. Elle meurt d'angoisse pour lui mais elle ne voit pas d'alternatives. Fuir ? Non. Jamais. Pas eux. On les avait pourtant accusés de ne pas aimer les Flandres, on avait sous-entendu qu'il n'était qu'un arriviste. Aujourd'hui, il prouvait le contraire.

Elle supplie Ica du regard, entoure ses mains des siennes, les lève et les embrasse.


Ne meurs pas Ica... Ne meurs pas... Promets-moi...

Dans ses prunelles, il peut lire tout l'amour qu'elle a pour lui, tous les projets qui, hier encore, avant cette tragédie, lui apportaient tant de joie. Il peut y voir sa tourmente, la peur qu'elle éprouve pour leur enfant, pour lui, pour elle, pour les flamands.

Se soumettant à l'horrible fatalité, elle laisse glisser ses mains doucement jusqu'à les lâcher complètement.
Il lui faut aussi jouer son rôle maintenant et elle le jouerai avec le plus grand sang-froid.


Je vous suis.
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George le fermier, incarné par Dolonov
George était doux. Georges était simple. Mais George n'était vraiment pas sociable. Le seul moment où il était heureux c'était avec ses bœufs, Rudolphe et André, à labourer son champ, en périphérie de Bruges. Alors qu'il faisait cette activité favorite, il vit un être correspondant à tous les critères du Suppôt du Sans Nom. Cependant, plus occupé par la laboure que par les bondieuserie, il se signa, et continua son travail, normalement.

Toute la matinée durant, ainsi que pendant une bonne partie de l'après, il laboura, et laboura encore et encore. Ce n'est que plus tard quand Henri vint le voir tout affolé, qu'il appris le désastre. Le château avait été pris et il brulait. Tant mieux pour ces snobes. Ca leur apprendra à bâtir des aussi gros trucs affreux. Une bâtisse d'une pièce, en bois suffisait amplement à un homme et sa famille. C'est seulement lorsque Henri lui parla de la Trahison de la maire de Gand qu'il fit le lien avec l'évènement de la matinée.

Il vint trouver un soldat, bourru, qui s'emmerdait à surveiller une porte, mais qui faisait semblant d'être très occupé en chassant les passants, qui de toutes façons ne se seraient pas arrêtés. Après une bonne demi heure d'engueulade pour être mené prêt du Grand Chef des opérations, l'homme d'arme céda.

George se retrouvait donc à poireauter prêt de la table de décision. C'était donc ça des hommes d'influence ? Pressés ? Des hommes sur qui reposait soit disant tous les malheurs du monde ? Au milieu de ce bordel il y avait un chauve, les gens venaient le voir, repartaient. Il avait l'air débordé, peu fier de la situation, et un peu perdu. Décidément, pour rien au monde George n'abandonnerait son champ pour "ça".


Bonjour Sire de Bourbourg, merci d'être là, disait-il. Les passages secrets menant vers l'extérieur sont évidement surveillés, mais nous ne pouvons passer par là vous vous doutez. Ce sont des sorties, verrouillées de l'intérieur.

Concernant nos béliers, ils se trouvent malheureusement dans l'entrepôt, à l'intérieur du Château. Faut dire qu'on avait pas prévu de les utiliser contre nos propres portes... Quoiqu'il en soit des hommes sont partis couper des arbres pour avoir des béliers improvisés. Ce sera pas de la qualité et nous ne seront pas beaucoup protégés des mâchicoulis. Il faudra un porteur, protégé par un homme avec un large pavoi. Malheureusement, on peut pas faire grand chose d'autres.

Heureusement pour nous ils ne sont pas préparés à un siège. Ils n'ont pas pas d'huile ou de pois bouillants. Nos hommes ne devraient avoir à faire qu'à des flèches et carreaux si je peux dire ainsi.

Pour les archers, je vous remercie de l'idée. Je pensais foncer directement dans le tas une fois la brèche faite.

Nos hommes se répartiront en plusieurs groupes, visant différents objectifs. D'après nos observations, les ennemis se concentrent dans le corps, au dessus de la porte principale. La majeure partie des effectifs devront donc le prendre en priorité. Je propose que vos FSF viennent se rajouter à cet assaut. Je vais envoyer quelques hommes directement vers le trésor et nos archives importantes, pour les sauvegarder du feu.

Pour l'instant le feu a déjà consumé la chapelle et les baraquement de l'ost ainsi que quelques bureaux d'administratifs, mais il rongera bientôt les archives universitaires.

