Chaos
Le père de Chaos était un brigand appelait Castastrophe D'Erzulie dit Auguste (Auguste5) ou Kevin (Kevin450) (il a eu plusieurs comptes). Sa mère est une demoiselle qui s'est faite séduire et écarter les cuisses par le hors-la-loi lors d'un de ses voyages. La gueuse est tombée enceinte, son amant d'un soir était parti.
Ce qui suivit était prévisible : quand elle accoucha, elle abandonna l'enfant dans la campagne, versant des larmes de regret. Ce n'était qu'une paysanne qui avait déjà du mal à se nourrir, un enfant sans mari aurait signé sa perte.
C'est ainsi que le nouveau né fut élever par les affamés vivants aux alentours de la ville de Genève. Au début, on le nourrissait comme on pouvait mais quand il atteignit six sans, il dût se débrouiller seul. C'est pourquoi il volait dans les étalages des commerçants du village pour manger un minimum.
Pour se distraire, il se battait avec les autres enfants. Il se prit plus de coups qu'il n'en a donné, ce qui forgea son caractère et son corps. Quand il ne se bagarrait pas, il faisait des bêtises comme imiter ceux qui lançaient des cailloux sur les enseignent des commerçants et les vitraux des églises.
Les années passaient, il avait maintenant quinze ans. Tant d'années à avoir vécu dans la sous-couche de la société. Tant de temps à dormir dans des endroits où même les souris ne se reposaient que d'un il pour ne pas se faire prisonnier par des araignées. Tant de nourriture infecte et d'eau contaminée ingérés. Heureusement, son système immunitaire réussit à s'habituer à cette misère. Sa ruse lui avait permis d'échapper aux Croisés qui étaient venu assiégés la ville réformée.
Néanmoins, le temps était venu de tenter sa chance dans la ville. D'essayer d'avoir un lopin de terre et de le cultiver.
C'est avec tant d'espérances en tête, cinquante écus et deux miches de pain qu'il prit possession d'une vieille bicoque délabrée en fin août - début septembre 1456.
Il passait ses journées à la mine, quelques fois à l'église, et en taverne où il rencontra des gens qui lui donnèrent des conseils pour réussir dans la vie.
Le 7 septembre 1456, le lieutenant Oce (Oce6) le nomme sergent de police chargé des fraudes à l'emploi suite à la démission de l'ancien sergent.
Une semaine et demi s'était écoulée depuis son arrivée. Sa fortune avait doublé de volume en économisant et se serrant la ceinture.
Les gens commençaient à le connaitre, sa réputation s'était accroit auprès des habitués des auberges avec qui il partageait souvent un verre.
Son projet se concrétisait : le conseiller du comte lui accorda un champ, de son choix, en échange des quatre-vingt-dix écus, ce qui est un prix cassé. Chaos choisit une culture de blé.
Le même jour, il s'inscrit à la Garde Genèvoise pour devenir soldat professionnel, carrière mouvementée qui allait bien avec son caractère.
Il effectuait ses gardes sur les remparts de la ville, avec son groupe, guettant une éventuelle attaque.
Dimanche 14 Septembre 1456, le jeune paysan reçoit une lettre. Une lettre d'un homme se disant son père. Celui ci lui expliqua que sa mère était une naïve dont il abusait pendant une nuit. Le brigand lui donna rendez vous dans un endroit appelé "La Grotte des Joyeux Brigands". Une carte accompagnée la lettre.
C'est ainsi qu'il partit à la rencontre de cet inconnu. L'adolescent trouva facilement l'endroit et entra dans une taverne bondée de hors la loi. Au bar se tenait un blondinet. Ils ne firent même pas de présentation que déjà Auguste cherchait à énerver son fils pour "le tester". La tension était palpable. Puis la fiancée du voleur arriva, elle aussi ne se laissait pas intimider par la vision noire de Chaos sur les brigands. Très vite, le jeune brigand, qui avait été père jeune, cogna son fils qui haussait le ton tout insultant les brigands de parasites.
