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[RP] HOSPITAL des Hospitaliers de St Jean - dispensaire

--Soeursixtine
Entendant un grand cri dans le couloir, soeur Sixtine se précipita et fut surprise de trouver une personne totalement affolée, assise dans un coin ou disons plutôt recroquevillée comme si tout les malheurs du monde lui tombaient dessus en une fois
" Bon dieu....que vous arrive t il ? ... allons, venez, ne restez pas là, entrons dans la cuisine il y fait chaud !..."
Damejeanne
Damejeanne arriva ce matin, en trainant les pieds, frappa, entra et rejoignit soeur Sixtine qui priait à la chapelle.
" hé bien, ma fille, que vous arrive t il? vous en faites une de tête ?"
Jeanne soupira
"ce qui m'arrive ? tout était prêt pour la signature afin que nous obtenions l'HOspice des Hospitaliers ici.
Et voilà maintenant qu'Antoineleroy veut en reparler avec le conseil comtal...autant dire que c'est reparti pour des jours et des jours.
J'en ai marre de l'armaganac , soeur, je me plaisias mieux en voyage !


-" allons Jeanne, patience ! et puis si cela ne se fait pas ...nous repartirons! J'aimais bien moi aussi ce voyage !"

La tête effarée que fit Jeanne à ce moment devait être insolite car, malgré l'endroit, soeur Sixtine éclata d'un rire qui se répercuta de voutes en voutes
Damejeanne
Des jours et des jours étaient effectivement passés.
Fort heureusement, le Vicomte et Chancellier Antoine avait pris les choses en main en faveur des Hospitaliers et les discutions à propos de l'ouverture de l'Hospice se passaient à l'ambassade d' Armagnac.
Oui, les choses avancaient....mais Jeanne louait tout de même son défunt père de lui avoir appris une chose irremplaçable : la patience !

Elle vint annoncer la nouvelle à Soeur Sixtine qui, levant les yeux au ciel, se signa
-" espérons, ma fille, espérons...une telle entreprise devrait pourtant plaire au Très Haut"
et changeant de sujet
-" Il y aura des travaux à faire, je suppose ? trouverez vous des artisans ?"
-" oui Soeur, j'ai déjà contacté messire Aubisque puisqu'il nous faut une armoire afin d'y poser les armes des visiteurs, dans le couloir. Il viendra la faire, il me la promis.
En attendant, nous pouvons peut être examiner les lieux et voir exactement ce qu'il y aura à faire comme travaux importants."


Et les deux femmes se mirent en devoir de faire une inspection rigoureuse des lieux.
Aubisque31
Aubi s'empressa d'aller trouver Dame Jeanne. L'armoire qu'elle lui avait commandée était enfin prête, il avait pris le temps d'appliquer une dernière couche de cire afin de la rendre reluisante. Il en était fier de cette armoire et s'était même essayé à de petites gravures sur les côtés. Il aurait souhaité s'inspirer d'un bel ouvrage qui provenait d'un lointain pays d'Asie, Japon ou par là, mais préféra s'abstenir et choisit un livre religieux qu'on lui avait prêté.
Il avait à nouveau attelé son âne Roger qui avait perdu l'habitude de transporter quoi que ce soit sur son dos. Le voilà aujourd'hui traînant une armoire pesant... heu... un âne mort (Roger n'aimait pas cette expression).

Bonjour Jeanne, chose promise... J'ai fait selon ta commande. Grande, spacieuse, pouvant contenir armes, vêtements et matériel divers. J'ai rajouté un petit tiroir sur le bas, il ferme à clé aussi, tu y mettras ce que tu voudras.

Il lui sourit et appela à l'aide pour soulager Roger. Il faudrait des bras costauds pour installer cette armoire dans le couloir du dispensaire.
Damejeanne
Jeanne était dans la cuisine avec soeur Sixtine, lorsqu'elles entendirent appeler.
Aubisque apportait la fameuse armoire qui servirait à déposer les armes durant les visites ou séjour à l'hospital.

Elle fut ravie
-" Aubi! quel plaisir de te voir. Oh ce meuble semble fabuleux !!! attends nous allons voir si un ou deux patients peuvent nous aider......"

