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[RP] Le bal des Poutrés ...

Linon
Voici une nouvelle occasion de jouer tous ensemble... joueurs du PA, joueurs d'ailleurs, gentils et méchants.. déguiser nos marionnettes à travers un pnj permet d'autres jeux que les habituels clivages, ou de maintenir les clivages mais en les jouant différemment. Si c'est trop dur de masquer son p'tit perso... on peut toujours en créer un autre le temps du bal, complètement différent, voire deux, voire trois... l'essentiel c'est de jouer et surtout d'interagir... en se marchant sur les pieds, en piquant le cavalier de la bimbo d'à côté, en faisant les poches des danseurs, en se battant, en dansant, peu importe.

Les PNJ :
- si vous en avez déjà 5, vous pouvez en supprimer et les recréer plus tard, le nombre est donc illimité
- si vous n'en avez jamais utilisé : onglet "forum et aide", puis onglet "mes PNJ". Après création (le nom quoi), "onglet "accès au forum... dans la page de votre post, choisissez en haut "utiliser un de vos pnj".
Rappel : il n'y a pas d'avatar pour les pnj, mais vous pouvez mettre une image au début ou à la fin de votre post.

Quelques règles :
Pas d'HRP... d'ailleurs il est probable que cet encart disparaisse dans quelques jours.
Merci de respecter le contexte : Clairière, de nuit.
La musique est complètement anachronique, si ça vous insupporte, ne cliquez pas sur les liens
N'hésitez pas à mettre celle que vous aimez...
Et surtout... amusez-vous !

*Et LJD Linon, langue tirée et yeux brillants colla sa marionnette Linon dans une clairière en pleine nuit pour voir ce que ça lui ferait*





Linon,un peu essoufflée, lança un regard circulaire et satisfait autour d'elle. De grands feux crépitants délimitaient un large espace, éclairant la clairière, réchauffant la nuit hivernale. Le dispositif était complété de flambeaux fichés dans le sol ouvrant une allée vers la clairière, et de braseros placés près des quelques tables et bancs prévus pour accueillir danseurs fatigués ou roucoulant.
Les victuailles étaient maigres, mais la brunette comptait bien que les affamés se chargeraient d'achalander les tables... Néanmoins, grâce à l'aide de quelques complices, elle avait subtilisé bouteilles et tonneaux de la taverne de Natt' qu'ils avaient roulés jusqu'au lieu du bal. Tous reprenaient maintenant leur souffle après avoir mis en perce l'un des tonnelets. Juste pour goûter... et ils trouvaient que le tonnelet était bien petit et songeaient à en ouvrir un second quand la jeune femme découvrit ce qui manquait

Mais... m'enfin ! et la musique ?? Pas de bal sans musique, c'est bien connu... Allez, allez, montrez-moi ce que vous savez faire avec ces curieux instruments .. Faites-moi danser !

Les gaillards attrapèrent les instruments, se concertèrent un instant en jetant des regards goguenards à la lune pleine, à Linon appuyée sur sa béquille, à ses bandages dépassant de ses vêtements. Elle leur tira la langue car ils n'avaient pas meilleure allure, tous blessés quelques semaines auparavant les affreux... ils faisaient même peur à voir...

Dans un sourire, l'un d'eux lui lança


Tu crois vraiment que les habitants du comté viendront? On est des affreux, des méchants et des sanguinaires pour eux... on leur fait aussi peur que si on sortait tout droit de l'enfer.... 'viendront jamais, Linon !

En entendant la musique, la jeune femme lâcha sa béquille, écarta les bras et se mit à tourner sur elle-même en riant aux éclats, la tête renversée vers la lune

Tu verras ! Une fois déguisés, on fera beaucoup moins peur... et eux aussi se déguiseront, ainsi ils pourront danser avec nous, ou entre eux... Les déguisements peuvent faire tomber les barrières le temps d'un bal... Tu verras ce que je te dis !


Marko surexcité et hilare sautillait autour d'elle. Linon attrapa le mouflet pour le faire tourner avec elle


Et toi mon Marko, en quoi veux-tu te déguiser ?

En brigaaaaaaaaaand !!!!!!!!!!!!!!!


Arf... ça va aider, c'est sûr...