Chaos avait volé contre le comptoir avant de se faire projeter sur une table par son père. A terre, une brigande lui saisit les cheveux et le menaça de sa dague qui était posée sur sa nuque et qui s'enfonçait un peu sous la jeune peau après un échange d'insultes. Mais la chance en avait décidée autrement, un petit brigand monté sur un poney fit une entrée fracassante en taverne, manquant de peu d'écraser Chaos.
Ce dernier saisit un bout de verre sur le sol et menaça la brigande blonde qui lui avait entaillé le cou. Celle ci ne coopéra pas et, comme vengeance, elle se vu le bras entaillé par le bout de verre qui coupait l'intérieur de la main du très jeune garçon.
Mais ils n'en restèrent pas là, d'un coup de dague, la brigande lui entailla la joue avant de se prendre un coup de poing.
Chaos avait vomit, du sang et des aliments mal digérés. Il était mal en point, à la merci de n'importe qui, même si il continuait ses insultes.
Heureusement pour cette tête de mule, une demoiselle qui deviendra plus tard la compagne de son père, soigna le soldat qui rentra en vie chez lui.
Mercredi 15 octobre, le turbulent soldat décide d'attaquer l'abbaye Noirlac dans le duché du Berry. Des brigands dont son père y participent.
Les brigands avaient attaqués le campement de l'OST qui était venu prêter main forte aux moines, tandis que dans un long couloir, Auguste s'était fait capturer par deux Teutoniques. Chaos décida d'agir, il blessa une "soldat de Dieu" en tirant une flèche dans sa jambe. Malheureusement, cette dernière lui planta son épée dans le flanc, blessant ainsi gravement l'adolescent.
Le guerrier religieux le chargea, son fléau d'arme dessinait des cercles, Chaos sentait sa fin proche.
Il avait les yeux fermés et tout d'un coup, un claquement de porte se fit entendre suivit d'un bruit métallique.
Un brigand chauve avec une cicatrice à la base de sa tête s'était interposé avec son bouclier.
Tous deux se battaient, Chaos s'écroula sous la douleur vive et la perte de sang. Le blondinet sauva sa progéniture en l'emmenant hors de l'abbaye.
Il se croyait à l'abri tandis que son fils perdait du sang. Le baroudeur dû opérer le jeune genèvois en lui retirant sa rate qui était touchée et en refermant les plaies avec une lame chauffée à blanc.
L'opération était réussit. Chaos était toujours dans le coma.
Mais la fatalité avait prévue une autre fin : la Teutonique apparut, menaçant le chirurgien improvisé de l'arc qu'elle avait récupéré lors de la fuite du juvénile archer qui était maintenant sauvé.
Castastrophe préféra mourir en tentant de s'enfuir plutôt que de se faire capturer. Il fut tuer par strangulation de la main d'un soldat qui s'était caché.
L'adolescent se réveilla avec difficulté, il vu les deux compères se tenir au dessus du cadavre de son père.
Prenant la dague qui avait servi à l'opération, dernier souvenir de son père, il prit discrètement la fuite pour se reposer...
Vendredi 17 Octobre 1456, pour d'obscures raisons, le soldat rebelle décide de voler de la poudre à canon de la poudrière à la caserne.
Le sergent de police se posta derrière un baril, en face de son objectif. Il tira une flèche très loin pendant que les gardes avaient le dos tournaient. Le bruit du choc les avait alerté dans leur ronde. Deux d'entre eux se dirigeaient vers le lieu de l'impact, mais les quatre autres continuaient de garder le bâtiment.
C'est pourquoi il posa son dos contre le tonneau et cria pour que cela résonne contre les murs "Des ennemis ! A l'ouest de la réserve à poudre ! Vite ! Arrêtez les !".
Les soldats réagirent tout de suite. Ceux qui étaient restés pour faire leur ronde rejoignirent les deux premiers, laissant le champ libre au voleur pour subtiliser ce qu'il était venu chercher.
