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[RP]Portes Closes au Château

Brezhonneg
Brezhonneg était là, avec ceux de sa lance, en attendant les ordres du chef, enfin de la chef, enfin d’Audélia... Pas souvent qu'il recevait des ordres mais vu les circonstances, il s'y pliait de bonne grâce car l'enjeu était bien les Flandres, son château, son administration, ses archives... bref, beaucoup de choses. Et vu la chef, valait mieux pas moufeter surtout que y avait bien plus impressionnant qu’une jolie demoiselle à donner des ordres… le général Slamjack était sur place et donnait directement les consignes.

Entendant celui-ci donner les ordres aux hommes de se diriger vers le bélier, il s'approcha du Seigneur de Bourbourg qui était chargé de diriger l’enfoncement de la porte. Mais il entendit ce dernier dire qu'il avait également besoin d'archers, il s'approcha de lui et dit :


"Colonel, je puis aider à porter le bélier, mais si vous préférez, j’ai un arc long sur moi que je ne manie pas trop mal... Dites moi à quelle tâche je serai le plus utile."



Edit : orthographe, mauvaise première relecture...
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Fred65140
Citation:
EEEEEN AAAAAAAVAAAAAAAANT


Ce coup si c'etait sur ils allaient en prendre plein la tronche mais peu importe l'envie d'en decoudre était la

Que les soldats protège les porteurs du belier avec leur bouclier en formant une carapace au dessus .

le sergent se placa en protection de sernays "qui aurais pu le croire"

Tachons d'éviter de finir en friture,pourrait bien y avoir un peu d'huile bouillante sur la corniche .
serrer bien les boucliers !!!!!

Apres avoir tremper son bouclier et sa tete dans l'eau glacée il regarda les porteurs prés a demolir la porte du chateau

c'est quand vous voulez .
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Slamjack


Alors que tous commençaient à rejoindre les rangs des groupes auxquels on les avait affectés, le Général se tint non loin des remparts, à un endroit où tous les assaillants pouvaient l'apercevoir. Il leva un bras en l'air et cria :

AAAAAARCHEEEEEEEEEEEEEERS! A MON SIGNAAAAAAAAAAAAAL!

Dès l'ouverture de la grande porte, qui ne tarderait pas à céder sous les assauts du bélier, les tireurs devaient couvrir les premiers intervenants franchissant la porte. Dans le même temps, les créneaux devaient être arrosés, afin de faciliter la montée des guerrières.

Slamjack fit un geste en direction des échelles et leur ordonna de les hisser contre la muraille.


GUERRIEEEEEEEERS! A L'ASSAUUUUUUUUUUUUUT!

Le Baron Noir ordonna alors de faire tomber la porte. Maintenant.
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Duncan.
Le Maréchal Brezhonneg s'adressa à Duncan, il voulait participer, se rendre utile, se battre pour les Flandres. Le Colonel lui posa la main sur l'épaule.

Si tu es bon archer alors nous compterons sur toi. Tu devras nous protéger lorsque les portes s'ouvriront, sans tirs de couverture, nos vies seront en grand danger.
Prépare toi et fait nous entrer sans encombre.


Tout était en place, archers pour les tirs de couverture, échelles pour se hissaient, les boucliers et lanciers prêts à l'assaut, le bélier commençait à frapper la porte.

Le général des FSF avait ordonné, les troupes se préparaient.

Duncan, devant la porte, attendant sa proche ouverture, sortit son épée et la leva haut vers le ciel.
Son regard changea, de tendre lorsqu'il est avec sa promise ou qu'il tient Camille sur ses genoux, de malin et presque insolent lors de ses joutes politiques, il passa au sombre et dangereux, assoiffé de sang. Le guerrier était prêt, la rage au ventre, tuer ou mourir, son seul mot d'ordre.

La porte allait céder, le moment était venu, d'une voix forte, portant au delà des soldats, il s'exprima une dernière fois avant l'assaut.