Souriant au mini brigand, elle le reposa au sol et l'entraînant avec elle, fila se déguiser en boitillant

On r'vient ! Vous arrêtez pas !! Pas sûre que votre musique plaise à tout le monde, hein... mais ils apporteront leurs partitions... et j'vous ai pas dit... j'compte embrasser celui qui me démasquera !
--Noellyne


Elle errait depuis un certain dans le village lorsqu'elle lu l'annonce. Déjà l'idée lui mit le sourire aux lèvres, car son costume elle l'avait déjà, ça faisait longtemps qu'il trainait dans une malle, elle n'avait plus qu'a le ressortir.

Elle fila vite se changer, elle voulait être la première afin d'avoir l'œil sur les suivant. Elle monta dans sa chambre, tira la vieille malle de dessous le lit, manqua de ce retrouver les fesses à terre tellement celle ci était lourde.

Finalement elle réussit. L'ouvrit, petit pincement au cœur, tout ses souvenirs son ranger dedans.

Elle trouva enfin ce qu’elle cherchait, elle affichât un grand sourire, puis petit a petit elle se déshabillât, hottant tour a tour vêtement après vêtement, balançant le tout sur son lit à la manière d’un spectacle pour elle-même.

Elle secoua le déguisement défraichit, le lissa de ses mains, le posa au pied du lit tel un trésor.

Puis elle fila se rafraichir dans la pièce d’eau, chantonnant, se parfuma amplement et retourna enfiler ce costume gardé si précieusement.

Elle se regarda dans le miroir, le sourire au lèvre elle osa tout haut

Tu es parfaite.

Elle enfila sa cape et retourna vers le lieu où devait avoir lieu cette fête. Elle entra doucement, personne n’était encore là, elle se trouva un endroit où s'assoir avec une vue imprenable afin de voir arriver les prochains qui oseront venir s'amuser.
--Emma


Ca l'avait attirée toute cette musique dans le bois, la nuit, sous la douce clarté de la lune... alors elle était venue la fillette, haute comme trois pommes, avec ses longs cheveux noirs, ses yeux ronds de chouette, son visage sans expression et sa longue robe fleurie !
D'habitude, quand elle approchait d'une demeure, les gens du village passaient leur chemin en se signant, essayant d'oublier qu'il l'avait croisée... Mais là, ce n'est pas pour cela qu'elle venait... quoique... on ne sait jamais... Il y aurait peut-être à faire même ici...
Non... Pas pour cela... Juste la curiosité qui la poussait... et... elle aperçut une femme, hésita à s'approcher d'elle... et puis finalement, à menus pas de souris, toute timide, elle avança... Alors elle se planta devant elle, joignit les mains et s'inclina longuement pour la saluer, puis se présenta.


Bonsoir ! Je m'appelle Emma et... c'est à cause de la musique... Vous organisez une fête ?
--Noellyne


Elle vit arriver une jeune fille, elle lui sourit, assise dans un recoins sur un tronc d'arbre elle vis la demoiselle approché

Bonsoir ! Je m'appelle Emma et... c'est à cause de la musique... Vous organisez une fête ?

En effet un bal costumé ce prépare, je suis la première arrivée mais d'autres vont certainement pas tarder !

Elle fit signe à la demoiselle de s'assoir prêt d'elle. La nuit était calme et fraiche, elle regrettait déjà son costume, mais tant pis c'était trop tard pour retourner se changer.

Elle regardait la personne à coté d'elle, qui pouvait elle bien être, était elle déguisée? Elle attendrait avant de poser la question.

Mais vous que faites vous dans la forêt à cette heure tardive?
--Emma


Un peu étonnée que la femme ne parte à son approche, la fillette la regarda avec ses deux grands yeux tout ronds et s'assit près d'elle.

Ah ! C'est un bal costumé ! C'est pour ça cette belle musique !

Puis elle baissa la tête en soupirant.

C'est dommage alors ! Je ne vais pas pouvoir rester... Je n'ai que cela comme habit...

Ce que je faisais dans la forêt à cette heure ? Vous savez... c'est à cause de cette jolie musique... et puis je n'ai pas vraiment d'heure... ni de lieu... Quand on a besoin de moi... je suis là...
On ne sait jamais... Peut-être que quelqu'un aura besoin de moi ici... et je serai là...
Peut-être vous... On ne sait jamais...
--Noellyne


Elle regarda la jeune fille qui avait l'air attristée de ne pouvoir rester, puis elle lui dit :

Mais reste, tu es très bien comme celà, puis tu sais pas besoin d'être déguisé pour s'amuser.