Mais la chance n'était pas avec lui. Son amie Xm (Xmanfe1999) le surprit. Elle pointa le bout de son épée sur la nuque du rebelle. Celui ci se retourna mais la bouddhiste le tenait toujours en respect. Qu'importe, l'adolescent la fit reculer tandis que des voix s'élevaient. Toute la caserne était en éveille, toute la caserne se dirigeait vers la poudrière car les gradés avaient sonnés les cloches aux naïfs soldats qui s'étaient fais avoir par cette supercherie.
La soldat essaya de résonner son ami, ce qu'elle réussit à faire.
Tous deux commencèrent à modifier leurs apparences pour que les autres croient qu'ils sortent d'un profond sommeil.
C'est le lieutenant Julia conDoin qui les accueillirent. Xm avait chuchoté à Chaos de ne rien dire. C'est ainsi que la belle demoiselle commença une explication farfelue : "Euuuh, mon Lieutenant, bredouilla-t-elle. C'est entièrement de ma faute...
J'étais fatiguée de la nuit dernière, et j'ai voulu aller faire une sieste la derrière dans l'écurie... Le soldat Chaos m'a accompagnée ... hum il était censé me réveiller avant l'appel, mais je crois que l'on s'est ..enfin...vous voyez ce que je veux dire mon Lieutenant.. hum on s'est un peu laissés emporter et... enfin ..." et c'est là où elle explosa en disant "Rhhhooo, zut Julia! on s'est endormis, voilà".
La lieutenant les accusait d'abandon de poste, car ils devaient normalement être de garde, et d'insubordination pour Xm.
L'adolescent s'interposa et exigea de prendre l'entière responsabilité de cette histoire. Il ne voulait pas attirer d'ennuis à sa camarade.
C'est ainsi qu'ils allèrent tous les deux dans le bureau. La gradée avait expliqué au soldat qu'elle n'avait jamais cru cette histoire, mais qu'elle ne dirait rien même si elle aurait voulu connaitre la vérité, sans l'utiliser dans cette histoire.
Le gamin lui répondit qu'il ne dirait rien. Malheureusement, il dû avouer que c'était lui qui avait simulé l'alerte, sans dire le pourquoi, pour ne pas que sa très cher Xm ait des ennuies...
Julia dût convoquer le Capitaine Nicbur et le colonel Elhann pour décider de la sanction qui allait être appliquée.
Elhann demanda au soldat les raisons de ses agissements. Ce dernier l'envoya paitre, ce qui eu pour effet d'énerver le gradé qui l'insulta de lâche, de faible et d'indiscipliné.
L'adolescent se leva, le capitaine lui barra la route en lui proposant un ultimatum : s'excuser et envisager une suite plus agréable ou sortir et finir en geôle pendant longtemps. Chaos choisit les excuses, même si il aurait préféré cassé le nez de son supérieur.
La lieutenant, le colonel et le capitaine était d'accord pour les sanctions suivantes : babysitting et nettoyage des latrines.
Sur cette décision, l'adolescent quitta le bureau. Il ne fit jamais ces corvées.
Lundi 27 Octobre 1456, Auguste était mort. Chaos s'était remis de ses blessures. Le blondinet avait sauvé la vie de l'adolescent, c'était la moindre des choses que d'aller annoncer sa mort dans cette grotte remplie de brigands.
L'annonce fut faite sur un imposant rocher. Les gens qui s'étaient amassés autour du crieur public commencèrent à partir, laissant apparaitre Sara. Cette demoiselle qui était la compagne du défunt. Elle s'était agenouillée, pleurant la mort de son aimé.
L'adolescent descendit de son estrade et alla consoler. Puis Alystrael les rejoignit, la brigande à qui le soldat devait sa cicatrice à la joue. Par la même occasion, elle révéla à Chaos que les dernières volontés de son père étaient qu'elle prenne soin de lui, devienne sa marraine. Étrangement, le gamin n'éprouvait pas de rancune. Faut dire qu'il avait bien fait payer cette marque à son auteur.
Éloigner du petit groupe, des brigands étaient dans la pénombre. Certains enlevaient leurs chapeaux à la mémoire de leur ami disparut. Selon une majorité, Auguste avait été un bon brigand. Ça avait été un honneur de le connaitre. Chaos ne pouvait que les croire et non vérifier par lui même, même si il savait au fond de lui que ce homme qui a donné sa vie pour donner la sienne ne pouvait pas être si mauvais que cela.
