Eikorc
[Quelque part en ville...]
Les jours ont passé depuis quils ont rencontrés larmée poitevine Combien ? Il nen sait rien et il nen a rien à faire A quoi bon savoir depuis combien de temps on a failli mourir ? Pendant combien de temps on na pas pu bouger et on sest maudit dêtre aussi faible ? A rien Il y a des blessures qui se referment et dautres non Et cest un colosse cherchant à trouver les limites de ses cicatrices qui se promène dans les rues Les muscles roulent pour tester la résistance de son épaule alors que le pas est vif pour celle de sa cuisse Seule celle de sa nuque nest pas testée Il se rappelle très bien de lodeur et de la douleur quil a senties et ressenties
Lesprit vagabonde alors quil passe au travers de la foule Lazur les transperçant alors quil ne les regarde pas vraiment Les pensées sont ailleurs Vers ceux qui lui ont écrit, vers ceux à qui il a écrit pour les rassurer Vers sa sur Celle qui la maintenu en vie
Quelques pas esquissés pour rejoindre un coin sombre où personne ne le verra Parce que les pensées vont aussi plus loin Beaucoup plus loin La gigantesque carcasse se laisse tomber contre un mur, glissant jusquaux pavés Ignorant la douleur qui se rappelle à lui, venant du choc de sa nuque et de son épaule contre la pierre froide Légère grimace qui déforme ses traits, larges mains qui passent sur son visage alors que lazur sassombrit dans cette ruelle ignorée de tous
Un visage reste inscrit devant ses yeux Dansant dans son esprit Tête envahie de souvenirs en ce jour Des mèches vertes qui volètent au vent, un visage fier, des yeux brillants dintelligence Une voix aux intonations rieuses et moqueuses Vantardes aussi Combien de temps déjà quil était parti ? Trop de mois Départ qui avait provoqué un changement inattendu dans la vie dEikorc Lui qui était homme de lombre sétait retrouvé catapulter en première ligne
Les minutes défilent et le colosse nesquisse plus le moindre geste, restant avachi sur le sol, plongé dans ses souvenirs Manteau de tristesse enveloppant son corps, presque étouffant Plus personne pour le conseiller dans ses décisions Plus personne pour laider à choisir la meilleur stratégie à adopter Plus personne avec qui compter et recompter les pièces des fortunes respectives Plus personne avec qui se moquer des autres Complicité disparue dun escuyer à son maître, dun homme à son meilleur ami
La rage de lavoir vu réduite à néant dun seul coup toujours présente Bouillonnante au creux de son ventre Les paupières se ferment dans les paumes La grimace se transforme en sourire Il sait pourquoi il sest battu et pourquoi il se bat toujours Même sil narrivera sans doute jamais à le venger ou à le ramener
Grondement qui sélève dans sa gorge avant quil retire ses mains de son visage Lazur devenu métallique flamboie alors que le sourire se glisse au coin de ses lèvres Les muscles se tendent alors quil se redresse lentement La seule chose quil peut faire pour lui rendre hommage cest continuer à animer le territoire comme il le faisait Usant de toutes les possibilités quon lui offre
Sourire ancré sur ses lèvres, la montagne de muscles sort de la ruelle sombre dans laquelle il sétait dissimulé Le regard se lève sur lhorizon Combien de temps est-il resté plonger dans ses souvenirs ? Sourcil qui se lève sous la surprise Quelques heures déjà Le temps passe vite
Dernier regard sur la garde dune dague glissée à sa hanche Clignement de paupière pour repousser tous ces souvenirs loin dans son esprit
Et voilà le Seigneur de Vautorte qui repart Passant à côté de la taverne où tous avaient été soignés Continuer sa route sans sarrêter A quoi bon aller voir les autres maintenant ? Tous sont en train de se soigner à leur manière, comme lui la fait Se diriger dun pas vif par le bâtiment qui lintéresse Non pas la mairie, mais luniversité Si si, on a peut être mercenaire, on peut aussi être érudit Du moins en partie
Semparer de la poignée, pousser la porte avec lépaule en réprimant un grognement Laissant lazur se glisser à lintérieur, parcourant la foule en haussant un sourcil Sourire crispé qui se fait plus naturel alors quil reconnait certaines silhouettes Adresser un clin dil à qui de droit avant de se diriger vers une salle de cours
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Membre du fan-club "boisé forever"
