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[RP] Le bal des Poutrés ...

--Emma


La petite fille aux longs cheveux noirs continuait de fixer le vieux monsieur avec ses grands yeux tout ronds, tortillant ses petites mains pâles devant sa robe fleurie, intimidée mais souriante.
Pauvre vieux monsieur ! Comme il avait l'air vieux ! et fatigué ! et d'avoir mal ! et de souffrir ! Oh oui ! Elle ferait ça pour lui ! Elle l'aiderait... comme les autres... comme la dame de la colline qui avait tant souffert... et tant fait souffrir... comme l'homme plein de sang dans sa maison... qui était devenu si triste... comme les autres encore...
Ce qui impressionnait le plus la petite Emma, c'était cette grande blessure qu'il essayait de cacher dans lui. Ce n'était pas comme les écorchures de la dame avec son drôle d'habit, plutôt une sorte de grand trou, tout rond, tout noir... et que rien n'avait su remplir ! Ca devait lui faire drôlement mal ça ! Le pauvre !
Alors, lui souriant toujours, elle reprit de sa petite voix de flûte.


Vous savez, je sais d'autres chansons encore... Tenez... Ecoutez ça... C'est ma chanson à moi... La chanson d'Emma... inventée par Emma...

Alors, pour ce vieux monsieur tout abîmé avec son grand trou au fond de lui, le petit bout de fille prit une grande inspiration et laissa se dérouler dans la nuit sa chanson légère, comme un papillon au coeur de l'hiver.

A la fin, elle joignit les mains et s'inclina à nouveau pour le saluer. Puis elle prit doucement sa vieille main toute abîmée dans sa toute petite main toute fraiche et murmura doucement.


Allez vieux monsieur... Viens... Je sais où elle est... et je peux te conduire... si tu veux bien...
--Olaf


Brandissant son épée en bois et son bouclier, Olaf entra en sautillant dans la clairière. Oh ! du monde était arrivé !! Sidéré, l'enfant contempla les jambes nues d'une belle dame, la robe scintillante et le masque raffiné d'une autre, la descente d'une troisième... et s'arrêta bouche bée sur une petite fille aux yeux étranges qui parlait à un vieux monsieur.

Une enfant, quasiment de son âge... il en voyait si rarement...

Le petit viking fit demi-tour et se précipita vers une cabane à l'écart


Linooooooooooooooooooooooon !!!!

On lui répondit depuis l'intérieur


Quoi? quoi? qu'est-ce qui se passe?

L'enfant surexcité se mit à sautiller devant la porte fermée

Linon, Linon, Linon !! Ya des gens qui sont arrivés ! et ya... une petite fille !!!


Et bien, c'est une excellente chose ! Va donc lui parler... je termine de me changer et j'arrive...

Mais.. mais ... qu'est-ce que je lui dis???


Eh bien, je ne sais pas moi... dis-lui qu'elle est belle, demande-lui en quoi elle est déguisée, montre-lui ton épée, je ne sais pas... mais euh... c'est peut-être pas la peine de lui dire que ton épée... c'est pour tuer tout le monde hein.... ça pourrait lui faire peur.

L'enfant gratta sa barbe postiche en réfléchissant, puis colla son oeil entre les planches disjointes.

Mais tu viens pas? j'ose pas, moi... oh! mais tu peux pas mettre ça! tu vas être moche !!


Un coup de vêtement s'abattit de l'autre côté des planches, lui faisant faire un bond de recul


Ote tes yeux de là et retourne à la clairière, vaurien ! j'arrive...

Le petit viking retourna vers la clairière en fouettant au passage quelques fougères de son épée, s'arrêta à la lisière pour regarder la fillette à la dérobée. Il n'en avait jamais vu de pareille... Qu'est-ce qu'elle trouvait à ce vieux? Marko n'aimait pas trop les vieux, d'abord il en voyait encore moins que des enfants, ensuite ils radotaient tout le temps, et éventuellement, ils puaient.

Allons bon, voilà qu'elle prenait la main du vieux ! Ni une, ni deux, le viking bondit courageusement hors du fourré pour sauver la princesse prisonnière du méchant sorcier. Et se planta devant l'enfant, épée brandie, non sans écraser au passage le pied du vieux, sourire niais au dessus du postiche.