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Ce qui suivit était prévisible : quand elle accoucha, elle abandonna l'enfant dans la campagne, versant des larmes de regret. Ce n'était qu'une paysanne qui avait déjà du mal à se nourrir, un enfant sans mari aurait signé sa perte.
C'est ainsi que le nouveau né fut élever par les affamés vivants aux alentours de la ville de Genève. Au début, on le nourrissait comme on pouvait mais quand il atteignit six sans, il dût se débrouiller seul. C'est pourquoi il volait dans les étalages des commerçants du village pour manger un minimum.
Pour se distraire, il se battait avec les autres enfants. Il se prit plus de coups qu'il n'en a donné, ce qui forgea son caractère et son corps. Quand il ne se bagarrait pas, il faisait des bêtises comme imiter ceux qui lançaient des cailloux sur les enseignent des commerçants et les vitraux des églises.
Les années passaient, il avait maintenant quinze ans. Tant d'années à avoir vécu dans la sous-couche de la société. Tant de temps à dormir dans des endroits où même les souris ne se reposaient que d'un il pour ne pas se faire prisonnier par des araignées. Tant de nourriture infecte et d'eau contaminée ingérés. Heureusement, son système immunitaire réussit à s'habituer à cette misère. Sa ruse lui avait permis d'échapper aux Croisés qui étaient venu assiégés la ville réformée.
Néanmoins, le temps était venu de tenter sa chance dans la ville. D'essayer d'avoir un lopin de terre et de le cultiver.
C'est avec tant d'espérances en tête, cinquante écus et deux miches de pain qu'il prit possession d'une vieille bicoque délabrée en fin août - début septembre 1456.
Il passait ses journées à la mine, quelques fois à l'église, et en taverne où il rencontra des gens qui lui donnèrent des conseils pour réussir dans la vie.
Le 7 septembre 1456, le lieutenant Oce (Oce6) le nomme sergent de police chargé des fraudes à l'emploi suite à la démission de l'ancien sergent.
Une semaine et demi s'était écoulée depuis son arrivée. Sa fortune avait doublé de volume en économisant et se serrant la ceinture.
Les gens commençaient à le connaitre, sa réputation s'était accroit auprès des habitués des auberges avec qui il partageait souvent un verre.
Son projet se concrétisait : le conseiller du comte lui accorda un champ, de son choix, en échange des quatre-vingt-dix écus, ce qui est un prix cassé. Chaos choisit une culture de blé.
Le même jour, il s'inscrit à la Garde Genèvoise pour devenir soldat professionnel, carrière mouvementée qui allait bien avec son caractère.
Il effectuait ses gardes sur les remparts de la ville, avec son groupe, guettant une éventuelle attaque.
Dimanche 14 Septembre 1456, le jeune paysan reçoit une lettre. Une lettre d'un homme se disant son père. Celui ci lui expliqua que sa mère était une naïve dont il abusait pendant une nuit. Le brigand lui donna rendez vous dans un endroit appelé "La Grotte des Joyeux Brigands". Une carte accompagnée la lettre.
C'est ainsi qu'il partit à la rencontre de cet inconnu. L'adolescent trouva facilement l'endroit et entra dans une taverne bondée de hors la loi. Au bar se tenait un blondinet. Ils ne firent même pas de présentation que déjà Auguste cherchait à énerver son fils pour "le tester". La tension était palpable. Puis la fiancée du voleur arriva, elle aussi ne se laissait pas intimider par la vision noire de Chaos sur les brigands. Très vite, le jeune brigand, qui avait été père jeune, cogna son fils qui haussait le ton tout insultant les brigands de parasites.
Chaos avait volé contre le comptoir avant de se faire projeter sur une table par son père. A terre, une brigande lui saisit les cheveux et le menaça de sa dague qui était posée sur sa nuque et qui s'enfonçait un peu sous la jeune peau après un échange d'insultes. Mais la chance en avait décidée autrement, un petit brigand monté sur un poney fit une entrée fracassante en taverne, manquant de peu d'écraser Chaos.