Voila pour le Bilan. Dès que nous avons les béliers, nous commencerons l'assaut. La majeur partie de la foule ayant déjà été évacuée. Et pour les blessés, ça se finit. Les morts nous verrons plus tard.


Daignant enfin remarquer George et son soldat, le chauve se tourna vers eux.

-Oui ?
-Ce fermier a des informations importantes Commandeur.


Faisant un salut militaire plus qu'approximatif, Voulant faire concis pour avoir l'air martial, George commença.

Bonjour Mon Général en Chef. V'la que j'étais à mon champs, et j'ai vu le Suppôt de Satan s'enfuir vers le sud.


Moment de flottement autour de la table. Le commandeur fusilla (je sais on peut pas dire ça au Moyen-Age^^) du regard le pauvre soldat.


-Pour ça que vous m'interrompez ? Vous vous foutez de moi ? Dehors vous deux. Y en a qui bossent ici.
-Nan mais attendez mon Amiral j'vais bien expliquer. On m'a dit que la Sheilla s'était carapatée, mais c'est bien la rouquine qui avait été Comtesse hein ? je m'en étais souvenu parce que j'avais trouvé bizarre d'avoir confié ce poste à une rousse. C'est vrai, le curé du coin y dit toujours que les rousses ces des agents du Malin et qu'on doit les brûler. Et donc j'étais avec Rudolphe et André à labourer et on l'a vu passer, tranquillement, un petit sourire au lèvre. Elle partait vers Tournai ou un truc du genre. J'le jure mon Général.


Se retournant vers des hommes derrière lui, le chauve haussa un sourcil, dit quelques mots, et deux cavaliers partirent aussitôt vers Tournai.
Thibaud
Cette petite bouille agréable et cette jolie chevelure. Thibaud avait vite fait de ne plus contempler le grassouillet qui serrait dans ses bras quelque chose ressemblant à de la nourriture. La gamine lui tendit sa main, que le clerc s'empressa de lui prendre pour la suivre en direction.. d'un champ de bataille. Ces termes, employés par l'enfant, délogeaient toute idée d'un simple incendie. Elle venait de confirmer la triste vision qu'il avait vu auparavant, avec des hommes qui s'armaient et d'autres qui fuyaient. Comment ? Pourquoi ? Que se passait-il exactement ? De sa danse, de ses pas gracieux au sein mesme de la belle Cathédrale, il allait devoir opérer les mesmes gestes, mais cette fois ci, en évitant les corps inertes ou les blessés agonisants. Son bedeau avait raison, la Beste Sans Nom avait oeuvré, et le sang coulait à flot. Un paysage terrible pour un prêtre, réellement triste, mais.. pas pour lui en fait. Bien sûr, une telle agitation paraissait être étrange surtout que tout allait bien la veille, mais la vie était ainsi, l'évènement sombre ne venait aucunement de Dieu.

Thibaud suivit donc ses deux accompagnateurs et se retrouva bien vite sur le désastre opéré par la violence. Bien entendu, il était mieux d'éviter de tenter le Malin et d'ameuter les corbeaux pour qu'ils viennent se délecter des entrailles humaines, mais on ne pouvait rien changer. Le Vicaire évita d'écraser certains cadavres dont quelques uns semblaient avoir été transpercés par des flèches. Les questions qu'il se posait surtout étaient les suivantes : qui sont les révoltés ; qui est leur chef et surtout, comment cela se fait-il que le pouvoir temporel n'ait rien vu ou entendu ? Son regard s'assombrit alors que les corps se comptaient à chaque fois qu'il avançait. Puis, une môme le fit sortir de sa contemplation morbide, et se présenta d'un air désinvolte. Les gamins, tous les mesmes.. l'homme inclina la teste, s'identifia rapidement à son tour, jugeant que tout le monde devait le connaître, puis suivit Atlantide jusqu'à l'herboriste. Durant la maigre traversée, d'autres corps, d'autres cris et des odeurs pestilentielles. Son coeur se serra, il était sur le point de vomir au beau milieu de ce tapis de sang et de membres. Mais il se retint, grimaçant aux propos de la morveuse.

Et on se demande bien ce que peut faire un enfant de ton gabarit sur un champ de bataille lâcha-t-il avec dédain. Sacrée vilaine. Ils arrivèrent devant Achilee, recouverte de sang, s'affairant aux soins et lui adressant quelques mots Il répondit :.