Archers ! Prêts pour les tirs de couverture !
Boucliers et lanciers ! Prêts à me suivre !


Brides tendues, cheval excité, épée prête à s'abattre, plus que quelques instants.

Que tout ce qui se dresse devant nous trépasse !
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--Kyriellus
Lorsque le bélier et ses porteurs s'approchent du château, la troupe les attend de pied ferme, et l'air se voit zébré de carreaux à n'en plus compter. Des corps tombent, des blessés viennent agrandir la tâche des civils chargés des premiers soins et leur évacuation occupe certains des assaillants tandis que d'autres ne voient que l'objectif final à savoir : pénétrer la forteresse.

Finalement, la distance optimale pour pouvoir repousser les assaillants diminue, diminue et diminue encore, le bélier vient frapper la lourde porte tandis que les carreaux deviennent de moins en moins utiles. Tout focalisés qu'ils sont sur l'arme de siège improvisée, les soldats réalisent bien trop tard la présence d'échelle dans les rangs adverses, et à coup sûr, elles ne serviront pas à enfoncer la porte.

Avec un temps de retard et peu d'organisation, certains bataillons s'improvisent pour couvrir ce front. Des hommes, des femmes se ruent sur les remparts, conscients que seule une action rapide a encore des chances de leur épargner le pire.

D'un côté, l'avantage des échelles, c'est que seul celui qui est en tête peut attaquer. Le problème c'est qu'elles sont nombreuses et qu'il faut au moins un soldat par échelle, plus si possible au cas où certains tomberaient au combat.Mais ils n'ont pas le nombre, c'est dans la précipitation qu'ils doivent gérer la situation tandis que le choc du bélier sur la porte attise l'appréhension générale. Chez eux. En face. Une tension perceptible : le dénouement ?

La porte, finalement, ils l'ont abandonnée lorsque leurs flèches sont devenues inutiles. Les assiégés attendent patiemment qu'elle finisse d'être enfoncée. Mais leur disposition leur permettra de faucher à revers ceux qui, emportés par leur élan, leur fougue et leur précipitation à sauver leur bien, vont se ruer par l'embrasure. La plupart a troqué l'arbalète contre l'épée ou la lance, prêt à vendre chèrement chacune des gouttes de son sang. Les autres ont constitué des "zones fortes" où ils sont plutôt à l'abri tant que leurs camarades fantassins parviennent à contenir le flux d'assaillants. Heureusement, comme prévu, ces derniers devront passer par le goulot d'étranglement et seront plus facile à accueillir. Si les remparts tiennent.

D'autres envisagent déjà une fuite. Mais comment traverser la foule aux abords du château. Les plus raisonnables, réalistes et lucides abandonnent vite l'idée : entre mourir par les armes ou lapidé, écorché, écartelé par une foule hostile, le choix est vite fait.

Rapidement, un mot d'ordre parcourt les troupes qui attendent l'ouverture de la porte tandis que celles des remparts s'apprête à repousser tant bien que mal les alpinistes armés.


CA VIENT !

Un frisson parcourt la troupe d'assiégés, les armes de jet dirigées à l'endroit où l'ennemi va surgir, les armes de poings serrées entre des phalanges blanchies par la pression. Du sang et des larmes.
Margaux.
Une voix se fait finalement entendre rétablissant l'ordre dans ce chaos. Rien de surprenant à ce que se soit le Général des FSF qui prenne le contrôle des troupes pour le bien de tous. Il n'est pas réputé pour ses talents de maître de guerre ni pour son charisme sans raison mais bien grâce à des années passées sur le champ de bataille.

Les ordres sont énoncés d'une voix forte :
Que les plus costauds suivent les ordres du Colonel : enfoncez la porte au bélier !

Les femmes et les plus légers viennent avec moi ! On va assembler des échelles et monter sur les remparts !

Que les archers se préparent aux tirs de couverture !
Les boucliers et les lanciers en rang derrière le bélier!
Les femmes sur les échelles!

EEEEEN AAAAAAAVAAAAAAAANT !