Ce dernier saisit un bout de verre sur le sol et menaça la brigande blonde qui lui avait entaillé le cou. Celle ci ne coopéra pas et, comme vengeance, elle se vu le bras entaillé par le bout de verre qui coupait l'intérieur de la main du très jeune garçon.
Mais ils n'en restèrent pas là, d'un coup de dague, la brigande lui entailla la joue avant de se prendre un coup de poing.
Chaos avait vomit, du sang et des aliments mal digérés. Il était mal en point, à la merci de n'importe qui, même si il continuait ses insultes.
Heureusement pour cette tête de mule, une demoiselle qui deviendra plus tard la compagne de son père, soigna le soldat qui rentra en vie chez lui.
Mercredi 15 octobre, le turbulent soldat décide d'attaquer l'abbaye Noirlac dans le duché du Berry. Des brigands dont son père y participent.
Les brigands avaient attaqués le campement de l'OST qui était venu prêter main forte aux moines, tandis que dans un long couloir, Auguste s'était fait capturer par deux Teutoniques. Chaos décida d'agir, il blessa une "soldat de Dieu" en tirant une flèche dans sa jambe. Malheureusement, cette dernière lui planta son épée dans le flanc, blessant ainsi gravement l'adolescent.
Le guerrier religieux le chargea, son fléau d'arme dessinait des cercles, Chaos sentait sa fin proche.
Il avait les yeux fermés et tout d'un coup, un claquement de porte se fit entendre suivit d'un bruit métallique.
Un brigand chauve avec une cicatrice à la base de sa tête s'était interposé avec son bouclier.
Tous deux se battaient, Chaos s'écroula sous la douleur vive et la perte de sang. Le blondinet sauva sa progéniture en l'emmenant hors de l'abbaye.
Il se croyait à l'abri tandis que son fils perdait du sang. Le baroudeur dû opérer le jeune genèvois en lui retirant sa rate qui était touchée et en refermant les plaies avec une lame chauffée à blanc.
L'opération était réussit. Chaos était toujours dans le coma.
Mais la fatalité avait prévue une autre fin : la Teutonique apparut, menaçant le chirurgien improvisé de l'arc qu'elle avait récupéré lors de la fuite du juvénile archer qui était maintenant sauvé.
Castastrophe préféra mourir en tentant de s'enfuir plutôt que de se faire capturer. Il fut tuer par strangulation de la main d'un soldat qui s'était caché.
L'adolescent se réveilla avec difficulté, il vu les deux compères se tenir au dessus du cadavre de son père.
Prenant la dague qui avait servi à l'opération, dernier souvenir de son père, il prit discrètement la fuite pour se reposer...
Vendredi 17 Octobre 1456, pour d'obscures raisons, le soldat rebelle décide de voler de la poudre à canon de la poudrière à la caserne.
Le sergent de police se posta derrière un baril, en face de son objectif. Il tira une flèche très loin pendant que les gardes avaient le dos tournaient. Le bruit du choc les avait alerté dans leur ronde. Deux d'entre eux se dirigeaient vers le lieu de l'impact, mais les quatre autres continuaient de garder le bâtiment.
C'est pourquoi il posa son dos contre le tonneau et cria pour que cela résonne contre les murs "Des ennemis ! A l'ouest de la réserve à poudre ! Vite ! Arrêtez les !".
Les soldats réagirent tout de suite. Ceux qui étaient restés pour faire leur ronde rejoignirent les deux premiers, laissant le champ libre au voleur pour subtiliser ce qu'il était venu chercher.
Mais la chance n'était pas avec lui. Son amie Xm (Xmanfe1999) le surprit. Elle pointa le bout de son épée sur la nuque du rebelle. Celui ci se retourna mais la bouddhiste le tenait toujours en respect. Qu'importe, l'adolescent la fit reculer tandis que des voix s'élevaient. Toute la caserne était en éveille, toute la caserne se dirigeait vers la poudrière car les gradés avaient sonnés les cloches aux naïfs soldats qui s'étaient fais avoir par cette supercherie.
