Adelinda
Il est des jours où l'on se dit que rien ne va comme on le souhaiterait. Certains disent que dès qu'une tuile vous tombe dessus, tout le toit ne va pas tarder à s'écrouler sur votre tronche.
Eh bien parfois... Bien souvent même, c'est vrai!
Lodève. Ah ça ils ont mis du temps à y arriver. C'est rien de le dire! Mais ils y sont quand même parvenus. Comme quoi, avec de la persévérance, on arrive toujours à tout. Suffit de le vouloir très fort. Mis de côté les aléas des voyages, on avance toujours la tête droite, jusqu'à arriver au but voulu.
Sur le chemin, une brunette qui s'ennuie. Oh pas du voyage et de la compagnie de son blond, non, mais d'action. Trop longtemps qu'elle restée inactive, la voleuse. Et la retraite, c'est pas encore pour maintenant. Elle est bien trop jeune d'ailleurs.
Une fois les pieds mis dans le village d'enfance du blond, la brunette cherche à lier connaissance. Une maquerelle de rencontrée, et contrairement à ce qu'aurait pensée la jeune fille, celle-ci lui a fait bonne impression. Première rencontre, agréable. Ca aide à aimer le bled. Mais encore faut-il que le reste des habitants soient aussi intéressants que cette femme.
Eh bien... Bof. Mais mieux que beaucoup d'endroits où la voleuse a mis les pieds. Endroit calme, c'est peu de le dire, mais certaines personnes valent le coup d'être connues.
Alors la brunette, elle veut rester. Oh pas pour toujours, non ça c'est impossible. Mais un petit peu. Et puis le blond a l'air d'être heureux d'avoir retrouvé ses origines, ce qui aide grandement la brigande retraitée à apprécier cet endroit.
Oui mais voilà. L'action lui démange toujours les entrailles.
Armaaaaand... On peut aller chasseeeeer???
Et voilà une Adye qui un soir, à la lueur tamisée des chandelles d'un bordel (dans lequel elle a cherché pendant des heures le libertin donnant son nom à l'établissement, mais ça c'est une autre histoire) demande à son compagnon de respecter sa parole donnée sur la route.
Tu m'avais promiiiiiiiis...
Voix mielleuse au possible, essayant de convaincre par tous les moyens le blondinet de tenir sa promesse.
Promesse qu'il s'empresse de respecter. Le lendemain, ils iraient sur le nud entre Millau et Lodève, afin de s'adonner à l'un des passes-temps favoris de la jeune fille.
Vous vous souvenez amis lecteurs, je vous parlais en début de ce texte que rien ne se passe comme on le souhaiterait. Eh bien voilà, Adye y a droit.
Toujours dans la même taverne, le libertin oublié depuis longtemps, le couple met au point leur départ. Le temps de préparer leurs bagages, pas grand chose à prendre après tout, de récupérer les chevaux, et les voilà prêts.
Mais alors qu'ils s'apprêtent à quitter la taverne, un homme entre, et semble visiblement connaître Armand. Une ancienne connaissance d'après ce qu'elle comprend.
Vas-y devant, je te rejoins, il faut que je lui parle. lui annonce le blond avec un petit sourire d'excuse.
La brunette hausse les épaules et quitte donc la taverne, seule. Elle mène Nuit, sa jument à la robe aussi noire que sa chevelure, jusqu'aux portes de la ville, et attend.
Et attend...
Et attend...
Ayé, elle en a marre. Il lui semble qu'elle est devant ces fichues portes depuis des heures! Eh bien tant pis! Il la retrouvera sur les chemins, elle va pas poireauter plus longtemps
Et la voilà qui talonne la jument qui, aussi impatiente que sa cavalière, se met à partir au grand galop, ivre de la vitesse qu'elle n'a pas pu connaître depuis un sacré bout de temps!
J'te rejoins, j'te r'joins... grommelle la brunette en serrant les rênes de sa monture, répétant les mots de son blond. Il a m'le payer, ça j'le jure...
Et voilà une idée qui germe dans l'esprit de la voleuse. Elle voulait de l'action, elle va en avoir! Et c'est le blond qui va en payer les frais! Elle va le brigander! Il n'aura que c'qu'il mérite!
Voilà pourquoi quelques temps plus tard, on voit une Adye prête à sauter sur le premier quidam venu, pour peu qu'il soit blond. Mais la nuit n'aidant pas, et vu la chance légendaire de la donzelle, ce n'est pas la bonne cible qu'elle attaque... Eh oui, elle deviendrait miro la jeunette...
Hey! Mais v'zêtes pas Armand vous! fait-elle à deux doigts de flanquer son poing dans le ventre de sa potentielle victime.
En effet, cette personne n'est pas Armand, et lui flanque une sacrée rouste. La brunette sur retrouve sur les fesses, l'égo dans les bottes, la joue bleuie.
Mouais bon ça va, zétiez pas obligé d'me foutre une branlée, fichez l'camps, toute façon zétiez pas çui qu'j'voulais avoir...
Reprenant le peu de fierté qui lui reste, elle prend ses clic et ses clacs et retrouve sa jument qu'elle a laissé un peu plus loin.