Quelques minutes plus tard, Jeanne et soeur Sixtine,tournant comme deux mouches, passaient leurs mains sur le bois parfaitement ciré et sur le relief des fines gravures.
-" Magnifique travail messire Aubi" sourit Soeur Sixtine
"- superbe , vraiment " rechérit Jeanne
L'armoire trônait fièrement à l'entrée du hall principal, à gauche de la porte d'entrée.
Tous se reculèrent pour juger de l'effet
-" Tu es un artiste Aubi ! merci, viens nous allons t'offrir à boire et à manger....on ne peut ,hélàs , faire plus !
Damejeanne
[ce19 janvier 1458]

Damejeanne parcours au pas de course les rues qui la sépare de l'impasse des miracles un précieux parchemin à la main et s'engouffre sans façon dans le dispensaire de saint Bertrand.
-" Soeur ! Soeur Sixtine, vous êtes là ?"
La soeur, effarée, voit la nouvelle maire débouler dans sa cuisine
-"Grand dieux ma fille que vous arrive t il ?"
Mais le parchemin au bout de la main tendue et le sourire radieux de Jeanne ont tôt fait de la renseigner
-" ca y est ??? on a notre Hospital ???"
-" oui soeur ! ca y est !!!, lisez !"

Citation:
ACCORD D'HOSPICE ENTRE L'ORDRE ROYAL DE L'HOSPITAL DE SAINT JEAN DE JERUSALEM ET LE COMTE D'ARMAGNAC ET COMMINGES



Nous, l’Ordre Royal de l’Hospital de Saint Jean de Jérusalem, représenté par le Grand-Maistre Snipy de Montmorency,
Et nous, le Comté d'Armagnac et de Comminges, représenté par Sa Grandeur Léa,

Décidons en ce quinzième jour de Janvier de l'an de grasce mille quatre cent cinquante huit,


De reconnaître l'Hospice de Saint Bertrand en Armagnac et Comminges comme Hospice de l'Ordre Royal de l'Hospital de Saint Jean de Jérusalem sous la condition qu'il soit placé sous la responsabilité de notre Sœur bien aimée Damejeanne, laquelle est autorisée à se faire assister dans ses œuvres par toute personne qu'elle jugera digne et capable de respecter les valeurs Hospitalières, ainsi que des gens de profession herboriste, médicastre, barbier... répondant à ces mêmes valeurs. Et de même pour les Clercs acceptant ainsi d’en devenir l’Aumônier selon ces dispositions.

Les locaux, seront généreusement presté par le Comté d'Armagnac et de Comminges, durant toute l'existence de l'Hospice.
L'Armagnac et les Comminges s'engagent à respecter les membres, les malades et l'édifice entier de l'Hospice

La Responsable devra gérer l'Hospice en toute humilité et est autorisée à collecter les fonds et dons utiles au bon fonctionnement de l'Hospice, et de ne les utiliser qu'à cette fin.

La durée de son mandat est indéterminé et ne se terminera que :
- par souhait de l'Hospitalier lui même et courrier dûment adressé au Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem et au Comté d'Armagnac et de Comminges.
- par non respect des règles de l'Ordre Royal ou du Comté, ce qui entrainera son renvoi pur et simple l’annulation de cet accord.

S'il advenait que notre Sœur ne puisse plus en assumer la gestion ou qu’elle soit rappelée en Aristote la relève devra être assurée, par un de nos Frères ou Sœurs, à défaut, l’Hospice perdrait son rattachement à notre Ordre et les locaux retourneront au Comté d'Armagnac et de Comminges.

Cet Hospice outre les soins prodigués habituellement par un dispensaire, apportera un soutien moral, et proposera une écoute à chaque personne nécessiteuse. Le dialogue établit se déroulera dans le respect des convictions de chacun.

Elle proposera également un accompagnement qui pourra le cas échéant aller jusqu’aux derniers jours du malade dans le respect de sa dignité.

Nous précisons, que ce lieu étant un lieu neutre et une annexe Hospitalière propice au recueillement, tout port d’arme sera donc proscrit, à l'exception des membres de l'Ordre Royal Hospitalier. Un ratelier dans l’entrée sera donc installé dans le but que les armes y soit consignées le temps du séjour dans l’Hospice de leur propriétaire.