Puis réfléchissant au parole de la petite, elle se demanda pourquoi elle aurait besoin d'elle, même si on a toujours besoin de plus petit que soit.

Moi avoir besoin de vous demoiselle ? elle sourit et pourquoi pas? sais t'on jamais !

Elle écoutait les mélodies s'enchainer, cela lui donnait envie de danser, oublier les tracas du passé et enfin s'amuser, juste s'amuser
--Emma


La fillette n'en crut pas ses oreilles et releva la tête, faisant un timide sourire à cette femme en drôle d'habit qui voulait bien qu'elle reste.

Pour de vrai ? Vous voulez bien que je reste ? Oh merci ! C'est vraiment gentil !

Emma battit des mains et fit une petite bise toute froide sur la joue de la femme.

Pour vous remercier !!!
Et en plus... le jour où vous aurez besoin de moi, je vous promets que je viendrai en premier pour vous... Je vous promets...


La petite aussi entendait les musiques et trouvait cela très joli... mais elle ne savait pas danser. Elle n'avait jamais fait cela... Alors elle croisait les bras sur ses genoux en posant sa tête dessus et regardait la lune en rêvassant...

On est bien ici... Vous ne trouvez pas ?
Vous croyez que des gens vont venir aussi écouter la musique ? Vous croyez ?
--Noellyne


Elle fut surprise de voir la petite si joyeuse, de la voir applaudir ainsi, comme si pour elle c'était la première fois qu'on l'autorisait à participer à un évenment spécial. Car spécial cet évenement pouvait l'être encore faut il que d'autre ose s'aventurer dans la forêt.

J'espère qu'il viendront, je suis sure que la musique résone jusqu'au village et qu'il l'entendrons et tu sais l'être humain est curieux il viendrons voir par eux même ce que c'est.

Elle était en cet instant pas certaine de ce qu'elle affirmait. Mais elle appréciait le sourire sur le visage de la petite et ne voulait pas le voir se ternir.

Puis elle se leva, pris la main de la petite et l'entraina vers l'emplacement le plus propice à danser. Un endroit de verdure au millieu de la forêt.

Tu sais danser?
--Emma


Emma eut d'abord un mouvement de recul quand la femme lui prit la main et la regarda étonnée.

Mais ! Pourquoi vous faites ça ? Me prendre par la main... et m'emmener...
Vous savez, je suis vivante encore...


Sans vraiment comprendre ce que faisait cette femme, elle se laissa emmener... Après tout, elle avait l'air gentille et douce... Elle retrouva le sourire quand la femme cessa de la tirer par la main et la regarda avec des yeux brillants de curiosité.

Danser ? Non, je suis désolée. Je ne sais pas. Mais je peux peut-être apprendre. Vous voulez bien ?

Puis tout à coup, elle se décida à poser la question qu'elle se posait depuis un moment à elle-même.

Dites... Toutes les blessures qui saignent dans vous... et il y en a vraiment beaucoup... et ça ne vous fait pas mal ?
--Etoile



Elle avait entendu parler d’une soirée masqué…La première fois qu’elle se déguisé…
La jeune femme avait fouillé dans ses malles, mettant sa chambres dans un de ses états…
Elle avait passé la journée à modifier le vêtement et a confectionné de quoi camoufler son visage…

Avançant dans la nuit noir, elle entend de la musique….ca doit être par là…
Poursuit son chemin un peu inquiète et arrive enfin au lieu…

Des musiciens, une belle musique…deux silhouettes qui danse…

Elle qui pensait être en retard la voilà faisant partie des premiers arrivé…
Timidement elle fit un salue au deux silhouettes n’étant pas sur qu’elle soit vue…
--Emma


Une autre femme venait d'arriver. Elle portait un habit magnifique. Un habit comme on n'en voit que dans les rêves. Elle était belle comme une fée ou une princesse ou... quelque chose de très beau.
Emma, qui parlait avec l'autre femme, la regarda avec des grands yeux émerveillés. Puis, comme elle la vit approcher, elle joignit les mains et s'inclina longuement pour la saluer, puis se releva en souriant.


Bonjour ! Je m'appelle Emma...