Dilemme pour la Blanche...

Que faire ? Elle qui affectionne tout particulièrement l'arc fait également partie des plus légères... Surtout depuis la campagne en Champagne durant laquelle le froid et les privations de nourriture lui avait fait perdre quelques livres.

Elle ne fait partie ni de l'Ost ni des FSF mais hors de question pour elle de rester là à les regarder faire. Il faut également se charger des blessés et retenir la population mais elle se connait la Blanche et ses bras seront plus efficaces et utiles au combat.

Alors elle n'hésite plus, elle fonce vers l'échelle la plus proche, l'épée à la main. S'y accrochant de toutes ses forces tandis qu'on la hisse et que petit à petit elle se rapproche des remparts.

Que trouveront-ils derrière ? Elle l'ignore mais elle est prête à en découdre. Concentrée, la tête froide, elle son regard fixe le sommet des remparts.

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Audelia
Le baron, de grands gestes…..
Des ordres qu’elle perçoit tant bien que mal.
Elle vire de cap et fonce vers les échelles, jauge la hauteur à atteindre avant qu’une flèche ne traverse son corps….
La tâche est ardue, pourtant….
Aucune hésitation….
Elle devine combien il doit être difficile de tirer au ras des murs pour atteindre une cible.
Elle saute de cheval donne une tape sur le derrière du canasson pour qu’il s’éloigne et commence à progresser sur une échelle dressée.
Il est vital qu’elle réussisse à monter et qu’elle prenne les malfrats à revers, avec les autres.

L’ascension ressemble plus à une course rampante, tant elle se colle aux parois des pierres.
Elle parvient à hauteur d’une fenêtre, moment délicat….ou pas….
Si quelqu’un est à l’intérieur, elle meurt….si il n’y a personne….
De la garde de son coutelas, elle brise les carreaux, puis se tasse sous le rebord de la fenêtre….

1 …. 2 …. 3 … 4…. 5

Elle respire toujours….
Passe sa main dans l’ouverture, s’ouvre une voie royale dans le château, en passant entre les barreaux…et pénètre dans le bâtiment.
Elle attache sa cape, un bout de son uniforme Fsf….pour qu’Il comprenne qu’elle est entrée par là….en hauteur pour que celle-ci ne soit visible que d’en bas….
Le baron saura….les autres pourront suivre….

Elle sait qui tient le tronc, et n’est pas vraiment prête à les voir gisant au sol…
Un revers pourrait aider…

La pièce est enfumée, on y voit à peine, mais pas de flammes encore….
Elle découpe du coutelas un pan de son uniforme et l’attache autour de son visage pour se protéger de l’air acre qui l’intoxiquerait en moins de deux…
A pas feutrés elle se glisse dans les escaliers, attendant le moment propice pour surgir….
Espérant qu’elle aura de l’aide de son côté…..du renfort…

La rage grandit à mesure que les coups de bélier résonnent sur la porte….
Son cœur bat la chamade….pourtant ses doigts ne tremblent pas….
Elle serre la garde de son épée…..Si elle atteint quelques archers placés en arrière de la porte….elle aura fait sa part déjà….
Les marches sont vides….
Et si….une idée germe….dans sa tête encore peu expérimentée….
Elle abandonne son poste et se dirige vers les cachots lentement….
Il doit y avoir un garde…pas plus….si elle arrivait à attraper les clefs et ouvrir les geôles….
Sûrement qu’elle y trouverait autre chose en ce moment que des meurtriers en voulant aux Flandres…
Elle remonterait par la suite….si….enfin….c’était l’objectif…..

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Krystel_martin
Les femmes et les plus légers viennent avec moi ! On va assembler des échelles et monter sur les remparts !

Jusqu'à présent, Krystel essayait de contenir la foule. Mais que peut-on faire quand on a des petits bras et qu'on est à peine plus grande qu'une petite fille ? L'ordre du baron lui fit tourner la tête. Un étrange sourire aux lèvres, une lueur dangereuse dans les yeux, elle se tourna vers le donneur d'ordres et dit :


Qui ? Moi ?