Dès qu'il s'pointe, il entendra parler du pays...
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Eh bien parfois... Bien souvent même, c'est vrai!
Lodève. Ah ça ils ont mis du temps à y arriver. C'est rien de le dire! Mais ils y sont quand même parvenus. Comme quoi, avec de la persévérance, on arrive toujours à tout. Suffit de le vouloir très fort. Mis de côté les aléas des voyages, on avance toujours la tête droite, jusqu'à arriver au but voulu.
Sur le chemin, une brunette qui s'ennuie. Oh pas du voyage et de la compagnie de son blond, non, mais d'action. Trop longtemps qu'elle restée inactive, la voleuse. Et la retraite, c'est pas encore pour maintenant. Elle est bien trop jeune d'ailleurs.
Une fois les pieds mis dans le village d'enfance du blond, la brunette cherche à lier connaissance. Une maquerelle de rencontrée, et contrairement à ce qu'aurait pensée la jeune fille, celle-ci lui a fait bonne impression. Première rencontre, agréable. Ca aide à aimer le bled. Mais encore faut-il que le reste des habitants soient aussi intéressants que cette femme.
Eh bien... Bof. Mais mieux que beaucoup d'endroits où la voleuse a mis les pieds. Endroit calme, c'est peu de le dire, mais certaines personnes valent le coup d'être connues.
Alors la brunette, elle veut rester. Oh pas pour toujours, non ça c'est impossible. Mais un petit peu. Et puis le blond a l'air d'être heureux d'avoir retrouvé ses origines, ce qui aide grandement la brigande retraitée à apprécier cet endroit.
Oui mais voilà. L'action lui démange toujours les entrailles.
Armaaaaand... On peut aller chasseeeeer???
Et voilà une Adye qui un soir, à la lueur tamisée des chandelles d'un bordel (dans lequel elle a cherché pendant des heures le libertin donnant son nom à l'établissement, mais ça c'est une autre histoire) demande à son compagnon de respecter sa parole donnée sur la route.
Tu m'avais promiiiiiiiis...
Voix mielleuse au possible, essayant de convaincre par tous les moyens le blondinet de tenir sa promesse.
Promesse qu'il s'empresse de respecter. Le lendemain, ils iraient sur le nud entre Millau et Lodève, afin de s'adonner à l'un des passes-temps favoris de la jeune fille.
Vous vous souvenez amis lecteurs, je vous parlais en début de ce texte que rien ne se passe comme on le souhaiterait. Eh bien voilà, Adye y a droit.
Toujours dans la même taverne, le libertin oublié depuis longtemps, le couple met au point leur départ. Le temps de préparer leurs bagages, pas grand chose à prendre après tout, de récupérer les chevaux, et les voilà prêts.
Mais alors qu'ils s'apprêtent à quitter la taverne, un homme entre, et semble visiblement connaître Armand. Une ancienne connaissance d'après ce qu'elle comprend.
Vas-y devant, je te rejoins, il faut que je lui parle. lui annonce le blond avec un petit sourire d'excuse.
La brunette hausse les épaules et quitte donc la taverne, seule. Elle mène Nuit, sa jument à la robe aussi noire que sa chevelure, jusqu'aux portes de la ville, et attend.
Et attend...
Et attend...
Ayé, elle en a marre. Il lui semble qu'elle est devant ces fichues portes depuis des heures! Eh bien tant pis! Il la retrouvera sur les chemins, elle va pas poireauter plus longtemps
Et la voilà qui talonne la jument qui, aussi impatiente que sa cavalière, se met à partir au grand galop, ivre de la vitesse qu'elle n'a pas pu connaître depuis un sacré bout de temps!
J'te rejoins, j'te r'joins... grommelle la brunette en serrant les rênes de sa monture, répétant les mots de son blond. Il a m'le payer, ça j'le jure...
Et voilà une idée qui germe dans l'esprit de la voleuse. Elle voulait de l'action, elle va en avoir! Et c'est le blond qui va en payer les frais! Elle va le brigander! Il n'aura que c'qu'il mérite!
Voilà pourquoi quelques temps plus tard, on voit une Adye prête à sauter sur le premier quidam venu, pour peu qu'il soit blond. Mais la nuit n'aidant pas, et vu la chance légendaire de la donzelle, ce n'est pas la bonne cible qu'elle attaque... Eh oui, elle deviendrait miro la jeunette...
Hey! Mais v'zêtes pas Armand vous! fait-elle à deux doigts de flanquer son poing dans le ventre de sa potentielle victime.
En effet, cette personne n'est pas Armand, et lui flanque une sacrée rouste. La brunette sur retrouve sur les fesses, l'égo dans les bottes, la joue bleuie.
Mouais bon ça va, zétiez pas obligé d'me foutre une branlée, fichez l'camps, toute façon zétiez pas çui qu'j'voulais avoir...
Reprenant le peu de fierté qui lui reste, elle prend ses clic et ses clacs et retrouve sa jument qu'elle a laissé un peu plus loin.
Dès qu'il s'pointe, il entendra parler du pays...
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