La soldat essaya de résonner son ami, ce qu'elle réussit à faire.
Tous deux commencèrent à modifier leurs apparences pour que les autres croient qu'ils sortent d'un profond sommeil.
C'est le lieutenant Julia conDoin qui les accueillirent. Xm avait chuchoté à Chaos de ne rien dire. C'est ainsi que la belle demoiselle commença une explication farfelue : "Euuuh, mon Lieutenant, bredouilla-t-elle. C'est entièrement de ma faute...
J'étais fatiguée de la nuit dernière, et j'ai voulu aller faire une sieste la derrière dans l'écurie... Le soldat Chaos m'a accompagnée ... hum il était censé me réveiller avant l'appel, mais je crois que l'on s'est ..enfin...vous voyez ce que je veux dire mon Lieutenant.. hum on s'est un peu laissés emporter et... enfin ..." et c'est là où elle explosa en disant "Rhhhooo, zut Julia! on s'est endormis, voilà".
La lieutenant les accusait d'abandon de poste, car ils devaient normalement être de garde, et d'insubordination pour Xm.
L'adolescent s'interposa et exigea de prendre l'entière responsabilité de cette histoire. Il ne voulait pas attirer d'ennuis à sa camarade.
C'est ainsi qu'ils allèrent tous les deux dans le bureau. La gradée avait expliqué au soldat qu'elle n'avait jamais cru cette histoire, mais qu'elle ne dirait rien même si elle aurait voulu connaitre la vérité, sans l'utiliser dans cette histoire.
Le gamin lui répondit qu'il ne dirait rien. Malheureusement, il dû avouer que c'était lui qui avait simulé l'alerte, sans dire le pourquoi, pour ne pas que sa très cher Xm ait des ennuies...
Julia dût convoquer le Capitaine Nicbur et le colonel Elhann pour décider de la sanction qui allait être appliquée.
Elhann demanda au soldat les raisons de ses agissements. Ce dernier l'envoya paitre, ce qui eu pour effet d'énerver le gradé qui l'insulta de lâche, de faible et d'indiscipliné.
L'adolescent se leva, le capitaine lui barra la route en lui proposant un ultimatum : s'excuser et envisager une suite plus agréable ou sortir et finir en geôle pendant longtemps. Chaos choisit les excuses, même si il aurait préféré cassé le nez de son supérieur.
La lieutenant, le colonel et le capitaine était d'accord pour les sanctions suivantes : babysitting et nettoyage des latrines.
Sur cette décision, l'adolescent quitta le bureau. Il ne fit jamais ces corvées.
Lundi 27 Octobre 1456, Auguste était mort. Chaos s'était remis de ses blessures. Le blondinet avait sauvé la vie de l'adolescent, c'était la moindre des choses que d'aller annoncer sa mort dans cette grotte remplie de brigands.
L'annonce fut faite sur un imposant rocher. Les gens qui s'étaient amassés autour du crieur public commencèrent à partir, laissant apparaitre Sara. Cette demoiselle qui était la compagne du défunt. Elle s'était agenouillée, pleurant la mort de son aimé.
L'adolescent descendit de son estrade et alla consoler. Puis Alystrael les rejoignit, la brigande à qui le soldat devait sa cicatrice à la joue. Par la même occasion, elle révéla à Chaos que les dernières volontés de son père étaient qu'elle prenne soin de lui, devienne sa marraine. Étrangement, le gamin n'éprouvait pas de rancune. Faut dire qu'il avait bien fait payer cette marque à son auteur.
Éloigner du petit groupe, des brigands étaient dans la pénombre. Certains enlevaient leurs chapeaux à la mémoire de leur ami disparut. Selon une majorité, Auguste avait été un bon brigand. Ça avait été un honneur de le connaitre. Chaos ne pouvait que les croire et non vérifier par lui même, même si il savait au fond de lui que ce homme qui a donné sa vie pour donner la sienne ne pouvait pas être si mauvais que cela.
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