Femme et légère, là c'était tout elle ! La preuve en était qu'elle valsait à chaque mouvement de foule. Bon, elle avait suffisamment de poigne pour retenir un môme ou deux, voire une matrone en colère, mais deux demi-douzaines de chaque, c'était chose ardue. La Dame de Paradis hésita entre monter avec les autres femmes sur les remparts ou rester là pour contenir la foule. Grimper à l'échelle pour arriver les premiers dans la forteresse était sûrement un acte de bravoure, un acte héroïque. Bien plus héroïque que de contenir une foule de mères, de gamins et de gamines qui voulaient également en découdre. Mourir sur les remparts, pour reprendre le château, était une mort honorable pour un soldat, sans doute bien plus que se faire écraser par une foule en colère.

Mais Krystel était-elle suffisamment brave pour risquer de mourir sous les flèches des insurgés ? Elle regarda autour d'elle. Des morts, des blessés... Certains éventrés, à l'agonie lente et douloureuse... Certains transpercés de flèches, qui la regardaient d'un air suppliant, ou qui ne la regardaient déjà plus... Elle huma l'air. Odeur de bois et de chairs brûlées. Odeur de sang. De merde. de mort. L'odeur de la peur, omniprésente. Elle en eut la nausée.

Elle se tourna vers la foule furibarde. Sueur. Peur. Yeux révulsés par la haine. Certains brandissaient des torches. D'autres des fourches, des piques, des couteaux de bouchers. Peu de soldats. Beaucoup de colère. Il fallait les contenir, leur éviter la mort. Eviter des morts inutiles. Eviter que les civils gênent les militaires.

Au risque de paraître lâche, d'être lâche ; au risque de désobéir, Krystel choisit d'essayer de contenir la foule. De la repousser un peu plus. De laisser aux herboristes de l'espace pour les blessés.


Laissez la place ! Les femmes, allez prier, ou, si vous le pouvez, faites de la charpie pour les herboristes ! Les gamins ! Si vous venez pour mourir sous les remparts, rentrez chez vous. Vos parents ont autre chose à faire que vous pleurer... Ou bien si vous êtes braves, aidez Atlantide et ses amis !

Cela aidait, parfois, de demander aux curieux de l'aide. Si les gens avaient une attirance morbide pour la mort, ils en avaient parfois moins pour les sentiments plus aristotéliciens...

Krystel se tourna vers Mélusine et l'herboriste et leur demanda :


De quoi avez-vous besoin ?
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Dolonov
Les préparatifs avaient pris fins une fois que le bélier était prêt. Des hommes, ou femme,s du moments qu'ils étaient très costauds, s'en emparaient, et c'est à ce moment là que le Baron avait surgit. Tout en noir, normal. Sur son énorme destrier, tout aussi noir, normal. Si les gardes ne se rendaient pas après l'avoir vu apparaître, c'était à n'y rien comprendre... On parlait du Baron tout de même !

Quoiqu'il en soit, ils ne leur laissa pas le temps de réfléchir. Il envoya hommes et femmes à l'assaut. Sur échelle ou avec Bélier.

Juste avant de quitter la table d'organisation, l'épée à la taille, le bouclier dans le dos, le Commandeur était allé vers son cheval pour chercher sa Kalachnikov, oui il a donné un nom bizarre à son arbalète. Et alors ?

Il couru rejoindre ses hommes attendant hors de portée de tir des murailles, juste en face de la porte LE bélier avançait et fit feu. D'un petit coup d'œil vers l'autre théâtre, Dolonov vit Thealie et Audelia monter tête la première vers le combat. Une sombre pensait l'envahit, mais la chassa en pressant sur la gâchette. Le carreaux parti à toute vitesse et dépassa les créneaux.