'Jour.... moi c'est Olaf... j'suis un viking !! euh... et ça c'est mon épée ! mais ... euh... c'est pas pour tous les tuer !!
--Lantoine


Malgré sa brusquerie, la petite ne semblait guère affolée.
L'Antoine ne savait plus quoi faire afin de s'en débarrasser. Il avait beau tenter de l'effrayer, mais rien y faisait. Ses paroles semblaient glisser sur cette enfant comme si rien ne l'atteignait.
Et ce regard, ses prunelles qui semblaient pénétrer son âme de vieil acariâtre qu'il dut se remettre à chiquer de plus bel malgré son râtelier édenté pour que l'enfant ne se doute de rien.
Il ne voulait certainement pas devenir comme ce vieil imbécile d'Angus et son sentimentalisme lui collant au fessier.

L'Antoine toussota tout en fuyant du regard l'enfant.
Il était venu là afin de houspiller de l'oiselles mal éduquées et non se faire charmer par un petit bout de femme aussi mignonne soit-elle.

Il reprit alors son air bourru. Chiquant et remuant ses doigts usés sur le pommeau de sa canne pour contenance.
Regardant même au-delà de l'enfant pour poser ses yeux de taupe sur une charmante silhouette qu'il trouva fort peu élégante dans la démarche quand elle fut fin proche.
Cette femme semblait bien jeune pourtant mais semblait surtout être dotée d'une allure de sauvageonne, une de plus qui devrait se faire dompter pensa t-il au passage de la déferlante apparition.
L'Antoine la regarda en coin lorsqu'elle se rapprocha de la table pour s'empiffrer, et ronchonna contre ces drôles d'habitudes qu'on les jeunes demoiselles à se vouloir plus mâle que femelle. Décidément, le monde allait de mal en pire.
Et quand elle se mit a parler ce fut pire que tout, il fut prit de plus grande colère et de vertige car elle ne parlait pas celle-ci mais elle gouaillait.


Hey, s'lut les paumés, les déjantés, les poutrés,...
Alors comment vont vos blessures ?


Le vieil homme ruminait dans sa barbe absente mais ne répondit pas a cette dévergondée du langage. Lorgnant tout de même cette indélicate qui ne devait être qu'une de ces vagabondes dont les routes regorgent en ces temps renaissants.
Il la lorgnait d'en dessous la tête posée sur ses mains, cette Oiselle n'avait certainement reçu aucune éducation de la part de quiconque, ni celle d'un père à la main leste mais nécessaire, ni celle d'une mère au balais voltigeant comme il se doit et encore moins reçu de l'éducation au sein d'un couvent, entourée de saintes femmes qui auraient pu et du faire de cette chose, un être civilisé.
L'Antoine secouait la tête de dépit quand la voix de l'enfant le sortit de ses sombres songes.


Vous savez, je sais d'autres chansons encore... Tenez... Ecoutez ça... C'est ma chanson à moi... La chanson d'Emma... inventée par Emma...

Il releva péniblement sa tête et posa son menton sur ses mains.
Le vieil homme laissa de côté son regard mauvais et offrit à l'enfant un sourire plein de douceur


Je t'écoute mon enfant, je t'écoute !

La voix se fit douce, emprunte de tonalités harmonieuses mais l'Antoine ne comprenait pas un mot de ce que l'enfant lui chantait. Malgré tout, il se laissa bercer par cette mélodie et il se surprit à tapoter de ses doigts sur le pommeau de sa canne.
Il en oublia d'un coup la brusquerie de sa voisine la sauvageonne et se laissa prendre au son de cette voix, souriant encore plus à l'enfant qui se donnait tant de mal à lui réchauffer son coeur si froid.
Puis la voix se tut et au contact de cette petite main frêle sur sa vieille carcasse osseuse, l'Antoine se sentit frémir, si peu coutumier aux gestes remplis de tendresse.


Allez vieux monsieur... Viens... Je sais où elle est... et je peux te conduire... si tu veux bien...

Ce murmure le ramena sur terre. L'Antoine releva la tête, et reprit son air bourru. Mais que lui racontait donc cette enfant. De qui parlait-elle ? De quoi parlait-elle ?

Te suivre ?
Ou veux-tu me conduire petite, et qui veux-tu mfaire rencontrer ou retrouver, dis ?

Cornegidouille!!!!!!!!