Malheureusement mon Enfant, ce n'est aucunement le projet du Seigneur de mettre en place une telle agitation. La Créature Sans Nom est derrière tout cela.

La gamine et Achilee s'occupaient de faire un feu et poursuivaient leurs desseins. Désireux de s'échapper quelques instants de ce spectacle, il regarda en direction de ce château où de la fumée en sortait. Une partie se consumait, un délice pour les yeux. Ces flammes qui crépitent, cette odeur de cramé, les cris agonisants de ceux qu'on peut jeter dedans. Il ferma les yeux, puis se reprit. Le Nonce marchait en ce labyrinthe mortuaire, se mettant à genoux par moment pour voir si certains étaient encore en vie et prononcer une prière à ceux qui rejoignaient le Très-Haut. Sa soutane se tâcha bien rapidement de sang, et tandis qu'il reculait un corps sur le bas côté pour ne pas que les chevaux des FSFs le piétinent, l'herboriste l'appela. Un regard en arrière, il accourut en sa direction puis observa un homme, le ventre tailladé. Achilee continuait son travail et l'homme baptisé était sur le point de rejoindre le Seigneur.

Enfant de ton Créateur, par ce geste saint, que le Seigneur en Sa grande bonté, te réconforte par la grâce d'Aristote et de Christos et que ton chemin menant jusqu'à Lui soit illuminé par la lumière des archanges de la dévotion et de l'amour. Amen.


Un signe de croix sur son front, un dernier souffle de la part de l'homme et le Vicaire ferma ses paupières. Il poursuivit sa mission, accompagnant certains vers "l'au delà".. mais tout ces corps ? Il n'allait pas pouvoir les enterrer tous.
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Icarionnoste
Le pas lent. Laisse Audelia derrière lui et se dirige le pas lent vers Moon’, son épée dans la main droite traîne sur le sol dans un léger bruit de frottement, créant derrière son passage un sillon minuscule. Lâche un sourire quand il aperçoit le visage de sa petite fleur.
Rencontre et histoire peu commune …
L’entoure de son bras gauche libre, la colle contre lui quelques secondes. La respire et s’enivre de son odeur, aussi douce qu’elle …


-« Je vais bien. Mais toi file avec Blanche.

L’écoute lui demander des promesses qu’il ne peut pas faire, tourne la tête vers la gauche, observant le Castel et les fumeroles s’en échappant. Se retourne vers la fleur de lune, ses yeux cyans dans les siens.

Je te le promet.

Dépose un baiser sur les lèvres de la belle, rapidement, lui fait signe de la tête de filer rejoindre Blanche. Plus envie de la voir, plus envie d’avoir à penser à elle, pas assez costaud pour supporter ça. Mourir oui. Mourir en sachant qu’on laisse du monde … Non.

Hâte le pas vers la carne du colonel qui rejoint Skal et Dolonov. Des groupes d’hommes commencent à se former. Demander l’autorisation pour combattre ? Ou resquiller gentillement en se fondant dans la masse des groupes en formation ?
Deuxième solution. Autant ne pas perdre de temps en parlementation inutiles. Tenant fermement son épée, se rapproche d’un groupe de 4-5 soldats, apparemment prêt au combat. Une dame les accompagne. Théalie ?!


Théalie ?! »
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"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
--Atlantide.
Le feu, c’était pas un problème, évidemment.
Elle l’avait dans le sang, dans la mémoire et jusqu’au bout de ses ongles sales.
Une moue, vaguement déçue en comprenant que le feu serait un feu, et pas un Feu. Un début de protestation perlait déjà sur ses lèvres quand l’Herboriste lui asséna le coup de grâce en lui mettant dans la main un bout de lance.


Si on doit cautériser Atlantide...faut que le fer soit rouge vif…. pas blanc hein !!….


Elle a bien entendu, la craspougne ? Elle a l’droit ?

Regard vacillant, à deux doigts de la gratitude (j’ai bien dit deux doigts, faut pas pousser non plus !). Miss Choovansky lui a toujours interdit de tripoter ses outils à la forge, mais la guerre, ça permet tout. Ouais, voilà ce qu’elle lui dira. Elle a fait ça pour soigner les gens.

Evidemment que sa tutrice la croira pas. Elle sait bien, la brune, que la môme a une sorte d’attrait morbide pour tout ce qui brule, crame, et se tortille au bout d’une flamme.