BHAAAAAAM

Bon sang, il avait perdu l'habitude avec cet engin. Comme quoi les entrainements ça pouvait servir. Aussitôt, il s'abaissa et rechargea l'arbalète tant bien que mal.

Et ainsi de suite il tira, encore et encore pour couvrir les hommes manipulant le bélier.


BHAAAAAAM


Le travail continuait. Des hommes tombés sous le coup des flèches ennemis. Ils étaient aussitôt remplacés par des volontaires, qui attendaient jusque là impatiemment.

BHAAAAAAM

Voyant la grande porte prête à céder, il tira une dernière fois. Retendit l'arc.

BHAAAAAAM

Il encocha son carreaux, et attendit.


BHAAAAAAM


Bon Dieux qu'il avait envie de pisser. A chaque fois ça lui faisait le coup.

BHAAAAAAM

La porte allait enfin céder !

BHAAAAAAM

Ha non...

BHAAAAAAM

Tireeeeeeeeeeeeeeeeeeez !

L'ordre fut repris. Le commandeur tira juste après avoir crié cet ordre, et se rua vers la brèche, mettant Kalachnikov dans son dos, tirant écu et épée.
La porte avait cédé. Des deux côtés, les ennemis avait fait feu en même temps. Du bélier, beaucoup se prirent une flèche ou un carreau, les autres étant protégés à merveille par leur binôme.

Le corps à corps allait commencer.
Icarionnoste
Tout se mêle et tout s’emmêle, son cœur bat vite, son cœur bat sort, ses synapses semblent imploser sous les coups et contre coups des évènements. Il entend vaguement des ordres, une voix forte et roque, reconnaît Renaix, même son de cloche, des commandeurs de l’Ost distillent leurs ordres.
Il suit.
Un regard à Théalie, les échelles, il devra grimper à l’échelle, il fera simple il va la suivre. Il est plutôt poids plume. Grand, élancé, absolument pas trapu. Ses membres se raidissent, il peut deviner l’odeur du sang qui vient lui chatouiller les fosses nasales dans un triste écho de senteurs.
Il suit.
Théalie semble plus ou moins sur d’elle, elle sait ce qu’elle a à faire. Ca le rassure, lui qui débarque totalement, lui qui découvre ce monde d’armes et de violence, avec « Eulaly », son épée fraîchement trouvée sur un cadavre qui n’a maintenant plus rien de frais.
Les sensations parcours son corps comme des spasmes, il subit en agissant, c’est troublant.
Une main après l’autre sur les barreaux de bois, son bouclier protégeant sa tête, qu’il passe sur le côté de temps à autre pour voir si Théa est toujours au dessus, toujours là …

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"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
Brezhonneg
Après le consignes du Colonel, Brez se positionna de façon telle qu'il aurait un bon angle de tire une fois que le bélier aurait achevé son ouvrage... Pendant que l'engin allait et venait contre la porte, le Breton bandait son arc long afin de décocher au plus vite une flèche dès qu'un ennemi oserai se montrer après l'ouverture de la porte.

Il avait bien à l'esprit que des vies flamandes, peut-être même d'êtres chers, en dépendaient il se tenait prêt... Aussi, lorsqu'il entendit :


Citation:
Tireeeeeeeeeeeeeeeeeeez !


Le Breton n'hésita pas une seconde, en décochant cette première flèche il ne put retenir un cri :

"Evit Flandrez !!!"*

Puis il alla aussitôt chercher une autre flèche dans son carquois, et arma de nouveau son arc long.

*"pour les Flandres"
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Thealie
Une Théalie qui monte, qui monte, qui monte !
L'échelle elle connaissait quand même, faut dire qu'en ce moment elle s'entraînait dur au verger de Tournai. Mais la c'est pas des fruits qu'elle allait cueillir, quoique devait y avoir des bonnes poires parmi les gardes pour avoir suivi une telle traitresse...

Le bouclier qui protège son dos commence à peser mais elle y est presque. un dernier effort et la voila aux créneaux. Une chance pour elle il n'y a pas de gardes à son échelle pour la pousser ou autre. Alors elle en profite et la voila dans le château ou plutôt sur le château. Premier réflexe remise en position du bouclier pour parer les coup et épée prête à l'emploi.