L'Antoine était tout rougeaud, il venait de se faire écraser le pied par un petit vaurien arrivé de nulle part qui non content de lui avoir exploser ses oignons, le menaçait maintenant de son épée de pacotille.
Crapouillot! Galopin! Mauvaise engeance!
Si tu nvires pas ton popotin d'ici,
Je vais te faire gouter dma canne dans ton minoi dsale freluquet
--Noellyne



Elle regardait la petite aller et venir se faisant de nouveaux amis, celà la faisait sourire. Soudain elle s'avançat vers l'ancien.

Dites donc oiselles,
Qui vous a permis de donner ce genre de, de, de,... festivités, rastaquouères ?
Et si proche de mon paisible chez moi !

Je suis noelline et la dame qui organise le bal n'est pas encore là, alors avant de poustillonner vot' colère tachez donc de vous renseigner.

Elle repart se poser dans le coin où elle était avant l'arrivée de tout ses gens, et là elle apercue une femme, elle ne l'avait pas remarquée, la petite et le grincheux devait l'avoir distraite.

Elle se releva, se dirigeat vers celle ci

Bonsoir Dame je suis Noellyne, bienvenue au bal improvisé et vous etes?

Elle regardait autour d'elle tout en chantonnant, puis regardant la dame

J'espère que d'autres personnes vont arriver, on est pas très gatée jusqu'à présent
--Etoile


La petite silhouette s’approche et la regarde émerveillé…
Etoile se retourne…Ah, non c’est pour toi ce regard
Enchantée Emma, moi c’est Etoile…à peine fini qu’Emma part en courant se bouchant les oreilles.

Etait-ce sa voix qui est monstrueuse ou la musique qui était trop bruyante ?

Etoile observait de loin quand elle entend un vieil homme qui ronchonne…

Surprise elle voit Emma aller vers le ronchon.
Echange de mot, différente expression du visage…

La musique se poursuit…
Etoile sursaute en entendant un petit bonhomme
'Jour.... moi c'est Olaf... j'suis un viking !! Euh... et ça c'est mon épée ! Mais ... euh... c'est pas pour tous les tuer !!

Faudrait peut être ma grande à te décider à y aller et te présenter, ce n’est pas en restant dans ton coin que tu vas t’amuser…
Elle avance et la Dame peux vêtu la voit…Son cœur accélère... que dire, que dire…respire, respire…
Que tes sottes ma fille, va on se détend tes la pour ca après tout pour te détendre allez…


Bonjour, moi c’est Etoile...heuuu bonsoir…
--Emma


La petite Emma tirait tant bien que mal sur la main de ce vieux monsieur, qui ne semblait plus vraiment à sa place ici, comme elle avait compris que quelqu'un l'attendait de l'autre côté, et depuis longtemps, quand parut un garçon d'à peu près son âge, habillé en guerrier, qui écrasa un pied du vieux monsieur. Des enfants de son âge, elle en avait jamais vu avant à sa cabane du bord du lac, et du coup, elle resta bouche bée, fascinée par le garçon que le vieux monsieur disputait. Alors, elle fronça les sourcils.

Ecoutez vieux monsieur, ça va bien de disputer tous les gens. D'accord, c'est pas votre faute... mais quand même, vous pourriez faire un effort... C'est pas notre faute à nous si vous êtes encore de ce côté... Alors arrêtez un peu de le disputer le garçon, il a pas fait exprès, vous voyez bien !

Un peu intimidée par le garçon guerrier, elle baissa la tête.

Moi c'est Emma... Je vis à la cabane près du lac de Castillon... et c'est joli ton habit... Moi j'en avais pas... Le vieux monsieur il est pas méchant... Il est juste très très malheureux d'être ici et il arrive pas à s'en aller... alors si tu veux, on va l'aider... toi et moi... On va le mener à ma barque et là, on va le passer de l'autre côté d'où il reviendra plus jamais mais il sera bien bien bien... Tu veux faire ça avec moi, Olaf le Viking ?
--Taliesin


Tal entra dans la salle, un bandeau blanc lui ceignant le front.

Ses beaux vêtements de tissus bien taillé et sa cape bleue flottant derrière lui lui donnait fière allure.

Il fit un tour de salle en admirant les tenues de chacun et le couple de danseurs

Il attendit un moment proche de l'entrée... Lui qui pensait être dans les derniers se trouvait dans les premiers a priori

Il rougit brièvement, mais son fond de teint masqua cela partiellement
Le maquillage tiendrait au moins un moment, de même que ses faux cheveux
Tannhauser
Tann le « grégaire » détestait comme il se doit toute manifestation de joie excessive, les cris et en règle générale tout bruit dépassant le murmure d’une fourmi.