«C’est Achilee qu’a demandé », argumentera-t-elle.
Elle voit bien la moue peu convaincue qui se profilera après cette annonce.
« Tu l’as menacée ? »
Là, elle fera mine de se vexer : « Moi, mais non, jamais, j’ai même été polie avec le curé, bordel ! »

Tiens… l’curé, il fait quoi ?
La môme jette un regard autour d’elle et repère le vicaire. Elle lui a pas fait bonne impression. Normal, c’est un chat noir, la gamine.
Elle a toujours hérissé les robes sombres… « ou mauve selon l’occasion », rectifia-t-elle pour elle-même en regardant Thibaud s’affairer entre les corps, se pencher sur les mourants, tout supérieur qu’il était en tant que simple vivant.
Elle l’aime bien. Beau, hautain, pédant, avec un gros brin de fanatisme dans les prunelles… Faudrait qu’elle le voit allumer un bucher pour être sûre…
Elle en était là de ses divagations quand un bruit sourd la tira de ses réflexions.


- « Putain, qu’est ce … », grommela-t-elle en se rendant compte qu’elle pataugeait dans du vomi.

Coup d’œil atterré sur la masse informe à ses pieds : Gros Jean.
Gros Jean qui n’avait jamais supporté de voir quelqu’un vomir, s’était laissé allé après la démonstration de Sly et avait copieusement régurgité son casse croute sur les bottes de la môme. Si le tournaisien ne pouvait plus manger d’abats, elle, c’est la charcuterie qu’elle aurait désormais du mal à faire passer.


- « Toi… T’as vraiment du bol que j’sois pressée »
, marmonna-t-elle à l’attention de l’adolescent, résistant à l’envie de lui arracher la tête d’un coup de pied.

Le feu fut allumé très vite. Petit, résistant, ne demandant qu’à grossir pour faire place nette dans cet amas de chairs gémissantes et en mal de sutures. Putain qu’elle aurait aimé le libérer de son carcan, le laisser gambader plus haut, plus fort, plus joyeux…
C’est pas d’la suture qu’elle allait leur donner la môme, c’était du fer chaud, qui grésille façon barbac’.

La lame fut prête. Bien rouge, et pas blanche, comme l’avait demandé l’Herboriste tandis que les fils du charpentier revenaient avec les litrons de piquette de leur paternel.
Mais fallait tester voir si ça marche.
C’est que c’est une empirique, Atlantide.

Un bref regard à l’éviscéré qui halète ses derniers mots à l’oreille du prêtre, projetant de micro gouttelettes carmin sur la joue blanche du vicaire penché dessus. Une question de secondes avant qu’il ne rende l’âme.
Le voilà le test…
« Un peu plus, un peu moins, l’est pas à ça prés, le futur mouton d’Aristote », pensa la gamine avec pragmatisme. Elle va se pas se pointer avec du matériel défectueux devant Achilee quand même. Faut tester…

Enfant de ton Créateur, par ce geste saint, que le Seigneur en Sa grande bonté, te réconforte par la grâce d'Aristote et de Christos et que ton chemin menant jusqu'à Lui soit illuminé par la lumière des archanges de la dévotion et de l'amour. Amen.

- « L’est crevé ? » demanda Atlantide au curé sans la moindre once de miséricorde et sans attendre la réponse, appliquant la lame sur une des nombreuses entailles du malheureux.

Pas de tressaillement sous les paupières closes. L’odeur acre de la chair grillée et le grésillement de la viande tinta à ses oreilles , lui arrachant une grimace, ce dont elle fut la première surprise.

Bien boursouflée la brulure, mais bien nette.
Ca marche.
Une étincelle passa dans sa prunelle. Si après ça Miss Choovansky la laissait pas marquer les cochons, c’était à n’y rien comprendre !

Elle suivit l’curé, qui suivait les corps qu’abandonnait Achilee, un sourire troublant aux lèvres, enjambant les morts, au milieu du fatras d’ordres et de cris.


- « J’suis prête, Miss ! », annonça-t-elle en s’accroupissant à côté d’elle, jetant un regard torve au curé, juste pour l’emmerder un peu plus.