C'est quand la femme arriva que les musiciens se mirent à jouer cette musique forte, violente, insupportable... La petite fille plaqua ses mains sur ses oreilles, fermant les yeux et poussa un hurlement. Puis elle courut et alla finalement s'assoir un peu à l'écart de cette musique qui faisait mal.
Au pied d'un arbre, la tête sur les bras posée et regardant en rêvant la belle lune ronde et brillante, elle se mit à fredonner son petit refrain à elle.
--Lantoine


Fin de partie de cartes mise à rude épreuve pour le vieil Angus, son adversaire depuis maintenant près d'une trentaine d'années.
L'ancêtre quant à lui, Antoine de son petit nom, tout en chiquant en perdit son humeur joyeuse car il avait misé gros sur cette dernière partie.
Mauvais joueur et grand filou l'Antoine cracha sa colère entre ses quelques chicots perdus prétextant que les allées et venues de ces jeunes péronnelles le déconcentraient.


L'Angus, y a plus djeunesse, jtle dis, mon gâs,
Y vont et viennent, prenant mon bois pour une aire de jeu.
Mais foi d'l'Antoine, vont gouter de ma canne!

D'un revers de main, il balança les cartes tombant à terre, et envoya bouler l'Angus, l'air renfrogné qui connaissant l'vieux grigou, n'osa donner du mot.
Sa canne était bien trop menaçante, et ce vieux malade lui en aurait volontiers offert des coups, juste pour le plaisir alors il préféra se ranger de son côté.


T'as ben raison mon Antoine,
Que dla vermine que ces jeunettes,
Jte verrai bien leur distribuer dl'éducation!

Et ça continuait, venant, allant, allant et venant. Un vrai défilé se mit en place. Plus de paix en leurs terres de toujours.
Bras chargés de bougies, ça roulait tonneaux et de la mangeaille au cours de sa partie, celle qu'il perdait mais ne l'avouera jamais, et ne laissera jamais à l'Angus le temps de le faire.
Mais ce qui le mit le plus en rogne, ce fut ces notes de musique qui lui montèrent jusqu'à la tête, son esprit embrouillé n'aimant guère les tintamarres de cette jeunesse sans éducation.
Canne en main, l'Antoine se tenait à elles, poings fermés sur le pommeau. Faudrait pas qu'il tombe le nez à terre devant l'Angus, ça lui ferait trop grand plaisir. Même si l'Antoine connaissait l'âme charitable de son vieil ami. Charité dont lui était dépourvue.


Ben mon Angus, jvais aller donner dla canne à ces oiselles,
Vont apprendre qui est l'Antoine.
Tviens avec moi vieille canaille ?

L'Angus regarda son vieil ami.
Il préféra inventer de l'excuse et tant pis si la foudre venait à le tuer sur son banc ou si la canne de ce vieil ancêtre le transpercait de toute part.


Non mon Antoine, j'ai la Gertrude qui m'attend à la chaumière,
Et tlas connais la belle, elle risque de me courser dson bâton si jne reviens pâ pour le diner.

Fulminait l'Antoine, s'excitant sur sa chique mis en bouche.

Ta Gertrude, ta Gertrude, jvais lui fêler son crâne à cette vache,
Mais fais dans tes braies l'Angus,
J'irai donc seul, distribuer dla canne aux oiselles!

L'Antoine leva sa canne et frappa leur table de jeu.
Plissant ses yeux de sournois au point que ses sourcils rejoignaient ses vieilles cernes pendantes.


Voilà cque tu devrais lui faire quand son gras croupion spenche le nez dans ses gamelles, en préparant ta soupe.
Mais t'es pas couillu mon Angus, un vrai couard !

Le pas hésitant, canne dans sa main, l'Antoine laissa là son camarade et il prit la direction de cette bruyante foire. Le patriarche allait sfaire connaître et donner de sa voix à ces oiselles de prétention. Il prit les chemins, aidé de ces flambeaux fichés dans le sol ouvrant une allée vers la clairière de ces mécréants, grommelant encore et toujours contre son vieil ami le pleutre.
Arriva après nombreux pas dans cette clairière, se frotta les yeux l'Antoine, cette fête avait des airs diablotins. Il n'en crut pas ses yeux alors se les frotta de nouveau, mais que nenni il y voyait bien, de la cuisse à l'air, et des épaules nues et ce sous le regard d'bambins aux yeux rougis d'en voir autant.

Se racla la gorge l'Antoine, s'approcha des tables et de ces si dévêtues qu'il les verrait bien finir dans des casernes couvertes de carcasse de fer à faire la cuisinière, ou dans des geôles à croupir, ça les materait ben que cela.