Hospitalier en charge de la gestion de l'Hospice : Soeur Damejeanne, Soldat de l'Ordre de l'Hospital,
Damejeanne


Signé au Castel d'Auch,
le XV du Mois de Janvier de l’An de Grâce MCDLVIII
Sa Grandeur Léa de Franchimont, Dame de Noilhan, Comtesse d'Armagnac et de Comminges



Antoine Leroy d'Arbalture, dict Antoineleroy,Vicomte de Fontrailles, Seigneur de Bonas, Chancelier des Comtés d’Armagnac et de Comminges



Ambassadeurs de l'Ordre de l'Hospital, Frère Thomaslatapie, Cadet d'Armes

Frère Thomaslatapie consul du septentrion

Témoin pour l'Ordre Royal de Saint Jean de Jérusalem, Leello de Montmilcent, Grand Consul de l'Ordre de l'Hospital


Grand-Maistre de l'Ordre Royal de l'Hospital de Saint Jean de Jérusalem : Snipy de Montmorency




Fait en la Commanderie Générale de Châteauroux,
Le XVII Janvier MCDLVIII


-' oh Jeanne si vous saviez comme je suis heureuse!
Nous remercierons Aristote....juste après ce bon verre pour fêter cela!"
Damejeanne
Voici le plan.






(Il est sous entendu que les chambres des différents visiteurs de marque, pélerins, Hospitaliers, amis, personnes dans le besoin mais en bonne santé
et autres sont à l'étage)

Les repas des visiteurs nobles sont servis dans la "salle de rencontre "
transformable pour l'occasion.)
Chrisfish
chris avait l'impression de tourner en rond. la batisse était grande , dur de s'y retrouver....

il ouvrit une à une les portes esperant trouver quelqu'un...


"ha jeanne! bonjour"

il s'avança vers elle tout palichon

"je ne me sens pas très bien... t'as pas un truc à me donner?
être derrière le comptoir avec les vapeurs de cervoise...
bou ! j'suis tout barbouillé"
Damejeanne
Damejanne s'apprétait à accueillir le jeune homme avec un immense sourire et s'avançait vers lui les bras tendus, lorsqu'elle entendit sa plainte

L'Hospitalière reprit le dessus, le fit asseoir sur le lit de la première cellule et le regarda attentivement
-" pas d'autres douleurs ? mal de tête ? , derrière les yeux ? envie de vomir ? crampes au ventre ???"

Tout en parlant, elle tirait doucement les paupières du jeune hommevers la haut afin de voir si les humeurs n'avaient pas atteint le foie et coloré le blanc de l'oeil.
Il ne semblait pas avoir chaud non plus, ne tremblait , ni ne suait...ce n'était sans dout pas bien grave mais elle attendit ses réponses
Chrisfish
il s'assit sur le lit guidé par jeanne...

et bien jeanne ! n'en profite pas ! hein! chris lui adressa un ptit sourire

houla... une question à la fois.... bon ba j'ai mal à la tete
là !
lui montrant le niveau de ses tempes

et pi j'ai envie de vomir

c'est pas grave jeanne? hein dit ?
Damejeanne
Jeanne sourit devant la tête que faisait le jeune homme
-" grave ?non certainement pas ! je pense que tes humeurs billeuses souffrent d'un peu de trop d'alcool en taverne sans doute ?
alors, écoute, je vais prévenir soeur Sixtine. Elle va te préparer des tisanes.
Tu en boiras deux ici , à la cuisine et le rste elle te donnera les sachets afin de les prendre chez toi....mais régulièrement n'est ce pas ?"


Jeanne essaie de prendre un air sévère comme celui de Soeur Sixtine mais éclate de rire

"allons je vais te faire confiance! pendant qu'elle prépare tout cela, tu peux aller te promener un peu au jardin et prendre l'air cela te fera le plus grand bien et va voir dans le promenoir, sous les arcades, la vue est magnifique !"
Chrisfish
et bin voilà, maintenant jeanne pense que j'ai un problème avec l'alcool se dit interieurement chris...