Et elle se rue vers les gardes qui tentent de faire tomber une échelle. La voyant arriver un des gardes tente de la refouler mais elle se tient bien sur ses deux pieds et commence un vrai dialogue de sourd :


Ou est-elle ?

CLANG, bruit des épées qui s'entrechoquent tandis que le regard torve du garde lui fait comprendre qu'il n'est pas très futé...

Ou est cette rouquine qui a tellement le feu aux fesses qu'elle a incendié notre château ?

Si avec ça il avait pas compris... CLANG à nouveau elle riposte et réussi même à lui entailler très légèrement le bras.
Le garde redouble d'efforts tout en maugréant des sons inaudibles. Pas vrai ça... Il peut pas articuler ? ça serait trop demander ?

Bon va falloir passer à un autre celui ci a de trop gros problèmes de langages...
En même temps elle n'a jamais tué, elle sait se défendre mais prendre la vie, ça c'est autre chose... Alors elle tente de le blesser de telle manière qu'il ne soit pas mort mais hors service quand même.

Parade, attaque, parade, parade, laissons lui croire qu'il a le dessus, attaque, parade une petite fente et hop attaque décisive, le point est attribué à Théalie ! Applaudissement de la foule, en fait non... Plutôt cris de la foule !

Et voila un garde en moins mais encore utilisable pour un interrogatoire ou un bûcher... ça pourrait faire plaisir à quelques unes de ses connaissances tien...


Au suivant !

Le sourire s'efface quand elle voit plusieurs gardes prêts à l'attaquer ! Reste plus à espérer qu'on vienne l'aider...
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Achilee
Elle a écouté Sly lui répondre et elle est fière de lui, soulagée aussi elle doit bien se l’avouer. Elle a entendu la gamine apporter les herbes : faudra qu’elle remercie la bourgmestre, elle a entendu Mel, et elle en est immensément rassurée. Mais elle est toute entière dans cette cautérisation.
Atlantide en reine du feu approche la lance rougie et l’applique avec maestria et peut être avec un soupçon de sadisme ..bof après tout durant les chasses royales on l’a traitée d’apprentie tortionnaire alors…

Tsshhhhhhhhhhhhhhhhhhh.


Il rue, il se tord de douleur et elle, elle tente de le maintenir. Combat au cœur du combat. Elle se souviendra plus tard, l’herboriste, que le cri de l’homme a couvert tout les bruits de la bataille mais pas celui de la chair qui brule. L' odeur emplit ses narines jusqu’à la nausée. Mais vraiment, l’art de la gamine à maitriser sereinement tout ce qui touche au feu la fascine

Mer…de…mais c’est pas vrai elle a déjà fait ça ou quoi ?

La plaie, immense, cautérise mal. Qu’à cela ne tienne Atlantide recommence ...sans état d’âme

« C’est bon pour c’que t’as »

Clair net et précis. Elle aurait pas osé et aurait certainement eu le tort de se perdre en explications. Achilée vient de prendre une leçon dont elle sait qu’elle lui sera profitable un jour…une leçon d’une gamine : ça pourrait faire mal si elle n’était pas persuadée qu’on a jamais fini d’apprendre et que parfois les leçons les plus profitables sont les plus inattendues. Ça pourrait aussi faire mal si ça n’était pas cette gamine là…pas n’importe qui : une des mômes de Bruges ! pas n’importe laquelle de môme: Atlantide !pour sur elle en a dans le ventre.

…next

Elle ne peut s’empêcher de sourire pour la seconde fois.
L’homme terrassé, épuisé, est tombé évanoui. Mais elle sait l’herboriste, elle sait qu’à toute les deux elles viennent de lui sauver la vie. Certes il dansera moins bien, courra moins vite mais il aura ses deux jambes …et il sera vivant. Elle regarde la môme, qui ne semble pas plus troublée que ça. Tant mieux, elle, elle n’aime pas ça. En examinant la blessure, sans lever la tête elle félicite

T’as fais ça comme un chef. Pas vrai Mel ?