Dites donc oiselles,
Qui vous a permis de donner ce genre de, de, de,... festivités, rastaquouères ?
Et si proche de mon paisible chez moi !
--Emma


Quand elle vit approcher un homme vieux des femmes, la petite Emma sentit son visage s'éclairer d'un sourire. Celui-là n'était pas déguisé. Il avait l'air d'avoir vécu longtemps déjà et on aurait dit que ça lui pesait d'être encore là, parmi les gens plein de vie. Enfin, elle allait pouvoir aider quelqu'un... qui avait besoin d'elle...
Alors elle se leva et, à petits pas de souris, vint se planter devant lui. Elle joignit les mains et s'inclina longuement pour le saluer, puis releva la tête en souriant, le fixant de ses grands yeux tout ronds.


Bonjour ! Je m'appelle Emma... et je crois que vous avez besoin de moi, n'est-ce pas ?
Vous êtes ici depuis longtemps... depuis très longtemps et... vous ne pensez pas qu'il est temps ?
Je serai très heureuse de vous aider, si vous voulez bien...
--Lantoine


En plus de mettre la pagaille dans ses bois et à lui faire entrer du larsen dans les oreilles, vla t'y pâ qu'on lui colle de la morveuse dans les guiboles.

Bonjour ! Je m'appelle Emma... et je crois que vous avez besoin de moi, n'est-ce pas ?

L'Antoine fit mine de ne pas entendre l'insecte lui en causer !
Que pourrait-il bien raconter à cette enfant, lui, vieux ronchon n'ayant jamais eu de patience envers ces ptits êtres, toujours a vous poser des questions qui jamais n'auront de réponses, tant les vérités sont diverses.
L'ancêtre décida alors de l'ignorer et posa son céans sur un banc en s'aidant du coin de la table car ses vieilles guiboles le faisaient bien souffrir, et ses genoux en loque ne le soutenaient plus autant qu'avant.


Vous êtes ici depuis longtemps... depuis très longtemps et... vous ne pensez pas qu'il est temps ?

L'Antoine fronça plus encore les sourcils.
Que lui voulait cette petite vermine. Lui servir de ce temps par cette bouche impolie, et que voulait dire ce "depuis très longtemps", en lui contant qu'il était temps.
Mais temps de quoi ?
Les poings de l'Antoine se serrèrent, ses jointures se firent plus rouges, faisant ressortir ses vieux os prêt à craquer sur le pommeau de sa canne qu'il cala entre ses jambes.
Il serait temps pensa t-il pour cette enfant de s'en prendre une, même deux dcorrections.
Et une bien belle entre les dents ou sur ce petit derrière d'enfant bien mal éduqué.
L'oeil rond de l'enfant ne le quittait plus du regard, elle semblait figée.
Et cette comptine qu'elle lui offrit lui donna l'envie de laisser couler de ces larmes que l'Ancêtre jusque là avaient toujours su retenir.
Depuis ce jour bien sombre d'avoir vu l'horreur suite à la fin précoce de Laurette qui lui fut volée bien trop tôt alors que leur jeunesse était encore au gout de fête.


Je serai très heureuse de vous aider, si vous voulez bien...

L'Antoine fulminait. Il lui fallait se reprendre, se contenir.
Voila que cette gamine faisait ressurgir des souvenirs que l'Antoine croyait enfouis, voir oubliés depuis de nombreuses années.
Il ferma ses lourdes paupières quelques instants et sortit de sous sa veste une boite d'argent qu'il ouvrit de ses doigts malades d'arthrose et tant bien que mal, aidé de son pouce et index prit de la chique.
Cracha à terre l'ancienne et se colla lentement dans la bouche la nouvelle.
Remis en place son calmant et planta ses yeux sournois dans les yeux arrondis de la petite peste.


Tveux m'aider ptit lardon,
Et ben saurais-tu donner du bonheur a un vieil homme avec d'aut'mots que ce temps qui lui est compté sinon jvais t'en donner du temps afin dcavaler bien loin de mes pattes.
Et garde ta comptine bien laide mon enfant !
Ayerin


      [En taverne des déglingués]

      Locarin avait monté quatre a quatre les marches jusqu'à la chambre d'la Poupée qui lui avait accordé d'farfouiller dans ses fripes à la recherche d'une toilette de fille afin que la gamine puisse tenir promesse faite à la princesse Linon d'aller faire un tour au bal donné en l'honneur des poutrés.