Autour d’elle, la cohue, les femmes qu’on refoule, les enfants qui crient, les soldats qui passent… De la charpie, elles vont en avoir. Bruges s’en souviendra.
Achilee
Elle voit son filleul, Jo, avoir la nausée. Elle a besoin de lui!! Si personne ne lui amène les blessés elle ira les chercher mais le temps perdu sera faramineux elle perdra plus de victimes que ce qu’elle en perd déjà.
Il faut mentir… Mentir ?et bien elle ira s’en confesser après. Mentir par omission. Taire toute sa peur, toute sa colère, tous ses doutes. Cacher sa lassitude, son envie de pleurer et de baisser les bras... Elle n’a pas vraiment le temps de chercher les mots
Elle va vers lui elle lui tend un morceau de tissu et quand il a terminé elle plonge ses yeux dans les siens, volontairement. Finalement au dernier moment, elle se doute qu’elle ne saura pas, qu’elle ne pourra pas lui mentir et qu’elle va laisser passer toutes ses sentiments.Elle est toute entière dans le regard qu’elle pose sur lui, nue d’une certaine façon et c’est assez désagréable.

Ça va mieux ?... sans lui laisser le temps de répondre elle ajoute…Jo ce sais que c’est affreux…je dois avoir au moins aussi envie que vous de fuir cet enfer mais moi je ne peux pas parce que j’ai fais la promesse de secourir quiconque en a besoin. Vous oui vous n’avez fait aucune promesse. Si vous partez je pourrai comprendre et vous pardonner…mais vous ?
Et j’ai besoin de vous Jo. Terriblement… ! Parce que je ne peux pas tout faire. Alors oui je sais que je vous ai donné une tache peu engageante mais…oh Jo ne me laissez pas !!…pas maintenant...Pas tout de suite…


Pendant une fraction de seconde elle réalise, pense à Icarionnoste et leur discussion : « si je suis pas en train de manipuler Jo là… » Alors elle en a honte et se reprend, ou tente maladroitement en tout cas de le faire...

Jo je dis des bêtises… vous êtes épuisé …allez vous mettre à l’abri et reposez vous… revenez seulement si vous vous en sentez le courage.

Elle sait plus...Elle a peur de s’effondrer s’il part et s’en veut d’insister pour qu’il reste. Elle n’en est pas à un paradoxe près. Elle ne souhaite pas lui imposer plus qu’il ne peut supporter déjà qu’elle n’aime pas vraiment le spectacle qu’elle laisse voir à Atlantide et aux mômes de Bruges. Sans voir que la gamine s’exerce à tout.

« J’suis prête, Miss ! »

Elle demande de menus travaux à son aide improvisée. Verser la « piquette » sur une plaie, passer le couteau à la flamme, surveiller le cautère.
Une petite troupe approche. Ils portent un homme…plutôt étrangement d’ailleurs…
Elle pâlit. Un des porteurs presse sur la plaie un chiffon qui devait être sale et qui est d’un beau rouge vif à présent. La plaie doit être terrible.

Posez-le là… les hommes repartent aussitôt.

En elle une question Ça n’en finira donc jamais ? Elle soulève précautionneusement le tissu et le repose vivement. Elle a juste eu le temps de voir que ça pisse le sang…trop pour qu’un simple pansement soit efficace.

Atlantide !!!... elle respire, une façon comme une autre de se décider... Prend la lance sans te brûler et vient m’aider!

Il faut cautériser et elle n’a pas de saule ou de reine des prés pour soulager la douleur, pas de coquelicot qui permet d’endormir le blessé et lui évider cette affreuse douleur. Alors un nouveau dilemme… Atlantide pourra-t-elle empêcher l’homme de bouger si elle cautérise? Ou alors doit-elle laisser la petite cautériser pendant qu’elle maintient le mutilé en place ? Elle ignore l’herboriste que la gamine s’est entrainée. Elle ignore qu' Atlantide est si forte parce qu'elle en a déjà beaucoup vu malgré son jeune age et qu'elle n'a peur de rien. Alors elle a des scrupules. Et si… ? Ça ne peut plus attendre, l’homme allongé se vide.

Je le bloque et quand j’enlève le chiffon tu poses le cautère là ou ça saigne !! ça va sentir fort Non …ne pas mentir…elle ne mérite pas ça... Ça va puer la viande trop grillé Atlantide!

Cette odeur infecte, elle l’a déjà sentie à l’Hôtel Dieu et ce n’est pas le meilleur moment qu’elle y a passé..loin de là! Ça lui donne des nausées à la tournaisienne. Et elle ne l'a même pas prévenue pour les cris.

Tu es prête ?

Elle retire le chiffon...
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