Elle relève les yeux, se tourne enfin vers sa sœur.

Mon Dieu si tu savais comme je suis contente de te voir… J’ai pas grand-chose… je passais en coup de vent…comme quoi on n’est jamais assez prêt. Mais enfin la bourgmestre m’a fait porter des plantes.

D’un geste éloquent du bras elle désigne l’amas de corps éparpillés autour du feu tandis que dans le fond, le bélier heurte la porte de ses coups sourds.

T’as de quoi faire…. J’ai demandé à ce qu’on amène les blessés au thorax en premier. Il en arrive encore…

Inutile de dire qu’elle a toute confiance en Mel, inutile de dire aussi que l’arrivée de sa sœur lui met du baume au cœur. Elle regarde les assaillants : Mel, membre d’un ordre royal, sait se battre. Bien mieux que certains elle connait toute l’importance de la discipline. Alors malgré son envie de la garder près d’elle, malgré son besoin d’aide, elle ose

Mel…peut être serais tu plus utile sur les remparts?

Une jeune fille qu’elle a croisé une fois et dont le prénom lui revient brusquement: Krystel, leur demande de quoi elles ont besoin

De bras !! Si vous savez faire des pansements alors je vous embauche. Refaites tous ceux qui saignent trop

La réponse a fusé. Avec l’assaut le nombre de blessés va de nouveau augmenter. Elle laisse le "trop" à l'appréciation de la jeune fille mais ajoute comme consigne de laver les plaies avec une infusion qu'elle va faire.

Elle regarde Atlantide

Toi tu restes à proximité…Si on doit recommencer j’aurai besoin de toi ! Prépare plusieurs cautères si tu peux. Tu sais ce qu’il faut faire… Ah si! Il faut un second feu!!!... d’autres chaudrons.

Et elle retourne sur "son" champ de bataille. Un homme, une flèche entre les côtes…

Ensuite elle préparera des infusions. Saule contre les douleurs, millepertuis et achillée millefeuille contre les saignements, romarin thym et souci pour désinfecter. Le coquelicot dans l'alcool pour tenter de lui arracher cette propriété léthargique. Elle fera surveiller l’ébullition par les mômes.
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Icarionnoste
Carnage! et alors seront lâchés les chiens de la guerre. Il arrive en haut, juste derrière Théalie, totalement perdu. Il suit bêtement, il ne voit même pas où il met les pieds et tombe sur un corps mort … se lève effaré, prend conscience des choses.
Le combat, la mort, juste là … à quatre pattes, un peu pitoyable, se relève comme il peut avec son lourd bouclier et son épée, eulaly …
Regarde Théalie juste devant lui. Elle vient d’éliminer avec brio un garde pas forcément fûté. Un escadron arrive en face. Ils sont peu nombreux, et lui n’a aucune expérience des armes … Regarde derrière lui, ceux qui sont montés avec eux se battent, ils sont occupés, ne leur restent plus qu’eux pour l’instant, au moins les tenir en attendant des renforts, d’hypothétiques renforts.

Se poste à côté de Théalie, l’épée en avant saillante, tourne sa tête vers elle, opine du chef, histoire de montrer qu’il est là et bien là, le grand, l’élancé, …

L’escadron de 4-5 gardes foncent sur eux. Choc imminent. Lève les yeux. Bouclier en avant, épée tendue. Vie et tues les.


-"Prête Théa?"
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"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
--Hubert_le_garde
Et on va même pas être payé bordel !!»

L’instinct pécunier des gardes qui hurlent ça du haut de leur rempart. Isidor vient de se prendre une branlée par une nana, ça les vexe … Hubert qui chapote un peu la protection du rempart fait signe à trois sbire d’aller péter les dents à la brune et à son copain le grand brun …
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