      Première étape !
      La tronche dans une malle, elle vida de-ci, de-là, tout ce qui entravait sa recherche d'une toilette suffisamment potable afin d'faire honneur... l'honneur d'porter une robe certes mais n'faudra pas en attendre plus d'elle. Elle n'est quand même pas de ces donzelles qui vont s'pomponner la pomme et s'mettre du chignon ou d'la soie dans les tifs afin d'paraitre ce que leur nature n'est point.
      Fallait quand même pas pousser, elle pouvait avoir des sursauts de sympathie certes mais de la à faire d'elle une engoncée d'la fesse, ben peuvent encore rêver les biens pensants.


      YePlaaaahhh !

      La gamine sortit la tête d'la malle ayant trouvé l'objet en question. En deux trois mouv'ments, elle fut dé-poilée d'ses nippes et enfila à la va-vite malgré sa blessure au flanc masqué d'un bandage, cette chose infecte qu'elle devra porter jusqu'à la fin d'la nuit.
      La tenue n'payait pas de mine mais elle savait que cela ferait l'affaire. Et le premier qui mouftera mots, s'prendra moults maux en pleine gueule, foi d'Aye.

      Seconde étape !
      La chevelure. N'en veut pas de ces coiffes qui vous donnent un air de dinde sortant tout droit des salons du Louvre. Elle sera différente, mais encore une fois selon son gout.
      Se colle la trogne face à un miroir, y fait un peu d'toilettes mais point trop, et d'un coup sec, libère sa tignasse en bordel, l'chevelu lui retombe alors sur les épaules ... se mire, s'rapproche, écarquille d'la mirette et se dit que c'n'est presque plus elle ce machin qu'elle regarde.
      Alors passe furieus'ment sa main valide dans ses tifs et y met un boxons comme elle aime. Pas besoin de peigne, ni de brosse, juste ses cinq doigts font l'affaire.

      S'éloigne du miroir, et de loin regarde cette silhouette qui la rend à ses yeux bien trop différente, osa un sourire, s'ficha une trouille d'enfer et s'trouva alors bien trop autre, du coup, elle reprit son air patibulaire et intérieur'ment, lèvre supérieure s'lèvant en même temps, retrouva sa bouille avec ravissement malgré cette chiotte qui l'habille.
      Plonge les yeux vers ses pieds, secoue la tête, elle gardera ses bottes, ses armes entravées aux extérieurs de celles-ci. Point d'autres chausses n'couvriront ses arpions !
      Se cache sous son mantel emprunté au Palazzo et jamais rendu, sort d'la chambrée d'la Poupée, claque la porte et redescend aussi vite qu'elle était montée.


      [Cavale et sortie en trombe d'la taverne]

      Court la ville la gamine comme si elle avait le diable à ses trousses.
      Lui fallait trouver ce bois dont princesse Linon avait causé. La nuit était belle, Lune perchée comme elle l'aime, autant qu'elle. Les mirettes collées à ses formes, la voit lui sourire et se sent emporter vers l'ailleurs, le sien, son autre vie, celle que nul ne connait, son jardin secret.

      Le bois se fit enfin voir.
      Une allée d'loupiotes semblaient lui montrer le chemin. Pressa le pas, et arriva enfin en l'endroit des festivités qu'offraient l'bon coeur de Linon.
      Reluqua l'ensemble, la gamine n'reconnut personne excepté leur hôte qui semblait affairée. Une fouine et un vieillard, et autres donzelles grimées faisaient déjà partie d'la fête.
      La môme s'dirigea vers les tables et s'offrit le luxe de se servir de ce qui pouvait s'boire, la table semblait si désertée d'bouffe qu'elle tendit le bras vers une chope puis une cruche d'ou sortit ... du lait !
      Grise mine offerte ... et grogn'ment dans la foulée mais enquilla sa lampée lui donnant d'belles bacchantes bien blanche ... soirée déguisée qu'on lui avait dit, ben la voila prête !
      Se retourne enfin vers les autres et offre du salut la compagnie,...


      Hey, s'lut les paumés, les déjantés, les poutrés,...
      Alors comment vont vos blessures ?

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"Je suis la résurrection et la vie" à dit le Très Haut, "celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra !"
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