Les jours ont passé depuis quils ont rencontrés larmée poitevine Combien ? Il nen sait rien et il nen a rien à faire A quoi bon savoir depuis combien de temps on a failli mourir ? Pendant combien de temps on na pas pu bouger et on sest maudit dêtre aussi faible ? A rien Il y a des blessures qui se referment et dautres non Et cest un colosse cherchant à trouver les limites de ses cicatrices qui se promène dans les rues Les muscles roulent pour tester la résistance de son épaule alors que le pas est vif pour celle de sa cuisse Seule celle de sa nuque nest pas testée Il se rappelle très bien de lodeur et de la douleur quil a senties et ressenties
Lesprit vagabonde alors quil passe au travers de la foule Lazur les transperçant alors quil ne les regarde pas vraiment Les pensées sont ailleurs Vers ceux qui lui ont écrit, vers ceux à qui il a écrit pour les rassurer Vers sa sur Celle qui la maintenu en vie
Quelques pas esquissés pour rejoindre un coin sombre où personne ne le verra Parce que les pensées vont aussi plus loin Beaucoup plus loin La gigantesque carcasse se laisse tomber contre un mur, glissant jusquaux pavés Ignorant la douleur qui se rappelle à lui, venant du choc de sa nuque et de son épaule contre la pierre froide Légère grimace qui déforme ses traits, larges mains qui passent sur son visage alors que lazur sassombrit dans cette ruelle ignorée de tous
Un visage reste inscrit devant ses yeux Dansant dans son esprit Tête envahie de souvenirs en ce jour Des mèches vertes qui volètent au vent, un visage fier, des yeux brillants dintelligence Une voix aux intonations rieuses et moqueuses Vantardes aussi Combien de temps déjà quil était parti ? Trop de mois Départ qui avait provoqué un changement inattendu dans la vie dEikorc Lui qui était homme de lombre sétait retrouvé catapulter en première ligne
Les minutes défilent et le colosse nesquisse plus le moindre geste, restant avachi sur le sol, plongé dans ses souvenirs Manteau de tristesse enveloppant son corps, presque étouffant Plus personne pour le conseiller dans ses décisions Plus personne pour laider à choisir la meilleur stratégie à adopter Plus personne avec qui compter et recompter les pièces des fortunes respectives Plus personne avec qui se moquer des autres Complicité disparue dun escuyer à son maître, dun homme à son meilleur ami
La rage de lavoir vu réduite à néant dun seul coup toujours présente Bouillonnante au creux de son ventre Les paupières se ferment dans les paumes La grimace se transforme en sourire Il sait pourquoi il sest battu et pourquoi il se bat toujours Même sil narrivera sans doute jamais à le venger ou à le ramener
Grondement qui sélève dans sa gorge avant quil retire ses mains de son visage Lazur devenu métallique flamboie alors que le sourire se glisse au coin de ses lèvres Les muscles se tendent alors quil se redresse lentement La seule chose quil peut faire pour lui rendre hommage cest continuer à animer le territoire comme il le faisait Usant de toutes les possibilités quon lui offre
Sourire ancré sur ses lèvres, la montagne de muscles sort de la ruelle sombre dans laquelle il sétait dissimulé Le regard se lève sur lhorizon Combien de temps est-il resté plonger dans ses souvenirs ? Sourcil qui se lève sous la surprise Quelques heures déjà Le temps passe vite
Dernier regard sur la garde dune dague glissée à sa hanche Clignement de paupière pour repousser tous ces souvenirs loin dans son esprit
Et voilà le Seigneur de Vautorte qui repart Passant à côté de la taverne où tous avaient été soignés Continuer sa route sans sarrêter A quoi bon aller voir les autres maintenant ? Tous sont en train de se soigner à leur manière, comme lui la fait Se diriger dun pas vif par le bâtiment qui lintéresse Non pas la mairie, mais luniversité Si si, on a peut être mercenaire, on peut aussi être érudit Du moins en partie
Semparer de la poignée, pousser la porte avec lépaule en réprimant un grognement Laissant lazur se glisser à lintérieur, parcourant la foule en haussant un sourcil Sourire crispé qui se fait plus naturel alors quil reconnait certaines silhouettes Adresser un clin dil à qui de droit avant de se diriger vers une salle de cours
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