"hein! quoi ? de la tisane... beurk....!
y a pas d'autres remedes?
bon ba si tu crois que c'est le mieux... j'attendrais que soeur sixtine me fasse ce breuvage.
merci jeanne."


sous les recommandations de jeanne, il alla érrer dans les allées du jardin
--Soeursixtine
-" Où est il fourré ?"
Soeur Sixtin venait d'arpenter le long couloir à la recherche de son malade.
Elle jeta un regard par la fenêtr du couloir et l'aperçu au jardin
Elle le hélà
-" Messire ! vous pouvez passer en cuisine, votre remède est prêt ainsi que vos sachets de feuilles"
Chrisfish
plongé dans ses pensées les plus belles, il arpentait les allées du jardin
quand il entendit une voix au loin...
il se retourna et vit soeurxitine à la fenetre... il regarda autour de lui ...personne pas de doute c'est lui qu'elle appelait....

il cria : "j'arrive ma soeur"

il pressa le pas pour ne pas faire attendre souer sixtine. entra dans la cuisine.

"appelez moi chris, je vous en prie"
il prit le bol que lui tenda la soeur... eu un mouvement de recul tant l'odeur était loin d'etre appetissante... mais au vue du regard mitrailleur de la soeur... il but cul sec l'infame breuvage....

"merci soeursixtine! avec ça j'vais vite etre remis sur pied! "

il pris le sachet de feuilles...

"au plaisir de vous revoir et j'espère dans de meilleurs circonstances pour moi"

puis la saluant repartit vaquer à ses occupations
--Sylvere


Ouch, aïe, aïïïïïe... C'est-y pas Dieu possible que ça fasse mal à c'point là.

Sans doute était-ce un drôle de tableau, vu de loin. Que ce petit garçon, probablement d'à peine huit ou neuf ans, courût ainsi dans la nature, de nuit. Et ça, pour courir ! Eût-il eu le diable aux fesses qu'il n'aurait pas couru plus vite. Et dans sa course, il s'accrochait désespérément à son pantalon de toile, à sa chemise ouverte, rapiécée et tachée de partout, ainsi qu'à son couvre chef en piteux état. Des éraflures parcouraient son visage, et chacun de ses pas laissait une marque profonde dans la neige de ce mois de janvier.

Chose étrange, un chien courrait derrière lui; court sur pattes, d'un beau pelage caramel pourtant, un petit épagneul à l'air dégourdi qui galopait derrière son petit maitre en laissant de temps en temps échapper un aboiement. Le petit garçon pestait des insultes qui en auraient fait rougir plus d'une, serrant précieusement contre lui une miche de pain enroulée dans un torchon. Il sentait derrière lui des présence, savait sans avoir besoin de se retourner que des torches étaient allumées.

-Au voleur ! au voleur !

-M'enfin !, grommela Sylvère de plus belle. Comment qu'des artistotéliciens y peuvent s'conduire comme ça...? 'connoient point la générosité...

Son chapeau tomba de sa tête, mais presque aussitôt fut rattrapé par l'animal, qui jappait fièrement.

-Brave Marcellin...

Les arbres l'entouraient désormais, une forêt de toute évidence. Il aurait été bien avancé, si on lui avait demandé d'où il venait... Et Schblam ! Le pied du petit se coinça dans une racine. Il trébucha, et retomba quasi aussitôt sur une branche, qui s'occupa de sa tête avant de l'envoyer valser sur le sol, où il roula jusqu'au bord du chemin. Et il resta là, étendu sur le dos, le temps que son chien ne le rattrapât. De toute évidence, il se trouvait désormais hors de portée de ses assaillants, mais il avait perdu le pain... La vaillante bête s'occupa, une fois de plus, de veiller sur son petit maitre jusqu'à ce qu'il se réveillât, en léchant affectueusement son visage, les bleus et les coupures qu'il avait sur le corps, son nez et son front qui saignaient abondamment. Puis il s'affaira à flairer une piste, l'odeur humaine la plus proche, s'adaptant patiemment au rythme de marche désormais moins bien rapide de Sylvere.

Cahin-cahas, ils finirent par arriver aux portes de la ville. Seulement voilà, il faisait nuit, froid, et le petit garçon semblait salement blessé. Sans oublier le fait qu'il crevait de faim... Ils passèrent le long des bâtisses de la ville. Mais bien entendu, pas un chat... Sauf dans un grand bâtiment, où il semblait y avoir encore des lumières. Le gosse ne savait pas lire, bien sûr, mais Marcello semblait avoir désigné cet endroit. Et Sylvère faisait toujours confiance à Marcello. Il essuya son visage ensanglanté dans sa chemise, et s'affaira à tambouriner contre la porte, tandis que le chien se chargeait d'aboyer.
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