Il aimait marcher, seul bien sur, la nuit. Personne, les rues désertes, la forêt silencieuse….. Heu non d’ailleurs !

Furieux il s’approcha d’une clairière ou de grands feux crépitaient ….


-De la musique (dit-il d’un air dégouté), des cris des chants…. Et ho stupeur des enfants

Proche de la nausée il se décida à s’enfuir lorsque ses narines détectaient une odeur de nourriture, il se retourna et vit une tablée de victuaille que les convives délaissaient pour …. Danser !

Discrètement le vagabond se rapprocha d’un air détaché et essaya de ….sourire.

Persuadé que sa grimace ferait illusion, il se rapprocha de la table

_________________
tann le vagabond
--Taliesin


Tal vit deux dames seules et une fillette

Il les salua aimablement avant de s'approcher de la dame à la robe si brillante et au masque exubérant... Elle avait quelque chose qui l'attirait sans qu'il sache dire quoi

Dame, m'accorderiez-vous cette danse ? demanda t'il hésitant en forçant sur sa voix
--Etoile



Au coté de Noellyne, Etoile vit arrivé un homme avec une allure assez présente. Cela lui faisait penser a un chevalier…
Un autre homme arrive également qui avait l’air moins commande et se dirige vers le buffet…

L’homme ressemblant a un chevalier s’approche et l’invite à danser…
Le rouge lui monte au visage heureusement cacher par son masque…
Une fois la surprise passé elle fit un hochement de tête et lui tendit la main…

Au milieu de la clairière ils se mirent à danser une valse
--Lantoine


L'Antoine reprit sa mine de vieux grigou.
Il ne sera pas la risée de ces jeunes vauriens, visages d'ange ou pas.
Leur mauvais langage reprenant le dessus, l'Antoine, crispa ses vieux doigts sur sa canne qu'il leva aussitôt en direction des bambins que ses bras le lui permirent ou pas, il força tant il était en proie à la colère et menaça les deux vauriens.


Fichez-le camp de là, jeunes Avortons
Ou la vieille canaille qui sommeille en moi va vous faire connaitre de ce bâton.
Vos engeances, mères et pères devraient avoir honte de vous Résidu de basse fosse et recevoir de mon courroux autant que vous, pour vous avoir mis au monde et vous avoir aussi bien mal élevés.

L'Antoine en avait la bave aux commissures de ses vieilles lèvres fripées, tant il se sentait rageur.
La jeunesse n'étant plus de celle que son temps avait connu.
Ses yeux livraient à ces jeunes vauriens de l'éclair et il en donna autant à cette dévêtue juste bonne à offrir ses cuisses au moindre jouvenceaux prêt à se vider les bourses.
Une écervelée de plus en ce monde qui se permit de lui donner du mot peu courtois.


Jeune enfant, vous feriez mieux d'aller à vos fourneaux plutôt que "d'aller à la brune" avec cette tenue de pauvre fille "Devergoigneuse" et filez donc aussi loin que possible de mes vieilles jambes avant que je ne me lève et vous pose sur mes genoux afin de vous donner la correction que vous méritez, jeune insolente.

L'Antoine avec lenteur se retourna vers cette tablée maudite ou il prit verre afin de se servir un breuvage aussi fort que ce peut.
Toutes ces Foutrebleus d'intervention lui en avaient mis un coup à la croupe, et il devait vite se remettre de ce trop plein d'émotion avant de perdre l'usage de son coeur souffreteux.
Levant son verre vers son gosier asséché, il fulminait en silence contre ce pleutre d'Angus de l'avoir laissé livré seul ce combat contre ces diableries et perverses graine de voyou !
--Viviane
imagik.fr

Viviane arriva dans la clairiere, sa roble de voile blanc flottant au vent, le voile de dentelle masquant ses cheveux, son masque d'une douceur extreme, souriant et doux....

Elle leva sa main et salua les personnes presentes, d'un voix douce et cristalline elle leur donna le bonjour, puis se rapprocha doucement du feu, la demarche legere presque féerique...
Ayerin

      Humeur mauvaise contre un vieux Bouc

      La bouche barbouillée de lait, Locarin reluquait les allées et v'nues des convives... peu nombreux certes mais pas besoin d'être de trop afin de pouvoir s'amuser.
      Sauf bien sur ce vieux plouc que la gamine zyeutait en coin ayant remarqué l'attention inhospitalière que son regard d'vieil âne bâté lui avait offert dès son arrivée.

      L'envie d'en découdre se fit maitre en sa demeure.
      Vieux ou pas si le bouffon ridé voulait d'la bastonnade, elle sera ravie de lui en donner. Et ce n'est certain'ment pas la gamine qui sera retenue par l'age de ce mal embouché qui la retiendra.
      Si l'idiot du village veut des coups elle saura lui en distribuer, et même si là, en pleine festivité il devait y laisser sa vie, pas elle qui le pleurerait... elle lui creuserait même sa tombe au père fouettard.


      Hey toi, l'fripé d'la trogne !

      La gamine fit deux, trois pas vers lui et d'sa main valide stoppa cette canne qui se faisait bien menaçante face à ses deux hauts comme trois pommes... pas qu'elle ait une passion pour les morveux du pif mais si fallait leur donner d'la défense afin d'tabasser du vieux bouc, elle en sera plus que ravie.

      Ca t'fais pas trop mal au gosier d'parler d'la sorte à ces deux gentils minois ?

      La gamine lança à la sauvette un bonjour a celle qui v'nait de lui en offrir et revint aussitôt sur l'sujet qui méritait toute son attention du moment... et la danse de toute façon, ça n'était pas son truc, alors elle préféra rendre à ce vioc ce qu'il ne cessait d'offrir aux autres depuis son arrivée... et pas lui qui allait mettre a mal la fête que princesse Linon avait mis en place.

      Et si t'as besoin d'battre du flanc, ben j'vais t'en offrir moi mais saches vieux bouc que je saurai te rendre au centuple tous les coups que ta canne m'aura refilé ...
      Et si y faut, j'suis même prête a t'porter comme un sac a patate sur mon épaule et t'coller ton corps pourrissant au premier tronc d'arbre et faire de toi, le nouveau jouet de ces deux p'tits lardons qui sont là !


      La gamine tenait toujours la canne du grincheux dans la main. Et le fixait sans vergogne de ces mirettes furibardes ... du manque d'éducation, elle saurait lui en montrer, et elle en avait cure la gamine de ses insultes, elle pouvait lui en donner autant qu'il savait en distribuer et du plus grossier en plus de ça !

      T'es prêt à m'offrir cette danse ?

_________________
"Je suis la résurrection et la vie" à dit le Très Haut, "celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra !"
--Noellyne




Elle restait là à regarder les autres danser, saluant les nouveaux arrivant qui faisait des signes.

Elle se mit à l'écart, il manquait quelque chose à cette fête, mais elle s'avait pas encore quoi.

Elle regardait une jeune fille s'adressant au vioc, avait elle bien entendu? elle l'invitait à danser après lui avoir fait une leçon de morale, elle sourit.

Le mélange des générations, un bien bel exemple. Elle continuait d'observait, mais aucun indice, rien ne l'aiguillait sur qui pouvait être qui.

Observer sans rien dire, et rester discrete à tout prix.
--Emma


Elle avait l'air déçue la petite Emma !
Non pas que le vieux monsieur n'ait voulu la suivre, ni que le garçon viking n'ait compris qu'il fallait l'aider, mais surtout elle-même, de n'avoir su trouver le moyen de conduire ce vieux monsieur près de la dame qui l'attendait, de l'autre côté... au lieu de rester là à gémir, à souffrir, à maudire, et pour combien de temps encore ! Le bonheur éternel était si proche pourtant...

Mais c'est vrai que depuis que le garçon était entré dans la clairière, la petite Emma ne se souciait plus tant du vieux monsieur désagréable... et son départ fut un soulagement pour elle.
Elle regardait le garçon s'agiter avec un air de chouette tombée du nid.
Emma ne savait pas danser. Elle n'avait pas eu l'occasion d'apprendre. Mais pour le garçon qui semblait la regarder, sous un rayon de lune, elle étendit les bras, laissant pendre les longues manches de sa robe noire couverte de fleurs colorées, et se mit à tourner sur elle-même en chantant une mélodie, la tête renversée en arrière, sa longue chevelure noire se déployant dans les ténèbres, souriante, les yeux fermés, ivre de fraicheur et de nuit....
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